Pique-nique | Anniversaire April

Featured

Pour fêter les 25 ans de l’ association nationale de défense et de promotion des logiciels libres, retrouvons-nous le dimanche 19 juin 2022 de 12h00 à 17h00 pour un pique-nique au parc Longchamp à Marseille (entrée côté Métro 5 avenues, sur la grande pelouse après le pont, au fond).

Ramenez quelque chose à manger et boire, nous partagerons tous ensemble.

N’hésitez pas à inviter largement vos amies et amis autour de vous, le libre nous rassemble ,

L’ April a fêté ses 25 ans en 2021 (en fin d’année). L’association a été déclarée le 20 novembre 1996 à la préfecture de Bobigny, et la création a été publiée au Journal Officiel n° 51 du 18 décembre 1996.

La situation sanitaire n’a pas pas permis à l’April d’organiser une fête conséquente sur Paris (comme ce fut le cas pour les 20 ans), ni d’inviter les membres à organiser d’autres soirées en région.

Néanmoins, il est important de marquer le coup! Ainsi, un format plus adapté au contexte et qui reste très agréable par beau temps a été proposé: le pique-nique. Il a donc été proposé d’organiser des piques-niques dans différents lieux en France en juin 2022.

Cet événement est organisé par l’association CercLL et le collectif AÏOLibre

L’April présente aux JRES du 17 au 20 mai 2022 à Marseille

Featured

La 14e édition des JRES (Journées RÉSeaux de l’enseignement et de la recherche), qui devait initialement se tenir en 2021, a été reportée pour cause de Covid et aura finalement lieu du 17 au 20 mai 2022 à Marseille. On pourra y découvrir plusieurs dizaines de présentations issues d’auteur⋅e⋅s de la communauté enseignement/recherche. Le programme complet est disponible sur le site de la manifestation.

À cette occasion, l’April tiendra un stand dans le village associatif.

Eda Nano, administratrice de l’April, interviendra avec Olivier Langella et Filippo Rusconi dans la conférence « Logiciels libres : à la recherche du bien commun », mercredi 18 mai de 15 h 10 à 15 h 30, salle 3.

Source april.org

bouton_web_soutien_88x31

Évaluez ceci :

Poste de travail internet libre au ministère des Armées : une décision a-t-elle été prise ?

Featured

Entre novembre 2020 et mars 2021, le ministère des Armées a conduit une étude sur l’opportunité de s’équiper en système libre sur le périmètre des postes de travail internet pour « réduire l’empreinte du fournisseur Microsoft en utilisant des solutions libres ». Un document dont l’April a finalement réussi à obtenir communication et qui confirme la faisabilité d’une telle migration. L’April demande au ministère des Armées d’indiquer quelle décision a été prise concernant la poursuite des travaux sur le poste de travail internet libre, notamment en ce qui concerne le scénario qui envisageait un déploiement à horizon début 2022.

Télécharger l’étude du ministère des Armées

Depuis janvier 20201, on savait que le ministère des Armées avait décidé la conduite d’une étude sur l’opportunité de s’équiper en système libre sur le périmètre des postes de travail internet. Cette étude a donc été conduite entre novembre 2020 et mars 2021 autour de deux scénarii complémentaires, et a conclu à la faisabilité opérationnelle d’une migration vers des systèmes libres sur les postes concernés. Il n’est pour l’heure pas possible de savoir si une décision relative à ces hypothèses a été prise.

Concrètement, l’étude s’est appuyée sur un certain nombre d’acteurs (Atos, Cap Gemini, Gfi/Inetum, Econocom, Linagora, Sopra Steria, Smile, Alter Way, T Systems) et concerne 15 000 postes (estimation) en « libre-service » (soit dédiés à une personne, soit partagés donc situés dans un espace commun). Les usages visés sont notamment la navigation internet libre, les besoins bureautiques simples, le transfert de fichiers depuis une clé USB et la prise en charge des principaux formats d’image/audio/vidéo. Le socle logiciel conseillé est Ubuntu.

Le premier scénario envisagé prévoit le remplacement des postes sous système privateur Windows par des postes libres sous Ubuntu, avec un déploiement à horizon début 2022 et une gestion en local. Le deuxième scénario envisage le déploiement des postes mais avec une infrastructure de gestion dédiée et donc la création d’un marché dédié et la conduite d’études supplémentaires. « Le scénario 1 permet un démarrage plus rapide du projet avec un investissement modéré. En cas de retour positif et d’une orientation stratégique / priorisation sur le périmètre internet, le scénario 2 pourrait être mis en œuvre dans la continuité du scénario 1 : une infrastructure dédiée permettrait d’optimiser la gestion de ces postes libres et une sortie plus marquée du modèle Microsoft en remplaçant les annuaires Microsoft Active Directory par un annuaire libre. » L’étude, en juin 2021, énonçait qu’en cas de décision sur la poursuite des travaux il faudra réaliser d’une part un MVP (un produit minimum viable en français) et « lancer un inventaire détaillé ». Qu’en est-il de cette décision ? Notamment en ce qui concerne le scénario 1 qui tablait sur un déploiement à horizon 2022 ? L’April espère obtenir réponse à cette question dans un délai raisonnable…

Au-delà de ces scénarii, un point saillant du bilan de l’étude est qu’il conclut à la faisabilité d’une migration vers un système libre, techniquement et fonctionnellement, c’est-à-dire pour les besoins des utilisateurs et utilisatrices des postes concernés : « un socle logiciel libre basé sur des technologies libres peut adresser la majeure partie des besoins sur le périmètre des postes internet ». Cette affirmation est loin d’être anodine, notament dans le contexte du « plan d’action logiciels libres et communs numériques » lancé par le gouvernement en novembre 2021 pour renforcer l’usage du libre au sein des administrations 2.

L’étude ne fait nulle part mention des postes de travail de la Gendarmerie nationale, dont 80 000 sont sous Ubuntu. Le retour d’expérience de la Gendarmerie serait pourtant fort utile pour le ministère 3.

Sur le prisme économique, le commentaire dans le bilan de l’étude est très révélateur. Sans disqualifier une éventuelle migration, le bilan est que « l’intérêt économique n’est pas avéré à ce stade, les hypothèses sont approximatives du fait d’un manque de données internes consolidées (vision détaillée de l’existant, charge de gestion actuelle des postes) ». Autrement dit, pas d’inventaire détaillé et consolidé des postes du périmètre concerné par l’étude ni de connaissance des coûts de gestion actuels (sous un système Windows de Microsoft). Un désordre donc — on peut d’ailleurs se demander à quoi sert l’accord Open Bar avec Microsoft 4 – qui nécessitera un effort financier en conséquence pour y remédier. L’étude note d’ailleurs que « sur ce périmètre restreint de 15 000 postes sur le réseau Internet, la migration sous un système « libre » demandera au ministère un financement important et imposera surtout un effort très conséquent en ressources humaines pour l’exploitant DIRISI 5 dans un contexte déjà très tendu dans ce domaine ». Plutôt que d’y voir une opportunité d’investir sur le long terme pour assainir la situation, ce commentaire sur « l’intérêt économique » pose la question de la volonté d’engager des changements systémiques en profondeur. Il est par ailleurs regrettable que la « vision financière » de l’étude ait été entièrement noircie, elle ne semble en effet relever d’aucun secret protégé 6.

En complément de la question des ressources, l’un des enjeux pour le ministère semble être la maintenance de postes de travail libres. L’étude note que « les offres libres entièrement managées sur étagère n’existent pas sur le marché français. En effet, les fournisseurs se positionnent plutôt sur des activités plus traditionnelles de conception et n’ont pas l’habitude de gérer le service de bout en bout. Il est donc difficile d’envisager un service complètement externalisé ». Elle poursuit en considérant que « cette faible maturité du marché explique pourquoi seulement deux acteurs ont répondu à la sollicitation ».

C’est une très bonne chose que le ministère des Armées prenne acte de sa dépendance à Microsoft et pose les bases de sa décontamination. Si une approche progressive, par étape, a généralement du sens, la mainmise de Microsoft sur le système d’information du ministère, concrétisée par 15 années d’accord Open Bar entre l’administration et la multinationale, doit poser la question d’une action systémique complémentaire beaucoup plus large, particulièrement dans un contexte de tension budgétaire et de « ressource humaine ». Cela passera notamment par un effort de transparence bien plus important, par une volonté politique d’engager les investissements nécessaires et, si la « maturité du marché » du logiciel libre peut être un enjeu, par le levier de la commande publique. Et plus particulièrement, donc, par la mise en œuvre d’une priorité au logiciel libre.

  • 1. Dans une réponse à une question écrite en janvier 2020, le ministère disait « men[er] actuellement une étude pour s’équiper d’un poste de travail entièrement libre (système d’exploitation et logiciels de bureautique), sur le périmètre de son réseau internet dédié ». Lire le communiqué de l’April
  • 2. Lire le communiqué de l’April : Plan d’action logiciels libres et communs numériques : le Gouvernement avance, à son rythme
  • 3. Nous avions reçu le 3 septembre 2019 dans le cadre de l’émission « Libre à vous ! » sur radio Cause Commune le lieutenant-colonel Stéphane Dumond, chef de bureau IT du Service des Technologies et des Systèmes d’Information de la Sécurité Intérieure de la Gendarmerie national.
  • 4. Officiellement, il s’agit d’un accord-cadre pour « le maintien en condition opérationnelle des systèmes informatiques exploitant des produits Microsoft », dont une des justifications est une meilleure gestion des systèmes d’information, et donc des postes de travail
  • 5. Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information
  • 6. Le 2° de l’article L. 311-5 du CRPA énumère les secrets protégés par la loi.

Source april.org

April Camp en présentiel (Paris) et à distance dimanche 27 mars 2022

Featured

Un prochain « April Camp » aura lieu dimanche 27 mars 2022 en présentiel à Paris et en distanciel. Tout le monde, membre ou pas de l’association, peut participer en fonction de son temps disponible, de ses compétences, de ses envies.       logo

L’idée d’un « April Camp » est de se réunir pendant ou ou deux jours entre membres et soutiens de l’April pour faire avancer différents projets de promotion ou de défense du logiciel libre ou pour plus simplement discuter, faire connaissance. Les projets peuvent être de nature technique, des outils de communication, etc.

N’hésitez pas à vous inscrire sur le bloc-notes dédié (pour faciliter notamment l’organisation), à proposer des thèmes de travail, à juste passer nous voir. Vous y trouverez également toutes les informations utiles pour y participer.

Source april.org

 

L’April présente aux JDLL les 2 et 3 avril 2022 à Lyon

Featured

  • Après deux éditions annulées pour cause de covid-19, les Journées du Logiciel Libre reviennent en 2022 et se tiendront le week-end des 02 et 03 avril à Lyon. Le programme sera bientôt disponible sur le site de la manifestation.

À cette occasion, l’April tiendra un stand dans le village associatif. Si vous avez des disponibilités, vous pouvez venir nous aider à tenir le stand quelques heures. Vous pouvez vous inscrire sur le wiki ou envoyer envoyer un message à contact-event AT april POINT org (liste non publique).
L’association fera plusieurs interventions :

  • Conférence « Promouvoir le Libre à la radio », par Isabella Vanni, animatrice vie associative et responsable projets pour l’April – samedi 2 avril 2022, de 11 h à 11 h 55 salle Rancy
  • Conférence « Bénévalibre, une réussite collective », par Laurent Costy, vice-président de l’April et Isabella Vanni – samedi 2 avril 2022, de 15 h à 15 h 55 salle Atelier du mouvement (anciennement Danse 1er étage)
  • Participation de Laurent Costy et de Marie Duponchelle, avocate à Compiègne et docteur en droit, ancienne administratrice de l’April, à la table ronde « Se défendre dans le monde numérique » – dimanche 2 avril, de 11 h 00 à 12 h 55 salle Rancy.

L’Expolibre sera également affichée.

Source april.org

Proposition de loi sur le contrôle parental : la vente d’équipements sans système d’exploitation hors de danger

Featured

priorite-logiciel-libre-je-soutiens-april

Le jeudi 17 février la commission mixte paritaire (CMP) chargée de proposer un texte de compromis entre les positions de l’Assemblée nationale et du Sénat sur la proposition de loi visant à encourager l’usage du contrôle parental a tranché : les équipements mis sur le marché sans système d’exploitation ne sont pas concernés par le dispositif. L’April, qui avait exprimé ses craintes à ce sujet, avait contacté les rapporteurs et les parlementaires membres de la commission et salue leur décision.

Lire le texte de la CMP

Dans sa rédaction initiale la proposition de loi laissait craindre comme potentiel effet de bord l’interdiction de la vente d’ordinateur sans système d’exploitation, son article 1er disposant qu’un dispositif de contrôle parental doit être préinstallé sur les équipements terminaux « donnant accès à des services et contenus en ligne […] ». Impossible donc sans système d’exploitation installé sur l’équipement. Un amendement adopté au Sénat, loin d’adresser la crainte, avait créé une exception spécifique pour les équipements « nus » à usage professionnel, renforçant le doute pour la vente aux particuliers 1. Fort heureusement, les membres de la commission mixte paritaire ont compris les risques et ont exclu, dans leur texte de compromis, l’ensemble des équipements mis sur le marché sans système d’exploitation du champ d’application de la loi.

« Le dispositif prévu au premier alinéa du présent I ne s’applique pas aux équipements mis sur le marché sans systèmes d’exploitation. »

L’April remercie les membres de la CMP, en particulier les rapporteurs Bruno Studer et Sylviane Noël, d’avoir répondu aux craintes exprimées.

En ce qui concerne la possibilité de désinstaller le logiciel de contrôle parental, la liberté n’est pas garantie en tant que telle mais il est précisé que la désinstallation doit se faire sans surcoût.

Les équipements vendus avec un système d’exploitation GNU/Linux sont concernés par l’obligation. Les modalités du texte, y compris les fonctionnalités minimales et les caractéristiques techniques, seront déterminées par décret en Conseil d’État.

Le texte doit être à présent approuvé par les deux chambres parlementaires. Le vote à l’Assemblée aura lieu le mardi 22 février, lors de la séance de 21 h 30, et celui du Sénat lors de la séance de 14 h 30 du jeudi 24 février.

Source april.org

Proposition de loi sur le contrôle parental : le doute demeure pour la vente d’équipements nus à des particuliers

Featured

 

priorite-logiciel-libre-je-soutiens-april

Le Sénat s’est réuni en séance publique mercredi 9 février pour discuter d’une proposition de loi sur la pré-installation de logiciel de contrôle parental. L’April avait transmis des propositions d’amendements pour adresser de potentiels risques pour les libertés informatiques. Malheureusement un amendement adopté entretient encore davantage le doute quant à une possible interdiction de fait de vendre à des particuliers des équipements sans système d’exploitation.

La proposition de loi — portée par Bruno Studer (député LREM) et discuté à l’Assemblée nationale avant d’arriver au Sénat – prévoit d’imposer aux fabricants d’équipements terminaux la pré-installation d’un dispositif de contrôle parental que la personne qui acquiert l’équipement pourra activer lors de la mise en service de l’appareil. L’April avait identifié deux risques pour les libertés informatiques, plus précisément pour la liberté de désinstaller le logiciel et la crainte que par effet de bord la vente d’ordinateur sans système d’exploitation se retrouve interdite. Elle avait transmis des propositions d’amendements pour adresser ces risques qui ont été repris par des sénateurs et sénatrices1.

Malheureusement, loin de garantir le droit d’acheter du matériel informatique sans système d’exploitation, l’adoption de l’amendement n°10 de la rapporteure — qui exclut du périmètre de la proposition de loi « équipements terminaux à usage professionnel mis sur le marché sans être équipés de systèmes d’exploitation » – nourrit l’incertitude. Qu’en est-il en effet des équipements terminaux mis sur le marché sans système d’exploitation pour les particuliers ? En défense de son amendement, si la rapporteure semble vouloir expliciter que seuls les équipements vendus avec des systèmes d’exploitation pré-installés rentreraient dans le champ d’application de la loi, elle entretient la confusion en laissant entendre que le marché des équipements « nus » ne concerne que des professionnels. La vidéo des débats, ainsi qu’un compte-rendu analytique sont disponibles sur le site du Sénat.

Plus clair dans sa prise de parole le ministre, Cédric O, énonce que, selon lui, aucun équipement terminal vendu sans système d’exploitation n’entre dans le champ d’application de la loi, ces équipements ne permettant pas en tant que tels d’accéder à des services de communication au public en ligne. Si cela n’apporte pas les garanties d’une exclusion explicite dans la loi elle-même, cette prise de parole n’en demeure pas moins utile pour confirmer, en cas d’éventuels contentieux, une interprétation plus restrictive du champ d’application. Cependant, au lieu de s’opposer en toute logique à l’amendement de la rapporteure il a préféré dire « sagesse », s’en remettant donc à la sagesse des sénatrices et sénateurs.

En ce qui concerne la possibilité de désinstaller le logiciel de contrôle parental, c’est l’amendement de repli de la rapporteure qui a été adopté. Il ne garantit pas cette liberté, mais précise que la désinstallation doit se faire sans surcoût.

L’April appellera les membres de la commission mixte paritaire qui se réunira pour aboutir à un texte final — compromis entre les versions des deux chambres parlementaires – à supprimer la mention « à usage professionnel » du nouvel alinéa introduit par l’amendement n°10, ou à défaut à supprimer complètement l’alinéa.

Source april.org

Le ministère des Armées a fini son étude pour s’équiper en logiciel libre… reste plus qu’à en attendre la communication

Featured

 

Le ministère des Armées annonçait, en janvier, 2020, la conduite d’une étude pour s’équiper de poste de travail entièrement libre (système d’exploitation et logiciels de bureautique). Fin décembre 2021, en réponse à deux questions écrites de députés sur le sujet, le ministère annonçait enfin l’aboutissement de l’étude et donnait quelques brefs éléments concernant ses conclusions. L’April a demandé communication de cette étude.

Dans sa réponse à la question écrite de 2019 de la sénatrice Christine Prunaud qui l’interrogeait sur sa dépendance à Microsoft, le ministère des Armées avait annoncé, en janvier 2020, la conduite d’une étude pour s’équiper de poste de travail entièrement libre (système d’exploitation et logiciels de bureautique). Deux ans plus tard l’administration annonce enfin que cette étude est terminée, à nouveau en réponse à des questions écrites, celle posée par Philippe Latombe (Modem) – auteur notamment d’un rapport sur la souveraineté numérique1– et celle posée par Bastien Lachaud (LFI). Ce dernier pointe spécifiquement, dans sa question, la dépendance du ministère à Microsoft et fait le lien avec les accords Open Bar successifs qui le lient à l’entreprise depuis 2007.

Alors que le contrat liant le ministère et Microsoft devait arriver à terme en 2021, il est important de savoir si cette étude est finalement allée à son terme et quels en sont les résultats. Aussi, [le député] souhaite savoir ce qu’il en est et si le ministère compte finalement s’affranchir de l’emprise qu’exerce implicitement Microsoft sur ses activités.

Sur la question de la dépendance à Microsoft, le ministère annonce que des « orientations précises ont été définies » et donne pour seul exemple sa décision de ne pas recourir au cloud commercial de l’entreprise. Aucune information sur la reconduite de l’accord Open Bar. Plus généralement, sur l’opportunité de s’équiper en poste de travail 100% libre, la réponse du ministère ne nous apprend pas grand chose, si ce n’est qu’aucun « obstacle technique résultant d’une éventuelle adhérence aux logiciels propriétaires » n’a été identifié et que « l’étude a également permis de cerner l’effort humain et financier supplémentaire qui serait à consentir pour réaliser la migration du parc de postes internet existants » (ce qui à priori était son objet même). Une réponse donc assez laconique, seule la lecture complète de l’étude permettra de comprendre les intentions de la Grande muette. Puisqu’il s’agit d’un document administratif l’April en a demandé communication.

Alors qu’un plan logiciels libres a été annoncé en novembre 2021, en application d’un circulaire du Premier ministre pour une politique publique de la donnée et des codes source, et que l’April a accepté de participer à un « conseil d’expertise réunissant administrations et représentants de l’écosystème », une réponse rapide — sans besoin de saisir la commission d’accès comme c’est habituellement le cas – serait une démonstration appréciable de l’engagement du gouvernement sur ces questions.

Source april.org

Chapril

Featured

 Êtes-vous prêt à dégoogliser internet?

Commencer ici
En savoir plus

Des services libres et éthiques

Le site Chapril ?

Le site chapril.org est la contribution de l’April au Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires (CHATONS).

Le projet vise à rassembler des acteurs proposant des services en ligne libres, éthiques, décentralisés et solidaires afin de permettre aux utilisateurs de trouver – rapidement – des alternatives aux produits des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), entre autres, mais respectueux de leurs données et de leur vie privée.

Qui sommes nous

Les services sont proposés gratuitement et librement. Toute personne peut les utiliser dans le cadre des Conditions Générales d’Utilisation. De même avec la documentation technique qui répond aux engagements de transparence, de partage et d’information.

Services en une

Messagerie instantanée – XMPP

Le service XMPP de Chapril propose une messagerie instantanée qui respecte vos libertés et votre vie privée. Il vous permet d’échanger avec vos proches des messages, des photos, des vidéos, sans pour autant les obliger à utiliser le même type d’appareil que vous ni le même logiciel.
De plus, vos échanges restent privés et vos données personnelles ne sont pas exploitées.

En savoir plus

Ce service XMPP utilise le logiciel ejabberd dont le code source est disponible à l’adresse https://forge.april.org/explore/repos?q=xmpp.chapril.org et aussi à http://apr1.org/ejabberd

Les derniers Services libres

Qrcode.chapril.org – LibreQR

Qrcode.chapril.org est un service libre de génération de code QR. Un code QR est un code-barres en 2 dimensions dans lequel du texte est inscrit sous forme de carrés blancs ou noirs. Écrivez un texte et obtenez une image apposable où vous voulez. Il pourra être décodé avec un appareil muni d’un capteur photo et d’un logiciel adéquat.

Utiliser

Le code source du projet qrcode.chapril.org est disponible à l’adresse https://forge.april.org/Chapril/qrcode.chapril.org-libreqr.

Mobilizon.chapril.org – Mobilizon

Mobilizon.chapril.org est un service libre de gestion d’évènements. Organiser des évènements, préparer l’avant et l’après, et de publier des infos pour les groupes que vous souhaitez gérer à plusieurs. Du plus petit anniversaire familial ou la sortie entre amis à la grande manifestation internationale, le Chapril vous permet de réaliser vos rassemblements comme vous le souhaitez tout en préservant la confidentialité des participantes et des participants.

Utiliser

Le code source du projet mobilizon.chapril.org est disponible à l’adresse https://forge.april.org/Chapril/mobilizon.chapril.org-mobilizon et sa version parente sur https://framagit.org/framasoft/mobilizon

Benevalibre.chapril.org – Bénévalibre

Benevalibre.chapril.org est un service qui facilite la gestion et la valorisation du bénévolat dans les associations !
Le projet Bénévalibre est le fruit d’un collectif d’associations qui a choisi de faire développer et de mettre à disposition un outil dédié. Outil d’usage simple, s’inscrivant dans une optique de fonctionnement collaboratif, Bénévalibre est un logiciel soucieux de préserver le pouvoir des acteurs associatifs. Il a pour vocation d’être instrumentalisé par les acteurs et non de les instrumentaliser.

Utiliser

Le code source du projet benevalibre.chapril.org est disponible à l’adresse https://forge.cliss21.org/cliss21/benevalibre

Forge.chapril.org – Gitea

Forge.chapril.org est un service libre de forge : une plateforme collaborative en ligne de gestion de dépôts, ressources et contributions. Pratique pour partager les sources d’un logiciel ou les documents versionnés d’un projet et disposer de fonctionnalités complémentaires telles que la gestion de tickets, des pages wikis, outils de fusion, etc.

Utiliser

Le code source du projet forge.chapril.org est disponible à l’adresse https://github.com/go-gitea/gitea

Voir tous les services

Suivez-nous

Retrouvez l’actualité de Chapril et l’April sur Mastodon et Twitter.

Nous suivre

S’inscrire à la liste d’actualités

 

On recrute !

Le Chapril propose plusieurs services, tous basés sur des logiciels libres. Derrière chaque service se cachent plusieurs bénévoles pour l’animer, le maintenir et discuter avec les adminsys de l’April.

Participer au projet Chapril

 

Libre en Fête 2022 : découvrir le logiciel libre à l’arrivée du printemps

Featured

L’initiative Libre en Fête de l’April revient pour la 21ᵉ année consécutive !
Pour accompagner l’arrivée du printemps, des événements de découverte des logiciels libres et de la culture libre en général seront proposés partout en France autour de 20 mars, dans une dynamique conviviale et festive.

À cette occasion, tous les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres (GULL), les espaces publics numériques (EPN), les bibliothèques et médiathèques, les clubs informatiques, les fablabs et hackerspaces, et toutes les organisations ayant à cœur la promotion du logiciel libre et de la culture libre en général sont invitées à organiser des événements à destination du grand public.

L’édition 2022 du Libre en Fête se déroulera du samedi 5 mars au dimanche 3 avril inclus. Bien sûr, un événement peu avant le 5 mars ou peu après le 3 avril est le bienvenu aussi.

Les événements organisés dans le cadre du Libre en Fête peuvent prendre de multiples formes : conférence de découverte, atelier d’initiation à un logiciel libre, à un service en ligne libre ou à un projet collaboratif comme Wikipédia ou OpenStreetMap, fête d’installation, exposition de panneaux de sensibilisation, comme l’Expolibre, diffusion de vidéos ou films sur le logiciel libre, mise à disposition de postes informatiques sous logiciels libres, de jeux vidéos libres, etc. Il est aussi possible de proposer plusieurs activités au sein d’une même journée de découverte.

Le site du Libre en Fête donne toutes les informations nécessaires pour participer à l’initiative. Vous y trouverez également des liens utiles pour la recherche de partenaires.

Pour cette nouvelle édition, le site du Libre en Fête s’est refait une beauté ! N’hésitez pas à utiliser et personnaliser les nouveaux visuels (logos, bannières, affiche…) pour votre communication.

⚠️ À l’heure où nous publions ces lignes, nous ne pouvons savoir si des événements en présentiel pourront avoir lieu autour du 20 mars 2022, dans quelles modalités et avec quelles contraintes. C’est pour cette raison que nous encourageons les organisations souhaitant participer à l’initiative Libre en Fête à prévoir, quand cela est possible, des événements de secours en ligne. ⚠️

Le référencement d’un événement dans le cadre du Libre en Fête se fait via l’Agenda du Libre, en ajoutant le mot‑clef « libre‑en‑fete‑2022 » (sans l’accent circonflexe) lors de sa soumission.

Proposer un événement pour le Libre en Fête 2022

Faites circuler cette annonce, merci !

Source linuxfr.org