Libre en Communs « Connaissance, partage, éducation, solidarité »

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Nos missions

Libre en Communs est une association à but non lucratif qui oeuvre à la constitution d’une communauté solidaire autour du logiciel libre et des communs.

Logiciel libre ?

Ce terme désigne des logiciels qui respectent la liberté des utilisateurs. Autrement dit, les utilisateurs ont la liberté d’exécuter, copier, distribuer, étudier, modifier et améliorer ces logiciels. Nous considérons le logiciel libre tel que le définissent la Free Software Foundation (Fondation pour le Logiciel Libre) et le projet GNU.

On appelle les logiciels qui ne sont pas libres des logiciels privateurs.

Communs ?

Les communs sont des ressources partagées, gérées et maintenues collectivement par une communauté. Ces ressources peuvent être :

  • naturelles (une forêt, une rivière) ;
  • matérielles (un serveur, un local, une connexion internet) ;
  • immatérielles (une connaissance, un logiciel).

Dans quel but ?

Nos objectifs, fortement liés à la recherche scientifique, sont avant tout le partage de la connaissance, la solidarité entre tous et toutes et l’éducation populaire.

Nous choisissons de mettre en oeuvre des actions concrètes (et lorsqu’il le faut, techniques) pour défendre ces valeurs : c’est la raison d’être de notre association.

Nos actions

Libre en Communs met à disposition de tous des services logiciels libres utilisables gratuitement, afin de proposer des alternatives aux services privateurs les plus populaires et pourtant si toxiques pour la liberté de chacun. Ces services sont opérés de façon transparente, neutre et solidaire au sein d’une commission dédié. Nous avons nommé ce projet Chalec.

Notre association héberge sur son infrastructure des projets de logiciel libre et peut aussi leur fournir des ressources matérielles à des projets (par exemple : machines virtuelles, temps processeur, ou autres…).

L’infrastructure de l’association, gérée par une commission dédiée de l’association, a été conçue dans un but d’indépendance et de liberté. En effet, tous nos serveurs sont installés dans les locaux de l’association (en Île-de-France) et reliés au réseau par le fournisseur d’accès internet FDN. Nous n’utilisons que du logiciel libre, du micro-programme à la moindre application, en passant par le système d’exploitation.

Organisation à but non lucratif

Libre en Communs est une association loi 1901, à but non lucratif. Cela signifie notamment que nos statuts interdisent aux membres de l’association, y compris les membres du Conseil d’Administration, de tirer profit des activités de l’association. L’association peut cependant recruter des salariés, ce qui pourra notamment arriver si nous décidons d’aider financièrement un projet libre qui nous paraît le nécessiter.

Aucun membre du Conseil d’Administration, du Bureau, ni aucun membre de l’association ne peut se voir verser un salaire (autre qu’une indemnité remboursant des frais dépensés pour le compte de l’association, bien sûr).

Nous soutenir

Libre en Communs a été reconnue par l’État comme association à but non lucratif menant des missions d’interêt général. A ce titre, nous sommes placés sous le régime fiscal du mécénat et cela ouvre la voie au don défiscalisé pour les particuliers et entreprises. Précisément, si vous êtes un particulier, cela signifie que vous avez le droit à une réduction d’impôt à hauteur de 66%, dans la limite de 20% de votre revenu imposable.

Donner à Libre en Communs, c’est soutenir financièrement ses actions et ses investissements pour le logiciel libre. Vous pouvez faire un don via notre formulaire de don !

Pourquoi devenir membre ?

En adhérant à Libre en Communs, vous bénéficiez de quelques services internes à l’association, comme un compte sur notre forge logicielle interne et un compte de courriel en @a-lec.org (ou bien un simple alias, si vous ne désirez pas de nouveau compte de courriel).

Devenir membre vous donne notamment la possibilité de participer à notre aventure, et donc à nos débats et décisions sur les projets à soutenir. Également, cela peut vous donner l’occasion de participer à la décentralisation de l’infrastructure de l’association (plus de détails bientôt). Plus nous aurons de membres, mieux nous pourrons offrir notre aide !

Comment adhérer ?

Pour devenir membre de l’association Libre en Communs, rien de très compliqué : il suffit de remplir le formulaire d’adhésion en ligne ou le formulaire papier et de l’envoyer à l’une des adresses (courriel ou postale) indiquées.

In the free/libre software movement, we develop software that respects users’ freedom, so we and you can escape from software that doesn’t. I could have made money this way, and perhaps amused myself writing code. But I knew that at the end of my career, I would look back on years of building walls to divide people, and feel I had spent my life making the world a worse place

Richard Matthew Stallman

Source a-lec.org

Conférence de Richard Stallman et film « La bataille du Libre »

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Arles-Linux et Esprits Libres présentent.

Conférence de Richard Stallman suivi d’un échange avec le public.

Projection du film « La bataille du Libre » de Philippe Borrel. Discussion avec le réalisateur

Début de l’évènement à 17 h.

Compte tenu des contraintes ministérielles la jauge de l’amphi est limité.

Nous avons ouvert un compte Hello asso pour réserver vos places (gratuites).

La jauge peut évoluer. Nous vous demandons de retourner voir si le nombre de place à évolué.

Site Arles-Linux pour plus d’infos:

arles-linux.org

Site Hello asso

https://www.helloasso.com/associations/arles-linux/evenements/conference-logiciels-libres

FSF: les administrateurs soutiennent Richard Stallman, qui s’excuse d’erreurs passées

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La Free Software Foundation justifie le retour au conseil d’administration de son fondateur. RMS publie une lettre où il expose sa maladresse sociale et présente des excuses.

Richard Stallman en 2012, devant son ordinateur avec des autocollants GNU et FSF. Photo: Habib M’henni / Wikimedia Commons

Il aura fallu trois semaines aux responsables de la Free Software Foundation pour essayer d’allumer un contre-feu à la campagne virulente qui la frappe depuis l’annonce du retour de son fondateur, Richard Stallman (RMS), à son conseil d’administration. Ce lundi soir, la FSF diffuse un communiqué pour expliquer que les électeurs de la FSF, dont le conseil d’administration (qui signe le communiqué), ont «voté pour nommer Richard Stallman à un siège du conseil après plusieurs mois de discussions et de délibération réfléchie. Nous avons décidé de ramener RMS parce que sa sagesse nous manquait. Sa sagacité historique, juridique et technique sur le logiciel libre est sans pareil (…) Il reste le philosophe le plus éloquent et un défenseur incontestablement dévoué de la liberté en informatique.»

« Son comportement s’est modéré »

Le conseil assume «toute la responsabilité d’avoir aussi mal géré la nouvelle de son élection au conseil», retour qui a déclenché une vive controverse dans le monde du Libre. Le communiqué souligne que Richard Stallman «reconnaît avoir fait des erreurs. Il a des regrets sincères, en particulier de la façon dont la colère contre lui à titre personnel a nui à la réputation et à la mission de FSF. Si son style personnel reste un problème pour certains [voir la lettre ouverte-pétition qui appelle au départ de RMS et au boycott de la FSF], la majorité du conseil d’administration (trois dirigeants de la FSF, dont le directeur exécutif, ont démissionné fin mars) estime que son comportement s’est modéré et pense que sa réflexion renforce le travail de la FSF pour poursuivre sa mission.»

La FSF souligne que RMS, bénévole, a les mêmes responsabilités et devoirs que les autres membres du conseil. Le conseil indique aussi avoir engagé des modifications de sa gouvernance ces dernières semaines, notamment pour sélectionner de nouveaux administrateurs. Les salariés syndiqués de la Fondation ont élu le 28 mars un représentant, Ian Kelling, qui rejoint le conseil d’administration comme représentant du personnel, un siège nouvellement créé.

La FSF conclut en reconnaissant «la nécessité d’attirer une nouvelle génération de militants pour la liberté du logiciel et de développer le mouvement. Nous rendrons compte à la communauté de nos discussions et activités à mesure que nous avancerons.»

« Adressez vos critiques à moi, pas à la FSF »

Dans un message distinct, titré «RMS s’adresse à la communauté du logiciel libre», le fondateur du mouvement expose ses difficultés, dès l’adolescence indique-t-il, dans les relations avec les autres. Une défense qui se présente, même si le mot n’est pas employé, comme celle d’une personne autiste ou en tout cas non-neurotypique comprenant mal ou pas les « signaux subtils » dans les échanges:

«Plus tard dans la vie, j’ai découvert que certaines personnes réagissaient négativement à ma conduite, ce que je ne savais même pas. Ayant tendance à être direct et exprimer honnêtement mes pensées, je mettais parfois les autres mal à l’aise, voire les offensais – en particulier les femmes. Ce n’était pas volontaire: je ne comprenais pas assez le problème pour savoir quels choix il y avait.

Parfois, j’ai perdu mon sang-froid parce que je n’avais pas les compétences sociales pour l’éviter. Certains pouvaient faire avec, d’autres en étaient blessés. Je m’excuse auprès de chacun d’eux. S’il vous plaît, adressez vos critiques à moi, pas à la Fondation du logiciel libre.»

Richard Stallman revient ensuite sur ce qui avait provoqué sa démission en 2019, sa défense de feu Marvin Minsky, mis en cause dans l’affaire Jeffrey Epstein. Stallman se justifie en expliquant ne pas supporter les accusations mensongères, et avoir ainsi parlé pour défendre Minsky. Mais il admet avoir été maladroit à l’époque en négligeant de souligner le contexte du scandale sexuel de l’affaire Epstein.

Reste à voir si ce mea culpa et le communiqué du conseil d’administration suffiront à contrecarrer le mouvement de boycott qui a commencé à frapper la FSF. Les initiateurs de la pétition contre Stallman et la FSF, signée par de nombreuses figures des logiciels libres et de l’open source, ont réagi ce lundi en indiquant maintenir leur position.

Source zdnet.fr

La crise de gouvernance de la Free Software Foundation ne s’arrange pas

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RMS a été exclu du comité directeur du CCG, tandis que les membres de l’équipe de direction de la FSF démissionnent.

Selon certains défenseurs de Richard M. Stallman (RMS), les personnes qui demandent son exclusion du board de la FSF sont une foule en colere composée de personnes étrangères à l’open-source et aux entreprises, ainsi que de « social justice warriors ». Ces arguments ne tiennent pas bien face aux faits tels que la démission de trois membres de l’équipe de direction de la FSF et le fait que le comité directeur du GCC a retiré RMS de ses membres.

Les dirigeants de la FSF, John Sullivan, directeur exécutif, John Hsieh, directeur adjoint, et Ruben Rodriguez, directeur de la technologie, ont annoncé :

En tant que membres de la direction de la FSF, nous avons décidé de démissionner, avec des dates de fin de poste à déterminer. Nous croyons en l’importance de la mission de la FSF et pensons qu’une nouvelle équipe sera mieux placée pour mettre en œuvre les récents changements de gouvernance. Le logiciel libre et le copyleft sont des questions cruciales de notre temps, et la FSF est, et devrait continuer à être, l’organisation à la tête de ce mouvement. Le personnel de la FSF a notre plus grand respect, notre soutien et notre reconnaissance, et ce fut un privilège de travailler avec vous tous. L’objectif commun de notre équipe est d’assurer une transition en douceur tout en soutenant la rénovation nécessaire de la gouvernance de la fondation.

La GNU Compiler Collection (GCC) est une collection d’outils de langage de programmation d’une valeur extraordinaire. Stallman était l’un des principaux créateurs du projet GCC. Néanmoins, sur la liste de diffusion GCC, David Edelsohn, directeur technique GCC chez IBM et membre fondateur du comité directeur de GCC, a annoncé :  » En 2012, RMS a été ajouté à la page web du comité de pilotage GCC, sur la base de son rôle dans le projet GNU… Nous ne pensons pas que cette liste sert les meilleurs intérêts de la communauté des développeurs et des utilisateurs de GCC. Par conséquent, nous le retirons de la page ».

Pourquoi ? Nathan Sidwell, contributeur et mainteneur de longue date de GCC, a ouvert le bal en demandant que RMS soit écarté en raison de la « véritable toxicité qu’il engendre » envers les femmes dans le domaine de la technologie. De plus, Sidwell souligne que RMS n’a pas réellement contribué à GCC depuis des années :

RMS n’est plus un développeur de GCC, son commit le plus récent que je peux trouver concerne SCO en 2003. Avant cela, il y a eu des commits en 1997, mais beaucoup moins qu’en 1994 et avant. …

Notre souhaitons être accueillants, mais la toxicité de RMS est repoussante. Nous ne souhaitons peut-être pas que cette toxicité se reflète sur nous, mais c’est le cas. Nos intentions sont peut-être bonnes, mais les intentions ne sont pas si importantes – l’impact l’est, et le mal est fait. Corrigez cela.

Il est clair que le comité du GCC était d’accord avec lui et a donc pris la décision symbolique de retirer RMS du comité directeur.

Ils ne sont pas les seuls. Bradley M. Kuhn, ancien membre à long terme du conseil d’administration de la FSF et actuel Policy Fellow et Hacker-in-Residence de la Software Freedom Conservancy (SFC) m’a dit qu’il avait dit « tout ce qu’il avait à dire sur cette situation en 2019 ». Kuhn a écrit cela après avoir échoué à « persuader RMS que le lancement d’une campagne controversée sur le comportement sexuel et la moralité allait à l’encontre de sa mission et de celle de la FSF de faire progresser la liberté logicielle. » De plus, « Peu importe votre opinion sur la question, un leader qui refuse de cesser de parler haut et fort de questions sans rapport finit par créer une distraction intenable de l’activisme radical que vous essayez de faire progresser. » Kuhn a ensuite démissionné de la FSF.

Lorsque RMS a fait son retour surprise au sein de la FSF, le président de la FSF, Geoffrey Knauth, a rapidement annoncé qu’il démissionnait également en tant qu’officier, directeur et membre votant de la FSF. Kat Walsh, membre du conseil d’administration de la FSF, a également démissionné.

Paul Fisher, ancien administrateur système senior de la FSF, estime que le vrai problème est le suivant :

La FSF n’a pas réussi à se développer au-delà du leadership d’un seul homme pendant plusieurs décennies. Ma conviction est que RMS considère la FSF comme sa propriété, elle n’était pas destinée à accueillir un groupe inclusif et diversifié d’individus unis pour faire avancer le mouvement.

Au lieu d’encadrer et d’encourager les nouveaux leaders de la FSF, on les pousse vers la sortie. Des employés talentueux qui auraient passé toute leur carrière à la FSF sont partis à cause d’un manque de leadership.

Avec le retour de RMS, la démission de tous les dirigeants de la FSF, le retrait des financements et le manque apparent de volonté de la part du conseil d’administration de prendre des mesures décisives, nous nous retrouvons avec la coquille d’une organisation qui ne semble pas avoir de stratégie viable à long terme. Il n’était pas nécessaire qu’il en soit ainsi.

En résumé, alors que les partisans de RMS cherchent à dépeindre leurs adversaires comme des influences extérieures, beaucoup de ceux qui s’opposent à son retour ont passé des années de leur vie à soutenir le logiciel libre au plus haut niveau, en tant que programmeurs et dirigeants. La FSF peut soit dépérir et mourir en tant que fan-club de RMS, soit se réinventer en tant qu’organisation qui place réellement la liberté logicielle au premier plan plutôt que d’être un accessoire pour l’ego de son fondateur.

Un « outsider » le dit bien. Matthew S. Wilson, un développeur de logiciels libres de longue date et vice-président/ingénieur distingué d’AWS, a tweeté : « C’est l’œuvre de sa vie. Tout l’appareil de la FSF et GNU construit pour l’aider dans SON travail. Ne pas en faire partie serait rompre un engagement, et comme abandonner un enfant. Par conséquent, il n’y a pas de plan de succession, pas de délégation de la prise de décision, et une mainmise sur le pouvoir. »

RMS a longtemps craint d’être rayé de l’histoire des logiciels libres et open-source. Aujourd’hui, RMS semble vouloir la réécrire en jouant à nouveau un rôle de leader au sein de la FSF. Malheureusement pour lui, cet effort a amené de nombreuses personnes à le considérer davantage comme un ennemi du mouvement qu’il a fondé que comme son fondateur héroïque.

Source : zdnet.com

Les partisans de la Free Software Foundation désertent le navire

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Les principales entreprises qui soutiennent la FSF l’abandonnent, tandis que les membres du conseil d’administration et les dirigeants démissionnent de l’organisation. L’indignation suscitée par le retour de Richard M. Stallman au conseil d’administration ne cesse de croître.

Lorsque la Free Software Foundation (FSF) a permis à Richard M. Stallman (RMS), son fondateur disgracié, de réintégrer son conseil d’administration, les membres du conseil d’administration de la FSF n’avaient manifestement aucune idée de la manière dont les autres allaient percevoir cette décision. Ils le savent maintenant.

De nombreux membres et dirigeants du secteur des logiciels libres et open source ont critiqué le retour de RMS. Comme l’a tweeté Georgia Young, ancienne responsable des programmes de la FSF, « ce que les gens qui n’ont jamais eu à travailler avec RMS ne comprennent pas, c’est que de nombreuses personnes qui le respectaient profondément ont essayé de lui apprendre à ne pas faire des femmes des objets, à ne pas crier sur les autres à Libreplanet comme si c’était sa fête d’anniversaire ». Au lieu de cela, « cette énergie, totalement gaspillée, aurait pu être dépensée à défendre le logiciel libre et à construire la communauté inclusive que tant de gens désirent. Celle-ci est dépensée à la place pour l’ego d’un homme, encore et encore ».

« L’idée que quelqu’un qui fait un « bon travail » gagne un laissez-passer pour un comportement inapproprié est omniprésente, et favorise des environnements où les abuseurs peuvent prospérer. Les personnes qui ont cette conviction ne devraient pas être impliquées dans la gestion d’organisations », écrivait dans un tweet Matthew Garrett, un célèbre développeur du noyau Linux et ancien membre du conseil d’administration de la FSF.

Red Hat tourne le dos à la FSF

Mais, aussi fortes qu’aient été leurs voix, il ne jouent pas un rôle direct dans la FSF aujourd’hui. Lorsque Red Hat a annoncé qu’il ne soutiendrait plus financièrement la FSF, cette déclaration a eu beaucoup plus d’impact.

« Red Hat est un donateur et un contributeur de longue date aux projets gérés par la FSF, avec des centaines de contributeurs et des millions de lignes de code à laquelle elle a contribué. Compte tenu des circonstances de la démission initiale de Richard Stallman en 2019, Red Hat a été consternée d’apprendre qu’il avait réintégré le conseil d’administration de la FSF. Par conséquent, nous suspendons immédiatement tout financement de la FSF par Red Hat et tout événement organisé par la FSF. De plus, de nombreux contributeurs de Red Hat nous ont dit qu’ils ne prévoyaient plus de participer à des événements dirigés ou soutenus par la FSF, et nous les soutenons », a déclaré Red Hat.

« En 2019, nous avons demandé au conseil d’administration de la FSF de profiter de l’opportunité créée par le départ de Stallman pour passer à une composition du conseil plus diversifiée et inclusive. La FSF n’a pris que des mesures limitées dans cette direction. Le retour de Richard Stallman a rouvert des blessures que nous avions espéré voir se cicatriser après son départ. Nous pensons que pour regagner la confiance de l’ensemble de la communauté du logiciel libre, la FSF doit apporter des changements fondamentaux et durables à sa gouvernance », ajoute la société.

Bien que Red Hat n’ait pas révélé le montant de sa donation à la FSF, il est probablement significatif. Selon les derniers documents financiers de la FSF révélés publiquement, un formulaire 990 de 2019 déposé le 14 août 2020, 708 016 dollars provenaient des cotisations des membres, tandis que la majeure partie des revenus, 1 383 003 dollars, provenait d’autres contributeurs, comme Red Hat.

Une liste de soutien et une pétition pour sa démission

Red Hat n’est pas la seule entreprise qui en a assez de la FSF de Stallman. La PDG de SUSE, Melissa Di Donato, s’est exprimé à ce sujet dans un tweet : « nous valons mieux que cela. Le monde mérite mieux. En tant que dirigeants, il y a un moment où il faut s’exprimer et prendre position lorsque des décisions odieuses sont prises. Ce moment est arrivé. Je suis déçue par la décision de la FSF et je m’oppose fermement à toutes les formes de misogynie et de sectarisme ».

Ironiquement, RMS dispose d’un certain soutien, exprimé dans une lettre publiée sur le site GitHub, qui appartient à Microsoft. Mais, comme l’a tweeté Miguel de Icaza, cofondateur de GNOME et désormais ingénieur chez Microsoft, « la liste des signataires de « RMS devrait démissionner » contient de nombreux contributeurs importants au logiciel libre – des personnes qui ont dû interagir avec lui et ont fait avancer la cause. La liste de soutien à RMS semble être composée principalement d’utilisateurs peu qualifiés – probablement des fans qui n’ont jamais eu affaire à lui ».

Miguel de Icaza ajoute que « RMS n’a pas réussi à se développer en même temps que le mouvement. Et a été un poids pour le projet depuis lors. Les idées ont survécu et se sont épanouies ailleurs. Mais il est toujours un frein pour chaque projet sous son influence directe ».

La communauté du logiciel libre s’éloigne de RMS

Les voix extérieures contre RMS se font de plus en plus entendre. The Document Foundation, l’organisation à l’origine de LibreOffice, par exemple, a « suspendu l’adhésion de la FSF à son conseil consultatif et cessé toute autre activité avec cette organisation et ses représentants ». Le projet Debian, qui est la seule distribution Linux grand public à utiliser parfois le terme préféré de RMS pour Linux, GNU/Linux, est en train de voter pour savoir s’il faut signer la lettre demandant le retrait de RMS du conseil d’administration actuel de la FSF.

La communauté du logiciel libre s’éloigne également de RMS. Nathan Sidwell, un développeur senior de GCC, peut-être le plus important programme de logiciels libres auquel RMS est associé, a demandé que RMS soit retiré du comité directeur de GCC. « Auparavant, j’avais entendu dire que RMS était « difficile » ou « socialement maladroit ». J’avais ignoré la véritable toxicité qu’il engendre. Je suis sûr que vous l’avez fait aussi. Cela ne m’a pas affecté directement. Je n’avais pas besoin d’interagir avec lui. Je ne suis pas une femme. Cela nous diminue tous de l’ignorer », écrit-il à ce sujet. Et, pour ceux qui préfèrent ignorer ces questions et qui croient que toute la vraie valeur dépend du code produit, Nathan Sidwell note que Richard Stallman « n’est plus un développeur de GCC. Le commit le plus récent que je peux trouver concerne SCO en 2003 ».

John Sullivan – qui a travaillé pour la FSF pendant 18 ans, plus récemment comme directeur exécutif – a démissionné. Le président de la FSF, Geoffrey Knauth, a également annoncé qu’il « s’engageait à démissionner en tant que dirigeant, directeur et membre votant de la FSF dès qu’il y aura une voie claire pour une nouvelle direction assurant la continuité de la mission de la FSF et la conformité aux exigences fiduciaires ». Plus tard, après avoir annoncé que, pour la première fois, un membre du personnel syndical de la FSF ferait partie du conseil d’administration, Ian Kelling, Knauth a également annoncé que Kat Walsh, membre du conseil d’administration de la FSF, avait démissionné. Elle n’a pas été remplacé.

RMS reste silencieux

Et pour RMS ? Il reste silencieux. Son seul « commentaire » depuis son annonce surprise est que son site personnel indique toujours : « je continue à être le GNUisance en chef du projet GNU. C’est mon engagement à long terme et j’ai l’intention de continuer ».

Avec des dissensions internes, des critiques externes sévères et des ressources financières réduites, il est difficile de voir la FSF continuer de manière significative tant que Richard Stallman reste au conseil d’administration ou dans toute autre position de direction.

Source : zdnet.com

Retour de Richard Stallman au conseil d’administration de la Fondation pour le Logiciel Libre (FSF)

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Dimanche 21 mars 2021, Richard Stallman, fondateur et ancien président de la Fondation pour le Logiciel Libre (FSF) a annoncé son retour au sein du conseil d’administration de la fondation.

L’annonce a été faite en ouverture de sa conférence donnée durant le LibrePlanet 1, l’événement annuel organisé par la Fondation pour le Logiciel Libre.

Richard Stallman avait démissionné de ses fonctions de président et de membre du conseil d’administration le 16 septembre 2019. Cette démission faisait suite à la publication d’échanges liés aux conséquences de l’affaire Jeffrey Epstein au MIT (université et institut de recherche américain). Le journal Le Monde expliquait cette affaire.

Dans sa vidéo, Richard Stallman n’évoque pas directement cette affaire ; il se contente de dire que des personnes seront heureuses de son retour, d’autres seront déçues, et qu’en tout cas il ne prévoit pas de démissionner une seconde fois.

Il semblerait que cette annonce ait été une surprise même pour l’équipe d’organisation de l’événement (volontaires et membres de l’équipe salariée de la fondation)2.

La décision du retour de Richard Stallman au sein du conseil d’administration de la Fondation leur appartient évidemment. Mais la fondation a-t-elle bien mesuré l’impact d’une telle décision sur le logiciel libre et ses communautés ? Et la forme de l’annonce, une très courte intervention sans aucun mot notamment sur l’affaire de septembre 2019, est problématique.

L’April entretient des liens privilégiés avec la Fondation pour le Logiciel Libre et collabore avec elle depuis 1996. En effet, nous partageons la préoccupation de permettre à toutes et tous d’accéder à la liberté informatique. Nous agissons pour que chaque personne puisse soutenir notre cause, rejoindre notre mouvement et s’y sentir bienvenue. L’April regrette la décision prise par le conseil d’administration de la Fondation pour le Logiciel Libre. Elle apporte son soutien à son personnel et aux personnes qui privilégient la promotion et la défense sereines des logiciels libres en cohérence avec l’objet de la fondation.

  • 1. La vidéo de la conférence de Richard Stallman. Transcription de ses propos : First, I have an announcement to make. I’m now on the Free Software Foundation Board of Directors once again. We were working on a video to announce this with, but that turned out to be difficult, we didn’t have experience doing that sort of thing so it didn’t get finished but here is the announcement. Some of you will be happy at this, and some might be disappointed, but who knows? In any case, that’s how it is, and I’m not planning to resign a second time. Notre traduction : « J’ai d’abord une annonce à faire. Je suis dorénavant de retour au board de la FSF. Nous étions en train de travailler sur une vidéo pour faire cette annonce, mais cela s’est révélé trop difficile, nous n’avions pas l’expérience pour faire ce genre de choses, donc elle n’a pas été terminée, voilà donc l’annonce. Certain⋅es d’entre vous seront contents, certain⋅es d’entre vous peuvent être déçu⋅es, mais qui sait ? Dans tous les cas, c’est comme ça, et je n’ai pas l’intention de démissionner une seconde fois. »
  • 2. Voir le message posté le lundi, voici sa traduction :« Aucune personne participant à l’organisation de LibrePlanet (bénévoles ou salariées), conférencier⋅es, lauréat⋅es, exposant⋅es ou sponsors, n’était au courant de l’annonce de Richard Stallman avant qu’elle ne soit publique ».

Source april.org

Richard Stallman de retour à la FSF (et cela ne plaît pas à tout le monde)

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Dans un communiqué, la FSF Europe annonce avoir appris que Richard Stallman fait de nouveau partie du conseil d’administration de la FSF. Une décision que la branche européenne regrette. Elle appelle à sa démission.

« Nous désapprouvons cette démarche qui est intervenue sans aucun message de remords ou de volonté de changement« , peut-on lire dans la communication officielle publiée ce 24 mars.

Retour sur l’affaire Stallman

L’affaire Stallman avait secoué l’association à la rentrée 2019, comme nous l’évoquions ici. En cause, à l’époque : la publication (polémique) de messages postés dans un groupe de discussion du MIT sur les répercussions de l’affaire Epstein.

Sa déclaration à l’époque n’avait pas convaincu :

« Les médias ont déformé mes propos. Je n’ai jamais défendu Epstein. J’ai écrit qu’il était un violeur et que sa place était bien la prison. Je regrette cette déformation des propos et cette mauvaise compréhension. » – Richard Stallman

Conséquence : le chercheur a dû démissionner de son poste de président de la Free Software Foundation, une association qu’il a fondée en 1985.

Appel à une nouvelle démission

C’est à l’occasion de LibrePlanet 2021, dont nous vous parlions ce mercredi, que Stallman a annoncé son retour au Conseil d’Administration de la FSF. Il n’en fallait pas davantage pour qu’une lettre ouverte soit publiée, appelant à sa démission… mais aussi à celle de l’ensemble des membres du conseil.

L’accueil du retour de RMS fait l’effet d’une douche froide à Berlin : « La manière avec laquelle Richard Stallman a annoncé son retour au conseil d’administration manque cruellement de réflexion et nous sommes profondément déçus que le conseil d’administration de la FSF n’ait pas abordé ces préoccupations avant de l’élire à nouveau comme membre du conseil. Globalement, nous pensons que l’étape actuelle envoie un mauvais signal aux membres actuels et futurs de la communauté« .

La FSF Europe demande « sa démission de tous les organes de la FSF« .

Source toolinux.com

Le pionnier du logiciel libre Richard M. Stallman revient à la Free Software Foundation

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Le célèbre fondateur du logiciel GNU et du logiciel libre avait démissionné de ses fonctions de président et de membre du conseil d’administration de la FSF en 2019.

En septembre 2019, dans le sillage du mouvement #metoo, et après avoir défendu le pionnier de l’IA, Marvin Minsky, empêtré dans le scandale Jeffrey Epstein, le célèbre militant du logiciel libre Richard M. Stallman (RMS) avait démissionné de son poste de président de la Free Software Foundation (FSF). Celui-ci vient de faire son come-back au sein du conseil d’administration de l’organisation.

RMS est toujours bien connu dans les milieux du logiciel libre et de l’open source pour son travail. Il a d’abord bâti sa réputation en reprenant l’éditeur de texte Emacs de James Gosling et en le remettant sous licence GNU Public License (GPL). La GPL a été la première licence de logiciel libre, même si elle a conduit à un terme que RMS déteste : les licences et logiciels « open source ». Ce dernier a également créé la famille de compilateurs GCC. Pour son travail, il a obtenu des récompenses comme le prix MacArthur Genius.

Son aura s’est quelque peu étiolée ces dernières années, durant lesquelles il était parfois considéré comme un excentrique insistant pour que Linux soit connu sous le nom de GNU Linux. La GPL version 3 (GPLv3), publiée en 2007, a été son dernier ouvrage d’importance.

Un retour qui ne fait pas l’unanimité

Rappelons que le retour de RMS à la Free Software Foundation n’en est pas vraiment un. Ce dernier n’avait jamais réellement quitté la FSF, puisqu’il demeurait à la tête du projet GNU. Cette organisation a servi de foyer pour GNU Emacs et d’autres programmes GNU. A noter que la Free Software Foundation n’a toujours pas confirmé le retour de RMS en son sein.

Si son retour réjouit certains, c’est moins le cas pour d’autres acteurs de premier plan du monde des logiciels libres. « Je suis choqué et consterné par les nouvelles provenant de LibrePlanet selon lesquelles RMS, un harceleur connu, revient au conseil d’administration de la FSF », a tweeté Josh Simmons, président de l’Open Source Initiative (OSI), qui supervise les licences de logiciels libres.

Daniel Nazer, conseiller principal de Mozilla en matière de propriété intellectuelle et de produits, a de son côté observé que « même en laissant de côté son caractère effrayant, RMS n’a pas fait de plaidoyer public efficace en dehors de sa bulle sectaire depuis des décennies ».

La communauté du logiciel libre et open source a une dette envers RMS pour son travail de pionnier en matière de licence et de programmation dans les années 80. Mais, dans les années 2020, nombreux sont ceux qui considèrent qu’il n’est plus le bienvenu à cause de ses manières misogynes et autoproclamées. Son retour sur le devant de la scène n’est pas de nature à aider la FSF ou les logiciels libres.

Source : zdnet.com

Richard Stallman, gourou du logiciel libre, démissionne du MIT et de la FSF

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Le fondateur de la Free Software Foundation et scientifique invité de la prestigieuse université américaine (MIT) quitte ses différentes fonctions à la suite de commentaires sur l’affaire Epstein.

C’est une histoire de viol et de prostitution de mineurs qui éclabousse une prestigieuse université américaine et fait tomber de son piédestal une légende du logiciel.

Le célèbre fondateur de la Free Software Foundation FSF et grand manitou du logiciel libre Richard Stallman démissionne. Il quitte non seulement la FSF, qu’il a fondée, après 34 ans à sa tête… mais aussi le MIT et son poste de chercheur associé. La raison de ces retraits est lié à l’affaire Epstein.

Cet ancien professeur de sciences qui fit fortune en tant que trader et consultant financier s’est retrouvé pris dans une spirale judiciaire à la suite de la découverte d’un réseau international de prostitution qu’il aurait mis sur pied, réseau qui aurait employé des filles mineures.

La procédure judiciaire ouverte à son encontre de « trafic sexuel de mineurs » qui l’a conduit en détention a connu un coup d’arrêt lors de son suicide le 10 août dernier, un mois après son emprisonnement.

Quel est le rapport entre un financier qui aurait organisé un tel réseau, le MIT et Richard Stallman ?

L’argent dans un premier temps : le MIT fait l’objet d’une enquête, car l’institution est soupçonnée d’avoir accepté des dons de la part d’Epstein – ancien professeur de mathématiques et de physique – en connaissance de ses agissements illégaux. Un MIT que Stallman a défendu à plusieurs reprises, notamment en arguant dans une mailing list interne qu’une des victimes, mineure au moment des faits, « était parfaitement consentante ».

Un commentaire de trop, qui l’a forcé à annoncer sa démission du département d’informatique et d’intelligence artificielle (CSAIL) du MIT sur son site personnel.

« Ceci s’adresse à la communauté du MIT : je démissionne immédiatement de mon poste du CSAIL au MIT. Je le fais à cause de pressions opérées sur le MIT et moi à la suite d’une série de malentendus. »

Mr Stallman a notamment fait de nombreux commentaires scabreux ces dernières années quant à l’âge minimal auquel les jeunes peuvent avoir des relations sexuelles, comme le compile cet article de The Daily Beast.

La défense de Mr Epstein fut la remarque de trop, remarque qui force le grand gourou – parfois décrié comme un jusqu’au-boutiste – du logiciel libre à prendre une retraite anticipée.

Source : vice.com

Richard Stallman chez Microsoft (non, on ne rêve pas)

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Le fondateur du mouvement des logiciels libres a été invité chez Microsoft, où il a donné une conférence.

Microsoft, est ce géant du numérique dont les anciens dirigeants Bill Gates et Steve Ballmer parlaient autrefois de « communistes d’un genre nouveau » (en 2005, Gates) et de « Linux, cancer de la propriété intellectuelle » (en 2001, Ballmer), ferraillant contre ces logiciels qui violeraient prétendument leurs brevets.

Dans l’antre des logiciels propriétaires

L’autre, Richard Stallman, est aux origines du mouvement des logiciels libres, militant inlassable qui n’a jamais cessé de dénoncer des entreprises telles que Microsoft, qui pour lui se protègent par « un racket de brevets », au système d’exploitation parsemé de « fonctionnalités malveillantes » comme la surveillance des utilisateurs, les DRM etc.

 

Depuis, l’éditeur de Windows a grandement évolué dans son appréhension du monde du Libre – un écosystème dans lequel il est nécessaire de contribuer, expliquait début 2018 son CTO Data – et a notamment fait une entrée remarquée à la fondation Linux en 2016, deux ans après que son nouveau PDG Satya Nadella ait déclaré « Microsoft aime Linux ».

Mais la surprise n’en est pas moins grande lorsque l’on découvre, par des tweets, que RMS (Richard Matthew Stallman est souvent désigné par ses initiales) a donné une conférence chez Microsoft, mercredi 4 septembre.

Richard Stallman is giving a talk at Microsoft campus.

If the world ends today, you know why. pic.twitter.com/7RtELarcUM

— Ale(ssandro) Segala (@ItalyPaleAle) September 4, 2019

Mark Russinovich, CTO de Microsoft Azure – plateforme cloud dont les clients exploitent maintenant plus de serveurs virtuels Linux que Windows -, l’a commenté ce jeudi: « Parmi d’autres nouvelles de Microsoft liées aux logiciels open source, Richard Stallman a visité le campus hier et donné une conférence à Microsoft Research. »

« Nixon en Chine »

Ales(sandro) Segala, qui a annoncé hier le discours de RMS chez Microsoft, a posté une autre photo (celle au début de ce billet) et précisé que Stallman a demandé qu’il n’y ait pas de vidéo prise en utilisant JavaScript.

D’une comparaison avec la visite de Nixon en Chine à l’évocation du basculement dans une autre dimension suite aux expériences du CERN, cette nouvelle a provoqué de nombreux commentaires, étonnés ou amusés – comme la question récurrente: ont-ils pensé à apporter un perroquet (animal qu’adore Richard Stallman)?

RMS n’a en tout cas renoncé en rien à ses convictions – voir sa page web « Raisons de ne pas utiliser Microsoft » – en se rendant à Redmond, et un des auditeurs de son intervention a relaté à Mary Jo Foley, à ZDNet.com, qu’elle était « principalement standard », sur l’importance du logiciel libre, GPL v3, GNU et Linux, et des « petites demandes »: pousser les développeurs sur Github à une meilleure hygiène de leurs licences logicielles, faire publier leurs spécifications techniques par les fabricants de matériel – rappelons que la révolte de Stallman contre les logiciels propriétaires naquit d’une imprimante « verrouillée ».

Source zdnet.fr