L’Europe veut promouvoir les communs numériques

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Wikipédia, Linux, OpenStreetMap et Open Food Facts sont cités en exemples par le rapport du groupe de travail sur les communs numériques de l’Assemblée numérique de l’Union européenne.

Le bâtiment Berlaymont, siège de la Commission européenne à Bruxelles, en juin 2015. Photo: Fred Romero / Wikimedia Commons / CC by

L’Union européenne a réuni les 21 et 22 juin à Toulouse son Assemblée numérique. Y ont été abordés plusieurs sujets – dons de technologies numériques à l’Ukraine, transition climatique, avenir de l’Internet – et communs numériques. Le groupe de travail sur ce sujet créé en février 2022  a étudié les «possibilités de financement, de la création d’un incubateur européen pour les communs numériques, ainsi que des moyens ou d’une structure permettant de fournir des orientations et une assistance aux États membres».

« Maîtrise collective et valorisation des données »

Le groupe de travail sur les communs numériques s’est réuni lors de cette Assemblée numérique et les résultats de ces discussions sont disponibles dans un rapport publié en ligne.

En résumé:

«Les communs numériques sont des ressources numériques non rivales et non exclusives définies par une production, une gestion et une gouvernance partagées. Cette initiative vise à permettre à l’Europe de faire un pas en avant en répondant aux besoins des communs numériques afin de libérer tout leur potentiel pour l’économie, la sécurité, la résilience et la démocratie de l’Europe, conformément aux valeurs et aux principes de l’Union.»

Le communiqué de la présidence du Conseil de l’Union européenne pour une initiative européenne pour les Communs numériques déclare d’entrée:

«Wikipédia, Linux, OpenStreetMap et Open Food Facts, dont trois sont européennes, en sont des exemples particulièrement visibles. Dans de bonnes conditions, les communs numériques participent à la préservation de la maîtrise collective et la valorisation des données, et en conséquence améliorent la sécurité des outils et des innovations numériques.»

Le texte européen poursuit:

« En outre, les biens communs numériques remettent en question les stratégies de fermetures poursuivies par certains gouvernements et principaux fournisseurs de services numériques. De plus, ils fournissent des services numériques abordables et régis de manière éthique. Les communs numériques constituent un levier important pour la mise en place d’une gouvernance multilatérale».

«Dans le contexte d’un monde de plus en plus numérisé, les communs peuvent devenir un pilier de la souveraineté numérique de l’Europe.» »Le rapport (en anglais) note que «des exemples de communs numérique peuvent inclure des wikis, des bibliothèques open source, des logiciels libres et open source, et des licences open source».

Proposition: un guichet unique européen

Le site Acteurs publics consacre ce mercredi un article à ces déclarations. Il explique:

«Le groupe propose notamment de créer un guichet unique européen pour orienter les communautés vers les financements et aides publiques disponibles et de lancer un appel à projets pour “déployer rapidement une aide financière aux communs les plus stratégiques”.

Mais un coup de pouce financier ne suffit pas à garantir la viabilité à long terme d’un commun numérique. Le groupe propose donc aux Européens de s’investir plus activement, à travers une fondation européenne des communs numériques dont la gouvernance serait partagée entre les États, la Commission européenne et les communautés des communs numériques. (…)

Cette fondation européenne permettrait notamment de protéger encore plus ces communs de l’influence d’un pays étranger, comme les États-Unis ou la Chine. Un logiciel libre géré par une structure américaine comme la fondation Apache reste en effet soumis au droit extraterritorial américain et à ses éventuelles sanctions.

Dernier coup de pouce, et non des moindres, il est préconisé de faire des outils numériques développés par les administrations publiques des communs numériques par défaut, pour faire de ces communs non pas une troisième voie, mais bien la “première”. Selon l’ambassadeur pour le numérique, Henri Verdier, le secrétariat général à l’investissement public a déjà montré son intérêt pour les communs numériques, et la création du guichet unique et d’une fondation européenne semblent acquises. Tout l’enjeu, à présent, pour la France et ses alliés, est de convaincre la Commission européenne et l’ensemble des autres États membres d’allouer des moyens à la hauteur des enjeux.».

Source zdnet.fr

Et si on parlait de Linux en France ?

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Que penser de la mise en avant de GNU/Linux en France ?

En parcourant les médias spécialisés comme le fait Le Site Du Manchot quotidiènnement, on s’aperçoit rapidement que les seules distributions qui trouvent grace aux « spécialistes » sont basées sur des distributions US dérivées de Debian et ses .deb. avec, en arrière plan des sociétés commerciales.

Savent-ils, ces spécialistes qu’en France, il n’existe qu’une seule ditribution produite par une association loi 1901 (statuts, comptes rendus de CA, PV d’AG disponibles en ligne) et, comble de l’incongruité, est basée sur non pas des .deb mais sur des .rpm). Oui, je sais, « si c’est français, c’est de la m…, ça ne peut pas marcher « .

Et conclusion, je souhaite que nos dirigeants, nos ministères,  les associations nationales de promotion, d’échanges, de défense du libre pensent à regarder avec un peu plus d’attention ce qui se fait ici.

Source lsdm

Protection totale contre les cookies par défaut dans Firefox

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Ce 14 juin, Mozilla a activé une fonctionnalité jusqu’alors en phase d’expérimentation : la protection totale contre les cookies dans le navigateur Firefox. De quoi s’agit-il ? Quels avantages ?

Firefox déploie depuis lundi, partout dans le monde, la fonction « Total Cookie Protection« , à savoir une protection totale contre les cookies. Cette option est désormais activée par défaut pour tous les utilisateurs de Firefox, que ce soit sur Windows, macOS ou Linux.

C’est quoi la protection totale contre les cookies ?

La protection totale contre les cookies est une fonctionnalité de Firefox qui limite l’application des cookies au site où ils ont été créés, empêchant ainsi les sociétés de traçage d’utiliser ces cookies pour suivre votre navigation de site en site.

« La protection totale contre les cookies offre des protections solides contre le suivi sans affecter votre expérience de navigation« , assure Mozilla.

Comment ça marche ?

La protection totale contre les cookies fonctionne en créant une boîte à cookies distincte pour chaque site Web que vous visitez. Au lieu de permettre aux traqueurs de relier votre comportement sur plusieurs sites, ils ne voient que le comportement de chaque site. Aucun autre site web ne peut pénétrer dans la boîte à cookies qui ne lui appartient pas et découvrir ce que les cookies des autres sites web savent sur vous. « Vous êtes ainsi à l’abri des publicités envahissantes et la quantité d’informations que les entreprises recueillent sur vous est réduite« , explique Mozilla sur son blog.

Une illustration indique clairement le fonctionnement et ses avantages.

Comment activer la protection totale contre les cookies ?

Pour profiter de la protection totale contre les cookies dans Firefox, il suffit de mettre à jour votre navigateur sous Linux, macOS ou Windows. La fonction est activée par défaut. Pour l’heure, Android et iOS/iPadOS ne sont pas encore concernés.

Source toolinux.com

10 ans déjà !

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Le CercLL a fêté ses 10 ans samedi dernier avec, à la clef, un sympathique repas pris avec tous les adeptes du logiciel libre et de GNU/Linux.

Que c’est bon de se retrouver entre ami(e)s après de si longues semaines pendant lesquelles cela était impossible. Merci aux organisateurs bénévoles, merci aux personnes du Foyer (ils/elles ont eux-memes confectionné un très bon repas et tout ce qui va avec …). Merci à toi Christian qui tiens à bout de bras ce Gull marseillais et aux initiatives cytoyennes que tu propulses envers les personnes peu familiarisées avec notre monde connecté.

Bon vent au CercLL et, comme dit la chanson : « Rendez-vous dans 10 ans«

Source lsdm

La version 5.1 de Tails est bien arrivée (mais en retard)

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une édition corrigée de la version 5 sortie en mai dernier. La distribution Tails 5.1 a été publiée ce 4 juin, avec quelques jours de retard. Voici toutes ses nouveautés.

Le projet Tails a diffusé Tails 5.1, la dernière version de la distribution sécuritaire. C’est la 2e version à être basée sur Debian 11 (Bullseye), sortie l’été dernier.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 5.1 : les nouveautés

La version 5 de Tails publiée le 4 juin 2022 apporte un grand nombre de corrections et les dernières versions de plusieurs éléments clés :

La sortie a accusé quelques jours de retard pour attendre la publication de Tor Browser 11.0.14, dont nous vous parlions dans cet article.

Tor Browser 11.0.14
Noyau Linux 5.10.113
tor 0.4.7.7
Thunderbird 91.9

Tails 5.1 comprend de nombreuses améliorations de l’assistant de connexion à Tor, qui peut désormais corriger automatiquement l’horloge de l’ordinateur si vous choisissez de vous connecter à Tor automatiquement. Cela permet aux personnes en Asie de contourner la censure beaucoup plus facilement. Le dernier écran de l’assistant de connexion Tor indique clairement si vous êtes connecté en utilisant les ponts Tor ou non.

La prise en charge de l’impression et de la numérisation sans pilote sous Linux permet de faire fonctionner plus facilement les imprimantes et les scanners récents dans Tails.

Enfin, Kleopatra vient remplacer l’applet OpenPGP et l’utilitaire Password and Keys, également connu sous le nom de Seahorse. « L’applet OpenPGP n’était plus activement développée et il était compliqué pour nous de la conserver dans Tails« , expliquent les développeurs.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 5.2 et sortira le 28 juin 2022.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Où trouver une clé USB avec Tor ?

Cette clé USB vendue pour 19,99€environ propose 3 distributions Linux sécurisées : Tails, Kali & BackBox Linux sur un support USB de 16 Go.

Source toolinux.com

Linux : la colorée Garuda se distingue par son esthétique et ses performances

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Dans notre série d’articles sur les distributions Linux, voici Garuda. Basée sur Arch Linux, elle se différencie dans la foule par une esthétique propre et des choix techniques marqués. Prise en main d’un système au style néon.

Garuda Linux est une distribution relativement jeune. Elle est apparue il y a quelques années comme rejeton d’Arch Linux et en possède les attributs de base, notamment son architecture et son aspect rolling release. Cependant, à l’instar de Manjaro, elle veut en simplifier l’utilisation, notamment l’installation qui passe par Calamares.

Comme nous allons le voir, le parti pris du système est prononcé, et pas uniquement dans son esthétique très colorée. Cette distribution est développée par des passionnés sur un rythme rapide et possède quelques très bonnes idées.

Une installation simple et sans histoire

Garauda est proposée en diverses variantes, selon l’environnement de bureau choisi. Nous avons téléchargé l’image ISO de la distribution mise en avant, utilisant KDE et nommée officiellement « KDE Dr460nized », ou simplement « KDE Dragonized ». Elle pèse environ 2,4 Go.

Des versions GNOME, Cinnamon, Xfce, MATE, LXQt-Kwin, Wayfire, Sway, i3WM et Qtile sont disponibles. Des moutures KDE Lite et KDE-Git sont également présentes. La première contient le strict minimum pour fonctionner, tandis que la seconde intègre les versions git des paquets, plus récentes donc mais également moins testées. Ces deux variantes sont fournies sans support et s’utilisent donc en connaissance de cause.

Garuda

Source nextinpact.com

Pique-nique | Anniversaire April

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Pour fêter les 25 ans de l’ association nationale de défense et de promotion des logiciels libres, retrouvons-nous le dimanche 19 juin 2022 de 12h00 à 17h00 pour un pique-nique au parc Longchamp à Marseille (entrée côté Métro 5 avenues, sur la grande pelouse après le pont, au fond).

Ramenez quelque chose à manger et boire, nous partagerons tous ensemble.

N’hésitez pas à inviter largement vos amies et amis autour de vous, le libre nous rassemble ,

L’ April a fêté ses 25 ans en 2021 (en fin d’année). L’association a été déclarée le 20 novembre 1996 à la préfecture de Bobigny, et la création a été publiée au Journal Officiel n° 51 du 18 décembre 1996.

La situation sanitaire n’a pas pas permis à l’April d’organiser une fête conséquente sur Paris (comme ce fut le cas pour les 20 ans), ni d’inviter les membres à organiser d’autres soirées en région.

Néanmoins, il est important de marquer le coup! Ainsi, un format plus adapté au contexte et qui reste très agréable par beau temps a été proposé: le pique-nique. Il a donc été proposé d’organiser des piques-niques dans différents lieux en France en juin 2022.

Cet événement est organisé par l’association CercLL et le collectif AÏOLibre

Lancement d’une grande enquête sur l’Open Source en Europe

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Où en est en 2022 l’écosystème open source en Europe ? La Linux Foundation lance une grande enquête dont les conclusions seront révélées à la rentrée prochaine dans le cadre de l’Open Source Summit. Votre voix est importante.

Pour mieux comprendre la dynamique de l’open source, la division Linux Foundation Research mène une série de nouveaux projets de recherche sous l’égide du World of Open Source. Objectif : explorer l’état de l’open source, en commençant par une perspective européenne et en se concentrant sur les initiatives des gouvernements, des entreprises et des organisations à but non lucratif.

L’Europe sera le laboratoire de ces nouvelles recherches. L’idée est d’examiner les tendances à l’échelle de l’écosystème, notamment la taille et l’étendue des communautés open source dans chaque région, la motivation des contributions à l’open source, les défis de l’engagement des secteurs privé et public dans l’open source, mais aussi l’adoption des technologies open source et les meilleures pratiques.

Une grande enquête est lancée à laquelle vous êtes convié à participer. Financée par la Fondation Linux, cette recherche est menée par LF Research en collaboration avec FINOS, LF Training & Certification et LF Public Health. La Fondation souhaite récolter des données pour les études futures et servira de modèle pour les études sur l’open source menées dans d’autres régions.

L’enquête, que vous pouvez retrouver sur cette page, prend environ 10 minutes. Elle est formulée en langue anglaise. Les résultats seront partagés lors de l’Open Source Summit Europe à Dublin, en septembre prochain. Pour vous motiver, vous recevrez un coupon de réduction de 25% sur tout achat de formation et de certification du catalogue de cours de LF Training & Certification.

Les institutions européennes arrivent sur Mastodon et PeerTube, alternatives à Twitter et YouTube

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Pour diffuser messages, textes, vidéos etc., le Contrôleur européen des données lance deux plateformes, avec les réseaux sociaux libres et décentralisés Mastodon et PeerTube, ouvertes aux institutions de l’UE.

Le bâtiment Berlaymont, siège de la Commission européenne à Bruxelles, en juin 2015. Photo: Fred Romero / Wikimedia Commons / CC by

Le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD, ou EDPS en anglais) a annoncé il y a quelques jour lancer la phase pilote de deux plateformes de réseaux sociaux, EU Voice et EU Video, installées sur Mastodon et PeerTube, alternatives libres et décentralisées à Twitter et YouTube. Un lancement préparé de longue date et donc avant l’annonce du rachat de Twitter par Elon Musk et ce qu’on peut craindre de sa vision du réseau social (open bar pour les infox et propos haineux au nom d’une vision de la liberté d’expression sans limite – enfin, à l’exception des syndicats et des critiques de Musk…), mais qui tombe aujourd’hui d’autant mieux.

« Favoriser l’indépendance de l’Europe »

«Les institutions, organes, offices et agences de l’Union européenne participant à la phase pilote de ces plateformes pourront interagir avec le public en partageant des textes courts, des images et des vidéos sur EU Voice; et en partageant, téléchargeant et commentant des vidéos et des podcasts sur EU Video», indique le CEPD.

En lançant cette phase pilote, le CEPD «vise à contribuer à la stratégie de l’Union européenne en matière de données et de souveraineté numérique afin de favoriser l’indépendance de l’Europe dans le monde numérique».

Wojciech Wiewiórowski, le contrôleur européen de la protection des données, explique ce choix:

«Avec le lancement pilote de EU Voice et EU Video, nous visons à proposer des plateformes de réseaux sociaux alternatives qui donnent la priorité aux individus et à leurs droits à la vie privée et à la protection des données. Concrètement, cela signifie, par exemple, que EU Voice et EU Video ne reposent pas sur des transferts de données personnelles vers des pays hors de l’Union européenne et de l’Espace économique européen; il n’y a pas de publicités sur les plateformes; et il n’y a pas de profilage des personnes susceptibles d’utiliser les plateformes. Ces mesures, entre autres, donnent aux individus le choix et le contrôle sur la manière dont leurs données personnelles sont utilisées.»

Droit à la vie privée

Le CEPD indique avoir collaboré étroitement avec la direction générale de l’informatique (DIGIT) de la Commission européenne tout au long du développement de EU Voice et EU Video. «Conformément aux objectifs de la stratégie de la Commission en matière de logiciels open source 2020-2023, l’assistance technique de DIGIT au CEPD prouve l’importance de la coopération interinstitutionnelle sur l’open source comme catalyseur du droit à la vie privée et de la protection des données, contribuant ainsi à la souveraineté technologique de l’UE. Le lancement de la phase pilote de EU Voice et EU Video aidera le CEPD à tester les plateformes dans la pratique en recueillant les commentaires des IUE participantes. Le CEPD espère que cette première étape marquera une continuité dans l’utilisation des plateformes de médias sociaux respectueuses de la vie privée.»

Pionnière parmi les institutions de l’UE, la Cour de justice de l’union européenne (CJUE) a créé son instance Mastodon, où elle a publié 68 messages depuis le 28 avril.

PeerTube, soutenu par Framasoft, a connu son décollage en 2018. A fin mars, la plateforme comptait 610.000 vidéos, hébergées par un millier d’instances.

Source zdnet.fr

Pas d’intelligence artificielle en Europe sans logiciel libre selon la FSFE

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Le Parlement européen a adopté ce mardi une résolution sur l’intelligence artificielle (IA), avec une une énorme majorité de 495 voix pour, 34 contre et 102 abstentions. Le texte contient de nombreuses références aux avantages des logiciels libres, confirme la FSFE.

La branche européenne de la FSF demande maintenant au Parlement de transférer sa propre position dans le règlement sur l’IA.

La résolution stipule que dans les marchés publics, les logiciels devraient être logiciels libres dans le but d’encourager la collaboration transfrontalière. Le Parlement souligne également l’importance des logiciels libres comme moyen d’ »améliorer les investissements et de stimuler l’innovation dans les technologies de l’IA dans l’UE.
dans l’UE
« .

« Nous savons déjà que les problèmes mondiaux nécessitent des solutions mondiales. Grâce aux logiciels libres, les solutions existantes dans un pays peuvent être adoptées dans un autre, ce qui évite la duplication du travail et du temps, tout en permettant une meilleure auditabilité et inspection du code source« , déclare Lina Ceballos, responsable du projet politique de la FSFE.

Jusqu’à la fin du mois de mai, les députés peuvent déposer des amendements au texte de la Commission, à partir desquels la position du Parlement se formera. Le site de la FSFE a récemment partagé un document dédié aux décideurs. Il comprend des arguments élaborés sur l’utilisation des logiciels libres dans les technologies d’IA.

Source toolinux.com