Si le chiffre d’affaires de Canonical est dopé par l’IoT et le cloud, la distribution Ubuntu Linux de bureau génère des revenus de plus en plus importants. D’ailleurs, l’IPO est toujours sur la table pour Shuttleworth.
Mark Shuttleworth, fondateur d’Ubuntu et PDG de Canonical, s’est laissé aller à quelques confidences dans le cadre de l’Open Infrastructure Summit qui s’est tenu à Denver en début de semaine.
Selon des propos rapportés par ZDNet : « Nous voyons un grand nombre d’entreprises souscrire à des offres de support de Linux pour le bureau, notamment auprès des ingénieurs en intelligence artificielle. (…) D’ailleurs, nous voyons émerger une forte demande en support commercial de l’édition desktop d’Ubuntu. »
Qu’est-ce qui a fondamentalement changé ? Pour Shuttleworth, l’intérêt pour le support desktop « existait déjà, mais de manière plus officieuse, auprès des développeurs » : « On était davantage dans des déploiements de type ’don’t ask don’t tell’ (sous le manteau), mais aujourd’hui, ce sont les équipes IA qui réclament ce support et le sujet est pris plus au sérieux. »
Cloud et IoT tiennent les cordons de la bourse
Par rapport au cloud et à l’IoT, le desktop Linux ne rapporte pas des sommes importantes, mais cela ne signifie pas non plus que ces revenus sont négligeables. D’ailleurs, la bourse est toujours sur la feuille de route du patron, même s’il n’y a pas encore de date fixée.
Les objectifs sont pourtant clairement dessinés… et de plus en plus plausibles : « Plus de 200 millions de revenus (Ndlr : en dollars US), une croissance franche et l’alignement des planètes autour du cloud et de l’IoT. » Le cloud répond déjà franchement à ces critères : « 2 tiers des clouds publiques utilisent Ubuntu Linux. Bien sûr, ce peut être sur Azure, chez Google, chez Amazon, mais peu importe, c’est Ubuntu qui est à la manœuvre dans tous les cas. »
Source toolinux.com