Ce qui vous attend avec GNOME 41

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Alors que GNOME 40 poursuit ses mises à niveau de correction, c’est une toute nouvelle édition de l’environnement de bureau qui se prépare ce mois-ci : GNOME 41 arrive et de nombreux changements sont au programme. Résumé.

’environnement de bureau GNOME 40 est sorti en mars dernier. La prochaine grande révision est en phase de stabilisation avec la sortie de la première édition candidate de GNOME 41il y a quelques jours.

GNOME 41 : les nouveautés

Les principales nouveautés de GNOME 41 sont connues à ce stade. Elles ont été résumées par le site OMGUbuntu :

Une salve de mises à jour de l’application Centre de contrôle GNOME, avec un nouveau panneau multitâche ;
Les profils d’alimentation par défaut dans le menu d’état ;
Une nouvelle version de GNOME Calendar 41 avec support des fichiers .ics et l’importation d’événements ;
Une application GNOME Connexion permettent de se connecter et de basculer entre plusieurs sessions à distance en même temps, notamment avec des systèmes d’exploitation différents ;
Un meilleur support de gestion des comptes SIP dans l’application Call (Appels) ;
Web (ex Epiphany) bénéficie des améliorations de Safari (Webkit), améliore le support du mode sombre et se souvient des onglets entre les sessions.

La boutique d’applications GNOME Software bénéficie de bonifications très importantes, mises en lumière dans un article de blog signé Tobias Bernard. Cette refonte permet d’obtenir de meilleures informations contextuelles sur les applications, outre les captures d’écran :

Taille des téléchargements d’applications de manière plus nuancée notamment pour Flatpak ;
Focus sur les avantages de la liberté logicielle d’une manière tangible ;plutôt que de simplement afficher la licence ;
Affichage des problèmes de sécurité potentiels ;
Informations permettant de savoir si l’application fonctionnera sur le matériel actuel ;
Classifications par âge de manière plus visible et plus contextuelle.

Quand sort GNOME 41 ?

GNOME 41 devrait être disponible, selon le calendrier officiel, le 22 septembre 2021.

Télécharger GNOME 41

Il sera possible de télécharger GNOME 41 depuis le site officiel dès sa sortie, en fonction des différentes distributions GNU/Linux.

Source toolinux.com

La mise à jour 4.22 de la distribution Linux Tails est sortie

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une version de correction attendue. Voici ce qu’il faut savoir sur Tails 4.22.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 4.22 : les nouveautés

La version 4.22 de Tails apporte un grand nombre de corrections et les dernières versions de plusieurs éléments clés :

Tor Browser 10.5.6.
Thunderbird 78.13
firmware (graphique) AMD 20210818

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Assistant de connexion Tor : améliorations

Tails intègre depuis la version 4.20 un assistant de connexion Tor Connection, après plusieurs mois de tests.

Comment ça marche ? Après une connexion au réseau local, l’assistant Tor Connection vous aidera à vous connecter plus facilement au réseau Tor. Idéal pour les connexions à internet à bas débit ou dans des environnements où le risque de surveillance est accru.

La version 4.22 de Tails peaufine ce nouvel assistant, avec notamment la prise en charge de l’enregistrement d’un pont personnalisé dans le stockage persistant et l’amélioration de la robustesse des connexions Tor.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 4.23 et sortira le 5 octobre 2021.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Source toolinux.com

Ce qu’il faut savoir sur la distribution Linux Lite 5.6

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Depuis 8 ans, Linux Lite offre un système d’exploitation GNU/Linux à la fois compact, léger et rapide. La version 5.6 vient de sortir le 1er septembre. Voici les nouveautés.

C’est quoi Linux Lite

Linux Lite est un système d’exploitation GNU/Linux léger et basé sur Ubuntu LTS (LTS). Cette distribution propose un environnement de bureau Xfce personnalisé avec une interface minimaliste et simplifiée.

Contrairement à de nombreuses autres distributions GNU/Linux, Linux Lite offre une sélection limitée d’applications (une par domaine). Destinée aux nouveaux utilisateurs, la distribution basée en Nouvelle-Zélande dispose d’outils comme Lite Welcome, Lite Users, Lite Software ou encore Lite Notification.

Linux Lite 5.6 : quoi de neuf

La version 5.6 de Linux Lite OS comprend une série importante de nouveautés, avec pour base Ubuntu 20.04.3 LTS :

La possibilité d’installer Linux Lite directement à partir du module Lite Welcome
Une mise à niveau esthétique : Adapta pour le bureau, Papirus comme thème d’icônes, 7 nouveaux fonds d’écran et Roboto Regular comme caractère par défaut
Lite Tweaks permet de nettoyer le cache et supporte nativement le navigateur Brave
Le passage à Python 3

Télécharger et installer Linux Lite

Il est possible de télécharger Linux Lite OS 5.6 depuis le site officiel et gratuitement, à cette adresse. La version 64 bits livrée le 1er septembre fait 1,4 GB (ISO).

Il est possible de soutenir le projet Linux Lite OS via Patreon.

Source toolinux.com

Pour les 30 ans de Linux, Linus Torvalds se focalise sur la version 5.14 du kernel

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Le père de Linux a sa manière bien à lui de fêter les 30 ans des débuts de l’OS open source. Loin des festivités, Linus Torvalds préfère se focaliser sur la publication de la dernière version du kernel, 5.14.

Linus Torvalds préfére que la communauté travaille sur le kernel 5.14 de Linux plutôt que de fêter les 30 ans de Linux. (Crédit Photo: DR)

 

Résolument s’occuper de Linux n’est plus un simple « hobby » pour Linus Torvalds. Il y a 30 ans, c’était pourtant le qualificatif de son message relatif à la création d’un OS libre. Trois décennies plus tard, le papa de Linux vient de rappeler que malgré les festivités, le travail sur le kernel ne s’arrête jamais. Dans un message, il a indiqué « quand vous aurez fini de fêter les 30 ans de Linux, essayez le nouveau Linux 5.14 ».

Fidèle à lui-même, il n’hésite pas à tacler cette abondance de célébrations, « je me rends compte que vous êtes tous occupés avec les galas, les bals et tous les autres événements du 30e anniversaire, mais à un moment donné, vous devez être fatigués des paillettes, des feux d’artifice et du champagne ». Et de rappeler à la communauté : « La version 5.14 est là, elle n’attend plus que vous pour la tester et vous rappeler le sens de toutes ces festivités ».

Les apports de Linux 5.14

Quels sont les apports de la dernière itération de Linux ? Les plus importantes sont sans doute memfd_secret et core scheduling, qui sont une réponse aux failles Spectre et Meldown touchant les puces Intel. Ainsi, memfd_secret permet aux applications de créer une zone de mémoire à laquelle seule cette application peut accéder, pas même le noyau. Par ailleurs, Linux peut maintenant autoriser l’hyperthreading de manière plus efficace (un moyen d’atténue Spectre et Meltdown était de le désactiver) et s’assurer que les workloads fiables ou non partagent un même kernel.

Toujours sur Intel, la version 5.14 offre plus de support pour la plateforme Alder Lake. Elle cible aussi l’architecture RISC-V en lui donnant un meilleur accès à certaines fonctions essentielles du noyau., comme la fonction de cartographie de la mémoire « transparente hugepages ». Par ailleurs, l’inclusion de SimpleDRM (Direct Rendering Manager) améliore la gestion des GPU. Parmi les autres fonctions, on peut également citer le réglage du contrôle de la bande passante CFS, l’optimisation des limitations des ressources dans les spacenames des utilisateurs. Il y a aussi un contrôleur pour la priorisation des I/O, ainsi qu’une prise en charge du pilote PCI-over-virtio.

Source lemondeinformatique.fr

Ce qu’il faut savoir sur la distribution Debian Edu (Skolelinux) pour l’école

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La dernière version du système d’exploitation Debian vient d’être publiée il y a quelques jours, comme nous vous l’annoncions dans notre édition du 20 août. L’occasion de mettre en avant un projet dédié à l’éducation et à l’enseignement, la distribution Debian Edu, elle aussi à jour.

L’équipe de développement de Debian Edu vient d’annoncer Debian Edu 11 Bullseye. Il s’agit de la première version de Debian Edu/Skolelinux, basée sur Debian 11 Bullseye. Debian

Edu 11 Bullseye repose totalement sur Debian 11 Bullseye : d’ailleurs, les sources de tous les paquets sont disponibles dans l’archive Debian.

C’est quoi Debian Edu ?

Debian Edu est un système d’exploitation basé sur Debian pour les écoles et les institutions similaires, avec la possibilité de mettre en place un réseau complet. La distribution se compose d’un grand nombre de paquets logiciels pour l’éducation, groupés en métapaquets par thème ou niveau d’éducation.

Autre nom de Debian Edu : Skolelinux.

Debian Edu propose des centaines d’applications pré-installées, et il est toujours possible d’ajouter plus de paquets à partir de Debian.

Debian Edu : pour qui ?

Debian Edu est faite pour vous si :
Vous êtes l’administrateur d’un atelier informatique ou du réseau pour toute une école
Vous voulez installer des serveurs, des stations de travail et des ordinateurs portables qui fonctionnent ensemble dans un établissement scolaire

Debian Edu 11 Bullseye : quoi de neuf ?

Parmi les fonctionnalités de Debian Edu 11 Bullseye, on peut citer :

Nouveau LTSP pour prendre en charge les stations de travail sans disque.
Les clients légers sont toujours pris en charge, mais en utilisant maintenant la technologie X2Go.
L’amorçage à partir du réseau est fourni en utilisant iPXE à la place de PXELINUX pour être compatible avec LTSP.
Le mode graphique de l’installateur Debian est utilisé pour les installations avec iPXE.
Samba est désormais configuré comme serveur autonome avec prise en charge de SMB2 et SMB3.
DuckDuckGo est utilisé comme moteur de recherche par défaut pour à la fois Firefox ESR et Chromium.
Ajout d’un nouvel outil pour configurer freeRADIUS avec prise en charge à la fois des méthodes EAP-TTLS/PAP et PEAP-MSCHAPV2.
Un outil amélioré est disponible pour configurer un nouveau système avec un profil Minimal comme passerelle dédiée.

Installer et mettre à jour Debian Edu

Les images ISO et les instructions d’installation sont disponibles sur cette page actualisée régulièrement. Des images officielles d’installation pour les architectures 64 bits et 32 bits sont disponibles. Il est possible de mettre en place un réseau Debian Edu complet sans connexion Internet. Les enseignants eux-mêmes ou leur assistance technique peuvent déployer un environnement scolaire complet multi-utilisateur et multi-machine en quelques jours.

Pour une mise à niveau à partir de Debian Edu 10 Buster, veuillez consulter ce manuel en ligne.

Source toolinux.com

Linux a 30 ans : la folle histoire d’un logiciel qui a changé le monde

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Il y a tout juste 30 ans, Linus Torvalds révélait travailler à la première mouture du noyau Linux. Son « hobby » de jeunesse est devenu un logiciel incontournable pour l’informatique moderne.

Joyeux anniversaire Linux ! Il y a 30 ans jour pour jour, Linus Benedict Torvalds publie un message historique sur un newsgroup consacré à l’OS Minix. « Je crée un système d’exploitation libre (c’est juste un hobby, ce ne sera pas gros et professionnel comme GNU). J’y travaille depuis le mois d’avril, et il commence à être prêt ».

Quelle modestie : Torvalds ne se doutait pas à l’époque que Linux, cet OS qu’il développait par passion pour les processeurs x86, deviendrait en quelques années une brique essentielle de l’informatique moderne. Car aujourd’hui, Linux est partout. Il est au cœur de l’ensemble des smartphones Android. Il anime une bonne partie des serveurs, la quasi-intégralité des supercalculateurs… On le trouve aussi dans d’innombrables appareils électroniques ou des ordinateurs embarqués. Il n’y a guère que sur le poste de travail –nos bons vieux ordinateurs personnels- qu’il n’a jamais vraiment décollé : malgré d’excellentes distributions gratuites (Mint, Ubuntu…), GNU/Linux reste un système prisé des geeks et des développeurs, mais peu du grand public.

Le hobby d’un étudiant solitaire

Son succès incroyable, Linux le doit avant tout à la personnalité de celui qui l’a conçu. Torvalds, brillant nerd finlandais qui le 2 janvier 1991, à 21 ans, acheta un PC flambant neuf (33 Mhz, 4 Mo de Ram…) à crédit grâce à ses menues économies. Le PC était livré avec DOS, l’OS de Microsoft. Mais Torvalds le remplaça illico par Minix, une variante d’Unix. Comme il le raconte dans son excellente autobiographie, Il rencontra toutefois des problèmes avec une application de Minix, son émulateur de terminal, qu’il utilisait pour se connecter via un modem au serveur de l’université d’Helsinki.

Lui prit alors l’idée qui allait le conduire à la création de Linux : plutôt que de créer un autre émulateur de terminal pour l’OS Minix, Torvalds décida de le développer au niveau du matériel. Une tâche dantesque, puisqu’il devait du coup apprendre comment le processeur de son ordinateur fonctionnait. « C’était l’hiver à Helsinki, j’avais un ordinateur incroyable. Le plus important dans mon projet, c’était de comprendre comment marchait cette machine et de m’amuser avec ».

Il parvint ainsi en quelques semaines à créer son émulateur de terminal en assembleur, après avoir pénétré les arcanes de l’architecture x86. Mais il eut rapidement envie d’étendre les fonctions de son programme. « Je voulais pouvoir enregistrer des choses sur le disque. Pour cela, mon émulateur de terminal nécessitait un pilote pour le lecteur de disquettes. Il avait aussi besoin d’un pilote pour système de fichiers » écrit-il. Un travail de titan. « A un moment, j’ai réalisé que mon programme accumulait tant de fonctions qu’il s’était métamorphosé en un nouveau système d’exploitation en devenir ».

Ce sera Linux : programme par programme, Torvalds crée au fil des mois un système de toutes pièces… qui était cependant loin de tourner parfaitement. « Il fonctionnait comme un Unix estropié » avoue-t-il dans son livre. Un fois Bash porté sous Linux, il prend alors une mesure radicale : il décide de distribuer gratuitement son programme sur un serveur FTP. Cette version 0.01 a été livrée le 17 septembre 1991. « Je l’ai fait principalement pour montrer que ce n’était pas bidon, que j’avais vraiment créé quelque chose ».

Du projet solo au plus important des logiciels

Malgré ses énormes bugs de jeunesse, Linux a très rapidement rencontré le succès. Dès janvier 1992, de nombreux utilisateurs de Minix switchaient déjà vers l’OS gratuit de Torvalds, passionnés par ce projet qui faisait souffler un vent d’air frais sur l’informatique. D’autant que Linus décida rapidement d’opter, à partir de la version 0.12, pour la licence GNU GPL. Linux était devenu officiellement un logiciel libre. Dès 1993, plus d’une centaine de développeurs de par le monde aidaient déjà Torvalds à développer son kernel (ils sont aujourd’hui des milliers). Les premières « distributions » intégrant le noyau Linux, les programmes GNU, une interface graphique et de nouveaux outils virent le jour à la même époque, comme Slackware, puis Debian.

Dans la seconde moitié des années 90, Linux est également adoubé par la plupart des géants de l’informatique avec l’émergence du mouvement open source : partager du code ouvert, profiter de la gratuité de Linux, participer à son amélioration est pour les entreprises un excellent moyen d’innover plus vite… et de gagner de l’argent.

Le témoin le plus spectaculaire de cette stratégie, c’est sans conteste IBM, qui, en 2000, choisit d’embrasser Linux pour l’ensemble de ses serveurs et logiciels, avant d’y investir pas moins d’un milliard de dollars. D’innombrables entreprises suivront son exemple pour intégrer Linux, un logiciel fiable, sécurisé et gratuit dans leurs produits, du serveur au lecteur MP3 en passant par les ordinateurs embarqués dans les voitures…

Aujourd’hui, la Linux Foundation compte dans ses rangs (presque) toutes les entreprises les plus innovantes du monde, de Google à Facebook en passant par Samsung ou Huawei. Même Microsoft, l’ennemi juré du logiciel libre dans les années 90, a changé son fusil d’épaule pour embrasser Linux !

30 ans après son lancement, ce projet fou d’un seul homme est devenu le plus important logiciel au monde. Et ce n’est qu’un début, comme le rappelait en 2016 Jane Silber, ancienne patronne de Canonical : « avec les progrès exponentiels du machine learning, les sociétés du futur s’appuieront demain encore plus sur les logiciels pour leurs besoins quotidiens. Et je suis heureuse que cela se fasse grâce à des programmes partagés, gratuits pour tous, et qui peuvent être examinés et améliorés par quiconque. L’intérêt public dépend de l’innovation privée et le fait que Linux existe permet de voir l’innovation arriver de partout. » Merci, monsieur Torvalds !

Source 01net.com

Publication de Debian 11 « Bullseye »

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Après deux ans, un mois et neuf jours de développement, le projet Debian est fier d’annoncer sa nouvelle version stable n° 11 (nom de code Bullseye), qui sera suivie pendant les cinq prochaines années grâce à l’effort combiné de l’équipe de sécurité de Debian et de l’équipe de gestion à long terme de Debian.

Debian 11 Bullseye propose de nombreuses applications et environnements de bureau. Entre autres, elle inclut maintenant les environnements de bureau suivants :

Gnome 3.38 ;

KDE Plasma 5.20 ;

LXDE 11 ;

LXQt 0.16 ;

MATE 1.24 ;

Xfce 4.16.

Cette version contient plus de 11 294 nouveaux paquets pour un total de 59 551 paquets, avec un nombre significatif de paquets (9 519) marqués comme « obsolètes » et supprimés. 42 821 paquets ont été mis à jour et 5 434 demeurent inchangés.

Bullseye est notre première version à fournir un noyau Linux avec la prise en charge du système de fichiers exFAT et qui l’utilise par défaut pour monter les systèmes de fichiers exFAT. Par conséquent, il n’est plus nécessaire d’utiliser l’implémentation du système de fichiers dans l’espace utilisateur fournie par paquet exfat-fuse. Les outils pour créer et vérifier un système de fichiers exFAT sont fournis par le paquet exfatprogs.

La plupart des imprimantes récentes sont capables d’utiliser l’impression et la numérisation sans pilote sans avoir besoin des pilotes spécifiques du fabriquant (souvent non libres). Bullseye introduit un nouveau paquet, ipp-usb, qui utilise le protocole IPP-over-USB indépendant du fabriquant et pris en charge par beaucoup d’imprimantes récentes. Cela permet à un périphérique USB d’être vu comme un périphérique réseau. Le dorsal officiel SANE sans pilote est fourni par sane-escl du paquet libsane1 qui utilise le protocole eSCL.

Dans Bullseye, systemd active par défaut sa fonctionnalité de journal persistant avec un repli implicite sur un stockage volatil. Cela permet aux utilisateurs qui ne dépendent pas d’une fonctionnalité particulière de désinstaller les démons de journalisation traditionnels et de passer à l’utilisation exclusive du journal de systemd.

L’équipe Debian Med a pris part à la lutte contre la COVID-19 en empaquetant des paquets pour la recherche sur le virus au niveau de son séquençage et pour combattre la pandémie avec les outils utilisés en épidémiologie. Ce travail va continuer en mettant l’accent sur les outils d’apprentissage automatique dans ces deux domaines. Le travail de l’équipe sur l’assurance qualité et l’intégration continue est essentiel sur le plan de la cohérence et de la reproductibilité des résultats indispensable dans le domaine scientifique. Le mélange Debian Med possède une série d’applications cruciales pour leurs performances qui bénéficient maintenant de SIMD Everywhere. Pour installer les paquets entretenus par l’équipe Debian Med, il suffit d’installer les métapaquets nommés med-* qui sont en version 3.6.x.

Le chinois, le japonais, le coréen et d’autres langues bénéficient de la nouvelle méthode de saisie Fcitx 5 qui succède à la méthode Fcitx 4, populaire dans Buster. Cette nouvelle version prend bien mieux en charge les extensions de Wayland (le gestionnaire d’affichage par défaut).

Debian 11 Bullseye inclut de nombreux paquets logiciels mis à jour (plus de 72 % des paquets de la distribution précédente), par exemple :

Apache 2.4.48

Serveur DNS BIND 9.16

Calligra 3.2

Cryptsetup 2.3

Emacs 27.1

GIMP 2.10.22

Collection de compilateurs GNU 10.2

GnuPG 2.2.20

Inkscape 1.0.2

LibreOffice 7.0

Noyaux Linux série 5.10

MariaDB 10.5

OpenSSH 8.4p1

Perl 5.32

PHP7.4

PostgreSQL 13

Python 3, 3.9.1

Rustc 1.48

Samba 4.13

Vim 8.2

plus de 59 000 autres paquets prêts à l’emploi, construits à partir de plus de 30 000 paquets source.

Avec cette large sélection de paquets, ainsi que sa traditionnelle gestion de nombreuses architectures, Debian, une fois de plus, confirme son but d’être le système d’exploitation universel. Elle est appropriée pour bien des cas différents d’utilisation : des systèmes de bureau aux miniportables, des serveurs de développement aux systèmes pour grappe, ainsi que des serveurs de bases de données aux serveurs web ou de stockage. En même temps, des efforts supplémentaires d’assurance qualité tels que des tests automatiques d’installation et de mise à niveau pour tous les paquets de l’archive Debian garantissent que Bullseye répond aux fortes attentes de nos utilisateurs lors d’une publication stable de Debian.

Un total de neuf architectures sont gérées : PC 64 bits/Intel EM64T/x86-64 (amd64), PC 32 bits/Intel IA-32 (i386), PowerPC 64 bits Motorola/IBM petit-boutiste (ppc64el), IBM S/390 64 bits (s390x), pour ARM, armel et armhf pour les anciens et nouveaux matériels 32 bits plus arm64 pour l’architecture 64 bits AArch64, et pour MIPS, mipsel (petit-boutiste) pour les matériels 32 bits et mips64el pour le matériel 64 bits petit-boutiste.

Vous voulez l’essayer ?

Si vous voulez simplement essayer Debian 11 Bullseye sans l’installer, vous pouvez utiliser une des images autonomes « live » qui chargent et exécutent le système d’exploitation complet, dans un mode en lecture seule, dans la mémoire de votre ordinateur.

Ces images autonomes sont fournies pour les architectures amd64 et i386 et sont disponibles pour des installations à l’aide de DVD, clés USB ou d’amorçage par le réseau. Les utilisateurs peuvent choisir entre plusieurs environnements de bureau : GNOME, KDE Plasma, LXDE, LXQt, MATE et Xfce. Debian Bullseye autonome fournit une image autonome standard, ainsi, il est possible d’essayer un système Debian de base sans interface utilisateur graphique.

Si le système d’exploitation vous plaît, vous avez la possibilité de l’installer sur le disque dur de votre machine à partir de l’image autonome. Celle-ci comprend l’installateur indépendant Calamares ainsi que l’installateur Debian standard. Davantage d’informations sont disponibles dans les notes de publication et sur la page de la section des images d’installation autonomes du site de Debian.

Si vous souhaitez installer Debian 11 Bullseye directement sur le disque dur de votre ordinateur, vous pouvez choisir parmi les nombreux supports d’installation tels que les disques Blu-ray, CD et DVD et les clefs USB, ainsi que par une connexion réseau. Plusieurs environnements de bureau — Cinnamon, GNOME, KDE Plasma Desktop et Applications, LXDE, LXQt, MATE et Xfce — peuvent être installés grâce à ces images. De plus, des disques multi-architectures sont disponibles et permettent l’installation à partir d’un choix entre plusieurs architectures à partir d’un seul disque. Vous pouvez aussi toujours créer un média d’installation amorçable sur clef USB (voir le manuel d’installation pour plus de détails).

Au sein de l’installateur Debian, beaucoup de développement a été réalisé aboutissant à une amélioration de la prise en charge du matériel et à d’autres nouvelles fonctionnalités.

Dans certains cas, une installation réussie peut encore présenter des problèmes d’affichage lors du redémarrage dans le système installé ; pour ces cas, il y a quelques solutions qui pourraient aider à se connecter quand même. Il existe aussi une procédure basée sur isenkram qui permet aux utilisateurs de détecter et de corriger l’absence de microcode dans leur système de façon automatique. Bien sûr, il faut peser le pour et le contre de l’utilisation de cet outil dans la mesure où il est probable qu’il nécessitera l’installation de paquets non libres.

En complément à cela, les images d’installation non libres qui incluent les paquets de microcode ont été améliorées pour qu’elles puissent anticiper le besoin de microcode sur la machine installée (par exemple, pour les cartes graphiques AMD ou Nvidia ou pour les dernières générations de matériel audio d’Intel).

Pour les utilisateurs de nuage, Debian propose la prise en charge directe de beaucoup des plateformes de nuage bien connues. Les images officielles de Debian sont faciles à sélectionner sur chaque offre d’image. Debian publie également des images OpenStack toutes prêtes pour les architectures amd64 et arm64, prêtes à être téléchargées et utilisées dans des configurations de nuage locales.

Debian peut maintenant être installée en 76 langues, dont la plupart sont disponibles avec des interfaces utilisateur en mode texte et graphique.

Les images d’installation peuvent être téléchargées dès à présent au moyen de bittorrent (le moyen recommandé), jigdo ou HTTP ; consultez la page Debian sur CD pour plus d’informations. Bullseye sera également bientôt disponible sur DVD, CD et disques Blu-ray physiques chez de nombreux distributeurs.

Mise à niveau de Debian

La mise à niveau vers Debian 11 à partir de la version précédente, Debian 10 (nom de code Buster) est gérée automatiquement par l’outil de gestion de paquets APT pour la plupart des configurations.

Pour Bullseye, la suite de sécurité s’appelle maintenant bullseye-security et les utilisateurs devraient adapter leur fichier de liste de sources d’APT en conséquence lors de la mise à niveau. Si votre configuration d’APT comprend également l’épinglage ou la ligne APT::Default-Release, il est vraisemblable qu’elle nécessite aussi des adaptations. Consultez la section Changement de l’organisation de l’archive security des notes de publication pour plus de détails.

Si vous effectuez une mise à niveau à distance, n’oubliez pas de consulter la section Impossible d’établir de nouvelles connexions SSH durant la mise à niveau.

Comme toujours, les systèmes Debian peuvent être mis à niveau sans douleur, sur place et sans période d’indisponibilité forcée, mais il est fortement recommandé de lire les notes de publication ainsi que le manuel d’installation pour d’éventuels problèmes et pour des instructions détaillées sur l’installation et la mise à niveau. Les notes de publications seront améliorées et traduites dans les semaines suivant la publication.

À propos de Debian

Debian est un système d’exploitation libre, développé par plusieurs milliers de volontaires provenant du monde entier qui collaborent à l’aide d’Internet. Les points forts du projet sont l’implication basée sur le volontariat, l’engagement dans le contrat social de Debian et le logiciel libre, ainsi que son attachement à fournir le meilleur système d’exploitation possible. Cette nouvelle version représente une nouvelle étape importante dans ce sens.

Source debian.org

Télécharger Debian 11

Quelle est la part de marché de Linux en 2021 ?

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Linux occupe aujourd’hui 2,38% du marché des systèmes d’exploitation de bureau. Android continue de dominer le mobile, mais pas les tablettes.

Nous savons, grâce à Statcounter, quels sont les systèmes d’exploitation les plus répandus, à la fois sur les ordinateurs, les mobiles et les tablettes. Voici les derniers chiffres (juillet 2021).

Sur ordinateur

Windows continue de dominer le marché mondial avec 72,97% des ordinateurs de bureau ou portables. C’est un net recul annuel : en 2019, le système d’exploitation de Microsoft était crédité de 77,68%. Son plus proche concurrent s’appelle macOS et 15,4% de parts de marché. C’est là aussi moins bien que les 17,76% de 2019.

Quelle est la part de marché de Linux ?

Linux occupe la 3e place avec 2,38 %, une belle progression par rapport au même mois en 2019, où Linux était crédité de 1,69%.

Et ChromeOS ?

ChromeOS occupe aujourd’hui 1,21% du gâteau, contre 0,8% l’an dernier.

Quelles versions des OS ?

Windows 10 est le système d’exploitation le plus utilisé (78,43%)) devant Windows 7 (16,03%) pour Microsoft. Chez Apple, macOS Catalina culmine à 77,21%, loin devant Mojave 7,85% et High Sierra (2,71%).

Pour Linux, le détail des distributions n’est pas fourni par StatsCounter.

Sur le mobile

Android est le premier système d’exploitation mobile sur mobile : il est crédité de 72,18% des terminaux en circulation, devant iOS à 26,96%. KaiOS compte pour 0,19%.

Quant aux versions d’Android, elles avancent toujours en ordre très dispersé : 20,94% pour Android 11, 34,17% pour Android 10, 16,48% pour Android 9 et encore 8,79% pour Android 8.1. Android 6 compte encore pour 4,39% et 7.0 Nougat pour 4,1%, preuve que les efforts de Google auprès des constructeurs ne sont pas vraiment suivis : près de 35% des terminaux Android tournent en effet sur une version datée du système d’exploitation mobile.

Sur tablette

Pour les tablettes, Android a rejoint la 2e place, avec un score moins élevé que sur smartphone : 44,74%. iOS et iPadOS cumulés font 55,18% du marché. Sur ce segment, Windows occupe 0,05% et Linux 0,02%. On remarque la présence de BlackBerry OS (dont la seule tablette aura été le Playbook) à 0,01%.

Source toolinux.com

Debian 11 Bullseye : une force tranquille qui n’a plus rien à prouver

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La nouvelle mouture de Debian est sur le point de sortir, entrainant avec elle de nombreux autres systèmes Linux. Comme toujours, cette distribution brille par son support des architectures et la stabilité de ses composants, mais dans cette version 11, quelques nouveautés spécifiques sont quand même à noter.

L’arrivée d’une nouvelle version majeure de Debian est toujours un évènement dans le monde informatique. D’abord parce que cela n’arrive pas si régulièrement. Debian 10 est ainsi sortie en juillet 2019, la 10.10 en juin 2021. On est loin de distributions ayant un cycle de six mois (Ubuntu, Fedora…) ou même du camp d’en face, avec un macOS annuel, une révision majeure de Windows par semestre (le rythme sera annuel pour Windows 11), etc.

Ensuite parce que cette distribution Linux est copieusement utilisée, que ce soit sur des postes clients ou sur des serveurs. Mais elle sert également de socle à un très grand nombre d’autres distributions, dont la plus connue est Ubuntu, servant elle-même de base à d’autres systèmes comme Linux Mint.

Avec Debian, il est surtout question de stabilité. N’y cherchez jamais les dernières versions des composants et autres fonctionnalités « tendance », l’équipe privilégiant les moutures fiables, si possible LTS (Long Term Support). C’est notamment le cas du noyau Linux, dont la dernière LTS est utilisée : la 5.10 de décembre 2020.

Ainsi, les personnes connaissant peu ou pas cette distribution pourraient être surprises par le contenu de cette version 11, pas si « incroyable » que ça après deux ans de travail. Mais l’intérêt d’une Debian se trouve ailleurs.

Source nextinpact.com

La mise à jour 4.20 de la distribution Linux Tails est sortie

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une version de correction attendue. Voici ce qu’il faut savoir sur Tails 4.20.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 4.20 : les nouveautés

La version 4.20 de Tails apporte également les dernières versions de plusieurs éléments clés :

Noyau Linux 5.10.46
Onion Share 2.2
KeePassXC 2.6.2
Tor Browser 10.5.2 (dont nous vous parlions ici)
Thunderbird to 78.11.0
Tor 0.4.5.9

La liste des changements est disponible à cette adresse.

On note notamment la présence du nouvel assistant de connexion à Tor.

Assistant de connexion Tor : un projet

Tails 4.20 intègre le nouvel assistant de connexion, après plusieurs mois de tests.

Comment ça marche ? Après une connexion au réseau local, l’assistant Tor Connection vous aidera à vous connecter plus facilement au réseau Tor. Idéal pour les connexions à internet à bas débit ou dans des environnements où le risque de surveillance est accru.

Il s’agit de la première version de Tor Connection. De nombreuses améliorations sont attendues dans les prochaines versions : sauvegarder les ponts sur le stockage persistent, détecter les Wi-Fi défectueux, détection des portails captifs sur un réseau local et même synchroniser l’horloge pour faciliter l’utilisation des Tor Bridges en Asie.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 4.21 et sortira le 10 août 2021, basée sur Firefox 78.12.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Source toolinux.com