Cacher son adresse-mail : SimpleLogin, la solution open source

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Depuis l’arrivée de Firefox Relay et Hide my Email d’Apple, les solutions destinées à masquer votre identité numérique ont le vent en poupe. SimpleLogin vient de recevoir le prix du meilleur projet Open Source à l’OSE de Paris. L’occasion de présenter ce projet français lancé il y a bientôt deux ans.

C’est quoi SimpleLogin ?

SimpleLogin est une solution open source française destinée à protéger votre vie privée et votre identité sur internet. Pour cela, la solution créer un ou plusieur alias(es) d’e-mail, ce qui vous permet d’avoir une identité différente pour chaque site-web.

Comment ça marche ?

SimpleLogin va protéger votre boîte mail avec les alias. Pour cela, vous devez suivre ces étapes :
Quand un site vous demande une adresse mail, donnez-lui un nouvel alias
Les mails envoyés à un alias sont redirigés à votre boîte mail ;
vous répondez aux mails comme d’habitude et votre réponse est envoyée depuis votre alias : votre véritable adresse mail est toujours cachée
Vous pouvez aussi envoyer un mail depuis votre alias.

Quoi de neuf dans SimpleLogin ?

Outre l’encryption PGP et l’amélioration des extensions pour navigateurs web (Chrome, Brave, Edge, Firefox, Safari), la nouvelle version de SimpleLogin permet de créer des domaines et des sous-domaines (dans sa version professionnelle en tout cas). Si vous ne souhaitez pas utiliser votre domaine, vous pouvez utiliser les sous-domaines propres de SimpleLogin.

Est-ce gratuit ?

Oui, il existe une version gratuite limitée à 15 adresses e-mail alias. L’édition Premium offre plus de fonctionnalités pour environ 27€ par an : nombre illimité d’aliases, nom de domaine propre, adresse catch-all, répertoires, PGP.

Peut-on télécharger SimpleLogin ?

Oui, SimpleLogin est open source et peut être installé sur votre serveur web.

Site web officiel

Source toolinux.com

La conférence State of the Word 2021 de WordPress ce 14 décembre

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Tout comme en 2020, le discours annuel du patron de WordPress sera diffusé depuis les États-Unis ce 14 décembre prochain. Voici comment y participer.

L’an dernier, en raison de la pandémie, les organisateurs avaient déplacé l’événement en streaming. Il en sera autant en 2021. Les fans de WordPress ont rendez-vous pour une diffusion en ligne le 14 décembre prochain depuis New-York.

C’est quoi State of the Word ?

State of the Word est le discours annuel prononcé par le co-fondateur du projet WordPress, Matt Mullenweg. L’événement entend réfléchir aux progrès du projet Wordrepss et à l’avenir de l’open source.

State of the Word 2021 : le programme

Matt Mullenweg donnera une rétrospective des avancées de 2021, ce qui permettra de discuter des dernières tendances et de l’avenir, de WordPress 5.9 et Openverse au Web3 en passant par les jetons non fongibles (NFT).

Comment participer

L’événement sera diffusé en ligne le 14 décembre 2021 entre 23h et 1h du matin (heure de Paris/Bruxelles), depuis cette adresse.

Ce qu’il faut savoir sur LibreOffice 7.2.3 Community

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La nouvelle version de la suite bureautique libre LibreOffice Community, 7.2.3, est sortie ce 27 novembre 2021. Une mise à jour de correction importante pour tous les utilisateurs des applications open source.

60% des améliorations et corrections apportées à la nouvelle version concernaient directement l’interopérabilité avec Microsoft Office pour faciliter la transition vers la suite bureautique libre. Avec la troisième révision 7.2.3, LibreOffice soigne de nouveaux quelques bugs et failles de sécurité.

LibreOffice 7.2 : principales nouveautés

Rappelons que LibreOffice 7.2 Community offre de nombreuses améliorations des performances dans la gestion des fichiers volumineux, l’ouverture de certains fichiers DOCX et XLSX, la gestion de la mise en cache des polices et l’ouverture des présentations et des dessins contenant de grandes images.

Quant à la version 7.2.2, elle corrige près de 112 bugs et améliorations dans le domaine de la compatibilité des documents.

Résumé des nouveautés

Voici un aperçu des nouveautés de LibreOffice 7.2, d’un point de vue général puis application par application.

GÉNÉRAL

Liste contextuelle pour rechercher des commandes de menu
Sélecteur de style déroulant dans la méta barre
Panneau Fontwork dans le volet latéral
Nouvelle vue de liste pour la boîte de dialogue des modèles
Inspecteur d’objets UNO de type « Xray » intégré

WRITER

Le remplissage des arrière-plans peut couvrir des pages au-delà des marges
Les styles de page peuvent désormais avoir une marge de gouttière
Le publipostage affiche un avertissement concernant les sources de données inexistantes
Métadonnées RDF dans l’inspecteur de style
Ombrages de champs de métadonnées de couleurs personnalisées

CALC

Calc peut désormais filtrer par couleur dans l’AutoFiltre
Les tableaux HTML répertoriés dans la boîte de dialogue Données externes affichent désormais des légendes
Curseur « Croix épaisse » disponible dans les options
Le type peut être sélectionné dans les courbes de tendance « Moyenne glissante »

IMPRESS & DRAW

Nouveaux modèles : Candy, Freshes, Grey Elegant, Growing Liberty, Yellow Idea
Plusieurs colonnes désormais disponibles dans les zones de texte
Accès direct au facteur d’échelle via la barre d’état

macOS : version native Apple Silicon

LibreOffice 7.2.3 est également disponible en mode natif pour Apple Silicon via ce lien.

Comment télécharger LibreOffice 7.2.2

La suite LibreOffice 7.2.3 peut être téléchargée depuis le site officiel à cette adresse dans 119 langues, dont le français. Téléchargement et utilisation sont entièrement gratuits.

Vidéo de présentation

https://peertube.opencloud.lu/videos/watch/d9413c81-a568-4a0e-b570-6200fc1d062c?start=0s

Source toolinux.com

Les meilleures distributions de bureau Linux pour les débutants 2021

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Vous en avez assez de Windows ? Vous en avez assez de payer cher pour des Macs ? Vous voulez un meilleur système d’exploitation de bureau, plus sûr ? Essayez Linux.

Certaines personnes insistent encore sur le fait qu’utiliser Linux est difficile. Bien sûr, c’était difficile — quand j’ai commencé dans les années 1990. Mais c’était il y a longtemps. Aujourd’hui, la distribution de bureau la plus simple de tous, Chrome OS, est simplement Linux avec le navigateur Web Chrome par-dessus. Les distributions de bureau Linux les plus complètes sont aussi faciles à utiliser en 2021 que Windows ou macOS.

Oui, vous pouvez obtenir beaucoup plus de Linux si vous savez comment faire de la programmation shell et autres. Mais c’est également vrai pour Windows et PowerShell. Avec ces deux systèmes d’exploitation, vous n’avez pas besoin de connaître les tenants et aboutissants de l’un ou l’autre pour accomplir votre travail.

Alors pourquoi changer de système ? Eh bien, pour commencer, Linux est beaucoup plus sûr que ses rivaux. À l’avenir, comme le souligne Ed Bott, beaucoup d’entre vous risquent d’être confrontés à un désastre en matière de sécurité si vous continuez à utiliser Windows 10.

De plus, Linux, comme Windows 11, fonctionnera sur pratiquement tous les PC que vous avez sous la main. Linux n’a pas besoin de beaucoup de puissance pour fonctionner correctement. Par exemple, j’ai un PC HP Pavilion Media Center TV m7360n datant de 2007 avec un processeur Pentium D 920 à double cœur de 2,8 GHz, 2 Go de RAM et un disque SATA de 300 Go qui fonctionne toujours sous Linux à ce jour. Bonne chance pour faire tourner une version moderne de Windows là-dessus.

Il était autrefois difficile d’installer des programmes sur Linux, mais ce n’est plus le cas. Sous le capot, certaines choses peuvent encore être complexes, mais maintenant presque toutes les distributions ont des magasins d’applications.

Si vous avez encore besoin de certains programmes Windows, vous pouvez toujours essayer Crossover Linux pour les exécuter sous Linux. Il n’exécute pas toutes les applications Windows, mais la plupart d’entre elles fonctionnent étonnamment bien.

En tout état de cause, étant donné que la plupart de ces programmes sont désormais disponibles sous forme de Software as a Service (SaaS), les programmes natifs pour Windows sont moins nécessaires que jamais. En effet, nous évoluons vers un monde professionnel où tout ce dont vous avez besoin, c’est d’un navigateur Web pour pouvoir utiliser une plateforme Desktop-as-a-Service (DaaS).

L’avenir du poste de travail mis à part, contrairement à Windows, où les seuls choix réels aujourd’hui sont Windows 10 ou 11, il existe des centaines de distributions de bureau basées sur Linux. À cela s’ajoutent de nombreuses interfaces de bureau Linux, chacune ayant son propre aspect et son propre ressenti, comme KDE, GNOME, Cinnamon, Lxde, Xfce, et bien d’autres encore. La plupart des distributions ont une interface utilisateur principale, comme Fedora et GNOME et OpenSUSE et KDE, mais vous permettent également d’en choisir une à trois autres. Si vous débutez avec Linux, je vous recommande de vous en tenir à l’interface principale de la distribution.

Alors que choisir ? Heureusement pour vous, vous n’avez pas besoin de tout essayer pour trouver votre bonheur.

La question clé est la suivante : « Dans quel but voulez-vous utiliser Linux ? » Pour les débutants, je propose ce qui est la plus facile à prendre en main, la meilleur distribution bureau Linux global, la distribution la plus facile à apprendre, la plus simple pour les utilisateurs de Windows et la plus facile pour les utilisateurs de machines plus anciennes.

Pour ceux d’entre vous qui ne me connaissent pas encore, j’utilise Linux comme système d’exploitation de bureau depuis 1993, soit deux ans après la création de Linux. Et, bien avant cela, j’utilisais Unix comme système d’exploitation de bureau. Depuis, j’ai utilisé des dizaines de distributions Linux différentes, et j’ai dirigé le site Desktop Linux pendant de nombreuses années. Aujourd’hui, bien que j’utilise également Windows et macOS, Linux est mon bureau principal. En bref, je connais les distribution Linux pour le bureau.

Donc, avec tout cela, voici mes suggestions pour les meilleurs ordinateurs de bureau pour les débutants.

Chrome OS

Vous utilisez le Web pour tout ? Vous écrivez avec Google Docs, utilisez Mint pour vos finances personnelles et Gmail pour votre courrier électronique ? Si c’est votre cas, alors ce qu’il vous faut, c’est un Chromebook.

Chrome OS, le système d’exploitation des Chromebooks, est basé sur Gentoo Linux. Gentoo est un système Linux réservé aux experts, mais vous n’avez pas besoin d’y connaître grand-chose ici. Bien que vous puissiez accéder à Linux à partir de Chrome OS, vous n’aurez jamais besoin de regarder sous le capot.

Tout le monde peut utiliser Chrome OS. Si vous lisez cet article via un navigateur Web, ce qui est très certainement le cas, vous savez déjà suffisamment utiliser « Linux » pour travailler avec un Chromebook.

Vous n’avez pas non plus besoin d’acheter un Chromebook pour utiliser Chrome OS. Neverware, ancienne société indépendante et désormais filiale de Google, propose CloudReady. Avec cette variante gratuite de Chrome OS, vous pouvez convertir pratiquement tous les PC ou Mac construits depuis 2007 en clone de Chromebook beaucoup plus sûr et utilisable. Rien de compliqué et beaucoup plus utile que ce que vous exécutez actuellement sur un vieux PC.

Linux Mint

Que conseiller à un utilisateur de Windows 10 ? De se tourner vers Linux Mint, en particulier la version utilisant l’interface Cinnamon.

Contrairement à Chrome OS, Mint avec Cinnamon ressemble beaucoup à XP ou Windows 7. Il utilise une interface WIMP (Windows Icon, Menu, and Pointer) semblable à celle que vous connaissez et aimez probablement déjà. Il ne s’agit pas d’une correspondance parfaite avec XP ou Windows 7, mais la plupart des utilisateurs de Windows trouveront que Cinnamon leur convient parfaitement.

Les utilisateurs de Linux qui ont grandi avec l’interface de style GNOME 2.x aimeront également Cinnamon. Une autre alternative intéressante pour les personnes qui aiment GNOME 2.x, et qui est également intégrée à Mint, est MATE. Cinnamon repose sur les fondations du bureau GNOME 3.x, tandis que MATE est un fork GNOME 2.x pur et simple. MATE est également disponible sur Mint.

Quoi qu’il en soit, mon système d’exploitation de bureau préféré est actuellement Linux Mint 20.2. Je le recommande vivement à tout le monde.

Ubuntu

Ubuntu et Unity sont-ils faciles à utiliser ? J’ai réussi à faire passer ma belle-mère de 82 ans à Ubuntu, et nous ne parlions même pas la même langue !

Ubuntu est simple, direct et bénéficie d’un grand soutien de la part de la communauté. Si vous avez une question, il y a certainement quelqu’un qui a eu le même problème et qui a trouvé une réponse.

Par défaut, Ubuntu utilise l’interface GNOME 3.x. Cela demande un peu d’apprentissage si vous n’avez connu que Windows auparavant, mais ce n’est pas si difficile.

Zorin OS

Donc, vous n’aimez vraiment, vraiment pas l’idée d’apprendre ne serait-ce qu’un peu de GNOME. OK, dans ce cas, essayez Zorin OS. Il est basé sur Ubuntu, tout comme Mint. Mais vous pouvez utiliser son application Zorin Appearance pour donner au bureau une apparence Windows.

La raison d’être de Zorin est de vous aider à passer de Windows, ou macOS, à Linux. Il existe en quatre versions différentes : Les éditions Core, Lite et Education sont gratuites, tandis que l’édition Ultimate, qui peut reproduire l’apparence de macOS, coûte 39 dollars. L’édition Core vous offre vraiment tout ce dont vous avez besoin, tandis que la version Lite donne un nouveau souffle aux machines plus anciennes. L’édition Education fait ce que son nom indique : elle est livrée avec des programmes éducatifs préinstallés.

Ce système d’exploitation est également accompagné d’une documentation conçue pour vous aider à passer de Windows à Linux.

MX Linux

Il y a quelques années, l’une de mes distribution de bureau Linux préférés était MEPIS Linux. Cette distribution basée sur Debian Linux fonctionnait bien. Cependant, son fondateur et mainteneur, Warren Woodford, a dû se tourner vers d’autres activités. Les fans de MEPIS ont uni leurs forces à celles de la communauté antiX Linux et ont relancé le projet sous le nom de MX Linux.

Aujourd’hui, c’est un bon bureau léger et solide qui utilise Xfce comme interface. Il fonctionne bien et est très populaire. Il est facile à prendre en main pour les débutants et vous pouvez l’exécuter même sur un ancien Pentium II. En bref, c’est l’outil idéal si vous souhaitez vous familiariser avec Linux sur un PC qui, sinon, prendrait la poussière dans votre placard.

Alors, prêt à essayer Linux ? Cela a bien fonctionné pour moi pendant presque 30 ans, et il peut bien fonctionner pour vous pendant les 30 prochaines années. Alors que la plupart des ordinateurs de bureau semblent se diriger vers un modèle DaaS – y compris Windows, je peux vous garantir que Linux sera toujours disponible pour votre PC dans plusieurs décennies.

Est ce que je peux utiliser des programmes Windows sous Linux?

Si vous avez encore besoin de certains programmes Windows, vous pouvez toujours essayer Crossover Linux pour les exécuter sous Linux. Il n’exécute pas toutes les applications Windows, mais la plupart d’entre elles fonctionnent étonnamment bien. Certains programmes Microsoft sont désormais disponibles en mode natif sur Linux. Il s’agit notamment du navigateur Edge et de Teams.

Vous pouvez également exécuter Windows 365 Cloud PC, un bureau complet Windows 10 ou 11 basé sur le cloud, à partir de Linux. Ce service d’abonnement coûte très cher. Ou, gratuitement, vous pouvez exécuter Microsoft 365 for the web (anciennement Office 365), qui vous donne accès à un sous-ensemble des fonctionnalités de Word, Excel, PowerPoint, Outlook et OneNote.

Ai-je besoin de logiciels de sécurité sur Linux?

Non, pas vraiment. Certes, si Linux est beaucoup plus sûr que Windows, il n’est pas totalement à l’abri des attaques. Mais ces attaques ont tendance à être beaucoup plus rares que celles qui visent Windows ou macOS. Cela étant dit, vous devez toujours utiliser un pare-feu, que Linux intègre, et pour arrêter les logiciels malveillants, vous pouvez envisager d’installer ESET Endpoint AntiVirus for Linux ou ClamAV.

Mentions honorables

Comme je l’ai mentionné précédemment, il existe des centaines de distributions Linux. Beaucoup d’entre elles sont également adaptées aux débutants. Parmi celles-ci, vous pouvez également vous intéresser à elementary OS, qui, de par sa conception, ressemble beaucoup à macOS ; à Pop!_OS, qui est une distribution Ubuntu légère de System76, une entreprise de PC Linux de premier plan ; et à Peppermint OS. Cette dernière est une autre distribution Linux basée sur Ubuntu. Elle a la particularité d’intégrer au bureau des applications cloud et des applications Web compatibles avec Chrome grâce à Ice.

Source : zdnet.com

Logiciels open source : le gouvernement a dévoilé son plan d’action

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Animé par l’objectif de soutenir la transformation numérique de l’État, le plan d’action du gouvernement en faveur des logiciels open source va prendre vie autour de trois axes : une plus grande ouverture, une libération et un renforcement de l’attractivité des logiciels libres.

Le gouvernement a dévoilé, il y a quelques jours, son plan d’action logiciels libres et communs numériques qui, comme son nom l’indique, vise à renforcer le recours à l’open source et à favoriser l’ouverture des données publiques. Ce plan, conçu par le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques, vise à faire franchir un cap à l’État dans son processus de transformation numérique des pratiques et des territoires, conscient qu’une ouverture des codes sources et une plus grande utilisation des logiciels libres renforceraient mécaniquement l’accès à l’information et le développement d’outils communs entre les différentes administrations étatiques.

Soutenir l’utilisation des logiciels libres

Le premier objectif majeur de ce plan d’action vise à « mieux connaître, utiliser et concevoir les logiciels libres et les communs numériques ». Qu’est-ce que le gouvernement entend par-là ? D’abord, il souhaite référencer un certain nombre de solutions numériques proposées par les entreprises aux services publics. Ce catalogue doit permettre aux éditeurs logiciels qui possèdent un établissement en France de faire la promotion de leurs diverses solutions auprès des administrations publiques. La mission LABEL de la direction interministérielle du numérique (DINUM), qui chapeaute ce référencement, précise que les éditeurs sont libres d’élaborer leurs propres fiches, et qu’elles n’engagent qu’eux, et non l’État. Sur le catalogue, on retrouve des centaines de start-up ou entreprises qui œuvrent dans de multiples secteurs, comme la cryptographie/chiffrement, la télécommunication, la cybersécurité, l’IoT, le juridique, la santé et bien d’autres.

Le deuxième pan de ce premier objectif consiste à référencer les logiciels libres et les communs numériques utilisés dans l’administration. Cette fois-ci, pas de catalogue mais des cartes (OpenStreetMap), des bases de données (Open Food Facts) ou des projets communautaires (Wikimédia, Commons, Wikidata etc.). Ces outils numériques libres et collaboratifs (dont découlent d’autres outils comme transport.data.gouv.fr, qui rassemble les données de toute l’offre de mobilité à travers la France) sont aujourd’hui déjà bien connus, mais l’État encourage les administrations à y contribuer davantage. Outre la mise en avant de ces bibliothèques libres et open source, le plan veut inciter à la réutilisation des codes sources développés par d’autres administrations.

L’État veut aller encore plus loin en facilitant l’accès au marché de supports logiciels libres, et en poussant à la création de nouveaux communs numériques libres et collaboratifs pour accompagner la conduite des politiques publiques.

Un plan pour l’ouverture et la libération des codes sources

Toujours sous l’égide de la DINUM, le plan soutient le développement et l’accompagnement de l’ouverture et de la libération des codes sources. L’État veut en effet accompagner les administrations dans l’ouverture de leurs codes sources et les aider à mobiliser leurs écosystèmes autour des codes sources publiés. Il rappelle au passage que tout organisme remplissant une mission de service public qui obtient ou développe son code source relève des obligations de publication en open data. En l’occurrence, ici, le code source est juridiquement considéré comme un document administratif.

Pour publier leurs codes sources, les administrations publiques ont à leur disposition tout un tas d’outils. L’État préconise un dépôt sur GitHub, GitLab ou sur des instances locales de GitLab. Au final, c’est la plateforme code.gouv.fr qui référence les codes et bibliothèques publiés par les administrations. Elle met aussi en lumière les codes sources susceptibles d’être fortement réutilisés.

Dans son exercice d’ouverture et de libération des cordes sources, le plan étatique a mis en place divers guides (pratiques, juridiques, liste des licences autorisées) qui équivalent à des ressources dont le but est d’aider les administrations à ouvrir leurs codes sources.

Attirer et mettre en avant des experts du logiciel libre

L’État veut, comme troisième axe de son plan, « s’appuyer sur les logiciels libres et open source et les communs numériques pour renforcer l’attractivité de l’État-employeur auprès des talents du numérique ». L’idée, ici, est d’animer le réseau BlueHats, composé de toutes les personnes qui contribuent aux logiciels libres utilisés ou développés aujourd’hui par l’administration publique. Le réseau des BlueHats comprend par exemple des agents publics mais aussi des citoyens ayant contribué à l’amélioration de certains logiciels libres.

La direction interministérielle du numérique n’est pas à l’origine de la communauté des BlueHats (aussi appelés « hackers d’intérêt général »), mais elle publie une gazette, tous les deux mois, autour des logiciels libres utilisés par les administrations publiques.

L’intérêt de ce troisième axe est donc de mettre en avant les agents et chercheurs qui contribuent aux logiciels libres ou aux communs numériques, mais aussi d’en attirer d’autres, au sein de l’administration, en les référençant dans le vivier des talents du numérique. L’État espère aboutir à l’organisation d’un événement annuel porteur, le « sprint du libre et de l’open source », pour passer à la vitesse supérieure.

Source : Gouvernement

Silence

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Silence est un logiciel libre, open-source de chiffrement de messagerie, issu d’un fork du logiciel TextSecure. Il permet l’échange sécurisé de messages de type SMS et MMS avec d’autres utilisateurs de Silence, ou de TextSecure. Le programme donne la possibilité de chiffrer ses messages et de vérifier l’identité de ses correspondants en comparant l’empreinte (fingerprint) des clés de chiffrement (sur l’appareil de son correspondant, soit en lisant l’empreinte ou en scannant un code QR). L’application Android peut fonctionner en remplacement de l’application de messagerie native d’Android. La base de données conservant localement les messages et les clés privés peut être chiffrée avec un mot de passe.

Silence met en œuvre le protocole de chiffrement Axolotl développé pour TextSecure, mais sans messagerie « push »2. Silence est développé par l’équipe de Silence, principalement Bastien Le Querrec et Carey Metcalfe. https://silence.im/fr/

Source wikipedia 

Acteurs du Libre 2021 : les lauréats sont connus

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Le CNLL (Union des Entreprises du Logiciel Libre et du Numérique Ouvert) annonce les lauréats du concours des Acteurs du Libre 2021, qui en est déjà à sa 5ème édition. Voici la liste.

Nous vous l’annoncions en septembre. Clap de fin pour les Acteurs du Libre 2021. Le CNLL a organisé ce mardi la cérémonie de remise de prix lors d’une session plénière de Open Source Experience, à 13h00.

Prix du meilleur projet Open Source

Le prix du meilleur projet open source revient à SimpleLogin, une société récente créée en 2020 développant une solution de masquage d’email, et adressant ainsi une problématique liée à la vie privée de tout un chacun.

Prix de la meilleure stratégie Open Source

Le prix de la meilleure stratégie open source est attribué à ARAWA pour son positionnement en tant que société militante de l’open source et de la souveraineté numérique.

Prix pour un numérique ouvert et éthique

DALIBO obtient le prix pour un numérique ouvert et éthique. Engagé historiquement dans la communauté PostgreSQL, DALIBO fait preuve à plusieurs titres d’une approche éthique et ouverte remarquable. Les choix de développement de l’entreprise reposent sur la mise en œuvre d’une philosophie orientée vers l’intérêt général, le respect et le partage.

Prix spécial du jury

Le prix spécial du jury 2021 est décerné à la DINUM (Direction Interministérielle du Numérique) pour avoir poussé Démarches Simplifiées, qui au delà d’une solution 100 % open source de dématérialisation des démarches, offre une approche différente de la relation usager/agent.

Prix du développement commercial

SMILE obtient le prix du développement commercial pour ses performances en termes de croissance, de chiffre d’affaires et d’internationalisation.

Le jury en question

Les vainqueurs ont été désignés par « un jury composé à la fois de personnalités de l’écosystème open source, de membres d’associations régionales membres du CNLL et de quelques gagnants de l’édition précédente« . Ce jury est modifié chaque année. Les organisations représentées dans le jury 2021 incluent : Adullact, Prestashop, Telecom Valley, Linuxfr.org, SensioLabs, Magazine IT for Business.

Source toolinux.com

Logiciels et matériels open source : quel impact en Europe ?

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La Commission Européenne publie une nouvelle étude sur l’impact économique des logiciels et matériels à source ouverte sur l’économie de l’UE. Voici ce qu’il faut en retenir.

Au cours de la dernière décennie, les logiciels libres se sont généralisés dans tous les secteurs de l’industrie du logiciel en Europe. D’où l’intérêt, pour les autorités européennes, de mener une analyse approfondie de son rôle actuel, de sa position et de son potentiel pour l’économie européenne.

L’objectif de l’étude, publiée il y a quelques jours, était d’examiner et de quantifier l’impact économique des OSS et des OSH sur l’économie européenne. L’étude a également identifié les forces, les faiblesses, les opportunités et les défis de l’open source dans les politiques TIC comme la cybersécurité, l’intelligence artificielle (IA), la numérisation de l’industrie européenne, la voiture connectée, le calcul haute performance, les big data et les technologies à registres distribués.

L’étude souligne d’ailleurs un « niveau de maturité du matériel à source ouverte beaucoup plus faible« , alors même que l’écosystème commercial de l’OSH se développe rapidement. Il pourrait « constituer une pierre angulaire du futur Internet des objets (IoT), de l’avenir de l’informatique et de la transformation numérique de l’industrie européenne à la fin de la décennie« .

Le rapport dresse une liste d’options politiques visant à maximiser les avantages de l’open source en soutenant une industrie européenne compétitive du logiciel et du matériel.

La principale avancée de l’étude est l’identification de l’open source comme un bien public. Un changement de paradigme par rapport à l’ancienne différence irréconciliable entre source fermée et source ouverte.

Il est possible de télécharger gratuitement l’étude (en anglais) à cette adresse (PDF).

Source toolinux.com

F-Droid, la boutique d’applications Android open source

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Si vous souhaitez télécharger des applications open source pour Android, F-Droid est un app store qui regroupe un grand nombre de logiciels libres et open source. On vous explique ce que vous pouvez y trouver et comment installer F-Droid sur votre smartphone ou votre tablette.

C’est quoi F-Droid : une boutique d’applications open source pour Android

Table des matières

C’est quoi F-Droid ?
Fonctionnalités
Versions open source des apps populaires
Qui est derrière F-Droid ?
Télécharger F-Droid
F-Droid pour iOS
Faut-il un compte ?

C’est quoi F-Droid ?

F-Droid est un dépôt d’applications et de logiciels libres Android. C’est un projet open source tenu par la communauté et développé par un grand nombre de contributeurs.

Qui est derrière F-Droid ?

L’infrastructure de base de f-droid.org est gérée par F-Droid Limited, une société privée de droit britannique, mais F-Droid est un projet communautaire. Les dons pour son développement sont gérés sur OpenCollective.

F-Droid : dons via OpenCollective

Que peut-on trouver sur F-Droid ?

F-Droid se présente comme un site web offrant un dépôt avec des applications FOSS pour Android. Le projet dispose de son application Android. Elle permet d’effectuer des installations et mises à jour. Elle présente également des évaluations.

On trouve, par exemple, un navigateur web open source, FOSS Browser.

Toutes les applications Android sont-elles sur F-Droid ?

Non, certaines applications populaires ne sont pas disponibles sur F-Droid, car ces applications ne sont pas open source. F-Droid est un dépôt ne contenant que des applications FOSS.

On trouve par contre une alternative à de nombreuses applications propriétaires Android. C’est le cas, par exemple, de Barinsta, un clone open source de l’application Instagram.

Barinsta, une application Instagram open source pour Android

Dois-je supprimer Google Play ou Amazon App Store ?

Non, F-Droid fonctionne en complément de Google Play Store en ne proposant que des applications FOSS. Vous pouvez continuer d’utiliser votre boutique d’applications Android habituelle (Google, Amazon, Aptoide, APKMirror, Aurora Store, Galaxy Store, etc.).

F-Droid existe-t-il pour iOS et iPadOS ?

Non, Apple n’autorise pas les boutiques d’applications tierces. Pour trouver des applications open source pour iOS, rendez-vous sur cette page Wikipedia, en anglais. Elle répertorie la liste des applications iPadOS et iOS libres and open-source.

Comment télécharger F-Droid ?

Vous trouverez le fichier d’installation de F-Droid (apk) sur cette page. L’application est disponible aussi bien sur smartphone que sur tablette.

L’application F-Droid

Il s’agit d’une application mobile Android publiée sous GNU General Public License v3.0. Elle nécessite Android 5.1 ou ultérieur.

Faut-il un compte pour utiliser F-Droid ?

Non, l’application F-Droid assure qu’elle respecte votre vie privée.

« Nous ne suivons à la trace ni vous ni vos données. Nous ne suivons pas ce que vous installez. Vous n’avez pas besoin de compte pour utiliser le client et il n’envoie aucune donnée supplémentaire à notre serveur qui pourrait vous identifier, à part son numéro de version. «

Peut-on créer un app store avec F-Droid ?

Oui, F-Droid est également un kit pour magasin d’applications. Il fournit les outils nécessaires à la mise en place et le fonctionnement d’un app store, c’est à dire une boutique ou un magasin d’applications en ligne et sur mobile.

Vous trouverez une liste de consultants F-Droid à cette adresse.

Source toolinux.com

 

 

F-Droid : des applications open source pour Android

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Les boutiques d’applications pour Android sont nombreuses. F-Droid présente la particularité de proposer des logiciels libres et open source. Voici tout ce qu’il faut savoir avant de consulter ou d’installer F-Droid sur smartphone ou sur tablette.

Table des matières

C’est quoi F-Droid ?
Fonctionnalités
Versions open source des apps populaires
Qui est derrière F-Droid ?
Télécharger F-Droid
F-Droid pour iOS

C’est quoi F-Droid ?

F-Droid est un dépôt d’applications et de logiciels libres Android. C’est un projet open source tenu par la communauté et développé par un grand nombre de contributeurs.

F-Droid est également un kit pour magasin d’applications. Il fournit les outils nécessaires à la mise en place et le fonctionnement d’un magasin d’applications.

Qui est derrière F-Droid ?

L’infrastructure de base de f-droid.org est gérée par F-Droid Limited, une société privée de droit britannique, mais F-Droid est un projet communautaire. Les dons pour son développement sont gérés sur OpenCollective.

Que peut-on trouver sur F-Droid ?

F-Droid se présente comme un site web offrant un dépôt avec des applications FOSS pour Android. Le projet dispose de son application Android. Elle permet d’effectuer des installations et mises à jour. Elle présente également des évaluations.

On trouve, par exemple, un navigateur web open source, FOSS Browser.

Toutes les applications Android sont-elles sur F-Droid ?

Non, certaines applications populaires ne sont pas disponibles sur F-Droid, car ces applications ne sont pas open source. F-Droid est un dépôt ne contenant que des applications FOSS.

On trouve par contre une alternative à de nombreuses applications propriétaires Android. C’est le cas, par exemple, de Barinsta, un clone open source de l’application Instagram.

Dois-je supprimer Google Play ou Amazon App Store ?

Non, F-Droid fonctionne en complément de Google Play Store en ne proposant que des applications FOSS. Vous pouvez continuer d’utiliser votre boutique d’applications Android habituelle (Google, Amazon, APKMirror, Aurora Store, Galaxy Store, etc.).

F-Droid existe-t-il pour iOS et iPadOS ?

Non, Apple n’autorise pas les boutiques d’applications tierces. Pour trouver des applications open source pour iOS, rendez-vous sur cette page Wikipedia, en anglais. Elle répertorie la liste des applications iPadOS et iOS libres and open-source.

Comment télécharger F-Droid ?

Vous trouverez le fichier d’installation de F-Droid (apk) sur cette page. L’application est disponible aussi bien sur smartphone que sur tablette.

Il s’agit d’une application mobile Android publiée sous GNU General Public License v3.0. Elle nécessite Android 5.1 ou ultérieur.

Faut-il un compte pour utiliser F-Droid ?

Non, l’application F-Droid assure qu’elle respecte votre vie privée.

« Nous ne suivons à la trace ni vous ni vos données. Nous ne suivons pas ce que vous installez. Vous n’avez pas besoin de compte pour utiliser le client et il n’envoie aucune donnée supplémentaire à notre serveur qui pourrait vous identifier, à part son numéro de version. «

Source toolinux.com