Linux sur les nouveaux Mac M1 : c’est possible et voici comment ça marche !

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Le projet de porter Linux sur Apple Silicon avance de manière… spectaculaire : Corellium et Asahi Linux n’ont jamais été aussi près du but. Cette semaine, le mystère du Mac mini M1 a été percé.

Tout est parti d’un tweet posté ce mercredi 20 janvier 2021 par Chris Wade, CTO de l’entreprise australienne Corellium, celle qui a récemment remporté une bataille devant les tribunaux contre Apple. Sa technologie de virtualisation dans le cloud permet aux développeurs et chercheurs en sécurité d’utiliser iOS sans devoir passer par l’iPhone ou l’iPad.

Chris Wade s’est félicité que Corellium ait réussi, en un temps record, à rendre utilisables les systèmes Linux sur le nouveau Mac mini M1 (une puce ARM développée par Apple pour ses ordinateurs de bureau et portables).

Linux is now completely usable on the Mac mini M1. Booting from USB a full Ubuntu desktop (rpi). Network works via a USB c dongle. Update includes support for USB, I2C, DART. We will push changes to our GitHub and a tutorial later today. Thanks to the @CorelliumHQ team  pic.twitter.com/uBDbDmvJUG

— Chris Wade (@cmwdotme) January 20, 2021

Dans les heures qui ont suivi, une explication et un tutoriel ont été mis en ligne (en anglais), expliquant comment il a été possible de porter Ubuntu sur la puce M1 en… quelques jours seulement.

Pour l’heure, il faut démarrer le système Linux en USB et la partie réseau est possible grâce à un adaptateur USB-C, mais nul doute que les choses vont rapidement évoluer. Et pour cause : les travaux se déroulent en toute transparence sur Github.

Un petit exploit qui ouvre la voie à d’autres distributions Linux

Des informations qui permettront à un autre projet d’avancer, dont nous vous parlions début décembre, Asahi Linux et lancé par Marcan, le développeur qui a rendu Linux compatible avec la PS4. D’ailleurs, à en croire un autre tweet, une collaboration n’est pas exclue :

We welcome all contributors to the Linux ecosystem with open arms, and are genuinely excited about @CorelliumHQ‘s work on M1 Linux. We look forward to it being upstreamed, and are happy to help review all M1 related patches. Please CC us on all upstream patch submissions !  https://t.co/cEOiWb8iuP

— Asahi Linux (@AsahiLinux) January 16, 2021

 

Liens utiles

How We Ported Linux to the M1
Compte Github « corellium/linux-m1 »
Linux sur Apple Silicon : le nouveau projet de Marcan (après la PS4)
Asahi Linux

Source toolinux.com

Linux : les développeurs pourraient abandonner les configurations trop anciennes

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Avec la prochaine version du noyau Linux, la communauté évalue la possibilité de stopper la prise en charge des plateformes techniques les plus anciennes, notamment celles reposant sur une architecture ARM.

Pour donner un coup de jeune à ses anciennes machines, Linux est généralement le système privilégié. La communauté entretient en effet un kernel relativement flexible et plusieurs environnements de bureaux légers permettent d’obtenir une certaine fluidité pour des tâches courantes.

Linux veut faire le tri

Cependant, alors que la version 5.10 du noyau a été publiée, cette dernière est en version LTS, à support étendu, durant cinq années. Par la suite, les prochaines moutures apportant diverses évolutions pourraient stopper la prise en charge des configurations les plus anciennes.

Arnd Bergmann développeur historique du kernel, a notamment regardé les plateformes ARM pouvant potentiellement être retirées du support. Il explique que plusieurs d’entre elles n’ont pas reçu de commit au sein du kernel depuis des années.

Comme le rapporte Phoronix, Arnd Bergmann a notamment identifié 14 plateformes ARM pouvant être retirées puisqu’elles n’ont reçu aucune évolution pour Linux depuis au moins cinq années. Parmi ces dernières, nous retrouvons ASM9260 (2015), Spear (2010), u300 (2009) et EFM32 (2011).

Bergmann a sélectionné une vingtaine d’autres plateformes pouvant potentiellement être retirées de la branche de développement du kernel. Notons en outre d’autres processeurs devenus également obsolètes, même pour Linux. C’est le cas de MIPS R3000/TX39xx et de plusieurs modèles de PowerPC.

Pour l’heure, aucune décision ferme n’a été prise. Vous pouvez retrouver l’ensemble des plateformes pouvant potentiellement être retirées sur ce fil de discussion.

Source : Phoronix

Quelle est la part de marché de Linux sur le bureau ? Et sur mobile ?

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Linux occupe aujourd’hui 2,35% du marché des systèmes d’exploitation de bureau, selon les chiffres de décembre 2020. Android continue de dominer le mobile.

Les analyses sont tombées la fin de l’année 2020. Nous savons, grâce à Net Marketshare, quels sont les systèmes d’exploitation les plus répandus, à la fois sur les ordinateurs, les mobiles et les tablettes.

Sur ordinateur

Windows continue de dominer le marché mondial avec 87,56% des ordinateurs de bureau ou portables. C’est un léger recul annuel : en 2019, le système d’exploitation de Microsoft était crédité de 88,70%.

Son plus proche concurrent s’appelle macOS et 9,54% de parts de marché. C’est mieux que les 9,15% de décembre 2019.

Linux occupe la 3e place avec 2,35 %, une belle progression par rapport au même mois en 2019, où Linux était crédité de 1,51%.

ChromeOS occupe aujourd’hui 0,41% du gâteau et BSD continue d’être utilisé par 0,01 % de la population (en usage « desktop »).

Quelles versions des OS ?

Windows 10 est le système d’exploitation le plus utilisé (57,85% contre 53,36% il y a un an) devant Windows 7 (24,79% contre 29,57% en 2019). macOS 10.15 culmine à 4,18, juste devant Windows 8.1 avec 3,11%. Le terme générique Linux (qui n’est pourtant pas une « version ») apparaît avec 1,28%, mais Ubuntu peut compter sur 1,04% de parts de marché.

Sur le mobile

Android est le premier système d’exploitation mobile sur mobile : il est crédité de 71,24% des terminaux en circulation, devant iOS à 28,26%. On trouve Linux à 0,05%, devant Series 40 de Nokia à 0,03%. Les systèmes Windows Phone et RIM (BlackBerry OS) continuent de faire de la figuration après leur abandon : 0,01%.

Quant aux versions d’Android, elles avancent toujours en ordre très dispersé (et fragmenté). Android 9 domine : l’OS équipe 22,90% des terminaux, devant Android 10 à 15,26%. iOS 13.3 est juste derrière (8,97%).

Sur tablette

Pour les tablettes, Android a rejoint la 2e place, avec un score moins élevé que sur smartphone : 47,42%. iOS et iPadOS cumulés font 52,58% du marché. Pour rappel, iPadOS est le nom donné à iOS pour l’iPad depuis le 24 septembre 2019.

Note : le rapport publié sur Toolinux a été mis à jour le 13 janvier sur base des statistiques mondiales de NetMarketShare.

Source toolinux.com

Linux sur Mac et MacBook M1 d’Apple grâce au projet Asahi

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Grâce à un financement participatif, un développeur a lancé le projet Asahi. Il vise à porter Linux sur les récents ordinateurs portables d’Apple équipés de la puce M1 sous ARM. Linus Torvalds avait fait part de son intérêt pour une telle avancée.

Une dose de crowfunding, une marque d’intérêt du papa de Linux, il n’en fallait pas plus pour un développeur, Hector Martin alias Marcan. Il vient officiellement de lancer le projet Asahi qui vise à faire tourner Linux sur les Mac et MacBook d’Apple équipés de la puce M1 basée sur ARM. « L’objectif est qu’il ne s’agisse plus d’une simple démo technique, mais d’un système d’exploitation qui fonctionne au quotidien », précise-t-il. Tout en ajoutant, que s’il est facile de faire fonctionner Linix, mais « il est difficile de le faire tourner correctement ».

Parmi les difficultés à résoudre, il y a le codage d’un pilote pour le « GPU Apple entièrement personnalisé » ou des points délicats comme la gestion de l’énergie. Le développeur va d’abord s’atteler au Mac Mini M1 et a expliqué que Asahi Linux serait éventuellement un remix d’Arch Linux ARM. Cette distribution se définit comme « destinée à des utilisateurs compétents de GNU/Linux, ou toute personne ayant une attitude de bidouilleur et prête à lire la documentation et à résoudre ses propres problèmes ». Tout un programme !

Exaucer les vœux de Linus Torvalds

Hector Martin n’est pas un novice en la matière. Ses projets comprennent le portage de Linux sur la PlayStation 4 de Sony, un bootloader pour la PS3 et des logiciels open source non officiels pour la Nintendo Wii. Pour le projet Asahi, il est passé par le financement participatif via la plateforme Patreon et GitHub et a réussi à atteindre 80% de son objectif de 4000 dollars mensuel. Cette somme est suffisante pour rendre le projet viable, selon lui. Des sponsors lui ont fourni du matériel Mac.

Sur le nom du projet, il précise qu’« il vient du nom japonais de la pomme McIntosh, 旭 (Asahi) ». Hector Martin ne craint pas le verrouillage des terminaux Apple, « il permet de démarrer des noyaux non signés/personnalisés sur les Macs M1 sans jailbreak ». Preuve que la firme de Cupertino n’a pas l’intention de verrouiller son OS. Dans ces travaux, le développeur résidant au Japon pourrait être soutenu par Linus Torvalds. Le gardien du noyau Linux avait déclaré l’année dernière qu’il accueillerait favorablement Linux sur les récents terminaux Apple. « J’aimerais en avoir un, s’il n’y avait que Linux…J’attends depuis longtemps un portable ARM qui peut faire tourner Linux. Le dernier Air serait presque parfait, sauf l’OS. Je n’ai pas le temps de bricoler, ni l’envie de me battre contre des entreprises qui ne veulent pas m’aider ». A voir si le projet Asahi exauce son vœu, même si la balle est surtout dans le camp d’Apple en ouvrant un peu plus son écosystème.

Source lemondeinformatique.fr

Linux : où trouver la liste des GULLS francophones ?

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Tout est parti d’une anecdote. Le rédacteur du Site Du Manchot cherchait un GULL après avoir déménagé. Problème : les listes étaient obsolètes. D’où l’idée de créer une liste actualisée, déjà disponible pour la France.

Que signifie GUL (ou GULL) ?

Le terme GUL signifie « groupes d’utilisateurs locaux de Linux » (et/ou de logiciels libres).

Nouvelle liste de GUL francophones (France)

On connaît cette liste publiée par l’AFUL pour l’ensemble des pays francophones. « Le Site Du Manchot » publie désormais sa propre liste actualisée.

Pour chaque site web, le site fournit une description et une éventuelle adresse web, mais aussi le situation du GULL : active, en sommeil, disparu voire… « hackée ». Cet annuaire est libre de droits et peut être utilisé et/ou relayé à l’envi.

Liste des GULLs par département (France).

Source toolinux.com

Quels développeurs et entreprises ont le plus contribué au noyau Linux 5.10 ?

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Intel n’est plus le plus gros employeur contributeur aux modifications du noyau Linux, selon les dernières statistiques publiées par LWN. Huawei a pris la tête. Les développeurs les plus actifs sont Krzysztof Kozlowski et Sudeep Dutt, mais un Français a rejoint le top 3, Corentin Labbe. Voici les détails.

Cela faisait plusieurs années qu’Intel dominait le classement des plus grands contributeurs aux changements opérés dans le code du noyau Linux. Le dernier rapport publié par LWN le 14 décembre indique que Huawei mène désormais le bal, avec 1.434 modifications (« changesets ») au code (8,9%) contre 1.297 (8%) pour Intel. Les suivants sont « Inconnu » (1.075), puis Red Hat (915), Google (848), AMD (698), Linaro (670), Samsung (570) et IBM (521).

L’affiche est légèrement différente si on observe le nombre de lignes modifiées dans le noyau Linux (« line changes ») : Intel conserve la première place avec 96.976 lignes, soit 12,6%, loin devant Huawei et 41.049 lignes modifiées. Le 3e plus gros contributeur reste « Inconnu », 40.948, devant Google (39.160), NXP, Red Hat, Code Aurora Forum, Linaro et, cette fois, Facebook.

Au-delà des entreprises, il y a des hommes et des femmes. Les trois plus gros développeurs contributeurs sont Krzysztof Kozlowski (491 soit 3.0%), Mauro Carvalho Chehab (378 soit 2.3%) et Christoph Hellwig (265 soit 1.6%). Au niveau des lignes modifiées, Sudeep Dutt affiche rien moins que 26.779 contributions, devant (une nouvelle fois) Mauro Carvalho Chehab avec 22.741 apports et le Français Corentin Labbe (19.091, tout de même).

Sans entrer dans tous les détails, Krzysztof Kozlowski a effectué des nettoyages et des petites améliorations dans tous les sous-systèmes ARM, à un rythme de près de huit par jour. Sudeep Dutt a lui contribué à un seul correctif à 5.10, mais ce correctif a supprimé les pilotes pour les périphériques Intel MIC.

Source toolinux.com

Sortie du PinePhone KDE Community Edition

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Même s’il est réservé aux développeurs et aux intrépides, le PinePhone KDE Edition affiche un prix très mesuré pour son lancement : 123€ environ. Il peut être précommandé dès aujourd’hui.

C’est quoi le PinePhone KDE Edition ?

Le Pinephone Community Edition KDE Plasma est un smartphone Linux lancé en édition limitée.

Il tourne sous Plasma Mobile, un système d’exploitation GNU/Linux doté de l’interface Plasma pour les appareils mobiles.

Caractéristiques

Le Pinephone KDE Plasma est un smartphone dont la fiche technique est relativement modeste, mais reste tout à fait convaincante :

Processeur Allwinner A64 – CPU 64-bits 4-cœurs 1.2 GHz ARM Cortex A-53
GPU : MALI-400MP2
Mémoire interne 16GB eMMC (+ micro SD jusqu’à 2TB)
2GB LPDDR3 SDRAM
Dimensions : 160,5mm x 76,6mm x 9,2mm
Poids : 185 grammes
SIM : micro-SIM
Écran 5,95 pouces IPS capacif
Résolution de 1440×720 pixels, 18:9
OS : KDE Plasma Mobile OS
Capteur photo/vidéo arrière 5MP, 1/4″, LED Flash
Capteur photo/vidéo avant 2MP, f/2.8, 1/5″
Son : mono, haut-parleur, fiche jack 3,5 mm
2G, 3G et 4G
Wi-Fi 4
Bluetooth 4
GPS
Batterie amovible Li-Po 2750-3000 mAh
Chargeur USB type-C, 15W – 5V 3A (Quick Charge)

Plasma Mobile : ce qu’il faut savoir

Ce n’est pas une première, mais le smartphone PinePhone ne tourne pas sous Android. Il choisit en effet de miser sur Plasma Mobile, une interface mobile pour les smartphones qui tourne au-dessus d’une distribution Linux et qui est développée sur base de l’environnement KDE Plasma traditionnel (ordinateurs et tablettes).

Techniquement, Plasma Mobile utilise la boîte à outils Qt, les extensions KDE Frameworks et Plasma Shell.

Puis-je faire tourner des applications Android ?

Pas directement. Toutefois, il existe un projet pour cela, Anbox (Android in a Box). Son but : faire tourner des applications Android depuis un conteneur et utiliser le noyau Linux pour obtenir des performances quasi natives.

Pour l’heure, l’environnement ne semble pas encore assez stable pour être intégré d’origine à Plasma Mobile. Vous devez donc vous contenter de la logithèque Plasma Mobile.

Commander le PinePhone KDE Edition

Il est possible de commander le nouveau PinePhone KDE Edition sur le site web du constructeur au prix de 149,99USD (123€) au lieu de 249,99USD (205€). Les livraisons seront assurées mi-janvier via l’entrepôt européen du constructeur, basé en Pologne (dont le taux de TVA s’appliquera).

Une version « Convergence » est également disponible au prix de 199,99$ (163€), avec un hub USB permettant de l’utiliser comme « ordinateur portable » avec un moniteur, un clavier et une souris.

Attention, PINE64 recommande ce smartphone aux développeurs et aux « early adopters » à ce stade. Ces premières éditions sont idéalement destinées aux « utilisateurs avec une bonne connaissance de Linux« .

Source toolinux.com

La Fondation Linux crée une certification pour débutant

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Il faut bien démarrer un jour et la Fondation Linux veut mettre le pied à l’étrier des débutants qui envisagent une carrière dans l’open source. Elle a donc lancer une certification accessible à ces personnes-là.

Pour attirer plus de candidats vers les métiers de l’open source, la Fondation Linux a lancé une initiative originale de certification. Baptisée, LFCA (pour Linux Foundation Certified IT Associate), elle valide un niveau débutant sur les connaissances à avoir sur l’écosystème Linux. Cet examen coûtera 300 dollars.

Dans le détail, les candidats devront répondre à 60 questions, réparties en six catégories : principes fondamentaux de Linux, de l’administration système, du cloud computing, de la sécurité, de DevOps, et le support aux applications et aux développeurs. Le test se déroulera en ligne via une webcam et un partage d’écran. Pour préparer l’examen, les participants ne seront pas livrés à eux-mêmes. Il existe quelques cours fournis par la Fondation et il est possible aussi de suivre des MooC edX qui sont également gratuits et couvrent des sujets tels que Linux, le cloud et les bases de DevOps, ainsi que l’ingénierie de la fiabilité des sites.

Un tremplin pour d’autres certifications

Ceux qui terminent la formation et obtiennent le certificat pourront passer à la certification intermédiaire Linux Foundation Certified SysAdmin (LFCS), et à la certification avancée Linux Foundation Certified Engineer (LFCE). A noter que les personnes intéressées peuvent s’inscrire immédiatement, les premiers examens étant disponibles après le 15 janvier. Le test est bien évidemment en langue anglaise.

Cette initiative s’adresse principalement à ceux ou celles qui sont intéressés par une carrière dans l’IT et veulent obtenir une certification professionnelle pour démarrer. Le monde de l’open source recrute beaucoup et un rapport récent de la Fondation Linux montrait que 93% des entreprises avaient du mal à recruter des talents dans ce domaine. Un tel certificat devrait séduire plus de candidats…

Source lemondeinformatique.fr

Linux : que faire en cas de kernel panic ?

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C’est quoi, kernel panic ?

La panique du noyau (kernel panic) est un mécanisme de signalement d’erreur système du noyau d’un système d’exploitation. Il concerne en particulier GNU/Linux, UNIX mais aussi macOS.

Kernel panic peut survenir dans plusieurs circonstances, traduisant des erreurs impossibles à corriger, qui empêchent le fonctionnement de l’ordinateur (ou du terminal). L’irruption est souvent précédée d’un message d’erreur du noyau.

Ce qui provoque une kernel panic

Les causes sont multiples. Par exemple :

Erreurs de programmation
Erreurs de conception du noyau
Mauvaise installation du noyau
Problèmes liés au matériel
Valeurs incorrectes détectées
Fichier initramfs corrompu

Kernel Panic : que faire ?

Tout administrateur système est confronté à ce problème au moins une fois dans sa carrière et sait alors qu’une réinstallation du système n’est pas la première solution. L’éditeur Red Hat a compilé une série de mesures à prendre pour faire face au kernel panic.

Que faire en cas de kernel panic sous Linux ?

Face à une kernel panic, voici ce qu’il faut faire, en partant de l’exemple d’un système RedHat/Fedora/CentOS :

Démarrer le système normalement avec la version de noyau actuelle pour voir le type d’erreur ;
Redémarrer la machine et choisir l’invite Rescue puis aller dans /boot et afficher les fichiers. C’est ici que vous trouverez initramfs, mais en mode rescue. Le fichier initramfs est lui manquant ;
Créer un nouveau fichier initramfs correspondant à votre noyau (commande #uname -r) grâce à la commande suivante : #dracut -f  ;
Vérifier que le nouveau fichier se trouve bien dans /boot ;
Redémarrer normalement.

L’erreur devrait être corrigée à ce stade.

La procédure complète est décrite dans cet article, avec des illustrations.

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Linux et Android : nouveautés de l’application Cozy Drive

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Il y a quelques semaines, le nuage open source français Cozy Cloud soignait l’ensemble de ses applications pour toutes les plateformes. Plus besoin de passer par le Play Store sous Android, un fichier APK fait son apparition.

Cozy Cloud est accessible depuis un simple navigateur web, mais pour profiter de la synchronisation depuis un ordinateur, un smartphone ou une tablette, il faut passer par une application. L’édition stable publiée en octobre apporte plusieurs nouveautés. L’application prend notamment mieux en charge « certaines erreurs qui pouvaient survenir à l’envoi de fichiers et les corrige sans que vous deviez intervenir« .

Quelles nouveautés sur ordinateur ?

Sous Windows, il arrivait que la déconnexion de l’application ne supprime pas tous ses fichiers de configuration : c’est corrigé ;
Sous macOS, les quelques soucis lors de la synchronisation de documents dont le nom comporte des accents ou des émojis sont eux aussi neutralisés ;
Sous GNU/Linux, dans certaines configurations, l’application ne mémorisait pas le choix de la lancer ou non au démarrage de la session : là encore, c’est corrigé.

Android : un fichier APK pour Cozy Cloud

Alors que des optimisations réseau ont été apportées sous iOS (iPad, iPhone), c’est Android qui franchit un pas symbolique et important. L’application mobile était jusqu’ici disponible via le Play Store de Google, mais nombre d’utilisateurs réclamaient un fichier d’installation APK. Ils ont été entendus.

Cozy Drive pour Android est disponible sous forme de fichier APK (version 1.27.1), mais attention, il vous faudra mettre à jour votre application vous-même.

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Source toolinux.com