L’environnement de bureau MATE en version 1.24 : ce qu’il faut savoir

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Qu’est-ce que l’environnement MATE ?

MATE est un fork de GNOME 2. Il fournit un environnement de bureau intuitif en se basant sur les métaphores traditionnelles pour GNU/Linux et d’autres systèmes d’exploitation similaires à Unix.

Nouveautés de MATE version 1.24

L’environnement MATE 1.24 est disponible depuis le 10 février 2020. Ses nouveautés principales sont la prise en charge de Wayland par le panneau MATE et le visionneur EOM (Eye of MATE). On ajoute également la compatibilité avec le format WebP.

Une meilleure prise en charge des affichages HiDPI est intégrée. Quant aux greffons Pluma (plugins), ils ont été portés sous Python 3. La liste complète des améliorations se trouve sur le site web officiel.

Quelles distributions Linux supportent MATE ?

MATE est disponible via les dépôts officiels pour les systèmes GNU/Linux suivants :

Alpine Linux
AOSC
Arch Linux
Debian
Fedora
Gentoo
GNU Guix et GNU GuixSD
Linux Mint
Mageia
Manjaro
openSUSE
Parrot Security OS
PCLinuxOS
PLD Linux
Sabayon
Salix
Solus
Trisquel GNU/Linux
Ubuntu
Ubuntu MATE
Uruk GNU/Linux
Vector Linux
Void Linux

Les instructions d’installation de MATE sont disponibles sur cette page.

Source toolinux.com

Ubuntu 18.04.4 LTS : le support du Wi-Fi 6 est intégré

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Canonical vient d’annoncer la 4e grande révision de la distribution Ubuntu Linux 18.04 LTS. Outre les corrections sécuritaires, de nombreuses améliorations concernent le matériel.

Quoi de neuf dans Ubuntu 18.04.4 ?

Ubuntu 18.04.4 LTS peaufine le support de nombreuses configurations matérielles (notamment les puces graphiques AMD et les composants IBM).

Citons, en bref :

Arrivée du noyau Linux 5.3
Support du Wi-Fi 6 (802.11 ax)
Support du passage au système de fichiers BTRFS
OpenSSL 1.1.1 (LTS)
OpenJDK 11 par défaut

Au niveau de la sécurité du système Linux, des failles ont été corrigées dans de très nombreux éléments du système par des mises à niveau : sudo, systemd, MariaDB, Yubico PIV et le noyau Linux.

Comment mettre à jour

Pour effectuer la mise à jour vers Ubuntu 18.04.4, suivez le guide.

Source toolinux.com

 

Unix/Linux : importante faille dans Sudo, le correctif disponible

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Sudo est probablement l’un des utilitaires les plus utilisés et connus du monde Unix/Linux. Il sert à donner temporairement des droits plus élevés à un processus, sans avoir à basculer l’ensemble du compte utilisateur sur des droits équivalents.

La vulnérabilité, estampillée CVE-2019-14287, permet à un programme malveillant ou un utilisateur de contourner les règles de sécurité de Sudo pour exécuter un code arbitraire. Les privilèges peuvent même être obtenus quand la configuration de l’outil interdit explicitement l’accès root.

Cette faille particulière prend appui sur la conception de Sudo, qui permet en théorie à n’importe quel utilisateur avec des droits suffisants d’exécuter une commande en tant qu’un autre compte. Cette transversalité peut ainsi remonter jusqu’aux privilèges root.

Pour l’exploiter, un programme ou un utilisateur malveillant doit utiliser l’ID « -1 » ou « 4294967295 ». Pourquoi ces identifiants ? Parce que la fonction chargée de convertir l’ID en nom d’utilisateur traite ces deux valeurs comme « 0 », qui correspond à root.

Il y a tout de même une condition : au moins un utilisateur doit avoir été déclaré dans le fichier de configuration situé dans /etc/sudoers. Les développeurs de Sudo donnent l’exemple suivant :

myhost bob = (ALL, !root) /usr/bin/vi

Cette ligne déclare que « bob » peut exécuter vi en tant que n’importe quel autre utilisateur, excepté root. À cause de la faille toutefois, bob pourra exécuter vi en tant que root s’il exécute d’abord la commande sudo -u#-1 vi.

La brèche a été colmatée dans la version 1.8.28 de Sudo publiée hier soir. La mise à jour est déployée progressivement sur l’ensemble des système concernés (et ils sont nombreux). La faille n’est pas critique, mais est considérée comme importante. Il est donc recommandé d’installer la nouvelle version dès que possible.

Source nextinpact.com

Comment installer le terminal Ubuntu sur Windows 10

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Canonical vient de publier un tutoriel d’assistance à destination de ceux qui souhaitent bénéficier du fabuleux terminal Ubuntu, disponible gratuitement pour Windows 10. Mode d’emploi.

Comme tout utilisateur de Linux qui se respecte, vous savez que le terminal est l’endroit par excellence où la magie opère. Qu’on parle de gestion de fichiers, de développement d’administration à distance, des milliers de tâches sont disponibles depuis le terminal Ubuntu.

Ces fonctions, on les retrouve désormais dans le terminal Ubuntu de Windows 10. Quelques exemples :

gestion de paquetages (packages), de mises à jour et de la sécurité ;
Bash, Z-Shell, Korn et d’autres environnements shell sans machine virtuelle ou dual boot ;
exécution d’outils natifs comme SSH, git, apt, dpkg depuis un ordinateur Windows.

Installer Ubuntu Terminal sur Windows 10

Vous devez disposer de Windows 10 avec la mise à jour « Windows 10 Fall Creator update » (octobre 2017), car elle inclut le fameux Windows Subsystem for Linux nécessaire pour faire tourner le terminal Ubuntu. Depuis le Microsoft Store, cherchez le terme Ubuntu et, dès que vous avez trouvé l’application, cliquez sur Installer.

Voilà. Ubuntu peut être lancé comme n’importe quelle autre application Windows 10 depuis le menu d’applications. La première exécution est la plus longue, à cause de la phase d’initialisation et d’installation. Vous devrez simplement définir un nom d’utilisateur et un mot de passe propres à Ubuntu.

Consultez le tutoriel depuis le site officiel de Canonical.

Source toolinux.com

Ubuntu revient en partie sur son passage forcé au tout 64 bits

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La récente décision de Canonical de se passer de moutures 32 bits pour Ubuntu 19.10 et les versions ultérieures crée plus de remous que prévu. Valve prévoit de couper le support de la distribution pour Steam alors que Wine est bien embêté.

La semaine dernière, Canonical annonçait l’inévitable : dès la prochaine version d’Ubuntu, attendue comme d’habitude pour octobre, le système ne sera plus disponible qu’en 64 bits. Cette décision rejaillit tant sur les variantes officielles (Kubuntu, Xubuntu, etc.) que les distributions dérivées, dont Mint. Elle entraine donc de nombreux systèmes dans son sillage.

Elle était cependant prévisible, car le matériel purement 32 bits est devenu très rare et des plateformes importantes ont déjà fait le grand saut ou s’y préparent activement (macOS par exemple). Les avantages sont nombreux en termes de sécurité, de performances et surtout de maintenance, puisque de nombreux paquets ne nécessitent alors plus d’entretien.

Pourtant, ce sont bien ces paquets dont dépendent certaines applications, et pas des moindres.

Source nextinpact.com

Applications Linux : les Chromebooks seront tous compatibles dès aujourd’hui

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L’annonce n’est pas passée inaperçue à Google I/O. Tous les appareils Chromebooks vendus dès aujourd’hui seront prêts à recevoir des applications Linux.

Tous les Chromebooks seront compatibles Linux

C’est à Mountain View à l’occasion de sa conférence annuelle des développeurs que Google a confirmé cette semaine que tous les appareils ChromeOS lancés cette année seront capables de faire tourner des systèmes et applications Linux directement. Peu importe leur architecture, ARM ou Intel.

Ce n’est pas une surprise, mais une confirmation. ChromeOS est, après tout, un OS construit sur Ubuntu Linux au départ (même s’il a ensuite migré vers Gentoo, puis vers le propre noyau Linux de Google).

Ce qui va changer

Avant, il fallait utiliser une solution d’émulation (comme le programme open source Crouton) pour faire tourner un système Linux comme Ubuntu ou Debian.

Désormais, l’opération est bien plus simple : il suffit d’utiliser le terminal fourni pour lancer un conteneur Debian 9.0 Stretch. Quelques commandes suffisent également pour faire tourner un autre système d’exploitation comme Fedora, Ubuntu ou pourquoi pas… Gentoo. Tout a été simplifié à partir de la barre de recherche du système.

En attendant que tout cela soit opérationnel, on apprenait le mois dernier que Chrome OS 75 dispose enfin du support USB dans les applications Linux.

Liens

Blog officiel

FAQ francophone (pas encore à jour)

Source toolinux.com


Une entrée en bourse est toujours prévue pour Canonical (Ubuntu)

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Si le chiffre d’affaires de Canonical est dopé par l’IoT et le cloud, la distribution Ubuntu Linux de bureau génère des revenus de plus en plus importants. D’ailleurs, l’IPO est toujours sur la table pour Shuttleworth.

Mark Shuttleworth, fondateur d’Ubuntu et PDG de Canonical, s’est laissé aller à quelques confidences dans le cadre de l’Open Infrastructure Summit qui s’est tenu à Denver en début de semaine.

Selon des propos rapportés par ZDNet : « Nous voyons un grand nombre d’entreprises souscrire à des offres de support de Linux pour le bureau, notamment auprès des ingénieurs en intelligence artificielle. (…) D’ailleurs, nous voyons émerger une forte demande en support commercial de l’édition desktop d’Ubuntu. »

Qu’est-ce qui a fondamentalement changé ? Pour Shuttleworth, l’intérêt pour le support desktop « existait déjà, mais de manière plus officieuse, auprès des développeurs » : « On était davantage dans des déploiements de type ’don’t ask don’t tell’ (sous le manteau), mais aujourd’hui, ce sont les équipes IA qui réclament ce support et le sujet est pris plus au sérieux. »

Cloud et IoT tiennent les cordons de la bourse

Par rapport au cloud et à l’IoT, le desktop Linux ne rapporte pas des sommes importantes, mais cela ne signifie pas non plus que ces revenus sont négligeables. D’ailleurs, la bourse est toujours sur la feuille de route du patron, même s’il n’y a pas encore de date fixée.

Les objectifs sont pourtant clairement dessinés… et de plus en plus plausibles : « Plus de 200 millions de revenus (Ndlr : en dollars US), une croissance franche et l’alignement des planètes autour du cloud et de l’IoT. » Le cloud répond déjà franchement à ces critères : « 2 tiers des clouds publiques utilisent Ubuntu Linux. Bien sûr, ce peut être sur Azure, chez Google, chez Amazon, mais peu importe, c’est Ubuntu qui est à la manœuvre dans tous les cas. »

Source toolinux.com

Ubuntu 19.04 cache l’essentiel de ses nouveautés sous le capot

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La bêta publique d’Ubuntu 19.04 est disponible depuis quelques jours maintenant. Elle n’offre pas un grand nombre de nouvelles fonctions, mais se distingue par une série d’optimisations visibles, particulièrement en cas de ressources limitées. Le système ne gardera toutefois pas longtemps ces améliorations pour lui seul.

Comme toujours en avril, une nouvelle version d’Ubuntu se prépare. Nommée Disco Dingo, la 19.04 proposera une évolution très en douceur de la distribution GNU/Linux, dans la lignée de la précédente.

Comme nous allons le voir en effet, l’essentiel du travail des développeurs a consisté à intégrer des nouveautés provenant de composants tiers mais majeurs, en particulier le noyau Linux 5.0 et GNOME 3.32 (avec son Shell). Ce qui fait également d’Ubuntu 19.04 une version intéressante sur un plan technique, l’équipe ayant travaillé les performances du système.

Avec de vrais résultats à la clé.

Télécharger la bêta d’Ubuntu 19.04

Source nextinpact.com

Ubuntu Linux : mettre à jour son système en 2 minutes !

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Ce tutoriel vous explique comment mettre à jour Ubuntu Linux en mettant à jour tous les paquets installés sur votre système. Deux méthodes vous sont proposées : avec le Terminal ou avec le Gestionnaire de mises à jour.

Pour rappel, un paquet est une archive contenant les fichiers nécessaires à l’installation d’un logiciel sur Ubuntu Linux. Pour faire simple, un paquet = un logiciel.

Mettre à jour ses paquets, c’est donc mettre à jour tous ses logiciels ainsi que leurs dépendances (un paquet nécessite souvent la présence d’un ou plusieurs autres paquets pour fonctionner). Pour plus d’informations : Télécharger et installer des logiciels sur Ubuntu Linux.

Vous allez voir qu’il est BEAUCOUP de plus simple de mettre jour son système avec Ubuntu qu’avec Windows, c’est le moins que l’on puisse dire !

Méthode n°1 : avec le Terminal

  1. Ouvrez le Terminal
  2. Mettez à jour la liste des paquets :
sudo apt update

Dans la capture ci-dessous, on voit que 263 paquets peuvent être mis à jour.

Affichez les paquets pour lesquels une mise à jour est disponible

apt list --upgradable

Mettez à jour les paquets installés sur le système avec au choix :

sudo apt upgrade

upgrade : les paquets seront remplacés par des versions plus récentes, mais sans qu’aucun autre paquet ne soit ajouté ou suprimé. Par exemple, une nouvelle version se Firefox sera installée avec apt upgrade.

sudo apt full-upgrade

full-upgrade : même chose que apt upgrade, mais supprime des paquets si cela est nécessaire pour installer les nouvelles versions des paquets.

 supprimez tous les paquets devenus obsolètes et qui ne sont plus nécessaires :

sudo apt autoremove

 supprimez le cache des paquets qui ne peuvent plus être télécharger :

sudo apt autoclean

Et voilà, votre Ubuntu est à jour ! Tous les paquets du système ont été mis à jour.

Source lecrabeinfo.net

 

Ubuntu 16.04 : les premières bêtas sont disponibles

L'ubuntu nouveau va arriver

L'ubuntu nouveau va arriver

Ubuntu 16.04 sortira le mois prochain, mais une première bêta peut être récupérée depuis quelques jours. L’occasion pour les testeurs de se lancer à l’assaut de Xenial Xerus, en gardant à l’esprit que les bugs peuvent encore être nombreux.

Le mois prochain sortira Xenial Xerus, la version 16.04 d’Ubuntu. Une version particulièrement attendue car elle sera la nouvelle édition LTS (Long Term Support) de la distribution linux, donc supportée pendant cinq ans sur les postes clients comme sur les serveurs. Comme on a pu le voir au cours des dernières semaines, elle proposera également des ajouts notables, comme le support de ZFS (dont l’intégration fait débat pour des soucis de licence), celui de Vulkan ou encore l’arrivée d’Unity 8.

Une mise à jour générale pour toutes les variantes

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