Quelle part de marché pour Linux dans le monde ? Les derniers chiffres

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Linux occupe aujourd’hui 2,77% du marché des systèmes d’exploitation de bureau, bond de 0,6% en un an. Android continue de dominer le mobile, mais pas les tablettes. Voici les derniers chiffres dont nous disposons.


Nous savons, grâce à Statcounter, quels sont les systèmes d’exploitation les plus répandus, à la fois sur les ordinateurs, les mobiles et les tablettes. Voici les derniers chiffres (novembre 2022).

Sur ordinateur

Pour le marché des ordinateurs, Windows continue de dominer le marché mondial avec 75,09% des ordinateurs de bureau ou portables. C’est un léger recul. En novembre 2021, le système d’exploitation de Microsoft était crédité de 75,18%. Son plus proche concurrent s’appelle macOS avec 15,7% de parts de marché. C’est moins bien que les 15,89% de l’an dernier.

Source toolinux.com

Comment choisir la bonne distribution Linux

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Avec des milliers d’options à examiner, voici nos meilleurs conseils pour choisir la distribution Linux qui répond à vos besoins.

Linux est une plateforme puissante, polyvalente, sécurisée et fiable qui peut être utilisée partout. Du serveur au bureau, de l’IoT aux conteneurs, aux systèmes embarqués et bien plus encore….

Vous ne réalisez peut-être même pas à quel point le système d’exploitation open source est répandu. Il est littéralement présent partout.

Mais il y a un domaine dans lequel Linux n’a pas encore beaucoup progressé : l’ordinateur de bureau. Ce n’est pas parce que ce n’est pas une option viable, j’utilise Linux comme système d’exploitation depuis des décennies et je n’ai jamais eu de problème. Il fonctionne à merveille et m’offre une stabilité et une flexibilité qu’aucun autre système d’exploitation ne peut égaler.

Ceci étant dit, comment se fait-il que Linux ait eu tant de mal à gagner des parts de marché sur ce secteur ?

L’une des raisons en est le choix. Pour les utilisateurs qui sont déjà familiers avec Linux, le choix est un argument de vente important, car il signifie qu’il y a plein d’options à choisir (sur à peu près tous les sujets).

Pléthore de choix

Il existe des milliers de distributions parmi lesquelles choisir, toutes offrant des environnements de bureau différents, des gestionnaires de paquets et des design propres. Cependant, pour ceux qui ne sont pas familiers avec Linux, un tel choix peut être problématique.

Par où commencer ? Avec autant de choix, il peut être presque impossible de savoir par où commencer sa recherche. C’est pourquoi j’ai voulu vous donner mes meilleurs conseils pour choisir une distribution Linux, afin que vous n’ayez pas à patauger dans un océan d’options.

Mais avant d’aller plus loin, une précision : je ne vais pas me plonger dans toute la complexité de Linux.

Ceux qui font leurs premiers pas avec un nouveau système d’exploitation n’ont pas besoin de connaître les options telles que systemd, les fonctions de sécurité comme SELinux, les gestionnaires de fenêtre comme LightDM ou les chargeurs d’amorçage comme GRUB.

Les nouveaux utilisateurs ont simplement besoin de savoir comment faire un choix qui les aidera à se familiariser avec un nouveau système d’exploitation. Ils veulent être en mesure d’être productifs sans avoir à plonger en profondeur dans quoi que ce soit.

Tout tourne autour du bureau

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : le choix le plus important que vous ferez au cours de votre aventure avec Linux est l’environnement de bureau que vous choisirez. Bien qu’il n’y ait pas autant d’environnements de bureau que de distributions, il en existe tout de même un grand nombre, comme GNOME, KDE Plasma, Pantheon, Budgie, Xfce, Cinnamon, Mate, Enlightenment, Deepin Desktop, LXDE, i3, LXQt, Sugar, et bien d’autres encore. Tous ces environnements de bureau ne constituent cela dit pas des bons choix pour un nouvel utilisateur.

Pour ceux qui n’ont jamais utilisé Linux, il n’y a vraiment qu’une poignée d’environnements de bureau à envisager :

  • GNOME
  • KDE Plasma
  • Cinnamon
  • Mate
  • Xfce

Dans la liste ci-dessus, je ne recommanderais pas Xfce, simplement parce qu’il pourrait être un peu trop complexe pour l’utilisateur moyen. Même si Xfce est un environnement de bureau très convivial, il y a beaucoup d’options de configuration disponibles, ce qui pourrait devenir rapidement intimidant. Et bien que j’utilise un bureau basé sur GNOME, je ne recommanderais pas le bureau GNOME à ceux qui n’ont jamais utilisé Linux, simplement parce qu’il est très différent par rapport à ce qui se fait aujourd’hui.

Il reste donc KDE Plasma, Cinnamon et Mate. Parmi les trois, KDE Plasma est l’un des bureaux les plus élégants, mais il offre beaucoup de fonctionnalités accessoires pas forcément utiles.

Il ne reste donc plus que Cinnamon et Mate. Entre les deux je recommande Cinnamon pour deux raisons : c’est le bureau par défaut de Linux Mint et il est en phase de développement actif.

L’importance des gestionnaires de paquets

Dans la plupart des cas, les gestionnaires de paquets ont tendance à être assez similaires. Par exemple, pour installer un logiciel sur Ubuntu à partir de la ligne de commande, la commande ressemblera à ceci :

sudo apt install firefox -y

Sur Fedora, cette commande ressemblera à ceci :

sudo dnf install firefox -y

Cependant, sur une distribution basée sur Arch, cette commande sera :

sudo pacman -S firefox

Vous vous demandez probablement « Pourquoi on parle de ligne de commande dans un article destiné aux nouveaux utilisateurs ? » Bonne question. Le fait est que la plupart des distributions Linux sont livrées avec une interface graphique pour leurs gestions des paquets. Par exemple, les bureaux basés sur GNOME ont GNOME Software et KDE Plasma a Discover. Les distributions basées sur Arch Linux ont Pamac. De fait, la plupart des nouveaux utilisateurs ne devraient pas avoir de problème pour installer des applications. Au lieu d’exécuter des commandes, il leur suffit d’ouvrir la boutique d’applications, de chercher un logiciel et de l’installer.

C’est aussi simple que cela. Cependant, parmi tous les gestionnaires de paquets disponibles, je conseille vivement aux nouveaux utilisateurs de s’en tenir à une distribution qui utilise soit apt, soit dnf, c’est-à-dire soit basé sur Ubuntu ou Fedora.

À ce stade, nous nous intéressons aux distributions de type Ubuntu ou Fedora qui utilisent le bureau Cinnamon. Notre choix s’est réduit à deux distributions différentes :

Pour tout utilisateur novice en matière de Linux, je n’hésiterais pas à recommander l’une ou l’autre de ces distributions.

Alternatives

Il faut malgré tout prendre en compte les points suivants :

  • Préférez-vous un bureau d’apparence plus moderne et qui fonctionne sans avoir rien à faire ? Si oui, optez pour Ubuntu.
  • Si vous voulez un système d’exploitation de bureau plus élégant qui se comporte de la même manière que celui auquel vous êtes habitué et qui jouit de la même convivialité, alors choisissez Kubuntu
  • Si vous souhaitez une distribution qui se concentre sur la stabilité, mais qui ne publie pas de mises à jour aussi souvent que les autres distributions, optez pour Debian
  • Si vous recherchez un système d’exploitation de bureau efficace, mais qui conserve un haut niveau de convivialité, choisissez Pop!_OS.

Que vous souhaitiez vous en tenir à quelque chose de familier, essayer quelque chose de complètement différent ou trouver un juste milieu, Linux offre des options qui peuvent répondre à tous les besoins.

Source : zdnet.com

Voici la première tablette de Juno Computers sous Linux

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Le constructeur Juno Computers annonce la sortie imminente de sa première tablette Linux. Elle tourne sur un système d’exploitation Linux basé sur Debian. Tous les détails.

Les précommandes sont lancées. La Juno Tablet sous Linux sera livrée dans les prochaines semaines aux États-Unis et en Europe.

Fiche technique

La Juno Tablet est une tablette dotée d’un mécanisme arrière avec pied. Ses caractéristiques :

Intel Celeron N5100 (4 cœurs / 4 Threads) – 1.10GHz (Turbo 2.80 GHz)
Carte graphique Intel UHD
Stockage 256 GB
Écran tactile IPS capacitif de 10,1 pouces
Résolution de 1920×1200 pixels
Wi-Fi Intel Wireless AC 9460/9560 et Bluetooth 4.2
Caméra frontale 2 MP
Caméra arrière 5 MP
Niveau de sensibilité à la pression de 1024 points pour le stylet
Mini HDMI et micro-SD
Prise casque 3,5 mm
249mm x 167mm x 11mm pour 670 grammes
Chargeur USB-C 36W

La capacité de stockage est de 256 GB, 512 GB ou 1 To au choix.

Pour qui ?

La tablette tourne sous Linux et peut être utilisée avec un clavier et une souris sans fil en option. Elle est destinée principalement aux utilisateurs de Linux qui cherchent une alternative à Android sur le marché des tablettes.

Quel système d’exploitation ?

La tablette Juno est disponible avec le système d’exploitation Linux de votre choix parmi les trois distributions suivantes :

Mobian Linux (basée sur Debian)
Manjaro Linux avec KDE Plasma
Manjaro Linux avec Gnome (Phosh)

Toutefois, la tablette peut exécuter à peu près n’importe quelle distribution/système d’exploitation x86 (Linux ou même Windows).

Commander la tablette Juno

La Juno Tablet est disponible en précommande sur le site web européen et britannique du constructeur au prix de £449.00, soit 515€ TVAC à l’heure où nous écrivons ces lignes (17 octobre 2022). Le stylet est proposé en option pour 22€.

Source toolinux.com

Comment partager des dossiers sur votre réseau à partir de Linux ?

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Si vous avez besoin de partager des fichiers et des dossiers avec d’autres utilisateurs de votre réseau à partir de votre ordinateur Linux, suivez le guide.

Si vous avez plusieurs ordinateurs sur votre réseau et que vous souhaitez pouvoir partager des fichiers et des dossiers à partir de votre machine Linux, le processus n’est pas aussi difficile que vous pourriez le penser.

Le plus facile pour effectuer cette manipulation est d’utiliser Samba et le terminal. Mais n’ayez crainte, je vais vous montrer comment faire en termes clairs et simples. Une fois l’opération terminée, n’importe qui sur votre réseau local devrait pouvoir accéder à vos dossiers et fichiers partagés.

Pour que cela fonctionne, vous aurez besoin d’une installation Linux à jour avec un utilisateur disposant des privilèges sudo. Je vais démontrer le processus avec le bureau Ubuntu 22.04, mais le processus est le même pour la plupart des distributions (la seule exception étant l’installation de Samba).

Installation de Samba

La première chose à faire est d’installer Samba. Nous allons le faire à partir de la ligne de commande, donc connectez-vous à votre session Linux et ouvrez votre application Terminal. Installez ensuite Samba grâce à la commande :

sudo apt-get install samba -y

Si vous êtes sur un OS basé sur Fedora (ou RHEL), la commande sera la suivante :

sudo dnf install samba -y

Vous constaterez peut-être que Samba est déjà installé. Quoi qu’il en soit, vous voici prêt à continuer.

Démarrez et activez le service Samba avec :

sudo systemctl enable –now smbd

Certains gestionnaires de fichiers Linux vous permettent de partager des dossiers directement depuis l’interface graphique. Je vais partager avec vous le processus manuel, au cas où votre gestionnaire de fichiers n’inclurait pas cette option.

Création du partage

Disons que le dossier que vous voulez partager est le dossier Public de votre répertoire personnel (donc /home/USER/Public – où « USER » est votre nom d’utilisateur). Dans le terminal, nous allons ouvrir le fichier de configuration Samba avec la commande :

sudo nano /etc/samba.smb.conf

Au bas de ce fichier, collez le texte qui suit :

[Public]
path = /home/USER/Public
browsable = yes
writable = yes
read only = no
force create mode = 0666
force directory mode = 0777

« USER » est votre nom d’utilisateur. Si vous ne souhaitez pas que les autres utilisateurs puissent modifier les fichiers, indiquez no sur la valeur writeable.

Enregistrez et fermez le fichier. Redémarrez Samba avec :

sudo systemctl restart smbd

A ce stade, votre partage Samba sera visible sur le réseau, mais personne ne pourra y accéder. Corrigeons cela.

Autorisation de l’accès au partage

Si vous ne voulez pas donner vos identifiants de connexion à d’autres personnes et que vous ne voulez pas non plus autoriser l’accès anonyme au répertoire (car cela pourrait poser un problème de sécurité), il faut créer un nouveau compte sur votre machine. Ce dernier pourra être utilisé par d’autres personnes pour accéder aux fichiers et aux dossiers partagés.

Dans la fenêtre du terminal, créez un compte nommé guestshare avec la commande :

sudo adduser guestshare

Donnez à ce compte un mot de passe sécurisé, nommez-le Samba Guest (ou quelque chose d’approchant), puis appuyez simplement sur la touche Entrée pour finir la manipulation.

Ensuite, nous devons activer ce compte pour Samba. Exécutez les deux commandes suivantes :

sudo smbpasswd -a guestshare

sudo smbpasswd -e guestshare

La première commande ajoute le compte, et la deuxième l’active.

Après avoir entré la première commande, vous serez invité à ajouter un nouveau mot de passe pour Samba. Vous pouvez utiliser le même mot de passe que vous avez utilisé lors de la création du compte guestshare.

Tout utilisateur ou utilisatrice de votre réseau devrait maintenant être en mesure d’accéder à ce dossier en utilisant les informations d’identification de guestshare.

Et c’est tout ce qu’il y a à faire pour créer un dossier partagé sous Linux. Les utilisateurs ou utilisatrices peuvent non seulement voir les fichiers et les dossiers qu’ils contiennent, mais aussi les créer et les modifier.

Source : zdnet.com

Comment configurer le fichier hosts sous Linux

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Voici à quoi sert le fichier hosts sur Linux, et pourquoi il est important de le connaître et de le personnaliser.

Linux est un système d’exploitation très puissant qui est aussi l’un des plus flexibles du marché. Cette flexibilité a toujours été l’un des principaux arguments de vente du système d’exploitation. Tout utilisateur qui n’aime pas le fonctionnement de Linux peut toujours le modifier pour mieux l’adapter à ses besoins.

Un exemple très simple pour illustrer ça est le fichier hosts de Linux.

Qu’est-ce que le fichier hosts ?

Le fichier hosts permet de faire correspondre facilement des adresses IP à des noms de domaine. Cela vous rappelle quelque chose ? C’est exactement ce que font les DNS aujourd’hui. Mais à l’époque d’ARPANET, il n’y avait pas de DNS, il fallait donc trouver un moyen de mapper ces adresses. C’est là que le fichier hosts est entré en jeu. Etant donné que le DNS s’occupe maintenant de cela pour nous, pourquoi le fichier hosts subsiste-t-il me demanderez-vous ?

Le meilleur exemple que je puisse vous donner est celui d’une configuration basée sur un réseau local où vous voulez vous connecter à des machines sans avoir à taper leurs adresses IP complètes. Vous avez peut-être un serveur sur votre réseau local auquel vous accédez régulièrement via la commande :

  • ssh jack@192.168.1.100

Vous pouvez mapper cette adresse IP dans le fichier hosts de façon à ce que vous n’ayez qu’à taper :

  • ssh jack@invoiceplane

Cela évite d’avoir à se souvenir de l’adresse IP du serveur à chaque fois. C’est très utile lorsque vous devez travailler avec un grand nombre de serveurs sur votre réseau local. Vous pouvez même travailler avec ces surnoms dans votre navigateur web. Par exemple, si vous avez installé Invoiceplan (qui est une solution de facturation) sur un serveur de votre réseau local et que la racine du du service est /var/www/html/invoiceplane, vous pouvez associer l’adresse IP du serveur au pseudonyme invoice et taper simplement invoice/invoiceplane dans la barre d’adresse de votre navigateur pour ouvrir le service.

Comment configurer le fichier hosts de Linux

Comment configurer ce fichier ? C’est très simple.

Prérequis

Les seules choses dont vous aurez besoin sont une distribution Linux en état de fonctionnement et de quelques adresses IP à mapper.

1. Ouvrez le fichier hosts

Connectez-vous à votre machine Linux et ouvrez un terminal. Pour ouvrir le fichier hosts afin de le modifier, tapez la commande suivante :

  • sudo nano /etc/hosts

2. Ajoutez une nouvelle entrée à hosts

Chaque ligne du fichier hosts est un mappage pour une adresse IP unique et se présente sous la forme suivante :

  • Adresse IP Pseudonyme Nom de domaine

Par exemple (en restant dans notre exemple Invoiceplane), vous pouvez mapper l’adresse IP 192.168.1.11 au surnom invoice avec le domaine invoiceplane.lan. Cette entrée ressemblerait à ceci (et serait ajoutée au bas du fichier) :

  • 192.168.1.11 invoice invoiceplane.lan

Une fois cette entrée enregistrée dans le fichier hosts, vous pouvez atteindre ce serveur de trois manières différentes :

  • via l’adresse IP (ssh 192.168.1.11)
  • via son pseudonyme (ssh invoice)
  • via son nom de domaine (ssh invoiceplane.lan)

La seule réserve concernant l’enregistrement du nom de domaine est que vous ne pourrez pas atteindre ce serveur en utilisant cette entrée dans un navigateur web (seuls les adresses IP et les pseudonymes sont acceptés).

3. Enregistrez et fermez

Une fois que vous avez ajouté les entrées nécessaires, enregistrez et fermez le fichier avec la combinaison de touches Ctrl + X. Une fois le fichier sauvegardé, vous n’avez pas besoin de redémarrer le système d’exploitation, car le sous-système de mise en réseau prendra immédiatement en compte les modifications.

Pour ceux qui découvrent Linux, vous n’aurez probablement pas besoin de vous préoccuper du fichier hosts au début. Cependant, plus vous vous plongerez dans l’utilisation de Linux, plus vous rencontrerez de situations où le fichier hosts vous sera utile.

Source : zdnet.com

TUXEDO OS 1 : le constructeur allemand officialise son système d’exploitation

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Le système d’exploitation Linux du constructeur allemand Tuxedo est arrivé, après six de mois de travail intensif et sous forme d’image ISO. Quel intérêt et à qui s’adresse Tuxedo OS 1.0 ?

Tuxedo OS pourra désormais devenir le système d’exploitation par défaut des ordinateurs – fixes et portables – vendus par la marque européenne (qui propose la plupart de ses modèles avec des claviers français en option). L’avantage ? Un système prêt à l’emploi, contenant déjà l’ensemble des pilotes nécessaires.

L’OS va bien au-delà des retouches visuelles apportées à l’identité visuelle du constructeur. Le noyau utilisé est un noyau Ubuntu avec quelques correctifs.

Depuis la sortie d’Ubuntu 22.04 LTS « Jammy Jellyfish », TUXEDO OS bénéficie d’un nouvel environnement de bureau avec KDE Plasma, remplaçant Budgie comme bureau par défaut. La décision d’utiliser KDE Plasma comme environnement de bureau a été prise en raison de sa configurabilité. « GNOME dans Ubuntu laisse beaucoup moins de marge de manœuvre« , estime-t-on chez Tuxedo.

La liste de applications de bureau embarquées est relativement exhaustive : la suite bureautique LibreOffice, le navigateur Mozilla Firefox, le client de messagerie Thunderbird ou le lecteur multimédia VLC. On trouve également VirtualBox pour la création de machines virtuelles. Les TUXEDO Control Center (TCC) et TUXEDO Tomte sont également inclus.

Si le jeu vidéo vous passionne, le constructeur fournit une version récente de l’Open Gaming Platform Lutris ainsi que le paquet Heroic-Games-Launcher dans son dépôt.

Vous pouvez télécharger Tuxedo OS gratuitement depuis cette page (images ISO). Cette page contient l’ensemble des paquets intégrés au système d’exploitation.

Source toolinux.com

Le noyau Linux 6.0 est disponible, la version 6.1 débutera le support de Rust

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Nouvelle mouture importante pour le noyau Linux. Même si la nomenclature ne donne plus la même importance aux « comptes ronds » et a été surtout introduite pour simplifier la numérotation, cette version 6.0 reste significative.

Les améliorations y sont très nombreuses, ne serait-ce que sur le support matériel.  On y trouve notamment la prise en charge des processeurs Alder Lake et GPU Arc d’Intel (expérimentale celle-ci), du Soc Snapdragon 8cx Gen 3 de Qualcomm ou encore un meilleur support des bibliothèques 3D du Raspberry 4.

On trouve également plusieurs améliorations pour l’architecture RDNA3 d’AMD ainsi qu’une meilleure prise en charge pour les Ryzen 7000 (plateforme Raphael).

Le noyau Linux 6.0 introduit en outre un important mécanisme de vérification à l’exécution pour la sécurité des systèmes critiques. Autre apport significatif, l’API H.265/HEVC est maintenant considérée comme stable.

Comme toujours, les nouveaux noyaux ne sont pas forcément disponibles tout de suite. Tout dépend de la distribution utilisée. Si vous êtes sur une rolling release de type Manjaro, la mise à jour est peut-être déjà là. Pour les autres, comme Ubuntu, il faudra attendre la version suivante du système.

Maintenant que la version 6.0 est sortie, la 6.1 est en préparation et pourrait être encore plus importante. Elle introduira un support initial pour l’infrastructure Rust, le langage initialement créé par Mozilla et depuis géré par une fondation dédiée. Si vous voulez en savoir davantage, le site Phoronix (en anglais) propose déjà une liste des améliorations connues.

Qu’est-ce qu’un terminal Linux drop-down et pourquoi en utiliser un ?

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Voici pourquoi vous devriez utiliser un terminal drop-down sous Linux.

Tout le monde n’aime pas utiliser le terminal d’un ordinateur. La plupart des utilisateurs et utilisatrices ne sauraient même pas par où commencer une fois le terminal ouvert d’ailleurs. La majorité des internautes ont été habitués à des environnements de bureau qui ne nécessitent pas l’écriture d’une seule commande.

Mais même en sachant très bien que je pourrais passer toute ma vie sans jamais avoir à écrire une seule commande Linux, j’ai toujours tendance à utiliser cet outil. Pourquoi ? Parce qu’il est efficace. Il y a des moments où je sais exactement ce que je dois faire et comment le faire.

Le plus souvent, le « comment » se résume à deux options : la ligne de commande ou l’interface graphique. Mais sachant que mes doigts tapent plus vite que mes mains ne s’exécutent avec une souris ou un pavé tactile, je passe prioritairement par l’interface en ligne de commande (CLI). C’est devenu une seconde nature pour moi.

Tout est question d’efficacité. Si une commande est plus efficace que la recherche dans les paramètres du système ou dans une interface graphique, c’est la solution que je privilégie.

Mais cela ne signifie pas forcément que la fenêtre de terminal par défaut est l’option la plus efficace. Elle nécessite encore de lever ma main du clavier, de bouger mon curseur vers le menu et d’ouvrir le terminal avant de pouvoir taper une commande.

Il existe pourtant une solution plus simple : le terminal drop-down.

Comment fonctionne un terminal drop-down ?

Voici les étapes d’utilisation d’un terminal drop-down :

  • Une fois installé, le terminal s’exécute en arrière-plan.
  • Lorsque vous avez besoin d’utiliser le terminal, tapez une combinaison de touches sur votre clavier.
  • Votre terminal apparaîtra en surimpression.
  • Utilisez le terminal comme vous le feriez normalement.
  • Lorsque vous avez terminé, utilisez la même combinaison de touches pour fermer le terminal.

Ainsi, vos doigts n’ont jamais à quitter le clavier. Lorsque vous êtes très occupé tout au long de la journée, même ces quelques secondes peuvent faire la différence.

Deux terminaux drop-down à choisir

J’utilise principalement deux terminaux drop-down : Guake et Yakuake. Guake est le terminal pour GNOME et Yakuake est le terminal pour KDE Plasma. Aucun de ces terminaux n’est installé par défaut, vous devez donc les ajouter vous-même. Sur les systèmes basés sur Ubuntu, ces terminaux peuvent être installés à l’aide des commandes suivantes :

  • sudo apt install guake -y
  • sudo apt install yakuake -y

Sur les systèmes basés sur RHEL, ces terminaux peuvent être installés de manière similaire :

  • sudo dnf install guake -y
  • sudo dnf install yakuake -y

Ici, nous utiliserons Guake pour ce tutoriel.

Comment commencer à utiliser un terminal descendant

1. Ouvrez les propriétés de Guake

Lorsque vous installez Guake, vous devez ouvrir la fenêtre de configuration. Cela se fait à l’aide de la commande :

  • guake -p

2. Activer Guake au démarrage

Dans cette fenêtre, vous pouvez configurer pas mal de choses (y compris l’aspect du terminal). Le plus important, cependant, est de s’assurer que l’option Lancer Guake au login est activée. Si vous ne le faites pas, vous devrez à chaque fois démarrer Guake à partir du terminal avant de pouvoir l’utiliser.

Image : Jack Wallen.

3. Se déconnecter et se reconnecter

Fermez la fenêtre des préférences, puis déconnectez-vous de votre session. Lorsque vous vous reconnecterez, Guake fonctionnera en arrière-plan et sera prêt à bondir.

4. Ouvrez Guake

Pour ouvrir Guake, appuyez sur la touche F12 de votre clavier. Utilisez ensuite le terminal comme vous le feriez normalement et, une fois que vous avez terminé, appuyez sur la touche F12 pour fermer le terminal.

Voilà comment et pourquoi j’utilise un terminal drop-down sous Linux. Non seulement il est plus efficace, mais il élimine le fouillis (en n’occupant pas l’espace précieux du dock). Il est également très agréable à utiliser.

Source : zdnet.com

La fondation Linux franchit l’Atlantique

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La Linux Foundation Europe est créée à Bruxelles, avec pour DG Gabriele Columbro, également directeur exécutif de la Fintech Open Source Foundation (FINOS).

Logo de la Linux Foundation

La fondation Linux est depuis sa création en 2007 aux Etats-Unis un des acteurs majeurs de l’open source, hébergeant quantité de projets dans de nombreux secteurs. Ce mois-ci, l’organisation basée à San Francisco a enjambé l’Atlantique en créant la Linux Foundation Europe, installée à Bruxelles – annonce en VO ici et là en VF.

Ericsson, Accenture, Bosch, SAP, Suse parmi les membres

Lancée avec une douzaine de membres, la nouvelle branche a pour directeur général l’Italien Gabriele Columbro, qui reste parallèlement directeur exécutif de la Fintech Open Source Foundation (FINOS). Cette dernière avait rejoint la fondation Linux au printemps 2020.

Les membres inauguraux de la Linux Foundation Europe comprennent au niveau Platinum: Ericsson; au niveau Gold: Accenture; au niveau Silver: Alliander, Avast, Bosch, BTP, esatus, NXP Semiconductors, RTE, SAP, SUSE, et TomTom; au niveau associé: Banque d’Angleterre, OpenForum Europe, OpenUK et RISE Research Institute of Sweden. La participation à la Linux Foundation Europe est ouverte à toute organisation et gratuite pour les membres existants de la Linux Foundation, annonce celle-ci.

«La Linux Foundation Europe permettra aux projets collaboratifs ouverts d’être hébergés directement sur le territoire européen. Son projet inaugural, l’Open Wallet Foundation (OWF), (…) est un nouvel effort de collaboration établi pour développer un moteur de porte-monnaie numérique supportant l’interopérabilité pour un large éventail de cas d’utilisation.» Annoncé en juin, l’OWF a pour objectif de favoriser l’interopérabilité des portefeuilles numériques, les «wallets» qui servent à stocker les monnaies numériques telles que le bitcoin et l’ether, mais aussi les services en ligne basés sur des logiciels qui permettent d’effectuer des transactions électroniques avec d’autres personnes et des entreprises.

Rapport sur l’Europe

La Linux Foundation Europe s’est associée à la Linux Foundation Research et à 13 autres entités européennes [universitaires, commerciales et associatives], pour explorer l’état de l’open source d’un point de vue européen, en se concentrant sur les initiatives des gouvernements, des entreprises et des organisations à but non lucratif. Elle a publié un rapport, « The World of Open Source: 2022 Europe Spotlight ».

Qui, ce qui n’étonnera guère, conclut que:

« – L’open source est largement reconnu dans tous les pays et dans tous les secteurs d’activité comme un mécanisme de choix pour l’innovation.

– Le secteur public n’exploite pas toute la puissance de la collaboration en matière de logiciels open source pour créer une valeur collective et faire progresser la vision ambitieuse des biens communs numériques.

– Un déséquilibre entre les politiques de consommation et de contribution remet en cause la durabilité de l’écosystème open source. »

La collaboration, « seul moyen » d’impact sur la transformation du système énergétique

Parmi les déclarations des soutiens de cette nouvelle entité européenne, on note celle-ci qui fait le lien entre l’open source et la crise climatique:

«La transition énergétique est en train de bouleverser le système énergétique à l’échelle mondiale, avec des ambitions élevées en matière de réduction des émissions de CO2. En tant que gestionnaire de réseau de distribution chez Alliander, nous sommes convaincus que la collaboration est le seul moyen d’avoir un impact sur la transformation du système énergétique. Le fait d’être actif dans le domaine de l’open source depuis près de dix ans (et trois ans à la Linux Foundation Energy) a prouvé à Alliander que l’open source est un pilier stratégique essentiel pour atteindre nos objectifs», a déclaré Arjan Stam, directeur des opérations système chez Alliander.

La fondation Linux n’est pas la première entité américaine de l’open source à s’implanter en Europe: en 2020, la fondation Eclipse, créée en 2004, avait quant à elle déménagé son siège à Bruxelles en y adoptant le statut d’association internationale sans but lucratif (AISBL): une structure juridique belge «faite pour les gens comme nous, puisqu’elle permet de garder  une couverture internationale tout en étant basé en Belgique», nous expliquait Gaël Blondelle, qui dirige l’équipe européenne de la fondation Eclipse.

Source zdnet.fr

EuroLinux Desktop, une distribution Linux européenne

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Une nouvelle distribution Linux venue de Pologne débarque cette semaine. EuroLinux Desktop s’adresse aux utilisateurs venus de Window et macOS, avec une base Red Hat Linux Entreprise 9. Tous les détails.

L’Europe avance en force. Après la création de la Fondation Linux européenne et la publication d’un passionnant rapport sur l’état de l’open source dans la région, place à une distribution Linux européenne basée sur le code source de Red Hat Linux, EuroLinux Desktop.

C’est quoi EuroLinux Desktop ?

EuroLinux Desktop est un système d’exploitation reprenant l’esthétique et les fonctionnalités de Windows et de macOS, mais avec la fiabilité et la sécurité des distributions Linux pour serveurs.

Cette distribution Linux basée sur le code source de Red Hat Enterprise Linux 9, intègre une série de modifications de l’interface utilisateur, introduites par EuroLinux. Le système a été conçu pour une utilisation bureautique, dans les institutions publiques, les entreprises, les établissements d’enseignement et pour les utilisateurs privés. Il est couvert par une assistance technique de 10 ans de la part du fabricant.

EuroLinux Desktop 9 : les nouveautés

Articulée autour d’un noyau Linux 5.14, la distribution est optimisée pour les architectures x86_64, aarch64 (ARM64) et i686.

EuroLinux Desktop utilise GNOME, mais a choisi de placer des icônes sur le bureau en standard. Autre particularité : une fonction de maximisation et de minimisation des fenêtres.

EuroLinux Desktop prend en charge de nombreux formats de fichiers multimédia (mp3, mpg, wma, ts, opus, ogg, mp4, flac, aiff, acc, ac3, avi), ainsi que les codecs ouverts utilisés dans les fichiers vidéo mkv populaires (Matroska). Chacun de ces formats peut être exécuté dans le lecteur par défaut du système Totem/Video.

EuroLinux Desktop inclut une suite bureautique open source et c’est LibreOffice qui a été choisie, même s’il est possible d’opter pour la suite européenne OnlyOffice. D’ailleurs, la distribution propose d’accéder à environ 2.000 applications gratuites via son propre « App Store » et la compatibilité avec le format AppImage.

Pour bénéficier des applications Windows, dont les jeux, l’éditeur recommande d’installer le logiciel Steam ou Lutris, la plateforme de jeux open-source, ou encore Wine, la couche de compatibilité pour les applications Windows.

Qui est EuroLinux ?

EuroLinux est une distribution Linux polonaise pour entreprise développée depuis 2013. Depuis lors, quatre versions majeures d’EuroLinux – 6, 7, 8 et 9 – ont été publiées sur la base de Red Hat Enterprise Linux. Après la sortie de la huitième version, le système a été distribué selon deux modèles économiques : l’un avec le support technique du fabricant et l’autre gratuit, sans support. Selon le classement DistroWatch, EuroLinux fait partie des 40 distributions Linux les plus populaires au monde. EuroLinux Desktop est la première version destinée au grand public et à la bureautique.

Télécharger EuroLinux

Il est possible de télécharger EuroLinux Desktop gratuitement via le site de l’éditeur. Le support est garanti jusqu’au 30 juin 2032. Pour bénéficier du support technique, l’éditeur propose des formules très économiques, à partir de 10€ seulement pour un an, via son site web. Comptez 25€ pour 3 ans.

Télécharger euro-linux.com

Source toolinux.com