Qu’est-ce qu’un terminal Linux drop-down et pourquoi en utiliser un ?

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Voici pourquoi vous devriez utiliser un terminal drop-down sous Linux.

Tout le monde n’aime pas utiliser le terminal d’un ordinateur. La plupart des utilisateurs et utilisatrices ne sauraient même pas par où commencer une fois le terminal ouvert d’ailleurs. La majorité des internautes ont été habitués à des environnements de bureau qui ne nécessitent pas l’écriture d’une seule commande.

Mais même en sachant très bien que je pourrais passer toute ma vie sans jamais avoir à écrire une seule commande Linux, j’ai toujours tendance à utiliser cet outil. Pourquoi ? Parce qu’il est efficace. Il y a des moments où je sais exactement ce que je dois faire et comment le faire.

Le plus souvent, le « comment » se résume à deux options : la ligne de commande ou l’interface graphique. Mais sachant que mes doigts tapent plus vite que mes mains ne s’exécutent avec une souris ou un pavé tactile, je passe prioritairement par l’interface en ligne de commande (CLI). C’est devenu une seconde nature pour moi.

Tout est question d’efficacité. Si une commande est plus efficace que la recherche dans les paramètres du système ou dans une interface graphique, c’est la solution que je privilégie.

Mais cela ne signifie pas forcément que la fenêtre de terminal par défaut est l’option la plus efficace. Elle nécessite encore de lever ma main du clavier, de bouger mon curseur vers le menu et d’ouvrir le terminal avant de pouvoir taper une commande.

Il existe pourtant une solution plus simple : le terminal drop-down.

Comment fonctionne un terminal drop-down ?

Voici les étapes d’utilisation d’un terminal drop-down :

  • Une fois installé, le terminal s’exécute en arrière-plan.
  • Lorsque vous avez besoin d’utiliser le terminal, tapez une combinaison de touches sur votre clavier.
  • Votre terminal apparaîtra en surimpression.
  • Utilisez le terminal comme vous le feriez normalement.
  • Lorsque vous avez terminé, utilisez la même combinaison de touches pour fermer le terminal.

Ainsi, vos doigts n’ont jamais à quitter le clavier. Lorsque vous êtes très occupé tout au long de la journée, même ces quelques secondes peuvent faire la différence.

Deux terminaux drop-down à choisir

J’utilise principalement deux terminaux drop-down : Guake et Yakuake. Guake est le terminal pour GNOME et Yakuake est le terminal pour KDE Plasma. Aucun de ces terminaux n’est installé par défaut, vous devez donc les ajouter vous-même. Sur les systèmes basés sur Ubuntu, ces terminaux peuvent être installés à l’aide des commandes suivantes :

  • sudo apt install guake -y
  • sudo apt install yakuake -y

Sur les systèmes basés sur RHEL, ces terminaux peuvent être installés de manière similaire :

  • sudo dnf install guake -y
  • sudo dnf install yakuake -y

Ici, nous utiliserons Guake pour ce tutoriel.

Comment commencer à utiliser un terminal descendant

1. Ouvrez les propriétés de Guake

Lorsque vous installez Guake, vous devez ouvrir la fenêtre de configuration. Cela se fait à l’aide de la commande :

  • guake -p

2. Activer Guake au démarrage

Dans cette fenêtre, vous pouvez configurer pas mal de choses (y compris l’aspect du terminal). Le plus important, cependant, est de s’assurer que l’option Lancer Guake au login est activée. Si vous ne le faites pas, vous devrez à chaque fois démarrer Guake à partir du terminal avant de pouvoir l’utiliser.

Image : Jack Wallen.

3. Se déconnecter et se reconnecter

Fermez la fenêtre des préférences, puis déconnectez-vous de votre session. Lorsque vous vous reconnecterez, Guake fonctionnera en arrière-plan et sera prêt à bondir.

4. Ouvrez Guake

Pour ouvrir Guake, appuyez sur la touche F12 de votre clavier. Utilisez ensuite le terminal comme vous le feriez normalement et, une fois que vous avez terminé, appuyez sur la touche F12 pour fermer le terminal.

Voilà comment et pourquoi j’utilise un terminal drop-down sous Linux. Non seulement il est plus efficace, mais il élimine le fouillis (en n’occupant pas l’espace précieux du dock). Il est également très agréable à utiliser.

Source : zdnet.com

La fondation Linux franchit l’Atlantique

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La Linux Foundation Europe est créée à Bruxelles, avec pour DG Gabriele Columbro, également directeur exécutif de la Fintech Open Source Foundation (FINOS).

Logo de la Linux Foundation

La fondation Linux est depuis sa création en 2007 aux Etats-Unis un des acteurs majeurs de l’open source, hébergeant quantité de projets dans de nombreux secteurs. Ce mois-ci, l’organisation basée à San Francisco a enjambé l’Atlantique en créant la Linux Foundation Europe, installée à Bruxelles – annonce en VO ici et là en VF.

Ericsson, Accenture, Bosch, SAP, Suse parmi les membres

Lancée avec une douzaine de membres, la nouvelle branche a pour directeur général l’Italien Gabriele Columbro, qui reste parallèlement directeur exécutif de la Fintech Open Source Foundation (FINOS). Cette dernière avait rejoint la fondation Linux au printemps 2020.

Les membres inauguraux de la Linux Foundation Europe comprennent au niveau Platinum: Ericsson; au niveau Gold: Accenture; au niveau Silver: Alliander, Avast, Bosch, BTP, esatus, NXP Semiconductors, RTE, SAP, SUSE, et TomTom; au niveau associé: Banque d’Angleterre, OpenForum Europe, OpenUK et RISE Research Institute of Sweden. La participation à la Linux Foundation Europe est ouverte à toute organisation et gratuite pour les membres existants de la Linux Foundation, annonce celle-ci.

«La Linux Foundation Europe permettra aux projets collaboratifs ouverts d’être hébergés directement sur le territoire européen. Son projet inaugural, l’Open Wallet Foundation (OWF), (…) est un nouvel effort de collaboration établi pour développer un moteur de porte-monnaie numérique supportant l’interopérabilité pour un large éventail de cas d’utilisation.» Annoncé en juin, l’OWF a pour objectif de favoriser l’interopérabilité des portefeuilles numériques, les «wallets» qui servent à stocker les monnaies numériques telles que le bitcoin et l’ether, mais aussi les services en ligne basés sur des logiciels qui permettent d’effectuer des transactions électroniques avec d’autres personnes et des entreprises.

Rapport sur l’Europe

La Linux Foundation Europe s’est associée à la Linux Foundation Research et à 13 autres entités européennes [universitaires, commerciales et associatives], pour explorer l’état de l’open source d’un point de vue européen, en se concentrant sur les initiatives des gouvernements, des entreprises et des organisations à but non lucratif. Elle a publié un rapport, « The World of Open Source: 2022 Europe Spotlight ».

Qui, ce qui n’étonnera guère, conclut que:

« – L’open source est largement reconnu dans tous les pays et dans tous les secteurs d’activité comme un mécanisme de choix pour l’innovation.

– Le secteur public n’exploite pas toute la puissance de la collaboration en matière de logiciels open source pour créer une valeur collective et faire progresser la vision ambitieuse des biens communs numériques.

– Un déséquilibre entre les politiques de consommation et de contribution remet en cause la durabilité de l’écosystème open source. »

La collaboration, « seul moyen » d’impact sur la transformation du système énergétique

Parmi les déclarations des soutiens de cette nouvelle entité européenne, on note celle-ci qui fait le lien entre l’open source et la crise climatique:

«La transition énergétique est en train de bouleverser le système énergétique à l’échelle mondiale, avec des ambitions élevées en matière de réduction des émissions de CO2. En tant que gestionnaire de réseau de distribution chez Alliander, nous sommes convaincus que la collaboration est le seul moyen d’avoir un impact sur la transformation du système énergétique. Le fait d’être actif dans le domaine de l’open source depuis près de dix ans (et trois ans à la Linux Foundation Energy) a prouvé à Alliander que l’open source est un pilier stratégique essentiel pour atteindre nos objectifs», a déclaré Arjan Stam, directeur des opérations système chez Alliander.

La fondation Linux n’est pas la première entité américaine de l’open source à s’implanter en Europe: en 2020, la fondation Eclipse, créée en 2004, avait quant à elle déménagé son siège à Bruxelles en y adoptant le statut d’association internationale sans but lucratif (AISBL): une structure juridique belge «faite pour les gens comme nous, puisqu’elle permet de garder  une couverture internationale tout en étant basé en Belgique», nous expliquait Gaël Blondelle, qui dirige l’équipe européenne de la fondation Eclipse.

Source zdnet.fr

Un Android sans Google (comme /e/OS) est désormais légal en Europe

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l’Union européenne vient de confirmer que les fabricants sont désormais libres de vendre des téléphones Android sans Google dans la plus totale légalité. Un changement qui ravit la fondation Murena qui édite /e/OS.

La plus haute juridiction européenne a confirmé, la semaine dernière, une décision importante dans la lutte pour les marchés concurrentiels et la vie privée des utilisateurs.

Les fabricants européens de smartphones vont pouvoir travailler avec d’autres entreprises qui développent des versions dérivées d’Android sans devoir installer par défaut des applications Google (recherche, Play Store, YouTube, Chrome, etc.).

Petit rappel :

« En juillet 2018, l’Union européenne a infligé une amende de 4,8 milliards d’euros à Google pour avoir abusé de son pouvoir sur le marché des smartphones et a ordonné à l’entreprise de modifier ses pratiques. L’objectif principal de cette amende était d’empêcher Google de forcer les fabricants à préinstaller les applications Google par défaut dans Android. »

Google avait alors fait appel de l’amende, mais le tribunal général de l’UE a validé l’amende de 4,125 milliards d’euros. Traduction ?

Google est accusé de forcer les fabricants d’Android à « préinstaller les applications de recherche et de navigation de Google sur les appareils fonctionnant avec le système d’exploitation mobile Android » et d’imposer des restrictions aux opérateurs de réseaux mobiles pour qu’ils puissent proposer la boutique d’applications Google.

Dans sa dernière newsletter, la fondation Murena jubile et estime qu’en combinaison avec d’autres réglementations comme Digital Markets Act (DMA), l’Union européenne montre que « les GAFAM ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent au détriment des droits des utilisateurs et des consommateurs« .

L’éditeur d’/e/OS se dit « enthousiaste » à propos de cette nouvelle et espère
que « ces nouvelles règles ouvriront la voie à davantage d’alternatives et d’innovations« .

Source toolinux.com

GNOME 43 est disponible

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6 mois de travail acharné ont permis de peaufiner et de livrer la version 43 de GNOME ce. Les améliorations sont nombreuses : nouveau menu de réglages rapides, application Fichiers redessinée et nouveaux efforts pour migrer de GTK 3 à GTK 4. Tous les détails.

GNOME 43 porte le nom de code « Guadalajara », en reconnaissance du travail effectué par les organisateurs de GUADEC 2022.

GNOME 43 : les nouveautés

GNOME 43 est livré avec un tout nouveau menu d’état du système, qui permet de modifier rapidement les paramètres les plus utilisés. Les paramètres qui nécessitaient auparavant de se plonger dans les menus peuvent désormais être modifiés d’un simple clic. Le nouveau menu permet de contrôler les fonctionnalités de mise en réseau de GNOME, comme les connexions Bluetooth et USB, ainsi que les points d’accès Wi-Fi.

GTK 4 est la dernière version majeure de la boîte à outils d’interface utilisateur de GNOME, qui a été publiée en décembre 2020. À la clé, des graphiques plus rapides et plus fluides, de nouveaux widgets d’interface et d’un nouveau look. Davantage d’applications passant de GTK 3 à GTK 4 : Fichiers (Files), Maps, Logs, Builder, Console, Configuration initiale, Contrôles parentaux.

Les applications Calendrier, Contacts et Appels ont toutes été améliorées pour GNOME 43. L’interface du calendrier a été mise à jour, avec une nouvelle barre latérale qui comprend un calendrier de navigation et une liste des événements à venir. Contacts dans GNOME 43 permet désormais d’importer et d’exporter des contacts sous forme de fichiers vCard.
Calls (Apples) bénéficie d’une série d’améliorations, notamment des temps de démarrage plus rapides, la prise en charge des appels VOIP chiffrés et la
possibilité d’envoyer des SMS à partir de l’historique des appels.

Les paramètres de confidentialité de GNOME incluent une nouvelle page Sécurité du matériel pour la version 43. Elle fournit des informations sur la sécurité de votre matériel physique, sa configuration et son logiciel interne (firmware).

GNOME 43 inclut la possibilité d’installer des sites et applications web sur le bureau, en tant que web apps. Cette fonctionnalité est une version nouvelle et améliorée de la fonctionnalité d’applications Web qui était disponible dans les versions précédentes de GNOME (42) via un menu « Installer le site comme application Web ».

La liste des nouveautés est copieuse et peut être consultée dans les notes de sortie de GNOME 43.

Installer GNOME 43

Pour l’installer, mieux vaut attendre les paquets officiels fournis par votre distribution GNU/Linux. Pour les distributions les plus populaires, c’est une question de jours ou de semaine.

Vous pouvez également essayer l’image de GNOME OS en tant que machine virtuelle, en utilisant l’application Boxes.

Dates de sortie

GNOME 43 est sorti le 21 septembre 2022.

Libre et Open Source ?

Oui ! Le logiciel GNOME est un logiciel libre : tout le code est disponible en téléchargement et peut être librement modifié et redistribué selon les licences respectives.

Source toolinux.com

EuroLinux Desktop, une distribution Linux européenne

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Une nouvelle distribution Linux venue de Pologne débarque cette semaine. EuroLinux Desktop s’adresse aux utilisateurs venus de Window et macOS, avec une base Red Hat Linux Entreprise 9. Tous les détails.

L’Europe avance en force. Après la création de la Fondation Linux européenne et la publication d’un passionnant rapport sur l’état de l’open source dans la région, place à une distribution Linux européenne basée sur le code source de Red Hat Linux, EuroLinux Desktop.

C’est quoi EuroLinux Desktop ?

EuroLinux Desktop est un système d’exploitation reprenant l’esthétique et les fonctionnalités de Windows et de macOS, mais avec la fiabilité et la sécurité des distributions Linux pour serveurs.

Cette distribution Linux basée sur le code source de Red Hat Enterprise Linux 9, intègre une série de modifications de l’interface utilisateur, introduites par EuroLinux. Le système a été conçu pour une utilisation bureautique, dans les institutions publiques, les entreprises, les établissements d’enseignement et pour les utilisateurs privés. Il est couvert par une assistance technique de 10 ans de la part du fabricant.

EuroLinux Desktop 9 : les nouveautés

Articulée autour d’un noyau Linux 5.14, la distribution est optimisée pour les architectures x86_64, aarch64 (ARM64) et i686.

EuroLinux Desktop utilise GNOME, mais a choisi de placer des icônes sur le bureau en standard. Autre particularité : une fonction de maximisation et de minimisation des fenêtres.

EuroLinux Desktop prend en charge de nombreux formats de fichiers multimédia (mp3, mpg, wma, ts, opus, ogg, mp4, flac, aiff, acc, ac3, avi), ainsi que les codecs ouverts utilisés dans les fichiers vidéo mkv populaires (Matroska). Chacun de ces formats peut être exécuté dans le lecteur par défaut du système Totem/Video.

EuroLinux Desktop inclut une suite bureautique open source et c’est LibreOffice qui a été choisie, même s’il est possible d’opter pour la suite européenne OnlyOffice. D’ailleurs, la distribution propose d’accéder à environ 2.000 applications gratuites via son propre « App Store » et la compatibilité avec le format AppImage.

Pour bénéficier des applications Windows, dont les jeux, l’éditeur recommande d’installer le logiciel Steam ou Lutris, la plateforme de jeux open-source, ou encore Wine, la couche de compatibilité pour les applications Windows.

Qui est EuroLinux ?

EuroLinux est une distribution Linux polonaise pour entreprise développée depuis 2013. Depuis lors, quatre versions majeures d’EuroLinux – 6, 7, 8 et 9 – ont été publiées sur la base de Red Hat Enterprise Linux. Après la sortie de la huitième version, le système a été distribué selon deux modèles économiques : l’un avec le support technique du fabricant et l’autre gratuit, sans support. Selon le classement DistroWatch, EuroLinux fait partie des 40 distributions Linux les plus populaires au monde. EuroLinux Desktop est la première version destinée au grand public et à la bureautique.

Télécharger EuroLinux

Il est possible de télécharger EuroLinux Desktop gratuitement via le site de l’éditeur. Le support est garanti jusqu’au 30 juin 2032. Pour bénéficier du support technique, l’éditeur propose des formules très économiques, à partir de 10€ seulement pour un an, via son site web. Comptez 25€ pour 3 ans.

Télécharger euro-linux.com

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Un rapport sur le monde de l’Open Source européen en 2022

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Linux Foundation Europe vient d’être créée. L’occasion pour la nouvelle entité de publier les résultats d’une recherche axée sur l’Europe : voici ce qu’il faut retenir du « World of Open Source : Europe Spotlight 2022 ».

Si l’open source est un phénomène véritablement mondial, des dynamiques régionales entrent en jeu. Cette étude inaugurale, publiée par la Linux Foundation Europe (dont nous vous parlions dans cet article), définit les priorités et les défis de l’open source en l’Europe.

Le rapport, dévoilé dans le cadre de l’Open Source Summit Europe, est signé Colin Eberhardt, Graham Odds et Matthew Dunderdale (Scott Logic). L’avant-propos a été rédigé par Gabriele Columbro, le nouveau (et premier) directeur général de la Fondation Linux en Europe.

L’Europe et l’Open Source

Les auteurs du rapport rappellent que, depuis des décennies, l’Europe est à la pointe du développement des logiciels libres. Il y a plus de 30 ans, Linus Torvalds, d’origine finlandaise, a créé le noyau Linux, qui est devenu le noyau de système d’exploitation le plus utilisé au monde. Le Web et son protocole HTTP ouvert, ainsi que les normes qui en découlent au W3C et dans d’autres organisations de normalisation de l’Internet, sont le fruit des travaux initiaux de Sir Tim Berners-Lee au CERN, le laboratoire européen de physique des particules.

L’Europe a également été un pionnier dans le développement de matériel informatique libre. Exemples : le Raspberry Pi, dont nous vous parlons régulièrement dans ces colonnes, développé au Royaume-Uni – ou encore la plateforme Arduino, née en Italie.

En outre, l’Europe abrite de nombreuses entreprises importantes dans le domaine de l’open source, telles que Canonical (société à l’origine du système d’exploitation Ubuntu), SUSE et GitLab.

Conclusions de l’étude

Lors de l’Open Source Summit Europe, Hilary Carter, vice-présidente de LF Research, a souligné plusieurs enseignements importants :

L’open source est un environnement dans lequel il est amusant et enrichissant d’être, et un environnement que les répondants ressentent comme un endroit où ils peuvent apprendre de nouvelles compétences
L’open source reste une clé apolitique pour favoriser les biens communs numériques, permettant des innovations qui peuvent naître en Europe et devenir des normes de facto utilisées dans le monde entier
La plupart des répondants adoptent des politiques qui encouragent ouvertement la consommation de technologies open source. Cependant, il existe un déséquilibre concernant la contribution en amont. Et cela crée certains défis pour la durabilité des communautés open source. « Encourager la contribution en amont est toujours un défi que nous devons nous efforcer de surmonter« , estime Mme Carter.

Télécharger le rapport

Le rapport « World of Open Source : Europe Spotlight 2022 » peut être téléchargé en PDF, sans inscription obligatoire.

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Création de la Linux Foundation Europe

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C’est l’événement de la semaine : la Linux Foundation annonce la création de son entité européenne, la Linux Foundation Europe. Elle regroupe déjà une douzaine de membres et sera basée à Bruxelles, au plus près des institutions européennes.

L’Open Source Summit Europe qui se tenait la semaine dernière à Dublin a été l’occasion d’annonce en grande pompe la création de la division européenne de la Fondation Linux. Objectif : ouvrir de nouvelles perspectives à la dynamique européenne de l’open source.

Basée à Bruxelles, en Belgique, la Linux Foundation Europe sera dirigée par Gabriele Columbro, par ailleurs toujours directeur exécutif de la Fintech Open Source Foundation (FINOS).

Un site web européen a été mis en ligne pour l’occasion.

Pour quoi faire ?

LF Europe – son petit nom – entend favoriser la collaboration en fournissant la structure nécessaire à la collaboration technologique dans le cadre du modèle européen unique.

La mission de la Linux Foundation Europe est d’accélérer la croissance d’efforts de collaboration de l’open source à destination de tous les groupes d’intérêt européens, des particuliers aux secteurs public et privé, « tout en offrant une rampe de lancement aux projets et aux entreprises européennes pour qu’ils réussissent et collaborent à l’échelle mondiale« .

La Linux Foundation Europe permettra d’héberger des projets collaboratifs ouverts directement sur le territoire européen.

Un premier projet : Open Wallet Foundation

Son projet inaugural sera une initiative autour des paiements, l’Open Wallet Foundation (OWF). Cette entité vise à développer moteur de porte-monnaie numérique supportant l’interopérabilité pour un large éventail de cas d’utilisation.

Membres fondateurs

Les membres fondateurs de la Linux Foundation Europe comprennent les entreprises suivantes : Ericsson, Accenture, Alliander, Avast, Bosch, BTP, esatus, NXP Semiconductors, RTE, SAP, SUSE, TomTom, Bank of England, OpenForum Europe, OpenUK et RISE Research Institute of Sweden.

La participation à la Linux Foundation Europe est ouverte à toute organisation. Elle est d’ailleurs gratuite pour les membres existants de la Linux Foundation.

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Les utilisateurs Debian 10 priés de passer à Debian 11 : quid de Debian 12 ?

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Alors que Debian 11 Bullseye s’offre sa 5e mise à jour, la version 10 Buster passe à sa 13e et dernière mise à niveau. En attendant, la nouvelle Debian 12 poursuit son développement, prévue en mars 2023.

Ce 10 septembre, on pouvait lire sur le blog de Debian, que la 13e et dernière mise à jour de Debian 10 était arrivée :

« Le projet Debian a l’honneur d’annoncer la treizième (et dernière) mise à jour de sa distribution oldstable Debian 10 (nom de code Buster). Tout en réglant quelques problèmes importants, cette mise à jour corrige principalement des problèmes de sécurité de la version stable. »

Le moment est venu de passer à Debian 11 (dont la dernière version vient de sortir) !

« Après cette version intermédiaire, les équipes de sécurité et de publication de Debian ne produiront plus de mises à jour pour Debian 10. Les utilisateurs qui souhaitent continuer à bénéficier du suivi de sécurité devraient mettre à niveau vers Debian 11, ou consulter https://wiki.debian.org/LTS pour avoir des détails sur le sous-ensemble d’architectures et de paquets couverts par le projet « Long Term Support ». »

Debian 12 à l’horizon 2023

Un autre chantier important est en cours : le développement de Debian 12, dont le surnom sera « Bookworm ». Traduction : rat de bibliothèque.

En observant les notes de sortie de la version, on constate qu’aucun détail précis n’a encore été communiqué. On sait toutefois que Debian observe normalement un cycle de deux ans entre les versions majeures de sa distribution Linux. Cela devrait être le cas également pour Debian 12 « Bookworm » dont la sortie devrait intervenir en 2023.

La transition devrait démarrer le 12 janvier et le gel progressif aux alentours du 12 février 2023, pour un gel complet 30 jours plus tard.

La publication de Debian 12.0 pourrait donc intervenir peu après le 12 mars 2023.

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Le futur navigateur Tor 12 en alpha (à tester)

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Alors que la version 11.5.2 est sortie il y a quelques jours – dont nous vous parlions dans cet article -, la prochaine version du navigateur se prépare. Tor 12 publie une nouvelle version alpha, disponible à fin de tests.

Les développeurs de Tor continuent d’œuvrer en coulisses. Après avoir livré Arti 0.6.0 le 3 août dernier, ils viennent de dévoiler Tor Browser 12.0a12, une version encore considérée alpha. Elle est à ce stade destinée à des utilisateurs avancés, désireux de tester la future mouture non seulement sur Windows, macOS et Linux, mais également sur Android.

Cette version alpha comprend plusieurs nouveautés, dont un alignement à Firefox 102.2.0esr (avec de nombreux correctifs de sécurité), une mise à jour des traductions et les composants suivants :

Tor 0.4.7.10
Tor Launcher 0.2.39 (macOS, Linux et Windows uniquement)
NoScript 11.4.10
Go 1.18.5 (Android uniquement)

On note deux correctifs de sécurité importants pour Firefox (CVE-2022-36317 et CVE-2022-38474).

Pour télécharger l’alpha de Tor, rendez-vous sur cette page et choisissez le français.

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Sortie de Debian 11.5 Bullseye

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La version 11 de Debian est sortie il y a bientôt un an, en août 2021. La liste des nouveautés de Debian 11 Bullseye était costaude. La 5e révision du système d’exploitation vient de sortir pour cette rentrée. Que retenir de Debian 11.5 ?

« Après deux ans, un mois et neuf jours de développement, la communauté Debian est fière d’annoncer sa nouvelle version stable numéro 11« , annonçaient les représentants du projet le 14 août 2021. Voici à présent, un an plus tard, sa cinquième mise à jour officielle, la version Debian 11.5.

Debian : de quoi parle-t-on ?

Debian est une distribution GNU/Linux faite de logiciels libres et au code source ouvert. Elle est gratuite et 100% libre.

Debian dispose d’une vaste prise en charge matérielle. C’est en outre la base de nombreuses autres distributions dont Ubuntu, Knoppix, PureOS, SteamOS ou Tails.

Debian 11.5 : les nouveautés

Debian 11.5 est une version de maintenance publiée le 10 septembre 2022, autour du noyau 5.10.0-10, comprenant 53 mises à jour de sécurité et une soixantaine corrections de bugs.

 » Tout en réglant quelques problèmes importants, cette mise à jour corrige principalement des problèmes de sécurité de la version stable. Les annonces de sécurité ont déjà été publiées séparément. »

La liste des changements et des nouveautés est publiée en ligne.

Télécharger et installer Debian 11.5

Il est possible de télécharger et installer manuellement Debian 11.5 en suivant les instructions d’installation depuis cette page.

Tester Debian 11.5

Si vous voulez simplement essayer Debian 11.5 Bullseye sans l’installer, vous pouvez utiliser une des images autonomes pour amd64 et i386 qui exécutent le système d’exploitation complet sans installation.

Mettre à jour Debian 11.5

La mise à niveau vers Debian 11.4 depuis Debian 10 ou Debian 11 est gérée automatiquement par l’outil de gestion de paquets APT.

Quelles architectures supportées ?

Debian 11.5 gère neuf architectures : PC 64 bits/Intel EM64T/x86-64 (amd64), PC 32 bits/Intel IA-32 (i386), PowerPC 64 bits Motorola/IBM petit-boutiste (ppc64el), IBM S/390 64 bits (s390x), pour ARM, armel et armhf pour les anciens et nouveaux matériels 32 bits plus arm64 pour l’architecture 64 bits AArch64, et pour MIPS, mipsel (petit-boutiste) pour les matériels 32 bits et mips64el pour le matériel 64 bits petit-boutiste.

Les instructions d’installation, ainsi que les fichiers téléchargeables, sont disponibles pour chacune des architectures depuis cette page.

Source toolinux.com