Sortie de Debian 11.4 Bullseye

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La version 11 de Debian est sortie il y a bientôt un an, en août 2021. La liste des nouveautés de Debian 11 Bullseye était costaude. La 4e révision du système d’exploitation vient de sortir. Que retenir de Debian 11.4 ?

« Après deux ans, un mois et neuf jours de développement, la communauté Debian est fière d’annoncer sa nouvelle version stable numéro 11« , annonçaient les représentants du projet le 14 août dernier. Voici à présent sa quatrième mise à jour officielle, la version Debian 11.4.

Debian : de quoi parle-t-on ?

Debian est une distribution GNU/Linux faite de logiciels libres et au code source ouvert. Elle est gratuite et 100% libre.

Debian dispose d’une vaste prise en charge matérielle. C’est en outre la base de nombreuses autres distributions dont Ubuntu, Knoppix, PureOS, SteamOS ou Tails.

Debian 11.4 : les nouveautés

Debian 11.3 est une version de maintenance publiée le 9 juillet 2022, autour du noyau 5.10.0-10, comprenant 79 mises à jour de sécurité et 81 corrections de bugs.

 » Tout en réglant quelques problèmes importants, cette mise à jour corrige principalement des problèmes de sécurité de la version stable. Les annonces de sécurité ont déjà été publiées séparément. »

La liste des changements et des nouveautés est publiée en ligne.

Télécharger et installer Debian 11.4

Il est possible de télécharger et installer manuellement Debian 11.4 en suivant les instructions d’installation depuis cette page.

Tester Debian 11.4

Si vous voulez simplement essayer Debian 11.4 Bullseye sans l’installer, vous pouvez utiliser une des images autonomes pour amd64 et i386 qui exécutent le système d’exploitation complet sans installation.

Mettre à jour Debian 11.4

La mise à niveau vers Debian 11.4 depuis Debian 10 ou Debian 11 est gérée automatiquement par l’outil de gestion de paquets APT.

Quelles architectures supportées ?

Debian 11.4 gère neuf architectures : PC 64 bits/Intel EM64T/x86-64 (amd64), PC 32 bits/Intel IA-32 (i386), PowerPC 64 bits Motorola/IBM petit-boutiste (ppc64el), IBM S/390 64 bits (s390x), pour ARM, armel et armhf pour les anciens et nouveaux matériels 32 bits plus arm64 pour l’architecture 64 bits AArch64, et pour MIPS, mipsel (petit-boutiste) pour les matériels 32 bits et mips64el pour le matériel 64 bits petit-boutiste.

Les instructions d’installation, ainsi que les fichiers téléchargeables, sont disponibles pour chacune des architectures depuis cette page.

Source toolinux.com

L’Europe veut promouvoir les communs numériques

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Wikipédia, Linux, OpenStreetMap et Open Food Facts sont cités en exemples par le rapport du groupe de travail sur les communs numériques de l’Assemblée numérique de l’Union européenne.

Le bâtiment Berlaymont, siège de la Commission européenne à Bruxelles, en juin 2015. Photo: Fred Romero / Wikimedia Commons / CC by

L’Union européenne a réuni les 21 et 22 juin à Toulouse son Assemblée numérique. Y ont été abordés plusieurs sujets – dons de technologies numériques à l’Ukraine, transition climatique, avenir de l’Internet – et communs numériques. Le groupe de travail sur ce sujet créé en février 2022  a étudié les «possibilités de financement, de la création d’un incubateur européen pour les communs numériques, ainsi que des moyens ou d’une structure permettant de fournir des orientations et une assistance aux États membres».

« Maîtrise collective et valorisation des données »

Le groupe de travail sur les communs numériques s’est réuni lors de cette Assemblée numérique et les résultats de ces discussions sont disponibles dans un rapport publié en ligne.

En résumé:

«Les communs numériques sont des ressources numériques non rivales et non exclusives définies par une production, une gestion et une gouvernance partagées. Cette initiative vise à permettre à l’Europe de faire un pas en avant en répondant aux besoins des communs numériques afin de libérer tout leur potentiel pour l’économie, la sécurité, la résilience et la démocratie de l’Europe, conformément aux valeurs et aux principes de l’Union.»

Le communiqué de la présidence du Conseil de l’Union européenne pour une initiative européenne pour les Communs numériques déclare d’entrée:

«Wikipédia, Linux, OpenStreetMap et Open Food Facts, dont trois sont européennes, en sont des exemples particulièrement visibles. Dans de bonnes conditions, les communs numériques participent à la préservation de la maîtrise collective et la valorisation des données, et en conséquence améliorent la sécurité des outils et des innovations numériques.»

Le texte européen poursuit:

« En outre, les biens communs numériques remettent en question les stratégies de fermetures poursuivies par certains gouvernements et principaux fournisseurs de services numériques. De plus, ils fournissent des services numériques abordables et régis de manière éthique. Les communs numériques constituent un levier important pour la mise en place d’une gouvernance multilatérale».

«Dans le contexte d’un monde de plus en plus numérisé, les communs peuvent devenir un pilier de la souveraineté numérique de l’Europe.» »Le rapport (en anglais) note que «des exemples de communs numérique peuvent inclure des wikis, des bibliothèques open source, des logiciels libres et open source, et des licences open source».

Proposition: un guichet unique européen

Le site Acteurs publics consacre ce mercredi un article à ces déclarations. Il explique:

«Le groupe propose notamment de créer un guichet unique européen pour orienter les communautés vers les financements et aides publiques disponibles et de lancer un appel à projets pour “déployer rapidement une aide financière aux communs les plus stratégiques”.

Mais un coup de pouce financier ne suffit pas à garantir la viabilité à long terme d’un commun numérique. Le groupe propose donc aux Européens de s’investir plus activement, à travers une fondation européenne des communs numériques dont la gouvernance serait partagée entre les États, la Commission européenne et les communautés des communs numériques. (…)

Cette fondation européenne permettrait notamment de protéger encore plus ces communs de l’influence d’un pays étranger, comme les États-Unis ou la Chine. Un logiciel libre géré par une structure américaine comme la fondation Apache reste en effet soumis au droit extraterritorial américain et à ses éventuelles sanctions.

Dernier coup de pouce, et non des moindres, il est préconisé de faire des outils numériques développés par les administrations publiques des communs numériques par défaut, pour faire de ces communs non pas une troisième voie, mais bien la “première”. Selon l’ambassadeur pour le numérique, Henri Verdier, le secrétariat général à l’investissement public a déjà montré son intérêt pour les communs numériques, et la création du guichet unique et d’une fondation européenne semblent acquises. Tout l’enjeu, à présent, pour la France et ses alliés, est de convaincre la Commission européenne et l’ensemble des autres États membres d’allouer des moyens à la hauteur des enjeux.».

Source zdnet.fr

Et si on parlait de Linux en France ?

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Que penser de la mise en avant de GNU/Linux en France ?

En parcourant les médias spécialisés comme le fait Le Site Du Manchot quotidiènnement, on s’aperçoit rapidement que les seules distributions qui trouvent grace aux « spécialistes » sont basées sur des distributions US dérivées de Debian et ses .deb. avec, en arrière plan des sociétés commerciales.

Savent-ils, ces spécialistes qu’en France, il n’existe qu’une seule ditribution produite par une association loi 1901 (statuts, comptes rendus de CA, PV d’AG disponibles en ligne) et, comble de l’incongruité, est basée sur non pas des .deb mais sur des .rpm). Oui, je sais, « si c’est français, c’est de la m…, ça ne peut pas marcher « .

Et conclusion, je souhaite que nos dirigeants, nos ministères,  les associations nationales de promotion, d’échanges, de défense du libre pensent à regarder avec un peu plus d’attention ce qui se fait ici.

Source lsdm

10 ans déjà !

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Le CercLL a fêté ses 10 ans samedi dernier avec, à la clef, un sympathique repas pris avec tous les adeptes du logiciel libre et de GNU/Linux.

Que c’est bon de se retrouver entre ami(e)s après de si longues semaines pendant lesquelles cela était impossible. Merci aux organisateurs bénévoles, merci aux personnes du Foyer (ils/elles ont eux-memes confectionné un très bon repas et tout ce qui va avec …). Merci à toi Christian qui tiens à bout de bras ce Gull marseillais et aux initiatives cytoyennes que tu propulses envers les personnes peu familiarisées avec notre monde connecté.

Bon vent au CercLL et, comme dit la chanson : « Rendez-vous dans 10 ans«

Source lsdm

Linux : la colorée Garuda se distingue par son esthétique et ses performances

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Dans notre série d’articles sur les distributions Linux, voici Garuda. Basée sur Arch Linux, elle se différencie dans la foule par une esthétique propre et des choix techniques marqués. Prise en main d’un système au style néon.

Garuda Linux est une distribution relativement jeune. Elle est apparue il y a quelques années comme rejeton d’Arch Linux et en possède les attributs de base, notamment son architecture et son aspect rolling release. Cependant, à l’instar de Manjaro, elle veut en simplifier l’utilisation, notamment l’installation qui passe par Calamares.

Comme nous allons le voir, le parti pris du système est prononcé, et pas uniquement dans son esthétique très colorée. Cette distribution est développée par des passionnés sur un rythme rapide et possède quelques très bonnes idées.

Une installation simple et sans histoire

Garauda est proposée en diverses variantes, selon l’environnement de bureau choisi. Nous avons téléchargé l’image ISO de la distribution mise en avant, utilisant KDE et nommée officiellement « KDE Dr460nized », ou simplement « KDE Dragonized ». Elle pèse environ 2,4 Go.

Des versions GNOME, Cinnamon, Xfce, MATE, LXQt-Kwin, Wayfire, Sway, i3WM et Qtile sont disponibles. Des moutures KDE Lite et KDE-Git sont également présentes. La première contient le strict minimum pour fonctionner, tandis que la seconde intègre les versions git des paquets, plus récentes donc mais également moins testées. Ces deux variantes sont fournies sans support et s’utilisent donc en connaissance de cause.

Garuda

Source nextinpact.com

Vulnérabilités dans le noyau Linux de RedHat, SUSE et Ubuntu

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CERT-FR publie cette semaine une série d’avertissements relatifs au noyau Linux des distributions suivantes : RedHat, Ubuntu et SUSE. Voici les détails et ce qu’il faut faire.

Le Centre gouvernemental de veille, d’alerte et de réponse aux attaques informatiques publie régulièrement des avis de sécurité. Cette fois, ce sont 3 distributions Linux majeures qui sont concernées par des avis publiés coup sur coup ce 27 avril.

Plusieurs vulnérabilités ont été découvertes dans le noyau Linux de SUSE : « Certaines d’entre elles permettent à un attaquant de provoquer un problème de sécurité non spécifié par l’éditeur, un déni de service à distance et un contournement de la politique de sécurité« . Celles qui ont été découvertes dans le noyau Linux de Red Hat permettent « à un attaquant de provoquer un déni de service à distance et une élévation de privilèges« . De nombreuses versions de SUSE et RedHat sont concernées par ce problème.

Enfin, idem dans le noyau Linux d’Ubuntu 22.04 LTS, dont nous vous parlions dans cet article : les vulnérabilités permettent à un attaquant de « provoquer une exécution de code arbitraire à distance, un déni de service à distance et une atteinte à la confidentialité des données« .

Les avis sont assortis de solutions pratiques, qui consistent bien souvent en une simple mise à jour.

Nous vous conseillons de vous abonner aux bulletins de sécurité, disponibles via des flux RSS (alertes, menaces, avis, bulletins). Un flux RSS complet est également proposé par le CERT-FR à cette adresse.

Source toolinux.com

Linux : Comment créer rapidement une machine virtuelle avec Boxes ?

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Boxes est un excellent moyen de créer des machines virtuelles sous Linux. La rédaction de ZDNet vous propose de suivre le guide pour apprendre à utiliser cet outil.

Imaginez : vous utilisez une distribution Linux et vous souhaitez déployer rapidement une machine virtuelle d’une autre distribution Linux à des fins de test, ou pour disposer d’un système d’exploitation secondaire à utiliser pour développer, faire de la formation ou simplement pour vous amuser à essayer différentes distributions.

Une des façons les plus faciles de procéder est de passer par Boxes, qui fait partie de l’écosystème du bureau GNOME et peut être utilisé pour faire tourner des machines virtuelles. Vous pouvez créer autant de machines virtuelles que vous le souhaitez (à condition que votre espace de stockage local soit suffisant).

Ces machines virtuelles se comportent comme des systèmes d’exploitation invités sur votre hôte, vous pouvez donc les utiliser pour vous connecter, installer des applications et faire à peu près tout ce que vous faites avec votre système d’exploitation hôte. L’avantage de ces machines virtuelles est qu’elles peuvent être créées et détruites facilement.

Savez-vous virtualiser ?

Si quelque chose ne va pas, vous pouvez supprimer la machine virtuelle sur laquelle vous travaillez et en démarrer une autre. Supposons, par exemple, que vous souhaitiez installer une application mais que vous ne soyez pas sûr à 100 % de la manière dont elle interagira avec votre système d’exploitation hôte (ou si elle est suffisamment sûre pour être installée sur l’hôte, où résident vos données personnelles) ; créez une machine virtuelle, testez l’application et détruisez la machine virtuelle sans endommager votre système d’exploitation par défaut.

Laissez-nous vous montrer comment faire. Nous allons créer une instance de Endless OS en tant qu’invité sur Pop!_OS fonctionnant comme hôte. Avant de commencer, vous devez d’abord vous assurer que votre matériel est capable de virtualiser. Pour ce faire, connectez-vous à votre bureau Linux, ouvrez une fenêtre de terminal, et lancez la commande « lscpu ».

Dans la sortie de cette commande, vous devriez voir quelque chose comme ceci : Virtualisation : VT-x. Si cette ligne apparaît, c’est que vous êtes prêt.

Installation de Boxes

Boxes n’étant pas installé par défaut, vous devrez peut-être commencer par l’installer. Vous pouvez le faire de deux façons. La manière la plus simple d’installer Boxes est d’ouvrir le centre de logiciels (tel que GNOME Software sur GNOME ou Discover sur KDE) et de rechercher Boxes. Une fois l’entrée localisée, cliquez dessus, puis cliquez sur Installer. Si vous préférez l’approche en ligne de commande, ouvrez une fenêtre de terminal et exécutez l’une des commandes suivantes.

  • Pour les distributions basées sur Ubuntu : sudo apt-get install gnome-boxes -y
  • Pour les distributions basées sur Red Hat : sudo dnf install gnome-boxes -y

Une fois le logiciel installé, vous êtes prêt à lancer votre première machine virtuelle.

Création d’une machine virtuelle avec Boxes

Ouvrez Boxes à partir du menu de votre bureau. Dans la fenêtre qui en résulte, cliquez sur « + » dans le coin supérieur gauche. Dans la fenêtre pop-up qui en résulte, faites défiler vers le bas et localisez le système d’exploitation Linux que vous voulez utiliser pour la machine virtuelle.

Dans notre cas, nous allons utiliser Endless OS Basic x86_64. Faites votre choix et Boxes créera automatiquement la machine virtuelle (cela peut prendre un certain temps, en fonction de la vitesse de votre connexion internet). Lorsque le téléchargement de l’ISO nécessaire est terminé (ce que Boxes fait automatiquement), configurez les options de limite de mémoire et de stockage en fonction de vos besoins et cliquez sur Créer pour terminer.

Boxes démarrera automatiquement le nouveau système d’exploitation invité, où vous pourrez ensuite suivre le processus d’installation. Le déroulement du processus d’installation dépend du système d’exploitation Linux que vous avez choisi pour l’invité. Une fois l’installation terminée, vous devrez redémarrer et vous pourrez vous connecter à votre invité.

Lorsque vous avez fini d’utiliser la machine virtuelle, vous pouvez cliquer sur la flèche pointant vers la gauche pour mettre l’invité en pause, puis fermer les boîtes. Vous pouvez ensuite cliquer sur le lanceur de votre machine virtuelle pour la démarrer à tout moment. Voilà à quel point il est facile de faire tourner une machine virtuelle Linux avec Boxes. Si vous en avez besoin un jour et que votre système d’exploitation hôte est Linux, Boxes est une excellente option qui nécessite beaucoup moins de configuration et de gestion que certains de ses concurrents (comme VirtualBox).

Source : zdnet.com

Linux Mint : prise en main de l’outil graphique de mise à jour

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L’équipe de Linux Mint propose depuis peu un outil dédié aux mises à jour de ses systèmes. Bien qu’il ne soit pas encore finalisé, il permet de se faire une très bonne idée de ce qu’il a dans le ventre. Que les utilisateurs se rassurent, mintupgrade remplit très bien sa mission.

Linux Mint a de nombreux fans. Ce système, basé sur les versions LTS d’Ubuntu, a séduit de nombreuses personnes par son interface léchée et ses outils intégrés. La distribution ne fait pas la course aux nouveautés et n’utilise presque jamais les versions flambant neuves des paquets, en dehors de certaines applications comme Firefox.

Il existe également une autre version, baptisée Linux Mint Debian Edition, ou LMDE. Comme son nom l’indique, elle se base sur Debian en lieu et place d’Ubuntu. Cette distribution gagne en visibilité depuis environ un an, car les choix de Canonical pour son Ubuntu sont en partie contestés, en particulier la grande invasion des snap.

Linux Mint a cependant, et depuis toujours, un problème avec les mises à jour majeures. Lorsque l’on souhaite migrer vers la nouvelle édition, il vaut mieux attendre que l’équipe publie une procédure. Le constat est valable pour les deux éditions, classique et Debian.

Un outil a cependant été présenté : mintupgrade. Disposant d’une interface graphique, il doit s’occuper comme un grand de la procédure.

Source nextinpact.com

Canonical Ubuntu 22.04 LTS : tous les détails

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Nous vous l’annoncions mercredi dernier. La dernière version LTS du système d’exploitation Ubuntu 22.04 est disponible depuis quelques jours. Voici toutes les nouveautés apportées par cette mise à jour importante.

Dans son communiqué officiel, Canonical vante les mérite de son système d’exploitation pour les entreprises et les institutions, parlant de « bonds en avant significatifs en matière de confidentialité dans le cloud, de noyau en temps réel pour les applications industrielles et de conformité à Active Directory, PCI-DSS, HIPAA, FIPS et FedRAMP pour les entreprises« . Ubuntu est d’ailleurs la seule distribution Linux prenant en charge les VM Azure Confidential.

« Notre mission est d’être une plateforme open-source sécurisée, fiable et cohérente – partout« , déclarait lors de la présentation officielle Mark Shuttleworth, le PDG de Canonical. « Ubuntu 22.04 LTS stimule l’innovation pour les industries ayant des besoins de sécurité d’infrastructure exigeants, tels que les télécommunications et l’automatisation industrielle dans leur transformation numérique. »

Ubuntu 22.04 : quoi de neuf ?

Ubuntu Desktop opte automatiquement pour le noyau Linux 5.17 sur les dernières générations de périphériques certifiés, avec d’autres nouveautés à tous les étages :

BlueZ 5.63 57
CUPS 2.4 22
NetworkManager 1.36 68
Mesa 22 44
GNOME 42
Poppler 22.02 29
PulseAudio 16 81
xdg-desktop-portal 1.14 28
LibreOffice 7.3
Firefox 99
Thunderbird 91

Ubuntu Desktop 22.04 LTS bénéficie d’améliorations significatives en termes de convivialité, de batterie et de performances avec l’arrivée officielle de GNOME 42, notamment grâce aux profils d’alimentation GNOME.

L’ergonomie n’est pas oubliée : Ubuntu 22.04 LTS propose dix couleurs d’accentuation différentes, appliquées aux variantes sombres et claires du thème Yaru, ainsi que la plus vaste sélection de fonds d’écran communautaires à ce jour dans la distribution.

L’OS apporte de nombreuses optimisations au niveau des pilotes graphiques Intel et Raspberry Pi.

Enfin, Ubuntu 22.04 LTS ajoute Rust et passeà OpenSSL v3, avec de nouveaux algorithmes pour une sécurité accrue.

ARM et Rapsberry Pi

Ubuntu 22.04 LTS est la première version LTS avec le support d’Ubuntu Desktop sur le Raspberry Pi 4. La prise en charge va désormais du Raspberry Pi Zero 2W au Raspberry Pi 4 avec 2 Go, ce qui en fait un ’environnement de bureau de développement beaucoup plus abordable encore.

Pour garantir de bonnes performances sur Arm, Canonical a également optimisé les images Ubuntu 22.04 LTS pour AWS Graviton. Sur AWS, Ubuntu est disponible à partir d’EC2.

Windows Subsystem for Linux

Les utilisateurs d’Ubuntu WSL peuvent passer directement à la version 22.04 LTS. Ubuntu WSL offre une meilleure intégration avec les environnements de développement natifs de Windows, comme Visual Studio Code et Docker Desktop. Les utilisateurs peuvent désormais mélanger les commandes Windows et Linux.

Télécharger Ubuntu 22.04

Vous pouvez télécharger gratuitement la dernière version LTS d’Ubuntu, pour les ordinateurs de bureau et les ordinateurs portables. Plusieurs versions sont déjà disponibles :

Ubuntu Desktop et Server
Ubuntu Cloud
Lubuntu
Kubuntu
Ubuntu Budgie
Ubuntu Kylin
Ubuntu MATE
Ubuntu Studio
Xubuntu

L’image de base Ubuntu 22.04 LTS est également disponible sur Docker Hub.

Support LTS

LTS signifie support à long terme, c’est-à-dire cinq ans, jusqu’en avril 2027. Ubuntu 22.04 bénéficiera ainsi de mises à jour de sécurité et de maintenance gratuites, garanties.

Configuration recommandée

La configuration minimale recommandée pour Ubuntu 22.04 :

Processeur double cœur de 2 GHz
4 Go de mémoire système
25 Go d’espace libre sur le disque dur
Accès à internet
Un lecteur de DVD ou un port USB pour le support d’installation.

Source toolinux.com

Tout ce qui change avec la mise à jour LXQt 1.1.0

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Un peu plus de 5 mois après la sortie symbolique de la version 1.0, LXQt 1.1.0 vient peaufiner l’environnement de bureau léger basé sur Qt pour les distributions GNU/Linux et FreeBSD.

La mise à jour LXQt 1.1.0 a été livrée vendredi dernier. Elle est basée sur Qt 5.15, la dernière version LTS de Qt 5. Le portage vers Qt6 a bien commencé, mais une version stable de KF6 est attendue pour que le portage soit complet.

Le gestionnaire de fichiers de LXQt supporte maintenant l’interface DBus du gestionnaire de fichiers, qui est utilisée par certaines applications (comme Firefox et Chromium) qui font appel au gestionnaire de fichiers par défaut pour, par exemple, afficher les fichiers dans les dossiers.

Les thèmes LXQt reçoivent également une série d’améliorations bienvenues. Un nouveau thème et plusieurs fonds d’écran ont été ajoutés. Les traductions ont reçu de nombreuses mises à jour.

La liste complète des changements est disponible sur cette page.

Pour télécharger la nouvelle version, rendez-vous sur le wiki officiel, où vous trouverez les paquetages correspondant à votre distribution (Debian, Fedora, Gentoo, Mageia, etc.) et pour FreeBSD.

Source toolinux.com