SILL 2020 : quels mouvements dans le socle interministériel des logiciels libres ?

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L’État a mis à jour son socle de logiciels libres recommandés aux administrations. Le point sur les entrants et les sortants.

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Quels entrants et quels sortants dans le socle interministériel des logiciels libres (SILL) ?

Publié pour la première fois en 2013, ce catalogue de référence pour les administrations françaises est actualisé une fois par an.

La version 2020 vient d’être mise en ligne.

Quatre outils signalés l’an dernier comme « en fin de recommandation » disparaissent effectivement de la liste. Il s’agit de Pencil (maquettage IHM), FitNesse et DbFit (injection pour tester les couches basses) ainsi que phpBB (création de forums).

On recense une trentaine de nouveaux venus.

Dans la catégorie « Conception & Développement », deux d’entre eux sont en « observation » : l’analyseur statique d’apk Exodus Privacy et l’outil de monitoring Cachet.

Les autres entrants dans cette catégorie sont au statut « recommandé ». On trouve :

Dans la catégorie « Données et contenu », l’outil de génération de sites statiques Jekyll fait son entrée au statut « recommandé ». Tout comme le système de gestion de base de données Redis, en version 5.0.7 à Sorbonne Université, nous précise-t-on.

PeerTube en observation ; Prometheus et Grafana aussi

La catégorie « Espace utilisateur et canal » est la plus riche en nouveautés.

Deux outils font leur apparition au statut « en observation » : Opale (création de modules de formation) et PeerTube (plate-forme décentralisée d’hébergement de vidéos).

Les 11 autres ajouts sont au statut « recommandé » :

  • GNU Emacs (éditeur de texte)
  • RStudio (environnement de développement pour le langage R, en version 1.2 à l’Agence nationale de la cohésion des territoires)
  • SoGo et Zimbra (outils de webmail)
  • Zammad (application web pour la gestion du support)
  • OpenShot (logiciel d’édition de vidéos)
  • ProjectQtOr (module kanban)
  • NAPS2 (scan de PDF)
  • BigBlueButton (serveur de visioconférence pour navigateurs web ; l’académie de Versailles l’utilise pour des cours en ligne, de la formation et des présentations à distance)
  • VITAM (solution d’archivage électronique)
  • Archifiltre (système d’aide à l’archivage de fichiers, en version 2.0 aux ministère sociaux)

Dans la catégorie « Opérations », la majorité des outils ajoutés le sont « en observation ». Ils sont cinq :

  • Pulse (télédéploiement sur les postes de travail)
  • Rancher (orchestration de conteneurs)
  • Yunohost (déploiement d’applications)
  • Prometheus et Grafana (supervision de l’infrastructure et des composants)

Au statut « recommandé », les nouveaux s’appellent OpenFisca (moteur de calcul socio-fiscal), Proxmox VE (gestion des VM), postfix.admin (gestion de configuration postfix) et Matomo (statistiques de fréquentation de sites web).

CodiMD (outil de partage de notes) constitue le seul ajout à la catégorie « Orchestration & logique métier ».

Source silicon.fr

M.I.M Mutualisation Inter-Ministérielle Logiciels Libres.

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 MIMO                                             MIMPROD                                   MIMDEV
Outils pour poste de travail                   Outils de production                   Outils de développement
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Site des groupes de travail sur les logiciels libres dans les administrations.

Pour dégager le maximum d’efficacité aussi bien économique qu’en terme de qualité,  il convient d’utiliser le logiciel libre de manière concertée et coordonnée. Un cadre de convergence des logiciels à privilégier dans le développement des systèmes d’information de l’Etat est proposé.  Cet ensemble des logiciels libres préconisés se nomme  Socle Interministériel de Logiciels Libres (SILL)

Trois groupes de travail composés de représentants de différents ministères élaborent chaque année le SILL qui s’articule autours de trois thématiques : Poste de Travail, Outils Serveurs (Production), Outils de Développement.

Le SILL propose des logiciels libres répondant aux besoins des administrations françaises.  Chaque logiciel du SILL est suivi par un ministère référent.

Le SILL est mis à disposition de tous sans garantie de l’État. Il peut être utilisé librement et gratuitement, à titre public, professionnel ou privé.  Il peut être copié et diffusé sans restriction

 

Télécharger le SILL 2019 (document PDF)

 

Les logiciels libres conseillés par l’État français cette année (SILL 2019)

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Les recommandations de l’État français en matière de logiciels libres sont connues pour les administrations. Le document 2019 se faisait un peu attendre. Il vient de sortir.

La Dinsic (modernisation de l’État) a enfin publié en ligne la version de travail du document de référence. Le « SILL » est géré par les correspondants ministériels, dans le cadre de l’instance de mutualisation sur les logiciels libres, sous le contrôle de la DINSIC. Il est mis à jour annuellement. Chaque version annuelle du SILL fait l’objet d’une validation.

Dans sa version actuelle, il porte sur le poste de travail, la gestion de parc, l’exploitation de serveurs, les bases de données et les environnements de développement.

Le socle interministériel de logiciels libres (SILL)

L’ensemble des logiciels libres préconisés se présente sous la forme du socle interministériel de logiciels libres (SILL). Le SILL se présente sous la forme d’un tableau par fonctionnalité ou cas d’usage. Pour chaque fonctionnalité, il présente le logiciel préconisé en précisant la version. Chaque logiciel du SILL est suivi par un référent, agent du secteur public.

« Pour dégager le maximum d’efficacité aussi bien économique qu’en terme de qualité, il convient d’utiliser le logiciel libre de manière concertée et coordonnée. Un cadre de convergence des logiciels à privilégier dans le développement des systèmes d’information de l’Etat, défini en 2012, est maintenu en concertation interministérielle. »

Chromium fait son entrée dans le SILL 2019

Il était sous surveillance, Chromium (version open source de Chrome de Google) est désormais recommandé pour les développeurs. Parmi les nouveautés, on peut également citer ARX Data Anonymization Tool, essentiel à l’heure du RGPD. Autre entrée : l’environnement de développement IS Designer.

Le document 2019 recommande également des mises à niveau de quelques logiciels libres clés dont Eclipse, Talend, Gitlab, Tomcat, Debian Linux, MariaDB, WordPress, LibreOffice, Mastodon, Drupal, PostgreSQL, etc.

L’édition 2019 du socle interministériel de logiciels libres peut être utilisé librement et gratuitement, à titre public, professionnel ou privé. Il peut être copié et diffusé sans restriction. Vous trouverez ci-dessous le lien direct vers le PDF.

Liens

Socle logiciels libres
Document complet (en PDF)
SILL (fiche Wikipedia)

Source toolinus.com

L’April demande la publication du SILL 2019 et la feuille de route de la DINSIC

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Des événements et des interviews récents concernant la place du logiciel libre et des données ouvertes au sein de l’État sont inquiétants. Cédric O, nommé récemment secrétaire d’État chargé du numérique, sera évidemment jugé à l’aune de son action mais d’ores et déjà il peut appuyer deux actions concrètes : la publication officielle du SILL 2019 (Socle interministériel de logiciels libres) et la feuille de route de la DINSIC.

Fin février 2019, le journal Contexte annonçait que Christian Quest avait remis sa démission à Nadi Bou Hanna, nommé fin 2018 à la tête de la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC). Christian Quest, par ailleurs porte-parole d’OpenStreetMap, était chargé de mission au sein d’Etalab1. Par sa démission il souhaitait tirer une sonnette d’alarme concernant les changements de priorité de la DINSIC suite à la nouvelle nomination. Il explique son départ par une « une feuille de route utilitariste et court-termiste n’intégrant quasiment aucune des valeurs qui l’ont fait rejoindre Etalab ».

Dans une interview donnée à Next INpact en mars 2019, Nadi Bou Hanna expliquait notamment que la priorité au logiciel libre était un « «débat du début des années 2000 » et qu’il préférait « une approche pragmatique ». En mars également, dans un article publié par Acteurs publics il était écrit « dans l’écosystème, certains craignent une remise à plat par le nouveau directeur, alors qu’une nouvelle dynamique animait l’Etat depuis peu, entre la promotion du logiciel libre et de l’ouverture des données au sein des administrations via le programme Entrepreneurs d’Intérêt Général (entre autres), la nomination d’un référent logiciels libres à la Dinsic et le lancement d’une communauté d’acteurs du libre au service de l’intérêt général dénomée « Blue Hats ». ».

Autre signe inquiétant, la non publication du SILL (Socle interministériel des logiciels libres). Ce document a notamment vocation à encourager l’usage concerté et coordonné des solutions libres dans l’administration. Le SILL est généralement publié en tout début d’année depuis 2013 et pour le moment aucune publication ne semble prévue.

Un retour en arrière qui serait d’autant plus étonnant et inquiétant que la Cour des comptes validait en février 2018 la stratégie mise en place par la DINSIC, notamment sur le recours aux logiciels libres, et émettait des recommendations pour qu’elle soit amplifiée et relayée au sein des services de l’État.

L’April demande solennellement au secrétaire d’État chargé du numérique la publication officielle du SILL 2019 et la publication de la feuille de route de la DINSIC.

Source april.org