2 mises à jour coup sur coup pour Tor Browser (11.5.6)

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Le navigateur Tor 11.5 s’est offert, en quelques jours, 2 mises à niveau importantes, ce qui porte la dernière version du navigateur privé à 11.5.6. Elle comporte un nombre de correctifs de sécurité. Disponible sous Linux, macOS, Windows et Android.

Le nouveau Tor Browser 11.5.6 est disponible depuis le 27 octobre pour Linux, Windows et macOS, mais aussi sur Android. Il a été annoncé sur le blog officiel, quelques jours à peine après la sortie de la version 5.5. Voici tout ce qui a changé

C’est quoi Tor ?

Tor est un réseau décentralisé permettant d’anonymiser l’origine des connexions.

Le projet Tor développe un navigateur Web basé sur Firefox. Il s’agit de Tor Browser, un logiciel libre sous licence BSD révisée.

Le navigateur est également présent dans la dernière version de la distribution sécurisée Tails, dont nous vous parlons ici.

Tor Browser 11.5.6 : nouveautés

La nouvelle version de Tor est ce que les développeurs appellent une « version d’urgence » qui résout un problème avec l’intégration du transport pluggable Snowflake dans le navigateur Tor 11.5.5. Les utilisateurs de la version 11.5.5 ne pourront pas se connecter au réseau Tor via la passerelle Snowflake intégrée jusqu’à la mise à jour de la version 11.5.6.

Outre Go 1.18.7, cette version comprend les nouveautés de Tor Browser 11.5.5, qui rétrocomportait les mises à jour de sécurité de Firefox ESR 102.4 vers Firefox ESR 91.13 sur Windows, macOS et Linux. Tor Browser 11.5.5 mettait aussi à jour GeckoView sur Android à 102.4.0esr avec d’importantes mises à jour de sécurité.

Vous pouvez consulter le « changelog » officiel via cette page.

Ce qui a changé avec Tor Browser 11.5

Les développeurs ont commencé à remodeler l’expérience de la connexion à Tor avec la sortie de Tor Browser 10.5 l’année dernière, notamment par la suppression du Tor Launcher.

Contourner la censure du réseau Tor lui-même est parfois compliqué ou confus : « Nous avons cherché à réduire ce fardeau avec l’introduction de l’assistance à la connexion : une nouvelle fonctionnalité qui, lorsqu’elle est requise, proposera d’appliquer automatiquement la configuration du pont que nous pensons être la plus efficace pour vous dans votre région« , pouvait-on lire début juillet sur le blog officiel.

Assistant de connexion et paramètres Tor

Le nouvel assistant de connexion fonctionne en recherchant et en téléchargeant une liste à jour d’options spécifiques à chaque pays pour essayer d’utiliser votre localisation (avec votre consentement). Il parvient à le faire sans avoir besoin de se connecter au réseau Tor. Les développeurs préviennent : il ne s’agit que de la version 1.0 et il faut à ce stade intensifier les tests.

La version 11.5 introduit également une refonte des paramètres du réseau Tor, avec les statuts de connexion, des options de passerelle simplifiées, une assistance à la connexion et de toutes nouvelles cartes de pont. Ainsi, vos ponts sauvegardés apparaissent dans une pile plus pratique.

Enfin, le mode HTTPS-Only est activé par défaut pour le bureau. Conséquence : HTTPS-Everywhere ne sera plus fourni avec Tor Browser. Pourquoi ? « Les recherches menées par Mozilla indiquent que la fraction des pages non sécurisées visitées par les utilisateurs moyens est très faible. (…) Ce changement aidera à protéger nos utilisateurs contre les attaques SSL et réduit fortement l’incitation à la création de relais de sortie pour les attaques Man-in-the-Middle en premier lieu« .

Consultez le blog officiel de Tor pour connaître l’ensemble des nouveautés de Tor (en anglais).

Onion v2, c’est bien fini

a version précédente, Tor 11, a mis fin aux services v2onion. Depuis la mise à jour de Tor 0.4.6.8, les services v2 ne sont plus accessibles dans le navigateur Tor.

Télécharger Tor Browser 11.5.6

Pour télécharger Tor Browser, rendez-vous sur cette page. Les versions Linux, Windows et macOS y sont proposées, ainsi que l’édition Android.

Site officiel (en français)

Puis-je utiliser Tor sur un iPhone ou un iPad ?

Oui, la réponse se trouve sur le site officiel du projet :

« Nous recommandons une appli pour iOS appelée Navigateur Onion, qui est à code source ouvert, utilise le routage de Tor et développée par quelqu’un qui collabore étroitement avec le Projet Tor. Cependant, Apple exige que sur iOS, les navigateurs utilisent quelque chose appelé « Webkit » qui empêche au Navigateur Onion de proposer la même protection de la confidentialité et des données personnelles que le Navigateur Tor. »

Source toolinux.com

Le Conseil national du numérique affirme son soutien au Libre

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Le Conseil national du numérique (CNNum) promeut à travers l’usage de plusieurs outils les logiciels libres, « source de convivialité, de partage, de coopération et de liberté ».

Logo du Conseil national du numérique

Commission consultative indépendante (créée en 2011, elle a connu plusieurs soubresauts), le Conseil national du numérique (CNNum) communique sur son « soutien à la promotion du Libre », et affirme: « Source de convivialité, de partage, de coopération et de liberté autant qu’outils nécessaires pour garantir un web ouvert, le libre est un sujet qui tient à cœur au Conseil national du numérique depuis de nombreuses années. Le Conseil renforce son soutien et rejoint la démarche collective de promotion du libre au sein de l’Etat et en dehors à travers plusieurs objets: des ateliers de contribution à Wikipédia, un agenda ouvert sur Framagenda, une chaîne Peertube et une carte des déplacements sur uMap. »

Wikipédia, agenda, PeerTube

Le CNNum précise:

– avoir organisé cinq ateliers de sensibilisation à la contribution à Wikipédia, une démarche présentée dans un billet de Louis Magnes, responsable plaidoyer au CNNum, sur LinkedIn. Autour de l’Observatoire sur l’utilisation du numérique dans la guerre en Ukraine, un travail de documentation a été mené, et « quel meilleur endroit pour collaborer collectivement à l’agrégation et au partage d’un savoir que Wikipédia? »

– ouvrir son agenda (vie du Conseil, événements ouverts au public, initiatives signalées…) et entre autres « montrer par l’expérience qu’il existe des outils ouverts, libres, participatifs, contributifs et qui œuvrent à la construction de savoirs communs ».

– migrer sur PeerTube, pour y diffuser plusieurs contenus (interviews, exposés…).

Jean Cattan, secrétaire général du Conseil national du numérique, explique: “Le Conseil national du numérique a toujours eu à cœur de soutenir la démarche du libre et des communs numériques. Les outils que nous déployons aujourd’hui sont essentiels pour renforcer notre soutien – par l’action et en totale cohérence avec notre mission d’agora scientifique et citoyenne. Je suis ravi que le Conseil rejoigne concrètement ce mouvement collectif, qui apporte également beaucoup de plaisir.”

« L’État est paradoxal »

Parmi les nombreuses publications du CNNum, voir cet échange avec Angie Gaudion, de Framasoft (sur la philosophie de cette association remarquable, tout est à lire).

Dont ce passage:

« Framasoft est devenue une association d’éducation populaire aux enjeux du numérique et des communs culturels. Notre objet social n’est plus de faire la promotion du logiciel libre, mais de transmettre des connaissances, des savoirs et de la réflexion autour de pratiques numériques émancipatrices. Pourtant, nous continuons à offrir des services en ligne afin de démontrer que ces outils existent et sont des alternatives probantes aux services des géants du web. Nous transmettons davantage désormais connaissances et savoirs-faire sur ces outils et accompagnons les internautes dans leur autonomisation vis-à-vis des géants du web. »

« L’État contribue aux communs. Par exemple, l’Éducation nationale propose la page apps.education.fr qui référence un ensemble de services pédagogiques en ligne basés sur du logiciel libre. Mais l’État est paradoxal : il contribue aux communs et signe des accords avec Microsoft pour implémenter Windows sur les postes informatiques des écoles. De plus, cette initiative de l’Éducation nationale est très bonne, mais elle reste très méconnue du corps enseignant. Au-delà de la contribution, il y a donc aussi un enjeu important de promotion. »

Source zdnet.fr

Comment protéger vos mots de passe enregistrés dans Firefox avec un mot de passe principal

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Pour une meilleure sécurité, ne comptez pas sur la synchronisation des navigateurs pour gérer vos mots de passe. Voici une meilleure solution.

Dans un monde parfait, vous ne laisseriez jamais un navigateur web enregistrer vos mots de passe. Pourquoi ? Parce que les navigateurs web ne sont pas exactement les logiciels les plus sûrs de votre ordinateur. Pour compliquer les choses, la plupart des navigateurs modernes vous permettent de synchroniser vos mots de passe avec un compte, de sorte qu’ils sont disponibles pour tout navigateur associé à ce compte.

Ce n’est pas idéal question sécurité.

Vous ne me croyez pas ? Si vous utilisez le navigateur web Firefox (qui est bien plus sûr que, disons, Chrome), ouvrez le navigateur, puis allez dans Paramètres, puis Vie privée et sécurité et cliquez sur Identifiants enregistrés.

Ce que vous allez voir pourrait vous surprendre. Vous pouvez faire défiler toute la liste et afficher n’importe quel mot de passe enregistré en cliquant simplement sur l’icône en forme d’œil associée à l’entrée.

Vous n’êtes pas invité à saisir un mot de passe ou quoi que ce soit d’autre… vous bénéficiez simplement d’un accès illimité à tous les identifiants enregistrés.

Que faire alors ?

Qu’est ce qu’un mot de passe principal ?

Si vous tenez absolument à ce que Firefox enregistre vos mots de passe, vous devez les protéger avec un mot de passe principal. Une fois que vous aurez activé le mot de passe principal (anciennement appelé mot de passe maître), vous serez invité à saisir ce mot de passe chaque fois que vous ouvrirez Firefox et chaque fois que vous voudrez consulter un mot de passe enregistré.

La seule chose que vous devez garder à l’esprit, c’est que si vous oubliez ce mot de passe principal, vous risquez d’avoir quelques soucis. Pour réinitialiser ce mot de passe, vous devez ouvrir Firefox, aller sur chrome://pippki/content/resetpassword.xhtml, puis cliquer sur Effacer. Lorsque vous faites cela, tout ce que vous avez sauvegardé est perdu.

Donc, si vous voulez conserver ces identification intactes, il est dans votre intérêt de ne pas perdre ce mot de passe.

Comment protéger vos mots de passe enregistrés dans Firefox avec un mot de passe principal ?

Êtes-vous prêt à configurer cette option ? Allons-y.

Prérequis

La seule chose dont vous aurez besoin est d’une version à jour de Firefox. Je vous recommande de toujours garder vos navigateurs web à jour avec les dernières versions pour éviter les vulnérabilités logicielles.

1. Ouvrez Paramètres

Ouvrez Firefox, puis cliquez sur le bouton de menu (trois lignes horizontales) en haut à droite de la fenêtre. Dans le menu déroulant, cliquez sur Paramètres.

2. Naviguez jusqu’à identifiants et mots de passe

Dans la fenêtre Paramètres, cliquez sur Vie privée et sécurité dans le volet de gauche, puis recherchez Identifiants et mots de passe.

3. Activer le mot de passe principal

Cochez la case Utiliser un mot de passe principal. Une fenêtre contextuelle apparaît alors. Saisissez et vérifiez votre mot de passe principal. Vous verrez également un avertissement très clair concernant la mémorisation du mot de passe principal. Tenez compte de cet avertissement et notez votre mot de passe principal (de préférence dans un gestionnaire de mots de passe).

4. Cliquez sur OK pour définir votre mot de passe principal

Cliquez sur OK et votre mot de passe principal sera défini. Désormais, chaque fois que vous lancerez Firefox ou que vous tenterez d’afficher un mot de passe, vous serez invité à saisir ce mot de passe.

Félicitations, vous avez ajouté une couche de sécurité bienvenue à Firefox. Désormais, la seule personne qui peut voir vos mots de passe enregistrés, c’est vous.

Source : zdnet.com

Comment choisir la bonne distribution Linux

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Avec des milliers d’options à examiner, voici nos meilleurs conseils pour choisir la distribution Linux qui répond à vos besoins.

Linux est une plateforme puissante, polyvalente, sécurisée et fiable qui peut être utilisée partout. Du serveur au bureau, de l’IoT aux conteneurs, aux systèmes embarqués et bien plus encore….

Vous ne réalisez peut-être même pas à quel point le système d’exploitation open source est répandu. Il est littéralement présent partout.

Mais il y a un domaine dans lequel Linux n’a pas encore beaucoup progressé : l’ordinateur de bureau. Ce n’est pas parce que ce n’est pas une option viable, j’utilise Linux comme système d’exploitation depuis des décennies et je n’ai jamais eu de problème. Il fonctionne à merveille et m’offre une stabilité et une flexibilité qu’aucun autre système d’exploitation ne peut égaler.

Ceci étant dit, comment se fait-il que Linux ait eu tant de mal à gagner des parts de marché sur ce secteur ?

L’une des raisons en est le choix. Pour les utilisateurs qui sont déjà familiers avec Linux, le choix est un argument de vente important, car il signifie qu’il y a plein d’options à choisir (sur à peu près tous les sujets).

Pléthore de choix

Il existe des milliers de distributions parmi lesquelles choisir, toutes offrant des environnements de bureau différents, des gestionnaires de paquets et des design propres. Cependant, pour ceux qui ne sont pas familiers avec Linux, un tel choix peut être problématique.

Par où commencer ? Avec autant de choix, il peut être presque impossible de savoir par où commencer sa recherche. C’est pourquoi j’ai voulu vous donner mes meilleurs conseils pour choisir une distribution Linux, afin que vous n’ayez pas à patauger dans un océan d’options.

Mais avant d’aller plus loin, une précision : je ne vais pas me plonger dans toute la complexité de Linux.

Ceux qui font leurs premiers pas avec un nouveau système d’exploitation n’ont pas besoin de connaître les options telles que systemd, les fonctions de sécurité comme SELinux, les gestionnaires de fenêtre comme LightDM ou les chargeurs d’amorçage comme GRUB.

Les nouveaux utilisateurs ont simplement besoin de savoir comment faire un choix qui les aidera à se familiariser avec un nouveau système d’exploitation. Ils veulent être en mesure d’être productifs sans avoir à plonger en profondeur dans quoi que ce soit.

Tout tourne autour du bureau

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : le choix le plus important que vous ferez au cours de votre aventure avec Linux est l’environnement de bureau que vous choisirez. Bien qu’il n’y ait pas autant d’environnements de bureau que de distributions, il en existe tout de même un grand nombre, comme GNOME, KDE Plasma, Pantheon, Budgie, Xfce, Cinnamon, Mate, Enlightenment, Deepin Desktop, LXDE, i3, LXQt, Sugar, et bien d’autres encore. Tous ces environnements de bureau ne constituent cela dit pas des bons choix pour un nouvel utilisateur.

Pour ceux qui n’ont jamais utilisé Linux, il n’y a vraiment qu’une poignée d’environnements de bureau à envisager :

  • GNOME
  • KDE Plasma
  • Cinnamon
  • Mate
  • Xfce

Dans la liste ci-dessus, je ne recommanderais pas Xfce, simplement parce qu’il pourrait être un peu trop complexe pour l’utilisateur moyen. Même si Xfce est un environnement de bureau très convivial, il y a beaucoup d’options de configuration disponibles, ce qui pourrait devenir rapidement intimidant. Et bien que j’utilise un bureau basé sur GNOME, je ne recommanderais pas le bureau GNOME à ceux qui n’ont jamais utilisé Linux, simplement parce qu’il est très différent par rapport à ce qui se fait aujourd’hui.

Il reste donc KDE Plasma, Cinnamon et Mate. Parmi les trois, KDE Plasma est l’un des bureaux les plus élégants, mais il offre beaucoup de fonctionnalités accessoires pas forcément utiles.

Il ne reste donc plus que Cinnamon et Mate. Entre les deux je recommande Cinnamon pour deux raisons : c’est le bureau par défaut de Linux Mint et il est en phase de développement actif.

L’importance des gestionnaires de paquets

Dans la plupart des cas, les gestionnaires de paquets ont tendance à être assez similaires. Par exemple, pour installer un logiciel sur Ubuntu à partir de la ligne de commande, la commande ressemblera à ceci :

sudo apt install firefox -y

Sur Fedora, cette commande ressemblera à ceci :

sudo dnf install firefox -y

Cependant, sur une distribution basée sur Arch, cette commande sera :

sudo pacman -S firefox

Vous vous demandez probablement « Pourquoi on parle de ligne de commande dans un article destiné aux nouveaux utilisateurs ? » Bonne question. Le fait est que la plupart des distributions Linux sont livrées avec une interface graphique pour leurs gestions des paquets. Par exemple, les bureaux basés sur GNOME ont GNOME Software et KDE Plasma a Discover. Les distributions basées sur Arch Linux ont Pamac. De fait, la plupart des nouveaux utilisateurs ne devraient pas avoir de problème pour installer des applications. Au lieu d’exécuter des commandes, il leur suffit d’ouvrir la boutique d’applications, de chercher un logiciel et de l’installer.

C’est aussi simple que cela. Cependant, parmi tous les gestionnaires de paquets disponibles, je conseille vivement aux nouveaux utilisateurs de s’en tenir à une distribution qui utilise soit apt, soit dnf, c’est-à-dire soit basé sur Ubuntu ou Fedora.

À ce stade, nous nous intéressons aux distributions de type Ubuntu ou Fedora qui utilisent le bureau Cinnamon. Notre choix s’est réduit à deux distributions différentes :

Pour tout utilisateur novice en matière de Linux, je n’hésiterais pas à recommander l’une ou l’autre de ces distributions.

Alternatives

Il faut malgré tout prendre en compte les points suivants :

  • Préférez-vous un bureau d’apparence plus moderne et qui fonctionne sans avoir rien à faire ? Si oui, optez pour Ubuntu.
  • Si vous voulez un système d’exploitation de bureau plus élégant qui se comporte de la même manière que celui auquel vous êtes habitué et qui jouit de la même convivialité, alors choisissez Kubuntu
  • Si vous souhaitez une distribution qui se concentre sur la stabilité, mais qui ne publie pas de mises à jour aussi souvent que les autres distributions, optez pour Debian
  • Si vous recherchez un système d’exploitation de bureau efficace, mais qui conserve un haut niveau de convivialité, choisissez Pop!_OS.

Que vous souhaitiez vous en tenir à quelque chose de familier, essayer quelque chose de complètement différent ou trouver un juste milieu, Linux offre des options qui peuvent répondre à tous les besoins.

Source : zdnet.com

Voici la première tablette de Juno Computers sous Linux

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Le constructeur Juno Computers annonce la sortie imminente de sa première tablette Linux. Elle tourne sur un système d’exploitation Linux basé sur Debian. Tous les détails.

Les précommandes sont lancées. La Juno Tablet sous Linux sera livrée dans les prochaines semaines aux États-Unis et en Europe.

Fiche technique

La Juno Tablet est une tablette dotée d’un mécanisme arrière avec pied. Ses caractéristiques :

Intel Celeron N5100 (4 cœurs / 4 Threads) – 1.10GHz (Turbo 2.80 GHz)
Carte graphique Intel UHD
Stockage 256 GB
Écran tactile IPS capacitif de 10,1 pouces
Résolution de 1920×1200 pixels
Wi-Fi Intel Wireless AC 9460/9560 et Bluetooth 4.2
Caméra frontale 2 MP
Caméra arrière 5 MP
Niveau de sensibilité à la pression de 1024 points pour le stylet
Mini HDMI et micro-SD
Prise casque 3,5 mm
249mm x 167mm x 11mm pour 670 grammes
Chargeur USB-C 36W

La capacité de stockage est de 256 GB, 512 GB ou 1 To au choix.

Pour qui ?

La tablette tourne sous Linux et peut être utilisée avec un clavier et une souris sans fil en option. Elle est destinée principalement aux utilisateurs de Linux qui cherchent une alternative à Android sur le marché des tablettes.

Quel système d’exploitation ?

La tablette Juno est disponible avec le système d’exploitation Linux de votre choix parmi les trois distributions suivantes :

Mobian Linux (basée sur Debian)
Manjaro Linux avec KDE Plasma
Manjaro Linux avec Gnome (Phosh)

Toutefois, la tablette peut exécuter à peu près n’importe quelle distribution/système d’exploitation x86 (Linux ou même Windows).

Commander la tablette Juno

La Juno Tablet est disponible en précommande sur le site web européen et britannique du constructeur au prix de £449.00, soit 515€ TVAC à l’heure où nous écrivons ces lignes (17 octobre 2022). Le stylet est proposé en option pour 22€.

Source toolinux.com

Comment partager des dossiers sur votre réseau à partir de Linux ?

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Si vous avez besoin de partager des fichiers et des dossiers avec d’autres utilisateurs de votre réseau à partir de votre ordinateur Linux, suivez le guide.

Si vous avez plusieurs ordinateurs sur votre réseau et que vous souhaitez pouvoir partager des fichiers et des dossiers à partir de votre machine Linux, le processus n’est pas aussi difficile que vous pourriez le penser.

Le plus facile pour effectuer cette manipulation est d’utiliser Samba et le terminal. Mais n’ayez crainte, je vais vous montrer comment faire en termes clairs et simples. Une fois l’opération terminée, n’importe qui sur votre réseau local devrait pouvoir accéder à vos dossiers et fichiers partagés.

Pour que cela fonctionne, vous aurez besoin d’une installation Linux à jour avec un utilisateur disposant des privilèges sudo. Je vais démontrer le processus avec le bureau Ubuntu 22.04, mais le processus est le même pour la plupart des distributions (la seule exception étant l’installation de Samba).

Installation de Samba

La première chose à faire est d’installer Samba. Nous allons le faire à partir de la ligne de commande, donc connectez-vous à votre session Linux et ouvrez votre application Terminal. Installez ensuite Samba grâce à la commande :

sudo apt-get install samba -y

Si vous êtes sur un OS basé sur Fedora (ou RHEL), la commande sera la suivante :

sudo dnf install samba -y

Vous constaterez peut-être que Samba est déjà installé. Quoi qu’il en soit, vous voici prêt à continuer.

Démarrez et activez le service Samba avec :

sudo systemctl enable –now smbd

Certains gestionnaires de fichiers Linux vous permettent de partager des dossiers directement depuis l’interface graphique. Je vais partager avec vous le processus manuel, au cas où votre gestionnaire de fichiers n’inclurait pas cette option.

Création du partage

Disons que le dossier que vous voulez partager est le dossier Public de votre répertoire personnel (donc /home/USER/Public – où « USER » est votre nom d’utilisateur). Dans le terminal, nous allons ouvrir le fichier de configuration Samba avec la commande :

sudo nano /etc/samba.smb.conf

Au bas de ce fichier, collez le texte qui suit :

[Public]
path = /home/USER/Public
browsable = yes
writable = yes
read only = no
force create mode = 0666
force directory mode = 0777

« USER » est votre nom d’utilisateur. Si vous ne souhaitez pas que les autres utilisateurs puissent modifier les fichiers, indiquez no sur la valeur writeable.

Enregistrez et fermez le fichier. Redémarrez Samba avec :

sudo systemctl restart smbd

A ce stade, votre partage Samba sera visible sur le réseau, mais personne ne pourra y accéder. Corrigeons cela.

Autorisation de l’accès au partage

Si vous ne voulez pas donner vos identifiants de connexion à d’autres personnes et que vous ne voulez pas non plus autoriser l’accès anonyme au répertoire (car cela pourrait poser un problème de sécurité), il faut créer un nouveau compte sur votre machine. Ce dernier pourra être utilisé par d’autres personnes pour accéder aux fichiers et aux dossiers partagés.

Dans la fenêtre du terminal, créez un compte nommé guestshare avec la commande :

sudo adduser guestshare

Donnez à ce compte un mot de passe sécurisé, nommez-le Samba Guest (ou quelque chose d’approchant), puis appuyez simplement sur la touche Entrée pour finir la manipulation.

Ensuite, nous devons activer ce compte pour Samba. Exécutez les deux commandes suivantes :

sudo smbpasswd -a guestshare

sudo smbpasswd -e guestshare

La première commande ajoute le compte, et la deuxième l’active.

Après avoir entré la première commande, vous serez invité à ajouter un nouveau mot de passe pour Samba. Vous pouvez utiliser le même mot de passe que vous avez utilisé lors de la création du compte guestshare.

Tout utilisateur ou utilisatrice de votre réseau devrait maintenant être en mesure d’accéder à ce dossier en utilisant les informations d’identification de guestshare.

Et c’est tout ce qu’il y a à faire pour créer un dossier partagé sous Linux. Les utilisateurs ou utilisatrices peuvent non seulement voir les fichiers et les dossiers qu’ils contiennent, mais aussi les créer et les modifier.

Source : zdnet.com

Comment configurer le fichier hosts sous Linux

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Voici à quoi sert le fichier hosts sur Linux, et pourquoi il est important de le connaître et de le personnaliser.

Linux est un système d’exploitation très puissant qui est aussi l’un des plus flexibles du marché. Cette flexibilité a toujours été l’un des principaux arguments de vente du système d’exploitation. Tout utilisateur qui n’aime pas le fonctionnement de Linux peut toujours le modifier pour mieux l’adapter à ses besoins.

Un exemple très simple pour illustrer ça est le fichier hosts de Linux.

Qu’est-ce que le fichier hosts ?

Le fichier hosts permet de faire correspondre facilement des adresses IP à des noms de domaine. Cela vous rappelle quelque chose ? C’est exactement ce que font les DNS aujourd’hui. Mais à l’époque d’ARPANET, il n’y avait pas de DNS, il fallait donc trouver un moyen de mapper ces adresses. C’est là que le fichier hosts est entré en jeu. Etant donné que le DNS s’occupe maintenant de cela pour nous, pourquoi le fichier hosts subsiste-t-il me demanderez-vous ?

Le meilleur exemple que je puisse vous donner est celui d’une configuration basée sur un réseau local où vous voulez vous connecter à des machines sans avoir à taper leurs adresses IP complètes. Vous avez peut-être un serveur sur votre réseau local auquel vous accédez régulièrement via la commande :

  • ssh jack@192.168.1.100

Vous pouvez mapper cette adresse IP dans le fichier hosts de façon à ce que vous n’ayez qu’à taper :

  • ssh jack@invoiceplane

Cela évite d’avoir à se souvenir de l’adresse IP du serveur à chaque fois. C’est très utile lorsque vous devez travailler avec un grand nombre de serveurs sur votre réseau local. Vous pouvez même travailler avec ces surnoms dans votre navigateur web. Par exemple, si vous avez installé Invoiceplan (qui est une solution de facturation) sur un serveur de votre réseau local et que la racine du du service est /var/www/html/invoiceplane, vous pouvez associer l’adresse IP du serveur au pseudonyme invoice et taper simplement invoice/invoiceplane dans la barre d’adresse de votre navigateur pour ouvrir le service.

Comment configurer le fichier hosts de Linux

Comment configurer ce fichier ? C’est très simple.

Prérequis

Les seules choses dont vous aurez besoin sont une distribution Linux en état de fonctionnement et de quelques adresses IP à mapper.

1. Ouvrez le fichier hosts

Connectez-vous à votre machine Linux et ouvrez un terminal. Pour ouvrir le fichier hosts afin de le modifier, tapez la commande suivante :

  • sudo nano /etc/hosts

2. Ajoutez une nouvelle entrée à hosts

Chaque ligne du fichier hosts est un mappage pour une adresse IP unique et se présente sous la forme suivante :

  • Adresse IP Pseudonyme Nom de domaine

Par exemple (en restant dans notre exemple Invoiceplane), vous pouvez mapper l’adresse IP 192.168.1.11 au surnom invoice avec le domaine invoiceplane.lan. Cette entrée ressemblerait à ceci (et serait ajoutée au bas du fichier) :

  • 192.168.1.11 invoice invoiceplane.lan

Une fois cette entrée enregistrée dans le fichier hosts, vous pouvez atteindre ce serveur de trois manières différentes :

  • via l’adresse IP (ssh 192.168.1.11)
  • via son pseudonyme (ssh invoice)
  • via son nom de domaine (ssh invoiceplane.lan)

La seule réserve concernant l’enregistrement du nom de domaine est que vous ne pourrez pas atteindre ce serveur en utilisant cette entrée dans un navigateur web (seuls les adresses IP et les pseudonymes sont acceptés).

3. Enregistrez et fermez

Une fois que vous avez ajouté les entrées nécessaires, enregistrez et fermez le fichier avec la combinaison de touches Ctrl + X. Une fois le fichier sauvegardé, vous n’avez pas besoin de redémarrer le système d’exploitation, car le sous-système de mise en réseau prendra immédiatement en compte les modifications.

Pour ceux qui découvrent Linux, vous n’aurez probablement pas besoin de vous préoccuper du fichier hosts au début. Cependant, plus vous vous plongerez dans l’utilisation de Linux, plus vous rencontrerez de situations où le fichier hosts vous sera utile.

Source : zdnet.com

Ubuntu Pro : ce qu’il faut savoir sur la version gratuite

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Canonical vient de lancer une version gratuite de son offre Ubuntu Pro. Vous pourrez étendre la couverture des mises à jour de sécurité jusqu’à 10 ans et d’accéder à des outils professionnels. Tous les détails.

Ubuntu Pro est un abonnement permettant d’étendre la période de mises à jour, de maintenance et de sécurité pour les systèmes d’exploitation Ubuntu, à destination des centres de données, mais aussi des postes de travail. Petite nouveauté : une version gratuite est lancée par l’éditeur Canonical pour une utilisation personnelle et commercialise jusqu’à 5 machines.

Une version gratuite

Ubuntu Pro est disponible pour toutes les versions Ubuntu LTS à partir de 16.04 LTS. L’abonnement standard couvre l’ensemble des mises à jour de sécurité pour tous les paquets d’Ubuntu, y compris les CVE (expositions communes critiques) pour des milliers d’applications tierces. La liste est d’ailleurs impressionnante : Ansible, Apache Tomcat, Apache Zookeeper, Docker, Drupal, Nagios, Node.js, phpMyAdmin, Puppet, PowerDNS, Python 2, Redis, Rust, WordPress.

Les utilisateurs peuvent obtenir un abonnement personnel gratuit à Ubuntu Pro sur le site web Ubuntu.com, pour un maximum de cinq machines. Au-delà, c’est le modèle payant qui s’impose.

En vidéo

Source toolinux.com

 

 

TUXEDO OS 1 : le constructeur allemand officialise son système d’exploitation

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Le système d’exploitation Linux du constructeur allemand Tuxedo est arrivé, après six de mois de travail intensif et sous forme d’image ISO. Quel intérêt et à qui s’adresse Tuxedo OS 1.0 ?

Tuxedo OS pourra désormais devenir le système d’exploitation par défaut des ordinateurs – fixes et portables – vendus par la marque européenne (qui propose la plupart de ses modèles avec des claviers français en option). L’avantage ? Un système prêt à l’emploi, contenant déjà l’ensemble des pilotes nécessaires.

L’OS va bien au-delà des retouches visuelles apportées à l’identité visuelle du constructeur. Le noyau utilisé est un noyau Ubuntu avec quelques correctifs.

Depuis la sortie d’Ubuntu 22.04 LTS « Jammy Jellyfish », TUXEDO OS bénéficie d’un nouvel environnement de bureau avec KDE Plasma, remplaçant Budgie comme bureau par défaut. La décision d’utiliser KDE Plasma comme environnement de bureau a été prise en raison de sa configurabilité. « GNOME dans Ubuntu laisse beaucoup moins de marge de manœuvre« , estime-t-on chez Tuxedo.

La liste de applications de bureau embarquées est relativement exhaustive : la suite bureautique LibreOffice, le navigateur Mozilla Firefox, le client de messagerie Thunderbird ou le lecteur multimédia VLC. On trouve également VirtualBox pour la création de machines virtuelles. Les TUXEDO Control Center (TCC) et TUXEDO Tomte sont également inclus.

Si le jeu vidéo vous passionne, le constructeur fournit une version récente de l’Open Gaming Platform Lutris ainsi que le paquet Heroic-Games-Launcher dans son dépôt.

Vous pouvez télécharger Tuxedo OS gratuitement depuis cette page (images ISO). Cette page contient l’ensemble des paquets intégrés au système d’exploitation.

Source toolinux.com

Le noyau Linux 6.0 est disponible, la version 6.1 débutera le support de Rust

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Nouvelle mouture importante pour le noyau Linux. Même si la nomenclature ne donne plus la même importance aux « comptes ronds » et a été surtout introduite pour simplifier la numérotation, cette version 6.0 reste significative.

Les améliorations y sont très nombreuses, ne serait-ce que sur le support matériel.  On y trouve notamment la prise en charge des processeurs Alder Lake et GPU Arc d’Intel (expérimentale celle-ci), du Soc Snapdragon 8cx Gen 3 de Qualcomm ou encore un meilleur support des bibliothèques 3D du Raspberry 4.

On trouve également plusieurs améliorations pour l’architecture RDNA3 d’AMD ainsi qu’une meilleure prise en charge pour les Ryzen 7000 (plateforme Raphael).

Le noyau Linux 6.0 introduit en outre un important mécanisme de vérification à l’exécution pour la sécurité des systèmes critiques. Autre apport significatif, l’API H.265/HEVC est maintenant considérée comme stable.

Comme toujours, les nouveaux noyaux ne sont pas forcément disponibles tout de suite. Tout dépend de la distribution utilisée. Si vous êtes sur une rolling release de type Manjaro, la mise à jour est peut-être déjà là. Pour les autres, comme Ubuntu, il faudra attendre la version suivante du système.

Maintenant que la version 6.0 est sortie, la 6.1 est en préparation et pourrait être encore plus importante. Elle introduira un support initial pour l’infrastructure Rust, le langage initialement créé par Mozilla et depuis géré par une fondation dédiée. Si vous voulez en savoir davantage, le site Phoronix (en anglais) propose déjà une liste des améliorations connues.