Ce qu’il faut savoir sur la distribution Linux Lite 5.8

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Depuis 8 ans, Linux Lite offre un système d’exploitation GNU/Linux à la fois compact, léger et rapide. La version 5.8 vient de sortir ce 31 janvier 2022. Voici les nouveautés.

C’est quoi Linux Lite

Linux Lite est un système d’exploitation GNU/Linux léger et basé sur Ubuntu LTS (LTS). Cette distribution propose un environnement de bureau Xfce personnalisé avec une interface minimaliste et simplifiée.

Contrairement à de nombreuses autres distributions GNU/Linux, Linux Lite offre une sélection limitée d’applications (une par domaine). Destinée aux nouveaux utilisateurs, la distribution basée en Nouvelle-Zélande dispose d’outils comme Lite Welcome, Lite Users, Lite Software ou encore Lite Notification.

Linux Lite 5.8 : quoi de neuf

La version 5.8 de Linux Lite OS comprend une série importante de nouveautés, avec toujours pour base (depuis la version 5.6 sortie l’été dernier) Ubuntu 20.04.3 LTS :

Noyau Linux 5.4.0-96
Base Ubuntu LTS 20.04.3
Firefox 96.0 et Thunderbird 91.5.0
LibreOffice 6.4.7.2
VLC 3.0.9.2
Gimp 2.10.18
Le widget Lite a reçu une mise à jour syntaxique et a pour base Conky
Thème de bureau Adapta
Icônes Papirus (comme on peut le voir sur la capture ci-dessous)
Fonte Roboto Regular

Télécharger et installer Linux Lite

Il est possible de télécharger Linux Lite OS 5.8 depuis le site officiel et gratuitement, à cette adresse. La version 64 bits livrée le 1er septembre fait 1,4 GB (ISO).

Il est possible de soutenir le projet Linux Lite OS via Patreon.

Source toolinux.com

Ce qu’il faut savoir sur la sortie de Linux Mint 20.3

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Après près de 6 mois de développement, la sortie de Linux Mint 20.3 est officielle. La distribution simplifiée est toujours basée sur Ubuntu. Quoi de neuf ?

La nouvelle distribution Linux Mint 20.3 est basée sur Ubuntu 20.04.5 LTS et est articulée autour du noyau Linux 5.4. Elle est prise en charge à long terme, avec des mises à jour jusqu’en 2025. Son surnom est Una. Elle succède à Uma (20.2) sortie en juillet 2021.

Cette première édition de 2022 apporte des améliorations et de nombreuses nouvelles fonctionnalités pour rendre votre bureau « encore plus confortable à utiliser« . Ce que l’on remarque en premier ? La nouvelle interface qui joue un peu moins sur le vert. Place à des accents gris acier dans toute l’interface utilisateur du système. Le nouveau thème « Mint-Y » présente également des barres de titre et des commandes de fenêtre plus grandes.

Pour profiter de Linux Mint Una, il vous faudra 20 GB d’espace (100 sont recommandés), une résolution de 1.024 sur 768 et 2 GB de mémoire vive (même si 4 sont recommandés pour votre confort).

La distribution sera officialisée sur le site web ce 6 janvier 2022. Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page de téléchargement officielle.

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Ubuntu Linux en option sur le nouveau XPS 13 Plus de Dell

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Dell dévoile son nouvel ordinateur portable XPS 13 Plus dans le cadre du CES 2022, avec un processeur Intel Core de 12e génération à 28 W. Un design minimaliste élégant, mais recyclable à 100%, qui est fourni avec Windows 11 par défaut, mais pour lequel Ubuntu peut être installé également.

L’ordinateur portable, plébiscité par nombre de développeurs, a été entièrement redessiné. C’est également le premier XPS à être fabriqué avec des énergies renouvelables telles que l’hydroélectricité.

Le XPS 13 Plus est le premier XPS 13 conçu pour un processeur Intel Core 12e génération avec 28 W (contre 15 W pour la génération précédente). Le modèle est soutenu par des ventilateurs agrandis qui offrent un flux d’air plus performant. Autre nouveauté : l’ordinateur portable est rechargé à 80 % en moins d’une heure.

Un peu de patience pour vous l’offrir : le XPS 13 Plus sera disponible dans le monde entier au printemps 2022, avec Windows 11 par défaut. Toutefois, Ubuntu 20.04 sera directement disponible sur l’édition développeur du modèle.

Le prix de départ du XPS 13 Plus est de 1.199,99 USD, soit 1.060€, à l’heure où nous écrivons ces lignes.

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CyberDog : le robot de Xiaomi tourne sur Ubuntu Linux

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Ce charmant petit robot animal s’appelle CyberDog. Dévoilé par Xiaomi fin de l’année dernière, il présente une double caractéristique intéressante : il est open source et tourne sous Linux.

Xiaomi a dévoilé CyberDog, un robot quadrupède, expérimental et open-source. Son but : améliorer l’environnement de développement des robots et favoriser le développement de l’industrie des robots.

CyberDog est équipé de servomoteurs haute performance fabriqués en interne par l’entreprise chinoise (couple maximal de 32 Nm, 220 tr/min et une vitesse de 3,2 m/s), avec une IA intégrée pour le système de détection visuelle et le système d’interaction vocale.

L’environnement de développement est open-source.

Commençons par le prix. Spot, le robot quadrupède développé par Boston Dynamics, est le principal concurrent de CyberDog. Son prix de base est de 70 mille euros environ. À l’inverse, le prix de base du CyberDog est de 1.350 euros.

Canonical est partie intégrante du projet. Ubuntu fournit en effet depuis de nombreuses années une base stable pour plusieurs projets robotiques open-source. Ubuntu est le système d’exploitation de niveau 1 pour ROS, prenant en charge de manière native les distributions ROS 1 et ROS 2. Il prend également en charge la pile logicielle des développeurs de drones, notamment PX4. ROS fait partie de l’infrastructure open source qu’Ubuntu débloque littéralement pour CyberDog.

Pour cette phase d’expérimentation, Xiaomi a mis en circulation 1.000 unités CyberDog.

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Kubernetes en 2021 : l’infographie de Canonical

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2021 a été une année réjouissante pour l’écosystème Kubernetes et « cloud native ». Une fois encore, la pandémie a eu une conséquence : l’adoption du cloud a connu un nouveau regain d’adoption.

Pour en avoir le cœur net, Canonical (Ubuntu) a mobilisé ses troupes pour « réfléchir aux principales conclusions du rapport sur les opérations Kubernetes et cloud native« . Le résultat ? Une infographie intéressante qui couvre l’année 2021 et que vous pouvez retrouver ci-dessous ou sur le blog officiel.

Cette infographie ne sera toutefois pas la seule publication. D’ici la fin du mois de janvier, Canonical publiera également une nouvelle version du rapport pour 2022 de Kubernetes.

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Les meilleures distributions de bureau Linux pour les débutants 2021

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Vous en avez assez de Windows ? Vous en avez assez de payer cher pour des Macs ? Vous voulez un meilleur système d’exploitation de bureau, plus sûr ? Essayez Linux.

Certaines personnes insistent encore sur le fait qu’utiliser Linux est difficile. Bien sûr, c’était difficile — quand j’ai commencé dans les années 1990. Mais c’était il y a longtemps. Aujourd’hui, la distribution de bureau la plus simple de tous, Chrome OS, est simplement Linux avec le navigateur Web Chrome par-dessus. Les distributions de bureau Linux les plus complètes sont aussi faciles à utiliser en 2021 que Windows ou macOS.

Oui, vous pouvez obtenir beaucoup plus de Linux si vous savez comment faire de la programmation shell et autres. Mais c’est également vrai pour Windows et PowerShell. Avec ces deux systèmes d’exploitation, vous n’avez pas besoin de connaître les tenants et aboutissants de l’un ou l’autre pour accomplir votre travail.

Alors pourquoi changer de système ? Eh bien, pour commencer, Linux est beaucoup plus sûr que ses rivaux. À l’avenir, comme le souligne Ed Bott, beaucoup d’entre vous risquent d’être confrontés à un désastre en matière de sécurité si vous continuez à utiliser Windows 10.

De plus, Linux, comme Windows 11, fonctionnera sur pratiquement tous les PC que vous avez sous la main. Linux n’a pas besoin de beaucoup de puissance pour fonctionner correctement. Par exemple, j’ai un PC HP Pavilion Media Center TV m7360n datant de 2007 avec un processeur Pentium D 920 à double cœur de 2,8 GHz, 2 Go de RAM et un disque SATA de 300 Go qui fonctionne toujours sous Linux à ce jour. Bonne chance pour faire tourner une version moderne de Windows là-dessus.

Il était autrefois difficile d’installer des programmes sur Linux, mais ce n’est plus le cas. Sous le capot, certaines choses peuvent encore être complexes, mais maintenant presque toutes les distributions ont des magasins d’applications.

Si vous avez encore besoin de certains programmes Windows, vous pouvez toujours essayer Crossover Linux pour les exécuter sous Linux. Il n’exécute pas toutes les applications Windows, mais la plupart d’entre elles fonctionnent étonnamment bien.

En tout état de cause, étant donné que la plupart de ces programmes sont désormais disponibles sous forme de Software as a Service (SaaS), les programmes natifs pour Windows sont moins nécessaires que jamais. En effet, nous évoluons vers un monde professionnel où tout ce dont vous avez besoin, c’est d’un navigateur Web pour pouvoir utiliser une plateforme Desktop-as-a-Service (DaaS).

L’avenir du poste de travail mis à part, contrairement à Windows, où les seuls choix réels aujourd’hui sont Windows 10 ou 11, il existe des centaines de distributions de bureau basées sur Linux. À cela s’ajoutent de nombreuses interfaces de bureau Linux, chacune ayant son propre aspect et son propre ressenti, comme KDE, GNOME, Cinnamon, Lxde, Xfce, et bien d’autres encore. La plupart des distributions ont une interface utilisateur principale, comme Fedora et GNOME et OpenSUSE et KDE, mais vous permettent également d’en choisir une à trois autres. Si vous débutez avec Linux, je vous recommande de vous en tenir à l’interface principale de la distribution.

Alors que choisir ? Heureusement pour vous, vous n’avez pas besoin de tout essayer pour trouver votre bonheur.

La question clé est la suivante : « Dans quel but voulez-vous utiliser Linux ? » Pour les débutants, je propose ce qui est la plus facile à prendre en main, la meilleur distribution bureau Linux global, la distribution la plus facile à apprendre, la plus simple pour les utilisateurs de Windows et la plus facile pour les utilisateurs de machines plus anciennes.

Pour ceux d’entre vous qui ne me connaissent pas encore, j’utilise Linux comme système d’exploitation de bureau depuis 1993, soit deux ans après la création de Linux. Et, bien avant cela, j’utilisais Unix comme système d’exploitation de bureau. Depuis, j’ai utilisé des dizaines de distributions Linux différentes, et j’ai dirigé le site Desktop Linux pendant de nombreuses années. Aujourd’hui, bien que j’utilise également Windows et macOS, Linux est mon bureau principal. En bref, je connais les distribution Linux pour le bureau.

Donc, avec tout cela, voici mes suggestions pour les meilleurs ordinateurs de bureau pour les débutants.

Chrome OS

Vous utilisez le Web pour tout ? Vous écrivez avec Google Docs, utilisez Mint pour vos finances personnelles et Gmail pour votre courrier électronique ? Si c’est votre cas, alors ce qu’il vous faut, c’est un Chromebook.

Chrome OS, le système d’exploitation des Chromebooks, est basé sur Gentoo Linux. Gentoo est un système Linux réservé aux experts, mais vous n’avez pas besoin d’y connaître grand-chose ici. Bien que vous puissiez accéder à Linux à partir de Chrome OS, vous n’aurez jamais besoin de regarder sous le capot.

Tout le monde peut utiliser Chrome OS. Si vous lisez cet article via un navigateur Web, ce qui est très certainement le cas, vous savez déjà suffisamment utiliser « Linux » pour travailler avec un Chromebook.

Vous n’avez pas non plus besoin d’acheter un Chromebook pour utiliser Chrome OS. Neverware, ancienne société indépendante et désormais filiale de Google, propose CloudReady. Avec cette variante gratuite de Chrome OS, vous pouvez convertir pratiquement tous les PC ou Mac construits depuis 2007 en clone de Chromebook beaucoup plus sûr et utilisable. Rien de compliqué et beaucoup plus utile que ce que vous exécutez actuellement sur un vieux PC.

Linux Mint

Que conseiller à un utilisateur de Windows 10 ? De se tourner vers Linux Mint, en particulier la version utilisant l’interface Cinnamon.

Contrairement à Chrome OS, Mint avec Cinnamon ressemble beaucoup à XP ou Windows 7. Il utilise une interface WIMP (Windows Icon, Menu, and Pointer) semblable à celle que vous connaissez et aimez probablement déjà. Il ne s’agit pas d’une correspondance parfaite avec XP ou Windows 7, mais la plupart des utilisateurs de Windows trouveront que Cinnamon leur convient parfaitement.

Les utilisateurs de Linux qui ont grandi avec l’interface de style GNOME 2.x aimeront également Cinnamon. Une autre alternative intéressante pour les personnes qui aiment GNOME 2.x, et qui est également intégrée à Mint, est MATE. Cinnamon repose sur les fondations du bureau GNOME 3.x, tandis que MATE est un fork GNOME 2.x pur et simple. MATE est également disponible sur Mint.

Quoi qu’il en soit, mon système d’exploitation de bureau préféré est actuellement Linux Mint 20.2. Je le recommande vivement à tout le monde.

Ubuntu

Ubuntu et Unity sont-ils faciles à utiliser ? J’ai réussi à faire passer ma belle-mère de 82 ans à Ubuntu, et nous ne parlions même pas la même langue !

Ubuntu est simple, direct et bénéficie d’un grand soutien de la part de la communauté. Si vous avez une question, il y a certainement quelqu’un qui a eu le même problème et qui a trouvé une réponse.

Par défaut, Ubuntu utilise l’interface GNOME 3.x. Cela demande un peu d’apprentissage si vous n’avez connu que Windows auparavant, mais ce n’est pas si difficile.

Zorin OS

Donc, vous n’aimez vraiment, vraiment pas l’idée d’apprendre ne serait-ce qu’un peu de GNOME. OK, dans ce cas, essayez Zorin OS. Il est basé sur Ubuntu, tout comme Mint. Mais vous pouvez utiliser son application Zorin Appearance pour donner au bureau une apparence Windows.

La raison d’être de Zorin est de vous aider à passer de Windows, ou macOS, à Linux. Il existe en quatre versions différentes : Les éditions Core, Lite et Education sont gratuites, tandis que l’édition Ultimate, qui peut reproduire l’apparence de macOS, coûte 39 dollars. L’édition Core vous offre vraiment tout ce dont vous avez besoin, tandis que la version Lite donne un nouveau souffle aux machines plus anciennes. L’édition Education fait ce que son nom indique : elle est livrée avec des programmes éducatifs préinstallés.

Ce système d’exploitation est également accompagné d’une documentation conçue pour vous aider à passer de Windows à Linux.

MX Linux

Il y a quelques années, l’une de mes distribution de bureau Linux préférés était MEPIS Linux. Cette distribution basée sur Debian Linux fonctionnait bien. Cependant, son fondateur et mainteneur, Warren Woodford, a dû se tourner vers d’autres activités. Les fans de MEPIS ont uni leurs forces à celles de la communauté antiX Linux et ont relancé le projet sous le nom de MX Linux.

Aujourd’hui, c’est un bon bureau léger et solide qui utilise Xfce comme interface. Il fonctionne bien et est très populaire. Il est facile à prendre en main pour les débutants et vous pouvez l’exécuter même sur un ancien Pentium II. En bref, c’est l’outil idéal si vous souhaitez vous familiariser avec Linux sur un PC qui, sinon, prendrait la poussière dans votre placard.

Alors, prêt à essayer Linux ? Cela a bien fonctionné pour moi pendant presque 30 ans, et il peut bien fonctionner pour vous pendant les 30 prochaines années. Alors que la plupart des ordinateurs de bureau semblent se diriger vers un modèle DaaS – y compris Windows, je peux vous garantir que Linux sera toujours disponible pour votre PC dans plusieurs décennies.

Est ce que je peux utiliser des programmes Windows sous Linux?

Si vous avez encore besoin de certains programmes Windows, vous pouvez toujours essayer Crossover Linux pour les exécuter sous Linux. Il n’exécute pas toutes les applications Windows, mais la plupart d’entre elles fonctionnent étonnamment bien. Certains programmes Microsoft sont désormais disponibles en mode natif sur Linux. Il s’agit notamment du navigateur Edge et de Teams.

Vous pouvez également exécuter Windows 365 Cloud PC, un bureau complet Windows 10 ou 11 basé sur le cloud, à partir de Linux. Ce service d’abonnement coûte très cher. Ou, gratuitement, vous pouvez exécuter Microsoft 365 for the web (anciennement Office 365), qui vous donne accès à un sous-ensemble des fonctionnalités de Word, Excel, PowerPoint, Outlook et OneNote.

Ai-je besoin de logiciels de sécurité sur Linux?

Non, pas vraiment. Certes, si Linux est beaucoup plus sûr que Windows, il n’est pas totalement à l’abri des attaques. Mais ces attaques ont tendance à être beaucoup plus rares que celles qui visent Windows ou macOS. Cela étant dit, vous devez toujours utiliser un pare-feu, que Linux intègre, et pour arrêter les logiciels malveillants, vous pouvez envisager d’installer ESET Endpoint AntiVirus for Linux ou ClamAV.

Mentions honorables

Comme je l’ai mentionné précédemment, il existe des centaines de distributions Linux. Beaucoup d’entre elles sont également adaptées aux débutants. Parmi celles-ci, vous pouvez également vous intéresser à elementary OS, qui, de par sa conception, ressemble beaucoup à macOS ; à Pop!_OS, qui est une distribution Ubuntu légère de System76, une entreprise de PC Linux de premier plan ; et à Peppermint OS. Cette dernière est une autre distribution Linux basée sur Ubuntu. Elle a la particularité d’intégrer au bureau des applications cloud et des applications Web compatibles avec Chrome grâce à Ice.

Source : zdnet.com

Le nouvel installateur Ubuntu est disponible (bêta publique)

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En février dernier, Martin Wimpress annonçait via son compte Twitter le rafraîchissement de l’interface d’installation d’Ubuntu. Six mois plus tard, il est possible de le tester.

C’est en sa qualité de directeur de l’ingénierie d’Ubuntu Desktop que, le 1er février 2021, Martin Wimpress lançait une nouvelle discussion sur le Discourse de Canonical. L’installation d’Ubuntu va changer de look.

A new #Ubuntu Desktop Installer  is in the works https://t.co/Oo9mAKAPxX pic.twitter.com/7QMN6IKOCg

— Martin  Wimpress (@m_wimpress) February 1, 2021

2 captures d’écran officielles :

Nouvel installateur Ubuntu : les détails

Il faut dire que l’installateur actuel, Ubiquity, date de… 2006. Toujours fonctionnel, il ne répond plus tout à fait aux standards de 2021.

Le nouvel installateur va utiliser le kit de développement open source Flutter créé par Google. Cela va permettre aux développeurs de créer des interfaces beaucoup plus consistantes et cohérentes entre les différentes versions d’Ubuntu. Également pour Ubuntu Server, qui bénéficie depuis peu de sa propre interface d’installation et de configuration, Subiquity 61.

Quand sort le nouvel installateur Ubuntu ?

Il va falloir se montrer patient avant d’en profiter. Le nouvel installateur sera intégré à la version 22.04 LTS de la distribution Ubuntu, dont la sortie est prévue en avril 2022.

Tester Ubuntu Desktop Installer 2022

Si vous souhaitez installer la version bêta publique, vous devez tout simplement rapatrier les images « daily » de la distribution Ubuntu 21.10 prévue en octobre prochain ou vous rendre sur Github.

Attention toutefois, petite subtilité : la version 21.10 sera livrée d’origine avec l’ancien installateur (même s’il est actuellement présent dans les versions quotidiennes à des fins de tests). Le nouveau ne sera pas effectif avant l’édition 22.04 LTS.

Source toolinux.com

Vous pouvez tester Ubuntu 21.04 (Hirsute Hippo) en bêta

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La version bêta du système d’exploitation Ubuntu 21.04 (Hirsute Hippo) est désormais disponible. La date de sortie de la version finale restée fixée au 22 avril 2021.

Nous vous en parlions début mars : la version bêta d’Ubuntu 21.04 vient d’arriver. Elle donne un avant-goût des nouvelles fonctionnalités et des améliorations de la distribution aux développeurs et aux utilisateurs intrépides.

Ubuntu 21.04 : quoi de neuf ?

La nouvelle version Ubuntu 21.04 est basée sur un noyau Linux 5.11 et introduit les changements suivants :

Wayland par défaut pour la plupart des configurations ;
Un mélange de GNOME 3.38 et GNOME 40 (qui vient de sortir) ;
Support nftables, PipeWire, carte à puce et améliorations dans AD (Active Directory) ;
meilleur support Raspberry Pi.

Quelle mascotte pour Ubuntu 21.04 ?

L’hippopotame hirsute (« Hirsute Hippo) » dispose de son illustration officielle, qu’on doit à l’illustratrice allemande Sylvia Ritter. Elle l’a entièrement conçu avec un logiciel libre, Krita, comme nous vous l’expliquions ici.

Où trouver Ubuntu 21.04 ?

La version bêta d’Ubuntu 21.04 est maintenant disponible au téléchargement via cette page. Attention, il ne s’agit pas d’une version LTS.

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WSL 2 : nouvelle version d’Ubuntu on Windows Community Preview

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Cette semaine, Canonical a annoncé la disponibilité d’une nouvelle version préliminaire d’Ubuntu on Windows Community. Elle est distribuée sur le Microsoft Store de Windows 10.

Ubuntu on Windows Community Preview – WSL 2 a été officialisé ce 31 mars.
Il s’agit de la 2e version, après l’engouement manifesté lors des conférences WSLConf en 2020. Pour Canonical, cette nouvelle version de l’aperçu communautaire est une façon de « remercier la communauté et de lui offrir un espace pour façonner collectivement l’avenir d’Ubuntu sur WSL« .

C’est quoi Ubuntu on Windows Community ?

Ubuntu on Windows Community est une version spéciale du système Linux Ubuntu pour le sous-système Windows pour Linux (WSL) qui sert de sandbox (bac à sable) pour tester de nouvelles fonctions.

Quoi de neuf dans WSL 2 ?

La nouvelle version préliminaire intègre le nouveau thème officiel Ubuntu pour Windows Terminal. Autres nouveautés :

Ubuntu WSL Out-Of-Box experience pour la mise en route ;
La commande `ubuntuwsl` pour la configuration ;
L’extension Windows Terminal Fragment ;

La liste des amélioration est détaillée dans cet article de blog.

Où trouver Ubuntu on Windows Community Preview ?

L’Ubuntu on Windows Community Preview n’est actuellement disponible que dans la boutique d’applications de Microsoft via ce lien direct et non via la fonction de recherche.

Recommandations de configuration

La configuration recommandée pour installer Ubuntu on Windows Community Preview est :

Système d’exploitation : Windows 10 version 16237.0 (ou supérieur)
Architecture : ARM64 ou x64
Mémoire 8 Go

Que faire si j’ai déjà installé la première version ?

Attention, les données contenues dans Ubuntu on Windows Community Preview seront supprimées de manière permanentes. Il faut créer une sauvegarde (backup) de votre image existante via la commande suivante :

wsl.exe –export feature

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Canonical plus que jamais la tête dans les containers et Openstack

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Un an après la sortie de la LTS 20.04 de sa distribution Ubuntu, Canonical s’apprête à lancer la v21.04 intermédiaire, Hirsute Hippo. Pour séduire les entreprises, la société mise sur bien d’autres produits orientés autour des containers, d’Openstack mais aussi de l’internet des objets.

« On maintient un très haut niveau de sécurité pour être sur d’adresser toutes les dernières vulnérabilités et on permet de gérer et orchestrer l’orchestration des containers sur K8S mais aussi des workloads traditionnels et de l’infrastructure elle-même », explique Thibault Rouffineau, directeur marketing de Canonical. (crédit : Canonical)

 

Iconique société du monde open source avec sa distribution Ubuntu, Canonical a depuis sa création en 2004 par Mark Shuttleworth, pris le virage vers le cloud. Objectif : accompagner les entreprises vers leurs projets de transformation numérique et répondre à la fois à leurs besoins tant en termes d’agilité que de scalabilité. Autrefois pierre angulaire de sa stratégie, la distribution Ubuntu, n’est plus seule au catalogue et d’autres solutions et technologies sont poussées depuis quelques années. En particulier dans les domaines clés que sont les containers, Openstack et l’internet des objets. « Canonical est connu comme éditeur d’Ubuntu, mais le nombre de produits que l’on a est nettement supérieur à cela, dans l’infrastructure mais aussi dans le monde applicatif », nous a indiqué Thibault Rouffineau, directeur marketing de Canonical. « Le gros de notre portfolio va du datacenter au cloud public avec des partenariats avec Azure, AWS et Google ».

Pour ce qui est de la prochaine version d’Ubuntu 21.04 prévue le 22 avril 2021, à quoi faut-il s’attendre ? Pas au nouveau bureau GNOME 40 ni de GTK4, mais plutôt à de modestes changements comme l’afficheur Wayland par défaut ainsi que le support par défaut de Python 3.9, et du noyau Linux 5.11. De même des améliorations de sécurité sont prévues avec un home folder privé par défaut. En termes de pénétration d’Ubuntu actuellement, difficile d’en savoir beaucoup, la société ne communiquant pas sur ces chiffres. Mais en termes de projets, la grande tendance qui se dessine pour Canonical est autour de Kubernetes, d’abord aux Etats-Unis avec une évolution ensuite pour le reste du monde. « Du point de vue des coûts on ne se base sur aucune licence ou souscription mais uniquement sur un prix par CPU », argumente Thibault Rouffineau. « En gérant la stack logicielle avec Charms, on permet aux entreprises de diminuer les coûts de maintenance et d’éviter d’installer un cloud spaghetti car tout est plus facile à upgrader ».

Des grands projets de remplacement de clouds privés internalisés

Côté Ubuntu, la version Core dédié aux environnements IoT commence aussi à monter en puissance. « Elle a été lancée il y a 6 ans autour de la robotique et poursuit son adoption dans le monde industriel », indique Thibault Rouffineau. Mais encore une fois, difficile d’obtenir plus d’indicateurs chiffrés. 50 à 70% des workloads tournant sur des clouds publics fonctionneraient sur Ubuntu. Parmi les éléments différenciateurs de cette distribution, outre le tarif par CPU, la sécurisation des images Docker au niveau des repository ou du Docker Hub constituent aussi des points forts. « On maintient un très haut niveau de sécurité pour être sur d’adresser toutes les dernières vulnérabilités et on permet de gérer et orchestrer l’orchestration des containers sur K8S mais aussi des workloads traditionnels et de l’infrastructure elle-même », avance Thibault Rouffineau.

Les grands projets d’équipements sont également amorcés pour installer Ubuntu, Charms et d’autres piles d’infrastructures ou applicatives dans les entreprises. « Nous travaillons sur des projets de remplacement pour des grands comptes de 9 cloud privés internalisés dont 5 en Europe pour un coût total sur 3 ans à un sixième du prix », nous a expliqué quant à lui Reg Deraed, responsable Europe du Sud chez Canonical. Au coeur de ce changement de modèle, on trouve Openstack Charms 18.04, qui a séduit les entreprises aussi bien pour son coût de support « bien moindre » avec des économies opérationnelles quantifiables immédiatement d’après l’éditeur, mais ce n’est pas le seul. « La tendance de nos clients c’est aussi d’aller vers le IaaS et le container as a service, et ce que l’on voit c’est une tendance à fusionner les projets Kubernetes et Openstack », poursuit Reg Deraed.

Le cloud native passé de projet tactique à stratégique

Qu’en est-il de la France ? « La tendance est clairement autour de Kubernetes et du cloud native avec beaucoup de migration de projets existants, avec aussi beaucoup de grandes sociétés qui passent leurs postes de travail vers de l’Ubuntu. Ce qui était tactique auparavant d’allers vers du cloud native, est aujourd’hui un projet stratégique », souffle Reg Deraed. Et à ce petit jeu, Canonical semble bien tirer son épingle du jeu avec l’annonce de la sortie récente de SuSE sur Openstack. « Même si SuSE ne vendait pas beaucoup de solutions Openstack, cela fait un interlocuteur de moins pour les clients, ce qui améliore notre position concurrentielle », poursuit Red Jarry.

Mais c’est surtout sur sa propre force technologique que Canonical veut avant tout convaincre les entreprises de se tourner vers son offre, plus que profiter d’un effet d’aubaine de marché : « la grande différence c’est que pour exploiter Openstack d’un point de vue opérationnel on containerise le control plane et le fait de livrer avec Kubernetes le code pour le customiser et le configurer, cela donne une agilité que le concurrent n’a pas », indique Reg Deraed.

BNP Paribas, Docaposte et TDF friands d’Openstack Ubuntu

En termes business, difficile – mais on s’en doutait encore – d’obtenir des chiffres précis de marché pour la France qui reste toutefois pour Canonical « une des plus grosses économies » pour des ventes effectuées aussi bien en direct qu’en indirect En France, parmi ses plus gros clients, on trouve en particulier BNP Paribas (Openstack couplé à Kubernetes et du support applicatif) ou encore Docaposte pour du cloud infogéré par Canonical, ou encore TDF pour un projet Openstack avec support 24/7. Si une introduction en bourse n’est toujours pas dans les tuyaux à court terme – plutôt à horizon de quelques années – Canonical compte étoffer ses équipes dont en France, actuellement d’une vingtaine de personnes, et lance un appel pour du recrutement d’ingénieurs pour des missions clients et de l’appui à l’installation, plus que de l’avant-vente uniquement.

Source lemondeinformatique.fr