Il existe un catalogue des logiciels libres recommandés par l’État pour toute l’administration. C’est le SILL qui vient de bénéficier d’une mise à jour.
Le socle interministériel de logiciels libres – SILL – est le catalogue de référence des logiciels libres recommandés par l’État pour les administrations en France. Ce sont des recommandations d’outils sans caractère obligatoire.
Afin de figurer dans le SILL, un logiciel libre doit être déployé par la direction des systèmes d’information d’un établissement public ou installé par un agent public sur son poste de travail. À noter que des solutions de type SaaS peuvent être référencées si l’administration est techniquement en charge des serveurs déployés.
Hormis la direction interministérielle du numérique pour la transformation numérique de l’État et le département Etalab qui coordonne notamment la stratégie de l’État dans le domaine de la donnée, tout agent public peut apporter sa contribution au SILL en tant que référent de son administration.
Une mise à jour estivale du SILL
En début de mois, cette liste des logiciels libres recommandés par l’État a été mise à jour. Le socle interministériel de logiciels libres est publié par le pôle logiciels libres d’Etalab sur code.gouv.fr et avec une interface de gestion disponible sur sill.etalab.gouv.fr.
Parmi les récents entrants de l’été, il y a la suite bureautique en ligne OnlyOffice, le gestionnaire de mots de passe Bitwarden, le système d’exploitation Raspberry Pi OS, l’environnement de bureau KDE Plasma 5 ou encore le langage de programmation Python.
Si près de 290 logiciels libres sont référencés, la mise à jour est également synonyme de retraits avec près d’une dizaine de logiciels qui ne sont désormais plus recommandés à partir de cette année 2022. C’est par exemple le cas des outils Waarp pour la gestion des transferts de fichiers, l’environnement de développement Selenium IDE, le logiciel de création de diagramme Dia.
Source generation-nt.com