Un rapport sur le monde de l’Open Source européen en 2022

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Linux Foundation Europe vient d’être créée. L’occasion pour la nouvelle entité de publier les résultats d’une recherche axée sur l’Europe : voici ce qu’il faut retenir du « World of Open Source : Europe Spotlight 2022 ».

Si l’open source est un phénomène véritablement mondial, des dynamiques régionales entrent en jeu. Cette étude inaugurale, publiée par la Linux Foundation Europe (dont nous vous parlions dans cet article), définit les priorités et les défis de l’open source en l’Europe.

Le rapport, dévoilé dans le cadre de l’Open Source Summit Europe, est signé Colin Eberhardt, Graham Odds et Matthew Dunderdale (Scott Logic). L’avant-propos a été rédigé par Gabriele Columbro, le nouveau (et premier) directeur général de la Fondation Linux en Europe.

L’Europe et l’Open Source

Les auteurs du rapport rappellent que, depuis des décennies, l’Europe est à la pointe du développement des logiciels libres. Il y a plus de 30 ans, Linus Torvalds, d’origine finlandaise, a créé le noyau Linux, qui est devenu le noyau de système d’exploitation le plus utilisé au monde. Le Web et son protocole HTTP ouvert, ainsi que les normes qui en découlent au W3C et dans d’autres organisations de normalisation de l’Internet, sont le fruit des travaux initiaux de Sir Tim Berners-Lee au CERN, le laboratoire européen de physique des particules.

L’Europe a également été un pionnier dans le développement de matériel informatique libre. Exemples : le Raspberry Pi, dont nous vous parlons régulièrement dans ces colonnes, développé au Royaume-Uni – ou encore la plateforme Arduino, née en Italie.

En outre, l’Europe abrite de nombreuses entreprises importantes dans le domaine de l’open source, telles que Canonical (société à l’origine du système d’exploitation Ubuntu), SUSE et GitLab.

Conclusions de l’étude

Lors de l’Open Source Summit Europe, Hilary Carter, vice-présidente de LF Research, a souligné plusieurs enseignements importants :

L’open source est un environnement dans lequel il est amusant et enrichissant d’être, et un environnement que les répondants ressentent comme un endroit où ils peuvent apprendre de nouvelles compétences
L’open source reste une clé apolitique pour favoriser les biens communs numériques, permettant des innovations qui peuvent naître en Europe et devenir des normes de facto utilisées dans le monde entier
La plupart des répondants adoptent des politiques qui encouragent ouvertement la consommation de technologies open source. Cependant, il existe un déséquilibre concernant la contribution en amont. Et cela crée certains défis pour la durabilité des communautés open source. « Encourager la contribution en amont est toujours un défi que nous devons nous efforcer de surmonter« , estime Mme Carter.

Télécharger le rapport

Le rapport « World of Open Source : Europe Spotlight 2022 » peut être téléchargé en PDF, sans inscription obligatoire.

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Tutanota : applications mobiles en mode offline

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L’application mobile de Tutanota, service d’e-mail chiffré, pourra être utilisées hors ligne. La version Android, développée en open-source, montre la voie, la version iOS devrait rapidement suivre le mouvement.

La fonction est lancée depuis le printemps dernier sur les applications de bureau, au tour des applications mobiles. C’est par le biais d’un tweet que la bonne nouvelle a été annoncée par les développeurs. L’application Android de Tutanota est accessible même quand il n’y a pas de réseau, c’est ce que l’on appelle le mode « offline » ou hors-ligne.

Good morning privacy fans ! We have completed the release of the offline function on Android !

iOS… you’re next.

— Tutanota (@TutanotaTeam) August 26, 2022

L’application Android est la première à bénéficier de cette fonctionnalité. Viendra ensuite la version iOS et iPadOS.

L’application Tutanota ne collecte toujours aucune donnée. Son développement est open-source.

Elle est bien disponible via Google Play, mais aussi via F-Droid (consultez notre guide fdroid à cette adresse) et en téléchargement (APK) via le compte Github.

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Open Source Summit Europe 2022 accueillera Linus Torvalds

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L’Open Source Summit Europe 2022 de la Linux Foundation se tiendra mi-septembre à Dublin en Irlande. L’occasion de présenter les principaux orateurs, conférenciers et intervenants de cette édition hybride.

Alors que le programme est quasi finalisé, la Fondation Linux, l’organisation vient de confirmer les nom des orateurs principaux de l’Open Source Summit Europe, qui aura lieu du 13 au 16 septembre à Dublin, en Irlande. L’événement se tiendra en même temps que d’autres manifestations : Hyperledger Global Forum, l’OpenSSF Day, le Linux Kernel Maintainer Summit, le KVM Forum, et le Linux Security Summit.

Les « keynote speakers » de l’édition 2022 sont :

Hilary Carter, The Linux Foundation
Bryan Che, Huawei
Demetris Cheatham, GitHub
Gabriele Columbro, Fintech Open Source Foundation (FINOS)
Dirk Hohndel, Cardano Foundation
​​Ross Mauri, IBM LinuxONE
Dušan Milovanović, Organisation mondiale de la santé
Mark Pollock
Christopher “CRob” Robinson, Intel
Emilio Salvador, Google
Robin Teigland, Chalmers University of Technology, Ocean Data Factory Sweden et Peniche Ocean Watch Initiative (POW)
Linus Torvalds
Jim Zemlin, The Linux Foundation

L’événement peut enfin se dérouler en public, mais conservera un format hybride, avec une participation à la fois en personne et virtuelle. Il est possible de participer de manière virtuelle à partir de 25€. Sur place, il faut compter environ 500€ minimum. Tous les détails se trouvent sur cette page.

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Lancement d’une grande enquête sur l’Open Source en Europe

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Où en est en 2022 l’écosystème open source en Europe ? La Linux Foundation lance une grande enquête dont les conclusions seront révélées à la rentrée prochaine dans le cadre de l’Open Source Summit. Votre voix est importante.

Pour mieux comprendre la dynamique de l’open source, la division Linux Foundation Research mène une série de nouveaux projets de recherche sous l’égide du World of Open Source. Objectif : explorer l’état de l’open source, en commençant par une perspective européenne et en se concentrant sur les initiatives des gouvernements, des entreprises et des organisations à but non lucratif.

L’Europe sera le laboratoire de ces nouvelles recherches. L’idée est d’examiner les tendances à l’échelle de l’écosystème, notamment la taille et l’étendue des communautés open source dans chaque région, la motivation des contributions à l’open source, les défis de l’engagement des secteurs privé et public dans l’open source, mais aussi l’adoption des technologies open source et les meilleures pratiques.

Une grande enquête est lancée à laquelle vous êtes convié à participer. Financée par la Fondation Linux, cette recherche est menée par LF Research en collaboration avec FINOS, LF Training & Certification et LF Public Health. La Fondation souhaite récolter des données pour les études futures et servira de modèle pour les études sur l’open source menées dans d’autres régions.

L’enquête, que vous pouvez retrouver sur cette page, prend environ 10 minutes. Elle est formulée en langue anglaise. Les résultats seront partagés lors de l’Open Source Summit Europe à Dublin, en septembre prochain. Pour vous motiver, vous recevrez un coupon de réduction de 25% sur tout achat de formation et de certification du catalogue de cours de LF Training & Certification.

Darktable 3.8.1

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Fin décembre sortait Darktable 3.8, nouvelle version majeure du logiciel libre de traitement d’image. La première révision vient d’être publiée, qui corrige de très nombreux bugs.

C’est quoi Darktable ?

Darktable est un logiciel open source de traitement photographique qui permet de cataloguer ses photographies numériques et d’y appliquer des corrections et effets. Il autorise également le contrôle en temps réel d’appareil photographique numérique (APN) connecté par un câble à un ordinateur.

darktable dispose de deux modes principaux, la table lumineuse et la chambre noire. darktable est livré avec plus de 50 modules de traitement d’images qui couvrent l’ensemble des besoins, depuis les opérations de base.

Darktable 3.8 : rappel des nouveautés

La version 1.8 de Dartktable sortait le 24 décembre dernier.

Dans cette nouvelle version, les raccourcis clavier ont été entièrement retravaillés et étendus pour pouvoir utiliser des dispositifs MIDI ou encore les contrôleurs de jeux. Un nouveau module « flou de scène » permet de synthétiser des flous de mouvement et d’objectif avec plus de précision encore. Un nouvel algorithme LMMSE a été introduit, pour les images à haute sensibilité ISO ou souffrant de bruit. Enfin, citons le support du format Canon raw CR3. La liste complète des nouveautés se trouve sur cette page.

Quoi de neuf dans Darktable 3.8.1 ?

Ce 11 février, c’est Darktable 3.8.1 qui est sorti de « presse ». Elle corrige 160 commits, 77 pull requests et 55 tickets ont été marqués comme résolus.

La documentation de l’application est désormais disponible en espagnol et en néérlandais. On note également une accélération de l’outil de « guérison des retouches » grâce à un meilleur parallélisme, ainsi qu’une nouvelle variable $(DARKTABLE_VERSION). De nouveaux profils de gestion du bruit sont disponibles pour les modèles Canon EOS D60 et Samsung NX1000.

La liste des bugs corrigés se trouve sur cette page.

Télécharger Darktable

L’application Darktable est disponible gratuitement sur Windows, macOS X et, bien entendu, Linux. Des paquetages pour Ubuntu, openSUSE, Arch Linux, Fedora, Gentoo, Debian, Solaris et beaucoup d’autres distributions et systèmes sont directement accessibles depuis cette page.

Liens et documentation

Site web officiel
Téléchargement (Linux, Windows, macOS)
Darktable 3.8.1 released
Darktable (communauté francophone)

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CyberDog : le robot de Xiaomi tourne sur Ubuntu Linux

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Ce charmant petit robot animal s’appelle CyberDog. Dévoilé par Xiaomi fin de l’année dernière, il présente une double caractéristique intéressante : il est open source et tourne sous Linux.

Xiaomi a dévoilé CyberDog, un robot quadrupède, expérimental et open-source. Son but : améliorer l’environnement de développement des robots et favoriser le développement de l’industrie des robots.

CyberDog est équipé de servomoteurs haute performance fabriqués en interne par l’entreprise chinoise (couple maximal de 32 Nm, 220 tr/min et une vitesse de 3,2 m/s), avec une IA intégrée pour le système de détection visuelle et le système d’interaction vocale.

L’environnement de développement est open-source.

Commençons par le prix. Spot, le robot quadrupède développé par Boston Dynamics, est le principal concurrent de CyberDog. Son prix de base est de 70 mille euros environ. À l’inverse, le prix de base du CyberDog est de 1.350 euros.

Canonical est partie intégrante du projet. Ubuntu fournit en effet depuis de nombreuses années une base stable pour plusieurs projets robotiques open-source. Ubuntu est le système d’exploitation de niveau 1 pour ROS, prenant en charge de manière native les distributions ROS 1 et ROS 2. Il prend également en charge la pile logicielle des développeurs de drones, notamment PX4. ROS fait partie de l’infrastructure open source qu’Ubuntu débloque littéralement pour CyberDog.

Pour cette phase d’expérimentation, Xiaomi a mis en circulation 1.000 unités CyberDog.

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Cacher son adresse-mail : SimpleLogin, la solution open source

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Depuis l’arrivée de Firefox Relay et Hide my Email d’Apple, les solutions destinées à masquer votre identité numérique ont le vent en poupe. SimpleLogin vient de recevoir le prix du meilleur projet Open Source à l’OSE de Paris. L’occasion de présenter ce projet français lancé il y a bientôt deux ans.

C’est quoi SimpleLogin ?

SimpleLogin est une solution open source française destinée à protéger votre vie privée et votre identité sur internet. Pour cela, la solution créer un ou plusieur alias(es) d’e-mail, ce qui vous permet d’avoir une identité différente pour chaque site-web.

Comment ça marche ?

SimpleLogin va protéger votre boîte mail avec les alias. Pour cela, vous devez suivre ces étapes :
Quand un site vous demande une adresse mail, donnez-lui un nouvel alias
Les mails envoyés à un alias sont redirigés à votre boîte mail ;
vous répondez aux mails comme d’habitude et votre réponse est envoyée depuis votre alias : votre véritable adresse mail est toujours cachée
Vous pouvez aussi envoyer un mail depuis votre alias.

Quoi de neuf dans SimpleLogin ?

Outre l’encryption PGP et l’amélioration des extensions pour navigateurs web (Chrome, Brave, Edge, Firefox, Safari), la nouvelle version de SimpleLogin permet de créer des domaines et des sous-domaines (dans sa version professionnelle en tout cas). Si vous ne souhaitez pas utiliser votre domaine, vous pouvez utiliser les sous-domaines propres de SimpleLogin.

Est-ce gratuit ?

Oui, il existe une version gratuite limitée à 15 adresses e-mail alias. L’édition Premium offre plus de fonctionnalités pour environ 27€ par an : nombre illimité d’aliases, nom de domaine propre, adresse catch-all, répertoires, PGP.

Peut-on télécharger SimpleLogin ?

Oui, SimpleLogin est open source et peut être installé sur votre serveur web.

Site web officiel

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Logiciels open source : le gouvernement a dévoilé son plan d’action

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Animé par l’objectif de soutenir la transformation numérique de l’État, le plan d’action du gouvernement en faveur des logiciels open source va prendre vie autour de trois axes : une plus grande ouverture, une libération et un renforcement de l’attractivité des logiciels libres.

Le gouvernement a dévoilé, il y a quelques jours, son plan d’action logiciels libres et communs numériques qui, comme son nom l’indique, vise à renforcer le recours à l’open source et à favoriser l’ouverture des données publiques. Ce plan, conçu par le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques, vise à faire franchir un cap à l’État dans son processus de transformation numérique des pratiques et des territoires, conscient qu’une ouverture des codes sources et une plus grande utilisation des logiciels libres renforceraient mécaniquement l’accès à l’information et le développement d’outils communs entre les différentes administrations étatiques.

Soutenir l’utilisation des logiciels libres

Le premier objectif majeur de ce plan d’action vise à « mieux connaître, utiliser et concevoir les logiciels libres et les communs numériques ». Qu’est-ce que le gouvernement entend par-là ? D’abord, il souhaite référencer un certain nombre de solutions numériques proposées par les entreprises aux services publics. Ce catalogue doit permettre aux éditeurs logiciels qui possèdent un établissement en France de faire la promotion de leurs diverses solutions auprès des administrations publiques. La mission LABEL de la direction interministérielle du numérique (DINUM), qui chapeaute ce référencement, précise que les éditeurs sont libres d’élaborer leurs propres fiches, et qu’elles n’engagent qu’eux, et non l’État. Sur le catalogue, on retrouve des centaines de start-up ou entreprises qui œuvrent dans de multiples secteurs, comme la cryptographie/chiffrement, la télécommunication, la cybersécurité, l’IoT, le juridique, la santé et bien d’autres.

Le deuxième pan de ce premier objectif consiste à référencer les logiciels libres et les communs numériques utilisés dans l’administration. Cette fois-ci, pas de catalogue mais des cartes (OpenStreetMap), des bases de données (Open Food Facts) ou des projets communautaires (Wikimédia, Commons, Wikidata etc.). Ces outils numériques libres et collaboratifs (dont découlent d’autres outils comme transport.data.gouv.fr, qui rassemble les données de toute l’offre de mobilité à travers la France) sont aujourd’hui déjà bien connus, mais l’État encourage les administrations à y contribuer davantage. Outre la mise en avant de ces bibliothèques libres et open source, le plan veut inciter à la réutilisation des codes sources développés par d’autres administrations.

L’État veut aller encore plus loin en facilitant l’accès au marché de supports logiciels libres, et en poussant à la création de nouveaux communs numériques libres et collaboratifs pour accompagner la conduite des politiques publiques.

Un plan pour l’ouverture et la libération des codes sources

Toujours sous l’égide de la DINUM, le plan soutient le développement et l’accompagnement de l’ouverture et de la libération des codes sources. L’État veut en effet accompagner les administrations dans l’ouverture de leurs codes sources et les aider à mobiliser leurs écosystèmes autour des codes sources publiés. Il rappelle au passage que tout organisme remplissant une mission de service public qui obtient ou développe son code source relève des obligations de publication en open data. En l’occurrence, ici, le code source est juridiquement considéré comme un document administratif.

Pour publier leurs codes sources, les administrations publiques ont à leur disposition tout un tas d’outils. L’État préconise un dépôt sur GitHub, GitLab ou sur des instances locales de GitLab. Au final, c’est la plateforme code.gouv.fr qui référence les codes et bibliothèques publiés par les administrations. Elle met aussi en lumière les codes sources susceptibles d’être fortement réutilisés.

Dans son exercice d’ouverture et de libération des cordes sources, le plan étatique a mis en place divers guides (pratiques, juridiques, liste des licences autorisées) qui équivalent à des ressources dont le but est d’aider les administrations à ouvrir leurs codes sources.

Attirer et mettre en avant des experts du logiciel libre

L’État veut, comme troisième axe de son plan, « s’appuyer sur les logiciels libres et open source et les communs numériques pour renforcer l’attractivité de l’État-employeur auprès des talents du numérique ». L’idée, ici, est d’animer le réseau BlueHats, composé de toutes les personnes qui contribuent aux logiciels libres utilisés ou développés aujourd’hui par l’administration publique. Le réseau des BlueHats comprend par exemple des agents publics mais aussi des citoyens ayant contribué à l’amélioration de certains logiciels libres.

La direction interministérielle du numérique n’est pas à l’origine de la communauté des BlueHats (aussi appelés « hackers d’intérêt général »), mais elle publie une gazette, tous les deux mois, autour des logiciels libres utilisés par les administrations publiques.

L’intérêt de ce troisième axe est donc de mettre en avant les agents et chercheurs qui contribuent aux logiciels libres ou aux communs numériques, mais aussi d’en attirer d’autres, au sein de l’administration, en les référençant dans le vivier des talents du numérique. L’État espère aboutir à l’organisation d’un événement annuel porteur, le « sprint du libre et de l’open source », pour passer à la vitesse supérieure.

Source : Gouvernement

Brave adopte l’IPFS : en route pour un web décentralisé

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Le navigateur open source Brave s’offre une longueur d’avance avec l’intégration sur ordinateur de l’InterPlanetary File System.

C’est quoi IPFS ?

L’InterPlanetary File System (IPFS) est, selon Framalibre, un protocole p2p qui se rêve en successeur du World Wide Web et du HTTP. Son but : « lutter contre la centralisation du web, la censure, et le manque de résilience des infrastructures du web ».

L’IPFS est avant tout une technologie permettant aux créateurs de distribuer du contenu sans coûts élevés de bande passante grâce à la déduplication et à la réplication des données.

La commande à utiliser est la suivante : ipfs ://

Protocol Labs et Brave lancent l’IPFS

Brave est le premier navigateur web à adopter IPFS (ou InterPlanetary File System). L’annonce a été officialisée le 19 janvier 2021 par Brian Bondy, CTO et cofondateur du navigateur basé sur Chromium (édition open source de Chrome).

Pour y arriver, une collaboration a été mise en place avec l’inventeur de l’IPFS, Protocol Labs, un laboratoire de recherche et de développement à l’origine d’autres projets comme Filecoin et libp2p.

IPFS dans Brave : comment ça marche ?

Le support IPFS annoncé cette semaine permet aux utilisateurs de Brave sur ordinateur de télécharger du contenu en utilisant un « hachage de contenu », connu sous le nom de Content identifier (CID). Il faut utiliser la version 1.19 du navigateur web pour en profiter pour Linux, Windows et macOS.

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Passer de Whatsapp à Signal ou Telegram sous Linux

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Whatsapp ne s’attendait probablement pas à une telle fronde, après l’annonce de la modification de ses conditions d’utilisation. Une migration en masse vers deux applications, Signal et Telegram, est en marche. Comment en profiter sous Linux ?

Modification des conditions générales de WhatsApp

La politique de confidentialité de WhatsApp a changé ce 4 janvier. En l’acceptant, l’utilisateur va autoriser le partage des données avec sa maison-mère, Facebook. En Europe, toutefois, l’application ne pourra partager des données avec Facebook que dans le cadre de conversations avec des entreprises.

Suite à cette annonce, l’application Signal a rapidement profité d’un transfert massif d’utilisateurs, mais elle n’est pas la seule. Telegram a également connu une forte attraction. Bonne nouvelle pour les utilisateurs d’un système libre : il est possible d’utiliser Signal et Telegram sous Linux.

Signal sous Linux : comment ça marche ?

Signal est une alternative à WhatsApp qui a reçu une note de 5/5 en matière de sécurité par la Fondation Mozilla en 2020.

C’est quoi, Signal ?

SIgnal est un logiciel libre de communication cryptée et sécurisée disponible sur iOS, Android, Windows, Linux et macOS. L’application est née à partir du projet Open Whisper Systems lancé en 2013, sur base de TextSecure et Redphone. Moxie Marlinspike et Brian Acton, qui n’est autre que le co-fondateur de WhatsApp, ont ensuite fondé en 2018 la Signal Foundation, pour accélérer le développement du projet, une alternative sécurisée à WhatsApp.

Depuis février 2020, la Commission européenne recommande également son utilisation pour les communications avec des personnes extérieures.

Télécharger Signal pour Linux

Pour utiliser Signal sous Linux, il suffit d’installer l’application. Les instructions sont données pour les systèmes basés sur Debian (Mint, Ubuntu) :

# 1. Installer la clé de signature

wget -O- https://updates.signal.org/desktop/apt/keys.asc |\
sudo apt-key add –

# 2. Ajouter le dépôt

echo « deb [arch=amd64] https://updates.signal.org/desktop/apt xenial main » |\
sudo tee -a /etc/apt/sources.list.d/signal-xenial.list

# 3. Mettre à jour les paquetages et installer Signal Desktop

sudo apt update && sudo apt install signal-desktop

Le code-source de Signal se trouve sur Github.

Telgram sous Linux : comment ça marche ?

Telegram est une alternative à WhatsApp, dont le développement est basé à Dubaï.

C’est quoi, Telegram ?

Telegram est un logiciel de messagerie instantanée sécurisé. Il est gratuit, libre et open source, placé sous licence GPLv3. Comme on peut le lire dans l’encyclopédie libre, la partie cliente est libre tandis que la partie serveur reste propriétaire.

Disponible sous Android et iOS, l’application Telegram peut également être utilisée avec Windows, macOS et Linux ou via un navigateur web. L’application a été créée en 2013 par deux frères, Nikolaï et Pavel Dourov, fondateurs de VKontakte. Tous deux opposants au régime de Vladimir Poutine, ils entendaient développer un moyen de communiquer pouvant échapper aux services secrets russes.

Télécharger Telegram pour Linux

Pour utiliser Telegram sous Linux, il suffit de se rendre sur la page de téléchargement pour rapatrier la version 32 bits ou l’édition 64 bits de Telegram Desktop.

Le code-source de Telegram se trouve sur Github.

Cet article pourrait également vous intéresser : « Alternative à Whatsapp : des applications sécurisées (dont 4 open source) » : Telegram, Signal, Wire et Threema.

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