Sortie de Debian 11.6 Bullseye : quoi de neuf ?

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La version 11 de Debian est sortie en août 2021. La liste des nouveautés de Debian 11 Bullseye était costaude. La 6e révision du système d’exploitation vient de sortir pour cette rentrée. Que retenir de Debian 11.6 ?

La sixième mise à jour officielle, la version Debian 11.6, a été lancée ce 17 décembre 2022.

Debian : de quoi parle-t-on ?

Debian est une distribution GNU/Linux faite de logiciels libres et au code source ouvert. Elle est gratuite et 100% libre.

Debian dispose d’une vaste prise en charge matérielle. C’est en outre la base de nombreuses autres distributions dont Ubuntu, Knoppix, PureOS, SteamOS ou Tails.

Debian 11.6 : les nouveautés

Debian 11.6 est une version de maintenance publiée le 17 décembre 2022, autour du noyau 5.10.158-rt77, comprenant 78 mises à jour de sécurité et 69 corrections de bugs.

 » Tout en réglant quelques problèmes importants, cette mise à jour corrige principalement des problèmes de sécurité de la version stable. Les annonces de sécurité ont déjà été publiées séparément. »

La liste des changements et des nouveautés est publiée en ligne.

Télécharger et installer Debian 11.6

Il est possible de télécharger et installer manuellement Debian 11.6 en suivant les instructions d’installation depuis cette page.

Tester Debian 11.6

Si vous voulez simplement essayer Debian 11.6 Bullseye sans l’installer, vous pouvez utiliser une des images autonomes pour amd64 et i386 qui exécutent le système d’exploitation complet sans installation.

Mettre à jour Debian 11.6

La mise à niveau vers Debian 11.6 depuis Debian 10 ou Debian 11 est gérée automatiquement par l’outil de gestion de paquets APT.

Quelles architectures supportées ?

Debian 11.6 gère neuf architectures : PC 64 bits/Intel EM64T/x86-64 (amd64), PC 32 bits/Intel IA-32 (i386), PowerPC 64 bits Motorola/IBM petit-boutiste (ppc64el), IBM S/390 64 bits (s390x), pour ARM, armel et armhf pour les anciens et nouveaux matériels 32 bits plus arm64 pour l’architecture 64 bits AArch64, et pour MIPS, mipsel (petit-boutiste) pour les matériels 32 bits et mips64el pour le matériel 64 bits petit-boutiste.

Les instructions d’installation, ainsi que les fichiers téléchargeables, sont disponibles pour chacune des architectures depuis cette page.

Quelle sera la prochaine version de Debian ?

La prochaine version de Debian sera Debian 12 Bookworm. Le gel du code devrait intervenir en janvier 2023. Suivra ensuite un cycle de versions alpha puis bêta.

La version finale de Debian 12 devrait sortir pour l’été 2023 (juillet ou août).

Source toolinux.com

Mageia 9.0 : les images alpha sont disponibles

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Alors que la dernière version stable, Mageia 8, est sortie au printemps dernier, un nouveau chantier vient de démarrer fin novembre, le développement de Mageia 9. Il passe en alpha.

Les premières images de test de Mageia 9 sont disponibles pour les utilisateurs-testeurs. Objectif de cet appel : contribuer au développement vers une version finale stable de Mageia 9.

Quoi de neuf ?

Le Centre de contrôle ajoute désormais une nouvelle fonctionnalité qui permettra de supprimer les anciens noyaux. Cette fonction sera automatisée par défaut dans Mageia 9, mais l’utilisateur pourra également la configurer et l’exécuter manuellement. Il y a également des améliorations dans les temps de démarrage avec la mise à jour de Plasma vers 5.25 et Systemd.

Parmi les éléments clés, on trouve :

Noyau Linux 6.0.5
glib – 2.36
gcc – 12.2.1
rpm – 4.18.0
Chromium – 106
Firefox ESR – 102.5
LibreOffice – 7.4.2
Plasma – 5.25.9
GNOME 43.1
Xfce 4.17
LXQt 1.2.0

Téléchargement

Les images ISO disponibles sont les mêmes que dans Mageia 8, avec des supports d’installation pour les systèmes 32 et 64 bits, des images pour le mode autonome (Live) 64 bits pour Plasma, GNOME et Xfce, ainsi qu’une image 32 bits pour Xfce.

Quand sort Mageia 9 ?

Mageia 9 devrait sortir au printemps 2023.

Source toolinux.com

Quelle part de marché pour Linux dans le monde ? Les derniers chiffres

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Linux occupe aujourd’hui 2,77% du marché des systèmes d’exploitation de bureau, bond de 0,6% en un an. Android continue de dominer le mobile, mais pas les tablettes. Voici les derniers chiffres dont nous disposons.


Nous savons, grâce à Statcounter, quels sont les systèmes d’exploitation les plus répandus, à la fois sur les ordinateurs, les mobiles et les tablettes. Voici les derniers chiffres (novembre 2022).

Sur ordinateur

Pour le marché des ordinateurs, Windows continue de dominer le marché mondial avec 75,09% des ordinateurs de bureau ou portables. C’est un léger recul. En novembre 2021, le système d’exploitation de Microsoft était crédité de 75,18%. Son plus proche concurrent s’appelle macOS avec 15,7% de parts de marché. C’est moins bien que les 15,89% de l’an dernier.

Source toolinux.com

Bluestar est la distribution idéale pour découvrir Arch Linux

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Bluestar Linux est une nouvelle distribution basée sur Arch qui conviendra aux utilisateurs et utilisatrices de tous niveaux.

Arch Linux est connu pour être l’un des sytèmes d’exploitation (OS) les plus compliquées du marché. Bien que n’atteignant pas le niveau de difficulté de Gentoo, Arch pose de nombreux défis à celles et ceux qui découvrent le monde de Linux.

Cependant, plusieurs développeurs de la communauté Linux ont pensé bon de rendre la distribution plus conviviale. Depuis, il y a eu de nombreux fork d’Arch visant à rendre la distribution accessible à de plus en plus d’internautes.

L’un de ces fork s’appelle Bluestar Linux et rend Arch simple et agréable à utiliser.

Télécharger BlueStar Linux sur SourceForge

L’expérience logicielle

L’objectif de Bluestar Linux est de créer un OS avec un large éventail de fonctionnalités et une grande facilité d’utilisation, sans pour autant sacrifier le design. Il existe trois versions différentes de Bluestar Linux :

  • Bureau : pour une utilisation basique du bureau ;
  • Deskpro : pour une utilisation plus avancée du bureau ;
  • Développeur : adapté aux développeurs.

Bluestar Linux utilise l’environnement de bureau KDE et, selon la version que vous choisissez, il peut s’agir d’un bureau KDE de base ou d’une version plus avancée. Par exemple, sur l’installation Deskpro que j’ai testée, le bureau KDE comprend un tableau de bord (un Konky) montrant l’utilisation du système, ainsi qu’un widget météo, des icônes de bureau pour des dossiers spécifiques et un dock de type Panthéon en bas de l’écran.

Il y a une partie assez spécifique du bureau Deskpro que les utilisateurs ne comprendront peut-être pas tout de suite. Si vous examinez le dock en bas de l’écran, vous remarquerez qu’il n’y a pas de menu pour les applications.

Sans menu, comment ouvrir les applications que vous voulez utiliser (et qui ne sont pas déjà ajoutées au dock) ? Si vous placez votre curseur au centre de la partie supérieure de votre écran (juste au bord), vous verrez une lueur bleutée. Continuez à déplacer votre curseur vers le haut et un autre dock apparaîtra. Sur le bord gauche du nouveau dock, vous verrez le menu des applications.

Un mode un peu trop sombre

Il y a quelque chose que je n’ai jamais vraiment compris : la tendance des modes sombres. Oui, c’est une question de goût, alors ce n’est pas parce que je préfère le mode clair que c’est le meilleur choix. Mais le mode sombre de Bluestar Linux est déroutant. L’affichage d’une page blanche contre ce thème presque entièrement noir amène un contraste qui peut rendre votre travail difficile. Discerner les icônes de la barre d’outils peut également être compliqué.

Heureusement, pour se passer du mode sombre, il suffit d’ouvrir les Paramètres système, puis d’aller dans Apparence. Localisez un thème qui correspond mieux à vos goûts et, lorsque vous y êtes invité, cliquez sur Appliquer. Vous pouvez maintenant fermer l’application Paramètres système et profiter de ce mode plus clair.

Mises à jour et installation de logiciels

Les mises à jour du système sont facilement accessibles via le dock supérieur caché. Si vous révélez ce dock, vous verrez un A bleu. Cliquez dessus pour ouvrir la fenêtre de notification des mises à jour, qui comprendra un bouton Mettre à jour le système. Cliquez sur ce bouton pour ouvrir l’outil de mise à jour Kalu. Cliquez sur Mettre à jour le système et les mises à jour commenceront.

C’est lors de l’installation d’un nouveau logiciel que j’ai rencontré mon premier problème. L’outil graphique d’Arch Linux pour installer des logiciels est Octopi. Le logiciel se trouve dans le menu Application > Systèmes > Octopi. Mais l’application pour installer des applications ne démarrait pas. Lorsque j’ai essayé d’exécuter Octopi à partir de la ligne de commande, j’ai reçu une erreur.

Jusqu’à ce que ce bug soit corrigé par le biais d’une mise à jour du système, la seule façon d’installer des applications est de passer par la ligne de commande. Par exemple, si vous voulez installer l’outil de montage audio Audacity, vous devez lancer la commande :

sudo pacman – Sy audacity

Tant que ce bug n’est pas résolu, difficile de recommander Bluestar Linux si vous n’êtes pas à l’aise avec l’écriture de lignes de commande. Je pense cependant que le problème sera bientôt résolu, donc même si vous avez installé une version de Bluestar qui contient ce bug, le problème aura sans doute disparu dans une mise à jour ou deux.

Performances

Au-delà du problème d’Octopi, je trouve Bluestar Linux très performant. Non seulement les applications s’ouvrent rapidement, mais je peux aussi utiliser le navigateur Firefox avec de nombreux onglets ouverts et travailler avec d’autres applications installées sans que le système d’exploitation ne bronche.

De même, je n’ai pas rencontré le moindre problème de stabilité. Bluestar Linux est aussi fiable qu’il est performant, même avec des animations poussées.

A qui est destiné Bluestar ?

Bluestar Linux n’est peut-être pas parfaite, mais c’est une distribution très solide dans le monde Linux. Cet OS est une excellente option pour toutes celles et ceux qui aiment l’idée de combiner les caractéristiques d’Arch Linux avec la convivialité de Kubuntu ou KDE Neon. Même avec le problème d’Octopi, j’ai trouvé que Bluestar Linux était un vrai bijou. Que vous soyez novice en matière de Linux ou que vous ayez déjà fait le tour de l’open source une fois ou deux, je suis convaincu que Bluestar fera un excellent système d’exploitation de bureau pour à peu près tout le monde.

N’oubliez pas que si vous rencontrez le même problème avec Octopi, surveillez les mises à jour quotidiennes et espérez que les développeurs résoudront le problème.

Source : zdnet.com

La distributions Linux privée Tails passe en version 5.7

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Le système d’exploitation GNU/Linux Tails, popularisé par Edward Snowden, poursuit sa passionnante évolution avec la sortie d’une édition corrigée, Tails 5.7, cette fois sans retard et avec un nettoyeur de métadonnées. Voici les nouveautés de cette édition toute fraîche.

Le projet Tails a diffusé Tails 5.7, la dernière version de la distribution sécuritaire, toujours basée sur Debian 11 (Bullseye). La mise à jour est fortement recommandée.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 5.7 : les nouveautés

La nouvelle version de Tails propose les changements et corrections suivants :

Le navigateur Tor Browser passe en version 11.5.8 et tor en version 0.4.7.11. La distribution est articulée autour du noyau Linux 5.10.149.

L’une des nouveautés les plus visibles est l’ajout du Metadata Cleaner, un nouvel outil pour nettoyer les métadonnées de vos fichiers. Metadata Cleaner présente une interface graphique simplifiée pour supprimer les métadonnées. L’application fonctionne sur les mêmes formats de fichiers et est aussi sûre que MAT, car Metadata Cleaner utilise également MAT en arrière-plan pour effectuer le nettoyage proprement dit.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 5.8 et sortira le 20 décembre 2022.

Comment installer Tails 5.7 sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Où trouver une clé USB avec Tor ?

Cette clé USB vendue pour 19,99€environ propose 3 distributions Linux sécurisées : Tails, Kali & BackBox Linux sur un support USB de 16 Go.

Source toolinux.com

La plus privée des distributions Linux, Tails, passe en version 5.6

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Le système d’exploitation GNU/Linux Tails, popularisé par Edward Snowden, poursuit sa passionnante évolution avec la sortie d’une édition corrigée, Tails 5.6, publiée quelques jours après la (très en retard) 5.5. Voici les nouveautés de cette édition toute fraîche.

Le projet Tails a diffusé Tails 5.6, la dernière version de la distribution sécuritaire, toujours basée sur Debian 11 (Bullseye). La mise à jour est fortement recommandée et arrive quelques jours après l’édition 5.5, qui avait accusé pas mal de retard sur le planning initial.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 5.6 : les nouveautés

La nouvelle version de Tails propose les changements et corrections suivants :

Le navigateur Tor Browser passe en version 11.5.6 (la version 11.5.5 a été amputée d’un sérieux problème de sécurité depuis l’édition 11.5.5).

La distribution est articulée autour du noyau Linux 5.10.149 ce qui doit améliorer le support de périphériques récents (graphismes, Wi-Fi).

Un problème important est corrigé ! Lorsqu’une mise à jour manuelle est nécessaire, Tails pointe désormais toujours vers les notes de publication de la dernière version, au lieu de pointer parfois vers une version obsolète.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 5.7 et sortira le 22 novembre 2022.

Comment installer Tails 5.6 sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Où trouver une clé USB avec Tor ?

Cette clé USB vendue pour 19,99€environ propose 3 distributions Linux sécurisées : Tails, Kali & BackBox Linux sur un support USB de 16 Go.

Les 3 OS peuvent être démarrés en mode Live directement depuis la clé USB, ce qui permettra de les tester ou de les utiliser sans interférer avec les fichiers sur votre ordinateur.

Source toolinux.com

Comment choisir la bonne distribution Linux

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Avec des milliers d’options à examiner, voici nos meilleurs conseils pour choisir la distribution Linux qui répond à vos besoins.

Linux est une plateforme puissante, polyvalente, sécurisée et fiable qui peut être utilisée partout. Du serveur au bureau, de l’IoT aux conteneurs, aux systèmes embarqués et bien plus encore….

Vous ne réalisez peut-être même pas à quel point le système d’exploitation open source est répandu. Il est littéralement présent partout.

Mais il y a un domaine dans lequel Linux n’a pas encore beaucoup progressé : l’ordinateur de bureau. Ce n’est pas parce que ce n’est pas une option viable, j’utilise Linux comme système d’exploitation depuis des décennies et je n’ai jamais eu de problème. Il fonctionne à merveille et m’offre une stabilité et une flexibilité qu’aucun autre système d’exploitation ne peut égaler.

Ceci étant dit, comment se fait-il que Linux ait eu tant de mal à gagner des parts de marché sur ce secteur ?

L’une des raisons en est le choix. Pour les utilisateurs qui sont déjà familiers avec Linux, le choix est un argument de vente important, car il signifie qu’il y a plein d’options à choisir (sur à peu près tous les sujets).

Pléthore de choix

Il existe des milliers de distributions parmi lesquelles choisir, toutes offrant des environnements de bureau différents, des gestionnaires de paquets et des design propres. Cependant, pour ceux qui ne sont pas familiers avec Linux, un tel choix peut être problématique.

Par où commencer ? Avec autant de choix, il peut être presque impossible de savoir par où commencer sa recherche. C’est pourquoi j’ai voulu vous donner mes meilleurs conseils pour choisir une distribution Linux, afin que vous n’ayez pas à patauger dans un océan d’options.

Mais avant d’aller plus loin, une précision : je ne vais pas me plonger dans toute la complexité de Linux.

Ceux qui font leurs premiers pas avec un nouveau système d’exploitation n’ont pas besoin de connaître les options telles que systemd, les fonctions de sécurité comme SELinux, les gestionnaires de fenêtre comme LightDM ou les chargeurs d’amorçage comme GRUB.

Les nouveaux utilisateurs ont simplement besoin de savoir comment faire un choix qui les aidera à se familiariser avec un nouveau système d’exploitation. Ils veulent être en mesure d’être productifs sans avoir à plonger en profondeur dans quoi que ce soit.

Tout tourne autour du bureau

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : le choix le plus important que vous ferez au cours de votre aventure avec Linux est l’environnement de bureau que vous choisirez. Bien qu’il n’y ait pas autant d’environnements de bureau que de distributions, il en existe tout de même un grand nombre, comme GNOME, KDE Plasma, Pantheon, Budgie, Xfce, Cinnamon, Mate, Enlightenment, Deepin Desktop, LXDE, i3, LXQt, Sugar, et bien d’autres encore. Tous ces environnements de bureau ne constituent cela dit pas des bons choix pour un nouvel utilisateur.

Pour ceux qui n’ont jamais utilisé Linux, il n’y a vraiment qu’une poignée d’environnements de bureau à envisager :

  • GNOME
  • KDE Plasma
  • Cinnamon
  • Mate
  • Xfce

Dans la liste ci-dessus, je ne recommanderais pas Xfce, simplement parce qu’il pourrait être un peu trop complexe pour l’utilisateur moyen. Même si Xfce est un environnement de bureau très convivial, il y a beaucoup d’options de configuration disponibles, ce qui pourrait devenir rapidement intimidant. Et bien que j’utilise un bureau basé sur GNOME, je ne recommanderais pas le bureau GNOME à ceux qui n’ont jamais utilisé Linux, simplement parce qu’il est très différent par rapport à ce qui se fait aujourd’hui.

Il reste donc KDE Plasma, Cinnamon et Mate. Parmi les trois, KDE Plasma est l’un des bureaux les plus élégants, mais il offre beaucoup de fonctionnalités accessoires pas forcément utiles.

Il ne reste donc plus que Cinnamon et Mate. Entre les deux je recommande Cinnamon pour deux raisons : c’est le bureau par défaut de Linux Mint et il est en phase de développement actif.

L’importance des gestionnaires de paquets

Dans la plupart des cas, les gestionnaires de paquets ont tendance à être assez similaires. Par exemple, pour installer un logiciel sur Ubuntu à partir de la ligne de commande, la commande ressemblera à ceci :

sudo apt install firefox -y

Sur Fedora, cette commande ressemblera à ceci :

sudo dnf install firefox -y

Cependant, sur une distribution basée sur Arch, cette commande sera :

sudo pacman -S firefox

Vous vous demandez probablement « Pourquoi on parle de ligne de commande dans un article destiné aux nouveaux utilisateurs ? » Bonne question. Le fait est que la plupart des distributions Linux sont livrées avec une interface graphique pour leurs gestions des paquets. Par exemple, les bureaux basés sur GNOME ont GNOME Software et KDE Plasma a Discover. Les distributions basées sur Arch Linux ont Pamac. De fait, la plupart des nouveaux utilisateurs ne devraient pas avoir de problème pour installer des applications. Au lieu d’exécuter des commandes, il leur suffit d’ouvrir la boutique d’applications, de chercher un logiciel et de l’installer.

C’est aussi simple que cela. Cependant, parmi tous les gestionnaires de paquets disponibles, je conseille vivement aux nouveaux utilisateurs de s’en tenir à une distribution qui utilise soit apt, soit dnf, c’est-à-dire soit basé sur Ubuntu ou Fedora.

À ce stade, nous nous intéressons aux distributions de type Ubuntu ou Fedora qui utilisent le bureau Cinnamon. Notre choix s’est réduit à deux distributions différentes :

Pour tout utilisateur novice en matière de Linux, je n’hésiterais pas à recommander l’une ou l’autre de ces distributions.

Alternatives

Il faut malgré tout prendre en compte les points suivants :

  • Préférez-vous un bureau d’apparence plus moderne et qui fonctionne sans avoir rien à faire ? Si oui, optez pour Ubuntu.
  • Si vous voulez un système d’exploitation de bureau plus élégant qui se comporte de la même manière que celui auquel vous êtes habitué et qui jouit de la même convivialité, alors choisissez Kubuntu
  • Si vous souhaitez une distribution qui se concentre sur la stabilité, mais qui ne publie pas de mises à jour aussi souvent que les autres distributions, optez pour Debian
  • Si vous recherchez un système d’exploitation de bureau efficace, mais qui conserve un haut niveau de convivialité, choisissez Pop!_OS.

Que vous souhaitiez vous en tenir à quelque chose de familier, essayer quelque chose de complètement différent ou trouver un juste milieu, Linux offre des options qui peuvent répondre à tous les besoins.

Source : zdnet.com

Voici la première tablette de Juno Computers sous Linux

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Le constructeur Juno Computers annonce la sortie imminente de sa première tablette Linux. Elle tourne sur un système d’exploitation Linux basé sur Debian. Tous les détails.

Les précommandes sont lancées. La Juno Tablet sous Linux sera livrée dans les prochaines semaines aux États-Unis et en Europe.

Fiche technique

La Juno Tablet est une tablette dotée d’un mécanisme arrière avec pied. Ses caractéristiques :

Intel Celeron N5100 (4 cœurs / 4 Threads) – 1.10GHz (Turbo 2.80 GHz)
Carte graphique Intel UHD
Stockage 256 GB
Écran tactile IPS capacitif de 10,1 pouces
Résolution de 1920×1200 pixels
Wi-Fi Intel Wireless AC 9460/9560 et Bluetooth 4.2
Caméra frontale 2 MP
Caméra arrière 5 MP
Niveau de sensibilité à la pression de 1024 points pour le stylet
Mini HDMI et micro-SD
Prise casque 3,5 mm
249mm x 167mm x 11mm pour 670 grammes
Chargeur USB-C 36W

La capacité de stockage est de 256 GB, 512 GB ou 1 To au choix.

Pour qui ?

La tablette tourne sous Linux et peut être utilisée avec un clavier et une souris sans fil en option. Elle est destinée principalement aux utilisateurs de Linux qui cherchent une alternative à Android sur le marché des tablettes.

Quel système d’exploitation ?

La tablette Juno est disponible avec le système d’exploitation Linux de votre choix parmi les trois distributions suivantes :

Mobian Linux (basée sur Debian)
Manjaro Linux avec KDE Plasma
Manjaro Linux avec Gnome (Phosh)

Toutefois, la tablette peut exécuter à peu près n’importe quelle distribution/système d’exploitation x86 (Linux ou même Windows).

Commander la tablette Juno

La Juno Tablet est disponible en précommande sur le site web européen et britannique du constructeur au prix de £449.00, soit 515€ TVAC à l’heure où nous écrivons ces lignes (17 octobre 2022). Le stylet est proposé en option pour 22€.

Source toolinux.com

Comment partager des dossiers sur votre réseau à partir de Linux ?

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Si vous avez besoin de partager des fichiers et des dossiers avec d’autres utilisateurs de votre réseau à partir de votre ordinateur Linux, suivez le guide.

Si vous avez plusieurs ordinateurs sur votre réseau et que vous souhaitez pouvoir partager des fichiers et des dossiers à partir de votre machine Linux, le processus n’est pas aussi difficile que vous pourriez le penser.

Le plus facile pour effectuer cette manipulation est d’utiliser Samba et le terminal. Mais n’ayez crainte, je vais vous montrer comment faire en termes clairs et simples. Une fois l’opération terminée, n’importe qui sur votre réseau local devrait pouvoir accéder à vos dossiers et fichiers partagés.

Pour que cela fonctionne, vous aurez besoin d’une installation Linux à jour avec un utilisateur disposant des privilèges sudo. Je vais démontrer le processus avec le bureau Ubuntu 22.04, mais le processus est le même pour la plupart des distributions (la seule exception étant l’installation de Samba).

Installation de Samba

La première chose à faire est d’installer Samba. Nous allons le faire à partir de la ligne de commande, donc connectez-vous à votre session Linux et ouvrez votre application Terminal. Installez ensuite Samba grâce à la commande :

sudo apt-get install samba -y

Si vous êtes sur un OS basé sur Fedora (ou RHEL), la commande sera la suivante :

sudo dnf install samba -y

Vous constaterez peut-être que Samba est déjà installé. Quoi qu’il en soit, vous voici prêt à continuer.

Démarrez et activez le service Samba avec :

sudo systemctl enable –now smbd

Certains gestionnaires de fichiers Linux vous permettent de partager des dossiers directement depuis l’interface graphique. Je vais partager avec vous le processus manuel, au cas où votre gestionnaire de fichiers n’inclurait pas cette option.

Création du partage

Disons que le dossier que vous voulez partager est le dossier Public de votre répertoire personnel (donc /home/USER/Public – où « USER » est votre nom d’utilisateur). Dans le terminal, nous allons ouvrir le fichier de configuration Samba avec la commande :

sudo nano /etc/samba.smb.conf

Au bas de ce fichier, collez le texte qui suit :

[Public]
path = /home/USER/Public
browsable = yes
writable = yes
read only = no
force create mode = 0666
force directory mode = 0777

« USER » est votre nom d’utilisateur. Si vous ne souhaitez pas que les autres utilisateurs puissent modifier les fichiers, indiquez no sur la valeur writeable.

Enregistrez et fermez le fichier. Redémarrez Samba avec :

sudo systemctl restart smbd

A ce stade, votre partage Samba sera visible sur le réseau, mais personne ne pourra y accéder. Corrigeons cela.

Autorisation de l’accès au partage

Si vous ne voulez pas donner vos identifiants de connexion à d’autres personnes et que vous ne voulez pas non plus autoriser l’accès anonyme au répertoire (car cela pourrait poser un problème de sécurité), il faut créer un nouveau compte sur votre machine. Ce dernier pourra être utilisé par d’autres personnes pour accéder aux fichiers et aux dossiers partagés.

Dans la fenêtre du terminal, créez un compte nommé guestshare avec la commande :

sudo adduser guestshare

Donnez à ce compte un mot de passe sécurisé, nommez-le Samba Guest (ou quelque chose d’approchant), puis appuyez simplement sur la touche Entrée pour finir la manipulation.

Ensuite, nous devons activer ce compte pour Samba. Exécutez les deux commandes suivantes :

sudo smbpasswd -a guestshare

sudo smbpasswd -e guestshare

La première commande ajoute le compte, et la deuxième l’active.

Après avoir entré la première commande, vous serez invité à ajouter un nouveau mot de passe pour Samba. Vous pouvez utiliser le même mot de passe que vous avez utilisé lors de la création du compte guestshare.

Tout utilisateur ou utilisatrice de votre réseau devrait maintenant être en mesure d’accéder à ce dossier en utilisant les informations d’identification de guestshare.

Et c’est tout ce qu’il y a à faire pour créer un dossier partagé sous Linux. Les utilisateurs ou utilisatrices peuvent non seulement voir les fichiers et les dossiers qu’ils contiennent, mais aussi les créer et les modifier.

Source : zdnet.com

Comment configurer le fichier hosts sous Linux

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Voici à quoi sert le fichier hosts sur Linux, et pourquoi il est important de le connaître et de le personnaliser.

Linux est un système d’exploitation très puissant qui est aussi l’un des plus flexibles du marché. Cette flexibilité a toujours été l’un des principaux arguments de vente du système d’exploitation. Tout utilisateur qui n’aime pas le fonctionnement de Linux peut toujours le modifier pour mieux l’adapter à ses besoins.

Un exemple très simple pour illustrer ça est le fichier hosts de Linux.

Qu’est-ce que le fichier hosts ?

Le fichier hosts permet de faire correspondre facilement des adresses IP à des noms de domaine. Cela vous rappelle quelque chose ? C’est exactement ce que font les DNS aujourd’hui. Mais à l’époque d’ARPANET, il n’y avait pas de DNS, il fallait donc trouver un moyen de mapper ces adresses. C’est là que le fichier hosts est entré en jeu. Etant donné que le DNS s’occupe maintenant de cela pour nous, pourquoi le fichier hosts subsiste-t-il me demanderez-vous ?

Le meilleur exemple que je puisse vous donner est celui d’une configuration basée sur un réseau local où vous voulez vous connecter à des machines sans avoir à taper leurs adresses IP complètes. Vous avez peut-être un serveur sur votre réseau local auquel vous accédez régulièrement via la commande :

  • ssh jack@192.168.1.100

Vous pouvez mapper cette adresse IP dans le fichier hosts de façon à ce que vous n’ayez qu’à taper :

  • ssh jack@invoiceplane

Cela évite d’avoir à se souvenir de l’adresse IP du serveur à chaque fois. C’est très utile lorsque vous devez travailler avec un grand nombre de serveurs sur votre réseau local. Vous pouvez même travailler avec ces surnoms dans votre navigateur web. Par exemple, si vous avez installé Invoiceplan (qui est une solution de facturation) sur un serveur de votre réseau local et que la racine du du service est /var/www/html/invoiceplane, vous pouvez associer l’adresse IP du serveur au pseudonyme invoice et taper simplement invoice/invoiceplane dans la barre d’adresse de votre navigateur pour ouvrir le service.

Comment configurer le fichier hosts de Linux

Comment configurer ce fichier ? C’est très simple.

Prérequis

Les seules choses dont vous aurez besoin sont une distribution Linux en état de fonctionnement et de quelques adresses IP à mapper.

1. Ouvrez le fichier hosts

Connectez-vous à votre machine Linux et ouvrez un terminal. Pour ouvrir le fichier hosts afin de le modifier, tapez la commande suivante :

  • sudo nano /etc/hosts

2. Ajoutez une nouvelle entrée à hosts

Chaque ligne du fichier hosts est un mappage pour une adresse IP unique et se présente sous la forme suivante :

  • Adresse IP Pseudonyme Nom de domaine

Par exemple (en restant dans notre exemple Invoiceplane), vous pouvez mapper l’adresse IP 192.168.1.11 au surnom invoice avec le domaine invoiceplane.lan. Cette entrée ressemblerait à ceci (et serait ajoutée au bas du fichier) :

  • 192.168.1.11 invoice invoiceplane.lan

Une fois cette entrée enregistrée dans le fichier hosts, vous pouvez atteindre ce serveur de trois manières différentes :

  • via l’adresse IP (ssh 192.168.1.11)
  • via son pseudonyme (ssh invoice)
  • via son nom de domaine (ssh invoiceplane.lan)

La seule réserve concernant l’enregistrement du nom de domaine est que vous ne pourrez pas atteindre ce serveur en utilisant cette entrée dans un navigateur web (seuls les adresses IP et les pseudonymes sont acceptés).

3. Enregistrez et fermez

Une fois que vous avez ajouté les entrées nécessaires, enregistrez et fermez le fichier avec la combinaison de touches Ctrl + X. Une fois le fichier sauvegardé, vous n’avez pas besoin de redémarrer le système d’exploitation, car le sous-système de mise en réseau prendra immédiatement en compte les modifications.

Pour ceux qui découvrent Linux, vous n’aurez probablement pas besoin de vous préoccuper du fichier hosts au début. Cependant, plus vous vous plongerez dans l’utilisation de Linux, plus vous rencontrerez de situations où le fichier hosts vous sera utile.

Source : zdnet.com