Dixième anniversaire pour Darktable et sortie de la version 4.0

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L’éditeur d’images RAW open-source Darktable s’offre une copieuse mise à jour avec la sortie de la version 4.0. Au menu : mappage des couleurs et de l’exposition, Filmic v6 ou encore la prise en charge d’OpenCL. Résumé des nouveautés.

Un peu plus de 10 ans après la sortie de sa toute première version stable, Darktable passe en version 4.0. Le site francophone de Darktable s’est d’ailleurs mis à la page ce week-end.

C’est quoi Darktable ?

Darktable est un logiciel open source de traitement photographique qui permet de cataloguer ses photographies numériques et d’y appliquer des corrections et effets. Il autorise également le contrôle en temps réel d’appareil photographique numérique (APN) connecté par un câble à un ordinateur.

darktable dispose de deux modes principaux, la table lumineuse et la chambre noire. darktable est livré avec plus de 50 modules de traitement d’images qui couvrent l’ensemble des besoins, depuis les opérations de base.

Darktable 4.0 : nouveautés

La version 4.0 de Dartktable sortait le 2 juillet 2022. Voici les nouveautés annoncées :

Nouveau mode « spot mapping » ajouté aux modules d’exposition et d’étalonnage des couleurs
Glossaire des couleurs dans le Global Color Picker (sélecteur de couleurs global)
Filmic version 6 avec une nouvelle science des couleurs
L’espace colorimétrique uniforme darktable 2022, un nouvel espace colorimétrique uniforme, conçu spécifiquement pour les besoins de l’algorithme de saturation du module RVB de la balance des couleurs (cette recherche a été rendue grâce au crowdfunding du développeur. Le code source (Python, C, OpenCL) de l’espace a été publié sous une licence MIT très permissive)
Reconstruction guidée du relief laplacien
Meilleure prise en charge d’OpenCL pour gérer la mémoire des GPU

Toutes les nouveautés apportées à la version 4 sont expliquées et illustrées dans cet article de blog en anglais. Vous pouvez également consulter le site francophone Darktable pour obtenir des informations complètes en français, notamment cet article de blog.

Télécharger Darktable 4.0

L’application Darktable est disponible gratuitement sur Windows, macOS X et, bien entendu, Linux. Des paquetages pour Ubuntu, openSUSE, Arch Linux, Fedora, Gentoo, Debian, Solaris et beaucoup d’autres distributions et systèmes sont directement accessibles depuis cette page.

La prochaine version, Darktable 4.2, sortira pour la fin de l’année.

Liens et documentation

Site web officiel
Téléchargement (Linux, Windows, macOS)
Darktable (communauté francophone)

Source toolinux.com

Lancement d’une grande enquête sur l’Open Source en Europe

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Où en est en 2022 l’écosystème open source en Europe ? La Linux Foundation lance une grande enquête dont les conclusions seront révélées à la rentrée prochaine dans le cadre de l’Open Source Summit. Votre voix est importante.

Pour mieux comprendre la dynamique de l’open source, la division Linux Foundation Research mène une série de nouveaux projets de recherche sous l’égide du World of Open Source. Objectif : explorer l’état de l’open source, en commençant par une perspective européenne et en se concentrant sur les initiatives des gouvernements, des entreprises et des organisations à but non lucratif.

L’Europe sera le laboratoire de ces nouvelles recherches. L’idée est d’examiner les tendances à l’échelle de l’écosystème, notamment la taille et l’étendue des communautés open source dans chaque région, la motivation des contributions à l’open source, les défis de l’engagement des secteurs privé et public dans l’open source, mais aussi l’adoption des technologies open source et les meilleures pratiques.

Une grande enquête est lancée à laquelle vous êtes convié à participer. Financée par la Fondation Linux, cette recherche est menée par LF Research en collaboration avec FINOS, LF Training & Certification et LF Public Health. La Fondation souhaite récolter des données pour les études futures et servira de modèle pour les études sur l’open source menées dans d’autres régions.

L’enquête, que vous pouvez retrouver sur cette page, prend environ 10 minutes. Elle est formulée en langue anglaise. Les résultats seront partagés lors de l’Open Source Summit Europe à Dublin, en septembre prochain. Pour vous motiver, vous recevrez un coupon de réduction de 25% sur tout achat de formation et de certification du catalogue de cours de LF Training & Certification.

Brave va activer Unlinkable Bouncing pour empêcher les sites de vous identifier

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Les versions de développement du navigateur Brave introduisent une nouvelle fonction de protection, Unlinkable Bouncing, capable de détecter le moment où vous êtes sur le point de visiter un site Web portant atteinte à la vie privée.

Le navigateur Brave multiplie les initiatives autour de la sécurité en ligne. On sait déjà que le navigateur a placé l’API Network Information sur la liste des indésirables. La nouvelle cible sont les sites qui tentent de vous identifier après plusieurs passages. Une nouvelle initiative est prise dans ce sens, déjà utilisable dans les éditions de développement du navigateur, Unlinkable Bouncing.

De quoi parle-t-on ?

Brave dévoile sa nouvelle fonction sécuritaire Unlinkable Bouncing.

Brave utilise actuellement la fonction « Unlinkable Bouncing » comme protection supplémentaire contre le suivi des rebonds. Il s’agit, en réalité, de la première utilisation d’une fonctionnalité plus large que Brave est en train de développer, appelée « first-party ephemeral storage » (stockage éphémère de première partie).

Comment ça marche ? Lorsque vous voudrez visiter un site Web qui peut potentiellement être suspect ou porter atteinte à votre vie privée, Brave va acheminer cette visite par un nouveau stockage temporaire dans le navigateur.

Objectif : empêcher le site de vous identifier en liant votre empreinte à celle des visites précédentes, tout en continuant de fonctionner normalement.

Traduction : chaque visite apparaît comme une première visite unique, ce qui rend votre empreinte numérique anonyme. Ce stockage temporaire est ensuite supprimé lorsque vous quittez le site suspect, ce qui empêche le site de vous ré-identifier lors de vos prochaines visites.

Comment activer Unlinkable Bouncing

Cette fonctionnalité est déjà activée dans Brave Nightly et sera intégrée à la version complète de Brave, la version 1.37. Brave est disponible gratuitement pour Linux, macOS, Windows, mais aussi sur Android et iOS.

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Blender 3.1 est disponible : tout ce qu’il faut savoir

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Le 9 décembre est sorti Blender 3.1, première grande révision de Blender 3, dont la fondation n’hésitait pas à dire qu’il faisait entrer l’application dans une « nouvelle ère pour la création de contenu 2D/3D open source« .

La technologie 3D fait désormais intégralement partie de nos vies. Au cours de la prochaine décennie, elle influencera la façon dont nous communiquons et interagissons entre nous et avec le monde. La solution open source Blender 3.1 se veut à la pointe dans le domaine.

C’est quoi Blender ?

Blender est un logiciel libre de modélisation, d’animation par ordinateur et de rendu en 3D. Il a été créé en 1998 et se développe sour l’égide de la Fondation Blender en open source.

Quoi de neuf dans Blender 3.1 ?

La nouvelle version de Blender offre une réécriture complète du moteur de rendu Cycles, avec des gains importants de performances.

Les instances peuvent désormais avoir leurs propres attributs dynamiques. Blender 3.1 ajoute également la prise en charge du nouvel objet Point Cloud pour un rendu direct avec Cycles, ainsi que la prise en charge de Pixar OpenSubDiv. Le nœud Extrude est bien arrivé dans Blender.

Dans la version macOS, Blender 3.1 introduit la compatibilité avec Metal, l’API graphique maison d’Apple. Cela s’est fait avec la contribution directe d’Apple. Cette nouveauté est réservée aux Mac récents avec une puce Apple Silicon, et aux modèles Intel dotés d’une carte graphique AMD. Les GPU Intel seront pris en charge dans la prochaine version.

La liste complète des nouveautés de Blender 3.1 se trouve sur le site web officiel à cette adresse.

Télécharger Blender 3.1

Blender 3.1 est disponible en téléchargement libre et gratuit sur blender.org pour Windows, macOS (Intel et Apple Silicon) et Linux (tar.gz ou Snap Store).

Le code source est lui aussi accessible depuis le site du projet.

Nouveautés en vidéo

La Fondation Blender a créé une vidéo de présentation de Blender 3.1 diffusées sur YouTube.

Vidéo

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F-Droid, tout savoir sur l’app store open source pour Android

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Si vous souhaitez télécharger des applications open source pour Android, F-Droid est un app store qui regroupe un grand nombre de logiciels libres et open source. On vous explique ce que vous pouvez y trouver et comment installer F-Droid sur votre smartphone ou votre tablette.

C’est quoi F-Droid : une boutique d’applications open source pour Android

Table des matières

C’est quoi F-Droid ?
Fonctionnalités
Versions open source des apps populaires
Qui est derrière F-Droid ?
Télécharger F-Droid
F-Droid pour iOS
Faut-il un compte ?
Gestion des dépendance
Décentralisation des dépots (nouveau)

Dernière mise à jour : 26 février 2022.

C’est quoi F-Droid ?

F-Droid est un dépôt d’applications et de logiciels libres Android. C’est un projet open source tenu par la communauté et développé par un grand nombre de contributeurs.

Qui est derrière F-Droid ?

L’infrastructure de base de f-droid.org est gérée par F-Droid Limited, une société privée de droit britannique, mais F-Droid est un projet communautaire. Les dons pour son développement sont gérés sur OpenCollective.

F-Droid : dons via OpenCollective

Que peut-on trouver sur F-Droid ?

F-Droid se présente comme un site web offrant un dépôt avec des applications FOSS pour Android. Le projet dispose de son application Android. Elle permet d’effectuer des installations et mises à jour. Elle présente également des évaluations.

On trouve, par exemple, un navigateur web open source, FOSS Browser.

Toutes les applications Android sont-elles sur F-Droid ?

Non, certaines applications populaires ne sont pas disponibles sur F-Droid, car ces applications ne sont pas open source. F-Droid est un dépôt ne contenant que des applications FOSS.

On trouve par contre une alternative à de nombreuses applications propriétaires Android. C’est le cas, par exemple, de Barinsta, un clone open source de l’application Instagram.

Barinsta, une application Instagram open source pour Android

Dois-je supprimer Google Play ou Amazon App Store ?

Non, F-Droid fonctionne en complément de Google Play Store en ne proposant que des applications FOSS. Vous pouvez continuer d’utiliser votre boutique d’applications Android habituelle (Google, Amazon, Aptoide, APKMirror, Aurora Store, Galaxy Store, etc.).

F-Droid existe-t-il pour iOS et iPadOS ?

Non, Apple n’autorise pas les boutiques d’applications tierces. Pour trouver des applications open source pour iOS, rendez-vous sur cette page Wikipedia, en anglais. Elle répertorie la liste des applications iPadOS et iOS libres and open-source.

Comment télécharger F-Droid ?

Vous trouverez le fichier d’installation de F-Droid (apk) sur cette page. L’application est disponible aussi bien sur smartphone que sur tablette.

L’application F-Droid

Il s’agit d’une application mobile Android publiée sous GNU General Public License v3.0. Elle nécessite Android 5.1 ou ultérieur.

Faut-il un compte pour utiliser F-Droid ?

Non, l’application F-Droid assure qu’elle respecte votre vie privée.

« Nous ne suivons à la trace ni vous ni vos données. Nous ne suivons pas ce que vous installez. Vous n’avez pas besoin de compte pour utiliser le client et il n’envoie aucune donnée supplémentaire à notre serveur qui pourrait vous identifier, à part son numéro de version. «

Décentralisation des dépôts

En février 2022, le projet F-Droid a annoncé son projet de décentralisation de la distribution d’applications : « Les dépôts d’applications décentralisés offrent aux utilisateurs une plus grande flexibilité sans devoir s’éloigner de l’infrastructure principale de F-Droid« . Le travail mené se concentre sur le renforcement des fondations de F-Droid tout en « permettant aux référentiels d’être hébergés sur un stockage décentralisé et en diffusant la plateforme comme une alternative viable pour tous les types d’utilisateurs et d’organisations« .

Gestion des dépendances

Ce qui rend les distributions GNU/Linux si populaires est bien souvent la gestion des dépendances, directement intégrée au système d’exploitation. Dans Debian, tous les logiciels installés sont empaquetés sous forme de .deb, et tous sont installés à partir des dépôts Debian.

Android a toujours manqué de ce type de gestion des dépendances. Le modèle d’Android est que toutes les dépendances doivent être incluses dans le fichier APK de l’application, alors que le système d’exploitation ne fournit que les API les plus basiques.

L’expérience de gestion des dépendances la plus récente dans F-Droid a pour nom « Push Requests ». L’idée de base est d’avoir une liste de dépendances par Repo. Elles sont toutefois supprimées, pour des raisons liées à la sécurité : cette « plomberie » des requêtes push restera disponible dans la base de code, « de sorte que les forks labellisés pourront toujours l’utiliser« .

Peut-on créer un app store avec F-Droid ?

Oui, F-Droid est également un kit pour magasin d’applications. Il fournit les outils nécessaires à la mise en place et le fonctionnement d’un app store, c’est à dire une boutique ou un magasin d’applications en ligne et sur mobile.

Vous trouverez une liste de consultants F-Droid à cette adresse.

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Darktable 3.8.1

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Fin décembre sortait Darktable 3.8, nouvelle version majeure du logiciel libre de traitement d’image. La première révision vient d’être publiée, qui corrige de très nombreux bugs.

C’est quoi Darktable ?

Darktable est un logiciel open source de traitement photographique qui permet de cataloguer ses photographies numériques et d’y appliquer des corrections et effets. Il autorise également le contrôle en temps réel d’appareil photographique numérique (APN) connecté par un câble à un ordinateur.

darktable dispose de deux modes principaux, la table lumineuse et la chambre noire. darktable est livré avec plus de 50 modules de traitement d’images qui couvrent l’ensemble des besoins, depuis les opérations de base.

Darktable 3.8 : rappel des nouveautés

La version 1.8 de Dartktable sortait le 24 décembre dernier.

Dans cette nouvelle version, les raccourcis clavier ont été entièrement retravaillés et étendus pour pouvoir utiliser des dispositifs MIDI ou encore les contrôleurs de jeux. Un nouveau module « flou de scène » permet de synthétiser des flous de mouvement et d’objectif avec plus de précision encore. Un nouvel algorithme LMMSE a été introduit, pour les images à haute sensibilité ISO ou souffrant de bruit. Enfin, citons le support du format Canon raw CR3. La liste complète des nouveautés se trouve sur cette page.

Quoi de neuf dans Darktable 3.8.1 ?

Ce 11 février, c’est Darktable 3.8.1 qui est sorti de « presse ». Elle corrige 160 commits, 77 pull requests et 55 tickets ont été marqués comme résolus.

La documentation de l’application est désormais disponible en espagnol et en néérlandais. On note également une accélération de l’outil de « guérison des retouches » grâce à un meilleur parallélisme, ainsi qu’une nouvelle variable $(DARKTABLE_VERSION). De nouveaux profils de gestion du bruit sont disponibles pour les modèles Canon EOS D60 et Samsung NX1000.

La liste des bugs corrigés se trouve sur cette page.

Télécharger Darktable

L’application Darktable est disponible gratuitement sur Windows, macOS X et, bien entendu, Linux. Des paquetages pour Ubuntu, openSUSE, Arch Linux, Fedora, Gentoo, Debian, Solaris et beaucoup d’autres distributions et systèmes sont directement accessibles depuis cette page.

Liens et documentation

Site web officiel
Téléchargement (Linux, Windows, macOS)
Darktable 3.8.1 released
Darktable (communauté francophone)

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La nouvelle version de Scribus se prépare pour Qt6

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Le logiciel de mise en page libre et multiplateforme s’offre une nouvelle mise à jour importante, mais principalement corrective. Scribus 1.5.8 se prépare notamment à passer à Qt6.

Scribus est un logiciel de PAO libre et open source. Il est disponible pour Windows, macOS et Linux, mais aussi OS/2 Warp 4, Solaris, FreeBSD et NetBSD.

La mise à jour 1.5.8 est publiée. Elle se concentre principalement sur la correction de bogues et l’optimisation du code. « Nous avons également commencé à préparer Scribus à l’utilisation de Qt6« , expliquent les développeurs sur le blog officiel.

Parmi les changements importants ou visibles, citons :
améliorations de l’interface utilisateur pour le mode sombre et certaines mises à jour des icônes et de l’interactivité des fenêtres.
améliorations de l’importation de fichiers (IDML, PDF, PNG, TIFF, SVG) ainsi que pour l’exportation en PDF.

Sur mac OS, Scribus inclut désormais un interpréteur Python 3 et est conçu pour mac OS 10.15 et les versions supérieures.

Scribus peut être téléchargé gratuitement via cette page.

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Que devient Iridium, le navigateur web privé, en 2022 ?

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Si vous cherchez un navigateur sécurisé basé sur Chromium ou une alternative à Tor, pourquoi ne pas vous tourner vers l’allemand Iridium Browser ? Il est disponible pour Linux, macOS et Windows.

Nous évoquions sa naissance en 2018. Le logiciel de navigation est toujours bien vivant : il est d’ailleurs soutenu par la Free Software Foundation.

C’est quoi Iridium Browser ?

Iridium est un navigateur web sécurisé basé sur Chromium (version open source de Chrome) et configuré pour garantir votre vie privée.

Une option idéale pour ceux qui souhaitent bénéficier de l’écosystème Chrome (dont les extensions) sans la connexion permanente aux serveurs et aux services de Google.

Ce qu’il faut savoir sur Iridium Browser

En ce début d’année 2022, nous avons rassemblé les informations actualisées pour vous présenter le projet et les avantages d’Iridium Browser pour une navigation web plus privée et sécurisée. Les détails pratiques, ainsi que les réponses aux questions les plus posées sur Iridium, se trouvent sur cette page.

Iridium est-il open source ?

Oui, Iridium Browser est libre et open source. L’application d’utilise pas de composants propriétaires. Le code source se trouve ici et sur Github.

Quelle différence avec Tor Browser ?

Le moteur de Tor Browser et celui d’Iridium sont différents :

Tor Browser est basé sur Mozilla Firefox ESR et permet de naviguer anonymement sur le réseau Tor ;
Iridium est basé sur Chromium (projet open source de Chrome), mais ne peut pas accéder au réseau Tor par défaut (instructions ici).

Quel moteur de recherche par défaut ?

Le navigateur utilise toujours par défaut le moteur de recherche Qwant, mais vous permet d’utiliser n’importe quel autre moteur, dont DuckDuckGo, Google, Bing, Ecosia.

Peut-on se connecter à son compte Google ?

Non, cette option n’est pas proposée. L’éditeur explique que cela impliquerait une communication constante avec les serveurs de Google.

Il est possible d’être connecté durant la navigation, mais pas au niveau du navigateur pour, par exemple, synchroniser ses signets, son historique ou ses données personnelles. Dans ce cas, Chrome (disponible sous Linux) s’impose naturellement, mais l’intérêt d’un navigateur web privé disparaît.

Pourquoi inclure Google Safe Browsing ?

Si Iridium Browser propose par défaut l’option Google Safe Browsing, il faut savoir que les requêtes se font sur le serveur allemand de l’éditeur, iridiumbrowser.de, qui conserve un cache des données Google Safe Browsing. Cette option peut d’ailleurs être désactivée.

À qui appartient Iridium Browser ?

Iridium Browser est un projet open source financé par l’entreprise allemande NETitwork GmbH, spécialisée en sécurité informatique.

Quelle est la dernière version d’Iridium ?

À l’heure où nous écrivons ces lignes, la dernière version du navigateur Iridium est 2021.12.96, basée sur Chromium 96.0.4664.110.

Iridium Browser version 2020.11

Comment mettre à jour Iridium Browser ?

Contrairement à Chrome, Brave et Opera, les mises à jour ne se font pas automatiquement. Il est conseillé de suivre le blog et le fil RSS pour savoir quand les nouvelles versions sont disponibles et stables.

Télécharger Iridium Browser

Le navigateur Iridium est disponible pour :

Windows : il existe une version standard et une version portable, qui prennent toutes deux en charge les versions 32 bits, 64 bits et Windows 11 ;
macOS : Iridium assure la prise en charge de macOS Monterey et des puces ARM d’Apple (M1 et supérieures) ;
Linux : des versions optimisées sont proposées pour openSUSE Tumbleweed, openSUSE Leap 15.2/15.3, Fedora 34/35, Red Hat Enterprise Linux 8 et CentOS 8.

La page de téléchargement se trouve ici.

Où sont les versions iOS et Android ?

Iridium Browser n’est pas développé pour le mobile et les tablettes. Il n’existe pas de version Android et/ou iOS/iPadOS.

Liens utiles

Iridium Browser, site web officiel
Iridium, le navigateur vraiment privé de l’OSBA (février 2018)

Source toolinux.com

Une mise à jour de la Fondation Linux 2021 du directeur exécutif

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En 2021, la Linux Foundation (« LF ») est sortie de la pire pandémie depuis un siècle et a embrassé de nouveaux horizons. Les activités de collaboration dans nos communautés de projet ont exceptionnellement bien résisté à la crise du COVID-19, et de nombreuses communautés vont maintenant de l’avant avec un sens renouvelé de l’objectif.

Jim Zemlin

Le projet homonyme de notre organisation, le Noyau Linux, a fêté une étape importante : son 30e anniversaire. Au fil des ans, plus de 55 000 personnes ont contribué au code pour améliorer Linux, et aujourd’hui, Linux peut être trouvé partout. Plus de 5,4 milliards de personnes dépendent de Linux car il alimente la grande majorité des smartphones, les plus grands environnements cloud au monde et les ordinateurs les plus rapides au monde. Il contribue également à la découverte scientifique sur Mars. Après trois décennies de développement, le projet continue d’apporter de nouveaux codes, fonctionnalités et améliorations de performances.

Alors que notre communauté continue d’accélérer l’innovation dans le développement de logiciels, la marée montante des menaces de cybersécurité s’est solidement implantée sur nos côtes. Nous dépendons tous de chaînes d’approvisionnement logicielles qui sont constamment attaquées par un adversaire de plus en plus sophistiqué, ce qui nous amène à réfléchir sur notre rôle et notre responsabilité dans la sécurisation de l’infrastructure technologique critique du monde.

En 2021, nous avons vu beaucoup de progrès dans notre quête pour « renforcer » la chaîne d’approvisionnement des logiciels. Les Échange de données sur les progiciels® (SPDX®) a reçu une reconnaissance officielle en tant que norme internationale ISO/IEC (5962:2021), ce qui permet aux organisations d’exiger plus facilement une nomenclature logicielle (SBOM) avec les fournisseurs et les clients. Cela est venu sur les talons de Chaîne ouverte recevoir l’approbation ISO/IEC en tant que norme internationale (5230:2020) pour la conformité des licences open source. Nous avons également vu émerger de nouvelles collaborations cette année, comme sigstore, qui est en passe de devenir une norme de facto pour la signature de packages et d’artefacts numériques utilisés tout au long d’une chaîne d’approvisionnement.

Les Fondation de sécurité open source (OpenSSF), lancé en août 2020, a réuni une communauté d’experts axée sur les défis de la sécurité de la chaîne d’approvisionnement logicielle. Cette communauté a connu un début incroyable en publiant des conseils sur les meilleures pratiques (par exemple, des badges et des tableaux de bord), en créant de nouveaux outils et cadres (par exemple, SLSA), en établissant et en collectant des métriques, en développant du matériel de formation gratuit et accessible dans le monde entier et en publiant des recherches, telles que le résultats de son enquête FOSS Contributor Survey en collaboration avec le Harvard’s Laboratory for Innovation Science.

Nos membres ont réagi aux progrès en doublant et en réalisant des investissements supplémentaires importants dans OpenSSF en tant que véhicule pour résoudre les problèmes de sécurité de la chaîne d’approvisionnement dans le monde. En octobre, nous avons annoncé que la Linux Foundation et OpenSSF avaient levé plus de 10 millions de dollars pour investir dans le leadership et les initiatives, aspirant audacieusement à avoir un impact considérable sur la sécurité de la chaîne d’approvisionnement. Le LF n’aurait pas pu le faire sans le soutien important de nos membres, y compris les principaux membres d’OpenSSF 1Password, AWS, Cisco, Citi, Dell Technologies, Ericsson, Meta, Fidelity, GitHub, Google, Huawei, Intel, IBM, JP Morgan Chase, Microsoft , Morgan Stanley, Oracle, Red Hat, Snyk et VMWare.

L’importance de l’open source dans les efforts mondiaux de cybersécurité souligne son importance pour notre société moderne. Alors que de nouvelles organisations, de nouvelles industries et des décideurs politiques ont approché la LF pour obtenir des conseils sur l’open source, nous reconnaissons qu’il existe un besoin d’informations modernes sur le pourquoi et le fonctionnement de la collaboration ouverte. Il est nécessaire de comprendre la dynamique des communautés, où et comment la valeur est dérivée, et l’intersection des chaînes d’approvisionnement et de la collaboration open source. À cette fin, cette année, nous avons lancé Recherche de la Fondation Linux explorer le rôle des logiciels open source, des normes et des communautés en tant que cadre pour l’innovation de masse, la collaboration et la résolution de problèmes.

Des recherches sur des sujets importants tels que la cybersécurité et la préparation SBOM sont déjà en cours, ainsi que des informations spécifiques au projet recherchées par nos communautés de projet. Nous pensons que cet investissement fournira des données et des informations exploitables soutenant une prise de décision plus éclairée dans les écosystèmes technologiques et industriels. Enfin, alors que la plupart des organismes de recherche accumulent des données en privé, notre approche de recherche a un style ouvert — nous rendons toutes les données non personnellement identifiables disponibles sous le Contrat de licence de données communautaires — Permissif, version 2.0, un cadre de partage de données révisé que notre communauté juridique s’est efforcé de publier cette année.

Avoir une capacité de recherche offre également de nouvelles opportunités d’explorer plus en profondeur les défis et les opportunités de collaboration communautaire. Par exemple, cette année, LF Research s’est associé à AWS, CHAOSS, Comcast, Fujitsu, GitHub, GitLab, Hitachi, Huawei, Intel, NEC, Panasonic, Renesas, Panasonic, Red Hat et VMware examiner l’état de la diversité, de l’équité et de l’inclusion (DEI) dans les communautés open source. Pour nourrir et développer l’open source, nous devons mieux comprendre comment la DEI est pratiquée et encouragée dans les communautés open source. Nous espérons que cette recherche soutiendra également d’autres efforts de collaboration soutenant les objectifs de l’IED, tels que le Initiative de nommage inclusif, le Software Developer Diversity and Inclusion Project (SDDI), Fair Change et Open Sentencing.

Et avec nos partenaires de l’industrie, tels que Microsoft et Accenture, nous avons lancé plusieurs nouveaux projets et fondations qui sont significatifs pour l’humanité. La Green Software Foundation cherche à ajouter la durabilité aux efforts d’ingénierie logicielle. La Fondation AgStack, lancé en mai 2021, construit une infrastructure numérique open source pour l’agriculture afin d’accélérer la transformation numérique de cette industrie et de lutter contre le changement climatique.

Alors que l’open source a favorisé l’innovation dans le paysage technologique, il a également connu une accélération au sein des secteurs verticaux. Le LF a aidé à lancer plusieurs nouvelles collaborations axées sur la conduite de la 5G et des télécommunications, y compris le Super plan 5G, un partenariat avec Next Generation Mobile Network Alliance (NGMN), Magma Foundation et le nouveau Fondation Mobile Native. Nos membres ont également développé l’innovation open source dans l’industrie des médias et du divertissement avec le lancement de Ouvrez le moteur 3D (O3DE), un nouveau moteur 3D AAA open source pour les jeux, la simulation et la narration. L’écosystème O3DE complète nos Fondation du logiciel de l’Académie (ASWF). La communauté de l’ASWF a ajouté cette année un nouveau projet pour les matériaux d’ombrage dans les graphiques appelé MartialX. Les cinéphiles ont peut-être ressenti les effets de ce projet en Star Wars : Le Réveil de la Force.

Les ambitions de nos communautés de projets conduisent souvent à se concentrer sur la construction de communautés. Nous avons vu de nombreux experts continuer à collaborer à l’engagement communautaire dans le secteur très actif Groupe TODO. Cependant, il arrive un moment où nos communautés ont besoin d’outils pour les aider à évoluer et à soutenir leur croissance. En 2020, la FL s’est lancée dans un voyage avec les principaux dirigeants communautaires pour créer des outils qui permettent à ces dirigeants et à d’autres de mieux comprendre et de s’engager plus efficacement avec une communauté de projet. Les résultats de ces investissements commencent maintenant à être déployés en tant que plate-forme LFX. J’aimerais remercier tous ceux de notre communauté qui ont fourni des commentaires, des conseils, des suggestions et parfois les critiques brutes dont nous avions besoin pour construire quelque chose de mieux.

Nous avons commencé avec des outils dont nous savions qu’ils rendraient les responsables plus efficaces sur les tâches sur lesquelles ils ne voulaient vraiment pas passer du temps, comme le traitement électronique des accords de licence de contributeur (CLA) dans EasyCLA. De nombreux mainteneurs étaient également intéressés à comprendre la dynamique de leur communauté menant à la création de Perspectives LFX, qui agrège, analyse et contextualise les données de tous les référentiels, canaux de communication et contributeurs d’une communauté. Les conversations sur la santé communautaire ont conduit à des demandes d’outils pour recruter et engager de nouveaux participants au projet, en particulier de sources diverses, et Mentorat LFX est né. Une fois que les ingénieurs de nos projets ont vu ce que LFX pouvait faire, ils ont demandé des capacités supplémentaires pour configurer et gérer leurs projets. Centre de contrôle de projet LFX promet désormais de permettre aux ingénieurs de provisionner et de configurer des ressources en ligne en quelques minutes avec une automatisation pilotée par API pour les tâches de projet open source courantes telles que le provisionnement de nouvelles ressources cloud, la gestion du DNS, etc.

Le FL a également entendu les besoins de nos membres corporatifs d’avoir une meilleure visibilité sur la façon dont leur organisation est engagée dans nos communautés. Nous avons développé l’outil LFX MyOrg pour aider les dirigeants d’entreprise à avoir une meilleure vue d’ensemble de la participation de leur organisation, à trouver des chemins pour collaborer à des projets, à profiter des avantages dont ils disposent en tant que membres, et plus encore, le tout à partir d’un seul système. Tous ces outils sont désormais disponibles pour nos communautés et nos membres via lfx.linuxfoundation.org.

Bon nombre de nos membres ont été confrontés à une pénurie de compétences. les LF Rapport sur l’emploi 2021, sorti en octobre avec edX, montre que les professionnels de l’open source formés et certifiés, en particulier avec une expertise en matière de cloud et de conteneurs, sont très demandés et rares. Ces points de données mettent en évidence la nécessité de former les gens et de permettre de nouvelles opportunités de développer leur carrière dans l’open source. Nos efforts de formation et de certification ont continué de prendre de l’ampleur cette année. Plus de 68 000 personnes se sont inscrites pour de nouvelles certifications au cours de la dernière année, une augmentation de 50 % par rapport à 2020, tandis que 2 millions de personnes se sont inscrites aux cours de formation gratuits de la LF.

Et enfin, je terminerai en disant que nous avons sincèrement manqué de voir nos communautés en personne. Les deux dernières années ont été difficiles – voire éprouvantes – pour de nombreuses personnes souffrant de la pandémie persistante. Cependant, cette année, nous avons vu l’espoir se profiler à l’horizon. Nous avons produit des dizaines de conférences virtuelles réussies tout au long de 2021, mais le retour était clair : les gens voulaient se rencontrer à nouveau en personne. Notre équipe d’événements a fait un travail approfondi de recherche et de sollicitation des conseils d’experts et des autorités de santé publique. Cette préparation nous a permis d’accueillir à nouveau nos communautés ensemble, en personne, cet automne lors d’événements comme Open Source Summit à Seattle, Open Source Strategy Forum et OSPOCon Europe à Londres, et KubeCon+CloudNativeCon North America à Los Angeles, ce dernier a réuni plus de 3 000 membres de la communauté en personne. Ces événements n’auraient pas été possibles sans notre engagement envers la sécurité des participants en exigeant des vaccinations et en utilisant des technologies de vérification des vaccins, des contrôles de santé diligents sur place et une application stricte de l’utilisation de masques et des protocoles de distanciation sociale. Avec l’ouverture prochaine des frontières, nous sommes ravis de voir encore plus de notre communauté, en direct et en personne, à nouveau en 2022.

Au nom de toute l’équipe de la Linux Foundation, je félicite nos communautés pour leurs résultats exceptionnels au cours d’une autre année extrêmement difficile et vous souhaite à tous une heureuse et prospère année 2022, alors que j’espère que nous pourrons vous revoir en personne.

Jim Zemlin
Directeur exécutif,
La Fondation Linux

Ces efforts sont rendus possibles par nos membres. Pour savoir comment votre organisation peut s’impliquer dans le Fondation Linux, Cliquez ici.

La poste Une mise à jour de la Fondation Linux 2021 du directeur exécutif est apparu en premier sur Fondation Linux.

Source fr.techtribune.net

La Commission européenne veut mieux diffuser ses logiciels open source

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Un dépôt unique sera utilisé pour proposer les logiciels open source que la Commission européenne veut mettre à la disposition de tous.

Le bâtiment Berlaymont, siège de la Commission européenne à Bruxelles, en juin 2015. Photo: Fred Romero / Wikimedia Commons / CC by

La Commission européenne annonce ce mercredi adopter de nouvelles règles «sur les logiciels open source qui permettront que ses solutions logicielles soient accessibles publiquement dès qu’elles offrent des avantages potentiels aux citoyens, aux entreprises ou à d’autres services publics.» Ce sera sous licence EUPL, la licence publique de l’Union européenne créée en 2007.

« Faciliter la réutilisation »

L’étude publiée en septembre par la Commission «sur l’impact des logiciels et du matériel open source sur l’indépendance technologique, la compétitivité et l’innovation dans l’économie de l’Union européenne a montré que l’investissement dans l’open source génère en moyenne des rendements quatre fois plus élevés. Les services de la Commission pourront publier le code source du logiciel qu’ils possèdent dans un délai beaucoup plus court et avec moins de paperasse.»

La décision publiée ce jour indique (PDF):

«La présente décision devrait déterminer les conditions de partage des logiciels de la Commission en tant que logiciels libres, dans le but de faciliter la réutilisation plus large des logiciels, de promouvoir l’innovation logicielle et les logiciels libres, de capitaliser sur la politique d’ouverture de la Commission et d’éviter des contraintes administratives inutiles pour quiconque réutilise les logiciels et les services de la Commission.»

Pour le commissaire européen chargé du budget et de l’administration, Johannes Hahn, «la mise en commun des efforts pour améliorer le logiciel et la co-création de nouvelles fonctionnalités réduisent les coûts pour la société, car nous bénéficions également des améliorations apportées par d’autres développeurs. Cela peut aussi améliorer la sécurité, car des spécialistes externes et indépendants vérifient les logiciels, à la recherche de bugs et de failles de sécurité.»

La commissaire chargée de l’innovation, de la recherche, de la culture, de l’éducation et de la jeunesse, Mariya Gabriel, commente: «La Commission veut montrer l’exemple en menant la transition numérique de l’Europe. Avec les nouvelles règles, la Commission apportera une valeur significative aux entreprises, aux start-ups, aux innovateurs, aux citoyens et aux administrations publiques en mettant en libre accès ses solutions logicielles. Cette décision stimulera également l’innovation, grâce au code de la Commission accessible au public.»

« Déjà des centaines de projets partagés »

La Commission cite deux exemples des avantages de l’open source qu’elle partage:

eSignature, «un ensemble de normes, d’outils et de services gratuits qui aident les administrations publiques et les entreprises à accélérer la création et la vérification de signatures électroniques légalement valables dans tous les États membres de l’UE».

LEOS (Legislation Editing Open Software), «le logiciel utilisé dans l’ensemble de la Commission pour rédiger des textes juridiques. Initialement écrit pour la Commission, LEOS est maintenant développé en étroite collaboration avec l’Allemagne, l’Espagne et la Grèce.»

La Commission mettra ses logiciels à disposition dans un dépôt unique «pour en faciliter l’accès et la réutilisation. Avant sa sortie, chaque logiciel sera vérifié pour éviter les risques liés à la sécurité ou à la confidentialité, les problèmes de protection des données ou les atteintes aux droits de propriété intellectuelle de tiers.»

L’institution européenne rappelle qu’elle «partage déjà des centaines de projets logiciels en open source». Ses nouvelles règles sont dans la ligne de la stratégie de la Commission (présentée en octobre 2020) pour les logiciels open source 2020-2023, qui, sous le thème ‘Think Open’, a défini une vision pour encourager et tirer parti du pouvoir de transformation, innovant et collaboratif de l’open source, de ses principes et de ses pratiques de développement. La stratégie contribue aux objectifs de la stratégie numérique globale de la Commission et du programme Digital Europe.»

Source zdnet.fr