Des portables Lenovo Thinkpad avec la distribution Linux Fedora 32

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Après Dell, Lenovo va proposer une série d’ordinateurs portables sous Linux. C’est la distribution Fedora qui a été choisie pour les équiper.

Des portables Lenovo Thinkpad avec la distribution Linux Fedora 32

Les « Fedora Workstations » seront bientôt disponibles sur des ordinateurs Lenovo Thinkpad, a-t-on appris il y a quelques jours. Au-delà de la compatibilité logicielle et matérielle, l’annonce indique que plusieurs modèles seront proposés avec un système Fedora préinstallé.

Le programme baptisé « Lenovo’s Linux Community Series – Fedora Edition » concerne d’abord trois modèles, qui pourront être fournis avec Fedora 32 Workstation, dont nous allons vous reparler cette semaine également.

ThinkPad P1 Gen2
ThinkPad P53
ThinkPad X1 Gen8

Pour l’heure, l’annonce faite dans le cadre du Red Hat Summit n’a pas été suivi d’une date de disponibilité et de prix pour l’Europe, mais les informations pratiques devraient rapidement suivre.

Source toolinux.com

EmmaDE4 Debian 11 Bullseye

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Le Collectif Emmabuntüs a pu livrer le 27 avril dernier la nouvelle Emmabuntüs Debian Édition 4 Alpha 1 (32 et 64 bits), une distribution basée sur la Debian 11 Alpha 2 Bullseye et les environnements XFCE/LXQt.

Cette nouvelle version sort en avance par rapport à la feuille de route initiale, à cause de la crise sanitaire du Covid-19 qui a contraint une partie des membres du collectif à rester… confinés, donc plus disponible : « Nous avons mis à profit cette pause forcée pour débuter, en avance de 9 mois, le développement de notre nouvelle Emmabuntüs basée sur Debian 11« .

Cette nouvelle version de la distribution reprend les bases de l’Emmabuntüs DE3 sous Debian 11 Bullseye. Elle y ajoute le support de l’environnement LXQt à la place de LXDE, avec une installation de base depuis l’ISO qui ne nécessite pas une étape supplémentaire de post-installation. Afin d’améliorer l’utilisation sous LXQt, les développeurs ont ajouté le navigateur Internet Falkon, permettant ainsi un fonctionnement du système avec seulement 1 Go de RAM.

Tous les détails pratiques et l’annonce officielle se trouvent sur le site officiel.

Source toolinux.com

L’environnement de bureau MATE en version 1.24 : ce qu’il faut savoir

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Qu’est-ce que l’environnement MATE ?

MATE est un fork de GNOME 2. Il fournit un environnement de bureau intuitif en se basant sur les métaphores traditionnelles pour GNU/Linux et d’autres systèmes d’exploitation similaires à Unix.

Nouveautés de MATE version 1.24

L’environnement MATE 1.24 est disponible depuis le 10 février 2020. Ses nouveautés principales sont la prise en charge de Wayland par le panneau MATE et le visionneur EOM (Eye of MATE). On ajoute également la compatibilité avec le format WebP.

Une meilleure prise en charge des affichages HiDPI est intégrée. Quant aux greffons Pluma (plugins), ils ont été portés sous Python 3. La liste complète des améliorations se trouve sur le site web officiel.

Quelles distributions Linux supportent MATE ?

MATE est disponible via les dépôts officiels pour les systèmes GNU/Linux suivants :

Alpine Linux
AOSC
Arch Linux
Debian
Fedora
Gentoo
GNU Guix et GNU GuixSD
Linux Mint
Mageia
Manjaro
openSUSE
Parrot Security OS
PCLinuxOS
PLD Linux
Sabayon
Salix
Solus
Trisquel GNU/Linux
Ubuntu
Ubuntu MATE
Uruk GNU/Linux
Vector Linux
Void Linux

Les instructions d’installation de MATE sont disponibles sur cette page.

Source toolinux.com

La fin du support de Windows 7, une voie vers Linux

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Si la mise à niveau vers Windows 10 reste la norme, une vague de migrations vers Linux s’initie avec la fin de la prise en charge de Windows 7. Canonical en a fait un argument marketing et le gouvernement sud-coréen une stratégie de souveraineté.

 

Le 14 janvier dernier, Microsoft a cessé de supporter le système d’exploitation Windows 7. La solution préconisée est le passage à Windows 10. Ce qui n’empêche pas d’autres solutions de se profiler, comme la migration de Windows 7 à Linux.

Ainsi, Canonical, éditeur de la distribution Ubuntu, vient de publier un long tutoriel (« How to upgrade from Windows 7 to Ubuntu – Installation ») très verbeux. Il explique la marche à suivre pour comprendre la terminologie, créer une image ISO, tester la distribution en live, installer Ubuntu en remplacement de Windows et bien entendu paramétrer son système d’exploitation Linux.

Corée : de Windows 7 à Linux

En Corée, ce sont les autorités qui en profitent pour faire le ménage sur leurs postes de travail : Linux en remplacement de Windows 7. Dès la fin de l’année 2020, les gouvernements (locaux et centraux) vont migrer vers un système d’exploitation ouvert développé par une entreprise coréenne.

Plusieurs solutions sont sur la table : HarmonicaOS, TmaxOS ou encore CloudOS. La migration complète, annoncée en mai 2019 (ce n’est donc pas une surprise) devrait être achevée pour 2026.

Source toolinux.com

Quelle part de marché pour Linux sur le bureau en janvier 2020 ?

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Le dernier rapport de Statcounter de janvier 2020 crédite la part de marché de Linux à 0,88% tous terminaux confondus et à 1,9% si on prend le segment « desktop » uniquement. Explications.

Tous systèmes d’exploitation confondus

Si on s’en tient au marché global (allant des terminaux mobiles aux ordinateurs portables), Linux obtient 0,88% de parts de marché, derrière macOS 7,71%, iOS 14,5%, Windows 35,23% et Android avec 39,67%. En janvier 2019, Linux était un peu plus bas encore à 0,79%

Sur le « desktop » (bureau)

Si l’on tient compte des seuls ordinateurs (tours, barebones, portables), les chiffres sont bien différents : 77,7% pour Windows, 17,04% pour macOS, 1,9% pour Linux, devant ChromeOS à 1,52%.

En Europe

En Europe, Linux est crédité de 2,1% en janvier 2020 et ChromeOS 0,94% (Chrome était plus implanté dans l’éducation aux USA).

Source toolinux.com

La fondation Linux veut améliorer la sécurité de l’open source

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La Linux Foundation annonce un partenariat avec l’Open Source Technology Improvement Fund (OSTIF) pour développer ensemble des audits de sécurité.

La fondation Linux annonce ce mardi «un partenariat stratégique pour améliorer la sécurité des logiciels open source, devenue critique pour l’infrastructure mondiale», avec l’Open Source Technology Improvement Fund (OSTIF).

Le logo de la fondation Linux

Les deux organisations vont développer ensemble des audits de sécurité «pour les communautés open source largement étendues». La Linux Foundation va ainsi augmenter ses travaux sur les audits de sécurité – elle indique avoir déjà investi plus d’un million de dollars dans une vingtaine de projets open source à ce jour – en y incluant des experts du réseau de l’OSTIF.

« Renforcer la confiance » dans l’open source

Ce dernier «partagera les ressources disponibles via le Community Bridge de la fondation Linux, un écosystème de financement et de soutien pour les développeurs et les projets, avec sa communauté pour aider à lever des fonds pour de nouveaux audits».

Amir Montazery, vice-président de l’OSTIF, salue dans le communiqué des deux organisations «la capacité de la fondation Linux à collecter des fonds auprès de toutes les industries pour soutenir des milliers de développeurs à travers le monde, sans précédent».

Dans le cadre de ce partenariat, la fondation nommera son vice-président des programmes stratégiques, Mike Dolan, au conseil consultatif de l’OSTIF. Ce dernier commente le rapprochement des deux entités comme une «collaboration naturelle qui, nous l’espérons, renforcera la confiance dans la chaîne de fourniture mondiale des logiciels open source qui sous-tend la société moderne».

Comme la fondation, l’OSTIF est un organisme à but non lucratif, qui repose sur des levées de fonds auprès du public et des dons d’entreprises et d’entités gouvernementales.

On trouve dans son conseil consultatif des représentants entre autres de Red Hat, Internet Security Research Group (l’ISRG est lui-même soutenu par Mozilla, l’EFF, Cisco, Akamai et l’université du Michigan), F-Secure, DuckDuckGo, OpenSSL (de son comité de management)…

Source zdnet.fr

Un thème sombre sera intégré à Xubuntu 20.04

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Les dernières moutures de développement de Xubuntu 20.04 disposent d’un nouveau thème sombre baptisé Greybird-dark. Sa sortie est prévue fin avril.

Le site OMGUbuntu a inspecté les dernières versions quotidiennes (daily builds) de la future distribution Xubuntu 20.04, prévue aux alentours du 23 avril prochain. Ils ont découvert la présence d’un nouveau thème sombre. Image à l’appui.

Qu’est-ce que Xubuntu ?

Xubuntu est un système d’exploitation libre de type GNU/Linux. C’est un projet issu de la Fondation Ubuntu utilisant l’environnement de bureau graphique Xfce à la place de Gnome 3 (et précédemment Unity).

Xubuntu est une distribution Linux dérivée de Ubuntu, car tous deux partagent exactement la même base, des logiciels communs (Synaptic), les mêmes dépôts APT, le même nom de code et le même cycle de développement.

La dernière version est 19.10, Eoan Ermine, sortie en octobre 2019.

Un thème sombre dans Xubuntu

Le nouveau thème Greybird Dark donne à Xfce un nouveau look sombre dans la lignée de ce qui se fait sur la plupart des systèmes d’exploitation, mais avec une nuance : nous sommes toujours bien dans l’univers du gris (et non du noir).

Il semblerait qu’il est déjà possible d’utiliser le nouveau thème sur des versions plus anciennes de Xubuntu. Il faut pour cela rapatrier la dernière version stable et utiliser Xfce. Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur ce compte Github.

Comme il s’agit d’un thème GTK, Greybird Dark peut également être installé sur d’autres environnements compatibles, dont GNOME Shell et MATE.

Source toolinux.com

La mort de Windows 7 va-t-elle profiter à Linux ?

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La fin de vie de Windows 7 est un moment important de cette année. Microsoft laisse sur le « bord de la route » des centaines de millions d’ordinateurs à travers le monde. Désormais livrés à eux même, ils doivent prendre une décision pour assurer leur sécurité.

L’arrêt de la maintenance de Windows 7 n’est pas anodine. Selon les derniers chiffres publiés par NetMarketShare, la part de marché de cet OS dépasse toujours les 25%. En clair environ un ordinateur sur quatre qui utilise cet environnement tous les jours. Malgré tous les efforts de Microsoft pour minimiser son importance, il reste à ce jour le deuxième système d’exploitation le plus utilisé sur PC de bureau. On estime qu’il y a encore plus de 440 millions de personnes sous Windows 7 dans le monde entier.

Sans mises à jour de sécurité tous ces systèmes informatiques doivent trouver une réponse à la question : Faut-il rester sous Windows 7, adopter Windows 10 ou migrer vers macOS ou Linux ?

Il n’y a malheureusement pas de réponse universelle. Elle va dépendre de nombreux paramètres, contraintes et impératifs. Depuis le 14 janvier 2020, jour de la mise à la retraite officielle de Windows 7, beaucoup espèrent que l’environnement Linux va profiter de cette situation. Certains s’attendent à ce que le monde de l’Open Source accueille une nouvelle grande communauté.

Ubuntu, Linux Lite, Linux Mint et quelques autres distributions profitent d’amélioration et d’optimisations pour répondre aux besoins du grand public. Leurs développeurs voient la mort de Windows 7 comme une vraie opportunité pour conquérir de nouvelles parts de marché. L’affaire n’est cependant pas si simple car il existe plusieurs « types » d’utilisateurs de Windows 7.

Windows 7, qui est susceptible d’adopter Linux ?

Aux yeux de certains Windows 10 n’est pas perçu comme une avancée avec son approche en tant que « Service ». Windows 7 répond parfaitement aux attentes aussi bien en termes de fonctionnalité que de performance tout en conservant « l’expérience Windows traditionnelle ». Ces utilisateurs ne souhaitent tout simplement pas de changement. Ils ne veulent pas perdre leur temps avec un « nouveau » Windows leur demandant de réapprendre à utiliser leur PC.  Nous avons là une communauté qui est peu susceptible d’être intéressée par le monde Linux.

Nous retrouvons aussi des utilisateurs un peu plus aventureux et à l’écoutent de certains arguments. La sécurité fait partie du discours de tous les développeurs de distributions Linux. Canonical affirme que sa distribution Ubuntu permet de bénéficier d’une sécurité renforcée sans avoir besoin d’acquérir de nouveaux matériels.

Source ginjfo.com

L’Automotive Grade Linux en démonstration au CES 2020 (Subaru l’adopte)

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C’est à l’occasion du CES à Las Vegas que le constructeur Subaru annonce que ses modèles 2020 disposeront du système de divertissement Automotive Grade Linux. Les modèles sont exposés pour l’occasion.

Automotive Grade Linux : présentation

AGL est un projet open source collaboratif qui réunit des constructeurs automobiles et des fournisseurs dans le but de bâtir une plateforme logicielle libre basée sur Linux destinée au développement d’applications logicielles pour les automobiles. Une initiative à la fois indépendante et complémentaire aux efforts de Google et Apple dans la voiture connectée avec Android Auto et CarPlay.

L’objectif principal d’AGL est d’aider les constructeurs automobiles et les fournisseurs à « réutiliser le code des applications logicielles, conduisant à une innovation rapide et des délais de commercialisation plus courts pour les nouveaux produits et composants. »

Quelles voitures ?

AGL est soutenu par plus de 150 membres, dont 11 constructeurs automobiles, qui travaillent ensemble pour développer la plate-forme AGL Unified Code Base (UCB), une plate-forme logicielle partagée qui peut servir de standard de facto pour l’infodivertissement et la télématique.

Parmi les constructeurs membres, on trouve par exemple Toyota, Mercedes Benz, Subaru, Mazda, Nissan, Honda, Suzuki ou encore Mitsubishi.

AGL Unified Code Base dans la Subaru Outback 2020

La plate-forme d’infodivertissement Subaru Starlink installée d’origine sur la toute nouvelle Subaru Outback 2020 et la Subaru Legacy 2020 utilisera un logiciel open source de la plate-forme AGL Unified Code Base (UCB).

« L’utilisation du logiciel open source d’AGL nous permet de personnaliser facilement l’expérience utilisateur et d’intégrer de nouvelles fonctionnalités », déclare Naoyoshi Morita, directeur général du département de conception de produits électroniques de Subaru. « Nous pensons que le développement de logiciels libres et partagés via l’alliance Automotive Grade Linux profite à l’ensemble de l’industrie. Nous nous réjouissons d’ailleurs de notre implication et notre collaboration continues avec d’autres constructeurs automobiles et fournisseurs. »

AGL au CES 2020

Le stand AGL au CES 2020 présente plus de 19 démos de membres de l’alliance AGL. Au programme : le système d’nfodivertissement, la conduite autonome, la sécurité, la connectivité et d’autres applications exécutées sur la plate-forme logicielle open source AGL.

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Un spécialiste DevOps rejoint le projet Automotive Grade Linux
De nouveaux membres pour l’Automotive Grade Linux

Source toolinux.com

KDEConnect pour Android, mais aussi pour les smartphones Linux

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La nouvelle version de KDEConnect n’est plus limitée à Android. Elle permet de communiquer avec un smartphone Linux.

C’est quoi KDE Connect ?

KDE Connect est une application KDE permettant de créer une connexion entre un smartphone et un bureau Linux doté de KDE, sans câble. L’application
KDE Connect permet de créer une connexion entre votre smartphone et votre bureau Linux, le tout sans fil.

Ses fonctions principales :
Recevoir les notifications de son smartphone sur l’écran de l’ordinateur ;
Partager des adresses internet (URL) ;
Transférer des fichiers ;
Répondre aux messages ;
Contrôler la musique de son ordinateur ou le niveau sonore depuis le téléphone ;
Utiliser le smartphone comme télécommande pour l’ordinateur de bureau ;
Vérifier le niveau de la batterie ;
Savoir où se trouve son téléphone (sonnerie) ;
Partager des fichiers avec d’autres appareils ;
Parcourir le contenu du téléphone depuis un ordinateur ;
Lancer un certain nombre de commandes.

KDE Connect : Android et Linux

Une application de messagerie SMS

La dernière version estampillée « décembre 2019 » permet de bénéficier d’une interface propre aux SMS. On y retrouve l’historique des conversations. Il est ainsi possible de recevoir et de lire les messages, mais aussi d’y répondre. À l’image de ce que propose Apple avec Message sur macOS.

Compatibilité avec les smartphones Linux

C’est bien naturel, mais il fallait créer les conditions pour le faire. Les ordinateurs et smartphones Linux – comme les Librem 5 et PinePhone – peuvent désormais communiquer, grâce à une nouvelle interface basée sur Kirigami.

Tout comme pour Android, les fonctions vont du contrôle média à la télécommande en passant par le transfert de fichiers, les commandes Linux et la possibilité de faire sonner son téléphone s’il est égaré.

Liens

La page KDEConnect
L’application Android (et sur F-Droid).

Source toolinux.com