Le Conseil national du numérique affirme son soutien au Libre

Featured

Le Conseil national du numérique (CNNum) promeut à travers l’usage de plusieurs outils les logiciels libres, « source de convivialité, de partage, de coopération et de liberté ».

Logo du Conseil national du numérique

Commission consultative indépendante (créée en 2011, elle a connu plusieurs soubresauts), le Conseil national du numérique (CNNum) communique sur son « soutien à la promotion du Libre », et affirme: « Source de convivialité, de partage, de coopération et de liberté autant qu’outils nécessaires pour garantir un web ouvert, le libre est un sujet qui tient à cœur au Conseil national du numérique depuis de nombreuses années. Le Conseil renforce son soutien et rejoint la démarche collective de promotion du libre au sein de l’Etat et en dehors à travers plusieurs objets: des ateliers de contribution à Wikipédia, un agenda ouvert sur Framagenda, une chaîne Peertube et une carte des déplacements sur uMap. »

Wikipédia, agenda, PeerTube

Le CNNum précise:

– avoir organisé cinq ateliers de sensibilisation à la contribution à Wikipédia, une démarche présentée dans un billet de Louis Magnes, responsable plaidoyer au CNNum, sur LinkedIn. Autour de l’Observatoire sur l’utilisation du numérique dans la guerre en Ukraine, un travail de documentation a été mené, et « quel meilleur endroit pour collaborer collectivement à l’agrégation et au partage d’un savoir que Wikipédia? »

– ouvrir son agenda (vie du Conseil, événements ouverts au public, initiatives signalées…) et entre autres « montrer par l’expérience qu’il existe des outils ouverts, libres, participatifs, contributifs et qui œuvrent à la construction de savoirs communs ».

– migrer sur PeerTube, pour y diffuser plusieurs contenus (interviews, exposés…).

Jean Cattan, secrétaire général du Conseil national du numérique, explique: “Le Conseil national du numérique a toujours eu à cœur de soutenir la démarche du libre et des communs numériques. Les outils que nous déployons aujourd’hui sont essentiels pour renforcer notre soutien – par l’action et en totale cohérence avec notre mission d’agora scientifique et citoyenne. Je suis ravi que le Conseil rejoigne concrètement ce mouvement collectif, qui apporte également beaucoup de plaisir.”

« L’État est paradoxal »

Parmi les nombreuses publications du CNNum, voir cet échange avec Angie Gaudion, de Framasoft (sur la philosophie de cette association remarquable, tout est à lire).

Dont ce passage:

« Framasoft est devenue une association d’éducation populaire aux enjeux du numérique et des communs culturels. Notre objet social n’est plus de faire la promotion du logiciel libre, mais de transmettre des connaissances, des savoirs et de la réflexion autour de pratiques numériques émancipatrices. Pourtant, nous continuons à offrir des services en ligne afin de démontrer que ces outils existent et sont des alternatives probantes aux services des géants du web. Nous transmettons davantage désormais connaissances et savoirs-faire sur ces outils et accompagnons les internautes dans leur autonomisation vis-à-vis des géants du web. »

« L’État contribue aux communs. Par exemple, l’Éducation nationale propose la page apps.education.fr qui référence un ensemble de services pédagogiques en ligne basés sur du logiciel libre. Mais l’État est paradoxal : il contribue aux communs et signe des accords avec Microsoft pour implémenter Windows sur les postes informatiques des écoles. De plus, cette initiative de l’Éducation nationale est très bonne, mais elle reste très méconnue du corps enseignant. Au-delà de la contribution, il y a donc aussi un enjeu important de promotion. »

Source zdnet.fr

Comment choisir la bonne distribution Linux

Featured

Avec des milliers d’options à examiner, voici nos meilleurs conseils pour choisir la distribution Linux qui répond à vos besoins.

Linux est une plateforme puissante, polyvalente, sécurisée et fiable qui peut être utilisée partout. Du serveur au bureau, de l’IoT aux conteneurs, aux systèmes embarqués et bien plus encore….

Vous ne réalisez peut-être même pas à quel point le système d’exploitation open source est répandu. Il est littéralement présent partout.

Mais il y a un domaine dans lequel Linux n’a pas encore beaucoup progressé : l’ordinateur de bureau. Ce n’est pas parce que ce n’est pas une option viable, j’utilise Linux comme système d’exploitation depuis des décennies et je n’ai jamais eu de problème. Il fonctionne à merveille et m’offre une stabilité et une flexibilité qu’aucun autre système d’exploitation ne peut égaler.

Ceci étant dit, comment se fait-il que Linux ait eu tant de mal à gagner des parts de marché sur ce secteur ?

L’une des raisons en est le choix. Pour les utilisateurs qui sont déjà familiers avec Linux, le choix est un argument de vente important, car il signifie qu’il y a plein d’options à choisir (sur à peu près tous les sujets).

Pléthore de choix

Il existe des milliers de distributions parmi lesquelles choisir, toutes offrant des environnements de bureau différents, des gestionnaires de paquets et des design propres. Cependant, pour ceux qui ne sont pas familiers avec Linux, un tel choix peut être problématique.

Par où commencer ? Avec autant de choix, il peut être presque impossible de savoir par où commencer sa recherche. C’est pourquoi j’ai voulu vous donner mes meilleurs conseils pour choisir une distribution Linux, afin que vous n’ayez pas à patauger dans un océan d’options.

Mais avant d’aller plus loin, une précision : je ne vais pas me plonger dans toute la complexité de Linux.

Ceux qui font leurs premiers pas avec un nouveau système d’exploitation n’ont pas besoin de connaître les options telles que systemd, les fonctions de sécurité comme SELinux, les gestionnaires de fenêtre comme LightDM ou les chargeurs d’amorçage comme GRUB.

Les nouveaux utilisateurs ont simplement besoin de savoir comment faire un choix qui les aidera à se familiariser avec un nouveau système d’exploitation. Ils veulent être en mesure d’être productifs sans avoir à plonger en profondeur dans quoi que ce soit.

Tout tourne autour du bureau

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : le choix le plus important que vous ferez au cours de votre aventure avec Linux est l’environnement de bureau que vous choisirez. Bien qu’il n’y ait pas autant d’environnements de bureau que de distributions, il en existe tout de même un grand nombre, comme GNOME, KDE Plasma, Pantheon, Budgie, Xfce, Cinnamon, Mate, Enlightenment, Deepin Desktop, LXDE, i3, LXQt, Sugar, et bien d’autres encore. Tous ces environnements de bureau ne constituent cela dit pas des bons choix pour un nouvel utilisateur.

Pour ceux qui n’ont jamais utilisé Linux, il n’y a vraiment qu’une poignée d’environnements de bureau à envisager :

  • GNOME
  • KDE Plasma
  • Cinnamon
  • Mate
  • Xfce

Dans la liste ci-dessus, je ne recommanderais pas Xfce, simplement parce qu’il pourrait être un peu trop complexe pour l’utilisateur moyen. Même si Xfce est un environnement de bureau très convivial, il y a beaucoup d’options de configuration disponibles, ce qui pourrait devenir rapidement intimidant. Et bien que j’utilise un bureau basé sur GNOME, je ne recommanderais pas le bureau GNOME à ceux qui n’ont jamais utilisé Linux, simplement parce qu’il est très différent par rapport à ce qui se fait aujourd’hui.

Il reste donc KDE Plasma, Cinnamon et Mate. Parmi les trois, KDE Plasma est l’un des bureaux les plus élégants, mais il offre beaucoup de fonctionnalités accessoires pas forcément utiles.

Il ne reste donc plus que Cinnamon et Mate. Entre les deux je recommande Cinnamon pour deux raisons : c’est le bureau par défaut de Linux Mint et il est en phase de développement actif.

L’importance des gestionnaires de paquets

Dans la plupart des cas, les gestionnaires de paquets ont tendance à être assez similaires. Par exemple, pour installer un logiciel sur Ubuntu à partir de la ligne de commande, la commande ressemblera à ceci :

sudo apt install firefox -y

Sur Fedora, cette commande ressemblera à ceci :

sudo dnf install firefox -y

Cependant, sur une distribution basée sur Arch, cette commande sera :

sudo pacman -S firefox

Vous vous demandez probablement « Pourquoi on parle de ligne de commande dans un article destiné aux nouveaux utilisateurs ? » Bonne question. Le fait est que la plupart des distributions Linux sont livrées avec une interface graphique pour leurs gestions des paquets. Par exemple, les bureaux basés sur GNOME ont GNOME Software et KDE Plasma a Discover. Les distributions basées sur Arch Linux ont Pamac. De fait, la plupart des nouveaux utilisateurs ne devraient pas avoir de problème pour installer des applications. Au lieu d’exécuter des commandes, il leur suffit d’ouvrir la boutique d’applications, de chercher un logiciel et de l’installer.

C’est aussi simple que cela. Cependant, parmi tous les gestionnaires de paquets disponibles, je conseille vivement aux nouveaux utilisateurs de s’en tenir à une distribution qui utilise soit apt, soit dnf, c’est-à-dire soit basé sur Ubuntu ou Fedora.

À ce stade, nous nous intéressons aux distributions de type Ubuntu ou Fedora qui utilisent le bureau Cinnamon. Notre choix s’est réduit à deux distributions différentes :

Pour tout utilisateur novice en matière de Linux, je n’hésiterais pas à recommander l’une ou l’autre de ces distributions.

Alternatives

Il faut malgré tout prendre en compte les points suivants :

  • Préférez-vous un bureau d’apparence plus moderne et qui fonctionne sans avoir rien à faire ? Si oui, optez pour Ubuntu.
  • Si vous voulez un système d’exploitation de bureau plus élégant qui se comporte de la même manière que celui auquel vous êtes habitué et qui jouit de la même convivialité, alors choisissez Kubuntu
  • Si vous souhaitez une distribution qui se concentre sur la stabilité, mais qui ne publie pas de mises à jour aussi souvent que les autres distributions, optez pour Debian
  • Si vous recherchez un système d’exploitation de bureau efficace, mais qui conserve un haut niveau de convivialité, choisissez Pop!_OS.

Que vous souhaitiez vous en tenir à quelque chose de familier, essayer quelque chose de complètement différent ou trouver un juste milieu, Linux offre des options qui peuvent répondre à tous les besoins.

Source : zdnet.com

La fondation Linux franchit l’Atlantique

Featured

La Linux Foundation Europe est créée à Bruxelles, avec pour DG Gabriele Columbro, également directeur exécutif de la Fintech Open Source Foundation (FINOS).

Logo de la Linux Foundation

La fondation Linux est depuis sa création en 2007 aux Etats-Unis un des acteurs majeurs de l’open source, hébergeant quantité de projets dans de nombreux secteurs. Ce mois-ci, l’organisation basée à San Francisco a enjambé l’Atlantique en créant la Linux Foundation Europe, installée à Bruxelles – annonce en VO ici et là en VF.

Ericsson, Accenture, Bosch, SAP, Suse parmi les membres

Lancée avec une douzaine de membres, la nouvelle branche a pour directeur général l’Italien Gabriele Columbro, qui reste parallèlement directeur exécutif de la Fintech Open Source Foundation (FINOS). Cette dernière avait rejoint la fondation Linux au printemps 2020.

Les membres inauguraux de la Linux Foundation Europe comprennent au niveau Platinum: Ericsson; au niveau Gold: Accenture; au niveau Silver: Alliander, Avast, Bosch, BTP, esatus, NXP Semiconductors, RTE, SAP, SUSE, et TomTom; au niveau associé: Banque d’Angleterre, OpenForum Europe, OpenUK et RISE Research Institute of Sweden. La participation à la Linux Foundation Europe est ouverte à toute organisation et gratuite pour les membres existants de la Linux Foundation, annonce celle-ci.

«La Linux Foundation Europe permettra aux projets collaboratifs ouverts d’être hébergés directement sur le territoire européen. Son projet inaugural, l’Open Wallet Foundation (OWF), (…) est un nouvel effort de collaboration établi pour développer un moteur de porte-monnaie numérique supportant l’interopérabilité pour un large éventail de cas d’utilisation.» Annoncé en juin, l’OWF a pour objectif de favoriser l’interopérabilité des portefeuilles numériques, les «wallets» qui servent à stocker les monnaies numériques telles que le bitcoin et l’ether, mais aussi les services en ligne basés sur des logiciels qui permettent d’effectuer des transactions électroniques avec d’autres personnes et des entreprises.

Rapport sur l’Europe

La Linux Foundation Europe s’est associée à la Linux Foundation Research et à 13 autres entités européennes [universitaires, commerciales et associatives], pour explorer l’état de l’open source d’un point de vue européen, en se concentrant sur les initiatives des gouvernements, des entreprises et des organisations à but non lucratif. Elle a publié un rapport, « The World of Open Source: 2022 Europe Spotlight ».

Qui, ce qui n’étonnera guère, conclut que:

« – L’open source est largement reconnu dans tous les pays et dans tous les secteurs d’activité comme un mécanisme de choix pour l’innovation.

– Le secteur public n’exploite pas toute la puissance de la collaboration en matière de logiciels open source pour créer une valeur collective et faire progresser la vision ambitieuse des biens communs numériques.

– Un déséquilibre entre les politiques de consommation et de contribution remet en cause la durabilité de l’écosystème open source. »

La collaboration, « seul moyen » d’impact sur la transformation du système énergétique

Parmi les déclarations des soutiens de cette nouvelle entité européenne, on note celle-ci qui fait le lien entre l’open source et la crise climatique:

«La transition énergétique est en train de bouleverser le système énergétique à l’échelle mondiale, avec des ambitions élevées en matière de réduction des émissions de CO2. En tant que gestionnaire de réseau de distribution chez Alliander, nous sommes convaincus que la collaboration est le seul moyen d’avoir un impact sur la transformation du système énergétique. Le fait d’être actif dans le domaine de l’open source depuis près de dix ans (et trois ans à la Linux Foundation Energy) a prouvé à Alliander que l’open source est un pilier stratégique essentiel pour atteindre nos objectifs», a déclaré Arjan Stam, directeur des opérations système chez Alliander.

La fondation Linux n’est pas la première entité américaine de l’open source à s’implanter en Europe: en 2020, la fondation Eclipse, créée en 2004, avait quant à elle déménagé son siège à Bruxelles en y adoptant le statut d’association internationale sans but lucratif (AISBL): une structure juridique belge «faite pour les gens comme nous, puisqu’elle permet de garder  une couverture internationale tout en étant basé en Belgique», nous expliquait Gaël Blondelle, qui dirige l’équipe européenne de la fondation Eclipse.

Source zdnet.fr

GNOME 43 est disponible

Featured

6 mois de travail acharné ont permis de peaufiner et de livrer la version 43 de GNOME ce. Les améliorations sont nombreuses : nouveau menu de réglages rapides, application Fichiers redessinée et nouveaux efforts pour migrer de GTK 3 à GTK 4. Tous les détails.

GNOME 43 porte le nom de code « Guadalajara », en reconnaissance du travail effectué par les organisateurs de GUADEC 2022.

GNOME 43 : les nouveautés

GNOME 43 est livré avec un tout nouveau menu d’état du système, qui permet de modifier rapidement les paramètres les plus utilisés. Les paramètres qui nécessitaient auparavant de se plonger dans les menus peuvent désormais être modifiés d’un simple clic. Le nouveau menu permet de contrôler les fonctionnalités de mise en réseau de GNOME, comme les connexions Bluetooth et USB, ainsi que les points d’accès Wi-Fi.

GTK 4 est la dernière version majeure de la boîte à outils d’interface utilisateur de GNOME, qui a été publiée en décembre 2020. À la clé, des graphiques plus rapides et plus fluides, de nouveaux widgets d’interface et d’un nouveau look. Davantage d’applications passant de GTK 3 à GTK 4 : Fichiers (Files), Maps, Logs, Builder, Console, Configuration initiale, Contrôles parentaux.

Les applications Calendrier, Contacts et Appels ont toutes été améliorées pour GNOME 43. L’interface du calendrier a été mise à jour, avec une nouvelle barre latérale qui comprend un calendrier de navigation et une liste des événements à venir. Contacts dans GNOME 43 permet désormais d’importer et d’exporter des contacts sous forme de fichiers vCard.
Calls (Apples) bénéficie d’une série d’améliorations, notamment des temps de démarrage plus rapides, la prise en charge des appels VOIP chiffrés et la
possibilité d’envoyer des SMS à partir de l’historique des appels.

Les paramètres de confidentialité de GNOME incluent une nouvelle page Sécurité du matériel pour la version 43. Elle fournit des informations sur la sécurité de votre matériel physique, sa configuration et son logiciel interne (firmware).

GNOME 43 inclut la possibilité d’installer des sites et applications web sur le bureau, en tant que web apps. Cette fonctionnalité est une version nouvelle et améliorée de la fonctionnalité d’applications Web qui était disponible dans les versions précédentes de GNOME (42) via un menu « Installer le site comme application Web ».

La liste des nouveautés est copieuse et peut être consultée dans les notes de sortie de GNOME 43.

Installer GNOME 43

Pour l’installer, mieux vaut attendre les paquets officiels fournis par votre distribution GNU/Linux. Pour les distributions les plus populaires, c’est une question de jours ou de semaine.

Vous pouvez également essayer l’image de GNOME OS en tant que machine virtuelle, en utilisant l’application Boxes.

Dates de sortie

GNOME 43 est sorti le 21 septembre 2022.

Libre et Open Source ?

Oui ! Le logiciel GNOME est un logiciel libre : tout le code est disponible en téléchargement et peut être librement modifié et redistribué selon les licences respectives.

Source toolinux.com

Un rapport sur le monde de l’Open Source européen en 2022

Featured

Linux Foundation Europe vient d’être créée. L’occasion pour la nouvelle entité de publier les résultats d’une recherche axée sur l’Europe : voici ce qu’il faut retenir du « World of Open Source : Europe Spotlight 2022 ».

Si l’open source est un phénomène véritablement mondial, des dynamiques régionales entrent en jeu. Cette étude inaugurale, publiée par la Linux Foundation Europe (dont nous vous parlions dans cet article), définit les priorités et les défis de l’open source en l’Europe.

Le rapport, dévoilé dans le cadre de l’Open Source Summit Europe, est signé Colin Eberhardt, Graham Odds et Matthew Dunderdale (Scott Logic). L’avant-propos a été rédigé par Gabriele Columbro, le nouveau (et premier) directeur général de la Fondation Linux en Europe.

L’Europe et l’Open Source

Les auteurs du rapport rappellent que, depuis des décennies, l’Europe est à la pointe du développement des logiciels libres. Il y a plus de 30 ans, Linus Torvalds, d’origine finlandaise, a créé le noyau Linux, qui est devenu le noyau de système d’exploitation le plus utilisé au monde. Le Web et son protocole HTTP ouvert, ainsi que les normes qui en découlent au W3C et dans d’autres organisations de normalisation de l’Internet, sont le fruit des travaux initiaux de Sir Tim Berners-Lee au CERN, le laboratoire européen de physique des particules.

L’Europe a également été un pionnier dans le développement de matériel informatique libre. Exemples : le Raspberry Pi, dont nous vous parlons régulièrement dans ces colonnes, développé au Royaume-Uni – ou encore la plateforme Arduino, née en Italie.

En outre, l’Europe abrite de nombreuses entreprises importantes dans le domaine de l’open source, telles que Canonical (société à l’origine du système d’exploitation Ubuntu), SUSE et GitLab.

Conclusions de l’étude

Lors de l’Open Source Summit Europe, Hilary Carter, vice-présidente de LF Research, a souligné plusieurs enseignements importants :

L’open source est un environnement dans lequel il est amusant et enrichissant d’être, et un environnement que les répondants ressentent comme un endroit où ils peuvent apprendre de nouvelles compétences
L’open source reste une clé apolitique pour favoriser les biens communs numériques, permettant des innovations qui peuvent naître en Europe et devenir des normes de facto utilisées dans le monde entier
La plupart des répondants adoptent des politiques qui encouragent ouvertement la consommation de technologies open source. Cependant, il existe un déséquilibre concernant la contribution en amont. Et cela crée certains défis pour la durabilité des communautés open source. « Encourager la contribution en amont est toujours un défi que nous devons nous efforcer de surmonter« , estime Mme Carter.

Télécharger le rapport

Le rapport « World of Open Source : Europe Spotlight 2022 » peut être téléchargé en PDF, sans inscription obligatoire.

Source toolinux.com

Création de la Linux Foundation Europe

Featured

C’est l’événement de la semaine : la Linux Foundation annonce la création de son entité européenne, la Linux Foundation Europe. Elle regroupe déjà une douzaine de membres et sera basée à Bruxelles, au plus près des institutions européennes.

L’Open Source Summit Europe qui se tenait la semaine dernière à Dublin a été l’occasion d’annonce en grande pompe la création de la division européenne de la Fondation Linux. Objectif : ouvrir de nouvelles perspectives à la dynamique européenne de l’open source.

Basée à Bruxelles, en Belgique, la Linux Foundation Europe sera dirigée par Gabriele Columbro, par ailleurs toujours directeur exécutif de la Fintech Open Source Foundation (FINOS).

Un site web européen a été mis en ligne pour l’occasion.

Pour quoi faire ?

LF Europe – son petit nom – entend favoriser la collaboration en fournissant la structure nécessaire à la collaboration technologique dans le cadre du modèle européen unique.

La mission de la Linux Foundation Europe est d’accélérer la croissance d’efforts de collaboration de l’open source à destination de tous les groupes d’intérêt européens, des particuliers aux secteurs public et privé, « tout en offrant une rampe de lancement aux projets et aux entreprises européennes pour qu’ils réussissent et collaborent à l’échelle mondiale« .

La Linux Foundation Europe permettra d’héberger des projets collaboratifs ouverts directement sur le territoire européen.

Un premier projet : Open Wallet Foundation

Son projet inaugural sera une initiative autour des paiements, l’Open Wallet Foundation (OWF). Cette entité vise à développer moteur de porte-monnaie numérique supportant l’interopérabilité pour un large éventail de cas d’utilisation.

Membres fondateurs

Les membres fondateurs de la Linux Foundation Europe comprennent les entreprises suivantes : Ericsson, Accenture, Alliander, Avast, Bosch, BTP, esatus, NXP Semiconductors, RTE, SAP, SUSE, TomTom, Bank of England, OpenForum Europe, OpenUK et RISE Research Institute of Sweden.

La participation à la Linux Foundation Europe est ouverte à toute organisation. Elle est d’ailleurs gratuite pour les membres existants de la Linux Foundation.

Source toolinux.com

Blender 3.3 LTS est disponible

Featured

La Blender Foundation a confirmé ce 7 septembre la sortie de Blender 3.3 LTS, nouvelle révision importante du logiciel libre de modélisation et d’animation 3D. Voici tout ce qu’il faut retenir de la mise à jour (qui est également une version avec support à long terme).

La technologie 3D fait désormais intégralement partie de nos vies. Au cours de la prochaine décennie, elle influencera la façon dont nous communiquons et interagissons entre nous et avec le monde. La solution open source Blender 3.3 se veut à la pointe dans le domaine.

C’est quoi Blender ?

Blender est un logiciel libre de modélisation, d’animation par ordinateur et de rendu en 3D. Il a été créé en 1998 et se développe sous l’égide de la Fondation Blender en open source.

Quoi de neuf dans Blender 3.2 ?

La version 3.3 de Blender offre, outre des centaines de corrections de bogues, des nouveautés intéressantes.

Les nouveaux nœuds UV Unwrap et Pack UV Islands ouvrent la possibilité de créer et d’ajuster les cartes UV de manière procédurale en utilisant les nœuds de géométrie.

Le nouveau mode Sculpt de courbes vous offre un contrôle plus fin du toilettage des cheveux.

Trois nouveaux nœuds géométriques s’ajoutent à Blender pour créer des labyrinthes, des éclairs ou encore de la végétation qui pousse.

Le modificateur Line Art est désormais capable de calculer avec précision l’ombre portée et la ligne de séparation ombre/lumière à partir d’un objet de référence de la source lumineuse.

Les éditeurs Dopesheet et Timeline affichent désormais les images clés du Grease Pencil à côté des autres objets et propriétés. La visibilité de tous les types d’objets peut être ajustée à l’aide de filtres. Le sous-mode Crayon gras est toujours disponible pour une expérience plus ciblée.

La liste complète des nouveautés de Blender 3.3 se trouve sur le site web officiel à cette adresse.

Télécharger Blender 3.3

Blender 3.3 est disponible en téléchargement libre et gratuit sur blender.org pour Windows, macOS (Intel et Apple Silicon) et Linux (tar.gz ou Snap Store).

Le code source est lui aussi accessible depuis le site du projet.

Vidéo

Source toolinux.com

Tutanota : applications mobiles en mode offline

Featured

L’application mobile de Tutanota, service d’e-mail chiffré, pourra être utilisées hors ligne. La version Android, développée en open-source, montre la voie, la version iOS devrait rapidement suivre le mouvement.

La fonction est lancée depuis le printemps dernier sur les applications de bureau, au tour des applications mobiles. C’est par le biais d’un tweet que la bonne nouvelle a été annoncée par les développeurs. L’application Android de Tutanota est accessible même quand il n’y a pas de réseau, c’est ce que l’on appelle le mode « offline » ou hors-ligne.

Good morning privacy fans ! We have completed the release of the offline function on Android !

iOS… you’re next.

— Tutanota (@TutanotaTeam) August 26, 2022

L’application Android est la première à bénéficier de cette fonctionnalité. Viendra ensuite la version iOS et iPadOS.

L’application Tutanota ne collecte toujours aucune donnée. Son développement est open-source.

Elle est bien disponible via Google Play, mais aussi via F-Droid (consultez notre guide fdroid à cette adresse) et en téléchargement (APK) via le compte Github.

Source toolinux.com

Open Source Summit Europe 2022 accueillera Linus Torvalds

Featured

L’Open Source Summit Europe 2022 de la Linux Foundation se tiendra mi-septembre à Dublin en Irlande. L’occasion de présenter les principaux orateurs, conférenciers et intervenants de cette édition hybride.

Alors que le programme est quasi finalisé, la Fondation Linux, l’organisation vient de confirmer les nom des orateurs principaux de l’Open Source Summit Europe, qui aura lieu du 13 au 16 septembre à Dublin, en Irlande. L’événement se tiendra en même temps que d’autres manifestations : Hyperledger Global Forum, l’OpenSSF Day, le Linux Kernel Maintainer Summit, le KVM Forum, et le Linux Security Summit.

Les « keynote speakers » de l’édition 2022 sont :

Hilary Carter, The Linux Foundation
Bryan Che, Huawei
Demetris Cheatham, GitHub
Gabriele Columbro, Fintech Open Source Foundation (FINOS)
Dirk Hohndel, Cardano Foundation
​​Ross Mauri, IBM LinuxONE
Dušan Milovanović, Organisation mondiale de la santé
Mark Pollock
Christopher “CRob” Robinson, Intel
Emilio Salvador, Google
Robin Teigland, Chalmers University of Technology, Ocean Data Factory Sweden et Peniche Ocean Watch Initiative (POW)
Linus Torvalds
Jim Zemlin, The Linux Foundation

L’événement peut enfin se dérouler en public, mais conservera un format hybride, avec une participation à la fois en personne et virtuelle. Il est possible de participer de manière virtuelle à partir de 25€. Sur place, il faut compter environ 500€ minimum. Tous les détails se trouvent sur cette page.

Source toolinux.com

Le lecteur audio Audacious passe à Ogg FLAC

Featured

Le très populaire lecteur audio open source Audacious s’offre une solide mise à jour avec la version 4.2. La première depuis février 2021. Voici ce qu’il faut en attendre et comment télécharger la mise à niveau.

C’est quoi Audacious ?

Audacious est un lecteur audio open source descendant de XMMS. Il permet de lire des fichiers présents dans un répertoire de votre ordinateur, mais aussi d’écouter des CD ou de la musique en streaming. Audacious peut aussi récupérer les paroles en ligne.

Audacious tourne sous Linux, Windows et les dérivés de BSD.

Nouveautés dans Audacious 4.2

La version 4.2 d’Audacious offre les nouveautés suivantes :

Thème sombre avec style Fusion de Qt
Support pour les flux Ogg FLAC
Définir automatiquement le titre d’une liste de lecture importée en fonction du nom de fichier
Dialogue de recherche et de sélection dans l’interface Winamp en mode Qt
Vérifications pour empêcher l’utilisation abusive de Open Containing Folder
Correction d’un crash dans l’émulation SNES de la bibliothèque
Correction de l’interface Winamp

Télécharger Audacious 4.2

Vous pouvez télécharger Audacious 4.2 pour Linux, BSD et pour Windows depuis cette page web. Pour l’heure, l’application utilise toujours Qt 5.

Source toolinux.com