Déclaration pour un internet libre, démocratique et ouvert

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Ce jeudi, l’Union européenne, les États-Unis et des dizaines de pays ont proposé une déclaration pour le futur de l’internet. Il doit être libre, ouvert et fondé sur l’interopérabilité.

L’Union européenne a collaboré avec les États-Unis afin d’élaborer une vision commune pour le futur de l’internet mondial. La déclaration pour le futur de l’internet entend représenter les valeurs de l’UE telles qu’elles sont inscrites dans la Charte des droits fondamentaux. L’internet doit être ouvert, libre, mondial, interopérable, fiable et sécurisé. Les signataires marquent leur engagement à protéger et à respecter les droits de l’homme en ligne et dans le monde numérique.

« Les partenaires de la déclaration affirment que l’internet doit renforcer les principes démocratiques fondamentaux, les libertés fondamentales et les droits de l’homme tels qu’ils figurent dans la déclaration universelle des droits de l’homme. Ils partagent la conviction que l’internet doit fonctionner comme un réseau unique et décentralisé de réseaux, où les technologies numériques sont utilisées de manière fiable, en évitant toute discrimination injuste entre les individus et en permettant la contestabilité des plateformes en ligne, ainsi qu’une concurrence loyale entre les entreprises. »

Outre les pays de l’Union Européenne, on compte 32 signataires. On y retrouve l’Ukraine, la Moldavie, Taiwan, la Serbie, Israël, le Japon, la Grande-Bretagne, mais quelques grands absents notables, dont la Chine… et la Russie. D’autres, pays, entreprises et institutions sont invitées à rejoindre le mouvement, qui se traduira par des événements et manifestations cet été, d’ordre purement politique.

Principes de base

Vous pouvez télécharger la déclaration en PDF sur le site de la Commission Européenne.

Source toolinux.com

Transparence pour les certificats sur le web : l’appel et la solution de Tor

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Le blog du projet Tor publie une tribune signée Rasmus Dahlberg, Tobias Pulls, Tom Ritter et Paul Syverson autour de la transparence des certificats TLS. Pourquoi elle est indispensable et comment la garantir.

Tor explique un processus de transparence des certificats sur le web

L’internet gagnerait à une gestion plus transparente des certificats TLS, affirment les signataires de la tribune. Le principal problème est que les certificats peuvent être émis par de nombreuses autorités centrales et que le risque de se tromper dans le processus d’émission n’est jamais à exclure.

Un exemple ? « À la suite d’une erreur, d’une coercition ou d’un compromis, il peut y avoir un certificat mal émis pour un certain nom de domaine. Un certificat mal délivré peut être utilisé par des attaquants pour usurper l’identité de sites web. »

Tor a fourni l’extension HTTPS Everywhere avec le navigateur Tor depuis un certain temps, mais cette protection n’arrêtera pas un attaquant ayant accès à un certificat mal livré. D’où l’intérêt de fournir une totale transparence des certificats afin de s’assurer que les certificats mal émis ne passent pas inaperçus.

L’idée est qu’avant qu’un navigateur n’accepte un certificat comme valide, « celui-ci doit être visible dans un journal public de transparence des certificats« . Les prochaines étapes prévues par Tor dans son propre développement sont les suivantes :
Compléter l’application partielle de la transparence des certificats dans Firefox
Créer et mettre en œuvre une proposition torspec qui utilise les relais Tor.

Vous pouvez prendre connaissance de la tribune complète de Rasmus Dahlberg, Tobias Pulls, Tom Ritter et Paul Syverson (en anglais) à cette adresse.

Vidéo explicative

Vidéo de préservation sur les thèmes « vie privée et déploiement incrémentiel de la transparence des certificats dans Tor«

Cliquer sur :  Certificate Transparency in Tor

Source toolinux.com

2,9 milliards de personnes ne sont toujours pas connectées à Internet

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Si 4,9 milliards de personnes ont utilisé l’Internet en 2021, contre 4,1 milliards environ en 2019 (ce qui représente une hausse de 17 %), 2,9 milliards de personnes, soit 37 % de la population mondiale, n’y ont encore jamais eu accès, estime l’Union internationale des télécommunications (UIT).

Environ 96% de ceux qui ne sont toujours pas connectées vivent dans des pays en développement, souligne l’institution spécialisée des Nations Unies pour les technologies de l’information et de la communication (TIC). Et parmi les 4,9 milliards de personnes considérées comme des « internautes », des centaines de millions n’y ont accès que de manière occasionnelle, au moyen de dispositifs en partage ou d’une connectivité à bas débit qui limite grandement l’utilité de leur connexion.

L’édition de 2021 de la publication annuelle de l’UIT « Données et chiffres », qui présente l’état des lieux de la connectivité numérique dans le monde, indique par ailleurs que le nombre d’internautes dans le monde a augmenté de plus de 10 % pendant la première année de la pandémie, ce qui correspond de loin à la progression annuelle la plus importante en dix ans.

La forte croissance observée depuis 2019 s’explique en grande partie par une utilisation accrue de l’Internet dans les pays en développement, où la pénétration de l’Internet a augmenté de plus de 13 %. Dans les 46 pays désignés par l’ONU comme étant les moins avancés (PMA), la hausse moyenne était supérieure à 20 %.

Bien que la fracture numérique entre les hommes et les femmes se réduise dans toutes les régions du monde et soit pratiquement inexistante dans les pays développés (avec 89% des hommes et 88% des femmes en ligne), de fortes inégalités subsistent cela dit dans les pays les moins avancés (31% des hommes connectés, contre seulement 19% des femmes).

Dans les PMA, les citadins ont près de quatre fois plus de chances d’utiliser l’Internet que les personnes vivant en zone rurale (47% des personnes connectées dans les zones urbaines, contre 13% dans les zones rurales).

Les chiffres de l’UIT font également état d’un décalage net entre la disponibilité du réseau numérique et la connexion effective. Alors que 95% des personnes dans le monde pourraient théoriquement accéder à un réseau large bande mobile 3G ou 4G, des milliards de personnes ne sont pas connectées.

Source nextinpact.com

Un documentaire sur le logiciel libre à ne pas manquer sur ARTE

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Cette semaine, ARTE diffusait un passionnant documentaire de Philippe Borrel intitulé « Internet ou la révolution du partage ». Au coeur du propos, la révolution du logiciel libre.

Dans l’univers numérique, deux logiques s’affrontent au cœur de la technologie, depuis que les principes émancipateurs du logiciel libre sont venus s’attaquer dans les années 1980 à ceux du droit de la propriété intellectuelle.

Il semblait impossible il y a vingt ans que des acteurs non industriels ou non étatiques puissent parvenir à produire collectivement un système d’exploitation informatique ou une encyclopédie. Pourtant, il existe aujourd’hui de nombreux objets, machines ou concepts, reproductibles et modifiables, à partager entre tous ceux qui le souhaitent grâce à la libre diffusion de leurs plans.

Les principes juridiques fondateurs du logiciel libre servent aujourd’hui d’exemple

Ces pratiques collectives et contributives essaiment dans bien d’autres domaines : semences, médicaments, connaissances… Au travers d’un fascinant voyage en Inde, aux États-Unis et en Europe, ce documentaire part à la rencontre des figures anonymes et des personnages publics qui militent pour mettre la technologie au service du bien commun plutôt qu’au seul bénéfice d’une minorité.

En mettant l’accent sur la liberté, la coopération et le partage, de nombreux défis qui semblent encore impossibles à atteindre aujourd’hui – climatique, énergétique ou sociaux – pourraient être relevés demain par l’ensemble de l’humanité grâce aux modèles expérimentés par les activistes du « Libre ».

Pour voir ou revoir le documentaire, rendez-vous sur ARTE TV. Durée : 56 minutes.

Source toolinux.com