Quelle est la part de marché de Linux sur le bureau ? Et sur mobile ?

Featured

Linux occupe aujourd’hui 2,35% du marché des systèmes d’exploitation de bureau, selon les chiffres de décembre 2020. Android continue de dominer le mobile.

Les analyses sont tombées la fin de l’année 2020. Nous savons, grâce à Net Marketshare, quels sont les systèmes d’exploitation les plus répandus, à la fois sur les ordinateurs, les mobiles et les tablettes.

Sur ordinateur

Windows continue de dominer le marché mondial avec 87,56% des ordinateurs de bureau ou portables. C’est un léger recul annuel : en 2019, le système d’exploitation de Microsoft était crédité de 88,70%.

Son plus proche concurrent s’appelle macOS et 9,54% de parts de marché. C’est mieux que les 9,15% de décembre 2019.

Linux occupe la 3e place avec 2,35 %, une belle progression par rapport au même mois en 2019, où Linux était crédité de 1,51%.

ChromeOS occupe aujourd’hui 0,41% du gâteau et BSD continue d’être utilisé par 0,01 % de la population (en usage « desktop »).

Quelles versions des OS ?

Windows 10 est le système d’exploitation le plus utilisé (57,85% contre 53,36% il y a un an) devant Windows 7 (24,79% contre 29,57% en 2019). macOS 10.15 culmine à 4,18, juste devant Windows 8.1 avec 3,11%. Le terme générique Linux (qui n’est pourtant pas une « version ») apparaît avec 1,28%, mais Ubuntu peut compter sur 1,04% de parts de marché.

Sur le mobile

Android est le premier système d’exploitation mobile sur mobile : il est crédité de 71,24% des terminaux en circulation, devant iOS à 28,26%. On trouve Linux à 0,05%, devant Series 40 de Nokia à 0,03%. Les systèmes Windows Phone et RIM (BlackBerry OS) continuent de faire de la figuration après leur abandon : 0,01%.

Quant aux versions d’Android, elles avancent toujours en ordre très dispersé (et fragmenté). Android 9 domine : l’OS équipe 22,90% des terminaux, devant Android 10 à 15,26%. iOS 13.3 est juste derrière (8,97%).

Sur tablette

Pour les tablettes, Android a rejoint la 2e place, avec un score moins élevé que sur smartphone : 47,42%. iOS et iPadOS cumulés font 52,58% du marché. Pour rappel, iPadOS est le nom donné à iOS pour l’iPad depuis le 24 septembre 2019.

Note : le rapport publié sur Toolinux a été mis à jour le 13 janvier sur base des statistiques mondiales de NetMarketShare.

Source toolinux.com

Linux : premiers aperçus de l’environnement GNOME 40

Featured

L’environnement de bureau GNOME est en pleine restructuration. Dans sa prochaine version majeure, il se parera d’un nouveau look et apportera un certain nombre de changements. Après la GNOME 3.38, on passe directement à la version… 40 !

Plusieurs distributions GNU/Linux ont adopté l’environnement de bureau GNOME par défaut. C’est par exemple le cas de Fedora, Debian et bien entendu Ubuntu. Ces distributions devraient bénéficier d’un nouveau coup de jeune avec une interface graphique repensée, laquelle n’est pas sans rappeler celle de macOS.

Les changements majeurs de GNOME 40

L’équipe explique tout d’abord avoir revu le premier démarrage de l’environnement. Plutôt qu’un bureau vide, permettant notamment aux éditeurs de distributions de le personnaliser comme Ubuntu, avec GNOME 40, l’utilisateur sera d’emblée accueilli par un bureau fonctionnel avec une barre d’applications et moteur de recherche.

Le bouton Activities est mis au premier plan. Ce dernier active un gestionnaire de tâches avec chacune des applications et chacun des bureaux virtuels en mode exposé, à la manière de Mission Control sur macOS. Nous retrouvons aussi l’ajout d’une icône au-dessous de chacune des fenêtres pour mieux les identifier.

Le moteur de recherche de GNOME 40 permet d’obtenir des résultats à la volée, au fur et à mesure de la saisie de la requête. L’équipe explique avoir revu les gestuelles des touchpad afin d’optimiser les diverses interactions avec le système. La gestion des bureaux virtuels a également été revue pour une prise en main plus facile.

Toujours inspiré de macOS et de son Launchpad, la grille des applications peut être parcourue par pages à l’horizontale.

GNOME veut rassurer les utilisateurs

Les travaux portés par l’équipe chargée de repenser l’interface de GNOME sont sujets à diverses critiques, notamment parce que ces derniers craignent qu’ils ne soient pas compatibles avec leurs usages personnels.

Dans un billet de blog, Allan Day, responsable du design, souhaite rassurer la communauté des utilisateurs. Il explique ainsi que l’équipe de GNOME comprend ces craintes. Pour cette raison des efforts ont été fournis pour limiter l’ampleur des changements ainsi que leurs perturbations éventuelles.

L’homme ajoute que la nouvelle interface de GNOME 4.0 n’aura que très peu d’impact auprès des personnes utilisant plusieurs écrans. Le glisser-déposer des fenêtres d’un environnement de bureau à un autre continuera de fonctionner normalement. Il précise en outre que les utilisateurs ayant configuré leur écran à la verticale ne seront pas affectés par ces changements.

GNOME 40 devrait être publié au mois de juin.

Source : GNOME

Pourquoi le bureau GNU/Linux a besoin d’un mode sombre authentique

Featured

Dans un long plaidoyer, bien documenté et publié sur Medium, Cassidy James Blaede (elementaryOS) estime qu’il est temps pour le FreeDesktop (le « bureau libre ») de se doter d’un véritable mode sombre. Le travail est déjà bien avancé.

Le développeur américain Cassidy James Blaede explique que, ces dernières années, macOS, Windows, Android, Safari, Chrome et même Firefox ont annoncé un support à une forme de « dark mode », qu’il serait grand temps de généraliser dans les systèmes d’exploitation libres.

Il utilise, dans son article, l’expression “Dark Style Preference” (préférence de style sombre) à dessein : « Il est important que ce mode soit traité comme une préférence de l’utilisateur et non comme un mode imposé à lui. » D’ailleurs, poursuit-il, ce n’est pas un thème, mais » un moyen pour le système d’exploitation de répondre à une préférence de l’utilisateur en adaptant l’interface des applications en ce sens. »

D’autres plateformes que les environnements de bureau GNU/Linux ont montré la voie et clairement exprimé à quoi peut ressembler un mode sombre au niveau du système d’exploitation, tel que l’utilisateur peut le souhaiter. Il ne faut donc pas réinventer la roue.


Dark mode sous Linux : un travail en cours.

Dans son plaidoyer, Blaede ajoute qu’il a, ces derniers temps, suivi et collaboré aux efforts en ce sens effectués sur la distribution elementaryOS. Le travail est déjà en cours au sein du projet « Prefer Dark Style » (préférence pour un mode sombre) (et il ne se contente pas de forcer une feuille de style GTK différente).

Quelques exemples ci-dessous.

Le développeur estime que le travail porte déjà ses fruits. Traduction : il ne faudra pas attendre des années avant d’en profiter. Il reste toutefois de nombreux détails à régler : le dock toujours clair, comme les notifications ou encore l’intégration à Webkit(GTK). Il faudra également appliquer des correctifs à des applications multiplateformes comme Chrome, Electron ou Firefox

Pour bien comprendre l’enjeu et le travail accompli, vous pouvez
lire (en anglais) l’article « The Need for a FreeDesktop  Dark Style Preference  https://medium.com/elementaryos/the… sur Medium. Quant à la distribution elementaryOS, elle dispose d’un site web (partiellement) traduit en français.

Source toolinux.co