Mozilla VPN : Vers un lancement en Allemagne et en France au premier trimestre 2021

Mozilla VPN est actuellement disponible uniquement aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Nouvelle-Zélande, à Singapour et en Malaisie.

Mozilla devrait étendre son offre de réseau privé virtuel (VPN) en Allemagne et en France d’ici la fin du premier trimestre 2021, marquant ainsi le lancement du service au sein de l’UE.

Cette décision intervient alors que l’éditeur du navigateur a officiellement lancé le service Mozilla VPN l’été dernier aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Nouvelle-Zélande, à Singapour et en Malaisie.

Construit autour du protocole WireGuard

Le service Mozilla VPN, initialement lancé sous la forme d’une extension Firefox nommée Firefox Private Network, a été développé en client VPN complet, disponible pour les appareils Windows 10, macOS, Linux, Android et iOS.

Le service, construit autour du protocole WireGuard, utilise des serveurs fournis par Mullvad et est actuellement tarifé à 5 dollars par mois.

Selon Mozilla, le service VPN fonctionne actuellement sur plus de 280 serveurs, dans plus de 30 pays à travers le monde, avec des politiques de « no log » (pas de journalisation) et de « no bandwith restriction » (pas de restriction de bande passante).

Liste d’attente

Depuis son annonce en 2019 et après son lancement officiel en 2020, Mozilla VPN est l’une des offres VPN les plus attendues sur le marché, principalement en raison de la réputation de Mozilla en matière de respect de la vie privée.

L’éditeur du navigateur gère actuellement une liste d’attente où les utilisateurs peuvent s’inscrire et être informés du lancement du service VPN dans leur pays.

Le service VPN est également le premier produit entièrement commercial de Mozilla, lancé dans le cadre d’une nouvelle stratégie commerciale adoptée l’année dernière par l’éditeur de navigateurs. En août 2020, Mozilla a licencié plus de 250 employés et a pris ses distances sur plusieurs produits open source qui ne généraient pas de revenus, pour se concentrer sur le développement de ses propres sources de revenus. L’objectif est de disposer d’une alternative à son contrat de recherche Google qui a représenté la majeure partie du budget de l’organisation au cours de la décennie précédente.

Source : zdnet.com