Sortie de Debian 11.6 Bullseye : quoi de neuf ?

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La version 11 de Debian est sortie en août 2021. La liste des nouveautés de Debian 11 Bullseye était costaude. La 6e révision du système d’exploitation vient de sortir pour cette rentrée. Que retenir de Debian 11.6 ?

La sixième mise à jour officielle, la version Debian 11.6, a été lancée ce 17 décembre 2022.

Debian : de quoi parle-t-on ?

Debian est une distribution GNU/Linux faite de logiciels libres et au code source ouvert. Elle est gratuite et 100% libre.

Debian dispose d’une vaste prise en charge matérielle. C’est en outre la base de nombreuses autres distributions dont Ubuntu, Knoppix, PureOS, SteamOS ou Tails.

Debian 11.6 : les nouveautés

Debian 11.6 est une version de maintenance publiée le 17 décembre 2022, autour du noyau 5.10.158-rt77, comprenant 78 mises à jour de sécurité et 69 corrections de bugs.

 » Tout en réglant quelques problèmes importants, cette mise à jour corrige principalement des problèmes de sécurité de la version stable. Les annonces de sécurité ont déjà été publiées séparément. »

La liste des changements et des nouveautés est publiée en ligne.

Télécharger et installer Debian 11.6

Il est possible de télécharger et installer manuellement Debian 11.6 en suivant les instructions d’installation depuis cette page.

Tester Debian 11.6

Si vous voulez simplement essayer Debian 11.6 Bullseye sans l’installer, vous pouvez utiliser une des images autonomes pour amd64 et i386 qui exécutent le système d’exploitation complet sans installation.

Mettre à jour Debian 11.6

La mise à niveau vers Debian 11.6 depuis Debian 10 ou Debian 11 est gérée automatiquement par l’outil de gestion de paquets APT.

Quelles architectures supportées ?

Debian 11.6 gère neuf architectures : PC 64 bits/Intel EM64T/x86-64 (amd64), PC 32 bits/Intel IA-32 (i386), PowerPC 64 bits Motorola/IBM petit-boutiste (ppc64el), IBM S/390 64 bits (s390x), pour ARM, armel et armhf pour les anciens et nouveaux matériels 32 bits plus arm64 pour l’architecture 64 bits AArch64, et pour MIPS, mipsel (petit-boutiste) pour les matériels 32 bits et mips64el pour le matériel 64 bits petit-boutiste.

Les instructions d’installation, ainsi que les fichiers téléchargeables, sont disponibles pour chacune des architectures depuis cette page.

Quelle sera la prochaine version de Debian ?

La prochaine version de Debian sera Debian 12 Bookworm. Le gel du code devrait intervenir en janvier 2023. Suivra ensuite un cycle de versions alpha puis bêta.

La version finale de Debian 12 devrait sortir pour l’été 2023 (juillet ou août).

Source toolinux.com

Le navigateur privé Tor en version 12.0

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La nouvelle version, qui succède à Tor 11, met à jour Tor Browser avec Firefox Extended Support Release 102. Le navigateur privé est en outre utilisé par la distribution Linux Tails. Voici les nouveautés.

Le nouveau Tor Browser 12 est disponible depuis le 7 décembre 2022 pour Linux, Windows et macOS, mais aussi en version Android. Il a été annoncé sur le blog officiel. Voici tout ce qui a changé

C’est quoi Tor ?

Tor est un réseau décentralisé permettant d’anonymiser l’origine des connexions.

Le projet Tor développe un navigateur Web basé sur Firefox. Il s’agit de Tor Browser, un logiciel libre sous licence BSD révisée.

Le navigateur est également présent dans la dernière version de la distribution sécurisée Tails, dont nous vous parlons ici.

Tor Browser 12.0 nouveautés

La nouvelle version de Tor a été lancée ce 7 décembre.

Une fois de plus, la nouvelle version est l’occasion de mettre à jour Tor Browser avec la dernière version de support étendu de Firefox. Dans le cadre de ce processus, tout ce qui pourrait entrer en conflit avec les principes stricts de confidentialité et de sécurité de Tor Browser a été soigneusement désactivé.

Tor Browser pour Windows, macOS et Linux est maintenant vraiment multi-local, ce qui signifie que toutes les langues supportées sont maintenant incluses dans un seul pack. Vous pourrez ainsi changer de langue d’affichage sans aucun téléchargement supplémentaire.

Pour les utilisateurs macOS, Tor 12 est désormais disponible pour les architectures x86 et pour les puces Apple Silicon (M1, M2).

Autres nouveautés :

Mise à jour des traductions
Tor en version 0.4.7.12
Go 1.19.3
HTTPS-Only par défaut pour Android
Android : GeckoView 102.5.0esr
Priorité aux sites .onion pour Android
OpenSSL 1.1.1s
NoScript 11.4.13
zlib 1.2.13

Vous pouvez consulter le « changelog » officiel via cette page.

Télécharger Tor Browser 12.0

Pour télécharger Tor Browser, rendez-vous sur cette page. Les versions Linux, Windows et macOS y sont proposées, ainsi que l’édition Android.

Site officiel (en français)

Puis-je utiliser Tor sur un iPhone ou un iPad ?

Oui, la réponse se trouve sur le site officiel du projet :

« Nous recommandons une appli pour iOS appelée Navigateur Onion, qui est à code source ouvert, utilise le routage de Tor et développée par quelqu’un qui collabore étroitement avec le Projet Tor. Cependant, Apple exige que sur iOS, les navigateurs utilisent quelque chose appelé « Webkit » qui empêche au Navigateur Onion de proposer la même protection de la confidentialité et des données personnelles que le Navigateur Tor. »

Où est Onion v2 ?

Tor 11 a mis fin aux services v2 onion. Depuis la mise à jour de Tor 0.4.6.8, les services v2 ne sont plus accessibles dans le navigateur Tor.

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Mageia 9.0 : les images alpha sont disponibles

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Alors que la dernière version stable, Mageia 8, est sortie au printemps dernier, un nouveau chantier vient de démarrer fin novembre, le développement de Mageia 9. Il passe en alpha.

Les premières images de test de Mageia 9 sont disponibles pour les utilisateurs-testeurs. Objectif de cet appel : contribuer au développement vers une version finale stable de Mageia 9.

Quoi de neuf ?

Le Centre de contrôle ajoute désormais une nouvelle fonctionnalité qui permettra de supprimer les anciens noyaux. Cette fonction sera automatisée par défaut dans Mageia 9, mais l’utilisateur pourra également la configurer et l’exécuter manuellement. Il y a également des améliorations dans les temps de démarrage avec la mise à jour de Plasma vers 5.25 et Systemd.

Parmi les éléments clés, on trouve :

Noyau Linux 6.0.5
glib – 2.36
gcc – 12.2.1
rpm – 4.18.0
Chromium – 106
Firefox ESR – 102.5
LibreOffice – 7.4.2
Plasma – 5.25.9
GNOME 43.1
Xfce 4.17
LXQt 1.2.0

Téléchargement

Les images ISO disponibles sont les mêmes que dans Mageia 8, avec des supports d’installation pour les systèmes 32 et 64 bits, des images pour le mode autonome (Live) 64 bits pour Plasma, GNOME et Xfce, ainsi qu’une image 32 bits pour Xfce.

Quand sort Mageia 9 ?

Mageia 9 devrait sortir au printemps 2023.

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Quelle part de marché pour Linux dans le monde ? Les derniers chiffres

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Linux occupe aujourd’hui 2,77% du marché des systèmes d’exploitation de bureau, bond de 0,6% en un an. Android continue de dominer le mobile, mais pas les tablettes. Voici les derniers chiffres dont nous disposons.


Nous savons, grâce à Statcounter, quels sont les systèmes d’exploitation les plus répandus, à la fois sur les ordinateurs, les mobiles et les tablettes. Voici les derniers chiffres (novembre 2022).

Sur ordinateur

Pour le marché des ordinateurs, Windows continue de dominer le marché mondial avec 75,09% des ordinateurs de bureau ou portables. C’est un léger recul. En novembre 2021, le système d’exploitation de Microsoft était crédité de 75,18%. Son plus proche concurrent s’appelle macOS avec 15,7% de parts de marché. C’est moins bien que les 15,89% de l’an dernier.

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Bluestar est la distribution idéale pour découvrir Arch Linux

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Bluestar Linux est une nouvelle distribution basée sur Arch qui conviendra aux utilisateurs et utilisatrices de tous niveaux.

Arch Linux est connu pour être l’un des sytèmes d’exploitation (OS) les plus compliquées du marché. Bien que n’atteignant pas le niveau de difficulté de Gentoo, Arch pose de nombreux défis à celles et ceux qui découvrent le monde de Linux.

Cependant, plusieurs développeurs de la communauté Linux ont pensé bon de rendre la distribution plus conviviale. Depuis, il y a eu de nombreux fork d’Arch visant à rendre la distribution accessible à de plus en plus d’internautes.

L’un de ces fork s’appelle Bluestar Linux et rend Arch simple et agréable à utiliser.

Télécharger BlueStar Linux sur SourceForge

L’expérience logicielle

L’objectif de Bluestar Linux est de créer un OS avec un large éventail de fonctionnalités et une grande facilité d’utilisation, sans pour autant sacrifier le design. Il existe trois versions différentes de Bluestar Linux :

  • Bureau : pour une utilisation basique du bureau ;
  • Deskpro : pour une utilisation plus avancée du bureau ;
  • Développeur : adapté aux développeurs.

Bluestar Linux utilise l’environnement de bureau KDE et, selon la version que vous choisissez, il peut s’agir d’un bureau KDE de base ou d’une version plus avancée. Par exemple, sur l’installation Deskpro que j’ai testée, le bureau KDE comprend un tableau de bord (un Konky) montrant l’utilisation du système, ainsi qu’un widget météo, des icônes de bureau pour des dossiers spécifiques et un dock de type Panthéon en bas de l’écran.

Il y a une partie assez spécifique du bureau Deskpro que les utilisateurs ne comprendront peut-être pas tout de suite. Si vous examinez le dock en bas de l’écran, vous remarquerez qu’il n’y a pas de menu pour les applications.

Sans menu, comment ouvrir les applications que vous voulez utiliser (et qui ne sont pas déjà ajoutées au dock) ? Si vous placez votre curseur au centre de la partie supérieure de votre écran (juste au bord), vous verrez une lueur bleutée. Continuez à déplacer votre curseur vers le haut et un autre dock apparaîtra. Sur le bord gauche du nouveau dock, vous verrez le menu des applications.

Un mode un peu trop sombre

Il y a quelque chose que je n’ai jamais vraiment compris : la tendance des modes sombres. Oui, c’est une question de goût, alors ce n’est pas parce que je préfère le mode clair que c’est le meilleur choix. Mais le mode sombre de Bluestar Linux est déroutant. L’affichage d’une page blanche contre ce thème presque entièrement noir amène un contraste qui peut rendre votre travail difficile. Discerner les icônes de la barre d’outils peut également être compliqué.

Heureusement, pour se passer du mode sombre, il suffit d’ouvrir les Paramètres système, puis d’aller dans Apparence. Localisez un thème qui correspond mieux à vos goûts et, lorsque vous y êtes invité, cliquez sur Appliquer. Vous pouvez maintenant fermer l’application Paramètres système et profiter de ce mode plus clair.

Mises à jour et installation de logiciels

Les mises à jour du système sont facilement accessibles via le dock supérieur caché. Si vous révélez ce dock, vous verrez un A bleu. Cliquez dessus pour ouvrir la fenêtre de notification des mises à jour, qui comprendra un bouton Mettre à jour le système. Cliquez sur ce bouton pour ouvrir l’outil de mise à jour Kalu. Cliquez sur Mettre à jour le système et les mises à jour commenceront.

C’est lors de l’installation d’un nouveau logiciel que j’ai rencontré mon premier problème. L’outil graphique d’Arch Linux pour installer des logiciels est Octopi. Le logiciel se trouve dans le menu Application > Systèmes > Octopi. Mais l’application pour installer des applications ne démarrait pas. Lorsque j’ai essayé d’exécuter Octopi à partir de la ligne de commande, j’ai reçu une erreur.

Jusqu’à ce que ce bug soit corrigé par le biais d’une mise à jour du système, la seule façon d’installer des applications est de passer par la ligne de commande. Par exemple, si vous voulez installer l’outil de montage audio Audacity, vous devez lancer la commande :

sudo pacman – Sy audacity

Tant que ce bug n’est pas résolu, difficile de recommander Bluestar Linux si vous n’êtes pas à l’aise avec l’écriture de lignes de commande. Je pense cependant que le problème sera bientôt résolu, donc même si vous avez installé une version de Bluestar qui contient ce bug, le problème aura sans doute disparu dans une mise à jour ou deux.

Performances

Au-delà du problème d’Octopi, je trouve Bluestar Linux très performant. Non seulement les applications s’ouvrent rapidement, mais je peux aussi utiliser le navigateur Firefox avec de nombreux onglets ouverts et travailler avec d’autres applications installées sans que le système d’exploitation ne bronche.

De même, je n’ai pas rencontré le moindre problème de stabilité. Bluestar Linux est aussi fiable qu’il est performant, même avec des animations poussées.

A qui est destiné Bluestar ?

Bluestar Linux n’est peut-être pas parfaite, mais c’est une distribution très solide dans le monde Linux. Cet OS est une excellente option pour toutes celles et ceux qui aiment l’idée de combiner les caractéristiques d’Arch Linux avec la convivialité de Kubuntu ou KDE Neon. Même avec le problème d’Octopi, j’ai trouvé que Bluestar Linux était un vrai bijou. Que vous soyez novice en matière de Linux ou que vous ayez déjà fait le tour de l’open source une fois ou deux, je suis convaincu que Bluestar fera un excellent système d’exploitation de bureau pour à peu près tout le monde.

N’oubliez pas que si vous rencontrez le même problème avec Octopi, surveillez les mises à jour quotidiennes et espérez que les développeurs résoudront le problème.

Source : zdnet.com

Ubuntu Touch OTA-24 disponible pour smartphones et tablettes

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Une nouvelle mise à jour du système d’exploitation Ubuntu Touch, à destination des terminaux tactiles, est disponible depuis le 25 novembre 2022. Sur quels modèles ? Quoi de neuf dans Ubuntu Touch 0TA-24 ? Tous les détails.


Accéder directement : C’est quoi Ubuntu Touch ?
Ubuntu Touch OTA-24
Smartphones compatibles (et tablettes)
Installation Ubuntu Touch
Applications et App Store

C’est quoi Ubuntu Touch ?

Ubuntu Touch est une version mobile du système d’exploitation Ubuntu pour les appareils mobiles.

Histoire

La première version smartphone a été dévoilée le 2 janvier 2013. Le projet Ubuntu Phone de Canonical a rapidement été arrêté. Une partie des développeurs de la communauté Ubuntu Touch décide de créer une fondation à but non lucratif basée en Allemagne, UBPorts.

Applications de base

Ubuntu Touch est livré préinstallé avec un ensemble d’applications de base aux côtés des fonctionnalités principales du smartphone. Ubuntu Touch est fourni avec des applications comme Navigation (OpenStreetMap), Dekko (e-mail) ou encore InstantFX (montage photo). On peut télécharger des applications supplémentaires via un app store libre.

Usage

Le système d’exploitation est adapté pour fonctionner naturellement dans un environnement mobile à écran tactile, mais il est également capable de fonctionner comme un ordinateur de bureau en mode desktop, comme on peut le voir ci-dessous.

Pour cela, il suffit de le connecter à des périphériques comme une souris, un écran et un clavier. C’est le principe de convergence d’Ubuntu Touch.

Ubuntu Touch OTA-24 : quoi de neuf ?

Comme on peut le lire sur le blog officiel, les nouveautés d’Ubuntu Touch 24 sont nombreuses :

Déverrouillage simplifié par empreinte digitale
Support initial des gestes avec double-tap pour réveiller certains appareils
Gestion du schéma URL sms :// pour ouvrir l’application de messagerie
Aethercast : support 1080p
Les boutons médias des casques fonctionnent pour la plupart des appareils
Amélioration des performances de la plateforme Mir-Android

C’est la dernière mise à jour basée sur Ubuntu 16.04. La prochaine OTA-25 sera principalement constituée de corrections de sécurité et de mises à jour de support à long terme pour xenial. « La base d’Ubuntu 20.04 (focal) a progressé assez loin et nous préparons donc tout pour le passage », annoncent les développeurs.

Sur quels appareils puis-je installer Ubuntu Touch ?

La liste officielle des téléphones et tablettes compatibles est la suivante.

Asus Zenfone Max Pro M1
BQ E4.5 Ubuntu Edition
BQ E5 HD Ubuntu Edition
BQ M10 (F)HD Ubuntu Edition
BQ U Plus
Cosmo Communicator
F(x)tec Pro1
Fairphone 2
Fairphone 3
Google Pixel 2 and 2 XL
Google Pixel 3a and 3a XL
Nexus 6P
LG Nexus 4
LG Nexus 5
Meizu MX4 Ubuntu Edition
Meizu Pro 5 Ubuntu Edition
Nexus 7 2013 (Wi-Fi et 4G)
OnePlus One
OnePlus 2
OnePlus 3 and 3T
Oneplus 5 and 5T
OnePlus 6 and 6T
Samsung Galaxy Note 4 (910F, 910P, 910T)
Samsung Galaxy S3 Neo+ (GT-I9301I)
Sony Xperia X
Sony Xperia X Compact
Sony Xperia X Performance
Sony Xperia XZ
Sony Xperia Z4 Tablet (4G/LTE et Wi-fi)
Vollaphone et Vollaphone X
Xiaomi Mi A2
Xiaomi Mi A3
Xiaomi Mi MIX 3
Xiaomi Poco F1
Xiaomi Poco M2 Pro
Xiaomi Redmi 3s/3x/3sp (land)
Xiaomi Redmi 4X
Xiaomi Redmi 7
Xiaomi Redmi Note 7 et 7 Pro
Xiaomi Redmi 9 and 9 Prime
Xiaomi Redmi Note 9, 9 Pro, 9 Pro Max et 9S

Le PinePhone et le PineTab Pine64 sont mis à jour indépendamment du reste de ces appareils. Attention, le canal stable pour le PinePhone et le PineTab ne recevra pas de mise à jour étiquetée « OTA-24 ».

On remarquera que la plupart des modèles sont plus anciens, d’où l’importance d’une gestion optimisée de la mémoire.

Où trouver des applications pour Ubuntu Touch ?

Outre les applications officielles de base, il est possible de télécharger des applications pour Ubuntu Touch depuis l’Open Store, qui est une boutique en ligne de logiciels libres et open source pour le système d’exploitation mobile. On y trouve même un navigateur Tor (Onion Browser) ou encore Deezer.

Comment installer Ubuntu Touch ?

Vous pouvez utiliser n’importe quel ordinateur : l’application est disponible pour Windows, Linux et macOS depuis cette page. Pour Linux, l’outil pour installer Ubuntu Touch est disponible aux formats Snap, deb et AppImage.

Contrairement à certains systèmes d’exploitation Android, l’installateur UBports officiel permet de simplifier la procédure. Il faudra toutefois disposer d’un terminal débloqué pour installer Ubuntu Touch.

Source toolinux.com

La distributions Linux privée Tails passe en version 5.7

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Le système d’exploitation GNU/Linux Tails, popularisé par Edward Snowden, poursuit sa passionnante évolution avec la sortie d’une édition corrigée, Tails 5.7, cette fois sans retard et avec un nettoyeur de métadonnées. Voici les nouveautés de cette édition toute fraîche.

Le projet Tails a diffusé Tails 5.7, la dernière version de la distribution sécuritaire, toujours basée sur Debian 11 (Bullseye). La mise à jour est fortement recommandée.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 5.7 : les nouveautés

La nouvelle version de Tails propose les changements et corrections suivants :

Le navigateur Tor Browser passe en version 11.5.8 et tor en version 0.4.7.11. La distribution est articulée autour du noyau Linux 5.10.149.

L’une des nouveautés les plus visibles est l’ajout du Metadata Cleaner, un nouvel outil pour nettoyer les métadonnées de vos fichiers. Metadata Cleaner présente une interface graphique simplifiée pour supprimer les métadonnées. L’application fonctionne sur les mêmes formats de fichiers et est aussi sûre que MAT, car Metadata Cleaner utilise également MAT en arrière-plan pour effectuer le nettoyage proprement dit.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 5.8 et sortira le 20 décembre 2022.

Comment installer Tails 5.7 sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Où trouver une clé USB avec Tor ?

Cette clé USB vendue pour 19,99€environ propose 3 distributions Linux sécurisées : Tails, Kali & BackBox Linux sur un support USB de 16 Go.

Source toolinux.com

Voici à quoi va ressembler Thunderbird en 2023

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On sait, depuis le mois de juin dernier, que Thunderbird va arriver en 2023 sur Android grâce à un partenariat noué avec K-9 Mail, qui changera de nom pour l’occasion. L’autre grand chantier en cours concerne l’interface de l’application de bureau. Elle va subir un sérieux ravalement de façade dans les mois à venir.

En 2023, Thunderbird entend clairement se réinvente avec la version « Supernova« . Celle-ci vient d’être dévoilée par les développeurs sur le blog de l’application open source, capable de gérer les courriels, les rendez-vous et le carnet d’adresse d’un utilisateur.

Les nouveautés

On remarque une interface solidement modernisée (il est temps), notamment au niveau des vues et de la gestion des rendez-vous. Les boîtes de dialogue, les fenêtres contextuelles, les info-bulles et tous les autres éléments du calendrier sont également remaniés.

On annonce également une nouveauté très importante, la disponibilité de Firefox Sync pour synchroniser les informations entre différentes instances, en utilisant le compte Firefox déjà disponible pour le navigateur web.

Quand la nouvelle interface sera-t-elle disponible pour Thunderbird ?

Pas de date de sortie fixe à ce stade, mais une supposition. Le tout nouveau Thunderbird arriverait vers le mois de juillet à l’occasion de la sortie de la version 115, ce qui laisse un peu plus de 6 mois à la communauté pour peaufiner ce qui est actuellement une « Preview », non adaptée à un usage en production.

Source toolinux.com

Le Chapril recherche des « animsys » bénévoles

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Le site chapril.org est la contribution de l’April au collectif [CHATONS](https://www.chatons.org/manifeste). Les services Chapril, gérés par des bénévoles et gratuitement mis à disposition, sont exclusivement basés sur des logiciels libres.

Être bénévole animsys consiste à prendre en charge un ou plusieurs des services mis à disposition par le Chapril.

Cela signifie principalement 3 choses :

assurer le bon fonctionnement du service (supervision, application des mises à jour, sauvegardes, …)

assurer le support, par email essentiellement

assurer la modération (lutte anti-spam si nécessaire)

Inutile d’avoir une grande expertise en administration système pour nous rejoindre.

Vous apprendrez en faisant/vous exerçant/pratiquant, avec les autres membres de l’équipe.

Aujourd’hui, nous avons trois services en particulier pour lesquels nous manquons d’animsys :

valise (basé sur Nextcloud)

visio (basé sur Jitsi-meet)

mobilizon (basé sur le logiciel du même nom)

Si l’un de ces services vous tient à cœur, n’attendez pas, contactez-nous, de préférence par courriel à l’adresse animsys@chapril.org.

Si un autre service, proposé ou non par le Chapril, vous intéresse, contactez-nous aussi.

 Prochaine réunion 6 décembre à 21h00 sur https://visio.chapril.org/animsyschapril

Source chapril.org

La plus privée des distributions Linux, Tails, passe en version 5.6

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Le système d’exploitation GNU/Linux Tails, popularisé par Edward Snowden, poursuit sa passionnante évolution avec la sortie d’une édition corrigée, Tails 5.6, publiée quelques jours après la (très en retard) 5.5. Voici les nouveautés de cette édition toute fraîche.

Le projet Tails a diffusé Tails 5.6, la dernière version de la distribution sécuritaire, toujours basée sur Debian 11 (Bullseye). La mise à jour est fortement recommandée et arrive quelques jours après l’édition 5.5, qui avait accusé pas mal de retard sur le planning initial.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 5.6 : les nouveautés

La nouvelle version de Tails propose les changements et corrections suivants :

Le navigateur Tor Browser passe en version 11.5.6 (la version 11.5.5 a été amputée d’un sérieux problème de sécurité depuis l’édition 11.5.5).

La distribution est articulée autour du noyau Linux 5.10.149 ce qui doit améliorer le support de périphériques récents (graphismes, Wi-Fi).

Un problème important est corrigé ! Lorsqu’une mise à jour manuelle est nécessaire, Tails pointe désormais toujours vers les notes de publication de la dernière version, au lieu de pointer parfois vers une version obsolète.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 5.7 et sortira le 22 novembre 2022.

Comment installer Tails 5.6 sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Où trouver une clé USB avec Tor ?

Cette clé USB vendue pour 19,99€environ propose 3 distributions Linux sécurisées : Tails, Kali & BackBox Linux sur un support USB de 16 Go.

Les 3 OS peuvent être démarrés en mode Live directement depuis la clé USB, ce qui permettra de les tester ou de les utiliser sans interférer avec les fichiers sur votre ordinateur.

Source toolinux.com

Pourquoi les associations doivent faire l’effort d’utiliser le plus grand nombre possible de logiciels libres

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Priorité au Logiciel Libre! Je soutiens l'April.


Laurent Costy, administrateur de l’April et co-animateur du goupre de travail Libre Association, a publié dans « Linux Pratique n°84 » une tribune intitulée « Pourquoi les associations doivent faire l’effort d’utiliser le plus grand nombre possible de logiciels libres ? ». La tribune est désormais disponible au format PDF et au format ODT et ci-dessous :

 

Pourquoi les associations doivent faire l’effort d’utiliser le plus grand nombre possible de logiciels libres ?

 

 

 

Quelques données sur les associations

 

D’une manière générale

 

Avant d’aborder la question du lien entre associations en France et logiciels libres, il est important de mesurer ce que représentent les associations en France pour mieux mesurer le potentiel de migration vers le libre qui existe et les clés pour le favoriser. Les quelques chiffres repris ci-après sont issus de « l’instantané »1 produit pour le mouvement associatif, qui est en quelque sorte la structure la plus importante en terme de représentation des associations en France. Ainsi, le nombre d’associations avoisinait2 en mars 2012, le nombre d’1,3 million. Il est estimé que cela représente 23 millions d’adhérents et 16 millions de bénévoles. Par ailleurs, fait important qu’il nous faut considérer pour cette tribune car influençant la manière d’approcher les associations pour les inciter à adopter plus massivement le logiciel libre : plus de 85 % d’entre elles n’ont pas de salariés. Pour les structures exclusivement bénévoles, l’approche individuelle ou grand public menée par de nombreux GULL3 sur les territoires ou par les associations nationales telle l’April4, est donc une action essentielle qui contribue à l’adoption de logiciels libres dans les associations. Enfin, pour terminer avec le panorama, on notera que :

 

« La multiplication très rapide des collectifs, coordinations, comités et l’explosion des réseaux sociaux qui peuvent être considérés comme des associations de fait vont très vite conduire à reconsidérer cette évaluation qui est fondée pour l’essentiel sur le nombre d’associations repérées comme telles dans les guides communaux. »5

 

Les associations d’éducation populaire, une classe d’associations particulière

 

Il existe une classe d’associations sans doute plus sensible que les autres à la migration vers les logiciels libres : les associations de jeunesse et d’éducation populaires. En effet, les valeurs que ces associations portent et défendent convergent avec celles mises en avant par les libristes. Il reste difficile de définir6 en une phrase ce qu’est l’éducation populaire7 mais les logiques de partage, la formation tout au long de la vie, l’entraide, la coopération et la capacité à rendre les citoyens acteurs, sont quelques valeurs convergentes. Le nombre de ces associations se revendiquant de l’éducation populaire serait de l’ordre de 430 000 (soit 49 % du nombre total d’associations en France) selon les chiffres communiqués par le CNAJEP8.

 

Pourquoi les associations doivent poursuivre leurs efforts de migration vers les logiciels libres ?

 

C’est une manière pour elles d’agir et de transformer, par leurs choix et leurs actions de migration, une informatique propriétaire devenue folle et imposant désormais son monopole au mépris des usagers. Que l’on soit pour ou contre les logiques de marché, l’excès est condamnable et doit être combattu : les systèmes de rentes instaurées par exemple par les licences et les antifonctionnalités qui en découlent, sont néfastes pour la libre circulation de l’information et l’émancipation du citoyen. Ceci étant, une migration, qu’elle soit partielle ou totale, demande un effort et il est systématiquement chronophage que de vouloir s’affranchir de systèmes auxquels chacun s’est habitué ! Bref, de l’énergie est nécessaire mais l’effort est aussi une valeur de l’éducation populaire !

 

Il y a donc une prise de conscience nécessaire, un réel besoin de considérer enfin la question de la préférence systématique aux logiciels libres comme une réelle question politique au sein des associations et éviter de reléguer cela sans cesse à une unique problématique technique. Oui, faire l’effort, à chaque fois que cela est possible pour une association, d’opter pour le logiciel libre doit être pensé, débattu et choisi au sein des instances des associations (conseils d’administration ou assemblées générales par exemple).

 

Pour conclure cette partie, les propos de Christophe Sarrot, repris par Nathalie Boucher-Petrovic lors des RMLL 20069 à Vandoeuvre sont éloquents et significatifs :

 

« Connaître, utiliser, promouvoir et développer des logiciels libres est un enjeu important pour l’éducation populaire aujourd’hui. Non pas tellement parce qu’ils sont, bien sûr, une réponse fiable, simple et économique à des besoins techniques, mais surtout parce que leur existence est due à des pratiques qui fondent l’éducation populaire et qui veulent permettre la transformation des personnes et des outils par un libre échange des savoirs, pour un mieux vivre ensemble. »

 

Au delà, des logiciels libres et du système d’exploitation…

 

La question du respect de la vie privée et de la protection des données concernent évidemment aussi votre association : respecter vos adhérents, c’est d’abord maîtriser la sécurité des données collectées et éviter qu’elles ne soient utilisées à d’autres usages que ceux prévus initialement. C’est d’autant plus important depuis les révélations d’Edward Snowden et la mise en évidence des écoutes généralisées par les gouvernements. Là encore, le logiciel libre est une voie pour tenter de mieux maîtriser ses données : soyons clairs, le logiciel libre ne pourra jamais garantir la sécurité absolue de vos systèmes. Ceci étant (au delà même de la problématique centrale de l’humain assis sur la chaise devant l’écran qui est souvent la cause des fuites de sécurité), de part sa nature ouverte, le logiciel libre permet, quant on le souhaite et avec les compétences ad’hoc, d’analyser si des défauts de sécurité existe.

 

Bien sûr, la question de la maîtrise technique est centrale mais est-ce à dire que chaque bénévole ou salarié d’association se doit d’être un expert informatique ? La réponse est clairement non. Sur ce point, une solution peut consister à tisser un réseau de confiance et de compétences pour pouvoir être éclairé le moment venu et faire des choix pertinents : c’est heureusement une compétence des réseaux associatifs ! En effet, les réseaux associatifs ont cette capacité à mutualiser, partager des compétences et c’est aussi un savoir faire des fédérations : il convient donc de renforcer cette compétence pour permettre une plus grande adoption des logiciels libre et une meilleure maîtrise des enjeux politique et technique de l’informatique. Un autre effort doit être fait aussi pour appréhender une culture technique minimum. La formation, en particulier celle des bénévoles, est une clé pour cela.

 

Oui, pour limiter les risques d’usages inopportuns des données concernant votre association ou ses membres, là encore, un effort va devoir être produit : il vous faudra limiter et diversifier l’usage de ces services pseudo-gratuits qui nous apparaissent plus rapides, plus faciles, plus séduisants. Il faut tenter de trouver un service alternatif plus respectueux des données personnels. Les communautés de développeurs de logiciels libres font chaque jour des efforts importants pour répondre à vos besoin associatifs et rendre toujours plus simple l’usage pour les utilisateurs ayant peu de compétences. On peut citer par exemple l’outil Framadate10 mis en place par Framasoft11 qui permet, sans que les donnée ne soient analysées à votre insu, de mettre en place de simples sondages (dates, consultations simples).

 

Encore une fois, quand tout est simplifié pour soi-disant vous faciliter la vie, le revers de la médaille est que l’on ne maîtrise plus les aspects techniques et que l’on ne distingue plus ce qui relève de la technique pure ou de dispositifs mis en place pour préserver un acquis commercial (comme le sont par exemple les DRM12). Rappelez-vous que si c’est gratuit, c’est vous le produit (profitons d’ailleurs de cette remarque pour rappeler que « libre » dans « logiciel libre » ne veut pas dire « gratuit »). Bref, faisons le pari de l’effort et défendons une éthique informatique autour du libre en cohérence avec nos valeurs associatives et celles de l’éducation populaire en particulier.

 

Et concrètement ?

 

Quand l’association décèle un nouveau besoin d’outil informatique, le réflexe doit d’abord être la recherche d’un logiciel libre répondant à ce besoin : la logithèque de logiciels libres couvrent la majeure partie des besoins des associations. Le guide des logiciels libres pour les associations13 téléchargeable sur le site libreassociation.info et produit par le groupe de travail éponyme de l’April, aborde cette question et présente des logiciels libres qui ont fait leurs preuves en milieu associatif.

 

Enfin, le changement se prépare et s’accompagne. Vouloir changer du jour au lendemain un logiciel privateur utilisé de longue date au sein de l’association est le meilleur moyen de générer un effet contre-productif et de voir les utilisateurs rejeter le logiciel libre : la formation et l’accompagnement des utilisateurs sera une clé de la réussite de migration partielle ou totale pour votre association.

 

Informations sur la tribune

 

Cette tribune a été écrite par Laurent Costy, administrateur de l’April et co-animateur du goupre de travail Libre Association (http://www.libreassociation.info). Elle a été publiée dans « Linux Pratique n°84 » de juillet/août 2014.

 

 

 

Vous êtes encouragés à utiliser, copier, diffuser et modifier ce document selon les termes d’au moins une des licences suivantes : licence Art libre (http://artlibre.org/licence/lal/) version 1.3 ou ultérieure, licence Creative Commons By Sa version 2.0 ou ultérieure (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/) et licence GNU FDL3 version 1.3 ou ultérieure (http://www.gnu.org/licenses/fdl-1.3.html).

 

Notes

 

1 Archambault Edith & Tchernonog Viviane, Repères sur les associations en France, Centre d’économie de la Sorbonne, CNRS, université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, mars 2012

 

2 Il s’agit bien sûr d’une approximation puisqu’il reste difficile de mesurer précisément les associations qui meurent ou qui sont « en sommeil ». Cependant, ne sont pas comptées ici les associations « de fait », les collectifs, ou les communautés sur internet

 

3 Groupe d’utilisateurs de logiciels libres

 

4 Association pour la promotion et la défense des logiciels libres : http://www.april.org/

 

5 Archambault Edith & Tchernonog Viviane, Repères sur les associations en France, Centre d’économie de la Sorbonne, CNRS, université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, mars 2012

 

6 François Tétard, historienne de l’éducation populaire a écrit à ce sujet : « L’éducation populaire est par définition indéfinissable, mais c’est un ressenti partagé ! »

 

7 Pour en appréhender le périmètre : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ducation_populaire

 

8 Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire : http://www.cnajep.asso.fr/

 

9 Communication-RMLL-2006-Education-populaire-et-logiciels-libres-NBP.pdf

 

10 http://framadate.org/

 

11 http://www.framasoft.net/

 

12 Digital right managment. Pour en savoir plus : https://www.april.org/publication-april-synthese-sur-les-drm

 

13 guide-libre-association-version-1.0.pdf

Source April

 

Quand Microsoft instrumentalise l’Éducation Nationale

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Autant il est courant de reprendre des citations d’écrivains, philosophes, personnalités politiques, autant il est invraisemblable de voir des décideurs de l’Éducation Nationale utilisés comme caution morale par la société Microsoft dans un marketing ambigu en direction du monde de l’éducation faisant suite au partenariat contesté signé en novembre 2015. Même s’il semble clair que le Ministère n’ait pas été acteur de cette campagne qui l’instrumentalise, cela renforce ce que nous dénoncions à savoir sa mise sous tutelle par cette entreprise américaine qui se poursuit au détriment d’une formation à l’informatique indépendante pour nos élèves qui ne peut se faire qu’en utilisant des logiciels libres et des formats ouverts.

Pour rappel, le texte intégral de l’accord, disponible sur le site de l’Éducation Nationale, présente plusieurs axes, dont la formation des enseignants à la maîtrise des environnements Microsoft en classe, la mise à disposition d’un écosystème Cloud, d’une plateforme de formation à distance. L’apprentissage du code se fera aussi sous l’égide de l’entreprise américaine. Cet accord prévoit aussi la formation de « décideurs de haut niveau » au sein des services du Ministère ou des académies. Il est également prévu de former 2500 chefs d’établissements.

Ce partenariat ressemble fort à un traité d’occupation de l’École numérique réalisé de plus sans consultation des acteurs de l’éducation. En interne la société peut compter sur de nombreux relais, souvent des enseignants en exercice, qu’elle regroupe dans un réseau nommé : « Microsoft Innovative Educator (MIE) Expert ».

Parmi les axes de ce partenariat ne figuraient pas les aspects liés au marketing. C’est désormais chose faite via le compte Twitter de Microsoft Education France qui semble considérer qu’elle a acquis tous les droits sur l’image et les propos des ministres français.

Voici un premier message avec Catherine Becchetti Bizot, Inspectrice générale de l’éducation nationale, chargée de mission numérique et surtout ancienne directrice du numérique pour l’éducation :

Becceti Bizot

Voici un autre avec Thierry Mandon, Secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche :

Thierry Mandon

Même Mme la Ministre Najat Vallaud-Belkacem se retrouve instrumentalisée :

Najat Vallaud-Belkacem

Au-delà d’un marketing qui entretient volontiers la confusion, il est navrant de voir la direction prise par l’École dite numérique alors que nombre de personnels ont signé notre appel en faveur de l’utilisation des formats ouverts et ont dénoncé ce partenariat le tout sans réelle réponse de la part du Ministère. Il serait d’ailleurs intéressant de connaître la position des personnalités publiques concernées sur cette instrumentalisation de leurs propos.

Et Rémi Boulle, vice-président de l’April, de se poser la question : « Mme la Ministre Najat Vallaud-Belkacem serait-elle la nouvelle égérie de Microsoft ? Il s’agit d’un montage réalisé par Microsoft mais qui nous rappelle la mauvaise direction prise par l’École numérique : des logiciels privateurs et des formats fermés éloignés de toute vision politique forte qui aurait le mérite de contribuer à structurer davantage le marché du logiciel libre pour l’éducation en France ».

Plus de six mois après la signature de ce partenariat, il serait intéressant d’avoir un premier bilan : combien de « décideurs de haut-niveau » ont été formés sur les produits Microsoft ? Combien de chefs d’établissements et d’enseignants formés aux environnements numériques proposés par Microsoft ?

Source april.org

Projet de loi numérique : des codes sources communicables sous conditions et des logiciels libres simplement encouragés

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La commission mixte paritaire (CMP) pour le projet de loi pour une « République numérique » réunie le 29 juin a été conclusive, un texte commun ayant été adopté. Texte dans lequel la commission confirme l’ouverture par défaut des codes sources des logiciels des administrations, toujours limitée par une exception très large de « sécurité des systèmes d’information », et maintient une disposition d’ « encouragement » au logiciel libre dans le secteur public dénuée de portée normative.

Article 1er bis : ouverture des codes sources, mais une exception sous forme de blanc-seing

La rédaction finale de l’article 1er bis entérine la reconnaissance de la qualité de documents administratifs communicables pour les codes sources des logiciels des administrations. S’il s’agit d’une avancée réelle en termes d’ouverture et de transparence, le troisième alinéa de l’article introduit une exception à la communicabilité des documents administratifs en cas de risque d’atteinte « à la sécurité des systèmes d’information des administrations ». Exception disproportionnée, ancrée dans le fantasme de la sécurité par l’obscurité et qui porte le risque de vider l’avancée de cet article de sa substance.

Par ailleurs, la CMP est fort heureusement revenue sur un amendement adopté au Sénat, qui instaurait une exclusion systématique de certains codes sources du champ du droit à communication. Exception dangereuse contre laquelle l’April s’est mobilisée auprès des parlementaires.

Notons également que l’article 1er ter du projet de loi, tel qu’il est issu de la CMP, instaure que la communication de documents administratifs sous forme électronique « se fait dans un standard ouvert, aisément réutilisable et exploitable par un système de traitement automatisé ». Une rédaction à saluer et qui prend d’autant plus de sens avec la récente révision du référentiel général d’interopérabilité le 25 avril 2016.

Article 9 ter : une simple « déclaration de bonnes intentions » sur le logiciel libre

À compter de l’entrée en vigueur de la loi, les administrations devront encourager « l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts lors du développement, de l’achat ou de l’utilisation, de tout ou partie, de ces systèmes d’information ». Cette disposition souffre d’un manque flagrant de portée politique, est dénuée de toute portée contraignante et n’est assurément pas à la hauteur des enjeux. Seule une réelle priorité au logiciel libre dans le secteur public est à même de garantir l’indépendance technologique des administrations et leur souveraineté numérique. Priorité qui correspond à l’obligation d’un choix raisonné de privilégier le recours à une licence libre quand cela est possible, et selon des critères objectivement définis par décret.

Malgré la qualité des débats autour de cet article, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, le Parlement et le Gouvernement ont manqué cette occasion de doter les administrations d’une informatique loyale en faveur de l’intérêt général.

Le texte issu de la CMP est disponible. La prochaine étape est la présentation des conclusions de la CMP, suivie du vote définitif, dans les deux chambres parlementaires. D’abord à l’Assemblée nationale, le 20 juillet, puis au Sénat la première quinzaine de septembre.

Les articles 1er bis et 9 ter tels qu’ils devraient être votés dans le texte final :

Article 1er bis

I. – À la seconde phrase du premier alinéa de l’article L. 300-2 du code des relations entre le public et l’administration, après le mot : « prévisions », sont insérés les mots : « , codes sources ».

II. – Le 2° de l’article L. 311-5 du code des relations entre le public et l’administration est ainsi modifié :

1° À la fin du d, les mots : « ou à la sécurité des personnes » sont remplacés par les mots : « , à la sécurité des personnes ou à la sécurité des systèmes d’information des administrations » ;

2° Le g est ainsi rédigé :

« g) À la recherche et à la prévention, par les services compétents, d’infractions de toute nature ; ».

Article 9 ter

Les administrations mentionnées au premier alinéa de l’article L. 300-2 du code des relations entre le public et l’administration veillent à préserver la maîtrise, la pérennité et l’indépendance de leurs systèmes d’information.

Elles encouragent l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts lors du développement, de l’achat ou de l’utilisation, de tout ou partie, de ces systèmes d’information. Elles encouragent la migration de l’ensemble des composants de ces systèmes d’information vers le protocole IPV6, sous réserve de leur compatibilité, à compter du 1er janvier 2018.

Source april.org

LibreOffice au rapport en Italie

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Les services militaires italiens migrent vers LibreOffice pour remplacer la suite bureautique de Microsoft.

 

LibreOffice va être installé dans tous les services de l’armée : c’est la plus grande migration effectuée en Italie à ce jour. Pour le moment, 5.000 postes ont été installés, et en 2020, ils devraient passer à 100 mille.

Le format ouvert ODF devient le format par défaut à utiliser dans les Ministères. Des séminaires ont été organisés afin de bien préparer cette migration et tout est documenté afin de pouvoir servir pour de futures migrations dans d’autres Ministères. Même la formation des utilisateurs est prise en compte, via un accord avec l’association LibreItalia.

Cela n’a rien coûté aux services de l’armée. Le Ministère pense pouvoir économiser pendant la migration, qui va durer 4 ans, entre 26 et 29 millions d’euros.

En France, l’armée a toujours des contrats avec Microsoft, notamment pour sa suite Office. Et il n’y a pas de priorité aux logiciels libres, mais un simple encouragement. Une vision plus agnostique du débat, entre solutions libres et propriétaires.

Liens :

Plus d’informations sur ZDNet
Projet de Loi République Numérique

Source toolinux.com

Le ministère de l’Éducation assigné en justice pour son partenariat avec Microsoft

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La convention de « partenariat » liant le ministère de l’Éducation nationale et Microsoft sera bientôt débattue devant la justice. Le collectif EduNathon, pour qui il s’agit en réalité d’un marché public déguisé, a déposé aujourd’hui un référé auprès du tribunal de grande instance de Paris. Une audience est prévue pour le 8 septembre.

Faute d’avoir obtenu gain de cause suite à leur recours gracieux du mois de janvier, le Conseil national du logiciel libre, les associations PLOSS Rhône-Alpes, « La Mouette » et ALDIL ont décidé de passer à l’étape suivante. Leur cible : l’accord conclu le 30 novembre 2015 entre la Rue de Grenelle, représentée par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, et Microsoft, géant américain du logiciel propriétaire (PDF).

Dans le cadre du plan pour le numérique à l’école, dont le coup d’envoi doit être donné à la rentrée, la firme de Redmond s’est engagée à proposer (gratuitement) différentes formations aux agents de l’Éducation nationale – en lien bien entendu avec l’utilisation de ses produits. L’accord prévoit d’autre part que Microsoft mette à la disposition de tous les établissements qui le souhaitent sa solution Office 365 Education. Au programme : les célèbres logiciels Word, Excel et PowerPoint, dans leur version cloud (non installée sur ordinateur). Un espace de stockage OneDrive de 1 To est également de la partie.

Une gratuité qui attise les soupçons

« Présentés comme « gratuits » dans l’accord, il apparaît que le prix de ces produits et services a en réalité été dissimulé afin d’échapper aux prescriptions (…) du Code des marchés publics », accuse le collectif EduNathon au travers de son assignation, que Next INpact a pu consulter. L’organisation cite un communiqué de Microsoft, dans lequel l’entreprise américaine explique que 13 millions d’euros seront « investis » dans le cadre de ce partenariat « pour le développement du numérique éducatif ».

Pour les plaignants, ce que la société de Bill Gates « accepte de ne pas réclamer d’un côté, elle s’apprête à le récupérer de l’autre ». Et pour cause, celle-ci va « désormais pouvoir proposer ses produits et services de façon extrêmement privilégiée par rapport à ses concurrents, au moment même où le ministère de l’Éducation nationale lance le Plan Numérique à l’École, prévoyant ainsi un surcroit d’investissement dans ce secteur ».

Tentative de contourner le Code des marchés publics

L’enjeu de ce recours ? Faire reconnaître la nullité du contrat (au motif qu’aucun prix n’a été fixé), ainsi que les dommages portés aux acteurs français du numérique éducatif. « En étant privés de pouvoir proposer leurs produits et services », les membres des associations du collectif EduNathon estiment avoir subi un « préjudice grave ». On peut imaginer qu’une mise en concurrence aurait effectivement pu permettre à certains professionnels de proposer des alternatives – pourquoi pas basées sur des logiciels libres tels que Libre Office…

« Une fois que les enseignants ou les personnels de l’éducation auront été formés ou habitués à un outil ou à une méthode, ceux-ci seront d’autant plus enclins à les privilégier dans le futur », poursuivent les plaignants. Leur assignation insiste sur le fait qu’il est difficile « de demander à quelqu’un de refaire une formation en bureautique quand il a déjà été formé aux outils d’un logiciel spécifique » ou « de demander à une institution de faire migrer ses données vers un autre cloud quand elle s’est habituée à un serveur spécifique »…

Cet argument est d’ailleurs invoqué pour demander au tribunal de grande instance de se prononcer en urgence, dans le cadre d’un référé d’heure à heure – une procédure assez rare, qui nécessite d’obtenir au préalable le feu vert du président du tribunal de grande instance. « Une fois la rentrée 2016 passée, il sera trop tard pour changer les formations ou pour mettre fin à l’utilisation des produits et des services qui auront été décidés à tort dans le cadre de ce contrat » martèle l’assignation.

Une suspension d’urgence, en attendant l’annulation

Le collectif EduNathon exige la suspension du « partenariat » entre Microsoft et le ministère de l’Éducation nationale, « dans l’attente de son annulation pour nullité absolue ». Il réclame également 12 000 euros au titre de ses frais de justice. Les deux acteurs pointés du doigt sont cités à comparaître le jeudi 8 septembre, à 9h30, devant le tribunal de grande instance de Paris. Les attaquants n’ont pas jugé bon de saisir le tribunal administratif, au motif que l’accord litigieux ne remplissait à leurs yeux « aucun des critères du contrat administratif ».

Ils espèrent que cette affaire serve d’exemple :

« Si cette convention était valide, cela signifierait qu’un marché peut être accordé à un acteur sans appel d’offre ni mise en concurrence, privant ainsi tous ses concurrents de la possibilité de concourir et de proposer leurs produits et leurs services – même pour des sommes aussi importantes que 13 millions d’euros. Ce serait la possibilité pour tous les grands groupes désireux d’échapper aux contraintes des marchés publics de décider de donner leurs produits et services à l’État – voitures, prestations de restauration, communication, etc. À charge pour eux de correctement exploiter les avantages directs et indirects qu’ils en retirent, mais avec la garantie immédiate que leurs concurrents de plus petite taille seront incapables de réaliser ces investissements et se retrouveront exclus de fait de ces marchés. »

Contacté fin juillet pour savoir pourquoi il n’avait donné aucune suite au recours gracieux du collectif EduNathon, le ministère de l’Éducation nationale expliquait avoir considéré que les arguments exposés « ne remettaient pas en cause la régularité de l’accord passé avec Microsoft ». Il se peut que la Rue de Grenelle ait à étoffer son argumentation face au juge en charge de l’affaire…

Source nextinpact.com

L’association ULLM (les Utillisateurs de Logiciels Libres du Pays Martégal) en collaboration avec ECM vous présente le programme de ses ateliers du troisième trimestre 2016.

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Cycle comment faire … avec des logiciels libres ce que je fais

habituellement avec des logiciels propriétaires?

 

Responsable Alain Riffart

Le jeudi 29 septembre de 16h30 à 18h30 

Présentation du cycle de 3 séances.Propositions des participants.

- faire avec un traitement de textes?

- faire avec un tableur?

- faire avec un traitement d’images?

- faire pour envoyer et recevoir de mails?, etc.

Présentation des logiciels existants sous Linux qui permettent de faire la même chose que …

Entrée Libre. Tout Public.

Jeudi 6 octobre 2016 de 16h30 à 18h30

En fonction des choix exprimés par le public lors de la séance du 29 septembre, nous accompagnerons

les participants pour leur faire découvrir les possibilités offertes par les logiciels libres.

Jeudi 13 octobre 2016 de 16h30 à 18h30

En fonction des choix exprimés par le public lors de la séance du 29 septembre, nous accompagnerons

les participants pour leur faire découvrir les possibilités offertes par les logiciels libres.

Jeudi 3 novembre 2016 de 16h30 à 18h30

Conclusion (provisoire) sur le cycle Comment faire?

 

Cycle traitement de la photographie

Responsable Marc Guelle

Jeudi 10 novembre 2016 de 16h30 à 18h15

Les capteurs des appareils photographique

Jeudi 17 novembre 2016  de 16h30 à 18h15


Traitements des formats physique et numérique avec Gimp.

Jeudi 24 novembre 2016 de 16h30 à 18h15

Comment améliorer les photos numériques avec Gimp.

 

Cycle le livre numérique

Responsable Alain Riffart

Jeudi 1er décembre 2016 de 16h30 à 18h15

Qu’est-ce qu’un livre numérique?

Formats, organisation…

jeudi 8 décembre 2016 de 16h30 à 18h15

Les outils de lecture sous Linux et les tablettes.

jeudi 15 décembre 2016 de 16h30 à 18h15

Créer, modifier des livres numériques

 

L’association ULLM (Utilisateurs de Logiciels Libres du Pays Martégal) en collaboration avec EPN Martigues vous présente le programme de ses ateliers du premier trimestre 2017.

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INSTALL PARTY   ULLM   ATELIERS

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Cycle découverte et usage de LibreOffice
Responsable Marc Guelle

Lieu EPN Médiathèque de Martigues

Le jeudi 5 janvier  2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 12 janvier 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 19 janvier 2017 de 16h30 à 18h30
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Samedi du libre : install’party
Responsables Alain Riffart-Marc Guelle

Lieu EPN Médiathèque de Martigues, Salle des rencontres

Le samedi 28 janvier 2017 de 14h à 17h
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Cycle vidéos et diaporamas sous Linux
Responsable Alain Riffart

Lieu EPN Médiathèque de Martigues

Le jeudi 26 janvier 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 2 février 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 9 février 2017 de 16h30 à 18h30
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Cycle découverte d’un logiciel de généalogie libre : Gramps
Responsable Marc Guelle

Lieu EPN Médiathèque de Martigues

Le jeudi 2 mars 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 9 mars 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 16 mars 2017 de 16h30 à 18h30
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Samedi du libre : install’party
Responsables Alain Riffart-Marc Guelle

Lieu EPN Médiathèque de Martigues, Salle des rencontres

Le samedi 11 mars 2017 de 14h à 17h
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Cycle utilisation d’un tableur et gestion des macros
Responsable Alain Riffart

Lieu EPN Médiathèque de Martigues

Le jeudi 23 mars 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 30 mars 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 6 avril 2017 de 16h30 à 18h30
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Conférence de Jean-Christophe Becquet à Gardanne (13)

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Début: 31 Janvier 2017 – 18:30
Fin: 31 Janvier 2017 – 20:30

Jean-Christophe Becquet, animera une conférence, mardi 31 janvier 2017 à la Médiathèque Nelson Mandela, boulevard Paul Cézanne à Gardanne (13)

Les logiciels libres sont nés sous l’impulsion de Richard Stallman, dans les années 80. Ils sont définis comme conférant à leurs utilisateurs quatre libertés fondamentales : liberté d’exécuter le programme, liberté d’étudier le fonctionnement du programme, liberté de redistribuer des copies du programme et liberté d’améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public. Les logiciels libres représentent aujourd’hui un enjeu majeur, autant dans la maîtrise des outils qu’on utilise au quotidien que dans la communauté qui en découle.

Quel est donc le projet de société qu’ils délimitent, et en quoi cette question est-elle fondamentale dans notre démocratie ? C’est à ces questions que répondra Jean-Christophe Becquet de l’association April, principale organisation de défense des logiciels libres en France, qui vient de fêter ses 20 ans.

Source april.org

ULLM : ateliers du 2ème trimestre 2017

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INSTALL PARTY

ULLM ATELIERS

 

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Cycle Configurer son ordinateur installation d’une distribution Linux
Responsable Marc Guelle

Lieu EPN Médiathèque de Martigues

Le jeudi 27 avril 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 4 mai 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 8 juin 2017 2017 de 16h30 à 18h30
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Cycle créer une blog ou un site web
Responsable Alain Riffart

Lieu EPN Médiathèque de Martigues

Le jeudi 11 mai 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 18 mai 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 1er juin 2017 de 16h30 à 18h30
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Samedi du libre : install’party
Responsables Alain Riffart-Marc Guelle

Lieu EPN Médiathèque de Martigues, Salle des rencontres

Le samedi 10 juin 2017 de 14h à 17h
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Les Logiciels Libres

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L’association CercLL vous donne rendez-vous pour les Logiciels Libres, avec l’ April le

21 octobre 2017 au Foyer du Peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille à 15h00.

Les logiciels Libres représentent un enjeu majeur, autant dans la maîtrise des outils qu’on utilise au quotidien.

Quel est donc le projet de société que délimitent les logiciels Libres, et en quoi cette question est-elle fondamentale dans notre démocratie ?

C’est à ces questions que répondront Magali Garnero, Jean-Christophe Becquet (sous réserve) secrétaire et président de l’April, association que l’on ne présente plus.

Suite à ces échanges un apéro est prévu.

Entrée Libre.Tout Public.

Source cercll

April Camp 2018

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Projet d’April Camp à Marseille dans la 1re moitié de l’année 2018

L’idée d’un « April Camp » est de se réunir pendant plus de deux jours entre adhérents et soutiens de l’April pour faire avancer des projets en cours, lancer de nouveaux projets. Les projets peuvent être de nature technique, des outils de communication, etc. Chacun est invité à participer en fonction de son temps disponible, de ses compétences, de ses envies.

L’« April Camp » a lieu physiquement à un endroit (jour et nuit si nécessaire), mais également en ligne. Des outils pour participer en ligne sont disponibles : IRC, Pads, pont téléphonique, serveur de voix sur IP.

N’hésitez pas à vous inscrire, à proposer des thèmes de travail, à juste passer nous voir. Membre ou pas de l’April vous êtes les bienvenus.

Wiki April Camp 2018

Pad April.org/p/aprilcampprintemps2018

ULLM

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L’association des Utilisateurs de Logiciels Libres du pays Martégal (ULLM)

Communique :

Si vous possédez un pc (portable ou tour) équipé d’un système Microsoft obsolète (Xp, Windows 7 ou 8 nous proposons de le rendre réutilisable en installant, au cours d’une Install Party , une distribution libre GNU/Linux et les logiciels associés, pour la bureautique, le multimédia, l’interne le graphisme …

C’est :

S’affranchir des virus, trojans, rootkits, malwares et autres logiciels malveillants,

Oublier la fragmentation du disque dur qui ralenti le système,

Avoir un ordinateur qui est toujours aussi rapide qu’au premier jour,

Avoir un système stable et fiable sans prise de têteAvoir un système d’exploitation respectueux de la vie privée ainsi, qui évolue au fil du temps sans avoir besoin de changer d’équipement.

Pour celles et ceux ayant besoin de garder Windows, une installation en double amorçage (dual boot) leur permettra de découvrir et utiliser une distribution GNU/Linux.

Les principaux logiciels associés :

Permettent d’avoir un pc opérationnel sans ajouter d’autres logiciels.

Internet : le navigateur Firefox, le gestionnaire de courriel Thunderbird.

Bureautique : la suite LibreOffice, acceptant les documents Word ainsi qu’un visionneur de document au format ‘Pdf’.

Multimedia : le lecteur vidéo Vlc, Banshee pour lire et organiser votre bibliothèque.

Graphisme : Gimp pour travailler vos photos et créer des images, Pix pour afficher et organiser vos photos et images.

Vous pourrez enrichir votre logithèque avec d’autres applications telles que :

Comptabilité

personnelle : Grisbi,

association : GnuCash, Homebank

Astronomie Célestia,

Généalogie Gramps

Cette liste est non exhaustive

« Votre ordinateur, votre vie privée et votre portefeuille vous diront un grand merci ! »

Contact : gull13500@gmail.com

Contact : cercll13@gmail.com

 

Recup’ Test’ Install’…Parties avec l’ULLM 2018

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Envie de redonner une seconde vie à vos ordinateurs ?

Envie de bidouiller vos vieilles machines ?

Envie de tester des systèmes alternatifs à Windows ?

Envie d’installer un système totalement libre sur votre machine?

Le temps d’une après-midi par mois, une occasion de rencontrer des utilisateurs expérimentés.

 Samedi 20 janvier de 14h00 à 17h00 à la EPN Médiathèque de Martigues Faute de local libre l’intall party n’aura pas lieu.

  Samedi 10 février de 14h00 à 17h00 à la EPN Médiathèque de Martigues Faute de local libre l’intall party n’aura pas lieu.

 Samedi 17 mars de 14h00 à 17h00 à la EPN Médiathèque de Martigues

Comment utiliser LINUX et les logiciels libres

avec l’association des Utilisateurs de Logiciels Libres du Pays de Martégal (ULLM)

Tous les jeudis retrouvez l’ULLM

Jeudi 25 janvier de 16h30 à 18h30 : Posez vos questions,partager vos informations sur l’univers LINUX à la EPN Médiathèque de Martigues

Jeudi 22 février de 16h30 à 18h30 : Posez vos questions,partager vos informations sur l’univers LINUX à la EPN Médiathèque de Martigues

Jeudi 29 mars de 16H30 À 18H30 : Posez vos questions,partager vos informations sur l’univers LINUX à la EPN Médiathèque de Martigues

 


 

Jeudi 11 janvier de 16h30 à 18h30 : Prise en main d’un système LINUX à la EPN Médiathèque de Martigues

Jeudi 18 janvier de 16h30 à 18h30 : Prise en main d’un système LINUX à la EPN Médiathèque de Martigues

 

 

Jeudi 1 février de 16h30 à 18h30 : Des logiciels libres pour naviguer sur internet, lire ces courriers électroniques, traiter des photos, écrire des    courriers, réaliser des documents à la EPN Médiathèque de Martigues

Jeudi 8 février de 16h30 à 18h30 : Des logiciels libres pour naviguer sur internet, lire ces courriers électroniques, traiter des photos, écrire des    courriers, réaliser des documents  à la EPN Médiathèque de Martigues

Jeudi 15 février de 16h30 à 18h30 : Des logiciels libres pour naviguer sur internet, lire ces courriers électroniques, traiter des photos, écrire des    courriers, réaliser des documents à la EPN Médiathèque de Martigues

Jeudi 1 mars de 16h30 à 18h30 : Utiliser la console : Les principales commandes LINUX à connaître à la EPN Médiathèque de Martigues

Jeudi 8 mars de 16h30 à 18h30 : Utiliser la console : Les principales commandes LINUX à connaître à la EPN Médiathèque de Martigues

 

 

 

 

 

 

Jeudi 15 mars de 16h30 à 18h30 : Traitement des images (photos,dessins) avec GIMP et KRITA  à la EPN Médiathèque de Martigues

Jeudi 22 mars de 16h30 à 18h30 : Traitement des images (photos,dessins) avec GIMP et KRITA à la EPN Médiathèque de Martigues

 

RMLL 2018 à Strasbourg 7 au 12 juillet

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Intégralité du communiqué de Marc Hépiégne (APRIL)
Publié par Yves le 03/03/2018

Bonjour,

L’équipe de Strasbourg lance un appel à participations.

L’édition est centrée sur le fil rouge « Éducation numérique : fabrique de la captivité ou nouvelle émancipation ? »

Extraits de la page https://2018.rmll.info :

« Cette thématique centrale se retrouvera sur toute la durée du festival. Elle n’est donc pas exclusive, mais nous privilégierons les propositions de formats qui s’y rattachent. La question de l’enseignement numérique permettra d’aborder les enjeux majeurs de l’éducation par/aux usages de ces technologies. Cette thématique recouvre les enseignements du primaire au supérieur, en passant par l’apprentissage associatif, amateur et continu, tout en questionnant leurs implications sociétales de manière générale.

Au-delà de cette thématique centrale, nous souhaitons souligner le caractère transversal et transdisciplinaire du Libre. Le libre englobe la musique libre, les livres libres, les licences libres, et les problématiques de vie privée et de gouvernance des technologies parmi d’autres choses. En somme, le Libre revendique une conception humaniste de la culture : chaque individu devrait avoir le droit d’utiliser, d’étudier, de modifier, de partager une ressource. Nous encourageons donc les participants à dépasser le simple aspect technique du logiciel informatique.

Pendant l’édition, chaque événement sera rattaché à un ou plusieurs des quatre thèmes suivants : Initiation, Technique, Société, Arts et culture, qui peuvent contenir plusieurs sous-thèmes selon les propositions.

Nous proposons les formats d’évènements suivants :

Conférence

Format classique, interactive ou non, la conférence permet de mettre en avant un progrès technique, une problématique, toute autre idée ou projet pertinent.

Durée : 30 min ou 1 h, plus interactions avec l’audience, sauf exceptions.

Public : 50, 210 ou 520 personnes.

Atelier

Destinés ou non à un public spécifique, l’atelier permet une découverte ou un approfondissement d’une pratique précise.

Nous vous demandons de présenter la méthode pédagogique que vous pratiquerez pendant l’atelier.

Durée : par séance(s) de 1 h à 4 h.

Public : 50 personnes max.

Salon / Devroom

Nommés en référence aux t’chats, les salons de discussions permettent la rencontre physique entre toutes les personnes et communautés sensibles à un sujet particulier.

Nous vous encourageons à rendre ces moments accueillants et conviviaux.

Durée : de 1 h à 4 h.

Public : 50 personnes max.

Débat / table-rondes

Les débats ou tables-rondes permettent de discuter collectivement de questions majeures. Vous choisirez ou nous confierez la nomination du modérateur.

Nous vous laissons le choix du dispositif (frontal, forum, etc.), en tenant compte de l’intérêt que présentera le degré choisi de participation du public.

Durée : 50 min.

Public : 50 personnes max.

Création

Vous pouvez nous proposer une sorte de résidence d’un à plusieurs jours pour produire des formes libres : théâtre, musique, dessin, cinéma, cuisine, etc.

La création est à prendre au sens large : il peut aussi bien s’agir d’une projection audiovisuelle que d’une performance musicale, culinaire ou sportive, en intérieur ou extérieur.

Durée : libre.

Public : selon les cas.

Autre

Si votre idée ne correspond à aucune case proposée, ce n’est pas un problème tant que vous en identifiez précisément le cadre. Nous pourrons discuter avec vous de la faisabilité du projet.

Nous mettrons à disposition sur le portail un formulaire de réponse à partir du 15 mars. Date limite le 15 avril.

Pour tout besoin d’information supplémentaire, n’hésitez donc pas à contacter l’équipe par mail à l’adresse contact@listes2018.rmll.info.

Par ailleurs il est possible de contribuer en s’inscrivant sur les listes de diffusion de l’édition : https://listes2018.rmll.info/

Pour connaître la configuration de la liste, gérer votre abonnement à la liste april et vos informations personnelles :

http://www.april.org/my

 Source lsdm

L’April Camp à Marseille est repoussé au second semestre 2018

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Nous avions prévu d’organiser un April Camp les 14 et 15 avril 2018. Mais avec les perturbations SNCF annoncées le camp à Marseille est repoussé au second semestre 2018. Un sondage va bientôt être ouvert pour fixer la nouvelle date.

Rappel sur ce qu’est un « April Camp » :

L’idée d’un « April Camp » est de se réunir pendant plus de deux jours entre membres et soutiens de l’April pour faire avancer des projets en cours, lancer de nouveaux projets. Les projets peuvent être de nature technique, des outils de communication, etc. Chacun est invité à participer en fonction de son temps disponible, de ses compétences, de ses envies.

L’« April Camp » a lieu physiquement à un endroit (jour et nuit si nécessaire), mais également en ligne. Des outils pour participer en ligne sont disponibles : IRC, Pads, pont téléphonique, serveur de voix sur IP.

Source april.org

Permanence du jeudi de l’ULLM

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Comment utiliser Linux et les Logiciels Libres

avec l’association des Utilisateurs de Logiciels Libres du Pays de Martégal (ULLM)

Jeudi 14 mai 2018 de 16h30 à 18h30 à la EPN Médiathèque de Martigues (quai des Anglais)

Entrée Libre. Tout public.

Prochaines permanences :

Jeudi 24 mai 2018

Jeudi 31 mai 2018

Jeudi 7 juin 2018

Permanence du jeudi de l’ULLM

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Comment utiliser Linux et les Logiciels Libres.

avec l’association des Utilisateurs de Logiciels Libres du Pays de Martégal (ULLM).

Jeudi 14 juin 2018 de 16h30 à 18h30 à la EPN Médiathèque de Martigues (quai des Anglais).

 

Entrée Libre. Tout public.

 Prochaines permanences :

Le jeudi 21 juin 2018

Le jeudi 28 juin 2018

Galerie photo de l’April

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RMLL 2018 à Strasbourg

 

L’April était présente aux RMLL 2018 à Strasbourg du 07 au 12 juillet.
Les photos ont été prises par Christian Delage, Fabien Rendu, Paul-Clément Keller, Didier Clermonté, Isabella Vanni, Christian P. Momon, et sont diffusées sous triple licence : GFDL 1.3 ou suivantes, Creative Commons By Sa 4.0 ou suivantes, Art Libre 1.3 ou suivantes.

https://photos.april.org/index.php?/category/208

Il y a 35 ans, Richard Stallman annonçait Gnu

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La Free Software Foundation célèbre la création du système libre alternatif à Unix, « Gnu’s Not Unix », le

Il y a 35 ans, Richard Stallman annonçait Gnu

27 septembre 1983.

« Je considère comme une règle d’or que si j’apprécie un programme je dois le partager avec d’autres personnes qui l’apprécient » écrivit-il, comme intention centrale.

Deux ans plus tard, il fondait la Free Software Foundation (FSF), qui formalisa le mouvement vers le logiciel libre. En 1992, avec la libération du code de Linux par Linus Torvalds, naissait Gnu/Linux. Pour le projet Gnu, ce noyau était la pièce manquante.

Source nextinpact.com

April Camp

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April Camp au second semestre 2018 à Marseille

la prochaine édition de l’April Camp aura lieu  samedi 6 octobre et dimanche 7 octobre 2018  au Foyer du peuple  50 rue Brandis 13005 Marseille

L’idée d’un « April Camp» est de se réunir pendant plus de deux jours entre adhérents et soutiens de l’April pour faire avancer des projets en cours, lancer de nouveaux projets. Les projets peuvent être de nature technique, des outils de communication, etc. Chacun est invité à participer en fonction de son temps disponible, de ses compétences, de ses envies.

L’« April Camp» a lieu physiquement à un endroit (jour et nuit si nécessaire), mais également en ligne. Des outils pour participer en ligne sont disponibles: IRC, Pads, pont téléphonique, serveur de voix sur IP.

N’hésitez pas à vous inscrire, à proposer des thèmes de travail, à juste passer nous voir. Membre ou pas de l’April vous êtes les bienvenus.

https://wiki.april.org/w/April_Camp_marseille_2018

https://pad.april.org/p/aprilcampmarseille2018

Plan OpenStreet Map

Galerie Photo April

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Les 06 et 07 octobre 2018, un April Camp était accueilli par le GULL le CERCLL (https://cercll.wordpress.com/) au Foyer du peuple à Marseille (https://foyerdupeuple.wordpress.com/).
Les photos ont été prises par Christian Delage, Quentin Gibeaux et Christian P. Momon. Sauf mention contraire les photos de cette galerie sont diffusées sous triple licence : GFDL version 1.3 ou ultérieure, Creative Commons By Sa version 2.0 ou ultérieure, Licence Art Libre version 1.3 ou ultérieure.

https://photos.april.org/index.php?/category/222

Apéro April Marseille

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Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April.

Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Où et quand cela se passe-t-il?

L’apéro marseillais aura lieu vendredi 18 janvier 2019 à partir de 19h00 dans les locaux du Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille

Le glou et le miam?

Nous vous invitons donc à venir nous rejoindre dans une ambiance conviviale, à partager cet apéro, chacun porte quelque chose, boissons, grignotages… et on partage.

Entrée libre et gratuite.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

Testez, utilisez les premiers services services en ligne, libres et loyaux de notre Chapril

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Chapril est la contribution de l’April au Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires (CHATONS). Le projet vise à rassembler des acteurs proposant des services en ligne libres, éthiques, décentralisés et solidaires afin de permettre aux utilisateurs de trouver – rapidement – des alternatives aux produits de Google (entre autres) mais respectueux de leurs données et de leur vie privée.

Notre chaton(s) a fini sa gestation. Les conditions générales d’utilisation (CGU) ont été finalisées et des premiers services sont disponibles, notamment pour des tests en conditions réelles d’usage, sur le site Chapril :

N’hésitez pas à tester/utiliser ces services, en cas de problèmes vous pouvez contacter l’équipe par courriel.

Testez, utilisez les services de Chapril

Libre en Fête 2019 : le site est en ligne !

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Pour la dix-huitième année consécutive, l’April lance l’initiative Libre en Fête. Pour accompagner l’arrivée du printemps, des événements de découverte des logiciels libres et du Libre en général sont proposés partout en France autour du 20 mars, dans une dynamique conviviale et festive. L’édition 2019 du Libre en Fête se déroulera du samedi 2 mars au dimanche 7 avril inclus.

À l’occasion du Libre en Fête, tous les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres, les espaces publics d’accès à Internet, les bibliothèques, les médiathèques, les clubs informatiques et toutes les associations et structures ayant à cœur la promotion du Libre sont invitées à organiser des évènements à destination du grand public. Le site du Libre en Fête donne toutes les informations nécessaires pour participer à l’initiative. Bien sûr, un événement peu avant le 2 mars ou un peu après le 7 avril 2019 est le bienvenu aussi.

Les événements organisés dans le cadre du Libre en Fête peuvent prendre de multiples formes : conférence de découverte, atelier d’initiation à un logiciel libre, à un service libre ou à un projet collaboratif comme Wikipédia ou OpenStreetMap, fête d’installation1, exposition de panneaux de sensibilisation comme par exemple l’Expolibre, mise à disposition de postes informatiques sous logiciel libre, de jeux vidéos libres… Bien sûr, il est possible de proposer plusieurs activités au sein d’une même journée de découverte. Et si un fond musical est prévu pour les moments les plus informels, le choix de morceaux diffusés sous licence libre est recommandé. Pour cette édition 2019, l’April propose la thématique optionnelle « la priorité au logiciel libre au quotidien ».

La coopération entre différentes structures au niveau local est vivement encouragée. Les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres peuvent notamment apporter leurs connaissances et leur expertise, et les espaces d’initiation à l’informatique et ses enjeux sont des lieux propices à l’organisation d’évènements de découverte des logiciels libres. Ainsi, le Libre en Fête, c’est aussi l’occasion de nouer de nouveaux partenariats et/ou de renforcer des liens existants. Des liens utiles pour la recherche de partenaires sont disponibles sur le site de l’initiative.

Le référencement d’un événement dans le cadre du Libre en Fête se fait via l’Agenda du Libre, en ajoutant le mot-clé libre-en-fete-2019 lors de sa soumission.

Proposer un événement pour le Libre en Fête 2019

Une liste de diffusion a été mise en place pour que les structures participant à l’initiative puissent échanger leurs expériences et idées. L’inscription à cette liste est libre.

Pour toute question sur le Libre en Fête, il est possible de nous écrire.

Faites circuler cette annonce, merci !

Source april.org

Assemblée Générale Ordinaire de l’association ULLM

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Cette invitation à notre Assemblée Générale s’adresse à toute personne concernée par la survie de l’ULLM.

Elle se tiendra le 18 janvier 2019 à 18h à la Médiathèque de Martigues (Forum au RDC).

Après un bref compte-rendu de l’activité depuis le 11 octobre 2018, un point sur les finances (cotisations) et la présentation des orientations pour l’année, nous consacrerons un temps d’échange sur les attentes des uns et de autres.

Dans le but de renforcer notre équipe, nous faisons appel sans protocole aux bonnes volontés qui voudraient nous rejoindre.

Nous profiterons de ce temps fort pour nous souhaiter mutuellement une nouvelle année d’une fructueuse solidarité.

Rappel : Pour ne rien rater, consultez régulièrement : https://ullm13.blogspot.com/

Pour le Bureau, Martin Schell Président.

Procuration

 

Assemblée Générale

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Assemblée Générale 18 Janvier 2018

Rapport Moral :
Dans l’article du Blog :https://ullm13.blogspot.com/p/blog-page_30.html il a été développé ce qui pourrait, quitte à passer pour prétentieux, notre profession de foi.
Tous les jours nous nous posons la même question le jeu en valait-il la chandelle. Et la réponse est toujours la même.
Nous nous armerons de patience et d’humilité.
Ça finira bien marcher !
SINON QUOI ?
Rapport d’activités :
Pour mettre en œuvre nos objectifs :
8 réunions de travail ont été organisées pour définir une Feuille de Route et suivre la progression des tâches attribuées aux membres du Bureau :
- l’inscription du nouveau Bureau en Préfecture,
- les démarches de régularisation auprès de la Banque et de l’Assurance,
- la préparation de l’AG du 18/01/2019,
les prises de contact avec la Médiathèque, la Maison de la vie Associative, le Rallumeur d’Étoiles, le médiateur en charge des ateliers OpenSteetMap à la Maison de la Formation, APRIL Marseille
l’ouverture de la nouvelle boîte mail de l’ULLM,
la mise à jour du carnet d’adresses Adhérents, Contacts extérieurs et Visiteurs
la mise en ligne et l’administration du Blog de l’Association
https://ullm13.blogspot.com/
le Site web existant http://www.ullm.org/ est toujours géré par Alain Riffart

Rapport financier :
Un rapport financier sur une période de trois mois est forcément succinct surtout pour des sommes avoirs aussi faibles.
Néanmoins voici ce qui ressort de l’analyse de ces quelques chiffres:

Réservé 400
Solde dispo au 1 oct 322,76
Resultat 4T18 130,26
Disponible au 15/1/2019 453,02

 

Solde de banque qui ne tient pas compte de l’émission d’un chèque de 400€ (AFUL) non encaissé à ce jour

Retour sur…

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Réunion du 31 janvier 2019

Les privilégiés qui ont participé à la première « rencontre » du jeudi ont eu la chance de découvrir une maquette pour un fond d’affiche.
Hélas, ce n’est pas une réussite. C’est l’auteur qui le dit. D’abord elle est mal composée et n’est pas adaptée pour une impression en couleur et, ou en noir et blanc. Bref, il en faut une autre.
Peut-être que vous (toi) ou quelqu’un de votre entourage aurait un tel talent. Il faudrait le convaincre et nous l’amener. C’est (presque) indispensable, il y va de notre VISIBILITÉ.
Il y aura donc une session de rattrapage jeudi prochain le 31 Janvier de 14h à 18h
Selon la formule venez avec vos questions, vos réponse, vos compétences… Quelqu’un peut avoir besoin de vous, ou inversement. Jeudi dernier, nous étions 6. Chacun fut très occupé et nul n’est reparti frustré…sinon que le temps était trop court ! C’est un bon signe, non ?
Pour l’instant nous n’avons pas de salle réservée. Nous n’en n’aurons pas avant Avril. Planning déjà établi. Nous y travaillons. Les jours et les horaires pourraient alors être modifiés.
Au programme (entre autres) pour jeudi
- Conclure la création d’une clé bootable
- La Fête du Libre du mois de mars : consultez le Blog à ce sujet (dernier article qui renvoie à toute
la documentation riche et motivante. (Cette manifestation nous a été suggérée par Alain.)
- Le Fond d’affiche. (examen des candidatures )
- Vos souhaits.

 

Réunion du 24 janvier 2019 Pour prolonger les échanges que nous avons eus au court de notre Assemblée Générale, nous organisons une rencontre à la médiathèque (salle des rencontres à l’EPN) les 3 jeudis qui nous séparent des vacances scolaire de février (24, le 7 et le 14) , de 14 à 18h. Nous reprenons en cela les usages des années précédentes.

Comme nous n’avons pas déposé de calendrier à l’avance nous ne pourrons proposer que des rencontres informelles au cours desquelles toutes les possibilités sont ouvertes : échanges autour des question posées lors de l’AG, répondre à des questions ou suggestions, aider à la résolution d’un problème, bâtir un projet en commun…etc.
( exemple de questions qu’on peut poser : « qui connaît quelqu’un pour nous faire un Fond d’Affiche » pour la pub. – C’est juste un exemple!!!)
Au passage nous vérifierons la pertinence des heures et jours de RV, ou comment s’adapter.
Les premiers éléments du CR de l’AG sont sur le blog : https://ullm13.blogspot.com/

 

Lettre d’information publique de l’April du 1er février 2019

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Sur le front de la mobilisation contre le projet de directive droit d’auteur, l’April est co-signatrice d’une lettre ouverte appelant à la suppression des articles 11 et 13 du projet de directive. Ce sujet a été au cœur de notre émission Libre à Vous ! du 29 janvier (podcast disponible).

Au niveau national, l’April a lancé un appel à contacter les parlementaires pour introduire une priorité au logiciel libre dans le cadre du projet de loi pour une école de la confiance a été le cadre de débats. Les amendements ont été rejetés mais le débat n’est pas fini et reviendra en séance publique la semaine du 11 février.

Source april.org

Firefox 66 vous préviendra si votre connexion est peut-être interceptée

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La prochaine version de Firefox 66 proposera une page d’alerte si le navigateur détecte une anomalie sur votre connexion.

Cela fait des années que Mozilla déploie dans Firefox diverses contre-mesures pour empêcher les attaques de l’homme du milieu (MITM). Dans les notes de mise à jour de Firefox 23 et 32, deux versions du navigateur sorties respectivement en 2013 et 2014, sont par exemple détaillées des fonctionnalités permettant de limiter la portée de cette menace.

En 2019, le risque posé par les attaques MITM — qui, comme le nom l’indique, sont des attaques où un tiers se place au milieu d’une communication entre deux parties, sans qu’elles ne se doutent que leurs échanges sont en train d’être interceptés parce que leur liaison a été compromise — est toujours d’actualité. Aussi la fondation Mozilla prévoit-elle une nouvelle mesure pour Firefox 66.

 

 

Firefox 66 sera plus alerte en cas d’interception de la communication. // Source : Mozilla

 

Il s’agit d’une page d’avertissement qui sera activée par défaut avec cette version du logiciel, qui est attendue le 19 mars (Firefox 65 est sorti fin janvier et il s’écoule environ six à sept semaines entre deux grandes moutures). De cette façon, les internautes seront alertés lorsque «  leur connexion est probablement rompue à cause d’une application au milieu de leur trafic ».

Un message d’erreur devrait être alors apparaître notamment sous cette forme, avec des commentaires de la fondation : « MOZILLA_PKIX_ERROR_MITM_DETECTED ».

Selon une page d’aide de Mozilla, si ce message survient sur plusieurs sites qui n’ont rien à voir les uns avec les autres alors qu’ils fournissent une liaison sécurisée HTTPS entre leurs services et le navigateur de l’internaute, c’est qu’une interception a lieu : « quelque chose sur votre système ou réseau intercepte votre connexion et injecte des certificats d’une manière à laquelle Firefox ne fait pas confiance ».

Une alerte, différentes causes

La fondation explique qu’il peut s’agir d’un logiciel de sécurité « qui analyse les connexions chiffrées », afin de lutter contre des activités dangereuses dans le trafic, mais aussi d’un logiciel malveillant qui s’est installé sur le PC d’une victime et qui cherche à accéder au trafic sécurisé. Il peut aussi s’agir d’un indice que du filtrage et une surveillance au niveau sont en cours au sein d’une entreprise ou d’une quelconque organisation, pour contrôler ce que fait son personnel sur le réseau.

La survenue d’un tel message d’erreur ne veut pas forcément dire qu’il y a un grave souci qui a lieu sur votre connexion : il peut s’agir d’un antivirus dont la configuration manque de finesse. Mozilla propose d’ailleurs des pistes pour résoudre ces alertes avec les produits d’Avast/AVG, de Bitdefender, de Bullguard, d’ESET et de Kaspersky. D’après Mozilla, les alertes les plus courantes proviennent des antivirus.

Dans ces trois cas de figure, ces interceptions procèdent en remplaçant les certificats de sécurité du site par d’autres. Ces certificats électroniques servent à valider la fiabilité d’une liaison établie entre l’internaute et le site sur lequel il se rend (sa banque, son site de e-commerce préféré, sa messagerie électronique, Facebook…). Ces certificats sont signés par des tiers de confiance et servent à vérifier l’authenticité des sites.

En définitive, l’apparition d’un tel message appelle à enquêter pour déterminer la cause du problème et prendre les mesures qui s’imposent.

Source numerama.com

Urgent, mobilisez-vous, contactez les député⋅e⋅s pour la priorité au logiciel libre dans l’éducation

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Mise à jour le 11 février 2019 : Les amendements 836 et 837 proposant l’inscription d’une priorité au logiciel libre et aux formats ouverts dans les services publics de l’enseignement ont été déplacés « après l’article 24 » du projet de loi. Cela signifie que nous avons un ou deux jours supplémentaires pour agir. Les débats sur le logiciel libre auront sans doute lieu mercredi 13 ou jeudi 14 février.
Vous pouvez consulter notre pad dédié au projet de loi pour les informations à jour.

L’examen en séance publique du projet de loi pour une école de la confiance va démarrer lundi 11 février 2019 à partir de 16h. Deux amendements déposés par les membres du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine (GDR) proposent que les logiciels mis à disposition des élèves dans le cadre du service public de l’enseignement soient en priorité des logiciels libres. L’April appelle chacun et chacune à contacter dès maintenant les député⋅e⋅s pour soutenir ces propositions. L’examen de ces amendements pourrait avoir lieu dès lundi 11 février ou mardi 12 février.

Dans le cadre de l’examen du projet de loi pour une école de la confiance en séance publique 1080 amendements ont été déposés. Les amendements 836 et 837 proposent l’insertion après l’article premier du projet de loi de deux nouveaux articles dont l’objet est la priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts dans le service public de l’enseignement.

Amendements priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts

L’amendement 836 a pour objet de créer un nouvel article au Code de l’éducation. Il propose de renvoyer la définition des modalités d’application du principe à un décret en Conseil d’État. Il s’agit d’un point très important participant à faire du principe de priorité un principe normatif fort et stable dans le temps.

Après l’article L. 121‑7 du code de l’éducation, il est inséré un article L. 121‑7‑1 ainsi rédigé :
« Art. L. 121‑7‑1. – Les logiciels mis à disposition des élèves dans le cadre du service public de l’enseignement sont en priorité des logiciels libres. Les modalités d’application du présent article sont définies par décret en Conseil d’État.

L’objet de l’amendement 837 est de modifier le dernier alinéa de l’article L. 131-2 du Code de l’éducation (issu de la loi pour la refondation de l’École de la République de 2013). Tel que cet article est actuellement rédigé, il ne fait qu’inciter les administrations à tenir compte de l’offre de logiciels libres. Rédaction sans aucune valeur normative qui ne relève que de la déclaration d’intention. Une politique se construit avec des priorités, pas avec des encouragements.

Après le mot : « utilisées », le dernier alinéa de l’article L. 131‑2 du code de l’éducation est ainsi rédigé : « donne la priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts. »

Rappelons qu’en 2013, avec l’adoption de la loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, le Parlement inscrivait pour la première fois dans la loi la priorité au logiciel libre pour un service public, celui de l’enseignement supérieur, avec la création de l’article L.123-4-1 du Code de l’éducation. Sans renvoi à décret, et en absence d’une politique publique volontariste en la matière, cette disposition n’a pas encore pu produire ses effets. L’adoption des amendements 836 et 837 du groupe GDR apporteraient une cohérence rédactionnelle au Code de l’éducation, donc une meilleure lisibilité de la Loi, et permettront de donner une nouvelle impulsion politique pour la défense, et la promotion, des libertés informatiques dans l’éducation.

Le groupe de La France Insoumise a déposé un amendement identique (571) à celui qu’il avait déposé en commission des affaires culturelles et de l’éducation (et qui avait été rejeté) pour proposer l’inscription d’un recours systématique aux logiciels libres. Si nous soutenons sur le principe cet amendement, une priorité au logiciel libre nous semble mieux à même de répondre à la nécessité d’une véritable politique publique de transition, face à la dissymétrie des forces en présence. L’exposé des motifs n’en demeure pas moins très bon, avec des arguments détaillés et précis.

Autres amendements notables

L’amendement 395 à l’article 8, du groupe La France insoumise, propose l’interdiction de l’utilisation du mécénat par des personnes morales privées, moyen utilisé pour forcer la porte de l’école publique.

L’amendement 574 (après l’article 4), du même groupe, propose de « renforcer les garanties de protection des établissements scolaires et du service public de l’éducation vis-à-vis des intérêts lucratifs » et précise notamment que « les services de l’administration de l’éducation, tout comme les établissements scolaires, doivent respecter le principe de la neutralité commerciale du service public de l’éducation et y soumettre leurs relations avec les entreprises ».

Ces amendements font référence aux « accords de partenariat » dont celui de Microsoft avec le ministère de l’Éducation nationale. Précisons que le respect du principe de neutralité commerciale n’interdit pas toute intervention d’entreprises privées pourvu que le cadre éducatif soit toujours précisé et les garanties vérifiées.

Agir en faveur du logiciel libre pour une école de la confiance

Une manière d’agir est de relayer cette information concernant les amendements. En relayant cette page ou directement les amendements.

Les amendements 836 et 837 proposent d’ajouter un article après l’article premier, donc leur examen arrivera assez rapidement l’article 24 du projet de loi (ils seront donc étudiés en même temps que l’amendement 571). Le projet de loi sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du lundi 11 février à 16 h par la discussion générale puis l’examen des amendements, la lecture des amendements se faisant par ordre des articles qu’ils proposent de modifier ou de créer. L’examen du texte se poursuivra lors de la séance de 21h30 le lundi, puis lors de la séance de mardi 12 février à 15h après les questions aux gouvernements, puis à la séance de 21h30. Les débats sont inscrits pour durer jusqu’au vendredi 15 février. Il est probable que les amendements 836 et 837 soient examinés dès lundi ou mardi jeudi 14, voire mercredi 13. Il faut donc se mobiliser rapidement.

Il est aussi possible d’agir en contactant par courriel et/ou par téléphone les député⋅e⋅s. L’ensemble des député⋅e⋅s ne participeront pas aux débats et aux votes, vous pouvez contacter en priorité :

Vous pouvez leur expliquer l’importance du logiciel libre qui est en phase avec les missions du système éducatif et la culture enseignante de diffusion et d’appropriation par tous de la connaissance et des savoirs. Vous pouvez lire Former les citoyens de demain : lettre de l’April à Jean-Michel Fourgous (2009) ou encore notre cahier Candidats.fr sur l’éducation (2012), toujours d’actualité. Vous pouvez également consulter la page éducation sur l’Expolibre. Vous pouvez aussi reprendre les arguments de l’exposé des motifs de l’amendement 571 et/ou de l’amendement 836.

Mais surtout n’hésitez pas à utiliser votre propre argumentation. Un message personnel, ou mieux un appel téléphonique, aura infiniment plus de poids que l’envoi d’un mailing.

Un appel téléphonique est beaucoup plus efficace qu’un courriel. Un coup de fil est plus personnel et beaucoup plus dur à éviter. Une bonne technique consiste à envoyer un courriel, puis appeler quelques heures après pour demander s’il a bien été reçu, poser des questions à son sujet, demander ce que le député compte faire. Un courriel copié/collé à partir d’un courriel type un impact négatif : cela affaiblit le contenu et le fait ressembler à du spam. Il vaut toujours mieux envoyer des courriels personnalisés, même et surtout s’ils sont écrits dans un style personnel.

Pour trouver les coordonnées des parlementaires rendez-vous sur le site de l’Assemblée nationale. Vous pouvez également appeler directement le standard de l’Assemblée nationale au 01 40 63 60 00 pour être mis en relation avec un ou une député⋅e.

Concernant les amendements visant les « accords de partenariat », vous pouvez utiliser l’interview de notre vice-président « L’État ne fait rien pour résister à l’entrisme de ces grandes firmes » et l’article Éducation. Comment le virus Microsoft contamine les classes avec une interview de Jean-François Clair, responsable du numérique au Snes-FSU (principal syndicat de l’enseignement secondaire), syndicat membre de l’April.

Source april.org

Apéro April Marseille

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Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April.

Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Où et quand cela se passe-t-il?

L’apéro marseillais aura lieu vendredi 15 mars 2019 à partir de 18h30 dans les locaux du Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Le glou et le miam?

Nous vous invitons donc à venir nous rejoindre dans une ambiance conviviale, à partager cet apéro, chacun porte quelque chose, boissons, grignotages… Et on partage.

Entrée libre et gratuite.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

Le ministre de l’Éducation et l’Assemblée nationale refusent la priorité au logiciel libre dans l’Éducation

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À l’occasion des débats en séance publique (lire le compte-rendu) sur le projet de loi « pour une école de la confiance » les députés, députées et le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse ont refusé la mise en place d’une véritable politique de développement du logiciel libre dans l’Éducation nationale. En effet, les amendements visant à inscrire dans la loi la priorité au logiciel libre dans les services publics de l’enseignement ont été rejetés.

Dans la soirée du vendredi 15 février 2019, une discussion commune1 a eu lieu concernant trois amendements. L’amendement 571 proposait l’inscription d’un recours systématique aux logiciels libres. Si nous soutenons sur le principe cet amendement, une priorité au logiciel libre nous semble mieux à même de répondre à la nécessité d’une véritable politique publique de transition. Deux amendements (836 et 837), déposés par le député Stéphane Peu et défendus par la députée Elsa Faucillon, visaient à inscrire dans la loi justement la priorité aux logiciels libres.

Lors des débats en commission Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, avait indiqué qu’il y avait déjà un encouragement au logiciel libre dans la loi2. Mais ce n’est qu’une déclaration de bonnes intentions sans effet. Une politique se construit avec des priorités, pas avec des encouragements.

En séance publique, le ministre s’est opposé sans distinction aux trois amendements. Ses nouveaux arguments : inscrire dans la loi une priorité peut être contreproductif et cette disposition risquerait d’être contraire au code des marchés publics. Argument éculé qui rappelle les débats de 2016 au moment de la loi pour une République numérique. Le gouvernement de l’époque s’était déjà retranché derrière une prétendue incompatibilité juridique pour s’opposer à la priorité au logiciel libre. Des parlementaires avaient signalé l’existence d’une « note juridique » de la Direction des affaires juridiques (DAJ) du Ministère des Finances et des comptes publics. Quelques mois plus tard, la secrétaire d’État au Numérique reconnaissait qu’il n’existait pas de « note à proprement parler » mais uniquement des « échanges techniques informels (notamment par mails) avec notre Direction des affaires juridiques » À l’époque, les arguments juridiques précis n’avaient pas été rendus publics : le gouvernement n’avait pas répondu à notre demande et la DAJ s’était retranchée derrière la notion très floue du secret des délibérations du Gouvernement3.

L’April avait communiqué aux parlementaires, au gouvernement et rendue publique, une analyse sur la validité juridique d’une disposition législative donnant la priorité au logiciel libre. Notre analyse, partagée par le Conseil National du Numérique de l’époque (lire la fiche du CNNum), n’a jamais été contredite. D’ailleurs, le Parlement avait inscrit en 2013 pour la première fois dans la loi la priorité au logiciel libre pour un service public, avec l’adoption du projet de loi enseignement supérieur et recherche.

Les arguments du ministre visent donc, une fois de plus, à cacher un manque de volonté politique pour mettre en œuvre une véritable politique publique en faveur du logiciel libre.

Nous espérons que ce gouvernement agira avec plus de transparence, nécessaire à tout débat démocratique, que le gouvernement précédent. L’April demande donc solennellement au gouvernement la publication des éléments juridiques concernant une prétendue incompatibilité juridique au sujet des dispositions visant à inscrire dans la loi la priorité au logiciel libre.

Le projet de loi va poursuivre sa route au Sénat. Le sujet n’est donc pas clos.

Source april.org

La Fondation Linux lance son programme ELISA

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Le 21 février, la Fondation Linux a officiellement lancé son nouveau projet open source, destiné à créer une boîte d’outils et de pratiques pour développer et certifier des systèmes critiques.

Le projet Elisa (traduction « Enabling Linux in Safety Applications ») entend contrer les défaillances pouvant engendrer des dégâts environnementaux, des dégradations et des pertes en vies humaines.

Le nouveau programme open source se lance avec la collaboration de grandes entreprises de l’automobile, notamment BMW ou Toyota, et s’inscrit dans le sillon de l’Automotive Grade Linux (AGL) 5.0 lancé l’an dernier. Il compte également des acteurs comme Kuka, Linutronix, Amazon et même ARM. L’idée est de pouvoir imposer Linux comme base standardisée et ouverte des systèmes critiques de sécurité, peu importe l’industrie visée.

Le communiqué officiel peut être consulté sur le site de la Fondation (en anglais).

Site web : Elisa.tech

Source toolinux.com

La fondation Linux accueille 34 nouveaux membres

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La fondation Linux dépasse à présent 1.000 membres. HP est un des nouveaux entrants.

La fondation Linux annonce que pas moins de 29 nouveaux membres « Argent » (« Silver » en VO) et 5 membres associés viennent de la rejoindre. L’organisation à but non lucratif rappelle que ses membres soutiennent le développement de ressources technologiques partagées, tout en « accélérant leur propre innovation via le leadership de l’open source et la participation à plusieurs des plus grandes réussites de projets open source comme Hyperledger, Kubernetes, Linux, Node.js et ONAP ».

Logo de la Linux Foundation

En 2018, souligne la fondation, elle a accueilli une nouvelle organisation adhérente par jour, et elle compte à présent plus de 1.000 membres. Parmi ses nouveaux membres Argent, on remarque notamment HP et STMicroelectronics.

« Une très large variété d’industries »

Jim Zemlin, le directeur exécutif de la Linux Foundation, a salué l’arrivée de ces 34 nouvelles entreprises:

« Ces organisations, qui représentent une très large variété d’industries à travers le monde, vont apporter des ressources et des connaissances de valeur à un écosystème de l’open source déjà en expansion. »

La fondation indique que beaucoup des nouveaux membres ont rejoint, outre l’organisation, des projets qu’elle soutient comme Automotive Grade Linux (qui réunit des constructeurs automobiles – Ford, Honda, Mercedes, Toyota et d’autres -, des sous-traitants du secteur et des entreprises tech – dont Amazon -, travaillant ensemble à une plateforme à base de Linux pour véhicule connecté), la Cloud Native Computing Foundation (CNCF, créée en 2015 pour promouvoir les conteneurs d’applis, par Google, Red Hat, Twitter, Huawei, Intel, Cisco, IBM, Docker, entre autres – c’est elle qui a en charge Kubernetes), la fondation Ceph (créée fin 2018 et dédiée à la plateforme libre de stockage dédié éponyme), etc.

Source zdnet.fr

Appel à mobilisation contre le projet de règlement européen de censure sécuritaire

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L’April s’était jointe fin 2018 à 43 associations pour signer une lettre ouverte rédigée à l’initiative de La Quadrature du Net, afin d’interpeller le président de la République et lui demander de renoncer à son projet de règlement européen de censure sécuritaire dont il est le principal promoteur. Malheureusement, comme redouté, le Parlement européen avait, au prétexte de la lutte contre le terrorisme, adopté un rapport proposant de déléguer la censure du Web européen à Facebook et Google.

La Quadrature du Net appelle à la mobilisation d’ici le 21 mars 2019 avant le vote en commission des affaires « libertés civiles » du Parlement européen.

Nous discuterons de ce sujet lors de notre émission Libre à vous ! du 12 mars 2019. Nos invités seront Arthur Messaud et Martin Drago de La Quadrature du Net.

Source april.org

Le noyau Linux 5.0 vient de sortir

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Prévu pour l’été dernier, le noyau Linux stable 5.0 a été libéré ce lundi par Linus Torvalds. Il peut être téléchargé sur les serveurs du site officiel.

 

Ne vous attendez pas à des changements importants. Le passage de la génération 4.x à 5.0 est une décision des gardiens du noyaux, dont Torvalds. Les chiffres 4.X devenaient à la fois compliqués et importants, il fallait simplifier la numérotation et passer à autre chose.

Quoi de neuf ? D’une part, le support d’affichage FreeSync d’AMD et des fichiers d’échange dans le système Btrfs. D’autre part, une attention portée aux appareils à faible consommation énergétique, avec des améliorations dans le chiffrement (AES) du système de fichiers grâce à Adiantum et dans la gestion des tâches, notamment pour les téléphones.

Bien entendu, le noyau 5.0 améliore la gestion de la mémoire, la virtualisation, le chiffrement et le support de l’ensemble des architectures, de PowerPC à x86 en passant par Risc.

Le site kernel.org

Source toolinux.com

Libre en Fête 2019 : découvrir les logiciels libres à l’arrivée du printemps

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Initié et coordonné par l’April, Libre en Fête arrive cette année à sa 18ème édition. Pour accompagner l’arrivée du printemps, de nombreux événements de découverte des logiciels libres et du Libre en général sont proposés partout en France autour du 20 mars, dans une dynamique conviviale et festive. À ce jour, près de 130 d’événements sont déjà référencés.

Les logiciels libres sont des logiciels que chaque personne peut utiliser, étudier, copier, modifier et redistribuer en toute liberté. Au travers des événements du Libre en Fête, le grand public est invité à découvrir tous les avantages des logiciels libres : des valeurs d’entraide et de coopération, un bien commun accessible à tout le monde favorisant le partage des connaissances, une communauté vivante prête à aider les personnes qui en ont besoin.

Le événements proposés dans le cadre du Libre en Fête 2019 sont très variés : conférences, démonstrations, ateliers, fêtes d’installation, cafés vie privée, projections, rencontres, débats, formations, diffusion de musique sous licence libre, expositions de panneaux de sensibilisation comme l’Expolibre… Certaines organisations vont jusqu’à proposer plusieurs activités au sein d’une même journée de découverte.

Le public pourra ainsi découvrir des logiciels comme la suite bureautique LibreOffice, le navigateur web Mozilla Firefox, le lecteur multimédia VLC, le système d’exploitation GNU/Linux et bien d’autres encore. Une place importante est réservée aux services en ligne alternatifs, libres, décentralisés et respectueux des données personnelles, comme ceux proposés par les hébergeurs du collectif CHATONS. D’autres projets libres et collaboratifs sont mis à l’honneur, comme l’encyclopédie Wikipédia et la cartographie OpenStreetMap.

« À nouveau cette année, de nombreuses associations et structures partout en France ont répondu présent à l’appel de l’April à participer au Libre en Fête : groupes d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres, espaces publics d’accès à internet, centres culturels et sociaux, médiathèques, clubs informatiques, cafés associatifs, hackerspaces… Grâce à la variété des acteurs impliqués et des activités proposées, un plus large public pourra découvrir et s’initier aux logiciels libres, brique essentielle pour le contrôle de nos équipements informatiques et de nos données à l’ère numérique », précise Isabella Vanni, coordinatrice de l’initiative Libre en Fête.

Source april.org

 

 

Une lobbyiste de l’industrie culturelle dénonce les « méthodes terroristes » de Wikipédia Allemagne

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Pour protester contre la proposition de directive sur le droit d’auteur, Wikipédia Allemagne sera inaccessible le 21 mars prochain. À la place de la célèbre encyclopédie libre, un message contre l’article 13 sera placardé en page d’accueil.

L’opération de blackout a particulièrement déplu aux lobbyistes de l’industrie culturelle qui ont rappelé que les encyclopédies de ce type étaient hors du champ de l’article 13 sur le filtrage de l’upload.

Rappelons néanmoins que l’exemption concernera les structures, non les contenus. Aussi, quand une œuvre sous Creative Commons sera partagée sur d’autres plateformes d’hébergement, la disposition jouera à plein régime.

L’incursion de Wikipédia dans le débat a particulièrement déplu à Sylvie Fodor, membre du comité du CEPIC (Centre of the Picture Industry). Elle estime que l’encyclopédie libre porte atteinte à « sa neutralité », une situation jugée « insupportable ».

Avec des propos à faire trembler Charlie Hebdo, celle-ci a dénoncé « leur manque de neutralité, la manipulation de l’opinion et les méthodes terroristes de lobbyiste sans scrupule. Je pèse mes mots ».

La petite phrase a fait réagir l’eurodéputée Julia Reda, laquelle avait déjà dénoncé des conflits d’intérêts au sein de l’AFP : « une communauté d’utilisateurs crée de l’information gratuitement et décide de limiter l’accès à celle-ci pour *une journée* : terrorisme. Toute une industrie veut limiter l’accès à l’information perpétuellement : sauver la culture ».

Source nextinpact.com

Il sera bientôt plus facile de désinstaller une app Linux sur Chrome OS

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Les Chromebook sont-ils en train de devenir de vraies attractions pour les dévelopeurs ? La branche 75 du système d’exploitation ajouterait la possibilité de désinstaller les applications Linux aisément.

Jusqu’ici, il fallait passer par la ligne de commande « apt remove » pour effectuer une opération aussi anodine que la désinstallation d’une application Linux comme Steam, emacs ou GIMP depuis Chrome OS, alors que la même opération pour une applications web ou Android est une affaire de clic.

La branche stable 75 de Chrome OS apporte du changement, qui va ravir tous ceux qui ont choisi le système d’exploitation de Google pour faire tourner des applications Linux. Ainsi, après la découverte d’un bug assez gênant, les développeurs ont réagi : il suffira désormais d’un clic droit sur l’icône pour effectuer une commande « apt remove », un gain de temps plutôt appréciable, comme on peut le lire sur l’espace dédié aux bugs du site chromium.

Chrome OS 75 devrait également permettre de modifier la taille d’un disque Linux. Si vous n’avez pas la patience d’attendre le 11 juin prochain, passez en version bêta (à vos risques – calculés, certes – et périls).

Source toolinux.com

Firefox Send : un système de transfert de fichiers en ligne gratuit, jusqu’à 2,5 Go

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Les utilisateurs de Mozilla Firefox peuvent désormais prétendre à un espace de transfert en ligne allant jusqu’à 2,5 Go.

Firefox Send est un service gratuit de transfert de fichiers chiffrés, qui permet aux utilisateurs de partager des fichiers simplement et en toute sécurité, et ce, depuis n’importe quel navigateur.

Firefox Send s’ouvre aux internautes

Indépendant du navigateur web Mozilla Firefox, le service Firefox Send est en effet accessible depuis n’importe quel browser, offrant un espace de 1 Go à chacun. Seuls les détenteurs d’un compte Firefox pourront toutefois prétendre à un partage de fichiers allant jusqu’à 2,5 Go, ainsi qu’à des liens actifs jusqu’à sept jours et la possibilité de gérer les fichiers partagés depuis n’importe quel appareil.

Firefox Send utilise un chiffrement de bout en bout pour assurer la sécurité des données entre le moment où elles sont partagées et celui où le fichier est ouvert. Il offre également des contrôles de sécurité configurables, avec la possibilité par exemple de choisir la date d’expiration du lien du fichier et le nombre de téléchargements.

On peut également ajouter un mot de passe optionnel pour bénéficier d’une couche de sécurité supplémentaire.

Un service accessible dès à présent.

Selon Mozilla, « avec Send, il est possible de partager rapidement des fichiers dont la taille peut atteindre 1 Go. Pour envoyer des fichiers jusqu’à 2,5 Go, il suffit d’ouvrir un compte Firefox gratuit ». Le groupe précise que le service Send sera très bientôt disponible sous forme d’application Android, en version bêta.

Firefox Send se destine donc à partager des informations personnelles importantes, des documents privés ou même des fichiers professionnels confidentiels. Le service est accessible dès à présent, en se rendant directement à cette adresse.

Source clubic.com

Les logiciels libres, un instrument pour restaurer une souveraineté numérique de l’Europe

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Un avis du Conseil économique, social et environnemental décline 17 propositions pour « une politique de souveraineté européenne du numérique ». Il prône un recours accru aux logiciels libres.

Loin derrière la domination des géants du Net américains et la puissance émergente des géants chinois, les GAFAM et les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi), l’Europe peut et doit réagir. C’est ce que développe l’avis « Pour une politique de souveraineté européenne du numérique », présenté et voté cette semaine au Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Présenté par son rapporteur, l’ancien président du Conseil national du numérique Benoît Thieulin (membre du groupe des personnalités qualifiées au CESE), cet avis – pour lequel le Conseil s’est autosaisi – a été adopté le 13 mars. Il porte sur plusieurs points (fiscalité, concurrence, environnement, soutien aux start-up etc.), et énumère 17 préconisations.

« Le modèle des biens communs », face aux modèles US et chinois

La dernière partie de l’avis (pages 42 et 43), qui aboutit à la préconisation n° 17, invite à plus d’utilisation de logiciels libres.

« Face à un modèle numérique américain fondé sur le marché et la concentration capitalistique et technologique, et un modèle chinois fondé sur un contrôle et une surveillance étroits du Net par les autorités, elle [l’Union européenne] gagnerait à privilégier le modèle des biens communs – celui d’un socle technologique et juridique reposant sur des règles élaborées en commun – et sous contrôle public. »

L’avis propose que l’UE se dote d’infrastructures indépendantes et de ses propres normes et standards, « afin de ne pas être contrainte d’adopter les normes et standards élaborés par les opérateurs américains ou chinois ». Il préconise aussi de:

« développer le recours à des logiciels libres (open source), dont le code est accessible et auditable: le logiciel Open Street Map, utilisé par les services de la présidence de la République française pour l’organisation des déplacements présidentiels, la plateforme Wikipédia, qui draine à elle seule plus du tiers des 300 millions de sollicitations journalières du moteur de recherche Google Search, ou encore la messagerie électronique protégée Proton, sont autant d’exemples de telles ressources ouvertes, écrites en open source en dehors des entreprises et des institutions et qui constituent de véritables opérateurs du bien commun. »

Des quotas dans les appels d’offres

Pour développer ce recours au Libre:

« Une politique de soutien au développement de ces ressources peut passer par la mise en place de coopératives permettant de réunir plusieurs développeurs de petite taille, de manière à atténuer le déséquilibre de forces existant face aux GAFAM; elle peut également prévoir l’obligation d’une proportion de logiciels libres dans les réponses aux appels d’offres publics. Un soutien financier pourra être apporté aux niveaux européen, national et régional aux projets visant à développer des solutions alternatives fondées sur le logiciel libre pour des services jugés d’intérêt général (géolocalisation, contenus éducatifs et culturels, valorisation des régions et du patrimoine, etc.). »

La préconisation en résultant est celle-ci:

« Etablir au niveau européen les régulations fondamentales de l’usage des blockchains et des logiciels libres et soutenir leur développement par la mise en place de coopératives de développeurs, l’introduction de quotas dans les appels d’offres publics et le financement de projets répondant à des besoins collectifs au plus près des territoires. Les régulations devront permettre l’émergence de gouvernances non énergivores ouvertes sur la société civile, et garantir l’interopérabilité et la neutralité des solutions proposées. »

Pierre-Jean Coulon, président de la section TEN (en charge entre autres du numérique) du CESE européen, assistait à la présentation de l’avis. Il en a approuvé le contenu et a invité son rapporteur Benoît Thieulin à venir exposer ses conclusions devant le CESE européen. Les dirigeants de l’UE entendront-ils ses recommandations?

Source zdnet.fr

Ubuntu Linux : mettre à jour son système en 2 minutes !

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Ce tutoriel vous explique comment mettre à jour Ubuntu Linux en mettant à jour tous les paquets installés sur votre système. Deux méthodes vous sont proposées : avec le Terminal ou avec le Gestionnaire de mises à jour.

Pour rappel, un paquet est une archive contenant les fichiers nécessaires à l’installation d’un logiciel sur Ubuntu Linux. Pour faire simple, un paquet = un logiciel.

Mettre à jour ses paquets, c’est donc mettre à jour tous ses logiciels ainsi que leurs dépendances (un paquet nécessite souvent la présence d’un ou plusieurs autres paquets pour fonctionner). Pour plus d’informations : Télécharger et installer des logiciels sur Ubuntu Linux.

Vous allez voir qu’il est BEAUCOUP de plus simple de mettre jour son système avec Ubuntu qu’avec Windows, c’est le moins que l’on puisse dire !

Méthode n°1 : avec le Terminal

  1. Ouvrez le Terminal
  2. Mettez à jour la liste des paquets :
sudo apt update

Dans la capture ci-dessous, on voit que 263 paquets peuvent être mis à jour.

Affichez les paquets pour lesquels une mise à jour est disponible

apt list --upgradable

Mettez à jour les paquets installés sur le système avec au choix :

sudo apt upgrade

upgrade : les paquets seront remplacés par des versions plus récentes, mais sans qu’aucun autre paquet ne soit ajouté ou suprimé. Par exemple, une nouvelle version se Firefox sera installée avec apt upgrade.

sudo apt full-upgrade

full-upgrade : même chose que apt upgrade, mais supprime des paquets si cela est nécessaire pour installer les nouvelles versions des paquets.

 supprimez tous les paquets devenus obsolètes et qui ne sont plus nécessaires :

sudo apt autoremove

 supprimez le cache des paquets qui ne peuvent plus être télécharger :

sudo apt autoclean

Et voilà, votre Ubuntu est à jour ! Tous les paquets du système ont été mis à jour.

Source lecrabeinfo.net

 

Le nouveau Firefox promet de « réduire les nuisances en ligne »

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Safari s’en était déjà occupé. Firefox 66 lance sa propre offensive contre les nuisances de navigation : vidéos lancées automatiquement, sauts de pages ou onglets en cascade. Objectif : reprendre le contrôle de la situation.

Concrètement, la fonction « Block Autoplay » empêchera automatiquement les fichiers audio et vidéo de se lancer. Si l’on souhaite visionner la vidéo, il suffit de cliquer sur le bouton de lecture pour la visionner. Sur certains sites, comme les réseaux sociaux, le son sera automatiquement coupé mais la lecture de la vidéo continuera quand même.

Si l’on souhaite visionner une série TV sans interruption : pour lire les vidéos en continu, cliquer sur « Lecture » et toutes les vidéos suivantes seront lues automatiquement. Ceci s’appliquera à tous les sites de streaming, y compris Netflix et YouTube. Par contre, pas à n’importe quel prix non plus : pour continuer la lecture automatique à partir de la première vidéo, il faut ajouter ces sites à sa liste de permissions.

 

Autre bonne nouvelle ? La nouvelle version de Firefox propose l’ancrage de défilement : « désormais, la page se souvient où nous sommes afin que nous ne soyons pas interrompu par un chargement lent des images ou des publicités », précise le communiqué officiel.

Enfin, Firefox 66 introduit des avertissements de sécurité faciles à comprendre, la prise en charge de l’authentification web pour Windows Hello et au niveau des extensions, qui stockent désormais leurs paramètres dans une base de données Firefox. La liste des nouveautés est impressionnante, comme on peut le voir.

Firefox 66 est disponible pour Windows, GNU/Linux et macOS. Les versions mobiles sont également proposées sur Android et iOS.

Source toolinux.com

Rejet de l’article 13 : le Parlement européen à nouveau garant des libertés ?

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Mardi 26 mars, entre 12 h 30 et 14 h 30, un vote historique aura lieu en séance plénière du Parlement européen. Les membres élus de cette institution devront en effet se prononcer pour ou contre la directive droit d’auteur ainsi que sur certains amendements dont plusieurs de suppression de l’article 131. L’April appelle l’ensemble des parlementaires à voter en faveur de ces amendements pour un rejet politique franc et massif de la généralisation des systèmes de filtrage automatisé. Comme le rejet d’ACTA en son temps, l’institution européenne doit ici confirmer son rôle de garant des libertés fondamentales.

À l’occasion de l’assemblée générale de l’April, les membres présents interpellent les parlementaires avec un message simple : « non à l’article 13 ». Une lettre signée du président de l’association, Jean-Christophe Becquet, a été transmise aux personnes élues pour le leur communiquer et les appeler à leurs responsabilités.

Pour résumer l’enjeu en quelques mots : l’article 13 préconise de fait la généralisation du filtrage automatisé rendu de facto obligatoire par une responsabilisation disproportionnée des plateformes de partage sur les contenus publiés par leurs utilisateurs et utilisatrices. Avec pour seuls garde-fous des injonctions contradictoires et hors-sol. Un système qui porte en lui un risque substantiel de sur-blocage et de censure.

Face à ce vote crucial l’April reste donc mobilisée jusqu’au bout et appelle chacune et chacun à faire de même pour contacter et convaincre une majorité absolue de parlementaires de se montrer à la hauteur de l’enjeu et de voter pour la suppression de l’article 13 !

Comment agir ?

Le site pledge2019 offre un outil simple et gratuit pour appeler les législateurs, et propose une vidéo très réussie pour expliciter les dangers de l’article 13. Pour un argumentaire plus détaillé, notamment juridiquement, nous vous invitons également à prendre connaissance de cette excellente vidéo (20min) de Maxime Lambrecht.

La campagne pledge2019 s’affiche comme complémentaire à celle, plus ancienne mais toujours active, de saveyourinternet.eu qui propose de nombreuses ressources argumentaires ainsi qu’une liste des parlementaires, avec informations de contact et position sur l’article 13 lors du vote du 12 septembre 2018 préalable aux négociations interinstitutionnelles.

Après des mois d’une campagne intense qui est montée en puissance depuis la fin du « trilogue » en février 2019, une victoire politique fondamentale pour les personnes qui défendent les libertés en ligne, notamment pour une meilleure considération des auteurs et autrices, est plus que jamais accessible. Ne lâchons rien à l’aune d’un vote historique !

Source april.org

 

Le Parlement européen valide la généralisation de la censure automatisée

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Mardi 26 mars 2019, journée noire pour les libertés sur Internet et pour tous ceux et celles qui agissent au quotidien pour promouvoir un Internet libre et ouvert, neutre et acentré, donc contre l’emprise technologique des GAFAM. 348 parlementaires européens (contre 274) ont adopté la généralisation du filtrage automatisé des contenus mis en ligne. Le coup est dur mais l’April restera mobilisée pour la transposition future du texte en droit national et pour la probable révision à venir de la directive E-commerce, dont les principes structurants ont été profondément mis à mal par la directive droit d’auteur.

Malgré une incroyable mobilisation citoyenne et des prises de position argumentées toujours plus nombreuses issues de milieux très divers — culturel, technique, juridique, associatif comme institutionnel — les eurodéputés ont finalement approuvé la version issue des négociations inter-institutionnelles et portée par le rapporteur Axel Voss.

Des amendements de suppression de l’article 13, devenu article 17, avaient bien été déposés, mais 317 parlementaires (contre 312) ont jugé qu’il n’y avait pas lieu de les soumettre aux votes malgré les désaccords profonds entourant la disposition. La procédure prévoit en effet qu’avant de voter d’éventuels amendements les parlementaires doivent d’abord valider le fait d’amender le texte.

La liste des votes nominatifs est disponible (en PDF) pour les deux votes : celui de refus d’amendements et sur la directive elle même. On notera à regret que seulement deux parlementaires côté français ont voté contre la directive droit d’auteur dont un article institutionnalise pourtant la censure automatisée : Marie-Christine Vergiat et Younous Omarjee du groupe GUE/NGL. Un grand merci à elle et à lui ! L’ensemble de leurs collègues ont voté favorablement ou se sont abstenus.

Par ailleurs, dans les votes comptabilisés, ils ne sont que trois français et française parmi les 312 parlementaires à avoir voté pour la tenue d’un vote sur l’article 13. Sur ce même vote, parmi les 24 abstentionnistes, quatre sont français. Précisons que des « corrections d’intention de vote » ont été signalées ensuite (voir page 51), corrections qui font que normalement il aurait dû y avoir une majorité pour que les amendements de suppression de l’article 13 soient soumis au vote. Deux parlementaires françaises ont indiqué avoir en fait voulu voter en faveur de l’étude des amendements alors que leur vote a été comptabilisé comme une abstention.

Nous n’oublierons pas les parlementaires qui ont jugé acceptable de confier l’application du droit d’auteur et la protection (sic !) de la liberté d’expression à des systèmes automatisés gérés par des entités de droit privé. Les positions des parlementaires français et françaises sont détaillées en bas de page.

Si l’exclusion des plateformes de développement et de partage de logiciels libres a été actée, article 2 (6), il n’est évidement pas question de s’en satisfaire tant le texte est contraire aux valeurs du logiciel libre.

L’April restera bien sûr mobilisée et remercie toutes celles et ceux qui se sont mobilisés contre ce texte liberticide.

Vote des parlementaires français et françaises

Vote sur la directive

  • Pour : Michèle ALLIOT-MARIE, Eric ANDRIEU, Jean ARTHUIS, Guillaume BALAS, Nicolas BAY, Pervenche BERÈS, Joëlle BERGERON, Dominique BILDE, Marie-Christine BOUTONNET, José BOVÉ, Steeve BRIOIS, Alain CADEC, Jean-Marie CAVADA, Aymeric CHAUPRADE, Jacques COLOMBIER, Thierry CORNILLET, Arnaud DANJEAN, Michel DANTIN, Rachida DATI, Angélique DELAHAYE, Geoffroy DIDIER, Mireille D’ORNANO, Karine GLOANEC MAURIN, Sylvie GODDYN, Bruno GOLLNISCH, Françoise GROSSETÊTE, Sylvie GUILLAUME, Brice HORTEFEUX, Jean-François JALKH, France JAMET, Marc JOULAUD, Philippe JUVIN, Patricia LALONDE, Alain LAMASSOURE, Jérôme LAVRILLEUX, Gilles LEBRETON, Christelle LECHEVALIER, Patrick LE HYARIC, Philippe LOISEAU, Louis-Joseph MANSCOUR, Dominique MARTIN, Edouard MARTIN, Emmanuel MAUREL, Joëlle MÉLIN, Bernard MONOT, Sophie MONTEL, Nadine MORANO, Elisabeth MORIN-CHARTIER, Renaud MUSELIER, Vincent PEILLON, Franck PROUST, Christine REVAULT D’ALLONNES BONNEFOY, Dominique RIQUET, Robert ROCHEFORT, Virginie ROZIÈRE, Tokia SAÏFI, Anne SANDER, Jean-Luc SCHAFFHAUSER, Isabelle THOMAS, Mylène TROSZCZYNSKI, Marie-Pierre VIEU
  • Absention : Karima DELLI, Yannick JADOT, Eva JOLY, Michèle RIVASI
  • Contre : Younous OMARJEE, Marie-Christine VERGIAT

Vote pour la tenue d’un vote sur l’article 13

  • Pour : Younous OMARJEE, Marie-Christine VERGIAT, Bruno GOLLNISCH
  • Absention : Karima DELLI, Yannick JADOT, Eva JOLY, Michèle RIVASI. Note : Eva Joly et Michèle Rivasi ont indiqué unecorrection d’intention de vote, elles voulaient votre Pour
  • Contre : Michèle ALLIOT-MARIE, Eric ANDRIEU, Jean ARTHUIS, Guillaume BALAS, Nicolas BAY, Pervenche BERÈS, Joëlle BERGERON, Dominique BILDE, Marie-Christine BOUTONNET, José BOVÉ, Steeve BRIOIS, Alain CADEC, Jean-Marie CAVADA, Aymeric CHAUPRADE, Jacques COLOMBIER, Thierry CORNILLET, Arnaud DANJEAN, Michel DANTIN, Rachida DATI, Angélique DELAHAYE, Geoffroy DIDIER, Mireille D’ORNANO, Karine GLOANEC MAURIN, Sylvie GODDYN, Françoise GROSSETÊTE, Sylvie GUILLAUME, Brice HORTEFEUX, Jean-François JALKH, France JAMET, Marc JOULAUD, PhilippesSJUVIN, Patricia LALONDE, Alain LAMASSOURE, Jérôme LAVRILLEUX, Gilles LEBRETON, Christelle LECHEVALIER, Patrick LE HYARIC, Philippe LOISEAU, Louis-Joseph MANSCOUR, Dominique MARTIN, Edouard MARTIN, Emmanuel MAUREL, Joëlle MÉLIN, Bernard MONOT, Sophie MONTEL, Nadine MORANO, Elisabeth MORIN-CHARTIER, Renaud MUSELIER, Vincent PEILLON, Franck PROUST, Christine REVAULT D’ALLONNES BONNEFOY, Dominique RIQUET, Robert ROCHEFORT, Virginie ROZIÈRE, Tokia SAÏFI, Anne SANDER, Jean-Luc SCHAFFHAUSER, Isabelle THOMAS, Mylène TROSZCZYNSKI, Marie-Pierre VIEU

Source april.org

Mozilla peut gérer vos mots de passe sous Android

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Après iOS, Firefox Lockbox arrive sur Android : vous pourrez y conserver vos mots de passe de manière sécurisée.

Vos mots de passe sont gérés par Chrome et Google ? La Fondation Mozilla vous offre une alternative. Tout comme Firefox Send, Firefox Lockbox est basé sur une autre expérience réussie du programme Test Pilot. Depuis son lancement sur iOS, Firefox Lockbox a visiblement connu plus de 50 mille téléchargements et a été récemment optimisé pour iPad. Il était logique que Mozilla porte Firefox Lockbox sur Android. C’est fait.

Comme on peut le voir dans cette vidéo, Firefox Lockbox donne accès aux mots de passe déjà stockés dans le navigateur Firefox. Aucune installation supplémentaire n’est nécessaire.

Vidéo

Vous utilisez Firefox sur Android ?

Lockbox fonctionne avec l’auto-remplissage pour faire la transition de l’utilisation du navigateur d’ordinateur à son navigateur mobile, en remplissant automatiquement sur les applications mobiles les mots de passe enregistrés sur ordinateur.

Pour l’heure, Firefox Lockbox est disponible en anglais et doit encore être traduit en français. L’application est disponible sur Google Play.

Source toolinux.com

L’utilisation de logiciels libres, un critère du label « numérique inclusif »

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Avant de quitter le gouvernement, le secrétaire d’État au Numérique Mounir Mahjoubi a créé un label pour les dispositifs destinés à aider les publics « loin du numérique ».

Le 26 mars, à la veille de son départ du gouvernement, quitté comme son concurrent Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, pour pouvoir disputer l’investiture LREM aux élections municipales 2020 à Paris, Mounir Mahjoubi a signé un arrêté créant le label Numérique inclusif.

Le secrétaire d’État au Numérique – remplacé ce dimanche par Cédric O, jusqu’alors conseiller du président Emmanuel Macron et du Premier ministre Edouard Philippe – a ainsi créé un label « afin d’identifier, de reconnaître et de promouvoir les dispositifs œuvrant au développement de la diffusion de la culture et des outils numériques, et de leur appropriation par toute la population.

Les entreprises, notamment relevant du secteur de l’économie sociale et solidaire ou disposant de l’agrément ‘Entreprises solidaires d’utilité sociale’, les associations, les établissements publics et les collectivités territoriales peuvent demander et recevoir ce label. »

Le numérique pour tous ! Très heureux de signer ce matin l’arrêté créant le label officiel « Numérique Inclusif ». 1 an de travail avec les associations de la médiation numérique et les collectivités locales : merci à vous! pic.twitter.com/CkbHHB2lvs

— Mounir Mahjoubi (@mounir) 27 mars 2019

Outils partagés et documentés

Cette certification, délivrée par l’Agence du numérique (créée début 2015), « est accessible aux entreprises, aux associations, aux établissements publics et aux collectivités territoriales ». Elle vise les dispositifs destinés aux publics « éloignés du numérique ».

Elle comporte deux niveaux:

1) pass numérique, dont une des caractéristiques est : « Utiliser principalement des logiciels libres et ouverts en vue de la réalisation de ses missions ».

2) Initiative pour un numérique inclusif, ayant notamment comme caractéristiques:

« – Utiliser des logiciels libres et ouverts en vue de la réalisation de ses missions. Les outils développés seront partagés sur un dépôt public et devront être documentés.

– Partager le contenu intellectuel et la documentation selon une licence creative commons ou avec l’une des licences spécifiées dans l’article D323-2-1 du code des relations entre le public et l’administration. »

Des associations comme Emmaüs Connect, active depuis des années contre l’exclusion numérique, devraient pouvoir bénéficier de ce label.

L’alerte du Défenseur des droits: risque d’exclusion

En janvier, le Défenseur des droits Jacques Toubon a lancé une alerte sur « les inégalités d’accès aux services publics ». Il soulignait:

« La dématérialisation offre de nouveaux moyens d’accès aux services publics et permet de simplifier l’accès aux informations et aux documents administratifs pour une majorité d’usagers mais, si les facultés de chacun ne sont pas réellement prises en compte, elle comporte un risque de recul de l’accès aux droits et d’exclusion pour de très nombreux usagers.

Selon les chiffres 2018 du Baromètre numérique du CREDOC, 89% de la population est internaute (12 ans et plus). Toutefois, 36% des personnes interrogées (16 ans et plus) éprouvent une inquiétude à l’idée d’accomplir la plupart de leurs démarches administratives en ligne en mettant en exergue leur sentiment d’incompétence informatique (notamment vis-à-vis des sites administratifs).

Les personnes les plus concernées sont celles qui ne maîtrisent pas l’usage d’internet, ne comprennent pas le langage administratif ou ne parlent pas très bien le français, ou encore celles qui ne disposent pas d’une connexion Internet de qualité, ne sont pas équipées d’ordinateur et de scanner, etc. »

13 millions de Français « éloignés du numérique »

L’arrêté publié au J.O le 27 mars expose en annexe:

« Même si le taux d’équipement des Français et le niveau général de compétence progressent, 13 millions de Français demeurent éloignés du numérique: ils n’utilisent pas ou peu internet et se sentent en difficulté avec les usages. Face à cette réalité, les services publics territoriaux sont en première ligne et s’appuient sur un réseau de médiation numérique insuffisant et hétérogène. Assurer une citoyenneté pleine et entière à tous demande une action structurée dans l’accompagnement aux usages du numérique. (…)

Pour la mise en œuvre de cette stratégie, l’Etat décide de labelliser des dispositifs concourant à des objectifs d’inclusion sociale numérique sur l’ensemble du territoire.

L’objectif est de garantir et de favoriser l’accès au numérique des publics vulnérables, dans un contexte de dématérialisation des services publics et de numérisation de la société. Ces dispositifs doivent par ailleurs contribuer à favoriser l’accès et la réinsertion de ces publics vulnérables au marché de l’emploi. »

Source zdnet.fr

Richard Stallman sera en Suisse ce week-end pour un discours

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Richard Stallman débarque à Grandvaux, en Suisse, ce 6 avril dès 17h30 pour un nouveau discours en faveur du logiciel libre. Rendez-vous au Living Lab Ecopol.

Richard Stallman – en quelques mots

En 1983, Richard Stallman lançait le projet GNU. Ce programmeur et militant du logiciel libre parcourt le monde et porte la bonne parole depuis plusieurs années. On lui doit de nombreux logiciels dont les plus connus des développeurs sont l’éditeur de texte GNU Emacs, le compilateur C de GNU (GCC) et le débogueur GNU (gdb).

Conférence ce samedi 6 avril

Le discours de Richard Stallman ne sera pas technique, rassurent les organisateurs. L’entrée sera libre. Le lieu choisi : Living Lab Ecopol, Smala Ecovillage, rue Gare 17, 1091 Grandvaux en Suisse. La conférence est prévue à 17h30 et l’extinction des feux prévue vers 22h. Vous pouvez vous inscrire sur le site FSF.org pour être tenu au courant des événements dans la région.

Source toolinux.com

La Provence relaie notre invitation !

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Martigues : 3 jours pour découvrir les logiciels libres.

Mint est l’un des systèmes d’exploitations Linux Open Source dont il sera question lors de la manifestation Libre

Du 3 au 6 avril, la manifestation Libre en Fête, voit les membres de l’association des Utilisateurs de Logiciels Libres du Pays Martégal, organiser à la médiathèque Louis Aragon de Martigues (quai des Anglais) une conférence, des ateliers, des échanges, autour des logiciels libres.

Aujourd’hui les géants de l’informatique sont américains et les produits qu’ils proposent sont, pour la plupart, payants et propriétaires. On peut donc les utiliser mais non les personnaliser. Leurs programmes étant fermés et protégés, leurs modifications sont interdites.

A l’inverse, les éditeurs de logiciels open source donnent l’accès à tout leur code.

Chacun peut alors les customiser à sa guise. Au-delà des économies pouvant être réalisées par les utilisateurs, c’est aussi leur liberté qui est en jeu.

En effet, le 13 mars dernier, le Conseil économique, social et environnemental de l’Europe a émis un avis où se déclinent 17 propositions pour « une politique de souveraineté européenne du numérique ».

Une plus grande utilisation des logiciels libres est clairement encouragée.

Et la France n’est pas en reste puisque déjà, en 2014, plus de 75% des postes de travail de la Gendarmerie nationale tournaient sous le système d’exploitation libre et open source Ubuntu.

Le choix est désormais entre les mains des utilisateurs.

Entrée libre, tout public, du mercredi 3 avril, 10h 00, au samedi 6 avril 2019, 17h 00.

Source la provence

ULLM communique

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Bonjour,

POUR DES RAISONS DE SÉCURITÉ, L’ESPACE QUI NOUS ÉTAIT RÉSERVÉ VIENT DE NOUS AVOIR ÉTÉ INTERDIT. LES SOLUTIONS DE REPLI PROPOSÉES NE NOUS CONVENANT PAS, « LIBRE EN FÊTE » EST ANNULÉ.

MILLE EXCUSES.

L’Atelier prévu jeudi 4 avril de 14h00 à 17h00 à La Maison de la Vie Associative est donc de nouveau programmé et donnera l’occasion de reparler de cette situation.

Bien librement.

Les itinéraires arrivent sur Qwant Maps

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Lancé en décembre dernier, Qwant Maps se bonifie lentement. Toujours en alpha, il permet de calculer un itinéraire.

Toujours pas d’application mobile. Toujours pas de collecte de données personnelles (malgré la possibilité de sauvegarder des favoris, ce qui est objectivement très utile). Pas de transports en commun non plus à ce stade, mais la possibilité de choisir entre voiture, vélo ou piéton.

Alors, quoi de neuf sur Qwant Maps ? La possibilité de calculer un itinéraire depuis son ordinateur portable ou sa tablette vient d’arriver, toujours en utilisant les cartes OpenStreetMap.Nous avons testé la solution et elle propose plusieurs itinéraires plutôt fiables par rapport à Google Maps, ce qui prouve que Qwant Maps semble tenir compte des informations de trafic.

On est certes très loin de Waze, Google Maps ou Apple Maps, mais le projet avance et c’est un chantier à la fois ouvert et open source. D’ailleurs, il est toujours possible d’y contribuer via la page Github de Qwant Maps.

Liens

Qwant Maps
OpenStreetMap France

Source toolinux.com

L’usage des logiciels libres un des critères d’obtention du label « numérique inclusif »

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Le label « numérique inclusif » visant à « identifier, reconnaître et promouvoir les dispositifs œuvrant au développement de la diffusion de la culture et des outils numériques, et de leur appropriation par toute la population » vient d’être créé. Parmi les critères d’obtention du label figure l’usage des logiciels libres et le partage du contenu et de la documentation sous licence libre. L’April se réjouit de la création de ce label qui rappelle que le logiciel libre et les licences libres constituent une base essentielle pour une société numérique libre, innovante, ouverte et inclusive.

Le label a été créé par un arrêté du 26 mars 2019, publié au Journal officiel du 27 mars 2019. Le label est délivré par l’Agence du numérique.

L’article 1 dispose :

« Il est créé un label « Numérique inclusif » afin d’identifier, de reconnaître et de promouvoir les dispositifs œuvrant au développement de la diffusion de la culture et des outils numériques, et de leur appropriation par toute la population. Les entreprises, notamment relevant du secteur de l’économie sociale et solidaire ou disposant de l’agrément « Entreprises solidaires d’utilité sociale », les associations, les établissements publics et les collectivités territoriales peuvent demander et recevoir ce label. »

Le référentiel « Numérique inclusif » comporte deux niveaux.

Pour le niveau « 1 – Pass numérique », parmi les critères notons :

  • « utiliser principalement des logiciels libres et ouverts en vue de la réalisation de ses missions. Les outils développés seront partagés sur un dépôt public et devront être documentés ; »
  • « agréger et ouvrir des données sur les usages du dispositif (acteurs et services référencés, formations et accompagnements suivis…) avec l’une des licences spécifiées dans l’article article D323-2-1 du code des relations entre le public et l’administration ; »

Pour le niveau « 2 – Initiative pour un numérique inclusif », parmi les critères notons :

  • « utiliser des logiciels libres et ouverts en vue de la réalisation de ses missions. Les outils développés seront partagés sur un dépôt public et devront être documentés ; »
  • « partager le contenu intellectuel et la documentation selon une licence creative commons ou avec l’une des licences spécifiées dans l’article article D323-2-1 du code des relations entre le public et l’administration ; »

Les dispositifs « Initiative pour un numérique inclusif » devront donc utiliser que des logiciels libres. Quand aux dispositifs « Pass numérique » ils devront utiliser principalement des logiciels libres.

Notons que l’expression « selon une licence creative commons » peut inclure des licences interdisant la modification ou la réutilisation commerciale. Espérons que dans la pratique, le choix des structures se portera sur des licences Creative Commons qui autorisent ces types de réutilisation.

Source april.org

Firefox va intégrer nativement le lazy loading

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Un an après Chrome, Firefox va intégrer le lazy loading, cette fonction qui consiste à ne charger que ce qui s’affiche dans le cadre de la fenêtre du navigateur.

Alors que Google Chrome a commencé à tester cette option dès janvier 2018, les développeurs de Firefox envisagent d’intégrer nativement une option de lazy loading.

Ce procédé permet au navigateur de ne charger que les images qui se trouvent dans le cadre de la fenêtre du navigateur afin de limiter les débits de données et réduire le temps de chargement. Il n’y a que lorsque l’utilisateur fait défiler la page que le reste des images s’affiche au fur et à mesure des besoins.

Le lazy loading a plus de 10 ans

Ce procédé est loin d’être une nouveauté, et cela fait plus de dix ans, qu’on la trouve sur de nombreux sites. C’est via un code JavaScript que cette fonction se déclenche, et Mozilla compte à son tour rendre native l’option.

Rappelons que Google avait essuyé les plâtres, puisque le lazy loading engendrait quelques inconvénients lorsqu’il s’agissait d’imprimer une page Web : les images n’étaient pas toutes chargées. Ce souci est désormais réglé.

Avec l’intégration de ce système dans Firefox, et en attendant que Edge valide son passage sous Chromium, c’est l’ensemble des navigateurs du marché qui seront pourvus de cette option de lazy loading.

Source silicon.fr

Présentation de VLC

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Le prochain Atelier aura lieu le jeudi 11 avril de 14h00 à 17h00 à l’EPN de la Médiathèque . Il sera composé de 2 parties :

- une présentation rapide de VLC media player (lecteur vidéo)

- un échange à partir d’un problème ou d’une difficulté (avec un logiciel ou un ordi) que vous avez rencontré, et la possibilité de les résoudre ensemble.

Librement.

 

Atelier ULLM

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Ce jeudi 18 avril de 14h00 à 17h00 à LA MAISON DE LA VIE ASSOCIATIVE le thème de notre Atelier est de proposer une rencontre au cours de laquelle tous les sujets informatiques peuvent être le point de départ d’échanges entre les participants : le libre, la sécurité, trucs et astuces, les thèmes des prochains ateliers…

 

L’April demande la publication du SILL 2019 et la feuille de route de la DINSIC

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Des événements et des interviews récents concernant la place du logiciel libre et des données ouvertes au sein de l’État sont inquiétants. Cédric O, nommé récemment secrétaire d’État chargé du numérique, sera évidemment jugé à l’aune de son action mais d’ores et déjà il peut appuyer deux actions concrètes : la publication officielle du SILL 2019 (Socle interministériel de logiciels libres) et la feuille de route de la DINSIC.

Fin février 2019, le journal Contexte annonçait que Christian Quest avait remis sa démission à Nadi Bou Hanna, nommé fin 2018 à la tête de la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC). Christian Quest, par ailleurs porte-parole d’OpenStreetMap, était chargé de mission au sein d’Etalab1. Par sa démission il souhaitait tirer une sonnette d’alarme concernant les changements de priorité de la DINSIC suite à la nouvelle nomination. Il explique son départ par une « une feuille de route utilitariste et court-termiste n’intégrant quasiment aucune des valeurs qui l’ont fait rejoindre Etalab ».

Dans une interview donnée à Next INpact en mars 2019, Nadi Bou Hanna expliquait notamment que la priorité au logiciel libre était un « «débat du début des années 2000 » et qu’il préférait « une approche pragmatique ». En mars également, dans un article publié par Acteurs publics il était écrit « dans l’écosystème, certains craignent une remise à plat par le nouveau directeur, alors qu’une nouvelle dynamique animait l’Etat depuis peu, entre la promotion du logiciel libre et de l’ouverture des données au sein des administrations via le programme Entrepreneurs d’Intérêt Général (entre autres), la nomination d’un référent logiciels libres à la Dinsic et le lancement d’une communauté d’acteurs du libre au service de l’intérêt général dénomée « Blue Hats ». ».

Autre signe inquiétant, la non publication du SILL (Socle interministériel des logiciels libres). Ce document a notamment vocation à encourager l’usage concerté et coordonné des solutions libres dans l’administration. Le SILL est généralement publié en tout début d’année depuis 2013 et pour le moment aucune publication ne semble prévue.

Un retour en arrière qui serait d’autant plus étonnant et inquiétant que la Cour des comptes validait en février 2018 la stratégie mise en place par la DINSIC, notamment sur le recours aux logiciels libres, et émettait des recommendations pour qu’elle soit amplifiée et relayée au sein des services de l’État.

L’April demande solennellement au secrétaire d’État chargé du numérique la publication officielle du SILL 2019 et la publication de la feuille de route de la DINSIC.

Source april.org

Apéro April Marseille

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Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April.

Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Où et quand cela se passe-t-il?

L’apéro marseillais aura lieu vendredi 17 mai 2019 à partir de 19 h 00 dans les locaux du Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Le glou et lemiam??

Nous vous invitons donc à venir nous rejoindre dans une ambiance conviviale, à partager cet apéro, chacun porte quelque chose, boissons, grignotages… et on partage.

Entrée libre et gratuite.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

Ubuntu 19.04 cache l’essentiel de ses nouveautés sous le capot

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La bêta publique d’Ubuntu 19.04 est disponible depuis quelques jours maintenant. Elle n’offre pas un grand nombre de nouvelles fonctions, mais se distingue par une série d’optimisations visibles, particulièrement en cas de ressources limitées. Le système ne gardera toutefois pas longtemps ces améliorations pour lui seul.

Comme toujours en avril, une nouvelle version d’Ubuntu se prépare. Nommée Disco Dingo, la 19.04 proposera une évolution très en douceur de la distribution GNU/Linux, dans la lignée de la précédente.

Comme nous allons le voir en effet, l’essentiel du travail des développeurs a consisté à intégrer des nouveautés provenant de composants tiers mais majeurs, en particulier le noyau Linux 5.0 et GNOME 3.32 (avec son Shell). Ce qui fait également d’Ubuntu 19.04 une version intéressante sur un plan technique, l’équipe ayant travaillé les performances du système.

Avec de vrais résultats à la clé.

Télécharger la bêta d’Ubuntu 19.04

Source nextinpact.com

Fluent est le nouveau système de localisation de Mozilla (et il est open source)

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La Fondation annonce le lancement d’un nouveau système de localisation. Fluent (1.0) vise à rendre la traduction de logiciels et applications plus rapide, facile et naturelle. Voici ce qu’il faut en retenir.

Jusqu’ici, la localisation a été dominée par un paradigme que Mozilla juge obsolète. Les traductions correspondent à la langue source (la plupart du temps, ne nous voilons pas la face, il s’agit de l’anglais). C’est oublier les aspects grammaticaux, culturels et stylistiques qui ne correspondent pas entre les langues. Cela a souvent mené à des compromis et c’est cela que Fluent veut changer.

Firefox est aujourd’hui localisé dans près de 100 langues, un projet d’envergure qui est forcément confronté à des impératifs, des impasses et des défis de traduction. Fluent peut aider à y répondre, mais voit plus loin que le bout du navigateur de Mozilla. Il s’agit de l’extension au plus grand nombre d’un ensemble de bonnes pratiques développées par la Fondation et déjà utilisées pour la localisation du navigateur web Firefox.

Concrètement, avec Fluent, les développeurs pourront écrire du code agnostique de la langue : aux traducteurs de réaliser des localisations plus naturelles (libres et créatives). Les fichiers de localisation peuvent être ouverts et édités dans n’importe quel éditeur ou traitement de texte. Mozilla proposera également un support étendu de Pontoon, le système de traduction open source de Mozilla.

« Avec Fluent, les concepteurs, les développeurs et les traducteurs peuvent créer des interfaces qui sonnent naturelles et regorgent d’informations. Fluent permet d’aider à créer des applications mobiles et de bureau localisées, des sites Web responsives, des services dynamiques pour les réseaux sociaux, et des jeux. » – Mozilla

Site web officiel de Fluent

Source toolinux.com

Une entrée en bourse est toujours prévue pour Canonical (Ubuntu)

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Si le chiffre d’affaires de Canonical est dopé par l’IoT et le cloud, la distribution Ubuntu Linux de bureau génère des revenus de plus en plus importants. D’ailleurs, l’IPO est toujours sur la table pour Shuttleworth.

Mark Shuttleworth, fondateur d’Ubuntu et PDG de Canonical, s’est laissé aller à quelques confidences dans le cadre de l’Open Infrastructure Summit qui s’est tenu à Denver en début de semaine.

Selon des propos rapportés par ZDNet : « Nous voyons un grand nombre d’entreprises souscrire à des offres de support de Linux pour le bureau, notamment auprès des ingénieurs en intelligence artificielle. (…) D’ailleurs, nous voyons émerger une forte demande en support commercial de l’édition desktop d’Ubuntu. »

Qu’est-ce qui a fondamentalement changé ? Pour Shuttleworth, l’intérêt pour le support desktop « existait déjà, mais de manière plus officieuse, auprès des développeurs » : « On était davantage dans des déploiements de type ’don’t ask don’t tell’ (sous le manteau), mais aujourd’hui, ce sont les équipes IA qui réclament ce support et le sujet est pris plus au sérieux. »

Cloud et IoT tiennent les cordons de la bourse

Par rapport au cloud et à l’IoT, le desktop Linux ne rapporte pas des sommes importantes, mais cela ne signifie pas non plus que ces revenus sont négligeables. D’ailleurs, la bourse est toujours sur la feuille de route du patron, même s’il n’y a pas encore de date fixée.

Les objectifs sont pourtant clairement dessinés… et de plus en plus plausibles : « Plus de 200 millions de revenus (Ndlr : en dollars US), une croissance franche et l’alignement des planètes autour du cloud et de l’IoT. » Le cloud répond déjà franchement à ces critères : « 2 tiers des clouds publiques utilisent Ubuntu Linux. Bien sûr, ce peut être sur Azure, chez Google, chez Amazon, mais peu importe, c’est Ubuntu qui est à la manœuvre dans tous les cas. »

Source toolinux.com

Extensions Firefox inopérantes : un premier correctif en déploiement

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Mise à jour : Mozilla vient d’annoncer qu’un certificat intermédiaire avait été mis en place à travers le système des « studies » de Firefox afin d’assurer un déploiement rapide en arrière-plan,  avant une solution plus pérenne. Les extensions concernées devraient ainsi progressivement être de retour dans les heures qui viennent. Un suivi de l’incident est assuré par ici.

Les erreurs les plus bêtes peuvent parfois avoir les conséquences les plus graves. Ainsi, depuis ce 4 may 2019, plus aucune extension ne peut être utilisée dans Firefox en raison d’un certificat qui n’est plus valable. De premiers correctifs arrivent.

Du fait du décalage horaire, certains utilisateurs ont alerté en amont les développeurs, mais cela n’a semble-t-il pas mal suffit. Ainsi, depuis minuit il est impossible d’installer ou d’utiliser des extensions sous Firefox.

Dès les premiers signalements, les équipes de Mozilla ont indiqué être au courant du problème et travailler sur un correctif. Il y a quelques minutes, elles ont indiqué qu’il était en test. Il ne sert donc à rien de bidouiller les paramètres du navigateur pour le moment, tout devrait rapidement rentrer dans l’ordre via la mise en place d’un nouveau certificat ou d’un patch.

On se demande tout de même comment l’organisation a pu laisser passer une erreur pareille. Espérons qu’elle reviendra en détail sur ce qui s’est passé pour s’en expliquer dans les jours à venir. Surtout que l’affaire n’a rien de nouveau, un premier problème du genre ayant déjà touché le navigateur il y a quelques années comme l’a relevé Cyril Brulebois.

The team is currently testing a fix for this issue.

In the meantime, signing of new extensions is disabled until the fix is in place.

Mozilla Add-ons (@mozamo) 4 mai 2019

Source nextinpact.com

Les logiciels libres conseillés par l’État français cette année (SILL 2019)

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Les recommandations de l’État français en matière de logiciels libres sont connues pour les administrations. Le document 2019 se faisait un peu attendre. Il vient de sortir.

La Dinsic (modernisation de l’État) a enfin publié en ligne la version de travail du document de référence. Le « SILL » est géré par les correspondants ministériels, dans le cadre de l’instance de mutualisation sur les logiciels libres, sous le contrôle de la DINSIC. Il est mis à jour annuellement. Chaque version annuelle du SILL fait l’objet d’une validation.

Dans sa version actuelle, il porte sur le poste de travail, la gestion de parc, l’exploitation de serveurs, les bases de données et les environnements de développement.

Le socle interministériel de logiciels libres (SILL)

L’ensemble des logiciels libres préconisés se présente sous la forme du socle interministériel de logiciels libres (SILL). Le SILL se présente sous la forme d’un tableau par fonctionnalité ou cas d’usage. Pour chaque fonctionnalité, il présente le logiciel préconisé en précisant la version. Chaque logiciel du SILL est suivi par un référent, agent du secteur public.

« Pour dégager le maximum d’efficacité aussi bien économique qu’en terme de qualité, il convient d’utiliser le logiciel libre de manière concertée et coordonnée. Un cadre de convergence des logiciels à privilégier dans le développement des systèmes d’information de l’Etat, défini en 2012, est maintenu en concertation interministérielle. »

Chromium fait son entrée dans le SILL 2019

Il était sous surveillance, Chromium (version open source de Chrome de Google) est désormais recommandé pour les développeurs. Parmi les nouveautés, on peut également citer ARX Data Anonymization Tool, essentiel à l’heure du RGPD. Autre entrée : l’environnement de développement IS Designer.

Le document 2019 recommande également des mises à niveau de quelques logiciels libres clés dont Eclipse, Talend, Gitlab, Tomcat, Debian Linux, MariaDB, WordPress, LibreOffice, Mastodon, Drupal, PostgreSQL, etc.

L’édition 2019 du socle interministériel de logiciels libres peut être utilisé librement et gratuitement, à titre public, professionnel ou privé. Il peut être copié et diffusé sans restriction. Vous trouverez ci-dessous le lien direct vers le PDF.

Liens

Socle logiciels libres
Document complet (en PDF)
SILL (fiche Wikipedia)

Source toolinus.com

Le noyau Linux directement intégré à Windows 10

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L’ouverture à l’open source se poursuit chez Microsoft. Dans le cadre de sa conférence Build 2019, l’éditeur annonce l’intégration d’un noyau complet Linux au sein de Windows 10.

Jusqu’ici, il fallait installer une couche Linux à Windows par le biais de l’émulation. Désormais, Microsoft rend l’opération à la fois plus simple et plus fluide grâce à l’intégration directe au noyau au coeur de son propre système d’exploitation Windows 10.

La nouveauté porte un nom, c’est « Windows Subsystem for Linux 2 » (WSL2). La solution pourra être mise à jour directement via Windows Update, comme le reste des éléments du système d’exploitation.

Résultat ? Les opérations sont bien plus rapides. Des commandes comme git clone, npm install, apt update et apt upgrade peuvent être jusqu’à 20 fois plus rapides.

Les premières démos seront possibles le mois prochain pour les utilisateurs de Windows 10. Les premières versions de WSL2 seront proposées via le programme Windows Insider dès la fin du mois de juin, selon Craig Loewen, Program Manager de Windows Developer Platform.

Source toolinux.com

Ce qui change avec l’arrivée de WordPress 5.2 cette semaine

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La mise à jour sécuritaire est accessible à tous les utilisateurs (et ils sont nombreux) du CMS open source. Cette mise à niveau est centrée sur l’administration.

WordPress 5.2 va permettre de mieux identifier et corriger les problèmes de configuration et les erreurs fatales. Cette nouvelle version ajoute deux nouveaux écrans pour résoudre les problèmes de configuration courants. Elle ajoute également un espace où les développeurs peuvent inclure des informations de débogage.

Niveau PHP, la version de PHP minimale est maintenant 5.6.20. WordPress 5.2, les thèmes et les extensions peuvent maintenant utiliser les espaces de nommage et les fonctions anonymes.

Cette mise à jour doit permettre de corriger ou gérer sans risque les erreurs fatales sans vous demander de temps de développement. Une meilleure prise en charge des fameux « écrans blancs de la mort » vous est proposée, ainsi qu’une manière de passer en « mode de récupération », ce qui permet de mettre en pause les extensions ou thèmes qui sont en erreur.

Liens

WordPress (en français)
Les nouveautés de la version 5.2

Source toolinux.com

Un documentaire sur le logiciel libre à ne pas manquer sur ARTE

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Cette semaine, ARTE diffusait un passionnant documentaire de Philippe Borrel intitulé « Internet ou la révolution du partage ». Au coeur du propos, la révolution du logiciel libre.

Dans l’univers numérique, deux logiques s’affrontent au cœur de la technologie, depuis que les principes émancipateurs du logiciel libre sont venus s’attaquer dans les années 1980 à ceux du droit de la propriété intellectuelle.

Il semblait impossible il y a vingt ans que des acteurs non industriels ou non étatiques puissent parvenir à produire collectivement un système d’exploitation informatique ou une encyclopédie. Pourtant, il existe aujourd’hui de nombreux objets, machines ou concepts, reproductibles et modifiables, à partager entre tous ceux qui le souhaitent grâce à la libre diffusion de leurs plans.

Les principes juridiques fondateurs du logiciel libre servent aujourd’hui d’exemple

Ces pratiques collectives et contributives essaiment dans bien d’autres domaines : semences, médicaments, connaissances… Au travers d’un fascinant voyage en Inde, aux États-Unis et en Europe, ce documentaire part à la rencontre des figures anonymes et des personnages publics qui militent pour mettre la technologie au service du bien commun plutôt qu’au seul bénéfice d’une minorité.

En mettant l’accent sur la liberté, la coopération et le partage, de nombreux défis qui semblent encore impossibles à atteindre aujourd’hui – climatique, énergétique ou sociaux – pourraient être relevés demain par l’ensemble de l’humanité grâce aux modèles expérimentés par les activistes du « Libre ».

Pour voir ou revoir le documentaire, rendez-vous sur ARTE TV. Durée : 56 minutes.

Source toolinux.com

Applications Linux : les Chromebooks seront tous compatibles dès aujourd’hui

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L’annonce n’est pas passée inaperçue à Google I/O. Tous les appareils Chromebooks vendus dès aujourd’hui seront prêts à recevoir des applications Linux.

Tous les Chromebooks seront compatibles Linux

C’est à Mountain View à l’occasion de sa conférence annuelle des développeurs que Google a confirmé cette semaine que tous les appareils ChromeOS lancés cette année seront capables de faire tourner des systèmes et applications Linux directement. Peu importe leur architecture, ARM ou Intel.

Ce n’est pas une surprise, mais une confirmation. ChromeOS est, après tout, un OS construit sur Ubuntu Linux au départ (même s’il a ensuite migré vers Gentoo, puis vers le propre noyau Linux de Google).

Ce qui va changer

Avant, il fallait utiliser une solution d’émulation (comme le programme open source Crouton) pour faire tourner un système Linux comme Ubuntu ou Debian.

Désormais, l’opération est bien plus simple : il suffit d’utiliser le terminal fourni pour lancer un conteneur Debian 9.0 Stretch. Quelques commandes suffisent également pour faire tourner un autre système d’exploitation comme Fedora, Ubuntu ou pourquoi pas… Gentoo. Tout a été simplifié à partir de la barre de recherche du système.

En attendant que tout cela soit opérationnel, on apprenait le mois dernier que Chrome OS 75 dispose enfin du support USB dans les applications Linux.

Liens

Blog officiel

FAQ francophone (pas encore à jour)

Source toolinux.com


Urgent, mobilisez-vous, contactez sénateurs et sénatrices pour la priorité au logiciel libre dans l’éducation

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L’examen en séance publique du projet de loi pour une école de la confiance va démarrer au Sénat mardi 14 mai 2019 à partir de 14h30. Deux amendements proposent que les logiciels mis à disposition des élèves dans le cadre du service public de l’enseignement soient en priorité des logiciels libres. L’April appelle chacun et chacune à contacter les sénatrices et sénateurs pour soutenir ces propositions. L’examen de ces amendements pourrait avoir lieu dès mardi 14 mai dans l’après-midi ou dans la soirée. Il est fondamental de se mobiliser rapidement pour encourager à l’adoption en priorité de l’amendement n° 187 rect. bis.

Dans le cadre de l’examen du projet de loi pour une école de la confiance en séance publique 482 amendements ont déjà été déposés. L’amendement n° 187 rect. bis, déposé par Céline Brulin, Pierre Ouzoulias et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste (CRCE), propose d’inscrire la priorité au logiciel libre dans le cadre du service public de l’enseignement. Et, par cohérence, l’amendement propose de modifier l’article L. 131-2 du code de l’éducation, issu de la loi de 2013, qui concerne le service public du numérique éducatif et de l’enseignement à distance.

La sénatrice Françoise Laborde, membre du groupe du Rassemblement Démocratique et Social Européen (RDSE) a déposé un amendement n° 425 qui ne propose que de modifier l’article L. 131-2.

Il est probable que les deux amendements seront discutés en même temps. Le débat pourrait être dès mardi après-midi ou dans la soirée. Il est fondamental de se mobiliser rapidement pour encourager à l’adoption de l’amendement n° 187 rect. bis.

Détails de l’amendement n° 187 rect. bis

L’amendement 187 rect. bis a pour objet de créer un nouvel article au Code de l’éducation. Il propose de renvoyer la définition des modalités d’application du principe à un décret en Conseil d’État. Il s’agit d’un point très important participant à faire du principe de priorité un principe normatif fort et stable dans le temps.

Après l’article 1er bis G

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code de l’éducation est ainsi modifié :

1° Le chapitre Ier du titre II du livre Ier de la première partie est complété par un article L. 121-… ainsi rédigé :

« Art. L. 121-…. – Les logiciels mis à disposition des élèves dans le cadre du service public de l’enseignement sont en priorité des logiciels libres. Les modalités d’application du présent article sont définies par décret en Conseil d’État. » ;

2° Au dernier alinéa de l’article L. 131-2, les mots : « tient compte de » sont remplacés par les mots « donne la priorité à ».

L’amendement propose également de modifier le dernier alinéa de l’article L. 131-2 du Code de l’éducation (issu de la loi pour la refondation de l’École de la République de 2013). Tel que cet article est actuellement rédigé, il ne fait qu’inciter les administrations à tenir compte de l’offre de logiciels libres. Rédaction sans aucune valeur normative qui ne relève que de la déclaration d’intention. Une politique se construit avec des priorités, pas avec des encouragements.

Rappelons qu’en 2013, avec l’adoption de la loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, le Parlement inscrivait pour la première fois dans la loi la priorité au logiciel libre pour un service public, celui de l’enseignement supérieur, avec la création de l’article L.123-4-1 du Code de l’éducation. Sans renvoi à décret, et en absence d’une politique publique volontariste en la matière, cette disposition n’a pas encore pu produire ses effets.

L’adoption de l’amendement 187 rect. bis apporterait une cohérence rédactionnelle au Code de l’éducation, donc une meilleure lisibilité de la Loi, et permettront de donner une nouvelle impulsion politique pour la défense, et la promotion, des libertés informatiques dans l’éducation.

Agir en faveur du logiciel libre pour une école de la confiance

Une manière d’agir est de relayer cette information concernant les amendements. En relayant cette page ou directement les amendements. Mais il faut se mobiliser rapidement.

Il est aussi possible d’agir en contactant par courriel et/ou par téléphone les parlementaires. L’ensemble des membres du Sénat ne participeront pas aux débats et aux votes, vous pouvez contacter en priorité :

  • le rapporteur du projet de loi Max Brisson
  • la présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication Catherine Morin-Desailly
  • les parlementaires qui ont déposé des amendements sur le projet de loi. Et notamment la première personne citée dans la liste, car c’est souvent elle qui défendra l’amendement en hémicycle et qui sera donc présente en séance.
  • les membres de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication qui seront les plus susceptibles d’être présents lors des discussions en séance publique

Vous pouvez leur expliquer l’importance du logiciel libre qui est en phase avec les missions du système éducatif et la culture enseignante de diffusion et d’appropriation par tous de la connaissance et des savoirs. Vous pouvez lire Former les citoyens de demain : lettre de l’April à Jean-Michel Fourgous (2009) ou encore notre cahier Candidats.fr sur l’éducation (2012), toujours d’actualité. Vous pouvez également consulter la page éducation sur l’Expolibre.

Mais surtout n’hésitez pas à utiliser votre propre argumentation. Un message personnel, ou mieux un appel téléphonique, aura infiniment plus de poids que l’envoi d’un mailing.

Un appel téléphonique est beaucoup plus efficace qu’un courriel. Un coup de fil est plus personnel et beaucoup plus dur à éviter. Une bonne technique consiste à envoyer un courriel, puis appeler quelques heures après pour demander s’il a bien été reçu, poser des questions à son sujet, demander ce que le parlementaire compte faire. Un courriel copié/collé à partir d’un courriel type un impact négatif : cela affaiblit le contenu et le fait ressembler à du spam. Il vaut toujours mieux envoyer des courriels personnalisés, même et surtout s’ils sont écrits dans un style personnel.

Pour trouver les coordonnées des parlementaires rendez-vous sur le site du Sénat ou sur le site NosSénateurs. Vous pouvez également appeler directement le standard du Sénat au 01 42 34 20 00 pour être mis en relation.

Source april.org

M.I.M Mutualisation Inter-Ministérielle Logiciels Libres.

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 MIMO                                             MIMPROD                                   MIMDEV
Outils pour poste de travail                   Outils de production                   Outils de développement
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Site des groupes de travail sur les logiciels libres dans les administrations.

Pour dégager le maximum d’efficacité aussi bien économique qu’en terme de qualité,  il convient d’utiliser le logiciel libre de manière concertée et coordonnée. Un cadre de convergence des logiciels à privilégier dans le développement des systèmes d’information de l’Etat est proposé.  Cet ensemble des logiciels libres préconisés se nomme  Socle Interministériel de Logiciels Libres (SILL)

Trois groupes de travail composés de représentants de différents ministères élaborent chaque année le SILL qui s’articule autours de trois thématiques : Poste de Travail, Outils Serveurs (Production), Outils de Développement.

Le SILL propose des logiciels libres répondant aux besoins des administrations françaises.  Chaque logiciel du SILL est suivi par un ministère référent.

Le SILL est mis à disposition de tous sans garantie de l’État. Il peut être utilisé librement et gratuitement, à titre public, professionnel ou privé.  Il peut être copié et diffusé sans restriction

 

Télécharger le SILL 2019 (document PDF)

 

Clandrier permanent

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Calendrier permanent des Lieux de Rendez-vous pour nos ateliers d’ici fin juin
Le programme est aléatoire et sera précisé ici à chaque occasion:

 

 

 

Mobilizon : l’arme libre contre les événements de Facebook est en campagne

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L’association Framasoft lance une collecte pour le logiciel Mobilizon. 50 mille euros sont recherchés, mais plus de 50% de l’objectif a déjà été récolté. Chacun peut participer.

C’est quoi, Mobilizon ?

Dans le cadre de sa campagne Contributopia, l’association Framasoft avait annoncé qu’elle lancerait un nouveau service qui permettrait à des communautés de créer des espaces de publication d’événements, afin de mieux s’émanciper des géants du web.

En effet, lorsque l’on organise des regroupements avec les outils Facebook ou via des plateformes à la Meetup, on « abandonne à ces plateformes dévoreuses de données toutes les informations des membres du groupe », déclare Framasoft.

Une alternative libre et fédérée à Meetup et Facebook Évènements

Mobilizon se présente comme un logiciel libre éthique, « respectueux des libertés fondamentales des personnes désireuses de se rassembler ».
Les membres de l’association ont passé ces derniers mois à analyser les outils déjà existants afin d’en comprendre les différentes fonctionnalités et à d’interroger sur « comment nous pourrions les déployer en respectant les utilisateurs ».

Le logiciel fédéré doit permettre aux différentes communautés d’installer leur propre instance (site web de publication d’événements). Les instances Mobilizon auront la possibilité technique de se connecter les unes avec les autres et ainsi de favoriser les interactions entre les communautés et leurs utilisateur⋅ices.

Le protocole de fédération ActivityPub permettant l’interaction entre logiciels utilisant ce même protocole, Mobilizon pourra ainsi être en lien avec Mastodon (alternative à Twitter), PeerTube (alternative à YouTube) et bien d’autres outils similaires.

Le site web

Source toolinux.com

Appel à candidature pour l’organisation des RMLL 2020

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Le comité des RMLL annonce officiellement l’ouverture de la candidature à l’organisation des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre pour l’édition 2020.

La date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au 30 septembre 2019.

Annonce de la décision du comité : 31 octobre 2019

Si vous souhaitez vous porter candidats, vous pouvez consulter le « comment candidater aux RMLL » et dialoguer avec le comité à l’adresse suivante : comite@listes.rmll.info (vous devrez valider la demande de confirmation que vous recevrez par mail).

Source rmll.info

Pourquoi le bureau GNU/Linux a besoin d’un mode sombre authentique

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Dans un long plaidoyer, bien documenté et publié sur Medium, Cassidy James Blaede (elementaryOS) estime qu’il est temps pour le FreeDesktop (le « bureau libre ») de se doter d’un véritable mode sombre. Le travail est déjà bien avancé.

Le développeur américain Cassidy James Blaede explique que, ces dernières années, macOS, Windows, Android, Safari, Chrome et même Firefox ont annoncé un support à une forme de « dark mode », qu’il serait grand temps de généraliser dans les systèmes d’exploitation libres.

Il utilise, dans son article, l’expression “Dark Style Preference” (préférence de style sombre) à dessein : « Il est important que ce mode soit traité comme une préférence de l’utilisateur et non comme un mode imposé à lui. » D’ailleurs, poursuit-il, ce n’est pas un thème, mais » un moyen pour le système d’exploitation de répondre à une préférence de l’utilisateur en adaptant l’interface des applications en ce sens. »

D’autres plateformes que les environnements de bureau GNU/Linux ont montré la voie et clairement exprimé à quoi peut ressembler un mode sombre au niveau du système d’exploitation, tel que l’utilisateur peut le souhaiter. Il ne faut donc pas réinventer la roue.


Dark mode sous Linux : un travail en cours.

Dans son plaidoyer, Blaede ajoute qu’il a, ces derniers temps, suivi et collaboré aux efforts en ce sens effectués sur la distribution elementaryOS. Le travail est déjà en cours au sein du projet « Prefer Dark Style » (préférence pour un mode sombre) (et il ne se contente pas de forcer une feuille de style GTK différente).

Quelques exemples ci-dessous.

Le développeur estime que le travail porte déjà ses fruits. Traduction : il ne faudra pas attendre des années avant d’en profiter. Il reste toutefois de nombreux détails à régler : le dock toujours clair, comme les notifications ou encore l’intégration à Webkit(GTK). Il faudra également appliquer des correctifs à des applications multiplateformes comme Chrome, Electron ou Firefox

Pour bien comprendre l’enjeu et le travail accompli, vous pouvez
lire (en anglais) l’article « The Need for a FreeDesktop  Dark Style Preference  https://medium.com/elementaryos/the… sur Medium. Quant à la distribution elementaryOS, elle dispose d’un site web (partiellement) traduit en français.

Source toolinux.co

La protection contre le pistage par défaut dans Firefox (et une meilleure gestion des mots de passe)

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Après avoir annoncé notre nouvelle approche anti-pistage l’an dernier, Mozilla présente cette semaine une fonctionnalité de protection améliorée contre le pistage. Elle sera désormais installée par défaut. Mozilla peaufine également Firefox Lockwise et Monitor.

Une fonctionnalité pratiquement invisible.

Firefox annonce l’installation, par défaut, d’une fonctionnalité contre le pistage. Vous n’allez probablement pas la remarquer et tant mieux. Seul signe notable, un bouclier apparaîtra dans la barre d’adresse du site, à côté de l’URL et de la petite icône « i ». Pour en savoir plus, il suffit de cliquer sur l’icône du bouclier, d’aller dans l’onglet « Blocage de contenu » puis « Cookies ». Il faut ensuite cliquer sur la flèche sur le côté droit et la liste apparaîtra.

Ceux qui installent Firefox pour la première fois bénéficieront de la protection améliorée contre le pistage par défaut et la fonction sera activée comme « Standard » dans les paramètres du navigateur. Firefox bloquera ainsi les cookies tiers de pistage tels que listés par Disconnect.

Si vous utilisez déjà Firefox, la protection améliorée contre le pistage sera installée par défaut au cours des prochains mois. L’installation peut, en attendant, se faire manuellement.



« Nous mettons également à jour une série d’outils renforçant la sécurité et la confidentialité des internautes, y compris une amélioration de l’extension Facebook Container, l’introduction d’une extension ordinateur pour Lockwise (l’application qui protège les mots de passe sur tous les systèmes d’exploitation et périphériques) et l’intégration d’un tableau de bord à Firefox Monitor (pour gérer plusieurs adresses électroniques). » Dave Camp

Autre nouveauté : Firefox Monitor intègre un tableau de bord pour gérer plusieurs adresses électroniques. Pour en savoir plus sur Firefox Monitor, reportez-vous à notre article du 27 novembre 2018.

 

Firefox Lockwise pour gérer vos mots de passe

Après avoir lancé Firefox Lockbox pour iOS et sur Android en mars dernier, place à une extension de Firefox pour ordinateur. Le module Firefox Lockwise offre un moyen supplémentaire de stocker, modifier et accéder aux mots de passe.

Lockwise permet la gestion de votre liste de mots de passe enregistrés : la nouvelle interface facilite la mise à jour et la gestion de vos mots de passe enregistrés. Vous avez accès à vos mots de passe de n’importe où, mais de manière sécurisée, grâce à l’application mobile.

Vous pouvez l’installer sur Android, iOS ou votre Firefox de bureau : les liens se trouvent ici.

Source toolinux.com

Logiciel libre, la technologie au service des villes et des citoyens

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« Face à l’expansion des Gafam, le logiciel libre est une approche essentielle pour repenser la technologie au bénéfice des citoyens », déclarent plusieurs ténors du libre dans une tribune publiée par Libération cette semaine.

On doit cette tribune à Emmanuel Grégoire, Premier adjoint à la maire de Paris, Jean-Christophe Becquet, président de l’association April, François Elie, président de l’association Adullact, Jacob Green, fondateur de MossLabs.io, Jean-Baptiste Kempf, Président de VideoLAN et Cédric Thomas, Directeur Général du consortium OW2.

Extraits de la Tribune

« Cambridge Analytica, mise à mal de la neutralité du net, utilisation des données personnelles par les entreprises… les dernières années ont été marquées par un climat de méfiance généralisé de la part des citoyens face à des monopoles dont l’extension exponentielle semble hors de contrôle. Grâce au logiciel libre, les villes ne sont plus otages : elles possèdent les moyens de reprendre la main sur leurs services numériques, sans être obligées de passer par des opérateurs privés, qui contrôlent les données et sont susceptibles d’augmenter leurs prix en fonction de l’évolution du marché. Elles peuvent aussi plus facilement confier ces missions à des entrepreneurs locaux. »

« Face à l’expansion exponentielle des Gafam, à la faiblesse des entreprises européennes sur les grands services numériques et à des législations étatiques peu protectrices, le logiciel libre est une approche essentielle pour repenser la technologie au bénéfice des citoyens et au service du contrôle démocratique qu’ils doivent exercer. »

Lire la Tribune « Logiciel libre : il faut mettre la technologie au service des villes et des citoyens » sur le site de Libération.

Source toolinux.com

Mozilla prépare une version premium de Firefox pour cet automne

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L’éditeur développe une version premium de Firefox comportant des fonctionnalités supplémentaires comme l’accès VPN et le stockage sécurisé. Les utilisateurs paieront en contrepartie un abonnement mensuel.

Dans une interview accordée au site allemand t3n, Chris Beard, PDG de Mozilla, a révélé son intention de lancer une version premium de Firefox plus tard cette année.

Cette version sera disponible sous forme d’un abonnement mensuel, précise le dirigeant, et les utilisateurs auront accès à une version standard de Firefox avec des services supplémentaires. Lesquels ?

Trois sources de revenus pour Mozilla

Les fonctions additionnelles ne sont pas encore arrêtées, mais Beard suggère que l’accès à un service VPN et à un espace de stockage sécurisé devraient figurer parmi la liste. Le PDG se veut rassurant cependant : les fonctionnalités gratuites resteront gratuites dans Firefox.

Mozilla prévoit de tester ce service d’abonnement en octobre. Il s’agit donc de la dernière tentative de Mozilla pour développer des solutions de monétisation du navigateur.

« Nous travaillons sur trois sources de revenus et nous voulons les rééquilibrer (…) Nous avons le Search, mais nous faisons aussi du contenu. Nous avons une société appelée Pocket qui découvre et conserve le contenu. Il y a aussi des contenus sponsorisés. C’est l’activité contenu » détaille son PDG.

« Et le troisième sur laquelle nous travaillons et développons (…) sont des niveaux premium pour certaines de ces offres (…) Vous pouvez imaginer quelque chose comme une solution de stockage sécurisé. »

Des services premium au prix d’un abonnement

« Nous avons également testé le VPN » annonce encore Beard, faisant référence à un test que Mozilla a effectué avec ProtonVPN l’automne dernier, aux États-Unis.

« Vous pouvez imaginer que nous allons offrir une solution qui nous donne à tous une certaine quantité de bande passante VPN gratuite et ensuite offrir un niveau supérieur contre un abonnement mensuel » explique le dirigeant de Mozilla.

« Nous voulons ajouter plus de services d’abonnement à notre offre et nous concentrer davantage sur la relation avec l’utilisateur pour devenir plus résilients sur les questions business. »

À l’heure actuelle, 90 % des revenus de Mozilla proviennent de ses partenariats avec des fournisseurs de moteurs de recherche, et principalement de son accord avec Google.

Source zdnet.fr

Voici le nouveau logo de Firefox (son éthique et ses valeurs)

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Cette semaine, la Fondation a dévoilé le nouveau logo et le nouveau « look » de Firefox. Il doit « accompagner l’évolution de sa gamme de produits. »

Où est passé le renard ?

Le renard fait place à une nouvelle icône, destinée à représenter l’ensemble des solutions proposées par la Fondation. Elle constitue une « invitation à rejoindre Firefox et à avoir accès à tout ce qu’il a à offrir« .

Cette mutation va accompagner la transformation du navigateur, sur le bureau comme sur le mobile. Mais aussi les services proposées autour de Firefox, notamment la version premium prévue cet automne, dont nous vous parlions en début de semaine ou encore Firefox Monitor, Firefox Send (envoi de fichiers) ou Lockwise (coffre-fort de mots de passe).

Voici ce que cela donne en images :

Les valeurs de Firefox se reflètent dans son nouveau logo

La marque revendique reposer sur quatre piliers (plutôt affirmés et forts) : radical, bienveillant, ouvert et dogmatique.

La Fondation explique que c’est « un acte radical de servir les autres avant soi-même ». La bienveillance consiste à « concevoir de meilleurs produits, engager des conversations, établir des partenariats, collaborer, éduquer et informer ». L’aspect ouvert est bien connu : « Open Source. Un livre ouvert. La transparence et notre vision globale font partie intégrante de notre marque. »

Enfin, sur le terme « dogmatique », Mozilla explique que les produits développés sont « animés par des convictions profondes » : « désormais, nous souhaitons faire connaître notre point de vue. Quand d’autres ne s’intéressent qu’aux aspects techniques, nous fondons tout sur notre éthique. »

Nouvelle identité de Mozilla :

Vidéo : Firefox Evolution of a Brand

 

 

 

 

 

 

Mozilla patche une faille zero-day exploitée sur Firefox

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Mozilla sort Firefox 67.0.3 pour corriger cette faille. La dernière fois que l’équipe Mozilla a patché une zero-day sur Firefox, c’était en décembre 2016.

L’équipe Mozilla a publié la version 67.0.3 du navigateur Firefox pour répondre à une vulnérabilité critique qui est utilisée pour abuser les utilisateurs de Firefox. « Une vulnérabilité peut survenir lors de la manipulation d’objets JavaScript en raison de problèmes dans Array.pop » ont écrit les ingénieurs de Mozilla dans un avis de sécurité.

« Cela peut permettre un crash exploitable » ont-ils ajouté. « Nous sommes au courant d’attaques ciblées qui abusent de cette faille. »

Samuel Groß, un chercheur en sécurité de Google Project Zero
, et l’équipe de sécurité de Coinbase ont été crédités d’avoir découvert cette faille zero-day sur Firefox — connue comme CVE-2019-11707.

En dehors de la courte description affichée sur le site Mozilla, il n’y a pas d’autres détails concernant cette faille de sécurité ou les attaques en cours. En se basant sur la personne qui a signalé la faille de sécurité, on peut supposer sans risque de se tromper que la faille de sécurité a été exploitée lors d’attaques visant les détenteurs de crypto-monnaies.

Samuel Groß n’a pas répondu à une demande de commentaires de ZDNet visant à obtenir des détails supplémentaires sur les attaques.

Les failles zero-days sur Firefox sont assez rares. La dernière fois que l’équipe Mozilla a patché une zero-day sur Firefox, c’était en décembre 2016, lorsque l’éditeur avait corrigé une faille de sécurité utilisée à l’époque pour exposer et désanonymiser les utilisateurs du navigateur Tor, un navigateur qui permet d’aller sur le web avec une forte confidentialité.

Un autre fabricant de navigateurs, Google, a patché une faille zéro day dans son navigateur en mars de cette année. La faille zero-day était utilisé en combinaison avec une faille zero-day Windows 7 dans le cadre d’une chaîne d’exploitation complexe.

Source zdnet.fr

Le CERN délaisse Microsoft pour le logiciel libre

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Le CERN, l’un des principaux organismes de recherche scientifique au monde, a délaissé les programmes Microsoft pour utiliser des logiciels open source plus abordable.

Nous utilisons tous des logiciels open source tous les jours. Quoi? Pas vous? Avez-vous utilisé Google, regardé une émission de Netflix ou aimé la publication Facebook d’un ami? Félicitations, vous êtes un utilisateur d’open source.

Mais, il est vrai que la plupart d’entre nous n’utilisent pas tous les jours les logiciels open source destiné aux utilisateurs finaux. Même les membres du personnel du CERN, l’un des plus grands instituts de recherche au monde, ne le font pas – et ils utilisent pourtant l’open source pour faire fonctionner le Large Hadron Collider (LHC), le plus grand accélérateur de particules du monde. Mais sur leurs bureaux, ils utilisent des programmes basés sur Microsoft, comme de nombreux utilisateurs du monde entier. C’est néanmoins en train de changer.

Il y a un an, le CERN a lancé le projet Microsoft Alternatives (MAlt). Tout est dans le nom. Le CERN veut s’éloigner des programmes Microsoft pour une raison très prosaïque: économiser de l’argent.

It’s just business

Iban Eguia, un ingénieur en logiciel du CERN, a tweeté: « Au @CERN, nous nous éloignons des produits @Microsoft en raison de l’augmentation des frais de licence de notre laboratoire de recherche. Nous allons essayer autant que possible d’utiliser des logiciels en source ouverte.  »

At @CERN, we are moving away from @Microsoft products due to their license fee increases for our research laboratory.

We will try to use Open Source software as much as possible https://t.co/s1LqxDuRmJ

/cc @phoronix

— Iban Eguia (@Razican) June 12, 2019

Emmanuel Ormancey, analyste de système au CERN, a expliqué que les licences logicielles commerciales, avec leur structure de tarification par utilisateur, étaient inabordables pour le CERN. Pendant des décennies, le CERN a pu se payer des programmes Microsoft parce qu’il payait le tarif « établissement universitaire ». Toutes les bonnes choses ont une fin. Récemment, Microsoft a révoqué le statut académique du CERN et celui-ci a remplacé l’ancien contrat par un contrat basé sur un numéro d’utilisateur. Cela a eu pour effet « d’augmenter de plus de 10 fois le coût des licences. Bien que le CERN ait négocié un profil de montée en puissance sur une période de 10 ans afin de donner le temps nécessaire pour s’adapter, ces coûts ne sont pas supportables ».

Le CERN a donc lancé le projet Microsoft Alternatives (MAlt). Son objectif initial est « d’envisager la migration des logiciels commerciaux (Microsoft et autres) vers des solutions en source ouverte, de manière à minimiser l’exposition du CERN aux risques liés à des conditions commerciales non durables ».

Le CERN est loin d’être le seul organisme à souffrir des licences par utilisateur. Ormancey a affirmé que le CERN était à l’initiative en matière de migration vers l’open source.

Les principes d’engagement du projet sont les suivants:

Fournir le même service à toutes les catégories de personnel du CERN     Éviter le blocage des fournisseurs pour réduire les risques et la dépendance     Garder la main sur les données     Traiter les cas d’utilisation courants

Le CERN passe maintenant de la planification à la migration. Ormancey a déclaré: « Le premier changement majeur à venir est un service de mail pilote pour le service informatique et les volontaires cet été, suivi du début de la migration à l’échelle du CERN. Parallèlement, certains clients de Skype for Business et certains téléphones analogiques migreront vers une solution de téléphone logiciel. »

La migration des logiciels des utilisateurs finaux n’est pas une tâche facile. Heureusement, le CERN dispose déjà de compétences internes en matière de Linux et d’open source.

Le CERN est un partisan de longue date du cloud OpenStack Infrastructure-as-a-Server (IaaS). Jusqu’à récemment, le CERN, avec son organisation partenaire Fermilab, disposait de sa propre distribution Linux: Scientific Linux. Les groupes ont récemment cessé de développer Scientific Linux, qui était un clone de Red Hat Enterprise Linux (RHEL). Ils l’ont fait depuis que CentOS – un Linux polyvalent basé sur des sources RHEL – a rendu Scientific Linux complètement redondant.

Le CERN sait que créer un logiciel pour l’utilisateur final ne sera pas facile. « Bien que le projet Microsoft Alternatives soit ambitieux, le CERN offre également une occasion unique de démontrer qu’il est possible de créer des services de base sans passer par le fournisseur ni les données, et que la prochaine génération de services peut être adaptée aux besoins de la communauté », a conclu M. Ormancey.

Les autres organisations et sociétés qui ne souhaitent pas être liées à des modèles commerciaux propriétaires seraient bien avisées de garder un œil sur MAlt.

Source : CERN leaves Microsoft programs behind for open-source software

Ubuntu revient en partie sur son passage forcé au tout 64 bits

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La récente décision de Canonical de se passer de moutures 32 bits pour Ubuntu 19.10 et les versions ultérieures crée plus de remous que prévu. Valve prévoit de couper le support de la distribution pour Steam alors que Wine est bien embêté.

La semaine dernière, Canonical annonçait l’inévitable : dès la prochaine version d’Ubuntu, attendue comme d’habitude pour octobre, le système ne sera plus disponible qu’en 64 bits. Cette décision rejaillit tant sur les variantes officielles (Kubuntu, Xubuntu, etc.) que les distributions dérivées, dont Mint. Elle entraine donc de nombreux systèmes dans son sillage.

Elle était cependant prévisible, car le matériel purement 32 bits est devenu très rare et des plateformes importantes ont déjà fait le grand saut ou s’y préparent activement (macOS par exemple). Les avantages sont nombreux en termes de sécurité, de performances et surtout de maintenance, puisque de nombreux paquets ne nécessitent alors plus d’entretien.

Pourtant, ce sont bien ces paquets dont dépendent certaines applications, et pas des moindres.

Source nextinpact.com

Firefox 69, comment activer la protection Fission ?

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La dernière version de Firefox Nightly propose la prise en charge d’une nouvelle fonctionnalité nommée « Fission ». Elle est censée renforcer la sécurité lors de la navigation sur le Web. Son fonctionnement est de mettre en œuvre une exécution des iframes intersites dans différents processus. En clair elle œuvre a isoler certains processus limitant ainsi les risques.

Cette approche n’est pas une nouveauté. Elle est présente dans d’autres navigateurs comme Google Chrome. Elle se nomme dans ce cas « isolation de site ». Techniquement, cette sécurité permet de bloquer les attaques reposant sur des failles connues mais aussi des vulnérabilités non divulguées. Cette approche a fait les gros titres l’année dernière lors de divulgation des failles Meltdown et Spectre. Elle a dévoilé que des efforts supplémentaires étaient vitaux pour protéger les PC même contre des imperfections inconnues.

L’isolation de site est activée par défaut dans Google Chrome. Chez Mozilla « Fission » sera bientôt d’actualité mais pour l’heure cette technologie débarque seulement dans Firefox Nightly. L’objectif est d’accomplir des tests.

Le projet Fission a été annoncé en février 2019. Nika Layzell, ingénieure dans l’équipe de développement du moteur Gecko de Firefox, explique  explique

« Notre objectif est de créer un navigateur sécurisé contre les vulnérabilités connues, mais aussi doté de couches de défense intégrées contre les vulnérabilités futures. Pour ce faire, nous devons réorganiser l’architecture de Firefox et prendre en charge l’isolation complète du site. Nous appelons cela le « Project Fission ». »

Le Project Fission est en cours de développement mais une Preview est testable dans la dernière version de Firefox Nightly (v69.0a1 du 23/06/2019 64-Bit).

Navigateur Firefox Nightly de Mozilla et la fonction Fission

Firefox NightlyDécouvrez en avant-première notre navigateur web de prochaine génération et aidez-nous à en faire le meilleur navigateur possible : essayez Firefox Nightly. La version Nightly est une plateforme instable de test et de développement. Par défaut, des données seront envoyées à Mozilla (et parfois nos partenaires) pour nous aider à traiter des problèmes et essayer des idées.

Source Mozilla

Firefox Nightly, comment activer la protection Fission ?

Il est nécessaire de l’activer manuellement car aucune option dédiée dans les paramètres n’est encore disponible. Pour ce faire, il fait se rendre dans la barre d’adresse puis taper

about:config

Navigateur Firefox Nightly de Mozilla et la fonction Fission

Ensuite, utilisez la zone de recherche en haut pour rechercher « fission ».

Navigateur Firefox Nightly de Mozilla et la fonction Fission

Normalement plusieurs entrées sont disponibles


fission.autostart
fission.frontend.simulate-events
fission.frontend.simulate-messages
fission.preserve_browsing_contexts
fission.rebuild_frameloaders_on_remoteness_change

Sur la ligne « fission.autostart » un simple  « clic » sur Toggle  vous permet alors de basculer son paramétrage de False (inactive) à True (active). Pour revenir en arrière il faut cliquer sur Reset.

Navigateur Firefox Nightly de Mozilla et la fonction Fission

Attention, Fission est en cours de développement si bien que des bugs sont de la partie. Ils peuvent être importants au point de rendre inaccessible certains sites Web ou de faire planter le navigateur. Des discutions sont disponibles sur reddit à ce sujet. Certains affirment que la navigation est encore plus rapide après l’activation de cette fonctionnalité, mais d’autres se plaignent de plantage et défaillance.

Mozilla ne propose pas de calendrier de publication concernant cette nouveauté. Si les tests se déroulent sans gros souci la publication du version bêta est envisageable dans les prochaines semaines.

Source ginjfo.com

Raspberry Pi 4 : le détail des nouveautés apportées à Raspbian, basé sur Debian 10 (Buster)

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Qui dit nouveau Raspberry Pi dit nouvelle version de Raspbian, son OS officiel basé sur Debian. Si de nombreux petits changements sont au programme, il faut également faire attention à quelques points.

Avec l’arrivée du Raspberry Pi 4, le système d’exploitation officiel du micro PC devait lui aussi évoluer. Disponible depuis le début de la semaine, sa nouvelle version a droit à un billet de blog détaillé, revenant sur les améliorations apportées.

Tout d’abord, la fondation explique son choix de Debian 10 qui doit seulement être finalisée d’ici la première semaine de juillet. Une publication en avance de phase assez peu courante, mais jugée nécessaire. En effet, le pilote OpenGL open source nécessaire au Raspberry Pi 4 et sa partie graphique Video Core VI fait partie intégrante de Debian 10.

Source nextinpact.com

Firefox dégaine sa nouvelle Preview pour Android, basée sur GeckoView

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On savait que Mozilla préparait une toute nouvelle mouture de son Firefox pour Android. Depuis hier soir, la bêta en est disponible.

Comme prévu, ce nouveau navigateur intègre son propre moteur GeckoView. Principal résultat ? La hausse des performances. Selon Mozilla, elles sont jusqu’à doublées par rapport au Firefox actuel. Un chiffre à vérifier quand la version stable sera là, mais le navigateur est clairement plus rapide à l’usage.

L’interface est au passage révisée, avec un écran d’accueil proposant tous les principaux réglages : thème, connexion au compte, vie privée, etc. La barre de navigation est en bas, ce que l’on apprécie vite sur grand écran. Elle est accompagnée d’un petit tiroir s’ouvrant sur les fonctions de partage et de marque-page.

Il est également probable que l’avenir de Firefox Focus soit compromis, car cette Preview en intègre les mécanismes de protection contre le suivi publicitaire sont tous activés par défaut. Ce qui participe d’ailleurs sans doute à la vitesse de chargement des pages. L’éditeur précise que le développement de Focus est actuellement en pause.

Firefox Preview propose également des Collections, des ensembles de sites que l’utilisateur compose selon ses envies. Elles sont ensuite disponibles depuis l’écran d’accueil et permettent de retrouver facilement un site par thématique, ou même de partager directement une Collection complète avec un contact.

On ne sait pas quand Mozilla compte publier la version finale de ce navigateur. L’éditeur évoque des travaux pour le reste de l’année 2019, suggérant qu’il faudra encore attendre plusieurs mois.

Tester Firefox Preview (Android 5.0 minimum).

Source nextinpact.com

Adoption d’un amendement pour une meilleure formation des fonctionnaires à l’utilisation des logiciels libres

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Mercredi 26 juin 2019 le Sénat a adopté en séance publique, contre l’avis du gouvernement, un amendement au projet de loi de transformation de la fonction publique afin de « sensibiliser les fonctionnaires à la connaissance et à la compréhension des enjeux liés à l’écosystème numérique », notamment en les informant « sur l’utilisation de logiciels libres ». Nous remercions les sénateurs et sénatrices, notamment Mme Catherine Morin-Desailly, Mme Laure Darcos et M. Pierre Ouzoulias qui, dans la suite des débats sur le projet de loi pour une école de la confiance, continuent à agir en faveur de l’utilisation du logiciel libre au sein de la fonction publique.

L’amendement 368 rectifié portant sur l’article 22 bis du projet de loi, déposé par la sénatrice Catherine Morin-Desailly (Union Centriste), défendu par la sénatrice Laure Dardos (Les Républicains) et soutenu par le sénateur Pierre Ouzoulias (Groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste) 1, a été adopté contre l’avis du gouvernement. Il modifie l’article 22 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, article relatif au droit à la formation professionnelle.

Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

… – L’article 22 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les personnes publiques mentionnées à l’article 2 veillent à sensibiliser les fonctionnaires à la connaissance et à la compréhension des enjeux liés à l’écosystème numérique ainsi qu’aux modalités de protection des données personnelles. Elles les informent sur l’utilisation de logiciels libres et de moteurs de recherche qui garantissent la neutralité des résultats et la protection de la souveraineté nationale. »

Lors des débats sur le projet de loi pour une école de la confiance, la sénatrice Morin-Desailly avait déposé et obtenu l’adoption d’un amendement similaire pour que les élèves enseignants soient formés « à la maîtrise des outils et ressources numériques, à leur usage pédagogique ainsi qu’à la connaissance et à la compréhension des enjeux liés à l’écosystème numérique ». Lors des débats en séance publique elle avait déjà signifié son intention de porter le sujet dans le cadre du projet de loi de transformation de la fonction publique.

Next INpact a informé sur le sujet (accès réservés aux personnes abonnées) et a publié les premières réactions de l’April suite à l’adoption de l’amendement 368 rectifié :

Une politique publique ambitieuse de souveraineté numérique ne pourra faire l’économie de l’accompagnement des fonctionnaires vers l’utilisation de logiciels libres et de formats ouverts, conditions de base d’une informatique plus respectueuse de leurs libertés et de celles des citoyens et citoyennes. L’adoption de cet amendement va dans ce sens et doit être saluée.

Nous remercions les sénateurs et sénatrices, notamment Mme Morin-Desailly et M. Ouzoulias qui, dans la suite des débats sur le projet de loi pour une école de la confiance, continuent à agir en faveur de l’utilisation du logiciel libre au sein de la fonction publique. Malheureusement, en refusant de soutenir cet amendement, le gouvernement démontre une fois de plus son incapacité à pleinement se saisir d’enjeux qui dépassent largement la simple question des outils mais répondent à d’importantes considérations d’intérêt général. L’approche pragmatique revendiquée par le gouvernement traduit en réalité un dogmatisme dangereux.

Étienne Gonnu, chargé de mission affaires publiques pour l’April

Même si la disposition ne passera sans doute pas, ou difficilement, le cap de la commission mixte paritaire, elle participe d’un signal important envoyé au gouvernement qui doit se saisir de l’enjeu des libertés informatiques au sein de la fonction publique. Les récentes auditions du secrétaire d’État au numérique Cédric O, et du directeur de la DINSIC (Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État), Nadi Bou Hanna, dans le cadre de la commission d’enquête sur la souveraineté numérique sont remplies d’approximations et de contradictions et indiquent une méconnaissance de ce qu’est réellement, en 2019, le logiciel libre avec, malheureusement, une perception encore trop basée sur les seuls « usages » techniques.

L’April aura l’occasion de nourrir les réflexions des sénateurs et sénatrices à l’occasion de son audition, mardi 9 juillet 2019 à 15 h 30, par la commission d’enquête sur la souveraineté numérique. L’audition sera diffusée en direct sur le site du Sénat.

Source april.org

Debian 10 disponible : Linux 4.19, Secure Boot, AppArmor et Wayland par défaut

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Comme prévu, Debian 10 est sortie samedi. Nommée Buster, elle fournit une importante modernisation de la distribution, d’autant plus significative que Debian sert de base à de très nombreuses distributions, dont Ubuntu.

Debian 10 repose sur un noyau Linux 4.19 et embarque GNOME 3.30, KDE Plasma 5.14, Cinnamon 3.8, LXDE 0.99.2, LXQt 0.14, MATE 1.20 et Xfce 4.12. On remarque l’ajout de LXQt, un environnement léger pensé pour les machines peu puissantes.

GNOME Shell est toujours aux commandes par défaut, mais avec une différence majeure cette fois : Wayland remplace X.org (toujours présent) comme serveur graphique. Un mouvement qui devrait encore accélérer son adoption.

Les architectures supportées sont toujours aussi nombreuses : i386, amd64, arm64, armel (ARM EABI), ARMv7, MIPS, mipsel, miçps64el, ppc64el et System z (IBM).

Comme d’habitude avec une distribution Linux, tous les paquets ont été mis à jour. On note en particulier LibreOffice 6.1, Calligra 3.1, GNUcash 3.4, Chromium 73, Firefox et Thunderbird 60.7, Python 3.7.2, Rustc 1.34, MariaDB 10.3, GNU CC 7.4 & 8.3, GnuPG 2.2, Emacs 26.1, Linux kernel 4.19 et GIMP 2.10.8.

Le cas de Firefox résume à lui seul la philosophie de Debian : une modernisation importante, mais des versions à support allongé quand c’est possible. Firefox 60 est ainsi la dernière version ESR (Extended Support Release) en date. Thunderbird ne se base que sur des composants ESR de Firefox et suit donc le mouvement.

Debian 10 embarque en tout 57 703 paquets, soit 13 370 de plus que Debian 9. 35 532 ont été mis à jour, tandis que 7 278 ont été supprimés. Ces derniers sont signalés comme obsolètes dans les outils de gestion de paquets. Important : 91 % des paquets de Buster disposent de binaires identiques au bit près, permettant une vérification d’authenticité pour les utilisateurs qui le souhaitent.

Parmi les autres apports majeurs, signalons en outre pour la première fois dans Debian le support officiel du Secure Boot de l’UEFI, l’activation par défaut d’AppArmor, l’inclusion de la méthode https pour APT et l’installation par défaut pour ce dernier de la sandbox seccomp-BPF.

Notes de version de Debian 10 

Télécharger Debian 10

Source nextinpact.com

L’April auditionnée par le Sénat sur la souveraineté numérique mardi 9 juillet 2019

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Convoquée par la commission d’enquête sur la « souveraineté numérique » du Sénat, l’April — représentée par son chargé de mission affaires publiques Étienne Gonnu — sera entendue le mardi 9 juillet 2019 entre 15 h et 16 h 30 sur les libertés numériques, aux cotés de La Quadrature du Net et de l’ISOC France (Internet Society). L’audition sera diffusée en direct sur le site du Sénat et sera disponible en vidéo ultérieurement.

Créée à partir d’une proposition de résolution (en PDF) du groupe Les Républicains du Sénat datée du 19 mars 2019, cette commission d’enquête a pour objectif de « mener une réflexion approfondie pour identifier, d’une part, les champs fondamentaux de notre souveraineté numérique, qu’elle soit individuelle ou collective, et pour esquisser, d’autre part, les moyens de la reconquérir, qu’ils relèvent de la réglementation ou de la mise en œuvre de politiques publiques ».

Source april.org

Apéro April Marseille

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Trouvez la meilleure date pour le prochain Apéro April Marseille.

Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et manger mais aussi de discuter sur le logiciel libre, les libertés informatiques, fondamentales, l’actualité et les actions de l’April…
Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas.
N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

L’adresse:
Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille
Le sondage prendra fin le 23 août 2019

Sondage – Apéro April Marseille

chApril

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Éditorial

Le site chapril.org est la contribution de l’April au Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires (CHATONS). Le projet vise à rassembler des acteurs proposant des services en ligne libres, éthiques, décentralisés et solidaires afin de permettre aux utilisateurs de trouver – rapidement – des alternatives aux produits des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), entre autres, mais respectueux de leurs données et de leur vie privée.

Les services sont proposés gratuitement et librement. Toute personne peut utiliser ces services dans le cadre des Conditions Genérales d’Utilisation.À propos de ce site

Les services

La liste sera actualisée au fur et à mesure.

Planifier un rendez-vous ou prendre une décision : date.chapril.org

Rédiger collaborativement du texte en ligne : pad.chapril.org

Partager des textes de manière confidentielle : paste.chapril.org

Pour échanger des messages sur Mastodon : pouet.chapril.org

Cha ronronne !

Pour connaître l’état de nos services : status.chapril.org

Beau chaton

Comment installer le terminal Ubuntu sur Windows 10

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Canonical vient de publier un tutoriel d’assistance à destination de ceux qui souhaitent bénéficier du fabuleux terminal Ubuntu, disponible gratuitement pour Windows 10. Mode d’emploi.

Comme tout utilisateur de Linux qui se respecte, vous savez que le terminal est l’endroit par excellence où la magie opère. Qu’on parle de gestion de fichiers, de développement d’administration à distance, des milliers de tâches sont disponibles depuis le terminal Ubuntu.

Ces fonctions, on les retrouve désormais dans le terminal Ubuntu de Windows 10. Quelques exemples :

gestion de paquetages (packages), de mises à jour et de la sécurité ;
Bash, Z-Shell, Korn et d’autres environnements shell sans machine virtuelle ou dual boot ;
exécution d’outils natifs comme SSH, git, apt, dpkg depuis un ordinateur Windows.

Installer Ubuntu Terminal sur Windows 10

Vous devez disposer de Windows 10 avec la mise à jour « Windows 10 Fall Creator update » (octobre 2017), car elle inclut le fameux Windows Subsystem for Linux nécessaire pour faire tourner le terminal Ubuntu. Depuis le Microsoft Store, cherchez le terme Ubuntu et, dès que vous avez trouvé l’application, cliquez sur Installer.

Voilà. Ubuntu peut être lancé comme n’importe quelle autre application Windows 10 depuis le menu d’applications. La première exécution est la plus longue, à cause de la phase d’initialisation et d’installation. Vous devrez simplement définir un nom d’utilisateur et un mot de passe propres à Ubuntu.

Consultez le tutoriel depuis le site officiel de Canonical.

Source toolinux.com

Apéro April Marseille

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Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April.

Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Où et quand cela se passe-t-il?

L’apéro marseillais aura lieu vendredi 6 septembre 2019 à partir de 19 h 00 dans les locaux du Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Le téléphone 06.72.24.13.22

Voir sur la carte https://www.openstreetmap.org/way/143299691

Le glou et le miam??

Nous vous invitons donc à venir nous rejoindre dans une ambiance conviviale, à partager cet apéro, chacun porte quelque chose, boissons, grignotages… et on partage. Nous prévoirons bien sûr un minimum vital.

Entrée libre et gratuite.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

« La bataille du Libre » : comment contribuer à la version internationale

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L’association Ploss-RA a lancé un campagne de financement participatif destinée à financer la version internationale du documentaire « La bataille du Libre » de Philippe Borrel « Hacking For The Commons ».

La bataille du Libre : présentation

« La bataille du Libre » (87mn) est un documentaire de Philippe Borrel. Nous vous en parlions déjà ici. Ce film a été produit par temps noir : « Que ce soit dans le domaine médical, boursier, industriel, éducatif, ou même agricole, il n’existe presque plus de secteurs d’activité ayant échappé à l’emprise du code informatique. Nous en dépendons dans tout secteur de l’activité humaine dans lequel le savoir est clef. Et nous perdons au passage toujours plus de notre autonomie puisque la plupart des logiciels auxquels nous recourons sans le savoir sont dit « propriétaires » : leur code source protégé par des brevets qui appartiennent à de grandes firmes qui en tirent une rente de plus en pus démesurée. Or le logiciel libre – lui – peut être utilisé, copié, partagé et même amélioré librement par tous. Les résistants du « Libre » y voient donc un enjeu philosophique et politique, autant qu’un choix de société, alors que les pratiques contributives et émancipatrices du « Libre » commencent à essaimer bien au delà de l’informatique pour l’intérêt général et le Commun. »

Source toolinux.com

La Pologne attaque le filtrage automatisé des contenus devant la CJUE

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La Pologne conteste devant la Cour de Justice de l’Union européenne la légalité de l’article 17 (anciennement article 13) de la directive droit d’auteur votée en mars 2019 par le Parlement européen. Plus précisément l’État membre considère que les obligations de filtrage automatisé, visant à « rendre indisponibles » des contenus, sont contraires à l’article 11 de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. En d’autres termes, ces obligations constituent une atteinte disproportionnée à la liberté d’expression et d’information, position que l’April a régulièrement défendue, avec de nombreuses autres organisations, pendant la procédure législative.

La Pologne a déposé son recours le 24 mai 2019 devant la CJUE, l’affaire C-401/19, contre le Parlement et le Conseil européen qui ont adopté le texte contesté : la directive sur le droit d’auteur et les droits voisins dans le marché unique numérique (la directive 2019/790). Il a été publié au Journal officiel de l’Union européenne le 12 août. La Pologne demande à la Haute Cour de déclarer la nullité des paragraphes 4, b) et 4, c) de l’article 17, qui font peser de facto sur les intermédiaires une obligation de filtrage automatisé des contenus mis en ligne sur leurs plateformes par leurs utilisatrices et utilisateurs. À défaut, si les juges considèrent que les deux paragraphes ne peuvent être dissociés du reste de l’article, de déclarer la nullité de l’article 17 dans son intégralité.

Les arguments invoqués ont l’intelligence de contourner le sophisme habituellement invoqué par les défenseurs de la disposition, c’est-à-dire que l’article 17 n’impose dans sa lettre aucun système de filtrage automatisé ; il enjoint même les plateformes concernées à ne pas y recourir ! Pourtant, comme le rappelle le recours, les risques de mise en cause de leur responsabilité et les sanctions associées aboutiront mécaniquement à la mise en place de « mécanismes de contrôle préventif ».

« La République de Pologne affirme en particulier que

l’obligation faite aux fournisseurs de services de partage de contenus en ligne de fournir leurs meilleurs efforts pour garantir l’indisponibilité d’œuvres et autres objets protégés spécifiques pour lesquels les titulaires de droits ont fourni aux fournisseurs de services les informations pertinentes et nécessaires (article 17, paragraphe 4, sous b), de la directive 2019/790)

et l’obligation faite aux fournisseurs de services de partage de contenus en ligne de fournir leurs meilleurs efforts pour empêcher que les œuvres et autres objets protégés, pour lesquels les titulaires de droit ont présenté une notification suffisamment motivée, soient téléversés dans le futur (article 17, paragraphe 4, sous c), in fine de la directive 2019/790)

a pour conséquence – afin d’éviter la mise en cause de leur responsabilité – que les fournisseurs de services doivent procéder à une vérification automatique préalable (filtrage) des contenus partagés en ligne par les utilisateurs, ce qui implique par conséquent de mettre en place des mécanismes de contrôle préventif. De tels mécanismes mettent en cause l’essence même du droit à la liberté d’expression et à l’information et ne respectent pas l’exigence de proportionnalité et de nécessité de toute atteinte à ce droit. »

Les autres États membres, ainsi que la Commission européenne, ont à présent six semaines pour faire part de leurs éventuelles observations (article 130 du Règlement de procédure de la Cour de Justice). S’il n’y aucun espoir de voir la France, un des principaux promoteurs de la disposition, soutenir le recours de la Pologne, souhaitons que d’autres États membres apportent leur contribution en renfort de cette demande salutaire.

C’est le début d’une procédure potentiellement longue. Le chantier des transpositions en droit national suit son cours dans les différents États membres et ce recours nous invite à rester combatifs. Chantier qui devrait reprendre en France, en ce qui concerne l’article 17, dans le cadre du projet de loi de réforme de l’audiovisuel public dont la présentation est prévue d’ici fin octobre 2019 avec comme objectif son adoption début 2020 ainsi que le rapportait Next INpact. L’April restera évidement mobilisée pour lutter contre cette disposition rétrograde et liberticide.

Source april.org

ULLM

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Bonjour à toutes et à tous

La saison redémarre pour l’ULLM

La canicule n’a pas réussi à figer complètement l’activité : préparation lointaine des « journées Portes Ouvertes » à la Maison des Associations, création d’un nouveau flyer laissé à votre curiosité,

avancement de la recherche de la délocalisation de l’Association, etc..

Nous aurons prochainement l’opportunité de développer ces sujets.

Voici le programme où vous pourrez piocher comment vous mobiliser, vous investir, donner des idées et du temps. A chacun selon sa disponibilité, sa motivation, son envie de s ’engager :

 

1 – Les Journées Portes Ouvertes. Elles ont débuté ce lundi 26 et se poursuivront jusqu’à le veille

de la Journée des Associations. C’est une période bien longue qui risque d’être décevante si on en attend trop. Peu importe, nous nous montrerons à qui veut bien y regarder et ferons le bilan à la fin.

Nous sommes inscrits pour 4 permanences par semaine, les mardis et jeudis matin et les mercredis et vendredis après-midi (cf le tableau en annexe). Il y aura quelqu’un de l‘ULLM à chacune de ces permanences. Vous pouvez bien sûr venir manifester, à l’occasion, votre solidarité aux pôvre (s) ! animateur (es) !

 

2 – La « Journée des Associations ». Là aussi nous participerons, là aussi nous nous afficherons, peu importe le résultat final . Comme ce qui est dit dans le paragraphe précédent chacun décidera librement de la manière de participer à cet événement.

 

3 – La réunion générale prévue le vendredi 13 septembre à 18h à la Maison de la Vie Associative.

Elle remplace celle qui avait été reportée du 26 juin. Elle aurait pu s’intituler Assemblée Générale mais nous préférons réserver cette possibilité pour janvier 2020. (Ce n’est pas si loin)

Il y sera question d’une possible réorientation de nos activités. D’aucun appelleraient cela un « changement de logiciel ». Pour cela nous avons besoin de vos avis et d’évaluer votre adhésion.

En toute transparence !

Cette réunion nous apparaît comme un « moment incontournable ». Vous nous ferez savoir par le canal habituel quelles sont vos intentions ou possibilités de participer.

 

Calendrier des permanences à la MVA

ULLM http://www.ullm.org/

Mail ullm@netcourrier.com

Apéro April Marseille

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Un apéro April ?

Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager une verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April. Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Quand et quoi

Un quatrième apéro à Marseille aura lieu vendredi 6 septembre 2019 de 19h00 à 22h00 à l’adresse suivante : Foyer du peuple 50 rue Brandis, 13005 Marseille .

 Christian Momon (CPM) du CA d‘April sera présent vendredi.

En plus de donner quelques nouvelles de l’actualité April, il propose de visionner un film de 4 minutes d’une session au Sénat, particulièrement intéressante.

 

Richard Stallman chez Microsoft (non, on ne rêve pas)

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Le fondateur du mouvement des logiciels libres a été invité chez Microsoft, où il a donné une conférence.

Microsoft, est ce géant du numérique dont les anciens dirigeants Bill Gates et Steve Ballmer parlaient autrefois de « communistes d’un genre nouveau » (en 2005, Gates) et de « Linux, cancer de la propriété intellectuelle » (en 2001, Ballmer), ferraillant contre ces logiciels qui violeraient prétendument leurs brevets.

Dans l’antre des logiciels propriétaires

L’autre, Richard Stallman, est aux origines du mouvement des logiciels libres, militant inlassable qui n’a jamais cessé de dénoncer des entreprises telles que Microsoft, qui pour lui se protègent par « un racket de brevets », au système d’exploitation parsemé de « fonctionnalités malveillantes » comme la surveillance des utilisateurs, les DRM etc.

 

Depuis, l’éditeur de Windows a grandement évolué dans son appréhension du monde du Libre – un écosystème dans lequel il est nécessaire de contribuer, expliquait début 2018 son CTO Data – et a notamment fait une entrée remarquée à la fondation Linux en 2016, deux ans après que son nouveau PDG Satya Nadella ait déclaré « Microsoft aime Linux ».

Mais la surprise n’en est pas moins grande lorsque l’on découvre, par des tweets, que RMS (Richard Matthew Stallman est souvent désigné par ses initiales) a donné une conférence chez Microsoft, mercredi 4 septembre.

Richard Stallman is giving a talk at Microsoft campus.

If the world ends today, you know why. pic.twitter.com/7RtELarcUM

— Ale(ssandro) Segala (@ItalyPaleAle) September 4, 2019

Mark Russinovich, CTO de Microsoft Azure – plateforme cloud dont les clients exploitent maintenant plus de serveurs virtuels Linux que Windows -, l’a commenté ce jeudi: « Parmi d’autres nouvelles de Microsoft liées aux logiciels open source, Richard Stallman a visité le campus hier et donné une conférence à Microsoft Research. »

« Nixon en Chine »

Ales(sandro) Segala, qui a annoncé hier le discours de RMS chez Microsoft, a posté une autre photo (celle au début de ce billet) et précisé que Stallman a demandé qu’il n’y ait pas de vidéo prise en utilisant JavaScript.

D’une comparaison avec la visite de Nixon en Chine à l’évocation du basculement dans une autre dimension suite aux expériences du CERN, cette nouvelle a provoqué de nombreux commentaires, étonnés ou amusés – comme la question récurrente: ont-ils pensé à apporter un perroquet (animal qu’adore Richard Stallman)?

RMS n’a en tout cas renoncé en rien à ses convictions – voir sa page web « Raisons de ne pas utiliser Microsoft » – en se rendant à Redmond, et un des auditeurs de son intervention a relaté à Mary Jo Foley, à ZDNet.com, qu’elle était « principalement standard », sur l’importance du logiciel libre, GPL v3, GNU et Linux, et des « petites demandes »: pousser les développeurs sur Github à une meilleure hygiène de leurs licences logicielles, faire publier leurs spécifications techniques par les fabricants de matériel – rappelons que la révolte de Stallman contre les logiciels propriétaires naquit d’une imprimante « verrouillée ».

Source zdnet.fr

Les Logiciels Libres

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Les Logiciels Libres, vous donne rendez-vous avec l’ April le 21 novembre 2019 à partir de 18h30 au Foyer du Peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Les logiciels Libres représentent un enjeu majeur, autant dans la maîtrise des outils qu’on utilise au quotidien.

Quel est donc le projet de société que délimitent les logiciels Libres, et en quoi cette question est-elle fondamentale dans notre démocratie?

C’est à ces questions que répondra Jean-Christophe Becquet président de l’April, association que l’on ne présente plus.

Suite à ces échanges un apéro est prévu.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

Emmabuntüs Debian Edition 3 1.00

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Le collectif Emmabuntüs annonçait ce 16 septembre la sortie de la nouvelle Emmabuntüs Debian Édition 3 1.00 (32 et 64 bits). Une distribution basée sur la Debian 10.1.0 Buster et XFCE.

Emmabuntüs en quelques mots

La distribution a été conçue pour faciliter le reconditionnement des ordinateurs donnés aux associations humanitaires, notamment, à l’origine, aux communautés Emmaüs (d’où son nom).

L’objectif est de favoriser la découverte de GNU/Linux par les débutants, de prolonger la durée de vie du matériel pour finalement limiter le gaspillage lié à la surconsommation de matières premières.

Emmabuntüs Debian Édition

Cette nouvelle version reprend les bases de l’Emmabuntüs DE2 sous Debian 10 Buster. Cette version finale apporte le support de l’installation en mode UEFI secure boot, l’installation simplifiée via Calamares en mode live, et l’utilisation sous VMware Workstation, ainsi que d’autres améliorations en termes de sécurité et d’ergonomie.

Quoi de neuf ?

La distribution est basée sur Debian 10.1.0 Buster

Ajout du support de l’installation en mode UEFI secure boot en version 32/64 bits
Ajout de l’installateur en mode live Calamares avec personnalisation des langues et du diaporama, et support de son utilisation sur clé USB MultiBoot ainsi que MultiSystem
Ajout des utilitaires : Orage, NdisGTK
Suppression de Minitube
Amélioration des fenêtres de paramètres et d’outils d’Emmabuntüs
Correction de problèmes de sécurité
Correction du non lancement de l’ISO en mode UEFI sous VMware Workstation
Correction du support des firmwares non libres lors de l’installation
Correction fenêtres de sélection du pays et du clavier lors de l’installation
Mise à jour de LibreOffice des écoles 2.05, LireCouleur 5.0.0, Grammalecte 1.3.2
Mise à jour : HPLip 3.19.6, TurboPrint 2.48-2, MultiSystem 1.0432, Teamviewer 14.5.1691, Firefox ESR 60.9.0, LibreOffice 6.1.5-3

Télécharger Emmabuntüs Debian Edition 3

La nouvelle version est disponible depuis le 16 septembre 2019 depuis le site emmabuntus.org ou via le lien direct download.emmabuntus.org.. Cette distribution est adaptée aux machines qui disposent au minimum d’un processeur cadencé à 2.0 GHz, de 512 Mo de RAM pour la version 32 bits (ou 1 Go pour la version 64 bits), et de 40 Go d’espace libre sur le disque dur pour l’installation. Il est recommandé d’utiliser 1 Go de RAM pour la version 32 bits, et 2 Go pour la version 64 bits.

Source toolinux.com

Linux 5.3: les correctifs du noyau doivent avoir un impact pour les utilisateurs

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Les développeurs du noyau Linux se voient rappeler une leçon que Linus Torvalds leur martèle depuis des années: s’il n’y a pas d’impact pour les utilisateurs, tais-toi.

Le mainteneur du noyau Linux, Linus Torvalds, a finalement annoncé la publication de Linux 5.3, après huit release candidates et un retard d’une semaine.

Selon Torvalds, ce retard a été une bonne chose : il a offert aux développeurs du noyau une leçon sur ce qui est important et sur la manière de cadrer les problèmes lorsqu’un bug est signalé.

Torvalds a eu un emploi du temps chargé la semaine dernière : il a donné deux interviews avec Steven J Vaughan-Nichols, responsable de l’open source chez ZDNet, lors de deux conférences principales: le Kernel Maintainers Summit et la Linux Plumbers Conference, qui se tenaient à Lisbonne, au Portugal, la semaine dernière.

Les développeurs du noyau ont planché sur les problemes dans « le processus de création et de maintenance du noyau Linux » en travaillant avec des équipes du monde entier, provenant de grandes organisations telles que Google, IBM, Intel et Nvidia.

Un bug peut en cacher un autre

Le retard dans la publication de la nouvelle version n’était pas une mauvaise nouvelle selon lui, car il a permis l’adoption de « bonnes solutions ». Torvalds souligne en particulier un problème qui ne constituait pas un bug, mais qui illustrait les difficultés du projet en matière de processus et de communication.

« Un des changements de dernière minute concernait le principal commit (outre le changement de version lui-même) effectué juste avant la publication, et bien que ce soit particulièrement ennuyeux, c’est peut-être aussi instructif », a écrit Torvalds.

Comme il l’explique, le commit lui-même n’était pas du tout buggé, mais il a tellement bien fonctionné que « les améliorations apportées aux entrées/sorties qu’il a provoqué ont finalement révélé une régression visible pour l’utilisateur en raison d’un véritable bug dans une zone totalement indépendante » qui aurait rendu la mise à niveau du noyau instable.

« Les détails réels de cette régression ne sont cependant pas la raison pour laquelle je dis que c’est un retour instructif. C’est plus qu’un exemple instructif de ce qui est considéré comme une régression et de ce que signifie la règle du noyau » sans régression «  », écrit Torvalds.

« Le commit annulé n’a modifié aucune API et n’a pas introduit de nouveaux bugs. Mais elle a fini par exposer un autre problème et a provoqué l’échec de la mise à niveau du noyau pour un utilisateur. Elle a donc été annulée. »

Retours instructifs

Ce qu’il explique, c’est que la décision de revenir sur une modification a été prise parce que celle-ci avait un impact clair sur l’utilisateur plutôt que de se baser sur une explication ésotérique qui ne prend pas en compte l’impact sur les utilisateurs.

« Faites abstraction du problème : il ne s’agit pas de changer le kernel-userspace ABI, de corriger un bug, ou de savoir si l’ancien code » n’aurait jamais dû être implémenté dés le départ « . Il s’agit de savoir si quelque chose remet en question les habitudes de travail des utilisateurs. »

Le patron de Linux a ensuite fait référence à l’un de ses emails les plus controversés, dans lequel il a intimé à l’un des contributeurs de « SHUT THE FUCK UP! » en 2012.

« En tout cas, c’était ma petite digression sur le principe de régression. Comme il s’agit de la » première règle de la programmation du noyau « , j’ai pensé que cela valait peut-être la peine de l’évoquer de temps en temps », a écrit Torvalds dimanche.

C’était une référence aux mails qu’il avait envoyés aux développeurs avant de prendre une pause sur le projet et de promettre d’adopter une approche moins agressive en matière de communication avec les développeurs du noyau.

Vieux démons

En 2012, il avait déclaré à un développeur: « C’est un bug dans le noyau, d’accord. Depuis combien de temps êtes-vous mainteneur? Et vous n’avez toujours pas appris la première règle de maintenance du noyau? Si un changement empêche les programmes de fonctionner, c’est un bug dans le noyau. Nous ne blâmons JAMAIS les programmes des utilisateurs. Ça n’est pas si difficile à comprendre?  »

La mise à jour inclut de nombreux correctifs pour les pilotes graphiques AMD et Intel, notamment une meilleure prise en charge des Radeon RX 5700 Navi, des cartes graphiques Intel Icelake Gen 11 et une prise en charge de l’affichage HDR Intel.

Source : Linus Torvalds releases Linux 5.3: Kernel fixes are about user impact, nothing else

Richard Stallman, gourou du logiciel libre, démissionne du MIT et de la FSF

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Le fondateur de la Free Software Foundation et scientifique invité de la prestigieuse université américaine (MIT) quitte ses différentes fonctions à la suite de commentaires sur l’affaire Epstein.

C’est une histoire de viol et de prostitution de mineurs qui éclabousse une prestigieuse université américaine et fait tomber de son piédestal une légende du logiciel.

Le célèbre fondateur de la Free Software Foundation FSF et grand manitou du logiciel libre Richard Stallman démissionne. Il quitte non seulement la FSF, qu’il a fondée, après 34 ans à sa tête… mais aussi le MIT et son poste de chercheur associé. La raison de ces retraits est lié à l’affaire Epstein.

Cet ancien professeur de sciences qui fit fortune en tant que trader et consultant financier s’est retrouvé pris dans une spirale judiciaire à la suite de la découverte d’un réseau international de prostitution qu’il aurait mis sur pied, réseau qui aurait employé des filles mineures.

La procédure judiciaire ouverte à son encontre de « trafic sexuel de mineurs » qui l’a conduit en détention a connu un coup d’arrêt lors de son suicide le 10 août dernier, un mois après son emprisonnement.

Quel est le rapport entre un financier qui aurait organisé un tel réseau, le MIT et Richard Stallman ?

L’argent dans un premier temps : le MIT fait l’objet d’une enquête, car l’institution est soupçonnée d’avoir accepté des dons de la part d’Epstein – ancien professeur de mathématiques et de physique – en connaissance de ses agissements illégaux. Un MIT que Stallman a défendu à plusieurs reprises, notamment en arguant dans une mailing list interne qu’une des victimes, mineure au moment des faits, « était parfaitement consentante ».

Un commentaire de trop, qui l’a forcé à annoncer sa démission du département d’informatique et d’intelligence artificielle (CSAIL) du MIT sur son site personnel.

« Ceci s’adresse à la communauté du MIT : je démissionne immédiatement de mon poste du CSAIL au MIT. Je le fais à cause de pressions opérées sur le MIT et moi à la suite d’une série de malentendus. »

Mr Stallman a notamment fait de nombreux commentaires scabreux ces dernières années quant à l’âge minimal auquel les jeunes peuvent avoir des relations sexuelles, comme le compile cet article de The Daily Beast.

La défense de Mr Epstein fut la remarque de trop, remarque qui force le grand gourou – parfois décrié comme un jusqu’au-boutiste – du logiciel libre à prendre une retraite anticipée.

Source : vice.com

Inkscape 1.0 : c’est (vraiment) pour bientôt

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15 ans après sa création, Inkscape va franchir un cap : ce clone open source d’Illustrator et CorelDraw passera bientôt en version finale 1.0. La phase bêta est enclenchée.

C’est l’un des logiciels libres préconisés par l’État français dans le cadre de la modernisation de ses systèmes d’informations : Inkscape est une application de dessin vectoriel sous licence GNU GPL.

Elle gère des fichiers conformes avec les standards XML, SVG et CSS du W3C. Multiplateforme, Inkscape est proposé sur Linux, Windows, macOS X et FreeBSD. Sur Mac, l’application s’exécute nativement sans devoir passer par XQuartz.

L’application peut être utilisée pour créer et manipuler des objets (dessins, formes). La future version 1.0 introduit une interface utilisateur peaufinée, le support des thèmes et, surtout, des écrans 4K/HiDPI. En outre, Inkscape offre de nouvelles options pour l’exportation au format PNG, les fontes variables et la possibilité d’effectuer des rotations et un effet miroir. Entre la version 0.92.4 et celle-ci, plus de 100 nouveautés et corrections (dont certaines majeures) sont intervenues.

Version 1.0 fin d’année ?

Le projet avance désormais rapidement, après 2 versions alpha en janvier et en juin. Depuis quelques jours, la phase bêta est amorcée. C’est l’une des dernières étapes cruciales avant la sortie de la version 1, 15 ans après la création du projet open source.

Aucune date n’est fixée pour la véritable version 1.0, mais on s’attend à ce que le miracle intervienne d’ici… la fin de l’année 2019.

Source toolinux.com

Le journée des Assos etc!

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Après quelques rendez-vous manqués, l’ULLM s’est à nouveau manifestée à la Journée des Associations de Martigues.

Malgré des moyens limités, il semble que nous ayons augmenté notre seuil de visibilité. C’était l’objectif avoué de cette participation, bien, qu’au fond la récolte de quelques nouveaux adhérents nous aurait comblée d’aise. L’avenir nous dira si ça a été le cas.

 

Il n’empêche que les personnes qui nous ont fait l’honneur d’une visite ont pu constater une certaine effervescence autour de notre stand et plusieurs ont manifesté leur intérêt pour la « cause »: le Logiciel Libre, allant jusqu’à penser que ce pourrait devenir une cause « d’intérêt local ». Au minimum!

Nous y reviendrons.

 

Pour l’heure, revenons à des choses plus terre à terre, en l’occurrence le calendrier de nos activités futures.

En cette rentrée nous n’avons pas tout à fait concrétisé notre point de chute, nous y travaillons et dans un avenir pas si lointain, nous pourrions aboutir à une situation meilleure que celle de l’année passée.

Encore quelques jours de patience, ça ne saurait tarder!

 

Vidéo : Journée des Assos

Source ullm13.blogspot.com

 

R&D du CercLL

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Information de la part du département R&D du CercLL

( Recherche et Développement)

 

Gparted peut redimensionner une partition chiffrée ( LUKS). Dedans, il y a souvent (les installeurs de distros font souvent ça) du LVM pour gérer les « vraies » partitions avec les données.

Gparted ne sait pas les gérer. Il faut s’en occuper à côté. Mais ça suffit à ce que l’on fasse la chose suivante :

Départ disque dur 320Go avec une grosse partition LUKS qui contient du LVM, qui contient la partion  /  et un swap.

Copie avec clonezilla de tout le contenu du disque sur un SSD de 500 Go.

Démarrage pour tester :

Tout marche et c’est beaucoup plus rapide car on est passé sur un SSD.

Mais on utilise que 320 Go sur les 500.

Démarrage sur un live avec gparted.

Agrandissement de la partition LUKS avec gparted.

Avec LVM, agrandissement du volume et de la partion de / pour utiliser l’espace disponible.

Et voilà.

Ce n’est pas risquer, car si quelque chose rate, il y a toujours le disque de 320 Go.

 

Le Sénat inscrit l’obsolescence logicielle dans le projet de loi pour une économie circulaire

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Dans le cadre du projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et pour une économie circulaire, des sénateurs, du groupe Communiste à l’Union centriste, ont défendu mercredi 25 septembre plusieurs amendements pour lutter contre l’obsolescence logicielle.

Nous avions présenté ces différents amendements dans notre appel à mobilisation : notons ainsi l’irrecevabilité – peu convaincante 1– de l’amendement 169, le rejet des amendements 170 et 353, et l’adoption des amendements 355 ainsi que 115 et similaires 2. Les votes ont été à chaque fois serrés.

Les échanges peuvent être suivi sur le site du Sénat à partir de 17:14:00. Il est également possible d’en lire le compte rendu.

« L’amendement Emmaüs »

Si nous regrettons l’irrecevabilité de l’amendement 169 et le rejet du 170, dans l’ensemble les échanges sur l’obsolescence logicielle se sont avérés riches et positifs. Les prises de parole, nombreuses et transpartisanes, ont confirmé qu’il s’agit d’un objet politique fort. Dans leurs avis défavorables la rapporteur Marta de Cidrac, évoquant par exemple le caractère « européen » du sujet, et la secrétaire d’État Brune Poirson pour qui il est « trop complexe » pour le projet de loi, prenaient bien soin de préciser qu’il était fondamental de lutter contre cette forme d’obsolescence.

Les prises de paroles du sénateur Pierre Ouzoulias ont été remarquables 3 : neutralité des terminaux par rapport aux systèmes d’exploitation, blocage d’installation de logiciel dans la carte mère, lutte contre la fracture numérique, levier de l’achat public, etc. Il a étayé ses arguments en se référant à un cas concret en parfaite adéquation avec le projet de loi : Emmaüs se voit dans l’impossibilité de reconditionner certains ordinateurs qui partent alors au rebut. En effet, il est artificiellement rendu impossible d’y installer un système d’exploitation libre ; il faut s’acquitter d’une licence privative Microsoft ou dépendre du bon vouloir de l’entreprise. « Aujourd’hui ils ne le peuvent pas parce que vous protégez les intérêts de Microsoft » conclut-il une des ses prises de paroles en s’adressant à la secrétaire d’État, mettant en exergue les intérêts en présence et la nécessité de décisions politiques fortes.

L’April agira auprès des député⋅es pour assurer la poursuite de ces débats sur l’obsolescence logicielle – entrée avec force dans le projet de loi – à l’Assemblée nationale. La garantie des libertés informatique est consubstantielle d’une informatique durable. Le sénateur Ouzoulias résume d’ailleurs bien cette considération : « La question est celle de la neutralité des terminaux qui doivent pouvoir utiliser plusieurs systèmes d’exploitation. »

Garantie logicielle et libertés informatiques

Une série de quatre amendements (172 et similaires) dont l’objet est d’imposer un « garantie logicielle », a été adoptée. Plus précisement il s’agit d’imposer la rétro-compatiblité des systèmes d’exploitaiton « utilisés par leurs appareils compatibles avec tous les modèles de leur gamme jusqu’à dix ans après leur mise sur le marché. » Tels qu’ils sont actuellement rédigés l’April craint des effets de bord difficiles à anticiper, notamment pour des projets comme le Fairphone ou Librem pour ne citer qu’eux, qui intègrent pourtant en leur coeur un objectif de durabilité. Toutefois, l’April reconnaît l’importance de l’enjeu adressé par ces amendements, dans la continuité des précédents, et agira pour proposer des pistes d’amélioration basées sur l’accessibilité et les droit techniques et légaux de modifications des sources et des spécificités techniques.

Source april.org

 

Framasoft va fermer une partie de ses services de « Dégooglisons Internet »

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« Amap du numérique » et pas ersatz de géant du Web, Framasoft annonce la fermeture à venir d’une partie de ses services alternatifs aux GAFAM. Et escompte la reprise de plusieurs, ses logiciels étant libres.

C’est une page de l’histoire du numérique qui se tourne en douceur: Framasoft a annoncé cette semaine, dans un long billet ironiquement titré « Déframasoftisons Internet! », la fermeture à venir de plusieurs de ses services. Cinq ans après le lancement des premiers, l’association en est arrivée à 38 services, « une trop grande diversité et complexité de logiciels à aborder (pour vous) ainsi qu’à maintenir et promouvoir (pour nous) ».

Framasoft revendique sa volonté de rester une association à taille humaine (9 salariés, une trentaine de membres, des actions « auxquelles contribuent 700 à 800 bénévoles »), « une espèce d’Amap du numérique ».

La ribambelle de services créés par Framasoft depuis 2014

Les auteurs du billet le reconnaissent, l’expérimentation (annoncée comme telle en 2014) qui devait s’achever fin 2017 n’avait pas été conçue pour succès qu’elle a rencontré. Pas question pour autant de fermer dans quelques jours ou semaines, les fermetures vont s’étaler sur au moins deux années, les premières fermetures n’intervenant pas avant 2021, et pour certains services 2022.

Susciter des reprises

L’association souligne:

« Vous noterez au passage que nous prenons le soin de faire ce que les géants du web n’ont jamais fait : annoncer longtemps à l’avance un plan de fermetures et travailler pour vous accompagner encore plus loin dans votre dégooglisation. »

Ses 38 services, cela représente « 35 logiciels différents (chacun avec son rythme de mise à jour, ses communautés qui s’activent ou s’épuisent, etc.), écrits dans 11 langages (et 5 types de bases de données), répartis sur 83 serveurs et machines virtuelles, qu’il faut surveiller, mettre à jour, régler, sauvegarder, déboguer, promouvoir, intégrer à notre support… »

Certains de ces services ne marchent plus, d’autres ont tendance si on ne les arrête pas à « croître de manière illimitée, ce qui n’est pas tenable (Framasite, Framabag, Framabin, etc.). Il y a des services qui demandent beaucoup, beaucoup d’efforts si on veut éviter les utilisations frauduleuses, quand on est aussi visible que Framasoft (Framalink, Framapic).

Ne parlons pas du cas des médias sociaux fédérés (Framapiaf, Framasphere), qui demandent un lourd travail de modération et fonctionneraient de façon bien plus fluide si nous n’avions pas accueilli autant d’inscriptions. »

L’association met en avant cet énorme avantage du logiciel libre sur le logiciel propriétaire: alors que quand un géant, tel que Google, tue un de ses projets, le code est généralement privé et empêche donc toute reprise par d’autres, « le logiciel libre, au contraire, permet à d’autres de prendre le relais ».

Dix services maintenus

Framasoft relève que « c’est d’ailleurs dans cette optique de décentralisation que nous avons travaillé sur des outils facilitant l’auto-hébergement (tel que Yunohost), ainsi qu’avec le collectif d’hébergeurs alternatifs qu’est CHATONS. »

Cette annonce faite longtemps à l’avance vise ainsi à susciter des vocations et des offres de reprise ou de création de nouveaux services.

Enfin, Framasoft ne va pas fermer tous ses services: huit sont maintenus, promet l’association: Framadate (rendez-vous, sondages), Framapad (éditeur de texte collaboratif), Framindmap, Framagenda, Framadrive (ce dernier a atteint la taille limite de 5.000 comptes et n’en bougera pas), Framavox (prise de décision collaborative), Framacarte et Framatalk (visioconférence). Deux autres, Framagames et Framinetest (jeu « bac à sable »), seront juste « déplacés ».

L’association veut ainsi pouvoir se concentrer sur quelques points clés – des annonces sont à venir – et des projets comme PeerTube qu’elle soutient.

Source zdnet.fr

U.L.L.M

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Bonjour à toutes, à tous

Un point sur le calendrier de nos permanences :

Les rencontres avec les responsables de la MVA ont abouti. Nous disposons d’un espace et d’un créneau horaire tous les vendredis de 16h00 à 18h00 (que le Bureau doit renouveler tous les mois).

- ces créneaux horaires seront gérés par l’ULLM sous forme de permanences permettant d’accueillir les adhérents et un public nouveau

- au cours de nos permanences, nous nous organiserons pour répondre aux attentes de chacun et ainsi le contenu de ces “permanences” évoluera.

Pour l’heure, nos prochains rendez-vous sont :

à la Maison de la Vie Associative, de 16h00 à 18h00 les vendredis 4, 11, 18 et 25 Octobre.

Librement.

Avant – Après

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Flyer astucieux proposé par Jacques D. Belle synthèse de
nos motivations
Avant                        Après 
  
ORDINATEUR MALADE !
Vous possédez un vieil ordinateur dont le système d’exploitation est obsolète
(Windows Vista, XP…) et qui rame ou tout simplement vous en avez assez des mises à jour, des virus,ou des spams qui vous bloquent constamment!!!!!
A L’U.L.L.M.
(Utilisateursdes Logiciels Libres du pays Martégal)
Nous vous proposons des systèmes d’exploitation fiables et plus légers (Linux Mint, Ubuntu…) dont vous gérez les mises à jour, plus d’antivirus, vous conservez vos adresses mail, votre navigateur ( Firefox…), une suite bureautique compatible avec Word et Excel, Gimp retouche photos,etc…

www.ullm.org

Source https://ullm13.blogspot.com/

Un titre qui en dit long

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La liberté du Libre

Ah la Liberté quel grand mot, quel mot fort…… attendez je ne vais pas ici faire quelque développement philosophique, sur le sujet en général mais en tant que nouveau pratiquant des Logiciels Libres.
Rassasié de cette « liberté encadrée ,et faussement amicale » des Microsoft et autres GAFA, je me suis me suis engagé il n’y a pas si longtemps dans cette association des Utilisateurs des Logiciels libres.
Et j’ai navigué un peu en zig zag cherchant souvent la bonne route…..
-et j’ai subi des vents contraires qui m’ont conduit dans de telles impasses que j’ai dû quelques fois repartir de zéro. (= 2 ordi plantés)
-et j’ai collectionné nombre de distributions, ballotté par les houles des influences croisées.
-aux moments de déprime j’ai même failli revenir à ma maison de retraite des 7 fenêtres
-Et enfin je suis venu, malgré tout, auprès du costaud Ubuntu et de la fine et déliée Mint et je peux faire encore plus, encore mieux, que chez les 7 fenêtres.
Pour autant 4002 distributions me paraissaient une perte d’énergie décourageante.
Cependant, je ne veux pas tomber dans la culture de l’efficience qui fait fondre les petits inventifs autonomes dans une soupe épaisse qui a la prétention d’être la meilleure. Je me réjouis donc de cette dynamique de la Liberté. Les principes sont posés à chacun d’en tirer le meilleur en pleine autonomie
Avant on me laissait le choix du fond d’écran et autres décors, mais maintenant nous profitons, et des distributions, et d’un grand nombre d’applications. Ce n’est pas rien.
Ainsi être libre c’est exercer des choix ouverts et éclairés, et la floraison de nombreuses distributions, n’est qu’une des conséquences de la liberté de chaque libriste.
Ici 400 Veut simplement dire beaucoup
Georges C.

Linus Torvalds valide la fonctionnalité Lockdown sur le noyau Linux

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Une fonctionnalité de verrouillage dans le noyau Linux, proposée depuis plusieurs années, vient d’être acceptée par le créateur du kernel, Linus Torvalds. Lorsqu’elle sera activée, Lockdown permettra de restreindre l’accès à certaines fonctions du noyau.

L’introduction d’une fonctionnalité de « lockdown » dans le noyau Linux vient d’être approuvée par Linus Torvalds, après de nombreuses années d’échanges sur le sujet.

La plupart des distributions les plus courantes du système d’exploitation en ont proposé des variantes depuis de nombreuses années, mais le créateur du kernel open source était jusque-là réticent à l’insérer dans le noyau de l’OS.

Cette fonctionnalité a été présentée par Matthew Garret, ingénieur chez Google, qui en est à l’origine avec David Howells et d’autres développeurs.

Elle « introduit une fonctionnalité optionnelle de verrouillage du noyau destinée à renforcer le lien entre UID 0 et le noyau », indique la description d’origine.

« Lorsqu’elle est activée, différentes parties du kernel sont restreintes. Les applications qui s’appuient sur un accès de bas niveau vers les matériels ou le kernel cessent alors de fonctionner.

C’est la raison pour laquelle cela ne devrait pas être activé sans une évaluation préalable appropriée », préviennent ses zélateurs.

Lockdown va être fourni sous la forme d’un module de sécurité LSM dans la branche 5.4 du noyau qui va être livrée sous peu et permettra donc de verrouiller ce dernier plus tôt dans le processus de démarrage.

La fonctionnalité sera désactivée par défaut parce qu’elle pourrait endommager les systèmes existants. Activée, elle permettra de restreindre l’exploitation du noyau, y compris pour les utilisateurs du compte racine, ce qui rendra l’accès au reste de l’OS plus difficile pour les comptes racines compromis.

Linus Torvalds explique que cela restreint l’accès aux fonctions du kernel qui pourraient autoriser l’exécution de code arbitraire via du code apporté par des processus situés en dehors du noyau (userland processes).

Ainsi qu’énuméré sur git.kernel.org, cela bloque notamment les processus d’écriture ou de lecture /dev/mem et /dev/kmem memory ainsi que l’accès à l’ouverture /dev/port et renforce la signature de module du kernel.

Source lemondeinformatique.fr

 

La Bataille du Libre de P. Borrel. Ateliers et projection

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Mercredi 20 novembre 2019 de 15h00 à 22h00, au Videodrome 2  49 Cours Julien 13006 Marseille

En partenariat avec l’association Aïolibre
Le Videodrome 2 vous accueille pour un atelier numérique éthique et convivial!

15h: Ateliers
Libérons notre vie numérique: dégafamisation, outils libres, sécurité numérique
avec l’association Aïolibre

20h30: projection
La Bataille du libre de Philippe Borrel,  Documentaire, 1h27

Libérons notre vie numérique: dégafamisation, outils libres, sécurité numérique

Animé par l’association Aïolibre

Ramenez votre ordinateur, votre tablette ou votre téléphone, nous vous aidons à les libérer des GAFAMs (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft), à les sécuriser, à maîtriser vos données par des alternatives libres.

Des coins parents-enfants sont également prévus pour apprendre en famille à se protéger, à activer le contrôle parental, à désactiver toute pub, à mieux apprendre par le numérique et les logiciels libres, à jouer avec des jeux libres et éducatifs.

Prix libre. Places limitées. Réservation conseillée.

L’atelier en détail et réservation

Souveraineté numérique et logiciel libre: un rapport du Sénat invite l’Etat à plus de volontarisme

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Le rapport Longuet sur « le devoir de souveraineté numérique » regrette l’absence de doctrine de l’Etat en matière de logiciels libres, et l’incite à « engager rapidement une réflexion au niveau interministériel sur ce sujet ».

Au Sénat, la commission d’enquête sur la souveraineté numérique, constituée en avril, a rendu il y a quelques jours son rapport, intitulé «le devoir de souveraineté numérique». Ce document issu d’un semestre de travaux et d’auditions est riche, traitant des données personnelles, de la protection de la concurrence, des cryptomonnaies etc., et soulignant le rôle de l’Europe et de la régulation face aux GAFAM américains et aux BATX chinois (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi). Il prône notamment l’adoption d’une loi triennale « d’orientation et de suivi de la souveraineté numérique ».

Le navire de guerre Mistral en 2012 – Photo: U.S. Navy / Wikimedia Commons (domaine public)

Les membres de la commission, dont le rapporteur est l’ancien ministre de la Défense Gérard Longuet (LR), se sont entre autres intéressés à la question du logiciel libre (pages 155 et suivantes du tome 1 du rapport).

Lire les codes sources, « une des conditions essentielles de la souveraineté de l’État »

Ils observent:

«Les administrations publiques pourraient également engager une réflexion sur le recours au logiciel libre en vue de s’assurer de maîtriser leurs données et de mieux conduire, potentiellement à moindre coût, les politiques publiques dont elles ont la charge.»

«Quand les administrations utilisent des logiciels achetés à des entreprises privées, elles doivent s’assurer de la sécurité de l’accès à ces informations et de l’impossibilité pour le fournisseur de les recueillir et de les exploiter.»

Le rapport note que l’État ne semble pas avoir, d’après les auditions menées, de «doctrine générale pour intégrer dans ses appels d’offre cette dimension essentielle de la sécurité des données. Pour s’assurer du respect d’un cahier des charges qui intégrerait cette exigence, il lui faudrait se doter de moyens d’analyse des solutions proposées dont la plupart des ministères semblent dépourvus. Plusieurs de nos interlocuteurs ont souligné que la lisibilité totale des codes sources des programmes informatiques pouvait être une des conditions essentielles de la souveraineté de l’État sur ses moyens numériques.»

Deux conceptions opposées

La commission a relevé «deux conceptions opposées du recours au logiciel libre par les administrations».

La Dinsic (direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication) «a ainsi fait part de sa vision particulièrement nuancée, résumée par la phrase suivante: ‘Chaque fois que l’usage est bon, le logiciel libre a sa place.’ Cette conception repose sur le constat de l’inadaptation aux besoins de certaines solutions libres déjà utilisées par l’État, qui a pu conduire les agents à recourir à des solutions propriétaires en ligne, et donc peu sécurisées. Par ailleurs, il a considéré que le coût complet (en prenant en compte les coûts de maintenance) des logiciels libres ‘n’est pas si éloigné de celui des logiciels propriétaires’.» (Note: l’actuel directeur de la Dinsic, nommé en 2018, avait déjà tenu un discours relativement tiède sur le Libre, voir cette interview à NextInpact).

Le PDG de l’Inria, Bruno Sportisse, a de même déclaré que «sur ce sujet, il ne faut pas avoir de dogme dans un sens comme dans l’autre.» Enfin, la ministre des Armées a expliqué: «Nous devons sans cesse ménager l’interopérabilité de nos forces. Nos alliés fonctionnent à partir de codes sources qui proviennent de la même entreprise, ce qui constitue une difficulté et ralentit le développement du recours aux logiciels libres.» (Note: maigre justification du fameux contrat «open bar» avec Microsoft. On constate que l’Italie, qui fait aussi partie de l’Otan, ne semble pas avoir eu de difficulté à passer à LibreOffice – il y a déjà quatre ans).

L’incitation pro-Libre du CNNum

A contrario, les sénateurs ont aussi reçu en auditions La Quadrature du Net et l’April, qui ont bien sûr «plaidé vigoureusement en faveur du logiciel libre, tant pour les administrations que pour les individus, notamment parce que l’utilisateur, qui a accès au code source, peut en comprendre le fonctionnement et le modifier, ce qui est de nature à préserver sa liberté et à nourrir sa confiance dans la solution numérique.

L’association April lutte ainsi pour éviter ou mettre fin aux partenariats conclus par les administrations de l’État avec les géants américains du numérique, comme le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de la Justice ou celui de la Défense. Elle plaide également pour que l’État encourage le logiciel libre, par exemple au moyen d’appels d’offres, ou en soutenant les contributions des agents publics. »

Le rapport Longuet observe aussi que le CNNum, le Conseil national du numérique avait aussi pris position (PDF – en 2017) en faveur du logiciel libre «en recommandant de leur donner la priorité dans la commande publique, pour trois raisons: le logiciel libre permet aux administrations de mieux adapter leurs services publics en développant des solutions qui leurs sont propres tout en étant interopérables, et de mieux les maîtriser, en permettant un audit et la correction en continu des failles de sécurité; enfin, le logiciel libre serait globalement moins cher.»

En 2015 déjà, le rapport «Ambition numérique» du CNNum poussait en ce sens, déclenchant des inquiétudes chez les éditeurs de logiciels propriétaires.

Le confort des agents ne peut pas être le critère ultime

Les sénateurs constatent que «pour répondre à cette exigence [de maîtrise des données], mais aussi afin de réaliser, autant que possible, des économies d’acquisition, de gestion, de maintenance et de formation, plusieurs administrations ont fait le choix de développer leurs propres solutions informatiques, à partir de logiciels dont les codes sources sont publics. C’est, par exemple, le cas de la Gendarmerie qui, depuis 2009, a équipé les 80.000 postes informatiques de ses services de solutions informatiques libres qui lui ont permis de regagner son indépendance et sa souveraineté vis-à-vis des éditeurs privés. Il serait très utile de réaliser rapidement le bilan de cette expérience unique et d’évaluer les possibilités de son extension à d’autres ministères.»

(au passage, ce bilan a plusieurs fois été fait et toujours été positif…)

En conclusion de leur partie sur le Libre, les rapporteurs jugent:

«Il est urgent d’engager rapidement une réflexion au niveau interministériel sur ce sujet. L’idée, présentée devant notre commission, selon laquelle le choix d’acquisition de logiciels par les ministères serait, in fine, dicté par le confort d’utilisation des agents n’est pas recevable.»

La commission – composée de sénateurs de différents partis et présidée par un socialiste – était d’initiative Les Républicains. La majorité LREM ignorera-t-elle ce rapport pour cela, ou peut-on espérer que ces utiles travaux ne finissent pas dans un tiroir?

Source zdnet.fr

Unix/Linux : importante faille dans Sudo, le correctif disponible

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Sudo est probablement l’un des utilitaires les plus utilisés et connus du monde Unix/Linux. Il sert à donner temporairement des droits plus élevés à un processus, sans avoir à basculer l’ensemble du compte utilisateur sur des droits équivalents.

La vulnérabilité, estampillée CVE-2019-14287, permet à un programme malveillant ou un utilisateur de contourner les règles de sécurité de Sudo pour exécuter un code arbitraire. Les privilèges peuvent même être obtenus quand la configuration de l’outil interdit explicitement l’accès root.

Cette faille particulière prend appui sur la conception de Sudo, qui permet en théorie à n’importe quel utilisateur avec des droits suffisants d’exécuter une commande en tant qu’un autre compte. Cette transversalité peut ainsi remonter jusqu’aux privilèges root.

Pour l’exploiter, un programme ou un utilisateur malveillant doit utiliser l’ID « -1 » ou « 4294967295 ». Pourquoi ces identifiants ? Parce que la fonction chargée de convertir l’ID en nom d’utilisateur traite ces deux valeurs comme « 0 », qui correspond à root.

Il y a tout de même une condition : au moins un utilisateur doit avoir été déclaré dans le fichier de configuration situé dans /etc/sudoers. Les développeurs de Sudo donnent l’exemple suivant :

myhost bob = (ALL, !root) /usr/bin/vi

Cette ligne déclare que « bob » peut exécuter vi en tant que n’importe quel autre utilisateur, excepté root. À cause de la faille toutefois, bob pourra exécuter vi en tant que root s’il exécute d’abord la commande sudo -u#-1 vi.

La brèche a été colmatée dans la version 1.8.28 de Sudo publiée hier soir. La mise à jour est déployée progressivement sur l’ensemble des système concernés (et ils sont nombreux). La faille n’est pas critique, mais est considérée comme importante. Il est donc recommandé d’installer la nouvelle version dès que possible.

Source nextinpact.com

Mozilla: Firefox 70 affichera de nouveaux indicateurs de sécurité

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Mozilla révèle que Firefox 70, bientôt disponible, supprime l’indicateur de certificat EV SSL et ajoute un cadenas barré de rouge à tous les sites HTTP.

Firefox 70 introduit de nouveaux indicateurs de sécurité et d’identité de l’icône cadenas dans le navigateur qui donneront moins d’importance aux certificats SSL EV (Extended Validation) et attireront davantage l’attention sur les sites utilisant le protocole HTTP non sécurisé.

Au mois d’août, les développeurs de Mozilla et de Google Chrome évoquaient déjà la suppression des indicateurs SSL EV dans la barre d’adresse, car ils n’indiquent rien de la sécurité et de l’authenticité d’un site.

Google a supprimé les indicateurs EV dans Chrome 77, publié en septembre, et Mozilla fera de même dans Firefox 70, prévu pour ce mois-ci. Cette version supprime l’icône de cadenas vert et le nom du propriétaire du site de la barre d’adresse. Le cadenas pour les sites EV sera désormais le même que pour tout site HTTPS normal.

Mozilla abandonne également le cadenas vert pour préférer un cadenas gris pour les sites HTTPS et utilisera maintenant un cadenas barré de rouge pour signaler toutes les connexions HTTP et FTP.

« L’ancien symbole de cadenas vert deviendra gris : le but est de minimiser l’état de connexion par défaut (sécurisé) et de mettre davantage l’accent sur les connexions rompues ou non sécurisées », a expliqué Johan Hofmann de Mozilla.

Comme avec Chrome, les informations du certificat EV sont toujours disponibles, mais l’utilisateur doit cliquer sur l’icône du cadenas pour afficher le panneau « Informations sur le site ».

Mozilla note que le principal inconvénient de l’affichage des indicateurs EV dans la barre d’adresse est que les utilisateurs doivent remarquer l’absence de l’indicateur EV sur un site malveillant.

« Ce changement masquera l’indicateur à la majorité de nos utilisateurs tout en le maintenant accessible à ceux qui en ont besoin. Il évite également les ambiguïtés qui pourraient se produire lorsque le nom de l’entité dans la barre d’adresse a été coupé pour laisser de l’espace pour l’URL , « a noté Hofmann.

L’icône de cadenas barré est en train d’être introduite en réponse à l’adoption croissante du protocole HTTPS. Actuellement, environ 80% des pages chargées dans Firefox sont sur HTTPS.

De plus, Firefox n’aura plus d’icône d’information à gauche du cadenas. Ses fonctionnalités ont été déplacées vers le cadenas.

Firefox 70 introduira également un bouclier ou une icône de «protections» pour indiquer quand les nouvelles fonctionnalités anti-suivi du navigateur sont activées, actives ou désactivées. Dans Firefox 69, Mozilla a activé l’anti-tracking par défaut pour tous les utilisateurs.

Un bouclier gris indique que les protections sont activées, le violet indique qu’elles sont actives et un bouclier barré indique que l’utilisateur a désactivé les protections pour le site.

La sortie de Firefox 70 est prévue pour le 22 octobre.

Source : Mozilla: Firefox 70 brings you these new security indicators

 

Rentrée !

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« S’il est au monde une chose difficile à faire »1, c’est bien d’imaginer un projet pour relancer les activités d’une association. C’est le défi auquel nous sommes confrontés.

L’été s’était écoulé au rythme des épisodes caniculaires. L’Ullm semblait se mouvoir dans les méandres d’un électrocardiogramme plat !

Fichtre !

La veille était activée, quelques énergumènes s’agitaient du côté de la Maison de la vie.

Ils posaient les jalons pour une nouvelle année avec un toit assuré : participation durant 4 semaines aux « journées portes ouvertes » de la MVA, avec présence et participation à 8 permanences afin de répondre à d’éventuelles demandes d’information.

Elles ont été l’occasion de réaliser 250 flyers (artisanaux), les affiches et panneaux « publicitaires » qui s’inscrivaient dans notre effort de communication en direction d’un public potentiel, de favoriser des conciliabules entre les uns et les autres.

Le point d’orgue était notre « réunion générale » du 13 septembre.

Elle a réuni 10 adhérents, (9+1 excusée). Ce fut l’occasion de la présentation d’un rapport d’activité sur les six derniers mois et une discussion autour du « Projet » de création d’un lieu partagé dans lequel nous ne serions pas les seuls bénéficiaires.

Ce projet a aujourd’hui du plomb dans l’aile. Les raisons n’en seront pas évoquées ici. D’autres options, sans abandonner celle-ci, sont dores et déjà sur la table.

Nous en reparlerons.

Cette agitation n’a qu’un but : sauver, disons, pour être optimistes, redynamiser une Association toujours en recherche de sa finalité et des moyens, des compétences, des bras pour y parvenir.

Une feuille de route qui ne dit pas son nom…

1 Selon H.Taine

Source https://ullm13.blogspot.com/

 

Les Logiciels Libres

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Les Logiciels Libres, vous donne rendez-vous avec l’ April le 21 novembre 2019 à partir de 18h30 au Foyer du Peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Les logiciels Libres représentent un enjeu majeur, autant dans la maîtrise des outils qu’on utilise au quotidien.

Quel est donc le projet de société que délimitent les logiciels Libres, et en quoi cette question est-elle fondamentale dans notre démocratie?

C’est à ces questions que répondra Jean-Christophe Becquet président de l’April, association que l’on ne présente plus.

Suite à ces échanges un apéro est prévu.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

 

Plan d’accés

Firefox 70 détaille les trackers bloqués, de nouvelles protections en place

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Ces derniers mois, le navigateur de Mozilla a renforcé son action contre le pistage en ligne, notamment dans les options activées par défaut.

Le résultat est là : « Depuis le 2 juillet, nous avons bloqué plus de 450 milliards de requêtes de pistage tentant de vous suivre en ligne », précise la fondation. Ce, malgré des réglementations comme le RGPD.

« L’industrie publicitaire utilise des dark patterns pour pousser les internautes au consentement » constate Mozilla, qui justifie ainsi ses actions renforcées, face à un secteur qui peine à s’autoréguler et à respecter les droits de chacun.

Avec Firefox 70, les équipes veulent tout d’abord améliorer l’information de l’utilisateur, avec un nouveau rapport précisant le nombre d’éléments bloqués chaque jour et leur typologie : cookies, empreintes, modules sociaux, cryptominage, etc.

La liste détaillée n’est pas donnée, mais Firefox en profitera pour mettre en avant des services de Mozilla comme Monitor (permettant de vérifier si votre mot de passe a fuité en ligne) ou Lockwise (pour stocker vos mots de passe). Des outils améliorés pour l’occasion. On imagine que d’autres pourront trouver leur place à cet endroit. La future offre de VPN payant par exemple ?

Quoi qu’il en soit, la protection contre le pistage renforce sa lutte contre les modules sociaux et leur pistage « cross-site ».

Les équipes précisent également que les performances JavaScript sont améliorées, alors que WebRender est disponible pour plus d’utilisateurs sous Windows (les IGP Intel sont pris en charge). Sous macOS, le navigateur se veut plus économe en énergie, surtout quand il lit des vidéos.

La gestion du thème sombre suit désormais les paramètres des OS, l’import de mots de passe est fonctionnel depuis macOS et des bugs ont bien entendu été corrigés. Pour les développeurs, la liste des améliorations apportée se trouve ici.

Source nextinpact.com

ULLM permanence

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Bonjour les Libristes,

Nos permanences se poursuivent et se tiendront :

à la Maison de la Vie Associative, de 16h00 à 18h00 les vendredis 8, 15, 22 et 29 novembre.

 

Des présentations sont en préparation, nous vous informerons.

Fonctionnement des permanences :

- le premier arrivé se signale à l’accueil et demande l’ouverture d’une salle

- le dernier à partir se signale à l’accueil et demande la fermeture de la salle attribuée.

 

Bien librement.

Blog https://ullm13.blogspot.com/

ULLM http://www.ullm.org/

Mail ullm@netcourrier.com

Linux Mint 19.3 alias Tricia est annoncé pour Noël

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Le projet Linux Mint a publié une nouvelle lettre d’information mensuelle. Elle propose d’importantes informations autour du développement de cette distribution linux populaire en particulier concernent ses prochaines versions.

Que devez-vous retenir.

  • Le nom de code de Linux Mint 19.3 est Tricia,
  • Sa sortie est prévue pour Noel 2019,
  • Il est prévu l’adoption du noyau Linux 5.0 et Xorg 1.20,
  • Les éditions Cinnamon, MATE et Xfce en 32 bits et 64 bits sont prévues.

Le mois dernier, le chef de projet Linux Mint, Clement Lefebvre, a confirmé que le développement de Linux Mint 19.3 avait commencé. La version finale est prévue normalement pour Noel. Elle va proposer de nombreuses améliorations et des mises à jour de composants et d’applications.

Nous connaissance désormais son nom de code. Linux Mint 19.3 porte l’appélation interne « Tricia ». Le système d’exploitation se base sur la distribution Linux Ubuntu 18.04.3 LTS (Bionic Beaver) de Canonical. L’équipe de développement a prévu une mise à jour des piles de noyau et graphique basée sur le noyaux Linux 5.0 et du serveur d’affichage X.Org 1.20. L’un des objectifs est d’améliorer la compatibilité avec le matériel de dernière génération.

Clément Lefebvre explique

« La prochaine version de Linux Mint s’appellera « Tricia ». Elle sortira avec les environnements de bureau Cinnamon, MATE et Xfce en 32 bits et 64 bits juste avant Noël. Pour renforcer la compatibilité avec le matériel moderne, Linux Mint 19.3 sera livré avec le noyau 5.0 et Xorg 1.20. »

Linux Mint 19.3 alias Tricia

Linux Mint 19.3 bénéficiera de nombreuses améliorations et fonctionnalités comme par exemple une meilleure prise en charge des écrans HiDPI / 4K en Cinnamon et MATE. Il faut s’attendre à des icônes claires sur tous les ordinateurs de bureau et de nouveaux écrans de démarrage pour GRUB et Plymouth.

VLC Media Player et Xplayer vont disparaitre au profil de Celluloid 0.17 qui est basé sur le célèbre lecteur multimédia MPV. Tomboy a également remplacé par Gnote 3.34. Enfin, l’édition Xfce sera livrée avec le dernier environnement de bureau Xfce 4.14, qui prend en charge le support GTK3 et le support initial HiDPI.

Source ginjfo.com

Firefox 70 : focus sur l’inspecteur d’accessibilité de Mozilla

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L’Inspecteur d’accessibilité est disponible par défaut depuis le lancement de Firefox 63 et a été continuellement développé. La mise à jour Firefox 70 apporte un grand nombre d’améliorations. Les voici.

La Fondation Mozilla encourage les développeurs à rendre leurs contenus accessibles, quelles que soient les capacités physiques et cognitives d’une personne et la manière dont elle accède à Internet.

Elle a, pour cela, développé un ensemble d’outils et de fonctionnalités sous la bannière « inspecteur de l’accessibilité« . Objectif : permettre aux gestionnaires de sites web et aux développeurs de tester le niveau d’accessibilité de leurs sites internet et de résoudre les problèmes les plus courants.

C’est le travail confié à A11y, une communauté composée d’une centaine de bénévoles manifestant des besoins spécifiques en matière d’accès et de développement pour Internet. A11y désigne également la référence à la communauté d’experts en accessibilité chez Mozilla.

Les nouveautés avec Firefox 70

Avec le lancement de Firefox 70, plusieurs nouvelles fonctionnalités snt désormais disponibles dans les outils de développement Firefox.

Contrôles au clavier : les problèmes de navigation au clavier et d’acuité visuelle créent souvent des difficultés d’accessibilité pour divers types d’utilisateurs et utilisatrices. Firefox intègre désormais un correcteur pour les problèmes courants liés au clavier et à l’acuité, tout en expliquant comment les résoudre.

Contraste : l’inspecteur d’accessibilité permet de vérifier le contraste des couleurs en pleine page. Il examine aussi les trois types de problèmes de contraste des couleurs identifiés par les règles pour l’accessibilité des contenus web 2.1.

Simulateur de déficience de perception des couleurs : Firefox intègre désormais un nouvel outil qui simule sept types de déficiences de perception des couleurs (ou daltonisme). Les personnes développant des sites web peuvent ainsi avoir un aperçu de la manière dont les personnes souffrant d’un handicap visuel verraient la page. De plus, il permet aux développeurs de savoir s’ils ont coloré quelque chose sans offrir d’alternative, et qui ne pourrait pas être perçu par une personne souffrant de daltonisme.

Sélecteur d’accessibilité : les internautes utilisant une souris pourront analyser les éléments d’un site web à l’aide du sélecteur d’accessibilité, un outil qui met en évidence un élément et affiche ses propriétés. Firefox affiche une barre d’information qui montre le nom, la fonction et le rapport de contraste des couleurs de l’élément.

Source : le blog Hacks de Mozilla (en anglais).

Firefox 72 va vous débarrasser d’une des plaies du Web

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La prochaine grosse mise à jour du navigateur Web de Mozilla, attendue pour 2020, pourrait bien ennuyer beaucoup de sites Internet qui proposent l’envoi de notifications aux personnes qui surfent sur leurs pages par le biais de fenêtres de dialogue.

« Souhaitez-vous recevoir des notifications de la part de notre site Web ? » Ce message, vous l’avez forcément vu s’afficher durant vos longues sessions de surf sur la Toile ces dernières années. Il apparaît sous forme de pop-up dès votre arrivée sur un site, généralement d’informations, en bas de l’écran. En toute innocence. C’est une pratique courante et légale que beaucoup de sites utilisent pour vous fidéliser, se rappeler à votre bon souvenir et vous prévenir lorsque du contenu tout frais vient d’être mis en ligne.

A lire aussi : Mozilla veut accélérer les sorties de Firefox dans le futur

C’est en réalisant une étude que les développeurs de Firefox ont compris que ces messages ennuient les utilisateurs. Ils répondent bien souvent (pour ne pas dire systématiquement) « Pas maintenant » à la question ci-dessus… jusqu’à leur prochaine visite si d’aventures leur choix n’a pas été conservé par le site ou le navigateur (cookie). C’est pourquoi Mozilla va proposer dans la prochaine grosse mise à jour de Firefox (la version 72) prévue pour le mois de janvier prochain de purement et simplement cacher ces pop-ups par défaut.

A lire aussi : Comment supprimer l’historique de saisie automatique sur Firefox et Google Chrome

Pour les faire réapparaître à l’écran, il faudra que l’utilisateur clique sur un petit logo en forme de bulle de dialogue, situé au niveau de la barre d’adresse (un peu comme pour activer le module Flash aujourd’hui) et indique au navigateur que, pour ce site, il souhaite voir les pop-ups s’afficher.

Télécharger Mozilla Firefox 70 pour Windows 32-bit
Télécharger Mozilla Firefox 70 pour Windows 64-bit
Télécharger Mozilla Firefox 70 pour macOS

A l’heure actuelle, si vous utilisez Firefox 70, les fenêtres de dialogue affichées par le navigateur ont remplacé l’option « Pas maintenant » par « Ne jamais autoriser » pour vous débarrasser définitivement des requêtes.

Source 01net.com

Le noyau Linux 5.4 est disponible, quoi de neuf ?

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Linus Torvalds vient d’annoncer disponibilité d’un noyau Linux 5.4. Présentée comme une version importante, il introduit de nouvelles fonctionnalités, renforce la sécurité et profite des pilotes mis à jour pour un meilleur support matériel.

Le noyau Linux 5.4 est en développement depuis plusieurs semaines. Il a bénéficié de plusieurs publications afin d’obtenir ce titre de Release Candidate. Sa sortie permet d’implémenter des nouveautés. Par exemple nous avons la prise en charge du système de fichiers exFAT de Microsoft. Elle est désormais intégrée au noyau afin de proposer le support en natif d’un périphérique de stockage formatés exFAT. En parallèle une fonction de verrouillage du noyau fait son apparition. Elle est proposée en tant que module de sécurité pour empêcher certaines applications d’avoir trop de liberté. Il s’agit d’une nouvelle couche de protection permettant d’exécuter un logiciel tout en bloquant certains acteurs malveillants.

Le noyau Linux 5.4 ajoute la prise en charge des GPU Navi 12 et 14, Arcturus et de l’APU Dali. De plus, le monitoring des températures des Ryzen 3000 est annoncé ainsi qu’un meilleur équilibrage de charge avec des CPU EPYC.

Noyau Linux 5.4, un peu de patience

Parmi les autres fonctionnalités nous pouvons citer la prise en charge des processeurs Intel Tiger Lake, du SoC Qualcomm Snapdragon 855, des SoC Intel Lightning Mountain, une gestion améliorée de la mémoire des applications sur Android et un nouveau pilote « virtio » (virtio-fs) dit « haute performance » pour le partage de fichiers entre hôtes et invités. A cela s’ajoute une fonction de sécurité nommée fs-verity pour la détection d’une falsification de fichiers.

Les sources du noyau Linux 5.4 peuvent être téléchargées dès maintenant sur kernel.org si vous souhaitez le compiler vous-même. Cette méthode est recommandée uniquement pour les utilisateurs avancés. Dans le cas contraire de la patience est nécessaire. Il faut attendre son arrivée dans les référentiels de logiciels stables des grandes distributions GNU / Linux.

A noter que ce noyau Linux 5.4 est une branche « principale». Bien que stable il est encore considéré comme une version « préliminaire » n’ayant pas tous les atouts pour un déploiement en masse.  Ceci aura lieu après la publication de la premiers version 5.4.x,. Ceci se produit généralement une ou deux semaine après la publication officielle de la branche principale.

Source ginjfo.com

Sauvons le .org !

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L’April soutient la lettre ouverte demandant de stopper la vente de Public Interest Registry (PIR), organisme sans but lucratif qui gère le domaine internet « .org », à un fonds d’investissement privé (Ethos Capital).

Le domaine « .org » concerne avant tout les organisations à but non lucratif. Il est utilisé par exemple par la Free Software Foundation (FSF), l’Electronic Frontier Foundation (EFF), Wikipédia, Internet Archive, Framasoft, Creative Commons, LinuxFr.org et bien sûr, l’April.

Ce domaine est géré par une organisation sans but lucratif Public Interest Registry (PIR), détenue par l’Internet Society. PIR va désormais appartenir à un fonds d’investissement privé (Ethos Capital), si ce changement est validé début 2020.

Ce changement suscite d’importantes craintes, en termes de coût d’une part (le tarif d’enregistrement d’un sous-domaine en « .org » était plafonné jusqu’à récemment), mais aussi en termes de risques de censure. L’EFF a lancé une campagne « Save .ORG » pour expliquer les dangers d’un tel changement et pour demander l’annulation de la vente de PIR à Ethos Capital. La campagne prend la forme d’une lettre adressée à Andrew Sullivan président de l’Internet Society. Nous vous encourageons à co-signer la lettre.

Lire et co-signer la lettre ouverte

Pour en savoir plus (en français) :

« .org » : l’un des plus vieux domaines du net en danger ?

Que va changer la vente de l’extension de nom de domaine .org à un fonds privé?

Sauvez le .org !

Source april.org

Gaël Duval, l’adepte de Linux qui veut libérer les smartphones

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Face au duopole de Google et d’Apple sur les systèmes d’exploitation mobiles, ce Normand développe «/e/», un système d’exploitation affranchi des Gafam.

 

Pour rencontrer Gaël Duval, aucune adresse n’est spécifiée, aucun bureau, aucun espace de coworking. De son propre aveu, son lieu de travail, « c’est Internet ». Depuis son entrée à la fac dans les années 1990, toute la carrière de ce Normand de naissance s’est structurée autour de l’informatique. De ses premiers émois numériques, il a gardé des valeurs chères à de nombreux acteurs des débuts du Web : l’échange, l’accessibilité au plus grand nombre, la transparence.

Des idéaux que l’on retrouve dans son dernier projet en date, «/e/» (à prononcer « i »), un système d’exploitation (OS) pour mobile conçu pour garantir le respect de la vie privée de ses utilisateurs. Le but : proposer une solution de rechange solide aux deux systèmes d’exploitation pour mobile les plus utilisés au monde, Android (Google) et iOS (Apple), à l’heure où la défiance envers les grands empires du numérique ne cesse de gonfler.

Une passion de jeunesse pour les machines

Pour les connaisseurs, Gaël Duval est avant tout derrière l’une des premières distributions Linux « grand public » : Mandrake, lancée en juillet 1998. Mais sa passion pour les machines est largement antérieure. Dès 1983, il bidouillait quelques modestes programmes sur son premier micro-ordinateur, un Laser 200. Un engin rudimentaire, dépourvu de mémoire et d’interface graphique, mais qui provoque un choc chez le gamin seulement âgé de 10 ans.

« Un micro-ordinateur, c’est un truc qu’on ne voyait que dans les films ou les séries » Gaël Duval

Il grandit en dévorant les revues spécialisées fournies par Alfred, son grand-père, qui s’intéresse lui aussi à cette technologie balbutiante. Il y découvre des personnalités encore peu connues à l’époque, comme Steve Jobs ou Bill Gates. « C’était hyperexcitant », se souvient-il. « J’avais l’impression d’appartenir à une famille d’initiés. Un micro-ordinateur, c’est un truc qu’on ne voyait que dans les films ou les séries. »

Le second choc survient en 1990, alors qu’il accompagne un ami anglais dans le laboratoire de son père astrophysicien, à Cambridge. Il y assiste à un événement aussi inhabituel pour l’époque que banal de nos jours : l’envoi d’un e-mail. La possibilité de communiquer avec le monde entier lui fait tourner la tête.

Mandrake, une envie pressante d’entreprendre

C’est finalement pendant une licence en informatique qu’il découvre le système d’exploitation libre Linux, alors que Windows 95 commence à prendre une place importante dans les foyers. Avec son adaptabilité aux besoins de chacun, le noyau développé par Linus Torvalds séduit le jeune passionné d’interfaces graphiques.

« Je trouvais les produits de Microsoft inintéressants » Gaël Duval

Un choix plus pratique que politique selon lui : « Je trouvais les produits de Microsoft inintéressants ». Poussé par une envie pressante d’entreprendre, Gaël Duval entend démocratiser cet outil jusque-là surtout réservé aux bidouilleurs et développe Mandrake.

Dans un premier temps, ça ne prend pas du tout. Mais un court billet publié quelques semaines plus tard sur le site américain Slashdot va changer la donne. « Je suis parti en vacances deux semaines à Marseille », se souvient-il. « Un ami linuxien m’a contacté et m’a conseillé de trouver un moyen de vérifier mes mails. A mon retour, ma boîte contenait 350 messages. »

Choix stratégiques hasardeux

Six mois plus tard, en janvier 1999, Gaël Duval cofonde la société MandrakeSoft avec Frédéric Bastok et Jacques Le Marois. Ce dernier se souvient de débuts « folkloriques », livrant lui-même « des CD gravés à la main dans des enseignes spécialisées, comme Surcouf, dans le 10e arrondissement de Paris, à vélo ».

Mais en l’espace de quelques mois, les levées de fonds se multiplient, les partenariats commerciaux se mettent en place dans le monde entier et 150 salariés sont recrutés. Mandrake devient la distribution pour ordinateur de référence pour Linux.

« Avant Mandrake, je trouvais Linux et le logiciel libre passionnants en théorie, mais difficile dans la pratique », témoigne Alexis Kauffmann, qui cofondera plus tard l’association « libriste » Framasoft. « C’est cet outil qui a permis à des gens comme moi, non geek, simple prof de maths intéressé par les nouvelles technos, de découvrir et d’utiliser Linux pour la première fois. L’installation était considérablement simplifiée, il tournait sur davantage d’ordinateurs et s’ouvrait sur un environnement graphique ressemblant à Windows. »

L’aventure Mandrake – devenu entre-temps Mandriva à la suite d’un procès mal négocié – se conclut en 2006 pour Gaël Duval. Minée par une gestion financière et des choix stratégiques hasardeux, la société doit réduire les coûts et se sépare de nombreux salariés, y compris de son cofondateur.

« La solution que tout le monde attendait »

Dans les années 2010, l’idée d’«/e/» vient à Gaël Duval avec en toile de fond les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance numérique et la mise au premier plan du débat sur la protection des données personnelles. « J’avais aussi remarqué à titre personnel que je glissais de plus en plus du monde du libre vers le propriétaire, sans même m’en rendre compte », analyse-t-il :

« J’utilisais des outils Google, très pratiques, j’étais passé de Linux à Mac, j’avais un iPhone depuis 2007… Et un jour, lors d’une réunion de famille, j’ai pris mon père en photo avec son téléphone Android, qui lui a ensuite envoyé une notification pour avoir son avis sur le restaurant dans lequel on était. Je me suis dit “ce n’est pas possible, il y a quelque chose qui ne va pas”. »

Gaël Duval veut passer à l’action. En résulte l’« e Foundation », qu’il préside, dédiée à la diffusion d’un système d’exploitation open source pour appareils mobiles, qui met l’accent sur la protection de la vie privée de ses utilisateurs. La fondation compte une trentaine de collaborateurs, dont 25 indépendants à travers le monde, ainsi que de nombreux volontaires.

Pour son ancien collaborateur Jacques Le Marois, «/e/» est le fruit d’un cheminement similaire à Mandrake : « L’idée géniale de Gaël a été de créer la solution que tout le monde attendait. Il est simplement en train d’appliquer le même modèle sur le marché des OS mobiles. »

Aujourd’hui, «/e/» est toujours en version bêta depuis son lancement, en septembre  2018. L’OS ne compte aujourd’hui que 2 000 utilisateurs quotidiens, même s’il tourne sur 85 modèles. Le système n’étant pas encore stable, Gaël Duval ne vise pour le moment pas une clientèle grand public, mais invite déjà les personnes « sensibles à la protection des données personnelles, au développement durable et à tous ces enjeux colossaux » à lui donner une chance.

« Si tu ne peux pas utiliser Spotify ou Waze, c’est foutu »

Face au poids écrasant d’Android et d’iOS, le pari ne sera pas simple à réaliser. Avant «/e/», d’autres tentatives similaires ont déjà vu le jour : Firefox OS, Ubuntu Touch ou encore Tizen se sont cassé les dents.

L’erreur de ces projets, selon Gaël Duval : le manque d’applications disponibles. « Tu peux faire un OS plus léger qu’Android, plus fluide… Mais si tu ne peux pas utiliser Spotify ou Waze, c’est foutu. » Pour le moment, «/e/» étant basé sur Lineage, un système d’exploitation lui-même dérivé d’Android, les applications proposées sont celles qui existent déjà dans le Play Store (le catalogue d’applications d’Android). Elles sont cependant agrémentées d’un système de notation en fonction de leurs pratiques en matière de données personnelles.

Le problème est donc contourné… pour le moment. A terme, si l’OS gagne en popularité, les éditeurs d’applications pourraient bien se pencher sur ce système, et demander à ce que les applications redistribuées à partir du Play Store soient enlevées du catalogue de téléchargement d’«/e/». Il s’agit là du « plus gros enjeu du projet », estime M. Duval. Plusieurs voies de secours sont d’ores et déjà étudiées, notamment la mise en place d’accords avec les éditeurs, ou le recours aux applications Web, fonctionnant directement à travers un navigateur.

Source lemonde.fr

Allemagne : la CDU veut donner la priorité au logiciel libre

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Le logiciel libre est une arme anti-GAFAM et un outil permettant de stimuler la concurrence en Allemagne. Le parti CDU tient à en faire une priorité stratégique et politique. Satisfecit de la FSFE.

Lors de sa dernière convention, qui se tenait à Leipzig fin novembre, la CDU (démocrates chrétiens) a annoncé sa volonté de rendre accessible au public tout développement de logiciel réalisé avec des fonds publics. Traduction : des API à la fois ouvertes et libres pour faciliter le développement tiers.

L’idée de la formation politique d’Angela Merkel est de donner la priorité aux logiciels libres et aux standards ouverts dans le processus de numérisation de l’État allemand. L’attribution des contrats et des financements publics devrait être, selon la CDU, soumise à l’acceptation et au respect des principes du logiciel libre et des normes ouvertes.

L’idée défendue est celle d’une stimulation saine de la concurrence entre les éditeurs d’applications pour défier les principaux acteurs du domaine, allusion à peine voilée aux GAFAM contre lesquels l’Allemagne mène un lent combat de résistance. Il passe par exemple par l’adoption de solutions de cloud souveraines pour les différents niveaux de pouvoirs. Des solutions basées, notamment, sur le nuage Nextcloud.

Dans un communiqué, la FSF Europe salue cette volonté politique affichée et la soutient, rappelant par ailleurs l’existence de sa campagne « Public Money, Public Code » (argent public, code public).

Source toolinux.com

Mozilla exclut quatre extensions Firefox d’Avast et AVG

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La Fondation Mozilla dit avoir reçu des informations “crédibles” selon lesquelles ces extensions collecteraient des données personnelles et des historiques de navigation.

Avast Online Security, AVG Online Security, Avast SafePrice et AVG SafePrice. Ces quatre extensions Firefox ont été bannies par Mozilla au motif qu’elles ponctionneraient des données utilisateurs ainsi que des historiques de navigation. La Fondation Mozilla a pris cette décision sur la foi d’un rapport de Wladimir Palant, le créateur de l’extension Adblock Plus. Il a découvert que les extensions incriminées récoltaient bien plus de données qu’il ne leur en fallait pour fonctionner.

La collecte de l’historique de navigation est une pratique prohibée par Mozilla mais aussi Google. Or, Wladimir Palant dit avoir constaté que les deux extensions Avast (avertissent lorsque vous naviguez vers des sites malveillants ou suspects connus) ainsi que les deux extensions AVG (comparateurs de prix, coupons de réduction) sont toujours disponible sur le Chrome Web Store. Selon lui, “Les extensions n’ont été retirées du Chrome Web Store qu’après une couverture médiatique considérable”. D’où sa démarche publique pour attirer l’attention et obtenir le retrait de ces extensions trop intrusives. (Eureka Presse).

Source zdnet.fr

Firefox 71 active le picture-in-picture sous Windows, 1 000 milliards de traqueurs bloqués

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Firefox 71 est désormais disponible au téléchargement pour l’ensemble des utilisateurs sous Linux, macOS et Windows, sous forme de mise à jour depuis le navigateur ou de téléchargement depuis le site officiel.

Les nouveautés sont encore une fois assez nombreuses, et certaines sont particulièrement bienvenues. Notamment sous Windows, où le mode picture-in-picture est activé par défaut.

Il est donc possible de « sortir » n’importe quelle vidéo dans une fenêtre dédiée, qui reste toujours au premier plan. Le contrôle s’affiche à droite de la vidéo au survol de la souris. Le fonctionnement est le même que dans Opera, qui propose la fonction depuis longtemps. La fenêtre peut être fermée ou réintégrée dans Firefox, et possède son propre bouton de lecture/pause.

Les utilisateurs sous Linux et macOS n’auront pas trop longtemps à attendre, Mozilla prévoyant le déploiement du mode pip dans Firefox 72, prévu pour le 7 janvier.

On note également un gros changement pour la page about:config, intégralement refaite en HTML, un panneau d’informations plus complet pour les détails du certificat de sécurité et l’arrivée du mode kiosque pour les entreprises, qui permet d’afficher un site en masquant les éléments d’interface.

Parmi les autres nouveautés, signalons la reconnaissance par Lockwise (voir notre article) des sous-domaines et le remplissage automatique des identifiants concernés, une prise en charge des alertes Monitor par les lecteurs d’écran, des notifications quand des mineurs de cryptomonnaie sont détectés et l’accès à la liste des traqueurs bloqués pour le site en cours via le bouton bouclier à gauche de l’écran.

Firefox 71 corrige enfin douze failles de sécurité, dont sept sont considérées de dangerosité haute. Il y a donc tout intérêt à mettre à jour rapidement.

Notez que dans un billet de blog séparé, Firefox fait un point sur sa protection intégrée pour la vie privée. La fondation annonce avoir bloqué plus de 1 000 milliards de traqueurs depuis son activation en juillet dernier.

Télécharger Firefox 71

Source nextinpact.com

KDEConnect pour Android, mais aussi pour les smartphones Linux

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La nouvelle version de KDEConnect n’est plus limitée à Android. Elle permet de communiquer avec un smartphone Linux.

C’est quoi KDE Connect ?

KDE Connect est une application KDE permettant de créer une connexion entre un smartphone et un bureau Linux doté de KDE, sans câble. L’application
KDE Connect permet de créer une connexion entre votre smartphone et votre bureau Linux, le tout sans fil.

Ses fonctions principales :
Recevoir les notifications de son smartphone sur l’écran de l’ordinateur ;
Partager des adresses internet (URL) ;
Transférer des fichiers ;
Répondre aux messages ;
Contrôler la musique de son ordinateur ou le niveau sonore depuis le téléphone ;
Utiliser le smartphone comme télécommande pour l’ordinateur de bureau ;
Vérifier le niveau de la batterie ;
Savoir où se trouve son téléphone (sonnerie) ;
Partager des fichiers avec d’autres appareils ;
Parcourir le contenu du téléphone depuis un ordinateur ;
Lancer un certain nombre de commandes.

KDE Connect : Android et Linux

Une application de messagerie SMS

La dernière version estampillée « décembre 2019 » permet de bénéficier d’une interface propre aux SMS. On y retrouve l’historique des conversations. Il est ainsi possible de recevoir et de lire les messages, mais aussi d’y répondre. À l’image de ce que propose Apple avec Message sur macOS.

Compatibilité avec les smartphones Linux

C’est bien naturel, mais il fallait créer les conditions pour le faire. Les ordinateurs et smartphones Linux – comme les Librem 5 et PinePhone – peuvent désormais communiquer, grâce à une nouvelle interface basée sur Kirigami.

Tout comme pour Android, les fonctions vont du contrôle média à la télécommande en passant par le transfert de fichiers, les commandes Linux et la possibilité de faire sonner son téléphone s’il est égaré.

Liens

La page KDEConnect
L’application Android (et sur F-Droid).

Source toolinux.com

Mozilla oblige ses développeurs d’extension à passer à la double authentification

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Cette nouvelle règle entrera en vigueur à partir de l’année prochaine, en 2020 et vise à sécuriser l’écosystème d’extensions de Firefox.

Mozilla a annoncé cette semaine que tous les développeurs de modules complémentaires Firefox devront activer une solution d’authentification à deux facteurs (2FA) pour leur compte.

« À partir du début de 2020, les développeurs d’extensions devront activer l’authentification à double facteur sur AMO [addons.mozilla.org, le portail d’extensions de Mozilla] », a déclaré Caitlin Neiman, Community Manager des modules complémentaires de Mozilla.

« Cette mesure est destinée à empêcher les acteurs malveillants de prendre le contrôle des modules complémentaires légitimes et de leurs utilisateurs », a ajouté Neiman.

Lorsque cela se produit, les pirates peuvent utiliser les comptes compromis des développeurs pour envoyer des mises à jour corrompues aux utilisateurs de Firefox au travers des extensions.

Étant donné que les modules complémentaires de Firefox ont une position assez privilégiée dans le navigateur, un attaquant peut utiliser un module complémentaire compromis pour voler des mots de passe, des cookies d’authentification/session, espionner les habitudes de navigation d’un utilisateur ou rediriger les utilisateurs vers des pages de phishing ou des sites de téléchargement de logiciels malveillants.

Ces types d’incidents sont généralement appelés attaques sur la chaîne d’approvisionnement.

Lorsqu’elles se produisent, les utilisateurs finaux n’ont aucun moyen de détecter si une mise à jour complémentaire est malveillante ou non, en particulier lorsqu’une mise à jour corrompue provient du store Mozilla AMO officiel – une source considérée comme sécurisée par tous les utilisateurs de Firefox.

Mieux vaut prévenir que guérir

La décision de Mozilla est la meilleure mesure que le fabricant de navigateurs aurait pu prendre pour éviter de futurs incidents de ce type.

Bien qu’il n’y ait eu aucun cas connu de détournements de compte AMO pour les modules complémentaires de Firefox ces dernières années, de nombreux cas ont été constatés sur Chrome.

Les développeurs d’extensions Chrome sont soumis à un flot constant d’e-mails de phishing via lesquels les pirates tentent d’accéder à leurs comptes Chrome Web Store. ZDNet a documenté une de ces campagnes de phishing de masse contre les développeurs d’extensions Chrome l’année dernière, mais elles se poursuivent encore aujourd’hui.

Ces attaques ciblent principalement les développeurs d’extensions Chrome en raison de la part de marché du navigateur Chrome, actuellement évaluée entre 65 % et 70 %. Firefox, avec seulement 10%, est très probablement une cible moins attrayante pour les groupes criminels. Il est cependant louable de voir Mozilla prendre des mesures préventives.

Source : ZDNet.com

Libre en Fête 2020 — appel à participation !

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Pour la dix‑neuvième année consécutive, l’April lance l’initiative Libre en Fête. Pour accompagner l’arrivée du printemps, des événements de découverte des logiciels libres et du Libre en général seront proposés partout en France autour du 20 mars, dans une dynamique conviviale et festive.

À cette occasion, tous les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres (GULL), les espaces publics numériques (EPN), les bibliothèques, les médiathèques, les clubs informatiques et toutes les associations et structures ayant à cœur la promotion du logiciel libre et de la culture libre en général sont invitées à organiser des événements à destination du grand public.

Libre en Fête 2020

L’édition 2020 du Libre en Fête se déroulera du samedi 7 mars au dimanche 5 avril inclus. Bien sûr, un événement peu avant le 7 mars ou peu après le 5 avril est le bienvenu aussi.

Les événements organisés dans le cadre du Libre en Fête peuvent prendre de multiples formes : conférence de découverte, atelier d’initiation à un logiciel libre, à un service en ligne libre ou à un projet collaboratif comme Wikipédia ou OpenStreetMap, fête d’installation, exposition de panneaux de sensibilisation, comme par exemple l’Expolibre, diffusion de vidéos ou films sur le logiciel libre, mise à disposition de postes informatiques sous logiciels libres, de jeux vidéos libres, etc. Bien sûr, il est possible de proposer plusieurs activités au sein d’une même journée de découverte. :-)

Le site du Libre en Fête donne toutes les informations nécessaires pour participer à l’initiative. Vous y trouverez également des liens utiles pour la recherche de partenaires.

Le référencement d’un événement dans le cadre du Libre en Fête se fait via l’Agenda du Libre, en ajoutant le mot‑clef « libre‑en‑fete‑2020 » (sans l’accent circonflexe) lors de sa soumission.

Proposer un événement pour le Libre en Fête 2020

Pour toute question sur l’initiative Libre en Fête, n’hésitez pas à contacter l’équipe de coordination.
Vous pouvez également vous inscrire à la liste de discussion dédiée au Libre en Fête.

Faites circuler cette annonce, merci !

Source linuxfr.org

ULLM communique : vœux 2020

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Bonne année à toutes

Bonne année à tous

L’an dernier je nous souhaitais sur le blog :

« que si nous ne sommes pas plus, nous ne soyons pas moins ! »

Dans quelques jours, lors de notre Assemblée Générale, nous saurons ce qu’il en est.

En attendant, je propose pour cette nouvelle année qui s’annonce, nous ajoutions les souhaits et les vœux de travailler avec encore plus d’opiniâtreté à la promotion du Libre pour le Bien Commun.

Merci à tous d’avoir œuvré, chacun à votre manière, à la survie de l’Association.

Je veux adresser une pensée particulière à

ceux ou celles qui sont en délicatesse avec leur santé ou celle d’un proche,

à ceux qui, au-delà de notre Association, nous ont soutenus, conseillés, accompagnés tout au long de l’année, (ce que je les encourage vivement de continuer de faire),

à ces personnes nouvelles sur le point de nous rejoindre : du sang neuf dont nous avons tant besoin.

À l’Année qui nous attend !

Librement.

Martin

Linux Mint 19.3 : nouveautés, mise à jour, configuration requise

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Linux Mint 19.3 (dont le petit nom est Tricia) est désormais disponible. Basée sur 18.04.3 LTS, elle adopte le noyau 5.0 et bénéficie du support « long terme » jusqu’en 2023. Quoi de neuf ? Comment mettre à jour ?

Les nouveautés de Linux Mint 19.3

Outre la présence du noyau Linux 5.0, les développeurs ont décidé de supprimer l’ancienne technologie d’affichage des notifications, devenue obsolète. Du bon vieux Gtk, on passe à XApp.StatusIcon, un nouveau composant chargé d’afficher les notifications du système de manière bien plus fluide et bien plus élégante.

Visuellement toujours, le logo est revu et l’écran de démarrage en profite. De nouveaux fonds d’écran libres de droit sont également de la partie.

De nouvelles applications

Exit Xplayer, Linux Mint embarque Celluloid comme lecteur multimédia par défaut (et laisse tomber VLC par la même occasion). Avantage ? Les vidéos ne seront plus uniquement décodées par le processeur CPU, mais par la puce grahpique (GPU).

GIMP s’en va également, laissant placé à Drawing, une application conçue pour GNOME et objectivement plus simple à prendre en mains. Pareil pour Gnote, qui succède à Tomboy. Pour rappel, il reste possible d’installer les applications retirées à tout moment.

Environnements de bureau

Si Mate reste en version 1.22 et Xfce passe en version 4.14, c’est Cinnamon qui reçoit la plus grande attention en version 4.4 (sortie fin novembre) dans cette nouvelle édition de Linux Mint, avec un nouveau tableau de bord (personnalisable), un menu contextuel lui aussi personnalisable dans le gestionnaire de fichiers (Nemo) et de très nombreuses options et améliorations.

Comment mettre à jour vers Linux Mint 19.3

Il est à présent possible de mettre à jour Linux Mint 19, 19.1 et 19.2 vers la nouvelle mouture de la distribution. La procédure est décrite sur le site officiel.

Trois étapes sont nécessaires : créer une sauvegarde système, préparer la mise à jour et effectuer l’opération de mise à niveau depuis l’Update Manager. Les instructions sont alors affichées étape par étape à l’écran. Pour installer les nouvelles applications, une commande « apt install celluloid gnote drawing neofetch » suffit. Un simple démarrage vous permet ensuite de profiter de Linux Mint 19.3 sur votre ordinateur.

Configuration minimale

1 GB de mémoire vive (2 GB recommandés)
15 GB d’espace (20 GB recommandés)
Résolution d’écran minimale : 1024×768 pixels

32 ou 64 bits ?

La version 64-bits peut démarrer avec BIOS ou UEFI. La version 32 bits est limitée au BIOS. La version 64 bits est recommandée de l’aveu des développeurs pour une machine récente. Toutefois, par récente, on peut considérer qu’un ordinateur commercialisé depuis 2007 doit logiquement être équipé d’un processeur 64 bits.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel (en anglais).

Une extension LibreOffice en open source pour Factur-X

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Akretion lance la première extension LibreOffice capable de générer des factures Factur-X. Une solution idéale pour générer des factures dans un tableur au format Factur-X, donc compatibles Chorus Pro.

Depuis le 1er janvier 2020, toutes les entreprises qui facturent le secteur public en France doivent déposer des factures électroniques sur la plateforme Chorus Pro. L’un des formats proposés est Factur-X .

Pas simple pour les artisans et les PME, qui devaient s’équiper d’un logiciel de gestion supportant cette norme. Pour les factures réalisées dans un tableur, il n’existait jusqu’ici aucune solution viable. Grâce au travail d’Akretion, il est désormais possible de rédiger une facture répondant aux normes légales, dans le format Factur-X.

Pour cela, il suffit d’utiliser une extension LibreOffice opensource.

Comment ça marche ?

Le développeur, Alexis de Lattre, explique : « La génération d’une facture PDF au format Factur-X dans LibreOffice Calc nécessite l’utilisation d’une macro développée en Python. La macro est fournie sous forme d’une extension LibreOffice dénommée « Générateur de factures Factur-X » (fichier factur-x_macro.oxt). Les factures générées sont des factures PDF Factur-X (profil « Minimum ») compatibles avec Chorus Pro. Cette macro permet non seulement de générer des factures, mais aussi des avoirs. Elle est diffusée sous une licence libre (licence GPL) ; vous pouvez donc l’utiliser sans restriction.é

L’extension a été testée sous Linux, mais aussi sous macOS X et Windows. Le fonctionnement est garanti en mode hors connexion.

Liens et téléchargement

Présentation et installation
Le projet sur Github
Téléchargement de l’extension LibreOffice factur-x_macro.oxt

Source toolinux.com

Firefox vous laissera supprimer le peu de données que le navigateur collecte sur vous

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Dans une volonté de se mettre en conformité avec le California Consumer Privacy Act (l’équivalent californien du RGPD, entré en vigueur le 1er janvier dernier), Firefox annonce que sa prochaine version accordera un contrôle plus granulaire des données qu’il collecte sur ses utilisateurs.

Prévue pour demain, mardi 7 janvier, cette mise à jour permettra aux utilisateurs de Firefox de supprimer toutes les données télémétriques que le navigateur Internet a pu stocker sur ses serveurs.

Prendre de l’avance sur la loi

Dans un post de blog saluant l’entrée en vigueur du CCPA, Mozilla se félicite d’aller encore plus loin que ses nouvelles obligations législatives. En effet, l’éditeur explique que « Firefox collecte déjà très peu de données », et que la majorité de ces données n’ont pour objet que l’amélioration de la sécurité et des performances du navigateur. C’est ce qu’il appelle la télémétrie.

« La télémétrie ne nous dit pas quels sites vous visitez, ni quelles recherches vous faites ; nous connaissons juste quelques informations générales, comme le nombre d’onglets ouverts en simultané, et la durée des sessions ». Mozilla ajoute que ces données télémétriques ne sont pas collectées lors d’une navigation privée, et qu’il a toujours été facile pour les utilisateurs de désactiver ce partage d’informations.

Source clubic.com

Firefox 72 disponible aujourd’hui : blocage par défaut des scripts de fingerprinting

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La nouvelle mouture du navigateur sera disponible aujourd’hui et amènera plusieurs améliorations significatives.

À commencer par le blocage par défaut des scripts de fingerprinting (détecteurs d’empreinte numérique) dans le mode Standard de protection de la vie privée. On notera d’ailleurs que sur le seul exposé des blocages entre les modes Standard et Strict, il n’y a visuellement plus aucune différence.

Firefox 72 bloque également par défaut toutes les demandes d’autorisations pour la position géographiques, les notifications, le micro ou encore la caméra. Ces messages sont stockés dans une icône en forme de phylactère à gauche de l’adresse. Elle n’apparait que si des demandes sont en attente.

Le mode picture-in-picture, déployé avec la version 71 sur Windows, est maintenant disponible sur Linux et macOS. Il permet pour rappel d’extraire une vidéo dans une fenêtre dédiée et toujours au premier plan. Redimensionnable, elle affiche les contrôles basiques de lecture.

Côté développeurs, on y trouve le support de Shadow Parts et Motion Path pour les CSS, des propriétés letter-spacing et word-spacing pour les SVG ou encore de l’opérateur nullish coalescing en JavaScript.

Le site officiel n’est pas encore à jour. Comme toujours, la mise à jour sera rapidement récupérée par le navigateur et s’installera après son redémarrage. Les nouvelles versions de Firefox sortent le plus souvent dans la soirée.

Source nextinpact.com

Assemblée Générale Ordinaire de l’association ULLM

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L’association ULLM (Les Utilisateurs de Logiciels Libre du Pays Martégal) vous invite à l’Assemblée Générale Ordinaire clôture de l’exercice 2019 qui aura lieu le jeudi 23 janvier 2020 à partir de 16h00 à la Maison de la Vie Associative quai Lucien Toulmond  Martigues.

Ordre du jour:

Rapport moral par le Président.

Rapport financier par le Trésorier.

Vote des Rapports.

De nos renouvellements d’adhésions.

Activités 2020 (prévisionnel).

Questions diverses.

Ouvert à tous, adhérents et sympathisants.

Il est rappelé que seuls les membres de l’association à jour de leur cotisation ont le droit de vote.

Il sera possible de renouveler sa cotisation sur place.

Vous pouvez vous inscrire: rendez-vous sur le pad


 

Firefox vous laissera supprimer le peu de données que le navigateur collecte sur vous

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Dans une volonté de se mettre en conformité avec le California Consumer Privacy Act (l’équivalent californien du RGPD, entré en vigueur le 1er janvier dernier), Firefox annonce que sa prochaine version accordera un contrôle plus granulaire des données qu’il collecte sur ses utilisateurs.

Prévue pour demain, mardi 7 janvier, cette mise à jour permettra aux utilisateurs de Firefox de supprimer toutes les données télémétriques que le navigateur Interneta pu stocker sur ses serveurs.

Prendre de l’avance sur la loi

Dans un post de blog saluant l’entrée en vigueur du CCPA, Mozilla se félicite d’aller encore plus loin que ses nouvelles obligations législatives. En effet, l’éditeur explique que « Firefox collecte déjà très peu de données », et que la majorité de ces données n’ont pour objet que l’amélioration de la sécurité et des performances du navigateur. C’est ce qu’il appelle la télémétrie.

« La télémétrie ne nous dit pas quels sites vous visitez, ni quelles recherches vous faites ; nous connaissons juste quelques informations générales, comme le nombre d’onglets ouverts en simultané, et la durée des sessions ». Mozilla ajoute que ces données télémétriques ne sont pas collectées lors d’une navigation privée, et qu’il a toujours été facile pour les utilisateurs de désactiver ce partage d’informations.

Source clubic.com

Firefox 72 disponible aujourd’hui : blocage par défaut des scripts de fingerprinting

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La nouvelle mouture du navigateur sera disponible aujourd’hui et amènera plusieurs améliorations significatives.

À commencer par le blocage par défaut des scripts de fingerprinting (détecteurs d’empreinte numérique) dans le mode Standard de protection de la vie privée. On notera d’ailleurs que sur le seul exposé des blocages entre les modes Standard et Strict, il n’y a visuellement plus aucune différence.

Firefox 72 bloque également par défaut toutes les demandes d’autorisations pour la position géographiques, les notifications, le micro ou encore la caméra. Ces messages sont stockés dans une icône en forme de phylactère à gauche de l’adresse. Elle n’apparait que si des demandes sont en attente.

Le mode picture-in-picture, déployé avec la version 71 sur Windows, est maintenant disponible sur Linux et macOS. Il permet pour rappel d’extraire une vidéo dans une fenêtre dédiée et toujours au premier plan. Redimensionnable, elle affiche les contrôles basiques de lecture.

Côté développeurs, on y trouve le support de Shadow Parts et Motion Path pour les CSS, des propriétés letter-spacing et word-spacing pour les SVG ou encore de l’opérateur nullish coalescing en JavaScript.

Le site officiel n’est pas encore à jour. Comme toujours, la mise à jour sera rapidement récupérée par le navigateur et s’installera après son redémarrage. Les nouvelles versions de Firefox sortent le plus souvent dans la soirée.

Source nextinpact.com

L’Automotive Grade Linux en démonstration au CES 2020 (Subaru l’adopte)

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C’est à l’occasion du CES à Las Vegas que le constructeur Subaru annonce que ses modèles 2020 disposeront du système de divertissement Automotive Grade Linux. Les modèles sont exposés pour l’occasion.

Automotive Grade Linux : présentation

AGL est un projet open source collaboratif qui réunit des constructeurs automobiles et des fournisseurs dans le but de bâtir une plateforme logicielle libre basée sur Linux destinée au développement d’applications logicielles pour les automobiles. Une initiative à la fois indépendante et complémentaire aux efforts de Google et Apple dans la voiture connectée avec Android Auto et CarPlay.

L’objectif principal d’AGL est d’aider les constructeurs automobiles et les fournisseurs à « réutiliser le code des applications logicielles, conduisant à une innovation rapide et des délais de commercialisation plus courts pour les nouveaux produits et composants. »

Quelles voitures ?

AGL est soutenu par plus de 150 membres, dont 11 constructeurs automobiles, qui travaillent ensemble pour développer la plate-forme AGL Unified Code Base (UCB), une plate-forme logicielle partagée qui peut servir de standard de facto pour l’infodivertissement et la télématique.

Parmi les constructeurs membres, on trouve par exemple Toyota, Mercedes Benz, Subaru, Mazda, Nissan, Honda, Suzuki ou encore Mitsubishi.

AGL Unified Code Base dans la Subaru Outback 2020

La plate-forme d’infodivertissement Subaru Starlink installée d’origine sur la toute nouvelle Subaru Outback 2020 et la Subaru Legacy 2020 utilisera un logiciel open source de la plate-forme AGL Unified Code Base (UCB).

« L’utilisation du logiciel open source d’AGL nous permet de personnaliser facilement l’expérience utilisateur et d’intégrer de nouvelles fonctionnalités », déclare Naoyoshi Morita, directeur général du département de conception de produits électroniques de Subaru. « Nous pensons que le développement de logiciels libres et partagés via l’alliance Automotive Grade Linux profite à l’ensemble de l’industrie. Nous nous réjouissons d’ailleurs de notre implication et notre collaboration continues avec d’autres constructeurs automobiles et fournisseurs. »

AGL au CES 2020

Le stand AGL au CES 2020 présente plus de 19 démos de membres de l’alliance AGL. Au programme : le système d’nfodivertissement, la conduite autonome, la sécurité, la connectivité et d’autres applications exécutées sur la plate-forme logicielle open source AGL.

Sur le même sujet

Un spécialiste DevOps rejoint le projet Automotive Grade Linux
De nouveaux membres pour l’Automotive Grade Linux

Source toolinux.com

Tutanota : des applications de bureau plus légères et un nouveau look

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Le nuage sécurisé allemand Tutanota peaufine ses applications de bureau. Une nouvelle interface est disponible, y compris sous Linux. Présentation.

De nombreuses améliorations ont été ajoutées avec cette version 3.66.2 de Tutanota Desktop, sortie il y a quelques jours : GUI, règles anti-spam et compteur de mails.

Les nouveautés de l’interface

Le service de courriel et de calendrier sécurisés ajoute quelques raffinements visibles, notamment au niveau de la facilité de navigation. C’est le cas des symboles Réglages et Déconnexion, qui passent dans le coin inférieur gauche. Quant au stylo de composition d’un courriel, il est désormais remplacé par un bouton.

Lors de l’utilisation du client de bureau (disponible sous Windows, Linux et macOS X), le client enregistre maintenant la valeur de zoom et le restaure au démarrage de l’application. Autre amélioration notable et bienvenue : la gestion des délais de notification dans les clients de bureau.

Les applications (Linux, Windows, macOS X, Android, iOS, web) se trouvent sur cette page.

Cliquez ici pour la version Linux de Tutanota

Règles anti-spam améliorées

Dans Tutanota, vous avez la possibilité de mettre en liste blanche ou en liste noire les adresses e-mail de votre boîte aux lettres. Les développeurs ont maintenant amélioré ces règles afin que vous puissiez :

Définir les règles anti-spam pour les destinataires To, Cc et Bcc
Autoriser les règles anti-spam pour les domaines de premier niveau
Autoriser le symbole * pour blacklister ou whitelist tous les courriels

Compteur de courriels fixe

Avec cette nouvelle version, les développeurs ont également corrigé un bug où les compteurs d’emails de certains utilisateurs ne s’effaçaient pas, même si tous les emails étaient lus ou supprimés. Le compteur de messages non lus affiche maintenant le nombre correct de messages non lus.

Nouvelle option : tous les membres de l’équipe d’un calendrier partagé peuvent changer le nom de ce calendrier dans leur propre boîte aux lettres.

Les notes de publication complètes se trouvent sur Github.

Source toolinux.com

La mort de Windows 7 va-t-elle profiter à Linux ?

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La fin de vie de Windows 7 est un moment important de cette année. Microsoft laisse sur le « bord de la route » des centaines de millions d’ordinateurs à travers le monde. Désormais livrés à eux même, ils doivent prendre une décision pour assurer leur sécurité.

L’arrêt de la maintenance de Windows 7 n’est pas anodine. Selon les derniers chiffres publiés par NetMarketShare, la part de marché de cet OS dépasse toujours les 25%. En clair environ un ordinateur sur quatre qui utilise cet environnement tous les jours. Malgré tous les efforts de Microsoft pour minimiser son importance, il reste à ce jour le deuxième système d’exploitation le plus utilisé sur PC de bureau. On estime qu’il y a encore plus de 440 millions de personnes sous Windows 7 dans le monde entier.

Sans mises à jour de sécurité tous ces systèmes informatiques doivent trouver une réponse à la question : Faut-il rester sous Windows 7, adopter Windows 10 ou migrer vers macOS ou Linux ?

Il n’y a malheureusement pas de réponse universelle. Elle va dépendre de nombreux paramètres, contraintes et impératifs. Depuis le 14 janvier 2020, jour de la mise à la retraite officielle de Windows 7, beaucoup espèrent que l’environnement Linux va profiter de cette situation. Certains s’attendent à ce que le monde de l’Open Source accueille une nouvelle grande communauté.

Ubuntu, Linux Lite, Linux Mint et quelques autres distributions profitent d’amélioration et d’optimisations pour répondre aux besoins du grand public. Leurs développeurs voient la mort de Windows 7 comme une vraie opportunité pour conquérir de nouvelles parts de marché. L’affaire n’est cependant pas si simple car il existe plusieurs « types » d’utilisateurs de Windows 7.

Windows 7, qui est susceptible d’adopter Linux ?

Aux yeux de certains Windows 10 n’est pas perçu comme une avancée avec son approche en tant que « Service ». Windows 7 répond parfaitement aux attentes aussi bien en termes de fonctionnalité que de performance tout en conservant « l’expérience Windows traditionnelle ». Ces utilisateurs ne souhaitent tout simplement pas de changement. Ils ne veulent pas perdre leur temps avec un « nouveau » Windows leur demandant de réapprendre à utiliser leur PC.  Nous avons là une communauté qui est peu susceptible d’être intéressée par le monde Linux.

Nous retrouvons aussi des utilisateurs un peu plus aventureux et à l’écoutent de certains arguments. La sécurité fait partie du discours de tous les développeurs de distributions Linux. Canonical affirme que sa distribution Ubuntu permet de bénéficier d’une sécurité renforcée sans avoir besoin d’acquérir de nouveaux matériels.

Source ginjfo.com

Un thème sombre sera intégré à Xubuntu 20.04

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Les dernières moutures de développement de Xubuntu 20.04 disposent d’un nouveau thème sombre baptisé Greybird-dark. Sa sortie est prévue fin avril.

Le site OMGUbuntu a inspecté les dernières versions quotidiennes (daily builds) de la future distribution Xubuntu 20.04, prévue aux alentours du 23 avril prochain. Ils ont découvert la présence d’un nouveau thème sombre. Image à l’appui.

Qu’est-ce que Xubuntu ?

Xubuntu est un système d’exploitation libre de type GNU/Linux. C’est un projet issu de la Fondation Ubuntu utilisant l’environnement de bureau graphique Xfce à la place de Gnome 3 (et précédemment Unity).

Xubuntu est une distribution Linux dérivée de Ubuntu, car tous deux partagent exactement la même base, des logiciels communs (Synaptic), les mêmes dépôts APT, le même nom de code et le même cycle de développement.

La dernière version est 19.10, Eoan Ermine, sortie en octobre 2019.

Un thème sombre dans Xubuntu

Le nouveau thème Greybird Dark donne à Xfce un nouveau look sombre dans la lignée de ce qui se fait sur la plupart des systèmes d’exploitation, mais avec une nuance : nous sommes toujours bien dans l’univers du gris (et non du noir).

Il semblerait qu’il est déjà possible d’utiliser le nouveau thème sur des versions plus anciennes de Xubuntu. Il faut pour cela rapatrier la dernière version stable et utiliser Xfce. Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur ce compte Github.

Comme il s’agit d’un thème GTK, Greybird Dark peut également être installé sur d’autres environnements compatibles, dont GNOME Shell et MATE.

Source toolinux.com

Bientôt un poste de travail entièrement libre au ministère des Armées ?

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Le ministère des Armées a annoncé mener actuellement une étude pour s’équiper d’un poste de travail entièrement libre (système d’exploitation et logiciels de bureautique). Cette annonce est faite dans la réponse à une question écrite de la Sénatrice Christine Prunaud le 9 janvier 2020. Il s’agira, bien entendu, de traduire l’annonce en actes et le ministère donne, dans cette réponse, quelques signes encourageants. L’April souhaite la publication de l’étude une fois celle-ci finalisée et demande au ministère si le contrat Open Bar qui le lie à Microsoft a déjà été renouvelé pour la période 2021-2025

L’objet de la question de la Sénatrice Christine Prunaud porte sur la prise en compte du « critère de la maîtrise des codes sources » lors du possible, voire probable, renouvellement du contrat Open Bar entre Microsoft et le ministère des Armées. La sénatrice en profite pour souligner les conditions préoccupantes de passation du premier contrat et la « discrétion totale » sur son renouvellement en 2017 (pour quatre ans). Autant d’interrogations qui poussaient l’April a se demander si le ministère allait enfin entamer sa cure de désintoxication.

La temporalité de cette question, ainsi que la focale sur la « maîtrise des codes sources », n’est évidemment pas anodine puisqu’elle s’inscrit dans les suites de la publication, le 1er octobre 2019, du rapport de la commission d’enquête du Sénat sur la souveraineté numérique, commission par laquelle l’April avait été auditionnée, qui soulignait page 155 que « la lisibilité totale des codes sources des programmes informatiques pouvait être une des conditions essentielles de la souveraineté de l’État sur ses moyens numériques ».

Un changement de discours en faveur du logiciel libre

L’entrée en matière de la réponse peut permettre de douter que le ministère soit d’ores et déjà prêt à sérieusement entamer sa cure de désintoxication. Microsoft, seule, serait capable de fournir les prestations demandées : du logiciel Microsoft. Argument pour le moins tautologique, qui fait l’impasse sur le fait que ces logiciels ne sont pas les seuls à pouvoir répondre aux besoins, notamment en matière de bureautique, du ministère.

Cependant, un certain changement de ton semble s’opérer. S’il reste à traduire cela en actes, l’April y sera attentive, la réponse marque une évolution dans le discours vis-à-vis du logiciel libre. En particulier, la réponse ministérielle annonce « une étude pour s’équiper d’un poste de travail entièrement libre (système d’exploitation et logiciels de bureautique), sur le périmètre de son réseau internet dédié. »

Une étude pour s’équiper d’un poste de travail entièrement libre (système d’exploitation et logiciels de bureautique), sur le périmètre de son réseau internet dédié. L’accès au code source des solutions numériques est effectivement un facteur facilitant la maîtrise de ces solutions, dans une optique tant de sécurité que de souveraineté numérique.

Cette annonce fait écho à la réponse à une autre question écrite de la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam, datant du 24 août 2018, dans laquelle le ministère informait qu’« une feuille de route pour le ministère des Armées, indiquant à la fois le calendrier et les applications pour lesquelles il serait pertinent de passer au logiciel libre, sera établie courant 2018 ».

Si l’on oublie les réserves habituelles d’usage, « un coût global de risques et d’efficacité [qui doit être] comparables à ceux des grands éditeurs », le logiciel libre semble enfin reconnu dans le discours, non pas comme un modèle économique alternatif, mais, avec ses vertus intrinsèques spécifiques, comme une approche, pour ne pas dire une éthique, au développement logiciel. En particulier, le fait de pouvoir accéder aux sources du logiciel est reconnu comme un facteur de sécurité et un gage de confiance. Loin donc du fantasme d’une sécurité garantie par l’opacité des logiciels qui semblait être la norme jusqu’à il y a peu dans ce genre de réponse.

Mise à jour de la « politique logicielle » du ministère

Pour vanter son engagement vis-à-vis des logiciels libre, la réponse ministérielle indique que sa « politique logicielle », publiée en 2019 (en PDF), « prône l’ouverture aux logiciels libres », modulo les réserves évoquées de coût et d’efficacité.

Les objectifs de cette politique sont bien de favoriser l’interopérabilité par un recours aux standards, protocoles et formats d’échange ouverts, de garantir la souveraineté (tant sur la confiance que la sécurisation) numérique, de maîtriser et rationaliser les choix technologiques, de promouvoir le partage et la réutilisation des composants logiciels et d’exposer les ressources (données et services).

Notons ici que malgré l’annonce de l’accessibilité du document, il ne semble y avoir eu aucune publication officielle et nous n’avons obtenu aucune réponse à nos demandes de communication de mai 2019. Le seul document en notre possession date du 11 février 2019 et a été rendu public par le journaliste Émile Marzolf, travaillant pour Acteurspublics.fr. Il serait sans doute opportun de la part du ministère de communiquer le document via un canal officiel, pas seulement sur un site tiers/privé, comme celui de l’April.

La politique logicielle précédente remonte au 17 octobre 2006. Il s’agissait d’un document cohérent et intéressant, particulièrement sur les questions d’interopérabilité, qui marquait déjà un engagement vis-à-vis du logiciel libre, affirmant même que « le ministère de la Défense engage une démarche volontariste vis-à-vis des logiciels libres ». Cela n’aura malheureusement pas empêché la mise en place de la servitude volontaire à Microsoft.

Si la mention de cette « démarche volontaire » n’a malheureusement pas été reproduite dans cette nouvelle version, le fond du document semble toujours marquer un engagement vis-à-vis du logiciel libre. Le sujet y est d’ailleurs plus détaillé, notamment dans l’annexe III qui définit la notion et précise le fonctionnement des licences et des « modèles économiques ».

Une politique qui reconnaît, enfin, la valeur des communautés du logiciel libre

Une considération qui ressort de cette politique logicielle mérite en particulier notre attention.

Le rôle des communautés du logiciel libre est essentiel à la fois pour bénéficier de codes de qualité, maintenus, plus sûrs et améliorés en permanence, pour mutualiser les ressources et les expertises entre les services de l’État, mais également pour s’ouvrir vers l’extérieur. C’est un moyen de dynamiser les projets et de contribuer à leur pérennité.

Ce rapport au « rôle des communautés » n’est pas anodin et marque une reconnaissance importante qui semblait jusqu’alors loin d’être évidente. Particulièrement sur les questions relatives à la sécurité, enjeu fondamental pour le ministère des Armées.

Sur ce point d’ailleurs, à la lecture de la réponse ministérielle on pouvait regretter que la considération de « sécurité » soit limitée à la seule capacité d’accès au code source. S’il s’agit évidement d’une considération importante, l’intérêt ne se limite pas à la liberté individuelle d’accéder aux sources. Il est systémique. C’est parce que cette liberté est garantie à toutes et tous, en combinaison avec les libertés d’usage, de modification et de partage, qu’une communauté se forme et que la charge de cet « audit » est distribuée, améliorant le niveau global de sécurité du logiciel et la confiance qu’on peut lui porter. La « politique logicielle » établie par la DGNUM ne semble d’ailleurs pas dire autre chose.

Gageons que l’étude annoncée, pour un poste de travail entièrement libre, sera menée avec la rigueur que mérite la situation et qu’il s’agira d’un premier pas décisif dans la désintoxication à Microsoft. À l’instar de la Gendarmerie nationale qui a parfaitement réussi sa migration vers le logiciel libre1. Le ministère des Armées, comme l’ensemble des administrations, aura tout à gagner à s’engager dans une priorité effective au logiciel libre, en s’appuyant sur les communautés qui les font vivre.

Source april.org

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Le Chapril offre deux nouveaux services libres en ligne

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Nous avons le plaisir de vous annoncer que le Chapril compte deux nouveaux services libres en ligne et accessibles à tout le monde :

drop.chapril.org

Le service drop.chapril.org permet de partager des fichiers rapidement et simplement. Vos fichiers sont chiffrés sur votre navigateur donc la confidentialité de vos données est maximale.

valise.chapril.org

Le service valise.chapril.org permet de partager des fichiers, de synchroniser des agendas et des contacts depuis votre téléphone, etc. Rapidement et simplement.

Bravo et merci à Romain et Laurent, les animateurs de ces nouveaux services. Si vous aussi voulez déployer et animer un service Chapril, venez nous le dire sur la liste chapril@april.org.

Pour rappel, le Chapril est une plateforme de l’April qui met à disposition de tout le monde des services libres en ligne. Ouvert en 2018, le Chapril se fait en tant que membre du projet CHATONS (Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires) lancé par Framasoft.

Venez découvrir tous les services du Chapril :

Source april .org

La fondation Linux veut améliorer la sécurité de l’open source

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La Linux Foundation annonce un partenariat avec l’Open Source Technology Improvement Fund (OSTIF) pour développer ensemble des audits de sécurité.

La fondation Linux annonce ce mardi «un partenariat stratégique pour améliorer la sécurité des logiciels open source, devenue critique pour l’infrastructure mondiale», avec l’Open Source Technology Improvement Fund (OSTIF).

Le logo de la fondation Linux

Les deux organisations vont développer ensemble des audits de sécurité «pour les communautés open source largement étendues». La Linux Foundation va ainsi augmenter ses travaux sur les audits de sécurité – elle indique avoir déjà investi plus d’un million de dollars dans une vingtaine de projets open source à ce jour – en y incluant des experts du réseau de l’OSTIF.

« Renforcer la confiance » dans l’open source

Ce dernier «partagera les ressources disponibles via le Community Bridge de la fondation Linux, un écosystème de financement et de soutien pour les développeurs et les projets, avec sa communauté pour aider à lever des fonds pour de nouveaux audits».

Amir Montazery, vice-président de l’OSTIF, salue dans le communiqué des deux organisations «la capacité de la fondation Linux à collecter des fonds auprès de toutes les industries pour soutenir des milliers de développeurs à travers le monde, sans précédent».

Dans le cadre de ce partenariat, la fondation nommera son vice-président des programmes stratégiques, Mike Dolan, au conseil consultatif de l’OSTIF. Ce dernier commente le rapprochement des deux entités comme une «collaboration naturelle qui, nous l’espérons, renforcera la confiance dans la chaîne de fourniture mondiale des logiciels open source qui sous-tend la société moderne».

Comme la fondation, l’OSTIF est un organisme à but non lucratif, qui repose sur des levées de fonds auprès du public et des dons d’entreprises et d’entités gouvernementales.

On trouve dans son conseil consultatif des représentants entre autres de Red Hat, Internet Security Research Group (l’ISRG est lui-même soutenu par Mozilla, l’EFF, Cisco, Akamai et l’université du Michigan), F-Secure, DuckDuckGo, OpenSSL (de son comité de management)…

Source zdnet.fr

Mozilla:Thunderbird bientôt monétisé, une nouvelle filiale créée.

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Le développement du client de messagerie Thunderbird sera transféré à une nouvelle filiale de Mozilla nommée MZLA Technologies Corporation.

La fondation Mozilla a annoncé mercredi qu’elle transférait le client de messagerie Thunderbird à une nouvelle filiale nommée MZLA Technologies Corporation.

Mozilla a déclaré que Thunderbird continuera à rester gratuit et open source, mais qu’en transférant le projet de sa fondation vers une société, ils pourront monétiser le produit et payer pour son développement plus facilement qu’auparavant.

Actuellement, Thunderbird est principalement maintenu en vie grâce à des dons caritatifs provenant de la base d’utilisateurs du produit.

« Le passage à MZLA Technologies Corporation permettra non seulement au projet Thunderbird de gagner en flexibilité et en agilité, mais nous permettra également d’exploiter la possibilité d’offrir à nos utilisateurs des produits et services qui n’étaient pas possibles sous la fondation Mozilla », a déclaré Philipp Kewisch, chef de produit Mozilla.

« Ce changement permettra au projet de collecter des revenus par le biais de partenariats et de dons non caritatifs, qui pourront à leur tour être utilisés pour couvrir les coûts de nouveaux produits et services », ajoute-t-il.

Le navigateur Firefox, principal produit de Mozilla, est également géré de manière similaire, par l’intermédiaire d’une société appelée Mozilla Corporation, une filiale de la fondation Mozilla.

Sauvé in extremis

Le nouveau statut de Thunderbird est radicalement différent. Le client de messagerie avait bien failli mourir en 2012. A l’époque, Mozilla avait annoncé qu’en raison d’un manque de financement, il arrêtait le développement des nouvelles fonctionnalités de Thunderbird, s’engageant à ne fournir que les mises à jour de sécurité à l’avenir.

Les choses s’étaient empirées en décembre 2015 quand la fondation Mozilla avait annoncé qu’elle prévoyait à l’époque de confier le projet à une nouvelle entité. En 2016, Mozilla avait même effectué un audit des nouveaux foyers possibles pour Thunderbird, identifiant la Software Freedom Conservancy (gestionnaire de Git, BusyBox, Samba et Wine) et la Document Foundation (gestionnaire de la suite bureautique LibreOffice) comme points d’atterrissage possibles.

Cependant, le destin de leur client de messagerie préféré a rallié la communauté Thunderbird. Les dons ont inondé Mozilla tout au long de 2016 et 2017, et la fondation a changé d’avis en mai 2017, en se réengageant dans le projet après avoir vu la volonté de la communauté d’apporter un soutien financier au projet.

« En fin de compte, ce déménagement vers MZLA Technologies Corporation permet au projet Thunderbird d’embaucher plus facilement, d’agir plus rapidement et de poursuivre des idées qui n’étaient pas possibles auparavant », a déclaré Philipp Kewisch à propos de la nouvelle entité corporative de Thunderbird.

Le projet a repris son développement actif en 2017, et a reçu de nombreuses nouvelles fonctionnalités, y compris le passage à une nouvelle base de code. La version actuelle de Thunderbird et la v68. Il a également annoncé récemment l’ajout d’une prise en charge intégrée des courriers électroniques cryptés.

Source : ZDNet.com

Ce qu’il faut savoir sur LibreOffice 6.4:nouveautés, disponibilité

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La Document Foundation a annoncé la disponibilité officielle de LibreOffice 6.4, nouvelle version (qualifiée de majeure) de la suite bureautique open source. Avec des performances améliorées, notamment dans l’ouverture et l’enregistrement (feuilles de calcul et présentations). Tour d’horizon.

LibreOffice 6.4 est la première nouvelle version disponible en 2020. Au cours de l’année, la communauté célébrera le 10e anniversaire de la suite bureautique gratuite, lors de plusieurs événements de logiciels libres et open source (FOSS) en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique.

Les nouvelles fonctionnalités de LibreOffice 6.4 ont été développées par une large communauté de contributeurs de code : 75% des commits proviennent de développeurs employés par des sociétés siégeant au conseil consultatif comme Collabora, Red Hat et CIB, ainsi que d’autres organisations, et 25% proviennent de particuliers bénévoles.

Les nouveautés

Formats : ODF et propriétaires

LibreOffice offre, selon la Fondation, la « plus grande compatibilité dans le domaine des suites bureautiques », avec la prise en charge native du format Open Document Format (ODF) – sécurisé – et la prise en charge presque complète des fichiers DOCX, XLSX et PPTX de Microsoft.

LibreOffice inclut des filtres pour de nombreux formats de documents hérités, ce qui en ferait également l’un des « meilleurs outils d’interopérabilité du marché ». Il faut signaler que LibreOffice sert de base à des suites comme OnlyOffice ou Collabora Online, qui en bénéficient également.

Nouveautés générales

Des icônes d’application ont été ajoutées aux vignettes de documents à l’intérieur du Centre de démarrage, ce qui facilite la reconnaissance des différents types de documents.
Un générateur de code QR a été ajouté à la suite, ce qui facilite l’ajout de codes QR – qui peuvent être lus par des appareils mobiles – aux documents.
Les menus contextuels des hyperliens ont été unifiés dans toute la suite et proposent désormais les entrées de menu suivantes : Ouvrir l’hyperlien, Modifier l’hyperlien, Copier l’emplacement de l’hyperlien et Supprimer l’hyperlien.
La nouvelle fonctionnalité de rédaction automatique permet de masquer les données classifiées ou sensibles dans un document en fonction du texte ou d’expressions régulières correspondantes.
Le système d’aide fournit des résultats de recherche plus rapides et plus précis, tandis que de nombreuses pages d’aide ont des captures d’écran localisées pour une meilleure expérience utilisateur.

Nouveautés de Writer, Calc et Impress & Draw

Un panneau Tableau a été ajouté à la barre latérale.
Les commentaires peuvent désormais être marqués comme résolus. De plus, il est désormais possible d’ajouter des commentaires aux images et aux graphiques dans des documents texte.
Couper, copier et coller des tableaux a été amélioré, avec une nouvelle option de menu Collage spécial « Coller comme tableau imbriqué« .
Dans Calc, les feuilles de calcul peuvent être exportées dans une seule page PDF, pour obtenir un aperçu de tout le contenu sans qu’il soit réparti sur plusieurs pages.
Pour Impress & Draw, dans le menu Forme, une nouvelle option appelée Consolider le texte combine plusieurs zones de texte sélectionnées en une seule. Ceci est utile si vous importez un PDF et que le contenu du texte est divisé en plusieurs zones.

Nouveautés de LibreOffice Online (6.4)

Dans Writer, les propriétés du tableau peuvent être facilement modifiées à partir de la barre latérale et la table des matières du document peut être entièrement gérée par les utilisateurs.
Dans Calc, l’assistant de fonction propose désormais des fonctionnalités complètes et un large éventail d’options pour les graphiques sélectionnés a été ajouté à la barre latérale de la feuille de calcul.

LibreOffice 6.4 : nouveautés en vidéo

Une vidéo résumant les principales nouvelles fonctionnalités de LibreOffice 6.4 est disponible sur YouTube.

 https://www.youtube.com/watch?time_continue=5&v=-4boEj8S2JQ&feature=emb_logo

LibreOffice 6.4 en entreprise

Pour les déploiements de LibreOffice en entreprise, la Fondation recommande fortement de « se procurer LibreOffice auprès de l’un des partenaires de l’écosystème pour obtenir des versions prises en charge à long terme, une assistance dédiée, de nouvelles fonctionnalités personnalisées et d’autres avantages, y compris les accords de niveau de service (SLA). »

Pour les migrations à partir de suites bureautiques propriétaires et la formation, le support professionnel doit provenir de professionnels certifiés qui fournissent des services à valeur ajoutée qui étendent la portée de la communauté au monde de l’entreprise et offrent aux DSI et aux responsables informatiques une solution en ligne avec les offres propriétaires.

Le travail effectué par les partenaires de l’écosystème revient dans le projet LibreOffice, bénéficiant ainsi à tous.

Disponibilité de LibreOffice 6.4 : téléchargement

LibreOffice 6.4 est immédiatement disponible à partir du lien suivant. Les exigences minimales pour les systèmes d’exploitationsont Microsoft Windows 7 SP1 et Apple macOS 10.10.

Pour LibreOffice 6.4 sous Linux, deux formats sont disponibles : RPM et DEB, aux côtés du code source, via cette page. Les versions du dernier code source de LibreOffice Online sont disponibles sous forme d’images Docker.

LibreOffice 6.4 est construit avec des bibliothèques de conversion de documents du Document Liberation Project.

Source toolinux.com

Atelier Les Logiciels Libres

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L’association CercLL (CercLL d’Entraide et Réseau Coopératif autour des Logiciels Libres) vous invite à un atelier les Logiciels Libres samedi 22 février 2020 à partir de 14 h00 dans la salle de Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Yves Specht (de l’association CercLL) vous propose de découvrir le logiciel libre.

Cet atelier est destiné à tous public.

L’inscription est obligatoire : 10 euros la séance.


 

Mozilla transparent sur la télémétrie

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Les utilisateurs de Firefox peuvent maintenant consulter toutes les données de télémétrie que le navigateur collecte lors de leur navigation.

Il existe désormais une page spéciale dans le navigateur Firefox où les utilisateurs peuvent voir quelles données de télémétrie Mozilla collecte à partir de leur navigateur. Accessible en tapant « about:telemetry » dans la barre d’adresse URL du navigateur, cette nouvelle section a été récemment ajoutée à Firefox.

La page présente des informations très techniques sur les paramètres du navigateur, les modules complémentaires installés, les informations sur le système d’exploitation et le matériel, les détails de la session du navigateur et les processus en cours d’exécution. Il s’agit des informations normales qu’un éditeur de logiciels collecte pour corriger les bugs et suivre les statistiques de sa base d’utilisateurs.

D’après un ingénieur de Firefox interrogé par ZDNet, la page a d’abord été créée pour des raisons internes, afin d’aider les ingénieurs à déboguer les installations de test de Firefox. Finalement, pour des raisons d’image, Mozilla a décidé de la rendre publique, afin de rassurer les utilisateurs sur le type de données que le navigateur collecte.

Un navigateur proche de ses utilisateurs

Cette décision fait écho aux décisions de Mozilla des deux dernières années. La marque a en effet décidé d’augmenter les contrôles de confidentialité de son navigateur, tout en s’ouvrant sur ses pratiques, contrastant fortement avec les pratiques des autres navigateurs.

Bien que Mozilla ait fait des faux pas – le plus notable étant l’incident de l’extension « Mr.Robot » – l’organisation a montré une grande ouverture dans ses relations avec ses utilisateurs. Avant même d’ajouter cette section à Firefox, l’organisation répertoriait déjà sur son site web tous les types de données télémétriques qu’elle recueillait auprès des utilisateurs, et les raisons pour lesquelles elle le faisait.

Mais outre le débogage et la mise en place de nouvelles versions, ces données télémétriques sont également à l’origine du Firefox Public Data Report, un portail web présentant des statistiques d’utilisation de Firefox mises à jour chaque semaine. Si malgré tout vous n’êtes pas à l’aise avec le fait de partager les données les plus élémentaires de votre navigateur, alors vous pouvez désactiver la fonction de télémétrie en allant dans Paramètres > Vie privée et sécurité > Collecte de données par Firefox et utilisation, et en décochant toutes les cases.

Source : zdnet.com

Quelle part de marché pour Linux sur le bureau en janvier 2020 ?

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Le dernier rapport de Statcounter de janvier 2020 crédite la part de marché de Linux à 0,88% tous terminaux confondus et à 1,9% si on prend le segment « desktop » uniquement. Explications.

Tous systèmes d’exploitation confondus

Si on s’en tient au marché global (allant des terminaux mobiles aux ordinateurs portables), Linux obtient 0,88% de parts de marché, derrière macOS 7,71%, iOS 14,5%, Windows 35,23% et Android avec 39,67%. En janvier 2019, Linux était un peu plus bas encore à 0,79%

Sur le « desktop » (bureau)

Si l’on tient compte des seuls ordinateurs (tours, barebones, portables), les chiffres sont bien différents : 77,7% pour Windows, 17,04% pour macOS, 1,9% pour Linux, devant ChromeOS à 1,52%.

En Europe

En Europe, Linux est crédité de 2,1% en janvier 2020 et ChromeOS 0,94% (Chrome était plus implanté dans l’éducation aux USA).

Source toolinux.com

Apéro April Marseille 2020

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Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April.

Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Où et quand cela se passe-t-il?

L’apéro marseillais aura lieu vendredi 13 mars 2020 à partir de 19 h 00 dans les locaux du Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Le téléphone 06.72.24.13.22

Voir sur la carte https://www.openstreetmap.org/way/143299691

Le glou et le miam??

Nous vous invitons donc à venir nous rejoindre dans une ambiance conviviale, à partager cet apéro, chacun porte quelque chose, boissons, grignotages… et on partage.

Nous prévoirons bien sûr un minimum vital.

Entrée libre et gratuite.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

 

 

S’engager pour le logiciel libre à l’occasion des municipales de mars 2020

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À l’occasion des élections municipales des 15 et 22 mars 2020, l’April propose aux personnes candidates de signer le Pacte du Logiciel Libre afin de marquer leur engagement, si elles sont élues, à mettre en place une priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts dans leur collectivité. Nous invitons bien sûr toutes celles et ceux qui le souhaitent à contacter les listes candidates, particulièrement les têtes de liste, pour les encourager à signer le Pacte du Logiciel Libre et profiter de l’occasion pour les sensibiliser aux enjeux des libertés informatiques. L’April prend également part à l’initiative du Pacte pour la Transition.

Télécharger le PDF du Pacte du logiciel libre

Pacte du Logiciel Libre

Le Pacte du Logiciel Libre — disponible aux formats PDF et ODT — s’inscrit donc dans une double démarche : fournir une base au dialogue entre les citoyen⋅nes et les candidat·es avant les élections autour des enjeux du logiciel libre ; disposer d’engagements clairs pris en conscience. Il s’appuie sur la plateforme candidats.fr où la liste des signataires sera disponible et régulièrement mise à jour.

Les personnes candidates aux municipales sont invitées à nous retourner le pacte signé par voix postale ou en version numérisée par courriel, ainsi qu’à afficher leur engagement pour le logiciel libre sur leur site web.

Pacte pour la Transition

L’April prend également part à l’initiative du Pacte pour la Transition en vue des élections municipales de 2020 qui vise à proposer des mesures concrètes pour construire des communes plus écologiques, plus solidaires et plus démocratiques. Dans le cadre de ce pacte l’April porte une proposition : « Donner la priorité au logiciel libre dans le service public pour une informatique loyale au service de l’intérêt général ». La proposition s’accompagne de ressources utiles, d’argumentaires et d’exemples d’actions à mener au sein des collectivités. Ces actions sont regroupées en 3 niveaux du plus simple pour les communes n’ayant rien mis en œuvre sur le logiciel libre, au plus ambitieux. Les informations pour s’engager sont disponibles sur le site du Pacte pour la Transition et en particulier sur la page S’organiser.

Des collectivités s’engagent d’ores et déjà pour le logiciel libre, elles ont partagé leur expérience sur Libre à vous !

 

Retour d’expérience des villes de Grenoble et de Paris, le 28 mai 2019 (podcast et transcription)

Retour d’expérience de la ville de Nancy, le 14 janvier 2020 (podcast et transcription).

Retour d’expérience de la ville de Fontaine le 21 janvier 2020 (podcast et transcription).

Le label Territoires Numériques Libres (TNL), récompense chaque année des collectivités qui s’engagent pour le logiciel libre. (31 en 2019)

L’expérience de la Gendarmerie, même s’il ne s’agit pas d’une collectivité, est un cas d’école de migration réussie. Émission du 3 septembre 2019 (podcast et transcription).

Source april.org

Firefox 73 est disponible en téléchargement, quoi de neuf ?

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Mozilla vient de mettre en ligne une nouvelle version de Firefox, Firefox 73. Le navigateur est proposé sur plusieurs plateformes dont Windows, Linux et macOS.

Mozilla annonce plusieurs corrections de bugs et des améliorations lors de la lecture audio en vitesse rapide ou lente. L’application propose de sauvegarder des identifiants de connexions si l’un des champs de formulaire a été modifié. A cela s’ajoute l’arrivée d’un niveau de zoom global qui peut être configuré à partir de l’écran des paramètres. Auparavant, l’ajustement du zoom était nécessaire pour chaque site Web.

Firefox 73, des améliorations bienvenues

Nous profitons également d’un nouveau contrôle lié à la VR. Une notification fait son apparition à chaque fois qu’un site Web nécessite l’accès à un appareil de réalité virtuelle. Il peut donc être autorisé ou non tandis que les choix peuvent être enregistrés.

Nous avons aussi des changements autour de l’accessibilité. Mozilla explique

“De nombreux utilisateurs malvoyants comptent sur le mode de contraste élevé de Windows pour rendre les sites Web plus lisibles. Traditionnellement, pour augmenter la lisibilité du texte, Firefox désactive l’images d’arrière-plan lorsque le mode contraste élevé est activé. Firefox 73 introduit une solution dite “readability backplate”. Elle place un bloc de couleur d’arrière-plan entre le texte et l’image d’arrière-plan. Désormais, les sites Web en mode contraste élevé sont plus lisibles sans désactiver les images d’arrière-plan.”

Firefox est l’un des navigateurs les plus populaires sur PC et mobile. Il incarne la seule alternative à la solution de Google sachant que Microsoft Edge utilise le moteur Chromium présent dans Chrome. Ce choix a été critiqué par Mozilla car il participe à renforcer la domination de Google.

Source ginjfo.com

La fin du support de Windows 7, une voie vers Linux

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Si la mise à niveau vers Windows 10 reste la norme, une vague de migrations vers Linux s’initie avec la fin de la prise en charge de Windows 7. Canonical en a fait un argument marketing et le gouvernement sud-coréen une stratégie de souveraineté.

 

Le 14 janvier dernier, Microsoft a cessé de supporter le système d’exploitation Windows 7. La solution préconisée est le passage à Windows 10. Ce qui n’empêche pas d’autres solutions de se profiler, comme la migration de Windows 7 à Linux.

Ainsi, Canonical, éditeur de la distribution Ubuntu, vient de publier un long tutoriel (« How to upgrade from Windows 7 to Ubuntu – Installation ») très verbeux. Il explique la marche à suivre pour comprendre la terminologie, créer une image ISO, tester la distribution en live, installer Ubuntu en remplacement de Windows et bien entendu paramétrer son système d’exploitation Linux.

Corée : de Windows 7 à Linux

En Corée, ce sont les autorités qui en profitent pour faire le ménage sur leurs postes de travail : Linux en remplacement de Windows 7. Dès la fin de l’année 2020, les gouvernements (locaux et centraux) vont migrer vers un système d’exploitation ouvert développé par une entreprise coréenne.

Plusieurs solutions sont sur la table : HarmonicaOS, TmaxOS ou encore CloudOS. La migration complète, annoncée en mai 2019 (ce n’est donc pas une surprise) devrait être achevée pour 2026.

Source toolinux.com

Ubuntu 18.04.4 LTS : le support du Wi-Fi 6 est intégré

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Canonical vient d’annoncer la 4e grande révision de la distribution Ubuntu Linux 18.04 LTS. Outre les corrections sécuritaires, de nombreuses améliorations concernent le matériel.

Quoi de neuf dans Ubuntu 18.04.4 ?

Ubuntu 18.04.4 LTS peaufine le support de nombreuses configurations matérielles (notamment les puces graphiques AMD et les composants IBM).

Citons, en bref :

Arrivée du noyau Linux 5.3
Support du Wi-Fi 6 (802.11 ax)
Support du passage au système de fichiers BTRFS
OpenSSL 1.1.1 (LTS)
OpenJDK 11 par défaut

Au niveau de la sécurité du système Linux, des failles ont été corrigées dans de très nombreux éléments du système par des mises à niveau : sudo, systemd, MariaDB, Yubico PIV et le noyau Linux.

Comment mettre à jour

Pour effectuer la mise à jour vers Ubuntu 18.04.4, suivez le guide.

Source toolinux.com

 

Une seule conférence pour openSUSE et LibreOffice en octobre 2020

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Cette année, LibreOffice et openSUSE font cause commune autour de leurs conférences annuelles du 13 au 16 octobre à Nuremberg. Des orateurs sont recherchés.

Les projets openSUSE and LibreOffice combineront à Nuremberg, en Allemagne, leurs conférences annuelles. L’occasion de célébrer les 10 ans d’openSUSE et 15 ans de LibreOffice.

L’événement aura lieu du 13 au 16 octobre prochains au Z-Bau à Nuremberg. Pour l’heure, le programme n’est pas encore finalisé et les organisateurs recherchent des orateurs et conférenciers.

Thématiques de 2020

Les sujets doivent tourner autour des thématiques suivantes :

Développement, API, extension, technologies futures
Assurance qualité
Localisation, documentation et projets linguistiques
Convivialité, design et accessibilité de LibreOffice
Format Open Document, Document Liberation et interopérabilité
Soutenir, faire la promotion et le marketing de LibreOffice

Idéalement, les textes doivent être placés sous la licence Crative Commons suivante : « Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 License ».

Comment envoyer sa proposition

Les propositions doivent être soumises au plus tard le 30 juin prochain via le site web officiel.

Source toolinux.com

L’environnement de bureau MATE en version 1.24 : ce qu’il faut savoir

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Qu’est-ce que l’environnement MATE ?

MATE est un fork de GNOME 2. Il fournit un environnement de bureau intuitif en se basant sur les métaphores traditionnelles pour GNU/Linux et d’autres systèmes d’exploitation similaires à Unix.

Nouveautés de MATE version 1.24

L’environnement MATE 1.24 est disponible depuis le 10 février 2020. Ses nouveautés principales sont la prise en charge de Wayland par le panneau MATE et le visionneur EOM (Eye of MATE). On ajoute également la compatibilité avec le format WebP.

Une meilleure prise en charge des affichages HiDPI est intégrée. Quant aux greffons Pluma (plugins), ils ont été portés sous Python 3. La liste complète des améliorations se trouve sur le site web officiel.

Quelles distributions Linux supportent MATE ?

MATE est disponible via les dépôts officiels pour les systèmes GNU/Linux suivants :

Alpine Linux
AOSC
Arch Linux
Debian
Fedora
Gentoo
GNU Guix et GNU GuixSD
Linux Mint
Mageia
Manjaro
openSUSE
Parrot Security OS
PCLinuxOS
PLD Linux
Sabayon
Salix
Solus
Trisquel GNU/Linux
Ubuntu
Ubuntu MATE
Uruk GNU/Linux
Vector Linux
Void Linux

Les instructions d’installation de MATE sont disponibles sur cette page.

Source toolinux.com

Après ProtonMail, la Russie interdit l’usage des emails chiffrés Tutanota

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Une forme de censure. C’est en ces termes que Tutanota, fournisseur de la messagerie Web chiffrée éponyme, condamne le blocage de ses services en Russie.

Depuis vendredi dernier, les utilisateurs russes de Tutanota sont dans l’incapacité d’accéder à leur boîte mail. Le même sort qu’a subi ProtonMail — un autre service d’emailing chiffré — le mois dernier dans le pays.

Les services de chiffrement censurés

Alors que le blocage de Tutanota n’a pas encore été motivé par Moscou, OONI Explorer, un outil agrégeant les domaines censurés par les gouvernements dans le monde, confirme l’inaccessibilité du service.

Tutanota est monté au créneau et dénonce une « énième privation d’un canal de communication sécurisé ». « Nous condamnons le blocage de Tutanota » peut-on lire sur le blog de la messagerie, qui rappelle à toutes fins utiles que ses services restent accessibles en Russie en utilisant un VPN ou le navigateur Tor.

Mais Tutanota n’est pas le seul service à tomber sous l’autorité du gouvernement de Vladimir Poutine. Le mois dernier, ProtonMail, le principal concurrent de Tutanota sur la messagerie Web chiffrée, a lui aussi été bloqué au prétexte que des hackers auraient utilisé le service pour envoyer de fausses alertes à la bombe.

Malgré les efforts de ProtonMail depuis, ses services n’ont pas été restaurés dans le pays. « Nous avons immédiatement fermé les comptes malveillants et avons contacté les autorités russes, aussi bien directement que via l’ambassade suisse de Moscou pour essayer de lever le blocage, écrit ProtonMail à PCMag. Malgré cela, nous n’avons jamais obtenu de réponse ».

Source clubic.com

 

Firefox : le VPN fait ses premiers pas en bêta

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Mozilla relance son projet de VPN Firefox, qui est disponible gratuitement en version bêta pour les utilisateurs américains. Firefox a également publié sa version 73 la semaine dernière.

A la traîne sur le marché des navigateurs, la fondation Mozilla tente de trouver de nouveaux relais de croissance dans des domaines liés à la protection de la vie privée et propose une première version bêta de son service de VPN (Réseau privé virtuel) sur Android. Firefox Vpn est pour l’instant uniquement disponible aux Etats-Unis.

Ce n’est pas la première fois que le VPN de Firefox montre le bout de son nez. Comme le rappelle Marissa Wood, VP produit chez Mozilla, le VPN a tout d’abord été proposé comme une extension de navigateur, avant d’être intégré au sein du programme Test Pilot, qui permet de tester des fonctionnalités expérimentales pour Firefox. La fondation explique aujourd’hui avoir beaucoup appris de ces multiples tests et souhaite mettre à profit les retours de sa communauté pour proposer son VPN en version bêta.

Le service sera à terme disponible sous deux formes : une extension Firefox et une version standalone disponible pour Windows et Android. Pour l’instant, seule l’extension est disponible aux utilisateurs américains en version bêta. L’extension Firefox ne protégera que les connexions web passant à travers le navigateur Firefox et est proposée gratuitement pour 12 heures d’utilisation par mois. On imagine que l’utilisateur pourra payer pour utiliser l’extension sur des périodes de temps plus longues, mais Firefox n’a pour l’instant pas dévoilé les offres.

Nouvelles sources de revenus

On sait néanmoins que la version standalone sera elle payante : elle protégera de son côté l’ensemble des connexions de l’appareil et sera proposée au prix de 4,99 $ par mois. Celle-ci n’est pour l’instant pas encore disponible.

Firefox a également déployé la version 73 de son navigateur le 11 février : celle-ci inclut de nouvelles fonctionnalités permettant de mieux régler les contrastes et le niveau de zoom automatique sur les pages. Cette nouvelle version embarque également des correctifs pour sept vulnérabilités, dont quatre jugées critiques, ainsi que des améliorations sur la détection des polices de caractères et la qualité audio.

Source zdnet.fr

Permanences de Mars

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Bonjour à toutes, à tous

Calendrier des permanences de Mars 2020:

À la Maison de la Vie Associative, de 16h00 à 18h00 les vendredis 6, 13, 20 et 27 Mars 2020, quai Lucien Toulmond 13500 Martigues.

 

Bien librement.

Daniel.

Apéro April Marseille

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Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April.

Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Où et quand cela se passe-t-il?

L’apéro marseillais aura lieu vendredi 13 mars 2020 à partir de 19 h 00 dans les locaux du Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Le téléphone 06.72.24.13.22

Voir sur la carte https://www.openstreetmap.org/way/143299691

Le glou et le miam??

Nous vous invitons donc à venir nous rejoindre dans une ambiance conviviale, à partager cet apéro, chacun porte quelque chose, boissons, grignotages… et on partage.

Nous prévoirons bien sûr un minimum vital.

Entrée libre et gratuite.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

 

NOUVELLE ATTESTATION DE DÉPLACEMENT DÉROGATOIRE !!!

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ATTENTION !!!

DEPUIS LE 23 MARS L’ATTESTATION DE DÉPLACEMENT DÉROGATOIRE A CHANGÉ.

VOUS DEVEZ IMPÉRATIVEMENT UTILISER LE NOUVEAU MODÈLE TÉLÉCHARGEABLE SUR CE LIEN.

Vous devrez maintenant indiquer l’heure de départ de votre domicile.

De plus, sachez que vous bénéficiez d’une durée de une heure seulement pour les déplacements liés à une activité physique personnelle ou pour promener un animal de compagnie.

Prenez le temps de lire votre attestation, tout est expliqué.

Respectez le confinement, montrez-vous responsables et citoyens.

Prenez soin de vous.

Mozilla et Scroll mettent en place un test grandeur nature pour des médias sans publicité

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L’initiative n’est pas nouvelle, mais prend une dimension plus importante avec la mise en place d’un programme au sein de Test Pilot, uniquement aux États-Unis pour le moment.

Il s’agit pour rappel de retirer les publicités et autres solutions de pistage sur les sites de presse, contre un abonnement mensuel. Celui-ci est de 5 dollars par mois, réduit de 50 % pendant ce premier essai, soit 2,5 dollars. Un mode de rémunération qui continue de poser question.

En effet, le modèle « à la Netflix » n’est pas anodin pour la presse d’information, encore moins lorsqu’il s’agit de financer l’investigation. Car elle pose la question de la méthode de répartition de l’abonnement payé par les utilisateurs.

Toutes les expériences précédentes, sur d’autres marchés comme la musique, les séries et les films, ont indiqué que cela menait à favoriser les plus gros acteurs au détriment des indépendants.

Surtout, si la répartition se fait selon l’audience, on réintroduit la dépendance à cette dernière. Le financement de la presse par les abonnements implique que les utilisateurs paient pour favoriser une autre pratique journalistique, plus qualitative. Ce qui va à l’inverse de la dépendance à l’audience, où tout est bon pour attirer le lecteur.

Ainsi, il faut un certain équilibre entre nombre de médias et nombre d’abonnés payants (qui doit être très élevé) pour financer des sociétés de presse dans leur ensemble. Et là aussi, il n’est pas assuré que tout le monde en sorte gagnant.

Selon Mozilla, ses premiers tests montrent que les médias participants ont gagné 40% de plus par lecteur que via la publicité, sans indiquer le revenu moyen. Mais cela aurait-il été le cas si le nombre de médias à se partager le même « gâteau » avait été beaucoup plus important ?

Ce modèle peut ainsi être une alternative à la publicité, pour un secteur de la presse en ligne où la loi du plus fort et la course à l’audience sont encore des valeurs dominantes. Mais il devra évoluer pour réellement être qualifié de « Better Web », tout du moins au sens de la presse d’information.

EmmaDE4 Debian 11 Bullseye

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Le Collectif Emmabuntüs a pu livrer le 27 avril dernier la nouvelle Emmabuntüs Debian Édition 4 Alpha 1 (32 et 64 bits), une distribution basée sur la Debian 11 Alpha 2 Bullseye et les environnements XFCE/LXQt.

Cette nouvelle version sort en avance par rapport à la feuille de route initiale, à cause de la crise sanitaire du Covid-19 qui a contraint une partie des membres du collectif à rester… confinés, donc plus disponible : « Nous avons mis à profit cette pause forcée pour débuter, en avance de 9 mois, le développement de notre nouvelle Emmabuntüs basée sur Debian 11« .

Cette nouvelle version de la distribution reprend les bases de l’Emmabuntüs DE3 sous Debian 11 Bullseye. Elle y ajoute le support de l’environnement LXQt à la place de LXDE, avec une installation de base depuis l’ISO qui ne nécessite pas une étape supplémentaire de post-installation. Afin d’améliorer l’utilisation sous LXQt, les développeurs ont ajouté le navigateur Internet Falkon, permettant ainsi un fonctionnement du système avec seulement 1 Go de RAM.

Tous les détails pratiques et l’annonce officielle se trouvent sur le site officiel.

Source toolinux.com

ASSEMBLÉE NATIONALE : Lettre à mon député

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Monsieur le député,

Je sais que vous devez en ces jours, être très occupé.

Mon intervention auprès de vous a pour objet de vous demander d’intervenir auprès de nos dirigeants pour que, si elle voit le jour, soit placée en « Open source » afin que les associations, développeurs, soient en mesure d’analyser le code de cette application.

 

Contrairement à l’idée reçue par la grande majorité de nos concitoyens, une application qui peut être « décortiquée » est le seul moyen de la faire accepter par la majorité.

Sur un autre sujet, pouvez vous demander à ce que soit remplacé « contact tracking » par « suivi de contact ».  Nos ministres ne devraient-ils pas donner l’exemple ?

Recevez, monsieur le député, mes respectueuses salutations.

— Sa réponse

Monsieur,

Je note ces excellentes réflexions que je transmets au ministre chargé du numérique Monsieur Cedrc O.
Je verserais au débat parlementaire sur l’application « stop covid » vos demandes s’il ne les retient pas d’emblé.
Je ne m’avancerais pas sur la faisabilité et surtout sur l’utilisation effective et suffisante d’une telle application qui me laisse, dans l’état actuel des choses, septique.

Votre dévoué

DERNIÈRE MINUTE (lien de téléchargement)

J’ai reçu ce matin la lettre que mon député a fait parvenir à M Cédric O Secrétaire d’Etat chargé du numérique. Elle reprend point par point tous les arguments que je lui avais transmis.

Espérons …

Source Yves lsdm.live

Firefox va proposer un alias de messagerie pour plus de confidentialité

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Firefox Private Relay permettra aux utilisateurs d’utiliser un alias de messagerie afin de dissimuler leur véritable adresse électronique lors du remplissage de formulaires.

Mozilla travaille sur un nouveau service appelé « Private Relay » qui génère des alias uniques pour cacher l’adresse électronique d’un utilisateur aux annonceurs et aux opérateurs de spam lorsqu’il remplit des formulaires en ligne. ZDNet a appris que le service était entré en phase de test le mois dernier et qu’il est actuellement en bêta fermée, une bêta publique étant prévue pour la fin de l’année.

Private Relay sera disponible en tant que module complémentaire de Firefox. Il permettra aux utilisateurs de générer une adresse électronique unique – un alias de courriel – en un seul clic. L’utilisateur pourra ensuite saisir cette adresse électronique dans des formulaires web pour envoyer des demandes de contact, s’inscrire à des bulletins d’information et créer de nouveaux comptes.

« Nous ferons suivre les e-mails de l’alias vers votre vraie boîte de réception », déclare Mozilla sur le site web Firefox Private Relay. « Si un alias commence à recevoir des e-mails dont vous ne voulez pas, vous pouvez le désactiver ou le supprimer complètement », explique le fabricant du navigateur.

Un concept ancien rendu accessible

Le concept d’alias de courrier électronique existe depuis des décennies, mais leur gestion a toujours été une corvée. Parfois même, les fournisseurs de messagerie électronique ne permettaient pas aux utilisateurs d’accéder à une telle fonctionnalité.

Grâce à Firefox Private Relay, Mozilla espère fournir une solution facile à utiliser qui permet aux utilisateurs de créer et de détruire des alias de courriel en quelques clics.

Mozilla devient ainsi le deuxième grand géant technologique à travailler sur un alias de courriel et un service de relais privé. Apple a annoncé l’année dernière, lors de la conférence des développeurs WWDC 2019, une fonction similaire d’alias de messagerie électronique pour son prochain système de connexion « Connectez-vous avec Apple« .

Source : zdnet.com

Des portables Lenovo Thinkpad avec la distribution Linux Fedora 32

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Après Dell, Lenovo va proposer une série d’ordinateurs portables sous Linux. C’est la distribution Fedora qui a été choisie pour les équiper.

Des portables Lenovo Thinkpad avec la distribution Linux Fedora 32

Les « Fedora Workstations » seront bientôt disponibles sur des ordinateurs Lenovo Thinkpad, a-t-on appris il y a quelques jours. Au-delà de la compatibilité logicielle et matérielle, l’annonce indique que plusieurs modèles seront proposés avec un système Fedora préinstallé.

Le programme baptisé « Lenovo’s Linux Community Series – Fedora Edition » concerne d’abord trois modèles, qui pourront être fournis avec Fedora 32 Workstation, dont nous allons vous reparler cette semaine également.

ThinkPad P1 Gen2
ThinkPad P53
ThinkPad X1 Gen8

Pour l’heure, l’annonce faite dans le cadre du Red Hat Summit n’a pas été suivi d’une date de disponibilité et de prix pour l’Europe, mais les informations pratiques devraient rapidement suivre.

Source toolinux.com

Firefox 76 : Firefox Lockwise protège mieux vos mots de passe

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La nouvelle version de Firefox propose de nouvelles fonctionnalités à son gestionnaire de mots de passe, pour une navigation plus sécurisée.

Mozilla a publié aujourd’hui Firefox 76 sur le canal Stable desktop pour Windows, MacOS et Linux. Cette nouvelle version est accompagnée de corrections de bugs, de patchs de sécurité et de nouvelles fonctionnalités.

Mais le point fort de cette nouvelle version, c’est surtout une suite de nouvelles fonctionnalités ajoutées au gestionnaire de mots de passe intégré de Firefox (Firefox Lockwise). Il est disponible sur about:logins, ou dans Paramètres > « Votre e-mail » > Identifiants et mots de passe. A partir de Firefox 76, les utilisateurs devront saisir les identifiants de leur compte MacOS ou Windows pour afficher quelque mot de passe en clair.

Mozilla a ajouté cette fonctionnalité à la demande de la communauté Firefox. Les utilisateurs se plaignaient en effet qu’il était simple pour un cyberattaquant d’attendre que l’utilisateur s’éloigne de son ordinateur pour accéder rapidement au gestionnaire de mots de passe intégré à Firefox, puis révéler et copier les mots de passe de l’utilisateur sur un morceau de papier.

Grâce à cette nouvelle fonctionnalité, il lui faudra également connaître les identifiants du système d’exploitation de l’utilisateur, ce qui réduit les chances de réussite d’une telle intrusion (connue sous le nom de scénario de « evil maid »).

Protection accrue des mots de passe

Mais ce n’est pas la seule fonctionnalité ajoutée à Firefox Lockwise dans la version 76. Le gestionnaire de mots de passe intégré à Firefox analyse désormais également tous les mots de passe stockés par l’utilisateur.

Mozilla indique que si l’un des mots de passe de l’utilisateur est identique à un mot de passe qui a été divulgué en ligne, Firefox affichera un avertissement à l’utilisateur, lui recommandant de changer le mot de passe, indiquant que ce dernier fait maintenant très probablement partie des listes du dictionnaire des mots de passe que les pirates utilisent pour des attaques par force brute.

Firefox Monitor

En outre, Lockwise a également bénéficié d’une troisième amélioration de la sécurité : l’intégration à Firefox Monitor, un service de Firefox qui permet aux utilisateurs de vérifier si leurs informations d’identification ont été divulguées en ligne.

A partir de Firefox 76, les utilisateurs recevront des alertes de Lockwise pour les sites qui ont connu une violation récente de la sécurité, et où l’on sait que les mots de passe ont été compromis, pour inviter les utilisateurs à modifier leurs informations d’identification.

Mozilla rassure les utilisateurs : Firefox ne connaît pas réellement leurs mots de passe, le navigateur fonctionne avec des versions cryptées des identifiants pour garder la vie privée des utilisateurs intacte.

Autres nouveautés

Voici donc les principales nouveautés de Firefox 76. Mais cette nouvelle version présente d’autres nouvelles options et d’importantes corrections de bugs, qui sont détaillés dans le journal officiel des modifications.

Les patchs de sécurité pour Firefox 76 seront listés sur cette page, dans les jours qui suivent, au fur et à mesure que les utilisateurs se mettront à jour avec la nouvelle version.

Les changements spécifiques aux développeurs web sont détaillés sur cette page.

Les utilisateurs de Firefox peuvent mettre à jour FIrefox vers la version 76 en utilisant l’outil de mise à jour intégré au navigateur, disponible dans Paramètres > Aide > A propos de Firefox.

Source : zdnet.com

Fedora Linux 32 : disponibilité, nouveautés, téléchargement

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Prête à équiper de nouveaux ordinateurs portables Lenovo (mais pas que), la nouvelle mouture de la distribution communautaire de Red Hat est déconfinée. Fedora 32 vient d’être publiée et elle est disponible gratuitement en ligne.

’annonce a été officialisée fin avril. Fedora 32 est à présent disponible et la communauté francophone s’est activéepour en livrer tous les secrets en français.

Qu’est-ce que Fedora ?

Fedora est une distribution Linux communautaire développée par le projet Fedora et sponsorisée par RedHat (IBM), qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora peut se voir comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.

Fedora 32 : quoi de neuf ?

Comme on peut le lire dans l’annonce officielle de l’association Fedora francophone, la version 32 de Fedora s’articule, entre autres, autour des éléments suivants :

Noyau Linux 5.6 ;
Passage à GNOME 3.36 Gresik, sorti en mars dernier ;
Plusieurs polices bitmaps sont converties en OpenType ;
Le service fstrim.timer est activé par défaut ;
Le gestionnaire de base de données MariaDB est mis à jour vers la version 10.4 ;
La suite de compilateurs GCC 10 est proposée ;

Les notes de sortie complètes et officielles sont disponibles en anglais sur cette page.

Trois versions disponibles

Comme toujours, trois éditions de Fedora sont disponibles pour trois types d’utilisation différents :

Fedora Workstation 32 pour le bureau (desktop), articulée autour de GNOME 3.36 ;
Fedora Server 32 pour les administrateurs système ;
Fedora CoreOS 32 est un système minimaliste destiné à une utilisation en conteneur.

Pour télécharger Fedora 32, rendez-vous sur le site web suivant : getfedora.org.

Source toolinux.com

Logiciel graphique gratuit et open source pour Windows 10, Linux, macOS : jetez un oeil sur Inkscape 1.0

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La version 1.0 de l’éditeur graphique vectoriel libre et gratuit du projet Inkscape regorge de nouvelles fonctionnalités. Voici un aperçu.

Le projet Inkscape, vieux de 16 ans, a publié la version 1.0 de l’éditeur de graphiques vectoriels libre et gratuit, après trois ans de développement. Inkscape 1.0 est disponible pour Linux, Windows et MacOS. Inkscape 1.0 regorge de nouvelles fonctionnalités et est désormais disponible en 20 langues avec de nombreuses améliorations de performances qui devraient le rendre sensiblement plus fluide.

Inkscape offre aux designers, artistes et scientifiques une alternative gratuite à Adobe Illustrator. Cette version apporte une prise en charge native de MacOS, ce qui signifie que les utilisateurs n’ont plus besoin de XQuartz pour qu’Inkscape fonctionne s’ils exécutent El Capitan ou une version plus récente. Il prend également en charge la résolution d’écran Apple Retina et est fourni avec Python 3 pour prendre en charge les extensions Inkscape.

Les points forts de la version 1.0 comprennent une boîte à outils plus logique, et des fonctions d’édition améliorées de Live Path Effects (LPE). Le projet indique que les améliorations de performances sont plus visibles lors de l’édition d’objets lourds, en utilisant le dialogue Objets, et lors du regroupement et du dégroupement.

Les artistes qui utilisent la main levée peuvent maintenant faire des rotations et des miroirs et utiliser les modes de vue Xray et Split. Il existe également un nouveau mode PowerPencil dans l’outil Crayon qui offre une largeur dépendant de la pression. Les utilisateurs peuvent également vectoriser des dessins au trait.Il existe plusieurs nouveaux outils pour les personnes travaillant sur des dessins techniques, notamment la possibilité d’aligner les grilles sur la page. De plus, l’indicateur de longueur de parcours de l’outil de mesure et l’axe Y inversé peuvent faire correspondre les coordonnées entre le code SVG et l’interface utilisateur d’Inkscape.

Le projet Inkscape pense que les utilisateurs de dessin technique apprécieront le nouveau LPE appelé Corners (Fillet/Chamfer) pour arrondir et couper les coins de chemin, ainsi que Ellipse from Points pour construire des cercles et des ellipses. Les segments de mesure devraient également être utiles pour les plans architecturaux. L’outil Cercle peut créer des arcs fermés ou des « filets » d’un simple clic, tandis que cette version prend en charge les hachures de vecteurs SVG2 et peut rendre et exporter des lignes de fuite.

Les concepteurs peuvent désormais exporter des PDF avec des liens cliquables et des métadonnées et disposent également de nouvelles palettes et de nouveaux dégradés de maille qui fonctionnent dans le navigateur. Il y a aussi la prise en charge de polices variables, un texte en flux compatible avec le navigateur et de puissants paramètres de hauteur de ligne.

Il existe également de nouveaux modèles pour différentes tailles d’écran, des guides de marge et un fond en damier coloré. Il y a aussi une extension pour créer des maquettes interactives afin de simuler l’interaction de l’utilisateur avec l’application web. Le projet avertit que le passage à Python 3 entraîne des modifications importantes avec des extensions tierces, qui n’ont pas toutes été mises à jour pour supporter Python 3.

Source : zdnet.com

SILL 2020 : quels mouvements dans le socle interministériel des logiciels libres ?

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L’État a mis à jour son socle de logiciels libres recommandés aux administrations. Le point sur les entrants et les sortants.

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Quels entrants et quels sortants dans le socle interministériel des logiciels libres (SILL) ?

Publié pour la première fois en 2013, ce catalogue de référence pour les administrations françaises est actualisé une fois par an.

La version 2020 vient d’être mise en ligne.

Quatre outils signalés l’an dernier comme « en fin de recommandation » disparaissent effectivement de la liste. Il s’agit de Pencil (maquettage IHM), FitNesse et DbFit (injection pour tester les couches basses) ainsi que phpBB (création de forums).

On recense une trentaine de nouveaux venus.

Dans la catégorie « Conception & Développement », deux d’entre eux sont en « observation » : l’analyseur statique d’apk Exodus Privacy et l’outil de monitoring Cachet.

Les autres entrants dans cette catégorie sont au statut « recommandé ». On trouve :

Dans la catégorie « Données et contenu », l’outil de génération de sites statiques Jekyll fait son entrée au statut « recommandé ». Tout comme le système de gestion de base de données Redis, en version 5.0.7 à Sorbonne Université, nous précise-t-on.

PeerTube en observation ; Prometheus et Grafana aussi

La catégorie « Espace utilisateur et canal » est la plus riche en nouveautés.

Deux outils font leur apparition au statut « en observation » : Opale (création de modules de formation) et PeerTube (plate-forme décentralisée d’hébergement de vidéos).

Les 11 autres ajouts sont au statut « recommandé » :

  • GNU Emacs (éditeur de texte)
  • RStudio (environnement de développement pour le langage R, en version 1.2 à l’Agence nationale de la cohésion des territoires)
  • SoGo et Zimbra (outils de webmail)
  • Zammad (application web pour la gestion du support)
  • OpenShot (logiciel d’édition de vidéos)
  • ProjectQtOr (module kanban)
  • NAPS2 (scan de PDF)
  • BigBlueButton (serveur de visioconférence pour navigateurs web ; l’académie de Versailles l’utilise pour des cours en ligne, de la formation et des présentations à distance)
  • VITAM (solution d’archivage électronique)
  • Archifiltre (système d’aide à l’archivage de fichiers, en version 2.0 aux ministère sociaux)

Dans la catégorie « Opérations », la majorité des outils ajoutés le sont « en observation ». Ils sont cinq :

  • Pulse (télédéploiement sur les postes de travail)
  • Rancher (orchestration de conteneurs)
  • Yunohost (déploiement d’applications)
  • Prometheus et Grafana (supervision de l’infrastructure et des composants)

Au statut « recommandé », les nouveaux s’appellent OpenFisca (moteur de calcul socio-fiscal), Proxmox VE (gestion des VM), postfix.admin (gestion de configuration postfix) et Matomo (statistiques de fréquentation de sites web).

CodiMD (outil de partage de notes) constitue le seul ajout à la catégorie « Orchestration & logique métier ».

Source silicon.fr

Mozilla se débarrassera définitivement de Flash dans Firefox 84

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Cette fois, c’est la bonne. Flash, la technologie d’Adobe, réputée pour être une vraie passoire en termes de sécurité, tirera définitivement sa révérence en fin d’année 2020.

Et Mozilla d’annoncer que Firefox 84, l’une des prochaines versions majeures de son navigateur Web, ne prendra plus en charge le format Flash qui, de toute façon, est déjà désactivé par défaut sur les versions actuelles.

Firefox 84 tire un trait sur Flash

Prévu pour le mois de décembre 2020, Firefox 84 ne permettra plus, d’aucune façon, de lire du contenu Flash.

Une décision qui était attendue, étant donnée l’intention d’Adobe d’abandonner purement et simplement sa technologie à l’horizon 2021.

En lieu et place, Adobe et Mozilla encouragent ainsi les administrateurs du Web à transiter rapidement vers du HTML5 ou tout autre langage leur permettant d’animer leurs pages Internet sans pour autant compromettre la sécurité des utilisateurs.

Pourquoi tant de haine pour Flash ?

Conçu en 1996, Flash était alors un format révolutionnaire. Pensez donc : il permettait d’animer des pages Web afin de les sortir — enfin ! — de leur immobilisme glacial.

Si toutes les tentatives d’animations ne se sont pas souvent traduites par de grandes réussites esthétiques, Flash est surtout un programme capricieux, qui demande à l’utilisateur de le télécharger et le maintenir à jour pour pouvoir lire le contenu inclus sur les sites Web.

En 2010, Apple met au jour un certain nombre de problèmes liés à l’utilisation de Flash. Outre des failles de sécurité qui commencent à inquiéter, la technologie a aussi tendance à drainer énormément d’énergie, et à consommer beaucoup de mémoire vive. Résultat : Flash n’a plus droit de cité sur aucun appareil Apple. Radical.

Citons également d’énormes problématiques en termes de sécurité et de confidentialité des données (Flash peut exécuter du code malveillant, activer le microphone et la webcam sans le consentement de l’utilisateur, etc.).

Aussi l’industrie commença doucement sa transition vers le HTML5, un langage qui permet peu ou prou les mêmes choses, sans poser les problèmes précités.

Bref : une page du Web qui se tourne, à n’en pas douter. Mais il est permis de douter que Flash manque à qui que ce soit.

Source clubic.com

Pré-ouverture du service visio.chapril.org

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Avec François, nous avons le plaisir de vous annoncer la pré-ouverture
du service visio.chapril.org, un service pour faire de la
visioconférence \o/

C’est une instance Jitsi Meet, un produit déjà connu et disposant d’une
offre riche en ce moment. Mais combien en restera-t-il dans 2 mois ?
D’où l’intérêt de proposer le service au sein du Chapril.

Donc, testez, testez et testez encore. Pour faire des retours :

visio-support@chapril.org ;
chapril@april.org ;
https://agir.april.org/projects/visio-chapril-org/issues

À vos tests, prêts, partez !

Chaprilement,

Christian (Cpm).

Comment installer Debian sur une cible iSCSI (diskless)

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Tant qu’à déporter des volumes de stockage sur un serveur via des protocoles comme iSCSI, pourquoi ne pas y placer un système d’exploitation entier ? Une installation de type diskless rendue possible par certains OS, dont Debian.

iSCSI est une solution d’accès en blocs aux données, couramment utilisée dans les datacenters. Elle permet de centraliser la capacité de stockage des serveurs au sein de « disk arrays » via un SAN (Storage Area Network). Mais on peut l’exploiter de manière plus simple, via un serveur « NAS », pour y déporter des volumes (LUN) à partitionner côté client.

De quoi augmenter la capacité de stockage d’une machine ou ne la laisser accéder à des données que lorsqu’elle est sur le réseau local. Ce, avec une meilleure efficacité que des solutions de type File Storage nécessitant la mise en place de protocoles de partage réseau comme Samba (SMB/CIFS), NFS (Network File System) ou AFP (Apple Filing Protocol).

Ainsi, le client n’a accès qu’à certains volumes de données, limitant l’impact d’attaques de type ransomware. Via le serveur, on pourra facilement sauvegarder les différents LUN, que ce soit de manière classique ou via la création d’instantanés.

Source nextinpact.com

Le Parlement européen adopte la préférence pour le logiciel libre pour les institutions de l’UE

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Le 15 mai 2020, en séance plénière, le Parlement européen a approuvé plusieurs rapports de décharge budgétaire qui comprennent des amendements invitant les institutions de l’UE à utiliser principalement des solutions open source. En pratique, à partir de maintenant, toutes les solutions informatiques développées par et pour les institutions de l’UE devront d’abord être évaluées par rapport à la possibilité d’utiliser des solutions open source. Les évaluations devront ensuite être rapportées à la commission du contrôle budgétaire du Parlement sur une base annuelle, lors de la procédure de décharge.

Le texte exact et officiel de la résolution concernant la préférence pour le logiciel libre :

« [Le parlement] reconnaît la valeur ajoutée que les logiciels libres et ouverts peuvent apporter au Parlement ; souligne en particulier leur rôle dans l’amélioration de la transparence et dans la prévention des effets de blocage des fournisseurs ; reconnaît également leur potentiel en matière d’amélioration de la sécurité étant donné qu’ils permettent de relever et de corriger les faiblesses ; recommande vivement que tout logiciel développé pour l’institution soit rendu public sous licence de logiciel libre et ouvert »

Une autre résolution concernant les formats ouverts :

[Le parlement] reconnaît que la production de données publiques sous un format ouvert, lisible par machine, facilement accessible et réutilisable offre de grandes possibilités tant pour la transparence envers le public que pour l’innovation ; salue les initiatives en cours visant à créer et à convertir une partie de ses données qui revêtent un intérêt pour le public sous ce format ; souligne la nécessité d’adopter une approche plus conviviale, systématique et coordonnée pour de telles initiatives, dans le cadre d’une politique bien définie des données ouvertes du Parlement »

Merci au Parti pirate européen, et en particulier à l’eurodéputé tchèque et vice‑président du Parlement européen, Marcel Kolaja, qui sont à l’origine des amendements en question.

Précisons que ces résolutions ne concernent que les institutions de l’UE, et pas celles des États membres. Elles donnent néanmoins un signal fort dont on espère qu’il sera aussi suivi par les gouvernements nationaux, et en particulier le nôtre, qui s’est avéré très timide sur la promotion du logiciel libre depuis trois ans.

Source linuxfr.org

Rothschild Patent Imaging vs GNOME : un cas particulier de brevet résolu, mais pas de jurisprudence

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La Fondation GNOME règle un problème de brevet et obtient un engagement de non-poursuite pour tout logiciel publié sous une licence de logiciel libre approuvé par l’Open Source Initiative. Contrairement à l’annonce initiale, la Fondation GNOME n’est pas allée en justice pour faire invalider ce brevet.

En octobre 2019, la Fondation GNOME, attaquée par un patent troll 1, avait décidé de répliquer en justice pour se défendre et défendre les communautés du logiciel libre contre les abus du système de brevets. L’April avait soutenu la Fondation dans sa démarche en faisant un don au fonds de défense de GNOME contre les trolls des brevets.

GNOME est un environnement de bureau libre, facile d’utilisation, convivial dont l’objectif est de rendre accessibles les systèmes d’exploitation libres. Comme elle l’expliquait, la fondation GNOME était attaquée par un patent troll Rothschild Patent Imaging (RPI) pour atteinte à un brevet relatif à la distribution d’images (concernant Shotwell le logiciel de GNOME d’organisation d’images et de photos). La Fondation avait décidé de ne pas se laisser faire et avait décidé d’aller en justice pour « envoyer un message à tous les trolls de brevets dans le domaine du logiciel ».

En effet, dans son annonce d’octobre 2019, la Fondation GNOME annonçait notamment une requête en irrecevabilité du brevet pour le faire invalider : « Nous voulons envoyer un message à tous les patent trolls dans le domaine du logiciel — nous nous battrons, nous gagnerons et nous ferons reconnaître l’invalidité de votre brevet. »

Le 20 mai 2020, La Fondation GNOME, Rothschild Patent Imaging et Leigh M. Rothschild ont annoncé que le différend avait été réglé : la Fondation a obtenu une clause de non-poursuite pour tout brevet détenu par Rothschild Patent Imaging. De plus, l’accord prévoit que les logiciels libres sous licence Open Source Initiative (consulter la licence des licences) ne pourront pas être poursuivis par Rothschild Patent Imaging sur l’ensemble des brevets (une centaine).

Cet accord est sans doute un bon accord pour GNOME et permet de neutraliser une centaine de brevets pour les logiciels libres sous une licence validée par l’OSI. Mais au final la Fondation considère le brevet logiciel pour lequel RPI attaquait – et incidement tous les autres de son portefeuille – comme valide. Cet accord à l’amiable résout un cas particulier – la menace des brevets de RPI – alors que la contre-attaque annoncée par GNOME aurait pu donner lieu à une jurisprudence s’étendant au-delà de ce seul cas, dans un domaine où justement les jurisprudences sont rares. Les patent trolls ont tout intérêt, en évitant les procès, à maintenir l’incertitude juridique qui est un élément déterminant de leur capacité de nuisance.

Source april.org

Les eurodéputés votent un amendement en faveur du logiciel libre au Parlement

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Le Parlement européen recommande que tout logiciel développé pour lui soit mis sous licence libre.

Parmi les motifs du déménagement de la fondation Eclipse, qui quitte les Etats-Unis pour s’installer à Bruxelles, il y a le sentiment que «l’Europe aime beaucoup, et de plus en plus, l’open source», nous expliquait récemment Gaël Blondelle, qui dirige l’équipe européenne de la fondation. Et cela tant côté entreprises qu’institutions, d’où le choix de la capitale de l’Union.

«Valeur ajoutée des logiciels libres et ouverts»

Ce soutien au Libre se vérifie, dans le secteur public, par la résolution qu’a votée le 15 mai le Parlement européen, dans un rapport de décharge budgétaire, vote rapporté sur Linuxfr par Stéfane Fermigier (coprésident du CNLL, Union des Entreprises du Logiciel Libre et du Numérique Ouvert).

Le texte adopté par les eurodéputés recommande «vivement» de libérer tout logiciel développé pour le Parlement. Il est indiqué (point 49 de la résolution):

[Le Parlement] «reconnaît la valeur ajoutée que les logiciels libres et ouverts peuvent apporter au Parlement; souligne en particulier leur rôle dans l’amélioration de la transparence et dans la prévention des effets de blocage des fournisseurs; reconnaît également leur potentiel en matière d’amélioration de la sécurité étant donné qu’ils permettent de relever et de corriger les faiblesses; recommande vivement que tout logiciel développé pour l’institution soit rendu public sous licence de logiciel libre et ouvert.»

Open data et réseaux sociaux open source

Juste avant, le même texte (point 48) prône l’open data avec des formats ouverts:

[Le parlement] «reconnaît que la production de données publiques sous un format ouvert, lisible par machine, facilement accessible et réutilisable offre de grandes possibilités tant pour la transparence envers le public que pour l’innovation ; salue les initiatives en cours visant à créer et à convertir une partie de ses données qui revêtent un intérêt pour le public sous ce format ; souligne la nécessité d’adopter une approche plus conviviale, systématique et coordonnée pour de telles initiatives, dans le cadre d’une politique bien définie des données ouvertes du Parlement.»

Le point 79 de la résolution prône quant à lui l’usage de réseaux sociaux open source et autohébergés:

Le Parlement «prend acte en outre de l’amélioration substantielle de l’utilisation des réseaux sociaux par le Parlement et encourage en outre l’utilisation de plateformes de réseaux sociaux open source gratuites et autohébergées, qui accordent une attention particulière à la protection des données des utilisateurs; prend acte par ailleurs des actions destinées à informer des activités de l’Union et prie instamment le Parlement d’intensifier ses activités sur les réseaux sociaux afin de diffuser les résultats de ses travaux auprès des citoyens de l’Union.»

Stéfane Fermigier précise que c’est l’eurodéputé tchèque et vice-président du Parlement européen Marcel Kolaja, du Parti pirate européen, qui est à l’origine de ces amendements.

Source zdnet.fr

Pourquoi l’adoption de Linux explose en 2020 ?

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Linux est considéré comme une alternative à Windows. Cependant sa part de marché n’a jamais vraiment décollée sur le segment des ordinateurs de bureau. Depuis quelques mois la situation a changé. Sa cote de popularité de cesse d’augmenter, que se passe-t-il ?

La surprise est là et les chiffres confirment une tendance. Linux est de plus en plus populaire auprès du “Grand Public”. La situation peut surprendre car l’OS ne pas vraiment une image « gaming » et son approche peut paraitre différente de celle de Windows. Pourtant les dernières statistiques montrent que son adoption s’améliore à un rythme rapide.

Linux progresse et Windows recule sur le marché des ordinateurs de bureau !

Ce système d’exploitation est encore loin de dépasser Windows mais sa progression se poursuit. Il est possible que dans avenir plus ou moins lointain le choix d’un système d’exploitation ne se résume plus à deux noms « Microsoft » et « Apple ». Le mois de mai a permis de franchir une nouvelle étape avec une part de marché à 3.17%. Windows se situe à 86.69% et macOS à 9.68%.Une analyse de ces chiffres montre que la croissance de Linux est assurée par une distribution, Ubuntu. En mai 2020, Elle représente 64,98 % de toutes les installations Linux.

Alors, que ce passe-t-il au sujet de Linux ? Pourquoi devient-il de plus en plus populaire sur le marché des ordinateurs de bureau ?

Linux, pourquoi sa présence est en progression ?

Il y a essentiellement trois raisons à cela dont deux sont des conséquences des choix de Microsoft.

Tout d’abord, le géant a mis fin à l’existence de Windows 7. Malgré des dizaines de millions pour ne pas dire des centaines de millions d’ordinateurs sous cet environnement, il a été abandonné. En clair cet OS n’est plus concerné par la grande maintenance mensuelle de Redmond nommée Patch Tuesday. La situation est donc problématique car Windows 7 n’a pas de souci particulier. Il est capable de répondre parfaitement à la majorité des usages. Le passage à Windows 10 est ainsi mal perçu et pas vraiment justifiable surtout que la procédure n’est pas gratuite. Il n’est donc pas étonnant que beaucoup cherchent à prendre un certain recul face à Microsoft.

A cela s’ajoute la vision proposée par Windows 10. Le système d’exploitation souffre d’une maintenance problématique, d’une télémétrie intrusive et de publicité proposée au travers de son interface. Certains utilisateurs « Windows 7 » souhaitent donc conserver l’expérience de bureau traditionnelle ce qui Linux peut proposer.

Enfin le troisième point est a chargé du coté de Linux lui-même. Cet environnement a profité ces dernières années d’une communauté incroyable redoublant d’efforts et d’idée pour le rend plus convivial. C’est là un defit afin de conquérir le cœur des utilisateurs « Windows ». Pour de nombreuses distributions le plus grand défi et de proposer une environnement pour se sentir à la maison (Windows)

A ce sujet, il existe de nouvelles distributions Linux spécifiquement développées pour proposer un environnement connu et maitrisé aux utilisateurs de Windows.

Il n’est pas impossible que Linux poursuive sa croissance au point de se rappocher de macOS d’Apple.

Source ginjfo.com

 

Hambourg veut plus de logiciels libres dans son administration

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La nouvelle coalition au pouvoir dans cette ville du Nord de l’Allemagne entend privilégier le recours aux logiciels libres. Une initiative saluée la FSFE, mais avec quelques réserves.

À Hambourg, la coalition SPD/Grünen (socio-démocrates et écologistes) ont signé un accord de législature où le pouvoir en place entend donner une place prépondérante au logiciel libre.

L’accord de coalition – traitant du logiciel libre – est d’ailleurs disponible en ligne (en allemand). On y apprend par exemple que « partout où cela fera du sens, la coopération avec d’autres niveaux de pouvoirs et administrations sera établie« .

Souveraineté, indépendance et collaboration

La décision prise par les autorités locales de donner la préférence au logiciel libre revêt un triple objectif :

Assurer la souveraineté de Hambourg ;
Diminuer la dépendance aux fournisseurs tiers ;
Assurer la transparence.

La Free Software Foundation Europe se réjouit des déclarations d’intention, mais se montre encore attentiste : à la lecture de l’accord de gouvernement, des zones d’ombre subsisteraient autour de « la protection de certains éditeurs et vendeurs de logiciels propriétaires« . Alexander Sander, le Policy Manager de la FSFE, précise : « Nous allons surveiller la mise en place du programme et nous assurer que le code créé avec de l’argent public soit accessible aux citoyens« .

Source : FSFE, Public Code

La plupart des ordinateurs Lenovo seront certifiés Linux à l’avenir

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Lenovo va certifier une grande partie de ses ordinateurs de bureau et portables Thinkpad pour Red Hat Linux et Ubuntu. L’idée : encourager au déploiement de Linux dans l’entreprise.

La plupart des ordinateurs Lenovo seront certifiés Linux à l’avenir

Nous vous parlions, début mai, de l’arrivée de Fedora Linux sur des ordinateurs portables Thinkpad. Le constructeur chinois poursuit dans cette voie avec la certification de nouveaux ordinateurs de bureau ThinkPad et ThinkStation Workstation. Il sera désormais possible d’y installer Red Hat Linux ou Ubuntu LTS.

250 millions d’ordinateurs personnels sont vendus chaque année et environ 7,2 millions le sont avec Linux selon NetMarketShare. Une niche dans laquelle Lenovo compte bien se positionner en certifiant ses propres machines pour une utilisation optimale des principales distributions Linux.

L’idée de Lenovo est de certifier l’ensemble des ordinateurs de bureau et portables ThinkStation et ThinkPad série P pour qu’ils tournent sous Ubuntu Linux ou Red Hat Linux Entreprise (ainsi que Fedora). Le constructeur explique que les modèles offriront désormais un support complet allant « des correctifs aux pilotes en passant par des optimisations au niveau du bios« .

Le support de Linux sur les ordinateurs Lenovo sera assuré sur le web et via des forums Linux. Pour l’heure, cette section n’est disponible qu’en anglais.

Lire également

Des portables Lenovo Thinkpad avec la distribution Linux Fedora 32

Source toolinux.com

Pourquoi Linux Mint 20 ne veut pas de snap

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Contrairement à Ubuntu, dont elle reste un dérivé, la populaire distribution Linux Mint a choisi de se passer du format snap. Une question de sécurité, mais aussi une volonté d’indépendance par rapport à Canonical.

Pourquoi Linux Mint ne veut pas de snap

Linux Mint figure aujourd’hui parmi les distributions Linux les plus populaires du monde. Le SE est créé à partir d’Ubuntu – dont la propre base reste Debian -. Il se veut moderne, élégant et capable de rivaliser avec les autres grands OS du marché que sont Windows, macOS X et, désormais, ChromeOS.

Linux Mint suit les cycles de mise à jour d’Ubuntu LTS. Or, elle se passera du format de fichiers snap, comme l’annonce de mai l’a clairement indiqué :

« J’ai l’honneur de vous confirmer que Linux Mint, comme les éditions précédentes, ne comportera aucun snap et/ou snapd installés d’origine. » – Clément Lefèbvre

Pour rappel, comme AppImage et Flatpak, Snap permet d’installer et mettre à jour plus simplement des applications Linux de manière transversale sur plusieurs distributions. Le format snap intègre à la fois l’application et les bibliothèques nécessaires, dans un seul paquet.

Ce qui est reproché à Snap

Pour les concepteurs de Linux Mint, le Snap Store écrase une partie de la base APT de la distribution. C’est donc un grand « non » : pas question de permettre à Chromium de s’installer dans le dos des utilisateurs, sans leur consentement, créant ainsi une « porte dérobée » dans le système d’exploitation en le connectant à l’Ubuntu Store.

« Les applications de ce store ne peuvent pas être auditées, épinglées ou corrigées. Vous avez autant de contrôle sur ces fichiers qu’avec un système propriétaire, c’est-à-dire… aucun contrôle. Il s’accorde les droits root et s’installe sans vous le demander. »

Conséquence : dans Linux Mint 20, APT empêche snapd d’être installé.

Linux Mint 20 doit sortir ce mois-ci (juin 2020).

Source : Linux Mint

Linux Mint 20 disponible en bêta, avec son Warpinator

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Comme à chaque fois, trois déclinaisons de cette édition LTS nommée Ulyana sont mises en ligne, selon

l’environnement : Cinnamon, MATE et Xfce.

Dans les nouveautés, on note bien entendu la mise de côté de snapd ou l’applet destiné aux machines Optimus avec un GPU NVIDIA. Mais également Warpinator.

Il s’agit d’une version repensée du Giver développé aux débuts de la distribution, devant faciliter l’échange de fichiers directs au sein du réseau local.

D’autres retouches de l’interface, corrections de bugs et améliorations des performances sont au programme, en complément des nouveaux fonds d’écran.

EmmaDE3 1.02 accueille les environnements Xfce/LXQt

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Le Collectif Emmabuntüs annonce la mise à jour de l’Emmabuntüs Debian Édition 3 1.02 (32 et 64 bits). La distribution lancée ce lundi est basée sur la Debian 10.4 Buster et les environnements Xfce/LXQt.

La nouvelle mise à jour publiée en début de semaine reprend les améliorations de l’Emmabuntüs DE4, à savoir l’ajout :

de l’environnement LXQt à la place de LXDE, avec une installation de base dans l’ISO sans avoir la nécessité d’une étape supplémentaire de post-installation ;

du navigateur Internet Falkon, permettant ainsi une utilisation avec seulement 1 Go de RAM sous LXQt ;
des utilitaires inxi/inxi-gui pour améliorer l’entre-aide sur notre forum ;

de gThumb à la place de Nomacs pour permettre la gestion facile des photothèques ;

de l’application SMTube et des utilitaires font-manager, mediainfo-gui et mdadm pour faciliter la prise en main de notre distribution ;

des utilitaires KeePassXC et Onboard qui remplacent les applications maintenant obsolètes KeePassX et Florence.

En plus de ces évolutions contenues dans l’Emmabuntüs DE4, on saluera l’arrivée de plusieurs utilitaires : VeraCrypt pour permettre la sécurisation de vos données personnelles dans un container chiffré et transportable, ainsi que GtkHash pour faciliter le vérification des sommes de contrôle de vos fichiers et des ISO.

La liste complète des nouveautés se trouve sur le site web du projet.

 

Noyau Linux 5.8, une « big » version selon Linus Torvalds

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Le développement du noyau Linux 5.8 est en cours. A l’occasion de la sortie de la première « release candidate », Linus Torvalds annonce qu’il s’agit d’une importante version.

Ce nouveau noyau Linux est aux yeux de Linus Torvalds une importante version. Les premiers chiffres clés partagés confirment qu’il ne s’agit pas d’une évolution mineure. À ce stade, il y a plus de 14 000 fichiers modifiés, plus de 14 000 commits non unifiés et quelque 800 000 nouvelles lignes de codes. D’un certain point de vue ce noyau 5.8 rappelle la version4.9. A ce sujet Linus Torvalds explique

« A partir de cette RC1, nous sommes proche de la v4.9, qui a longtemps été notre plus grande version en nombre de commits. Oui, la 5,8-rc1 a un peu moins de commits mais à bien des égards c’est une version beaucoup plus complète. »

Noyau Linux 5.8, la RC1 débarque

Y a-t-il quelque chose de spécial dans cette version ? En fait pas vraiment. Bien que 5.8 se dessine progressivement comme une importante évolution il n’y a pas changement majeure en vue. Nous sommes surtout en présences d’une beaucoup de changements dont plusieurs concernant les pilotes.

Linus Torvalds souligne

“Dans 5.8, nous avons modifié environ 20 % de tous les fichiers du référentiel source du noyau. C’est vraiment un pourcentage important […]”

La première candidate (RC1 contraction de Release Candidate 1) est désormais disponible. D’avantages d’informations sont attendues dans les prochaines semaines en fonction de l’avancée du développement.

Source ginjfo.com

Mozilla va lancer un VPN « dans les prochaines semaines »

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Le VPN de Mozilla sortira de sa version bêta cet été. Et un client pour Mac devrait suivre. Actuellement, l’outil n’est disponible que pour Windows, Android, iOS et l’extension Firefox.

Mozilla vient d’annoncer que son très attendu service VPN (réseau privé virtuel) sera lancé cet été, c’est à dire « dans les prochaines semaines ». Le produit a également été rebaptisé, de « Firefox Private Network » à « Mozilla VPN ».

Ce changement de nom intervient après que Mozilla a développé son produit VPN à partir de l’extension initiale de Firefox vers un VPN complet, capable d’acheminer le trafic pour l’ensemble du système d’exploitation, y compris les autres navigateurs. Actuellement, le VPN de Mozilla propose des clients pour les appareils sous Windows 10, Android, iOS et des Chromebook.

Mozilla a déclaré que les bêta-testeurs ont également demandé un client Mac, qui est dans les tuyaux, ainsi qu’une application pour Linux.

Mozilla VPN – Client Windows 10

Mozilla VPN – Extension pour le navigateur Firefox

Lorsque le VPN de Mozilla sortira de sa phase bêta, le service sera dans un premier temps accessible aux utilisateurs américains uniquement. Néanmoins, Mozilla prévoit de lancer son VPN dans d’autres régions d’ici la fin de l’année. En ce qui concerne les frais mensuels, le fabricant du navigateur a déclaré qu’il « continuera à offrir le VPN Mozilla au prix actuel pour une durée limitée, ce qui vous permet de protéger jusqu’à cinq appareils sur Windows, Android et iOS à 4,99 $/mois ».

Utilisateurs de plus de 200 sur la liste d’attente

La toute première version du VPN de Mozilla a été lancé l’année dernière, en septembre. La version bêta n’était disponible que pour les résidents américains, mais Mozilla a indiqué que des utilisateurs de plus de 200 pays s’étaient inscrits sur sa liste d’attente. Sous le capot, Mozilla a déclaré que son VPN fonctionne en routant le trafic web à travers un réseau de proxies de confiance. L’extension du navigateur VPN utilise des serveurs Cloudflare, tandis que le VPN complet utilise des serveurs Mullvad et le protocole VPN open source WireGuard – ajouté au début de l’année au noyau Linux.

Depuis le lancement du service en bêta l’année dernière, Mozilla a dû faire face à une foule de questions sur la façon dont le service fonctionnera. Le fabricant du navigateur a mis en place une FAQ détaillée et des pages d’assistance pour l’extension du navigateur et le produit VPN complet où les utilisateurs peuvent obtenir des réponses.

Source : zdnet.com

Sécurité de Linux : une enquête de la Linux Foundation

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Les logiciels open source et Linux sont à présent partout dans le monde IT. L’occasion pour Harvard et la Linux Foundation de lancer une grande enquête sur la sécurité des FOSS.

Pour David A. Wheeler, responsable de la sécurité de Linux Foundation, « nous devons aujourd’hui avoir une meilleure compréhension des enjeux pour rendre l’open source plus sécurisé encore ».

En 2020, vu la prolifération de Linux et des logiciels libres, l’Université de Harvard et la Fondation lancent une grande enquête auprès des DSI, des contributeurs et des développeurs. Objectif : identifier comment améliorer la sécurité et la pérennité de l’écosystème libre.

Le questionnaire a été élaboré et mis en place par la Core Infrastructure Initiative de la Linux Foundation, en collaboration avec le Laboratory for Innovation Science de Harvard. La participation se fait en anglais et prend entre 15 et 20 minutes. Vous avez jusqu’au début du mois d’août pour apporter votre son de cloche et vos impressions aux équipes en charge. En participant, vous aurez la possibilité de recevoir les conclusions de l’enquête lors de leur publication, avant l’automne.

Le questionnaire (en anglais).

Source toolinux.com

Ubuntu 20.04, une interface macOS fait son apparition, détails

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Linux est un système d’exploitation capable d’offrir une alternative à Windows. Si la sécurité est souvent l’argument mis en avant une autre qualité est à souligner. Il offre en environnement hautement personnalisable.

C’est une vraie qualité car nous sommes nombreux à souhaiter apporter une touche personnelle au bureau. Le but est d’avoir un environnement à son image et répondant à ses besoins. Cela permet décroitre sa productivité et son efficacité lors de l’exploitation de sa machien. C’est aussi tout simplement « cool ».

Sur ce point Windows 10 s’accompagne de quelques options de personnalisation du bureau mais il y a de nombreuses limitations. Sous Linux c’est tout le contraire. En fait il n’y a pas vraiment de limite hormis votre imagination. Tout est quasiment possible.

La distribution Ubuntu 20.04 est disponible depuis peu. Un fan sur Reddit a décidé de retoucher l’interface afin de la faire ressembler à macOS. Cette transformation de Linux en l’un de ses rivaux peut-être mal perçue par les fans. Elle montre cependant les possibilités offertes en mettant en évidence à quel point tout est personnalisable.

L’auteur explique qu’il s’est appuyé sur de vraies icônes macOS et des versions « maison ». L’ensemble s’accompagne d’une série de modifications comme le remplacement de Nautilus par Nemo et l’installation de Plank pour alimenter le dock. Vous trouverez toutes les informations nécessaires ici.

Source ginjfo.com

Véronique Bonnet, nouvelle présidente de l’April

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L’assemblée générale de l’April, initialement prévue samedi 21 mars 2020 à l’Université Paris 8 à Saint-Denis, a eu lieu samedi 27 juin 2020 en mode décentralisé grâce à la solution de visioconférence BigBlueButton 1. Suite à cette assemblée générale, l’April a le plaisir de vous annoncer que Véronique Bonnet devient présidente de l’association, et succède à Jean-Christophe Becquet.

Domicilié à Digne-les-Bains, Jean-Christophe Becquet exerce une activité de formateur et conseil en informatique libre. Jean-Christophe s’implique dans les communautés du logiciel libre depuis 1997. Il a notamment travaillé sur les liens entre logiciel libre et éducation populaire. Il est également l’initiateur de l’Expolibre, une exposition consacrée au logiciel libre publiée sous licence Creative Commons BY-SA. Jean-Christophe, président de l’April depuis 2015, reste membre du conseil d’administration de l’association.

Domiciliée à Paris, Véronique Bonnet, membre de l’April depuis 2014, devient présidente de l’association. Véronique est professeur de philosophie. Elle utilise, dans ses conférences et ses publications, les outils de la philosophie qu’elle met au service des enjeux de l’informatique libre, héritière, selon elle, de la philosophie des Lumières, parce qu’elle défend l’accès à un espace commun et constitue des moyens pour éviter la confiscation du savoir par les pouvoirs. Véronique propose une chronique mensuelle « Partager est bon » dans Libre à vous !, l’émission de radio de l’April.

La composition complète du conseil d’administration est disponible.

Propos de Véronique Bonnet à la clôture de l’assemblée générale

Ces derniers mois, s’il en était besoin, montrent que « le logiciel libre est plus important que jamais », pour reprendre le titre d’un article de Richard Stallman à l’occasion des 30 ans du projet GNU.

Il nous faut donc battre le fer tant qu’il est chaud, forger de plus en plus la transmission des outils libres pour devenir encore plus intensément forgerons. J’ai rencontré beaucoup de professeurs, parmi mes collègues, qui étaient réceptifs à mes propositions d’alternatives libres. Chaque fois j’expliquais que beaucoup de dispositifs de visio, aux noms apparemment anodins, Zoom, Skype, Discord, étaient loin d’être fréquentables, surtout pour des activités éducatives.

Vous connaissez l’expression Code is Law : l’usage de tel ou tel code détermine telle ou telle manière de concevoir la société, et les rapports entre les êtres. Code is Law. On pourrait dire aussi Code is Education. Le code qu’utilise le futur adulte n’est pas innocent. Ce code peut respecter ce que nous déciderons d’être, ou pas. Il peut épanouir celui qui l’utilise, ou pas. C’est ainsi que le code que l’on propose aux élèves et aux étudiants fait partie intégrante de leur formation. Il peut les dresser à la dépendance, en faire des adultes consentants, ou les éduquer à l’indépendance. Cette autonomie est si précieuse, pour toute la vie, que nous saurons, avec l’April, nous attacher à la transmettre.

Source april.org

Linux Mint 20 disponible : pas de snap, 64 bits

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Contrairement à Ubuntu, dont elle reste un dérivé, la populaire distribution Linux Mint a choisi de se passer du format snap. Une question de sécurité, mais aussi une volonté d’indépendance par rapport à Canonical.

C’est quoi, Linux Mint ?

Linux Mint figure aujourd’hui parmi les distributions Linux les plus populaires du monde. Le SE est créé à partir d’Ubuntu – dont la propre base reste Debian -. Il se veut moderne, élégant et capable de rivaliser avec les autres grands OS du marché que sont Windows, macOS X et, désormais, ChromeOS.

Linux Mint 20 disponible

La distribution Linux Mint 20 (nom de code Ulyana) est prête. Les éditions MATE, Cinnamon et Xfce ont été publiées ces derniers jours et sont accessibles en téléchargement.

64 bits…. uniquement

La surprise vient du retrait des éditions 32 bits au profit des 64 bits, mais elle s’explique : Canonical a en effet décidé de ne plus prendre en charge l’architecture 32 bits des versions 19.10 et 20.04 d’Ubuntu et Mint n’avait d’autre choix que de suivre le mouvement, puisque la distribution est dérivée d’Ubuntu.

Les nouveautés de Mint 20

Linux Mint 20 embarque plusieurs nouveautés, dont voici un aperçu :

Prise en charge optimisée de NVIDIA Optimus ;
Warpinator, une nouvelle implémentation de Giver pour le partage des fichiers ;
Améliorations esthétiques dans la « Tray » de la barre des tâches ;
L’environnement de bureau Cinnamon 4.6 ;
Améliorations dans les XApps (Xed, Xviewer, Xreader) ;
Des révisions dans le thème Mint-Y par défaut (notamment au niveau des couleurs).

La liste complète se trouve sur cette page.

Snap, c’est terminé

Linux Mint suit les cycles de mise à jour d’Ubuntu LTS. Or, elle se passera du format de fichiers snap, comme l’annonce de mai l’a clairement indiqué :

« J’ai l’honneur de vous confirmer que Linux Mint, comme les éditions précédentes, ne comportera aucun snap et/ou snapd installés d’origine. » – Clément Lefèbvre

Pour rappel, comme AppImage et Flatpak, Snap permet d’installer et mettre à jour plus simplement des applications Linux de manière transversale sur plusieurs distributions. Le format snap intègre à la fois l’application et les bibliothèques nécessaires, dans un seul paquet.

Ce qui est reproché à Snap

Pour les concepteurs de Linux Mint, le Snap Store écrase une partie de la base APT de la distribution. C’est donc un grand « non » qui a été annoncé en mai dernier : pas question de permettre à Chromium de s’installer dans le dos des utilisateurs, sans leur consentement, créant ainsi une « porte dérobée » dans le système d’exploitation en le connectant à l’Ubuntu Store.

Linux Mint->https://blog.linuxmint.com/?p=3906

« Les applications de ce store ne peuvent pas être auditées, épinglées ou corrigées. Vous avez autant de contrôle sur ces fichiers qu’avec un système propriétaire, c’est-à-dire… aucun contrôle. Il s’accorde les droits root et s’installe sans vous le demander. »

Conséquence : dans Linux Mint 20, APT empêche snapd d’être installé.

Source toolinux.com

Visioconférence simple et sécurisée, notre nouveau service Chapril

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https://visio.chapril.org/

Nous avons le plaisir de vous annoncer que le Chapril compte un nouveau service libre en ligne et accessibles à tout le monde :

Le service visio.chapril.org propose une solution de visioconférence simple et sécurisée. Rien à installer, tout se passe dans votre navigateur. Pas de réglage à faire, le son est parfait par défaut. Anonyme, pas de besoin de compte. Chiffré, votre intimité numérique est préservée. Ouvert à tout le monde, invitez qui vous voulez, quand vous voulez. Un lien web, vous cliquez, on vous voit, vous pouvez parler. Le service s’appuie sur le logiciel libre Jitsi Meet.

Bravo et merci à François Poulain et Christian Momon pour ce nouveau service. Si vous aussi voulez déployer et animer un service Chapril, rejoignez-nous sur la liste de discussion chapril@april.org.

Pour rappel, le Chapril est une plateforme de l’April qui met à disposition de tout le monde des services libres en ligne. Ouvert en 2018, le Chapril se fait en tant que membre du projet CHATONS (Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires) lancé par Framasoft.

Venez découvrir tous les services du Chapril :

Source april.org

L’April publie son rapport d’activité 2019

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Avec quelques mois de retard sur le calendrier initial, l’April publie son rapport d’activité 2019 (77 pages) et vous invite à le consulter en ligne ou en version PDF.

Depuis 1996, l’April est animée par une ambition : « logiciel libre, société libre ». Soutenue notamment par les contributions de ses membres et les dons, l’April mène un important travail de défense et de promotion du logiciel libre. À l’heure où le Libre obtient une reconnaissance certaine nous devons redoubler d’efforts pour que les principes essentiels du logiciel libre ne se dissolvent pas dans les effets de mode et le pragmatisme indifférents à l’éthique du Libre. La menace sur nos libertés s’est globalement aggravée. L’engagement en faveur du Logiciel Libre est donc plus que jamais d’une importance fondamentale.

Copie écran commission d'enquête

 

Comme l’année précédente, en 2019 nous avons activement participé à la mobilisation contre le projet de directive européenne sur le droit d’auteur, notamment contre l’article 17 qui pouvait affecter les plateformes de développement logiciel. Si une exclusion de ces plateformes a bien été acquise, l’April est restée fortement mobilisée étant donné la menace globale pour les libertés en ligne. Malheureusement, malgré une incroyable mobilisation citoyenne le Parlement européen a validé la généralisation de la censure automatisée mardi 26 mars 2019.
Nous avons également notre travail d’enquête et de sensibilisation sur le dossier « Open Bar » entre Microsoft et le ministère des Armées.
Nous avons travaillé sur le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et pour une économie circulaire. Quelques avancées en termes de droit à l’information ont été obtenues, mais les propositions les plus ambitieuses ont été renvoyées à 2020 et à la transposition de deux directives.
L’April a été auditionnée par la commission d’enquête du Sénat sur la souveraineté numérique. Dans son rapport, la commission indique qu’il est urgent d’engager une réflexion au niveau interministériel sur la conduite d’une politique publique du logiciel libre.
L’association s’est également mobilisée pour tenter d’instaurer une priorité au logiciel libre dans l’Éducation via le projet de loi pour une école de la confiance, malheureusement sans succès. Mais ce n’est que partie remise.
Suite à notre action en 2019 et début 2020, parmi les 32 mesures proposées dans le Pacte pour la Transition pour les municipales 2020 figure la priorité au logiciel libre dans le service public.
L’April a fait partie du comité d’orientation et du jury pour l’attribution des labels « Territoire Numérique Libre » de l’Adullact, label qui a pour objectif de mettre en valeur l’utilisation des logiciels et systèmes d’exploitation libres au sein des collectivités territoriales.
Nous avons également agi sur le Health Data Hub (plateforme d’exploitation des données de santé) et sur d’autres dossiers, que vous pouvez découvrir dans le rapport d’activités.

Bannière Chapril

L’April participe depuis 2018 au collectif CHATONS (Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires) de Framasoft, en proposant des services libres et loyaux sur notre site Chapril. Neuf services (rédaction collaborative de textes en ligne, planification de rendez-vous, échanges de texte de manière sécurisée, visioconférence…) de notre Chapril sont disponibles et d’autres sont à venir. N’hésitez pas à tester et utiliser ces services.

En 2018, des réflexions avaient avancé concernant le développement d’un logiciel libre de gestion de la valorisation du bénévolat et sur l’usage des logiciels libres en milieu associatif. En 2019, ces réflexions ont conduit à la création de Bénévalibre, logiciel libre (dont une instance est accessible) destiné à faciliter la valorisation du bénévolat. L’April, par l’intermédiaire de son groupe de travail Libre Association et avec l’appui de temps salarié, a fortement contribué à l’aboutissement du projet dont la version 1 est désormais en production.

Image de l'Expolibre dans une bibliothèque

En 2019, le site de l’Expolibre, ainsi que les panneaux, ont été traduits en italien. L’Expolibre a été présente à plusieurs événements. Le groupe travail Sensibilisation de l’April produit des outils de communication pour sensibiliser un plus large public aux enjeux du logiciel libre. Le groupe travaille a commencé à travailler notamment sur « Le jeu du Gnou » (jeu coopératif et pédagogique) et sur un « Quiz enjeux de l’informatique » (questions autour du logiciel libre, les licences libres, etc).

Les membres de notre groupe de travail Trad GNU assurent les traductions en français du site du projet GNU et de la lettre d’information mensuelle publiée par la Fondation pour le Logiciel Libre. Près de 104 heures (contre 72 en 2018) de vidéos et d’émissions de radio ont été transcrites. Un total de 134 transcriptions relues, finalisées et publiées au cours de l’année 2018. Plus de 2 600 événements ont été référencés sur le site de l’Agenda du Libre (20% d’événements en plus par rapport à 2018), dont nous assurons la gestion et le développement.. PLus de 250 événements, nouveau record, ont été répertoriés dans le cadre du Libre en Fête 2019. L’édition 2020 n’aura pas le même succès, suite au confinement de la poluplation.

Photo stand April

En 2018, nous avions démarré une nouvelle action importante pour la promotion et la défense des libertés informatiques : une émission de radio sur Cause Commune. Libre à vous ! est une émission d’explications et d’échanges concernant les dossiers politiques et juridiques que l’April traite et les actions qu’elle mène. Une partie de l’émission est également consacrée aux actualités et actions de type sensibilisation. L’émission donne également très régulièrement la parole à des personnes, structures externes. Cette émission s’adresse à tout le monde. Pour pouvoir traiter encore plus de sujets et être réactif par rapport à l’actualité l’émission est devenue hebdomadaire en janvier 2019. 70 émissions ont été diffusées depuis mai 2018. Pour chaque émission sont mis à disposition le podcast de l’émission complète et un podcast pour chacun des sujets traités dans l’émission. La transcription est aussi disponible. Retrouvez l’ensemble des podcasts en ligne avec au programme notamment : l’Éducation nationale, les services libres et loyaux, l’achat de matériel, le financement de projets, la Gendarmerie nationale, l’ANSSI, les stratégies logiciel libre d’entreprises, les femmes et l’informatique, les espaces publics numériques, logiciel libre et collectivités, entreprises, associations, le métier du développement logiciel libre, téléphonie mobile et libertés, les distributions GNU/Linux, l’Open Bar Microsoft/Défense, les GULL (Groupes d’utilisateurs et d’utilisatrices de logiciel libre), la directive droit d’auteur, les données publiques, Wikipédia, Framasoft, Open Food Facts, OpenStreetMap, les DRM (menottes numériques)… et les chroniques de notre équipe. Abonnez-vous au podcast pour ne louper aucune émission.

Un grand merci aux membres de l’April, à l’équipe salariée, à nos soutiens qui nous permettent d’avoir une association vivante et active pour la promotion et la défense du Logiciel Libre.

L’April sera ce que vous et nous en ferons. Pour mener ses actions, l’April a besoin de votre soutien. Vous pouvez soutenir le logiciel libre et les actions de l’April en faisant un don maintenant ou en adhérant maintenant à l’April.

Ensemble, continuons à développer l’informatique libre !

Rejoignez l’April dès maintenant !

Source april.org

Pacte du Logiciel Libre et Municipales 2020 : bilan de la campagne

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À l’occasion des élections municipales de 2020, l’April a proposé aux personnes candidates de signer le Pacte du Logiciel Libre afin de marquer leur engagement, si elles sont élues, à mettre en place une priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts dans leur collectivité. Le 28 juin 2020 – trois mois après le premier tour et dans le contexte particulier de la crise sanitaire – a eu lieu le second tour de ces élections à l’issu duquel 4 des signataires ont été élu⋅es maires de leur commune, dont 3 parmi les 10 villes les plus peuplées de France. L’Association a également pris part à l’initiative collective du Pacte pour la transition.

L’April félicite ainsi Michèle Rubirola, nouvelle maire de Marseille, Christian Gatard, réélu à Chambray-lès-Tours, Michaël Delafosse, nouveau maire de Montpellier et Grégory Doucet, maire nouvellement élu à Lyon. Elle félicite plus globalement l’ensemble des personnes signataires élues au sein des conseils municipaux. L’association n’a pas mené une campagne aussi active que lors des élections précédentes. Un grand merci à toutes les personnes qui ont participé à cette campagne et qui ont pris contact avec les listes candidates ; grâce à leurs actions il y avait au premier tour 44 listes signataires (avec une personne candidate ou plus), dont 35 têtes de liste.

L’April prendra rapidement contact avec les équipes nouvellement mises en place, afin de voir comment elles entendent donner corps à leur engagement pour une priorité aux logiciels libres dans les mois et années à venir.

L’April avait également pris part à l’initiative du Pacte pour la Transition dont le but était de proposer des mesures concrètes pour construire des communes plus écologiques, plus solidaires et plus démocratiques. Elle était porteuse d’une proposition : « Donner la priorité au logiciel libre dans le service public pour une informatique loyale au service de l’intérêt général » qui s’accompagnait de ressources utiles, d’argumentaires et d’exemples d’actions à mener au sein des collectivités. Vous pouvez retrouver les signataires du pacte par code postal. Un bilan détaillé devrait être disponible d’ici quelques semaines.

L’April encourage chacun et chacune à s’appuyer sur ces ressources pour porter les mesures du Pacte pour la transition, comme celles du Pacte du logiciel libre, auprès des majorités nouvellement élues tout au long de leur mandat.

Source april.org

Le VPN de Mozilla vient de sortir : est-il disponible pour vous ?

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En test aux Etats-Unis depuis plusieurs mois, le VPN de Mozilla est arrivé. La version finalisée est disponible dans quelques pays, dont le Royaume-Uni. Le service est payant.

Sortie de Mozilla VPN : où et quand ?

La sortie de Mozilla VPN est officielle depuis le 15 juillet aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, à Singapour, en Malaisie et en Nouvelle-Zélande. L’expansion internationale se poursuivra cet automne (en Europe notamment).

Il est possible de s’inscrire sur la liste d’attente.

Combien coûte Mozilla VPN ?

Le prix de Mozilla VPN est de 4,99$ par mois (environ 4,5€ par mois). Cette offre comprend un accès à des serveurs dans plus de 30 pays, pour 5 terminaux maximum. Le trafic semble illimité.

Mozilla VPN, c’est quoi ?

L’objectif poursuivi par Mozilla dans cette aventure est la sécurisation des connexions à internet, mais aussi le respect de la vie privée des utilisateurs, loin d’être garanti par de très nombreux prestataires de VPN, parfois gratuits.

Disponibilité : et Linux ?

Pour l’heure, seuls les systèmes Windows 10, Android et iOS sont concernés, mais macOS et Linux sont également prévus dans les mois à venir. Une extension Firefox est proposée en bêta test, également. Sur la page d’inscription sur la liste d’attente, on voit également la présence de ChromeOS.

Capture d’écran

Voici une capture d’écran de Mozilla VPN pour Android :

Mozilla VPN

Source toolinux.com

StopCovid : la CNIL met en demeure le ministère de la Santé de se conformer au RGPD

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Plusieurs irrégularités ont été décelées dans l’application de contact tracing, dont une deuxième version est déjà disponible.

L’application de contact tracing française n’est pas au bout de ses peines. Lors de ses travaux de vérification sur la nouvelle version de l’application StopCovid, la Cnil note que, si l’application respecte pour l’essentiel le RGPD et la loi Informatique et Libertés, elle soulève en revanche plusieurs irrégularités, notamment le recours au re-catcha Google dans l’information fournie au public et dans les contrats de sous-traitance.

Dans sa décision du 15 juillet 2020 rendue publique, l’autorité de régulation met le ministère des Solidarités et de la Santé en demeure d’y remédier dans un délai d’un mois.

StopCovid a été mise à jour à la suite des précédents contrôles réalisés par la Cnil au cours du mois de juin. Le régulateur avait en effet constaté dans la première version de l’application que l’adresse IP était régulièrement utilisée par le système de sécurité, dit anti-DDOS, déployé dans le cadre du service.

Si la première version de l’application faisait remonter l’ensemble de l’historique de contacts des utilisateurs au serveur central (et non les seuls contacts les plus susceptibles d’avoir été exposés au virus), la Cnil précise que ce problème est à présent résolu dans la nouvelle version déployée fin juin (version v1.1). « D’une part, la méthode d’authentification par captcha – qui permet de vérifier lors de l’activation initiale de l’application que cette dernière est utilisée par un être humain – qui reposait sur la technologie reCaptcha de la société Google, est désormais remplacée par la technologie captcha développée par la société Orange. D’autre part, une fonction de pré-filtre de l’historique des contacts de l’utilisateur qui se déclare positif au virus SARS-CoV-2, fondée sur des critères de durée et de distance du contact, est activée pour agir au niveau du téléphone de l’utilisateur. »

Mais l’autorité demande toutefois à ce que cette nouvelle version soit « généralisée à tous les utilisateurs de StopCovid » car à ce jour, les deux versions coexistent.

Manquement à l’obligation d’information

L’autorité estime aussi que certaines informations mériteraient d’être mentionnées. La Cnil constate en effet que l’information fournie aux utilisateurs du service est « quasiment conforme aux exigences du RGPD » et devrait être complétée sur quelques points, à savoir « les destinataires de ces données, les opérations de lecture des informations présentes sur les équipements terminaux (réalisées via le recaptcha) et le droit de refuser ces opérations de lecture », explique-t-elle.

La Cnil affirme, par ailleurs, que l’analyse d’impact relative à la protection des données réalisée par le ministère demeure incomplète concernant les « traitements de données réalisés à des fins de sécurité » (solution anti-DDOS collectant l’adresse IP et recaptcha). Or, selon l’autorité indépendante, « dès lors que cette solution de sécurité entraîne une collecte de données à caractère personnel, la description de cette opération de traitement doit apparaître dans l’analyse d’impact réalisée par le responsable de traitement ».

L’application StopCovid avait fait l’objet de fortes réticences dès son lancement. Le nombre d’utilisateurs de l’application a peiné à décoller : deux semaines après son lancement, celui-ci avoisinait difficilement les 1,7 million (soit 2 % de la population). Un chiffre guère suffisant pour impacter véritablement le mode de vie des utilisateurs. Le service toucherait dorénavant « près de 2 millions d’utilisateurs », précise la Cnil.

Source zdnet.fr

Thunderbird 78 : derrière le renouveau du client email, la simplification du chiffrement GPG

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Si Firefox a subi une cure de jouvence ces dernières années, avec une nouvelle base technique et de nombreuses évolutions de fond devant lui permettre de revenir dans la course, ça n’avait pas été le cas de Thunderbird. La version 78, disponible depuis quelques jours, introduit de grands changements. Notamment pour le chiffrement.

Avec Quantum, Firefox initiait il y a quelques années un travail en profondeur, progressif. Il devait mener à de nombreux changements, tant du côté des performances que des extensions et autres fonctionnalités. Ces derniers mois, le travail s’est notamment focalisé sur celles renforçant la gestion de la vie privée, nouveau terrain concurrentiel des navigateurs.

Thunderbird et Mozilla : c’est compliqué

Le client email Thunderbird n’a pas eu droit aux mêmes égards, tout du moins pas au même moment. Il faut dire que son histoire est chaotique. Lâché Rendu non prioritaire dès 2012, il était isolé en 2015. Deux ans plus tard, on découvrait les contours de la « nouvelle maison » du projet, administrativement rattaché à Mozilla, mais développé par la communauté.

Les liens avec Firefox et Quantum allaient néanmoins être renforcés à cette période. On a assisté à une sorte de prise de conscience de l’intérêt à faire perdurer le projet. Les précédents choix de Mozilla, tout critiquables qu’ils soient, ont fait office d’électrochoc. Les dons et l’envie étaient de retour.

Il fallait néanmoins prendre de grandes décisions, dont l’alignement du développement avec Firefox sur certains points. Thunderbird devait suivre certains mouvements du navigateur, comme le renouveau des extensions, du moteur, etc. Avec quelques années de décalage un travail de renouveau était lancé, comme une dernière chance.

Début 2019, on découvrait le plan de bataille : doté d’une équipe de huit personnes, recrutant, le projet Thunderbird allait à la fois réduire sa dette technique, améliorer son interface, ses options et même… sa gestion du chiffrement. Car bien que la tendance était à l’époque de vanter les applications de messagerie avec chiffrement de bout-en-bout, l’équipe avait conscience qu’une telle protection restait nécessaire pour les emails.

Il s’agit d’ailleurs d’un gros point fort de Thunderbird (via l’extension Enigmail), contrairement à des Courier, Outlook et autres webmails. Mais comme ProtonMail, au succès fulgurant chez les adeptes de la protection de la vie privée, il fallait faciliter toutes les étapes de gestion des clés, avec un fonctionnement natif.

Cap sur Thunderbird 78 et le renouveau du client email

Tout s’est accéléré début 2020. Tout d’abord la création d’une filiale désormais en charge du projet au sein de Mozilla : MZLA Technologies Corporation.

Niveau technique, c’est la branche 68, ouverte en 2019, qui continuait d’évoluer par petites touches. Le prochain grand saut était attendu pour l’été avec Thunderbird 78. L’équipe compte désormais 13 personnes, toujours en croissance selon ses annonces. En bêta depuis juin dernier, cette nouvelle version est désormais disponible.

Elle offre un support étendu (ESR) et apporte les nombreux changements promis dans l’interface du client email, mais surtout le passage aux WebExtensions. De quoi générer, comme aux débuts de Quantum pour Firefox, un décalage fonctionnel puisque nombreux seront les développeurs à ne pas avoir fait le travail de migration.

L’équipe a donc effectué un effort de réintégration sur certaines fonctions vitales, comme la gestion du calendrier ou des tâches, désormais parties intégrantes de Thunderbird. Il en est de même pour le chiffrement qui passe ici une première grande étape dans la route menant à sa gestion native.

L’occasion de redonner une chance à Thunderbird tout en redécouvrant les joies de GnuPG.

Télécharger Thunderbird

Source nextinpact.com

APRIL : des podcasts sont disponibles pour « Libre à vous »

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Pour vous accompagner cet été, l’association propose de pouvoir écouter l’ensemble de ses productions radios sur Cause Commune au format podcast.

La disponibilité du podcast de l’APRIL permet d’écouter (ou de réécouter) les différents épisodes de « Libre à vous ! », une émission diffusée sur radio Cause Commune. L’occasion de mieux comprendre les enjeux du Libre et les actions entreprises au fil des mois.

L’équipe a bien travaillé : ce sont ainsi rien moins que 70 émissions et 5 émissions musicales, découpées en plusieurs sujets, qui sont désormais disponibles individuellement, avec des durées allant d’une dizaine de minutes à une heure complète.

« Au programme : les actions et le fonctionnement de l’April, l’Éducation nationale, les services libres et loyaux, l’achat de matériel, le financement de projets, la Gendarmerie nationale, l’ANSSI, les stratégies logiciel libre d’entreprises, les femmes et l’informatique, les espaces publics numériques, logiciel libre et collectivités, entreprises, associations, le métier du développement logiciel libre, téléphonie mobile et libertés, les distributions GNU/Linux, l’Open Bar Microsoft/Défense, les GULL (Groupes d’utilisateurs et d’utilisatrices de logiciel libre), la directive droit d’auteur, les données publiques, Wikipédia, Framasoft, Open Food Facts, OpenStreetMap, les DRM (menottes numériques)… et les chroniques de notre équipe. »

La liste des émissions est disponible sur cette page, ainsi que le lien vers le flux de podcast. Le format choisi est Ogg et la licence de publication est… libre.

Liens et téléchargement

Flux du podcast (XML)
Annonce complète

 

Firefox Relay : alias et bouclier pour protéger son adresse e-mail

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Fondation Mozilla ne cesse d’innover. Après son VPN, voici Firefox Relay, un service visant à préserver la confidentialité de votre adresse e-mail.

Firefox Relay, c’est quoi ?

Firefox Relay génère un alias d’e-mail pour garder sa véritable adresse électronique hors des listes de spam et loin des entreprises douteuses. Le service agit comme une boîte postale pour votre adresse physique.

Lorsqu’un formulaire nécessite votre adresse e-mail, mais que vous préférez ne pas la partager, Firefox Relay vous permet de créer un alias.

Firefox Relay redirige alors les courriels de l’alias vers votre véritable boîte de réception, en maintenir sa véritable adresse e-mail cachée.

Comment s’inscrire

Firefox Relay est actuellement en phase bêta expérimentale et fermée. Le service est gratuit pour l’instant, mais pourrait devenir payant comme le récent VPN lancé par la Fondation (voir notre article du 20 juillet).

Si vous souhaiter tester Firefox Relay, inscrivez-vous et recevez une invitation pour l’essayer grâce à votre compte Firefox.

Que faire si un alias Firefox Relay est compromis ?

Si vous utilisez un alias de messagerie avec Firefox Relay et qu’une fuite de données a lieu, vous pouvez éviter de compromettre la sécurité de votre adresse e-mail. Pour cela, vous pouvez désactiver ou supprimer l’alias. Votre adresse électronique principale est alors protégée.

Site web et liste d’attente (en anglais).

Source toolinux.com

Cédric O, secrétaire d’État en charge de la transition numérique et des communications électroniques

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Ce matin au Journal officiel, a été publiée la liste des secrétaires d’État. Cédric O est conforté. Pour l’occasion, son poste passe du « numérique » à « la transition numérique et aux communications électroniques ».

La liste des secrétaires d’État a (enfin) été rendue publique au Journal officiel. L’ancien secrétaire d’État au numérique Cédric O reste rattaché au ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance, mais sera sous l’autorité de Bruno Le Maire et de Jacqueline Gourault, la ministre de la Cohésion des territoires.

« Le confinement l’a montré : le numérique a pris une part prépondérante dans nos vies. Formation aux usages, emplois, souveraineté, réseaux sociaux, écologie… cette révolution, il nous faut l’accompagner pour que chacun en bénéficie. La France et l’Union européenne ont les atouts pour réussir ! » a réagi le principal intéressé.

Autre nouveauté : il est désormais « chargé de la transition numérique et des communications électroniques », avec une composante télécom plus appuyée donc. « Les télécoms sont l’épine dorsale de la transformation numérique. Sans connexion, pas d’usages. Hâte de travailler avec l’ensemble des acteurs de ce secteur qui a su faire face à ses responsabilités pendant la crise de la COVID-19 » a poursuivi Cédric O.

Le secrétaire d’État a été à la tête du projet StopCovid, l’application de traçage des contacts, destinée à alerter les personnes considérées à risque, celles ayant été pendant plus de 15 minutes, à moins d’un mètre d’un tiers déclarant avoir été contaminé. Un projet dont l’efficacité reste à démontrer aux yeux de la CNIL.

Dans sa délibération visant la solution, la Commission considère que l’atteinte à la vie privée « n’est admissible en l’espèce que si le gouvernement peut s’appuyer sur des éléments suffisants pour avoir l’assurance raisonnable que le dispositif (…) est utile à la gestion de la crise ». Seul hic, « l’évaluation formelle de l’effectivité de l’application » n’avait toujours pas débuté alors que l’autorité se plongeait à nouveau dans ses méandres, non sans exiger plusieurs correctifs.

Firefox 79 : exporter ses mots de passe est possible

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Le navigateur Firefox 79 est arrivé sur les serveurs ftp de Mozilla. Il sera déployé dès aujourd’hui via la fonction de mise à jour automatique du navigateur. Voici les nouveautés principales.

Le navigateur Mozilla Firefox 79 est déjà disponible. Il comporte, entre autres, un outil d’exportation de ses mots de passe. Il fallait jusqu’ici utiliser une extension un outil pour réaliser cette opération.

Exporter ses mots de passe depuis Firefox

Pour exporter ses mots de passe depuis Firefox, trois solutions sont possibles :

1. via la barre d’adresse : tapez l’adresse « about:logins » ;
2. via les menus du navigateur : allez dans Préférences, puis dans le menu Vie Privée et Sécurité. Ensuite, dans Identifiants et mots de passe, choisissez l’option Identifiants enregistrés. Sur cette nouvelle page, cliquez sur le menu «  » en haut à droite et choisissez Exporter les identifiants ;
3. Via Firefox Lockwise grâce à une option Export Logins ou Exporter les identifiants.

Bon à savoir : le fichier produit sera un fichier CSV, lisible par n’importe qui. Soyez vigilants : une fois le fichier utilisé, détruisez-le ou placez-le en lieu sûr.

Support de macOS : ce qui change

Dans la liste des changements dévoilée durant le cycle bêta, on apprend que Firefox 79 ne prendra plus en charge d’anciennes versions de macOS (10.9, 10.10 et 10.11). Solution : utiliser Firefox ESR 78.x pour continuer de recevoir des mises à jour de sécurité du navigateur.

Obtenir Firefox 79

Il est possible de télécharger Firefox 79.0 pour macOS, Linux et Windows – si vous utilisez le canal « stable » du navigateur – depuis le serveur ftp de la Fondation Mozilla ou via la fonction de mise à jour automatique de Firefox (si vous utilisez le canal « stable »).

Source toolinux.com

Quelle est la part de marché de Linux sur le bureau ? Et sur mobile ?

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Linux occupe aujourd’hui 2,18% du marché des systèmes d’exploitation de bureau, selon les chiffres de juin 2020. Android continue de dominer le mobile.

Les analyses sont tombées pour juin 2020. Nous savons, grâce à Net Marketshare, quels sont les systèmes d’exploitation les plus répandus, à la fois sur les ordinateurs, les mobiles et les tablettes.

Sur ordinateur

Windows continue de dominer le marché mondial avec 87,2% des ordinateurs de bureau ou portables. C’est un léger recul annuel : en 2019, le système d’exploitation de Microsoft était crédité de 88,45%.

Son plus proche concurrent s’appelle macOS et 9,42% de parts de marché. C’est mieux que les 8,98% de juin 2019.

Linux occupe la 3e place avec 2,18 %, légère progression par rapport à 2019 de 0,08%.

ChromeOS occupe aujourd’hui 0,42% du gâteau et BSD continue d’être utilisé par 0,01 % de la population (en usage « desktop »).

Quelles versions des OS ?

Windows 10 est le système d’exploitation le plus utilisé (54,76%) devant Windows 7 (27,41%). macOS 10.14 culmine à 3,58, soit 0,06% de plus que Windows 8. Le terme générique Linux (qui n’est pourtant pas une « version ») apparaît avec 1,2%, mais Ubuntu peut compter sur 0,9% de parts de marché.

Sur le mobile

Android est le premier système d’exploitation mobile sur mobile : il est crédité de 70,61% des terminaux en circulation, devant iOS à 28,79%. On trouve Linux à 0,04%, score identique à celui des Series 40 de Nokia.

Quant aux versions d’Android, elles avancent toujours en ordre très dispersé (et fragmenté). Android 9 domine : l’OS équipe 20,40% des terminaux, devant Android 8.1 à 10,75%. iOS 13.3 est juste derrière (9,42%).

Android 10, qui sera remplacé par Android 11 à l’automne, n’occupe à l’heure actuelle que… 7,04% des mobiles, c’est à peine 0,65% de plus qu’Android 8. Pour les iPhone plus anciens (ou non mis à jour), iOS 12.4 conserve 4,93 % du marché.

Sur tablette

Pour les tablettes, Android conserve la première place, mais avec un score moins élevé que sur smartphone : 53,33%. iOS et iPadOS cumulés ne sont pas bien loin (46,66%), preuve de la bonne santé de l’iPad sur le marché des tablettes. iPadOS est le nom donné à iOS pour l’iPad depuis le 24 septembre 2019.

En matière de fragmentation, les tablettes Android sont elles aussi clairement équipées de versions anciennes du système de Google (voire complètement dépassées) : ainsi, Android 4.4 occupe encore la première place avec 15,48%. Quant à Android 10, la version est créditée de 0,28% seulement, Android 9 réunissant 2,48% des tablettes Android actives dans le monde en juin 2020.

Source toolinux.com

Linus Torvalds livre la version 5.8 du noyau Linux

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Il n’y aura pas de RC8 pour Linux 5.8. Le créateur du système d’exploitation a estimé qu’il n’était pas utile d’attendre une semaine de plus pour livrer la dernière version du noyau.

Linus Torvalds a décidé de livrer Linux 5.8 sans faire de release candidate 8. Après l’avoir envisagé « jusqu’à la dernière minute », le créateur du noyau a estimé dans son billet du 2 août qu’il n’était finalement pas très utile de passer par cette étape, compte-tenu du peu de problèmes qui restaient encore à régler. Il a de nouveau souligné l’intérêt qu’il y aurait à disposer d’un outil pour supprimer automatiquement les dépendances de fichiers d’en-tête. Sinon, parmi les derniers changements sur la 5.8, la semaine dernière a principalement été consacrée aux fonctionnalités réseau, notamment pilotes mellanox, selftests et autres « petites choses », ainsi qu’à des corrections sur le mécanisme de synchronisation RCU. Le reste des modifications a consisté en de petits ajustements sur les pilotes (gpu, rdma, pinctrl principalement) et sur l’architecture (arm, x86, powerpc), explique le mainteneur principal de Linux.

En juin dernier, au moment de la RC1, Linus Torvalds avait annoncé que la version 5.8 du noyau Linux était l’une des plus grosses mises à jour jamais réalisées pour le système d’exploitation open source, avec 800 000 nouvelles lignes de code et plus de 14 000 fichiers modifiés. Cela correspond à une révision d’environ 20% des fichiers du noyau. Linux 5.8 est donc là avec ses mises à jour pour étendre le support matériel, renforcer la sécurité, notamment sur l’architecture ARM64 (Shadow Call Stack, Branch Target Identification) et améliorer la prise en charge des pilotes graphiques (Radeon…). Des évolutions concernent aussi les processeurs Power10 et AMD (pilote de consommation d’énergie pour les CPU Zen/Zen2 et nouvelles capacités de compression F2FS).

La version 5.8 du noyau devrait être celle que l’on va trouver sur les distributions Linux de l’automne, comme Ubuntu 20.10.

Source lemondeinformatique.fr

LibreOffice 7.0 est disponible : voici les nouveautés

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C’est une étape importante pour la suite bureautique open source : la version 7.0 de LibreOffice est arrivée pour Linux, macOS et Windows. Qu’est-ce qui va changer pour vous au quotidien ?

La Document Foundation annonce la mise à disposition de LibreOffice 7.0, une nouvelle version qualifiée de majeure offrant de nouvelles fonctionnalités.

LibreOffice 7.0 : les nouveautés

Le principales nouveautés sont :

La prise en charge du format OpenDocument Format 1.3 (ODF 1.3) ;
Le moteur graphique Skia ;
L’accélération basée sur le GPU Vulkan ;
Compatibilité améliorée avec les fichiers DOCX, XLSX et PPTX de dernière génération.

Compatibilité ODF 1.3

OpenDocument, le format natif ouvert et standard de LibreOffice pour les documents bureautiques, a été récemment mis à jour vers la version 1.3 en tant que spécification du comité technique OASIS.

Les nouvelles fonctionnalités les plus importantes sont la signature numérique des documents et le chiffrage OpenPGP des documents XML, avec des améliorations dans des domaines tels que le suivi des modifications, et des détails supplémentaires dans la description des éléments des premières pages, du texte, des nombres et des graphiques.

Graphisme et accélération

La suite bureautique a soigné la fluidité de ses applications, grâce notamment au moteur graphique Skia et à l’accélération basée sur le GPU Vulkan. Le moteur graphique Skia a été implémenté grâce au parrainage d’AMD, et est désormais la valeur par défaut sur Windows. Skia est une bibliothèque de graphiques 2D open source qui fournit des API communes qui fonctionnent sur une variété de plates-formes matérielles et logicielles, et peuvent être utilisées pour dessiner du texte, des géométries et des images. Vulkan est une API graphique et de calcul.

Compatibilité Microsoft Office renforcée

Malgré une montée en force des formats Google Docs, LibreOffice choisit de poursuivre son engagement dans l’interopérabilité des formats, avec une meilleure compatibilité avec les fichiers DOCX, XLSX et PPTX de Microsoft.

DOCX enregistre désormais en mode natif 2013/2016/2019, au lieu du mode de compatibilité 2007, pour améliorer l’interopérabilité avec plusieurs versions de la suite Office, sur la base de la même approche Microsoft.

LibreOffice inclut des filtres pour de nombreux formats de documents anciens.

Quelle version de LibreOffice choisir ?

Pour les utilisateurs qui préfèrent une version qui a subi plus de tests et de corrections de bogues par rapport aux nouvelles fonctionnalités, The Document Foundation maintient la famille LibreOffice 6.4, qui comprend quelques mois de correctifs rétroportés. La version actuelle est LibreOffice 6.4.5.

Si vous privilégiez les nouvelles fonctionnalités et pouvez excuser quelques bogues, vous pouvez opter pour LibreOffice 7.0.

Télécharger LibreOffice 7

Si vous souhaitez télécharger la suite LibreOffice 7.0, rendez-vous sur le site officiel, à la rubrique Téléchargement. La suite bureautique est disponible pour Windows (32 et 64 bits), Linux (32 et 64 bits) et macOS X (64 bits).

Nouveautés en vidéo

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Source toolinux.com

 

Mozilla licencie 250 employés

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« Notre plan pré-COVID n’est plus réalisable » a expliqué la PDG Mitchell Baker. La Mozilla Corporation entend se recentrer sur ses produits commerciaux.

La Mozilla Corporation a annoncé aujourd’hui qu’elle licenciait environ 250 membres de son personnel afin de consolider l’avenir financier de l’organisation.

Les licenciements ont été annoncés publiquement dans un article de blog aujourd’hui. Les employés ont été informés quelques heures auparavant par un email [PDF] envoyé par Mitchell Baker, PDG de Mozilla Corporation et présidente de la Fondation Mozilla.

Le message de M. Baker mentionnait la nécessité pour l’organisation d’adapter ses finances à un monde post-COVID-19 et de recentrer l’organisation sur de nouveaux services commerciaux.

Baker a déclaré qu’après le début de la pandémie COVID-19, Mozilla a tenté de minimiser l’impact financier de la crise via « des mesures d’économie immédiates telles que l’interruption de nos embauche, la réduction de notre allocation de bien-être et l’annulation de nos réunions ».

Cependant, Baker a déclaré que le « plan pré-Covid » de Mozilla n’etait plus réalisable.

« Nous avons parlé de la nécessité d’un changement – y compris de la probabilité de licenciements – depuis le printemps. Aujourd’hui, ces changements deviennent une realité », a déclaré le PDG de Mozilla.

« Nous réduisons la taille de la main-d’œuvre de MoCo (Mozilla Corporation, organisation differente de la Fondation Mozilla, ndlr) d’environ 250 postes,ce qui comprend la fermeture de nos opérations actuelles à Taipei, Taiwan. Une soixantaine de personnes supplémentaires changeront d’équipe. Les personnes concernées par cette réduction sont à la fois de véritables Mozilliens et des professionnels hautement qualifiés, compétents et engagés. Cette action n’est en aucun cas une réflexion sur les qualités personnelles ou professionnelles « .

M. Baker a déclaré que les 250 employés et plus qui ont été licenciés aujourd’hui recevront une indemnité de départ pour le reste de l’année, ainsi que des primes pour le premier semestre 2020.

L’entreprise prévoit également de publier un « annuaire des talents » où elle compte faire connaître les compétences et l’expérience des membres du personnel qu’elle licencie aujourd’hui (si les employés acceptent que leur nom y figure).

À l’avenir, M. Baker a déclaré que Mozilla allait également repenser son modèle commercial de base et se concentrer davantage sur des produits financièrement viables.

« Reconnaître que l’ancien modèle où tout était gratuit a des conséquences, signifie que nous devons explorer une série d’opportunités commerciales différentes et d’autres échanges de valeurs », a déclaré M. Baker.

« Nous devons apprendre et développer de nouvelles façons de nous soutenir et de construire une entreprise qui n’est pas ce que nous voyons aujourd’hui. »

Cela inclut très probablement une plus grande attention à l’offre VPN de Mozilla, que Mozilla a officiellement lancée le mois dernier. Les applications de réseau privé virtuel (VPN) sont aujourd’hui l’une des plus grandes sources de revenus dans le domaine de la technologie, et Mozilla, malgré son arrivée tardive sur le marché, est en passe de devenir l’un des plus grands acteurs du marché, principalement en raison de sa réputation d’organisation privilégiant le respect de la vie privée et de défenseur des droits civils.

En outre, le contrat de Mozilla avec Google pour inclure Google comme fournisseur de recherche par défaut dans Firefox doit expirer plus tard cette année. Celui ci n’ayant pas été renouvelé, cela devrait paralyser le futur budget de l’organisation en 2021

Source : zdnet.com

1Password débarque sous Linux : comment tester l’application

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Une application officielle de 1Password arrive sous Linux d’ici la fin de l’année. Cette première application native pour Linux entre en phase de tests.

Prévue en version finale avant la fin 2020, l’application Linux de 1Password est disponible depuis quelques jours. Tout n’est pas encore tout à fait stable et vous êtes encouragé à continuer d’utiliser l’extension pour le navigateur à ce stade, mais le projet avance rapidement et entre dans sa première phase de distribution publique.

Les développeurs précisent qu’ils ne s’agit pas d’un portage Electron pur, mais d’une application basée sur Rust. Elle introduit d’ailleurs le support du cryptage de bout-en-bout. 1Password version Linux s’intègre avec les principaux environnements de bureau et supporte le mode sombre GTK, le partage du presse-papier X11, ainsi que le déverouillage biométrique.

La présentation complète se trouve sur le forum de discussion de l’éditeur Agilebits.

Installer 1Password sous Linux

Si vous avez envie de tester 1Password sous Linux, vous pouvez télécharger et installer l’application depuis cette page.

1Password pour Linux est disponible :
Sur le Snap Store
Pour Debian et Ubuntu
Pour CentOS, Fedora et Red Hat
au format AppImage

Pour une version plus stable, vous pouvez également utiliser une extension pour votre navigateur web sous Linux.

Source toolinux.com

Le logiciel libre arrive au sein de la Centrale d’achat de l’informatique hospitalière

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La CAIH vient de lancer un appel d’offres. Objet ? Proposer des logiciels sous licence libre à ses 1 200 membres établissements de santé. Un mouvement qu’avait réclamé Olivier Véran, du moins lorsqu’il était député.

En février 2018, Olivier Véran questionnait la ministre de la Santé Agnès Buzin sur l’accord-cadre en vigueur jusqu’à fin 2019, passé entre Microsoft et la Centrale d’achat de l’informatique hospitalière (CAIH). Le parlementaire LREM voulait alors savoir si sa reconduction était toujours prévue, « et si oui dans quelles conditions ».

Il interrogeait surtout la ministre sur l’éventualité d’un calendrier de migration des systèmes d’informations des établissements publics de santé vers des logiciels libres outre « la généralisation et la rationalisation de l’utilisation des formats ouverts ».

En guise de plaidoyer, il s’armait de la loi pour une République numérique, qui « appelle les administrations à encourager l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts ». Il citait le RGI, ou référentiel général d’interopérabilité, qui « a déclassé le format propriétaire OOXML de Microsoft lui assignant le statut « en observation » et recommande le format ouvert Open Document ». Non sans se souvenir de la validation par la Cour des comptes du recours aux logiciels libres au sein de l’État.

Le parlementaire y ajoutait des considérations plus politiques, mâtinées de RGPD et sécurité : « À l’aune des débats sur les données personnelles, dont celles de santé sont particulièrement sensibles, et considérant les enjeux de sécurité informatique notamment mis en exergue par la faille Wannacry qui avait affecté de nombreux hôpitaux à travers le monde utilisant des logiciels Microsoft, cette question de souveraineté informatique des établissements publics de santé mérite une attention particulière ».

L’attention est devenue moins particulière au fil des mois. Sa question fut automatiquement retirée le 31 mars 2020 pour cause de « fin de mandat ». Et jamais elle n’a trouvé de réponse, pas même lorsque le même Olivier Véran fut nommé… ministre à la place d’Agnès Buzin, un mois et demi plus tôt. Fin 2019, l’accord-cadre avec Microsoft était dans le même temps reconduit jusqu’en 2023.

En plein mois d’août, le mouvement est toutefois enfin engagé. La décision revient non au ministère, mais à la Centrale d’achat de l’informatique hospitalière. L’association loi 1901, intervenant en matière de nouvelle technologie pour le compte plus de 1 200 établissements de santé, a en effet lancé un appel d’offres, sous forme d’un accord-cadre conclu pour 4 ans en faveur du libre.

Source nextinpact.com

Appel d’offres de la Centrale d’Achat de l’Informatique Hospitalière sur le logiciel libre

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La CAIH (Centrale d’Achat de l’Informatique Hospitalière) vient de lancer un appel d’offres pour proposer des logiciels libres à ses 1 200 membres établissements de santé. C’est une bonne nouvelle et l’April encourage les entreprises du libre à se saisir de cette opportunité. La date de clôture est le 25 septembre 2020 à 12 h 30.

Pour rappel, la CAIH a un accord-cadre avec Microsoft depuis 2015, renouvelé en 2019 pour quatre ans. Cet appel d’offres est donc plutôt un bon signe d’une volonté de la CAIH de proposer une alternative respectueuse des libertés et des données personnelles. L’appel d’offres porte sur la fourniture 1:

  • D’étude de faisabilité, de chiffrage et d’analyse de risque de migration d’un pan fonctionnel du SI de santé vers de l’Open Source ;
  • De solutions « clients », « serveurs » et services en ligne « Open Source » agréé HDS ou opérés sur des cloud HDS de nos adhérents ;
  • De prestations de migration depuis les technologies « Oracle » et « Microsoft » vers de l’Open source ;
  • De services de maintenance, de tierce maintenance applicative, de prestations autours de technologies Open Source ;
  • De services d’infogérance de solutions Open Source.

Le CCTP (cahier des clauses techniques particulières) détaille les besoins fonctionnels et les unités d’œuvre : étude de faisabilité de migration vers le libre ; poste de travail libre ; serveurs ; visioconférence ; espace collaboratif ; suite bureautique libre et logiciels métiers ; base de données pour remplacer Oracle… C’est un marché qui couvre donc de très nombreuses technologies libres.

Le contrat est un accord-cadre mono-attributaire non alloti 2. L’April regrette ce choix. L’accord-cadre multi-attributaire est la règle par défaut de la commande publique. Notamment parce que cela permet de renforcer la concurrence en permettant aux entreprises type PME d’accéder plus largement aux marchés publics. Et le monde du logiciel libre est avant tout constitué de PME. Espérons que cela n’empêchera pas des réponses à cet appel d’offres, soit par une entreprise unique soit par un groupement d’entreprises.

Tous les documents utiles pour répondre à cet appel d’offres sont disponibles sur la plateforme des achats de l’État.

Source april.org

Protection renforcée contre le pistage dans Firefox

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Début août, Mozilla annonçait la version 2.0 de la Protection renforcée contre le pistage (ETP). Elle est intégrée directement à Firefox 79, sur Windows, Linux et macOS.

L’an dernier, la Protection renforcée contre le pistage a été activée par défaut dans Firefox. Depuis lors, Firefox aurait bloqué rien moins que… 3,4 trillions de cookies de suivi. Il fallait s’en douter, le secteur de la publicité a trouvé « d’autres façons de pister les internautes en créant des solutions alternatives et de nouveaux moyens pour collecter les données« .

Le 4 août dernier, Firefox a donc officialisé la version 2.0 de cette technologie baptisée ETP, destinée à offrir une « expérience de navigation sécurisée et privée« . Le déploiement de cette nouvelle version est en cours.

Quoi de neuf dans ETP version 2 ?

Mozilla explique que cette nouvelle version protège les internautes « contre une technique de suivi avancée appelée pistage par redirection, également appelée pistage par rebond« .

« Avec la version 2.0, les utilisateurs et utilisatrices de Firefox seront désormais protégés contre ces méthodes puisque les cookies et les données des sites provenant de ces traqueurs seront vérifiés et supprimés chaque jour. La nouvelle version empêche les traqueurs identifiés d’avoir accès à vos informations, même ceux des sites que vous avez visités par inadvertance. ETP 2.0 supprime les cookies et les données des sites de pistage toutes les 24 heures. »

Blog dédié à la sécurité de Firefox

Source toolinux.com

Ubuntu 20.04.1 est disponible en téléchargement

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Canonical a récemment publié une nouvelle version de son système d’exploitation, Ubuntu 20.04.1 LTS. Nous sommes devant la première grande maintenance de la branche 20.04 avec à la clé de nombreuses corrections de bugs.

Ubuntu 20.04.1 LTS est disponible en téléchargement depuis quelques jours maintenant. Canonical apporte de nombreuses améliorations à commencer par un nouveau support d’installation. En clair si le PC fonctionne sous Windows ou une ancienne version d’Ubuntu l’image ISOproposera directement l’installation de la version 20.04.1 LTS.

A ce sujet Canonical précise que les utilisateurs d’Ubuntu 18.04 LTS se verront bientôt proposer une mise à niveau automatique vers 20.04.1 LTS. Elle sera disponible au travers du gestionnaire de mise à jour. A noter que les grandes déclinaisons profitent également de cette première maintenance. Il est ainsi possible de télécharger

Kubuntu 20.04.1 LTS

Ubuntu Budgie 20.04.1 LTS

Ubuntu MATE 20.04.1 LTS

Lubuntu 20.04.1 LTS

Ubuntu Kylin 20.04.1 LTS

Ubuntu Studio 20.04.1 LTS

Xubuntu 20.04.1 LTS

Ubuntu 20.04.1 LTS, quoi de neuf ?

Canonical déploie un grand nombre de corrections, changements et amélioration. Tous les détails sont disponible sur cette page.

Nous pouvons souligner un travail autour du gestionnaire de mise à jour afin d’améliorer de manière générale l’expérience. Plusieurs correctifs sont déployés dont l’un corrige un bug de plantage lors d’une mises à jour instantanée.

Ubuntu 20.04.1 LTS prend également en charge les nouveaux pilotes « serveur » de NVIDIA et les puces Intel Tiger Lake. Des correctifs de microcode supplémentaires destinés aux processeurs Skylakesont aussi de la partie.

A tout ceci s’ajoute des nouveautés concernant certaines applications préchargées. Cela comprend la suite bureautique LibreOffice. Enfin des correctifs visent Thunderbird, Mesa, Firefox et Pulse audio. Dans l’ensemble distribution Linux gagne en qualité, stabilité et performance.

Source ginjfo.com

Firefox chiffre désormais les requêtes DNS, voici comment l’activer

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Firefox propose désormais le DNS over HTTPS, un protocole qui remplace le DNS classique pour réduire le risque d’interception de vos données personnelles de navigation. La fonctionnalité est dorénavant activée par défaut – Mozilla explique que ce sera à terme le cas dans plus de pays. Il est néanmoins possible d’activer manuellement le DNS over HTTPS dans Firefox si vous souhaitez renforcer la sécurité de vos données.

DNS over HTTPS est un nom vraiment barbare pour décrire finalement quelque chose d’assez simple. Lorsque vous entrez une adresse web dans votre navigateur ou cliquez sur un lien, le nom de domaine et ses sous-domaines sont transformés en une adresse IP par le serveur DNS. Ce dernier peut être celui de votre fournisseur d’accès internet ou un fournisseur tiers – que vous avez paramétré sur votre routeur ou sur votre machine. Ainsi, l’adresse http://www.phonandroid.com est transformée en 104.25.191.29 sans que vous ne vous en rendiez compte, une fraction de seconde avant que la page d’accueil de notre site commence à se charger.

Les DNS classiques ne sont pas sécurisés

Cette adresse IP n’est normalement pas visible dans la barre d’adresse – mais vous pouvez tout à fait remplacer si vous le désirez https://www.phonandroid.com/ par https://104.25.191.29/ sans que cela ne fasse la moindre différence dans le chargement de la page. Or, il y a tout de même un problème côté sécurité. Notre site est en HTTPS, ce qui signifie que le trafic qui transite entre nos serveurs et votre machine est en permanence chiffré. Il est donc a priori très difficile pour un acteur malveillant de savoir quelles pages vous visitez sur notre site. Sauf qu’en réalité, ce n’est pas le cas, à cause de vos serveurs DNS.

Dès que vous cliquez sur un lien, la requête est en effet transmise en clair au premier serveur DNS configuré disponible sur votre machine. Ainsi il devient possible pour un pirate d’intercepter ces requêtes et donc connaitre toutes les pages que vous avez visitées sur internet. En activant le protocole DNS over HTTPS Firefox vous permet de chiffrer toutes ces requêtes via HTTPS et donc de rendre toute attaque ou interception presque impossible. Mozilla explique dans un billet de blog : « A la création d’internet, ce genre de menaces envers la vie privée et sécurité des gens était connu, mais n’était pas encore exploité ».

Et Mozilla d’ajouter : « On sait aujourd’hui que les DNS en clair sont non seulement vulnérables à l’espionnage mais sont aussi activement exploités, c’est pourquoi nous aidons internet à passer à des alternatives plus sécurisées ». Le DNS over HTTPS permet selon Mozilla de « d’empêcher des attaquants sur le même réseau de voir votre historique de recherche, d’aider à prévenir la collecte de données par des tiers […] qui lient votre ordinateur aux sites que vous visitez ».

La fonctionnalité est désormais activée par défaut sur le navigateur, mais uniquement aux Etats-Unis. Mozilla explique néanmoins réfléchir à une mesure similaire sur d’autres marchés (dont peut-être la France).

Il est néanmoins possible d’activer dès maintenant le DNS over HTTPS dans Firefox :

Comment activer dès maintenant le DNS over HTTPS dans Firefox

Pour cela :

Ouvrez Firefox (et mettez-le à jour si nécessaire)

Allez dans le menu « hamburger » (≡) en haut à droite

Allez dans Préférences

Descendez tout en bas de la page de l’onglet Général

Dans la section Paramètres réseau cliquez sur Paramètres…

Descendez tout en bas de la page

Cochez la case Activer le DNS over HTTPS

Dans la liste Utiliser le fournisseur, choisissez CloudflareNextDNS, ou un fournisseur personnalisé.

Cliquez sur OK

Source  mozilla

Le nouveau Firefox pour Android est arrivé (et il fait débat)

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Firefox Daylight est là. Lancée le 27 août dernier, la dernière version du navigateur Firefox pour Android adopte une nouvelle interface, qui en déstabilise plus d’un. Voici ce qui change.

Les utilisateurs de la version de développement, Firefox Preview, ne seront pas vraiment dépaysés. Pour les autres, Firefox pour Android adopte sa nouvelle interface depuis quelques jours… et c’est un solide changement qui s’impose à eux.

Ces nouveautés ne sont pas goût de toute le monde. La preuve ? Ces nombreux commentaires postés sur le Play Store : « Je ne trouve plus rien, naviguer dans les onglets est super compliqué » ou encore « cette nouvelle mise à jour est déplorable. Pas du tout pratique« .

Tout changement impose du temps et de la patience, mais la Fondation tient à rassurer ses utilisateurs : tout a été révisé à l’intérieur pour de meilleures performances, une rapidité accrue et des outils de protection à jour.

Firefox for Android « Daylight » : ce qui change

La nouvelle version du navigateur Firefox pour Android introduit une nouvelle interface utilisateur, de nouvelles options de personnalisation et de sécurité et des changements en profondeur dans le code de l’application.

Les nouveautés en résumé :

Passage au moteur GeckoView ;
Possibilité de placer la barre de recherche en haut ou en bas de l’application ;
Protection contre la fraude et le pistage, activée par défaut, avec une reconnaissance de plus de 2.000 traqueurs en ligne ;
Des collections pour les onglets avec la technologie Pocket ;
Le choix du mode sombre ou clair ;
Plusieurs choix de moteur de recherche ;
Incrustation vidéo native ;
Installation de modules d’extension complémentaires (plugins, greffons) depuis l’application ;

La Fondation Mozilla a publié une vidéo en français pour expliquer ces changements : Vidéo

Firefox peut être téléchargé depuis le Play Store de Google ou encore APK Pure pour ceux qui ne disposent pas des services Google sur leur smartphone. Cette version ne se trouve pas sur F-Droid, où vous pourrez tout de même trouver Fennec et Klar.

Firefox pour Android (Google Play Store)
FAQ et assistance

Source toolinux.com

LibreOffice 7.0.1 : première révision de LibreOffice 7 disponible

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Début août, une étape importante était franchie pour la suite bureautique open source : la version 7.0.1 de LibreOffice vient peaufiner l’ensemble, sous Linux, macOS et Windows.

LibreOffice 7.0 est disponible : voici les nouveautés

La Document Foundation annonce la mise à disposition de LibreOffice 7.0.1, première révision de la suite lancée début août.

Mise à jour 7.0.1 : quoi de neuf ?

Lancée le 3 septembre, la mise à jour est accessible à tous les utilisateurs. LibreOffice 7.0.1 intègre pas moins de 80 corrections de bogues et améliorations dans la compatibilité des documents (principalement Microsoft Office).

LibreOffice 7.0 : rappel des nouveautés

Le principales nouveautés de la version 7.0 lancée en août étaient :

La prise en charge du format OpenDocument Format 1.3 (ODF 1.3) ;
Le moteur graphique Skia ;
L’accélération basée sur le GPU Vulkan ;
Compatibilité améliorée avec les fichiers DOCX, XLSX et PPTX de dernière génération.

Compatibilité ODF 1.3

OpenDocument, le format natif ouvert et standard de LibreOffice pour les documents bureautiques, a été récemment mis à jour vers la version 1.3 en tant que spécification du comité technique OASIS.

Les nouvelles fonctionnalités les plus importantes sont la signature numérique des documents et le chiffrage OpenPGP des documents XML, avec des améliorations dans des domaines tels que le suivi des modifications, et des détails supplémentaires dans la description des éléments des premières pages, du texte, des nombres et des graphiques.

Graphisme et accélération

La suite bureautique a soigné la fluidité de ses applications, grâce notamment au moteur graphique Skia et à l’accélération basée sur le GPU Vulkan. Le moteur graphique Skia a été implémenté grâce au parrainage d’AMD, et est désormais la valeur par défaut sur Windows. Skia est une bibliothèque de graphiques 2D open source qui fournit des API communes qui fonctionnent sur une variété de plates-formes matérielles et logicielles, et peuvent être utilisées pour dessiner du texte, des géométries et des images. Vulkan est une API graphique et de calcul.

Compatibilité Microsoft Office renforcée

Malgré une montée en force des formats Google Docs, LibreOffice choisit de poursuivre son engagement dans l’interopérabilité des formats, avec une meilleure compatibilité avec les fichiers DOCX, XLSX et PPTX de Microsoft.

DOCX enregistre désormais en mode natif 2013/2016/2019, au lieu du mode de compatibilité 2007, pour améliorer l’interopérabilité avec plusieurs versions de la suite Office, sur la base de la même approche Microsoft.

LibreOffice inclut des filtres pour de nombreux formats de documents anciens.

Quelle version de LibreOffice choisir ?

Pour les utilisateurs qui préfèrent une version qui a subi plus de tests et de corrections de bogues par rapport aux nouvelles fonctionnalités, The Document Foundation maintient la famille LibreOffice 6.4, qui comprend quelques mois de correctifs rétroportés. La version actuelle est LibreOffice 6.4.5.

Si vous privilégiez les nouvelles fonctionnalités et pouvez excuser quelques bogues, vous pouvez opter pour LibreOffice 7.0.

Télécharger LibreOffice 7

Si vous souhaitez télécharger la suite LibreOffice 7.0.1, rendez-vous sur le site officiel, à la rubrique Téléchargement. La suite bureautique est disponible pour Windows (32 et 64 bits), Linux (32 et 64 bits) et macOS X (64 bits).

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Source toolinux.com

Firefox se dotera bientôt d’une sécurité contre le « drive-by download »

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Firefox, le navigateur de Mozilla, se dotera d’une nouvelle fonction de sécurité sur Firefox en octobre. Celle-ci doit protéger ses utilisateurs contre le « drive-by download » et tous les désagréments qui en découlent.

Mozilla vient d’annoncer le lancement d’une nouvelle fonction de sécurité sur Firefox pour octobre. Celle-ci rendra plus difficile pour les pages web malveillantes de lancer des téléchargements automatiques et de placer des fichiers contenant des logiciels malveillants sur l’ordinateur d’un utilisateur. Appelé « drive-by download », ce type d’attaque existe depuis deux décennies et se produit généralement lorsque les utilisateurs visitent un site web qui contient un code malveillant placé là par un attaquant.

Le rôle du code malveillant est d’abuser des fonctionnalités légitimes des navigateurs et des normes web pour lancer un téléchargement automatique de fichiers ou une invite de téléchargement, dans l’espoir de tromper l’utilisateur et de l’amener à exécuter un fichier malveillant. Il existe de multiples formes de téléchargements « drive-by », selon la fonction du navigateur que les attaquants décident d’utiliser.

Les navigateurs tels que Chrome, Firefox et Internet Explorer ont, au fil des ans, progressivement déployé diverses formes de protection contre les téléchargements automatiques, mais une protection à 100 % ne peut pas être totalement réalisée, parce que les fabricants des navigateurs ne peuvent pas bloquer totalement les fonctionnalités web légitimes, et aussi en raison du paysage changeant des cyberattaques, les attaquants trouvant toujours un nouveau trou à percer.

Source : zdnet.com

Install Party GNU/Linux à Marseille

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Annulée suite aux nouvelles mesures sanitaires à Marseille.

L’association CercLL (CercLL d’Entraide et Réseau Coopératif autour des Logiciels Libres) vous invite à une install party GNU/Linux, le samedi 26 septembre 2020 de 14h00 à 19h00, dans la salle du Foyer du Peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Attention suite aux mesures sanitaires.

Prise de température à l’entrée.

Le port du masque est obligatoire.

L’association CercLL met à disposition le gel hydroalcoolique.

Maximum 10 personnes.

Vous avez envie de découvrir un système d’exploitation libre, simple d’utilisation, stable, rapide et sécurisé. Une nouvelle façon d’utiliser votre ordinateur.

Vous vous sentez une affection naissante pour le Gnou et le Manchot, les mascottes de GNU/ Linux.

Au programme:

DÉCOUVERTE de l’univers des logiciels libres.

INSTALLATION d’un environnement GNU/ Linux, ainsi que le meilleur des logiciels libres.

Venez avec votre ordinateur, nous installerons ensemble une distribution GNU/Linux avec un ensemble de logiciels libres et gratuits pour une utilisation quotidienne.

 

Ouvert à tous – accessible aux débutant-e-s

Une participation de 2 euros est demandée.

L’adhésion à l’association est de 20 euros annuelle.(L’adhésion n’est pas obligatoire).

Plan d’accés

C’est la fin de Firefox Send (et de Firefox Notes)

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Le service d’envoi de fichiers volumineux développé par Mozilla était suspendu depuis le mois de juillet, car il aurait servi à véhiculer des fichiers indésirables. La version renforcée de Firefox Send ne verra pas le jour. Le projet est abandonné (et il n’est pas le seul).

Au début de l’été dernier, le site d’actualité américain ZDNet n’a pas ménagé la Fondation Mozilla, la soumettant à une série d’interrogations sur des utilisations détournées et malintentionnées du service d’hébergement de fichiers, lancé l’an dernier sous la marque Firefox Send. Suspendu à la suite de cette interpellation, il n’aura pas survécu à la tempête et vient de s’échouer en pleine restructuration de Mozilla.

Firefox Send utilisé par des hackers

À son insu, Send aurait servi à véhiculer une série de logiciels espions, rançongiciels et autres trojans. Auraient ainsi circulé des noms aussi sordides (vu les conséquences pour les utilisateurs) qu’IN7, REVil (Sodinokibi), Ursnif (Dreambot) ou encore Zloader.

Lancé comme un outil de partage de fichiers lourds sécurisé, Firefox Send accusait quelques lacunes : les fichiers pouvaient être envoyés de manière anonyme, sans contrôle par des logiciels sécuritaires. Aucun moyen n’avait été mis en place pour signaler des utilisations malveillantes. Bref, la monture devait être revue.

Face au problème, la réaction de Mozilla a pourtant été radicale : Firefox Send était suspendu jusqu’à nouvel ordre. La page du projet vient carrément d’être supprimée et renvoie vers la page d’accueil. Rien d’anormal à cela : Firefox Send avait été lancé dans le cadre du programme Firefox Test Pilot et pouvait, à tout moment, être arrêté.

Firefox Notes passe aussi à la trappe

Le plan de licenciement annoncé en janvier dernier a été suivi d’une deuxième vague d’annonces en août.

Ce ne sont pas les seules décisions fortes prises dans le cadre de la restructuration de la Fondation Mozilla. Firefox Notes est lui aussi abandonné. L’application de prise de notes avec synchronisation sécurisée est sera sacrifiée.

Les utilisateurs bénéficient toutefois d’une période de transition : l’extension va continuer de fonctionner jusqu’à nouvel ordre, avec une option permettant d’exporter ses notes et de les héberger auprès d’autres services en ligne. Elle ne sera toutefois plus maintenue par l’équipe de développement de Mozilla.

Source toolinux.com

Firefox 81 est disponible en téléchargement, quoi de neuf ?

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Mozilla déploie une nouvelle version de Firefox, Firefox 81. Le navigateur est disponible pour différents environnements dont Linux, macOS et Windows.

Firefox 81 introduit plusieurs améliorations. L’une des plus importantes concerne l’interface avec un nouveau thème. Nommé Alpenglow, il ne vise pas un système d’exploitation en particulier. Son activation demande une petite intervention manuelle. Il est nécessaire de l’activer manuellement à partir de l’écran des Paramètres. A son sujet Mozilla déclare

“En plus de nos thèmes par défaut, sombre et clair, Firefox 81 introduit le thème Alpenglow: une apparence colorée pour les boutons, les menus et les fenêtres. Vous pouvez mettre à jour vos thèmes Firefox sous paramètres ou préférences.”

Le navigateur continue de proposer des modes sombre et clair tout en pouvant s’actualiser en fonction du paramétrage du système. Par exemple sous Windows 10 si le mode sombre est activé, Firefox se calibre automatiquement avec le même mode.

Firefox 81, des nouveautés

En parallèle un contrôle de la lecture audio à l’aide du clavier ou du casque, même si l’ordinateur est verrouillé est annoncé.  Il ne s’agit pas vraiment de nouveautés car d’autres navigateurs disposent d’une fonctionnalité similaire. Il s’agit d’une sorte de petite remise à niveau sur ce point.

Mozilla précise

“Vous pouvez faire une pause et lire de l’audio ou de la vidéo dans Firefox directement depuis votre clavier ou votre casque, ce qui vous donne un accès facile au contrôle de vos médias lorsqu’il se trouve dans un autre onglet Firefox, un autre programme ou même lorsque votre ordinateur est verrouillé.”

Le module de lecture PDF profite de son coté d’un nouveau look. Mozilla travaille également sur des mises à jour plus importantes. De manière générale, elles permettront d’enrichir les possibilités du navigateur dans ce domaine. Cela comprend par exemple le remplissage, l’impression et l’enregistrement des formulaires PDF.

Des améliorations autour de la fonction Pocket sont aussi proposées. Les utilisateurs aux Etats Unis et au Canada ont accès à un gestionnaire de carte de crédits. Il permet de remplir automatiquement certains champs lors d’achats en ligne. Là encore ce n’est pas vraiment une nouveauté. D’autres navigateurs disposent déjà d’une telle fonctionnalité.

A tout ceci s’ajoute un tas de correctifs de sécurité, d’autres améliorations et la prise en charge de nouveaux éléments comme les formats XML, SVG et WEBP. Il est donc possible d’ouvrir ces documents directement dans le navigateur sans avoir besoin de télécharger une application dédiée.

Source ginjfo.com

Apéro April Marseille

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Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April.

Attention suite aux mesures sanitaires.

Prise de température à l’entrée.

Le port du masque est obligatoire.

Le gel hydroalcoolique à disposition.

Maximum 10 personnes.

Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Où et quand cela se passe-t-il?

L’apéro marseillais aura lieu vendredi 20 novembre 2020 à partir de 18 h 30 dans les locaux du Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Le téléphone 06.72.24.13.22

Voir sur la carte https://www.openstreetmap.org/way/143299691

Le glou et le miam??

Nous vous invitons donc à venir nous rejoindre dans une ambiance conviviale, à partager cet apéro, chacun porte quelque chose, boissons, grignotages… et on partage.

Nous prévoirons bien sûr un minimum vital.

Entrée libre et gratuite.

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Les cours d’introduction de la fondation Linux ont dépassé le million d’inscriptions

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La plateforme edX indique que le cours d’introduction à Linux, qui en est à sa sixième année, est un de ses dix cours les plus populaires.

La fondation Linux a annoncé que son cours sur edX d’introduction à Linux, qui en est à sa sixième année, a enregistré plus d’un million d’inscriptions.

Ce cours ne demande aucune connaissance ou expérience préalable, souligne la fondation, et il vise à donner aux étudiants une bonne connaissance pratique de Linux, en utilisant à la fois l’interface graphique et la ligne de commande, dans les principales familles de distribution Linux.

Des exemples d’étudiants devenus pros

L’introduction à Linux «a aidé d’innombrables personnes à lancer leur carrière informatique», affirme la fondation, qui cite deux exemples: Jules Bashizi Irenge «a terminé le cours, puis a suivi une formation intermédiaire Essentials of System Administration et a reçu une certification Linux Foundation Certified SysAdmin (LFCS). Il est maintenant un doctorant qui a contribué à plus de 200 correctifs au noyau Linux. Fabian Pichardo a également suivi le cours d’introduction avec Essentials of System Administration et LFCS, et il est maintenant employé à plein temps en tant que développeur de logiciels.»

Chez edX, le PDG Anant Agarwal salue la Linux Foundation comme «un partenaire incroyable» qui a apporté des dizaines de cours à la plateforme. L’introduction à Linux est un des dix cours les plus populaires d’edX.

La fondation propose une vingtaine de cours de formation gratuits sur des projets open source, notamment Linux, Kubernetes, Hyperledger, etc. en partenariat avec edX.

Source zdnet.fr

30 ordinateurs Lenovo désormais proposés avec Ubuntu Linux

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Plusieurs dizaines d’ordinateurs de bureau et portables Lenovo sont désormais disponibles à l’achat en ligne avec un système Linux Ubuntu préinstallé et certifié.

Nous apprenions, en juin dernier, que la plupart des ordinateurs Lenovo seraient certifiés pour les distributions Fedora et Ubuntu à l’avenir. Le constructeur chinois vient de confirmer la nouvelle avec l’annonce d’une série d’ordinateurs préinstallés avec la distribution Ubuntu Linux.

Contrairement aux premières annonces, Linux ne sera plus une option réservée aux entreprises. Une trentaine de machines pourront directement être commandées avec Ubuntu (20.04 LTS ou 18.04) depuis le site web de Lenovo, notamment les modèles ThinkStation et ThinkPad P, T, X, X1 et L.

Les modèles disponibles avec Ubuntu

Depuis le 23 septembre, une importante gamme d’ordinateurs Lenovo ThinkPad et ThinkStation sont disponibles avec un système Ubuntu Linux. Cela comprend :

ThinkPad T14 (Intel et AMD)
ThinkPad T14s (Intel et AMD)
ThinkPad T15p
ThinkPad T15
ThinkPad X13 (Intel et AMD)
ThinkPad X13 Yoga
ThinkPad X1 Extreme Gen 3
ThinkPad X1 Carbon Gen 8
ThinkPad X1 Yoga Gen 5
ThinkPad L14
ThinkPad L15
ThinkPad P15s
ThinkPad P15v
ThinkPad P15
ThinkPad P17
ThinkPad P14s
ThinkPad P1 Gen 3
ThinkStation P340
ThinkStation P340 Tiny
ThinkStation P520c
ThinkStation P520
ThinkStation P720
ThinkStation P920
ThinkStation P620

Le site américain de Lenovo est déjà à jour, via cette page (en anglais). Un forum de discussion et de support est également accessible.

Source toolinux.com

Ubuntu 20.10 : la version bêta est disponible

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La prochaine grande révision du système d’exploitation Ubuntu de Canonical arrive fin octobre. La première version bêta a été livrée ce week-end. Quoi de neuf ?

Ubuntu 20.10 Beta : les nouveautés

Ne vous attendez pas à des changements en cascade. La version 20.10, baptisée Groovy Gorilla (Gorille sensationnel), est une simple mise à niveau du système d’exploitation.

La distribution devrait reposer sur le noyau Linux 5.8, avec, outre de nouveaux pilotes exFAT, un support amélioré de l’architecture AMD Renoir et de la connectivité Thunderbolt 4 (sur les machines ARM). On notera également la possibilité de s’identifier grâce à son empreinte digitale.

L’environnement GNOME 3.38 apporte son lot de nouveautés, dont la possibilité de réarranger les icônes dans la grille d’applications et un bouton « redémarrer » dans les options. Les ordinateurs portables pourront devenir un hotspot Wi-Fi grâce à un code QR à photographier.

La plupart des applications courantes sont mises à jour avec les dernières versions, dont LibreOffice 7.0, Thunderbird 78 (avec support OpenPGP) et Firefox 81. Le navigateur offre d’ailleurs (enfin) une plus grande précision dans le défilement des pages sous Linux

Les notes de publication se trouvent sur le site de Canonical (en anglais), mais ne sont pas encore tout à fait complètes.

Quand sort Ubuntu 20.10 ?

Ubuntu 20.10 Groovy Gorilla devrait sortir le 22 octobre 2020. La version candidate est attendue le 15 octobre prochain. La distribution bénéficiera d’unsupport de 9 mois, jusqu’en juillet 2021. Pour un support de long terme (LTS), il faut encore se reporter à Ubuntu 20.04.

Où trouver Ubuntu 20.10 Beta

Il est possible de télécharger Ubuntu 20.10 Beta gratuitement depuis le site officiel de la distribution, en version desktop (ordinateur de bureau) ou serveur, en 64 bits uniquement. Toutes les versions sont accessibles ici.

Source toolinux.com

Sortie de Tor Browser 10 : les nouveautés

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Et de dix ! Le navigateur sécurisé Tor Browser, développé à partir de Firefox 783esr, est arrivé. L’édition Android basée sur Fenix ne tardera plus. Les détails.

C’est quoi Tor ?

Tor est un réseau décentralisé permettant d’anonymiser l’origine des connexions. Le projet Tor développe un navigateur Web basé sur Firefox. Il s’agit de Tor Browser, un logiciel libre sous licence BSD révisée.

Nouveautés de Tor Browser 10

Le nouveau Tor Browser 10 est disponible pour Linux, Windows et macOS est bas sur Firefox 783esr, avec les mises à niveau de NoScript vers 11.0.44 et de Tor vers la version 0.4.4.5. Sont également présents d’importants correctifs de sécurité de Firefox. Dans cette version, JavaScript est de nouveau contrôlé par NoScript.

Cette nouvelle version n’apporte aucune nouveauté important, mais stabilise le logiciel. C’est d’ailleurs la première version stable de la branche 10 à être basée sur Firefox 78esr. C’est aussi la dernière à supporter CentOS 6. Le système d’exploitation ne sera plus compatible dès la prochaine édition de Tor, 10.5.

Où est Android Tor Browser 10 ?

Android Tor Browser 10 est toujours en cours de développement. En attendant, c’est la version 9.5 qui reste conseillée. Elle est non seulement présente sur Google Play, mais également F-Droid et sous forme d’APK à télécharger pour plusieurs architectures différentes, via la page de téléchargement Android.

La nouvelle version de Tor pour Android sera basée sur le projet Fenix dans les prochaines semaines, dont nous vous parlions dans notre édition du 31 août 2020.

Puis-je utiliser Tor sur un iPhone ou un iPad ?

Oui, la réponse se trouve sur le site officiel du projet :

« Nous recommandons une appli pour iOS appelée Navigateur Onion, qui est à code source ouvert, utilise le routage de Tor et développée par quelqu’un qui collabore étroitement avec le Projet Tor. Cependant, Apple exige que sur iOS, les navigateurs utilisent quelque chose appelé « Webkit » qui empêche au Navigateur Onion de proposer la même protection de la confidentialité et des données personnelles que le Navigateur Tor. »

Télécharger Tor Browser 10

Pour télécharger Tor Browser, rendez-vous sur cette page. Les versions Linux, Windows et macOS y sont proposées, ainsi que l’édition Android.

Site officiel (en français).

Source toolinux.com

Visioconférence avec Jitsi

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Comme vous l’avez sans doute constaté, la colonne de droite à évoluée, il y a visioconférence.

On clique sur le sigle CercLL. 

En effet, vous avez dès à présent la possibilité de participer à notre service de visioconférence basé sur le logiciel libre Jitsi…En savoir plus sur 01net.com

NB Certain utilisateurs peuvent rencontrer des difficultés avec le navigateur Firefox. Si c’est le cas, télé-chargez/utilisez  Chromium qui donne entière satisfaction.

Source https://cercll.wordpress.com/

Raspberry Pi 4 et Ubuntu 20.10 : une image Desktop ARM64 sera disponible

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On y est ! Ubuntu 20.10 sera la première version de la distribution à être proposée pour Raspberry Pi 4 dans sa déclinaison pour ordinateur de bureau (Desktop). Canonical vient de l’annoncer et organisera un live sur YouTube le 23 octobre prochain.

Canonical ne se rapproche pas que de Microsoft à travers son sous-système Linux. L’entreprise derrière la distribution Ubuntu multiplie depuis des mois les initiatives en faveur du Raspberry Pi. On a désormais droit à la publication d’une image spécifique à chaque nouvelle version, mais uniquement pour l’édition Server.

Linux Desktop sur Raspberry Pi : c’est déjà possible

Certes, il est possible d’installer manuellement une interface graphique et de l’utiliser comme un système pour PC de bureau, mais ce n’est pas exactement la même chose. C’est surtout une façon de faire en retrait avec Raspbian OS ou ce que propose par exemple Manjaro, qui met en ligne des images avec i3, KDE Plasma, Sway ou Xfce.

Nombreux sont ceux qui attendaient qu’Ubuntu fasse un choix similaire. Et si des déclarations ici ou là laissaient penser que c’était imminent, rien n’avait clairement été annoncé dans ce sens. Les dernières sorties publiques de Canonical concernaient surtout le monde de l’entreprise et la mise en place des appliances (qui n’ont pas que des avantages).

La feuille de route diffusée l’année dernière n’évoquait tout simplement pas le sujet.

Canonical confirme, une présentation sera organisée en ligne

Mais un live, qui sera organisé sur YouTube le lendemain de la sortie d’Ubuntu 20.10, le 23 octobre à 18h, vient tout changer. Il s’agit cette fois d’une annonce officielle, qui ne laisse plus place au doute :

« Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur la nouvelle image Ubuntu Desktop pour Raspberry Pi. La communauté Ubuntu et Canonical sont fiers d’annoncer que la nouvelle version 20.10 de la distribution apportera l’expérience Ubuntu Desktop complète aux Raspberry Pi 4 de 4 et 8 Go. »

On note que les modèles de 1 et 2 Go semblent exclus, pour des raisons évidentes de confort sur un système complet avec interface graphique, selon la quantité de mémoire disponible. Reste à savoir si l’installation sera tout de même possible. Il y a de grandes chances que ce soit le cas, peut-être avec des avertissement sur les limites d’un tel choix.

Il faudra également se pencher sur la question de l’accélération graphique de l’interface, des scènes 3D ou du contenu vidéo. C’est souvent ce qui pêche sur le Raspberry Pi 4 utilisé comme une machine classique. Des optimisations spécifiques auront-elles été mises en œuvre ? On le découvrira d’ici un peu moins de deux semaines.

Source inpact-hardware.com

Extensions pour Firefox : des badges Par Firefox et Vérifié (… pour faire payer les développeurs)

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Mozilla ajoute de nouveaux badges pour les extensions de son navigateur Firefox. Des développeurs pourront payer pour l’évaluation de leurs extensions et leur promotion.

Avec les extensions – ou modules complémentaires – pour le navigateur Firefox, il existe un badge Recommandé qui signifie une conformité à des normes plus élevées de Mozilla en matière de sécurité et de performances.

Deux nouveaux badges ont été annoncés avec le portail officiel des modules pour Firefox, ainsi que dans le gestionnaire des modules complémentaires dans le navigateur lui-même. Un badge porte la mention Par Firefox (By Firefox) afin d’indiquer que le module complémentaire en question a été développé par Mozilla. Un autre badge porte la mention Vérifié.

Pour le moment, ce badge Vérifié entre dans le cadre d’un programme pilote débuté en septembre et jusqu’à la fin du mois de novembre. Au final, ce sera un programme payant pour les développeurs d’extensions.

Firefox-addons

» Les extensions vérifiées sont développées par des tiers et sont évaluées pour la sécurité et la conformité aux politiques. Les développeurs d’extensions vérifiées paient des frais pour faire évaluer leur code « , écrit Mozilla.

De telles extensions vérifiées pourront également faire l’objet d’une promotion sur la page d’accueil du portail de Mozilla pour les modules complémentaires et ailleurs.

Lors de l’introduction du programme Promoted Add-ons Pilot, Mozilla a justifié un objectif d’augmenter le nombre d’extensions qui peuvent être évaluées et vérifiées pour la conformité à ses politiques, et pour offrir aux développeurs des options visant à améliorer la découverte de leurs extensions.

Source generation-nt.com

Firefox 82 améliore son Picture-in-Picture

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La nouvelle mouture du navigateur ne va pas bouleverser vos habitudes, puisqu’elle se focalise essentiellement sur la mise en miniature des vidéos au sein d’une page, la fonctionnalité se voulant plus simple d’accès.

Les développeurs disent avoir revu la position et le look du bouton pour le rendre plus visible, un raccourci est également mis en place sur macOS, mais il est tout sauf simple : Option + Command + Majuscule + ].

Les performances auraient aussi été améliorées : 17 % de gain sur le temps de restauration d’une session, 20 % de mieux pour les sites exploitant les flexbox, l’ouverture d’une nouvelle fenêtre sous Windows 10 % plus rapide.

Pour le reste on a droit aux évolutions habituelles : correctifs de sécurité, extension de WebRender à plus de machines, accessibilité, etc. Les nouveautés pour les développeurs sont détaillées par ici.

Télécharger Firefox

Source nextinpact.com

La Commission européenne dévoile sa stratégie sur le logiciel libre pour 2020-2023

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La Commission européenne a publié le 21 octobre sa stratégie sur le logiciel libre pour la période 2020-2023.

Dans un document en français de seize pages, on peut prendre connaissance de la vision de la Commission : « [exploiter] la puissance de transformation, d’innovation et de collaboration du code source ouvert en encourageant le partage et la réutilisation de solutions logicielles, de connaissances et d’expertise, afin de fournir de meilleurs services européens qui visent à réduire les coûts pour la société et l’enrichissent », de son lien avec la stratégie de la Commission en matière de souveraineté numérique (« il est encore temps pour parvenir à une souveraineté technologique dans certains domaines technologiques essentiels »), de sa volonté de partager et de contribuer (« Nous partageons notre code et rendons possible les contributions incidentes aux projets à code source ouvert associés. […] Nous nous efforçons d’être un membre actif de l’écosystème diversifié du code source ouvert. »), et enfin des leviers et actions concrets envisagés par la Commission, dont, par exemple :

privilégier les solutions « open source » lorsqu’elles sont équivalentes en matière de fonctionnalités, de coût total et de cybersécurité (ce principe a déjà été adopté par la Commission en 2018 et discuté dans ce communiqué) ;

adopter une culture de travail fondée sur les principes du code source ouvert, le partage et la réutilisation ;

s’assurer que les codes utilisés et partagés sont exempts de failles en appliquant des tests de sécurité continus ;

encourager des normes et spécifications ouvertes qui sont mises en œuvre et diffusées selon le principe du code source ouvert ;

mettre en place un bureau de programme open source (OSPO, Open Source Program Office) qui agira en tant que facilitateur pour toutes les activités décrites dans la stratégie et le plan d’action ; il aidera les spécialistes des différents domaines concernés, encouragera les directions générales et contribuera à équilibrer les priorités internes et les activités externes.

Le CNLL se réjouit de cette publication, d’autant qu’il a participé à un certain nombre de travaux préparatoires avec la Commission et d’autres organisations européennes représentatives de l’écosystème du logiciel libre (APELL, OpenForum Europe, FSFE, OW2, OSI…).

Le CNLL et ses partenaires nationaux européens invitent les gouvernements des États membres, et en premier lieu le gouvernement français, à suivre l’exemple de la Commission et à prendre des initiatives similaires : priorité au logiciel libre dans les achats publics, respect des standards ouverts, coopération avec les communautés et les écosystèmes d’entreprises du Libre, mise en place de bureaux de programmes open source nationaux coordonnés avec celui de la Commission.

Aller plus loin

Le document de la Commision

Le commentaire du CNLL

L’adoption par la Commission européenne du principe de la préférence pour le logiciel libre (2018)

Source linuxfr.org

Gigaset GS290, nouveau smartphone recommandé pour /e/OS

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Et si vous vous offriez un smartphone européen doté d’un système d’exploitation Android sans Google ? C’est la proposition de la fondation /e/ avec le portage du système sur le smartphone GS290.

Qui est Gigaset ?

Gigaset est une entreprise allemande basée à Bocholt. Elle fabrique des produits de communication depuis 1941. C’est l’une des dernières entreprises européennes – peut-être avec AVM (Fritz) – à produire des téléphones sur le continent.

Outre des téléphones fixes (et DECT), Gigaset propose également une gamme de smartphones sous Android.

GS290 sous /e/OS, c’est possible

Le Gigaset GS290 est un smartphone possédant plusieurs caractéristiques intéressantes :

Écran 6,3 pouces FHD 19,5:9 ;
Encoche en forme de V pour la caméra frontale ;
Processeur Octo-Core Helio P23 avec 4G LTE
Compatibilité VoLTE et VoWiFi
Double capteur photo arrière de 16 et 2 mégapixels ;
Batterie lithium polymère longue durée de 4700 mAh avec charge rapide ;
Recharge par induction 15W.

Le smartphone, actuellement proposé à 265 €, est normalement fourni avec Android 10, mais il est possible d’y installer /e/OS aisément.

« Nous pensons que le gage de qualité Fabriqué en Allemagne associé avec /e/OS seront une combinaison gagnante« , annonce la Fondation /e/. Pour obtenir plus d’informations, il est possible de contacter /e/ par courriel.

Source toolinux.com

Signez la pétition pour une commission d’enquête sénatoriale sur le Health Data Hub

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L’association Interhop, qui promeut le logiciel libre pour la santé, est partie prenante du collectif SantéNathon qui agit contre le recours au cloud de Microsoft pour la plateforme de recherche sur les données de santé Health Data Hub. Dans cette optique elle a lancé une pétition officielle via le site du Sénat pour obtenir la création d’une commission d’enquête sur l’accord avec la société Microsoft concernant la gestion des données de santé des Français. Pétition que nous vous encourageons à signer.

Ainsi qu’indiqué sur le site dédié du Sénat « la plateforme e-pétitions du Sénat permet de déposer une pétition ou de soutenir une pétition déjà publiée. Ces pétitions permettent, si plusieurs conditions sont réunies, de pouvoir saisir le Sénat d’une demande d’inscription à l’ordre du jour d’un texte législatif ou de création d’une mission de contrôle sénatoriale. Les pétitions ayant recueilli au moins 100 000 signatures dans un délai de 6 mois sont transmises à la Conférence des Présidents. »

Dans ce cadre Interhop a déposé une pétition visant à céer une « mission de contrôle sénatorial », qui a passé le premier contrôle de validité préalable à sa mise en ligne, dont la mission serait d’« examiner les conditions de passation d’un accord confiant la gestion des données de santé française à la société Microsoft [et d’] élaborer des préconisations pour renforcer l’autonomie numérique et pour assurer une gestion plus sûre des données de santé de notre système de santé et de nos concitoyen⋅ne⋅s. »

Signer la pétition

Nous vous encourageons à soutenir cette action, car elle donne de la visibilité à un enjeu important qui, au-delà des problématiques spécifiques du Health Data hub, concerne les relations entre l’État français et Microsoft à l’instar des Open Bar conclu avec le ministère des Armées et celui de l’Éducation nationale. Une commission d’enquête, par les pouvoirs qui sont les siens, serait un outil très efficace de mise en lumière de ces relations de dépendance. Pour signer cette pétition il est nécessaire de s’identifier en utilisant « FranceConnect » (par exemple avec son compte des impôts ou de l’assurance maladie). Cette demande d’identification a pour principal objectif d’éviter un « bourrage d’urne » et a le mérite, du point de vue du Sénat et des instances politiques en général, de renforcer la légitimité des résultats de la pétition.

Si le seuil affiché de 100 000 signatures peut paraître difficilement atteignable, et qu’il n’y a pas de garantie que la Conférence des Présidents donne suite à la demande, toute signature n’en demeure pas moins utile pour faire masse et créer un rapport de force politique favorable. Rapport de force qui pourrait, par exemple, faciliter l’inscription à l’ordre du jour d’une autre demande de création d’une commission d’enquête sur le même sujet déposée par la sénatrice Nathalie Goulet.

Il est à ce titre intéressant de noter que, outre la crise sanitaire, cette demande de commission n’intervient pas dans un contexte politique neutre. En juillet 2020, suite à l’action du militant autrichien Max Schrems, la Cour de Justice de l’Union européenne a invalidé l’accord « Privacy Shield » qui encadrait le transfert et le stockage des données personnelles aux États-Unis des personnes ressortissants d’États membres de l’Union européenne 1. S’appuyant sur cette décision, le collectif SantéNathon a saisi le Conseil d’État d’un référé liberté, dont l’objet est de demander en urgence la cessation d’une situation gravement attentatoire aux libertés. Le Conseil d’État, sans aller jusqu’à invalider l’accord entre Microsoft et le Health Data Hub a enjoint les deux parties à mettre à jour le contrat pour limiter le risque d’accès aux données hébergées par les services de renseignement étasunien, reconnaissant ainsi la réalité de ce risque (Lire l’ordonnance, en PDF). Dans le cadre de cette procédure la CNIL a rendu ses observations rappelant et précisant sa position très sévère sur le choix de Microsoft, et globalement d’entreprises de droit américain, pour l’hébergement des données. Enfin, le 9 octobre 2020, lendemain de l’audience, un arrété ministériel est venu préciser qu’ « aucun transfert de données à caractère personnel ne peut être réalisé en dehors de l’Union européenne ». Parallèlement, interrogé par la commission d’enquête sur la gestion de la crise sanitaire, Cédric 0, secrétaire d’État au numérique, a annoncé que le gouvernement cherchait des alternatives, françaises ou européennes, à Microsoft pour le Health Data Hub suite à l’invalidation du « Privacy Shield » (à la minute 15:02:10 de la vidéo).

Autant d’éléments qui inscrivent cette demande dans une dynamique politique favorable et qui valident, s’il en était besoin, la nécessité de faire la lumière sur les conditions de passation de ce contrat et d’envisager des alternatives pour la gestion des données de santé des Français. Une commission d’enquête, de par son indépendance et les forts pouvoirs qui sont les siens, semble un cadre parfaitement adapté.

Pour en savoir plus sur les problématiques de ce dossier, nous vous encourageons à écouter les podcasts ou à lire les transcriptions, des émissions Libre à vous ! #51 du 28 janvier 2020 et #76 du 29 septembre 2020 en grande partie consacrées à ce sujet ainsi que de consulter le site internet du collectif SantéNathon.

Source april.org

Les emplois Linux et open source plus tendances que jamais

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Si vous cherchez à lancer votre carrière dans l’univers tech, il pourrait être intéressant de perfectionner vos compétences dans le domaine de Linux et des logiciels open source.

 

The Linux Foundation et edX, la principale entreprise de formation en ligne, ont publié ce 26 octobre le rapport 2020 sur les emplois de l’open source.

Une fois de plus, malgré la pandémie de Covid-19, la demande de compétences en matière de technologies open source est en augmentation. 37 % des responsables du recrutement disent qu’ils vont embaucher davantage de professionnels des technologies de l’information dans les six prochains mois.

L’open source est une priorité pour l’avenir

Plus précisément, 81 % des responsables du recrutement affirment que l’embauche de talents issus de l’open source est une priorité pour l’avenir. 56 % d’entre eux prévoient d’augmenter de recruter des professionnels de l’open source dans les six prochains mois.

Pourquoi ? La réponse à cette question est simple. Comme l’a révélé une récente enquête Red Hat, 86 % des responsables informatiques soulignent que les entreprises les plus innovantes utilisent des logiciels open source, citant comme raisons principales des solutions de meilleure qualité, un coût plus faible, une meilleure sécurité et des capacités natives cloud. Ainsi, même en ces temps difficiles, la demande de savoir-faire en matière de logiciels open source est plus forte que jamais.

A quel niveau ? 93 % des responsables du recrutement déclarent avoir du mal à trouver des employés qui connaissent les programmes open source. En effet, 63 % déclarent que leur organisation soutient ce type de projets avec du code ou d’autres ressources, juste pour pouvoir recruter des personnes ayant ces compétences logicielles. En 2018, seuls 48 % avaient cette démarche.

Le cas de SUSE

Il ne s’agit pas seulement d’entreprises qui sont nouvelles dans le domaine de l’open source et qui essaient de se présenter sous un jour favorable à des employés potentiels bien informés. SUSE, qui est l’un des principaux distributeurs de Linux depuis près de 30 ans, l’utilise. La directrice des ressources humaines de SUSE, Marie Louise van Deutekom, explique que « SUSE examine les contributions dans le cadre de notre stratégie de recrutement. C’est formidable de voir à quel point les gens contribuent réellement à ces communautés au fil du temps ».

Pourquoi ? « Parce que pour réussir dans une organisation open source », précise-t-elle, « il faut être fiable, digne de confiance et accessible. La crédibilité est extrêmement importante pour SUSE. Nous nous appuyons sur la transparence et utilisons cette stratégie lorsque nous travaillons avec nos clients et nos partenaires ».

De plus, poursuit-elle, « il est important de se considérer en apprentissage permanent, et de montrer sa volonté d’apprendre. L’une des conclusions du rapport de cette année est que 47 % des employeurs sont prêts à payer pour des certifications professionnelles, contre 33 % en 2016. Profitez de ces opportunités pour développer vos compétences et affiner votre expertise ».

L’importance du DevOps

Parmi les autres conclusions clés du rapport 2020 sur les emplois open source, on peut citer :

  • Le développement du DevOps : il s’agit des professionnels les plus recherchés, 65 % des entreprises cherchant à recruter davantage, contre 59 % en 2018.
  • Le nombre d’embauches est en baisse, mais elles ne sont pas gelées en raison de la Covid-19 : malgré la pandémie et le ralentissement économique, 37 % des responsables du recrutement prévoient d’embaucher davantage de professionnels de l’informatique prochainement.
  • La formation en ligne a gagné en popularité avec la pandémie : 80 % des employeurs indiquent qu’ils proposent aujourd’hui des formations en ligne pour permettre à leurs employés de maîtriser des logiciels open source, contre 66 % il y a deux ans.
  • Les certifications gagnent en importance : 52 % des recruteurs sont susceptibles d’embaucher une personne possédant une certification, contre 47 % il y a deux ans. Ils sont également prêts à payer pour des certifications. 74 % des employeurs proposent désormais de payer pour les certifications de leurs employés, contre 55 % en 2018, 47 % en 2017 et seulement 34 % en 2016.
  • Les technologies du cloud sont en vogue : en termes de domaines de connaissance, les recruteurs indiquent que la connaissance des technologies du cloud est parmi les principales compétences recherchées, 70 % d’entre eux étant susceptibles d’embaucher un professionnel possédant ces compétences, contre 66 % en 2018.

Le DevOps est devenu le premier critère de recherche : 65 % des entreprises cherchant à recruter des talents dans le domaine. La demande de développeurs passe donc au deuxième rang (59 %), pour la première fois dans l’histoire de ce rapport. Les ingénieurs restent en troisième position, avec 56 %, suivis par les architectes (41 %). Les administrateurs système ont connu une baisse massive, passant de 49 % en 2018 à 35 % aujourd’hui. Ce qui s’explique probablement par le fait que ces derniers sont passé de leur travail traditionnel, axé sur les serveurs, à un travail plus large, dans le spectre du DevOps.

Lorsqu’il s’agit de compétences spécifiques, les recrutent cherchent des candidats qui connaissent les technologies de l’informatique dématérialisée. 70 % d’entre eux sont susceptibles d’embaucher un professionnel possédant ces compétences, contre 66 % en 2018. Linux suit de près, avec 69 %. La sécurité est le troisième domaine de connaissance le plus recherché, par 48 % des recruteurs. Si vous maîtrisez ces trois domaines, vous pouvez rédiger votre propre descriptif de poste.

Plus de formation

« 2020 a été une année difficile pour tous, mais il est encourageant de voir que l’open source continue à offrir tant de possibilités », se réjouit Jim Zemlin, directeur exécutif de la Linux Foundation. « La Linux Foundation et nos membres continueront à travailler pour fournir des avancées technologiques qui profitent à tous, tout en s’efforçant de rendre plus accessibles les possibilités éducatives de l’open source. »

En effet, au cours de cette dernière année, la Linux Foundation a lancé nombre de nouvelles formations sur Linux et l’open source. Parmi elles figurent un Bootcamp pour les ingénieurs du cloud, une nouvelle certification informatique pour débutants et un Bootcamp avancé pour les ingénieurs du cloud. En 2020, la fondation a également accueilli le millionième étudiant dans sa formation gratuite d’introduction à Linux.

Le rapport se base sur des données provenant de plus de 175 responsables du recrutement de groupes, PME, administrations ou agences de recrutement du monde entier. Il s’appuie également sur les réponses de plus de 900 professionnels de l’open source.

Pour en savoir plus, le rapport complet est disponible ici en téléchargement.

Source : zdnet.com

Stratégie logiciel libre de la Commission européenne : un « esprit ouvert » qui manque de force

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La Commission européenne a publié sa stratégie en matière de logiciels libres pour la période 2020-2023. Au-delà de quelques rappels sur l’importance prise par le logiciel libre de nos jours, les objectifs concrets sont rares et on est loin d’une réelle priorité au logiciel libre. Principale mesure : la création d’un « bureau du programme open source » au sein de la DG DIGIT (La direction générale de l’informatique), mais sans détails sur les moyens financiers et humains dédiés à ce bureau.

La Commission européenne a mis à jour sa stratégie en matière de logiciel libre. La précédente couvrait la période 2014-2017. Il a donc fallu attendre trois ans pour cette nouvelle stratégie. Mais notons que c’est un document officiel, numéroté C(2020) 7149, de politique interne liant la Commission, contrairement aux documents précédents. Dans le document intitulé « Stratégie en matière de logiciels libres 2020 – 2023 » (16 pages) la Commission commence par souligner l’importance du logiciel libre. Cependant, à la lecture de cette introduction, on peut se demander si pour la Commission le logiciel libre c’est bien pour les logiciels d’infrastructures, et peu importe ensuite que des services privateurs soient conçus sur ces infrastructures.

La Commission explique vouloir partager plus d’outils développés en interne, et contribuer plus activement dans les principales communautés du libre. La Commission souhaite établir une « culture ouverte » et elle met en avant l’apport intrinsèque du logiciel libre pour les enjeux de souveraineté numérique, d’interopérabilité ou de mutualisation. Sauf que la stratégie manque d’actions concrètes, détaillées, par exemple sur les processus de passation des marchés publics ou encore, concernant sa dépendance à Microsoft pour le poste de travail, les outils bureautique et de messagerie. Ces sujets sont tout simplement passés sous silence.

Il est à ce titre marquant que la stratégie, dont le titre est l’« esprit ouvert », reprenne un critère maintes fois vu : « Les solutions «open source» seront privilégiées lorsqu’elles sont équivalentes en matière de fonctionnalités, de coût total et de cybersécurité » (page 10). Ambition molle qui n’appelle qu’au maintien d’une situation de dépendance à l’informatique privatrice, que seule une réelle priorité au logiciel libre serait de nature à renverser. Avec ce genre de formulation, Microsoft a encore de beaux jours sur les postes de travail de la Commission. Ce principe « d’équivalence » avait d’ailleurs déjà été adopté en 2018 par la Commission1.

La principale action concrète est sans doute la création d’un « Bureau du programme open source » :

« La stratégie et le plan d’action sont inextricablement liés. Le point central sera un bureau du programme open source, bénéficiant d’un véritable soutien politique et organisationnel et impliquant toutes les directions générales »

Ce bureau dépendra de la DG DIGIT (La direction générale de l’informatique). La création d’un tel bureau est une bonne chose. Mais aucune information n’est donnée concernant le budget qui sera alloué à ce bureau et les moyens humains.

D’ailleurs, dans le cadre de notre audition par la mission Bothorel sur l’ouverture des données et codes sources, nous avons défendu le besoin de la création d’une agence ou d’une mission interministérielle pour les logiciels libres, avec des moyens humains dédiés pour accompagner les administrations sur l’utilisation, la publication et la politique de contribution. Une telle structure aurait pour objet la mise en œuvre d’une réelle priorité au logiciel libre dans le secteur public.

Source april.org

Mobilizon, l’alternative décentralisée de Framasoft à Facebook pour les groupes et évènements

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En préparation depuis environ deux ans, Mobilizon est enfin disponible. Le service vient concurrencer Facebook sur le terrain des pages de groupes et évènements, avec la même approché décentralisée et fédérée que d’autres projets de Framasoft.

L’association française revient avec un nouveau service, attendu de pied ferme : Mobilizon. Comme elle le décrit elle-même, l’idée est née de besoins exprimés de proches impliqués dans des marches, permanences, ateliers ou évènements. Problème, il reste difficile de trouver un service capable de rassembler d’autres personnes avec une interface pratique et des outils organisationnels sans en venir à un réseau social tel que Facebook.

Il s’agissait au départ de proposer un produit facilitant les rassemblements de militants, quelles que soient les causes. L’association a donc développé petit à petit le projet, discutant notamment avec des designers pour comprendre les attentes des concernés. Rapidement, les contours étaient cernés : le logiciel devait être libre (il est diffusé sous licence AGPLv3), fédéré, orienté vers la gestion des évènements et des groupes, et accueillant.

Ce dernier point devait couvrir les explications d’utilisation, de découverte des hébergements et d’installation. On reprend, dans les grandes lignes, les bases de Mastodon. Mobilizon aurait normalement dû être finalisé cet été. Mais, comme le précise l’association, la pandémie de Covid-19 a tout bousculé.

De nombreux membres de l’équipe, dont le développeur principal (Thomas, coconcepteur avec la designer Marie-Cécile Godwin Paccard), ont dû mettre en suspens leurs projets pour soutenir « l’effort de guerre ».

Source nextinpact.com

Pourquoi l’open source continue d’inspirer (et de s’imposer à) Tutanota

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Dans un article de blog saluant le sixième anniversaire du service de courrier électronique crypté, les développeurs de Tutanota expliquent pourquoi ils ont immédiatement pris le chemin de l’open source et pourquoi cela va se poursuivre.

Début septembre, Tutanota soufflait sa 6e bougie. Comment tout cela a-t-il commencé ? Par un constat : « Il est très difficile de mettre en place un service qui offre un véritable courrier électronique open source, car de nombreux services de Google sont si pratiques pour les développeurs qu’il faut beaucoup d’efforts pour les remplacer« . La première étape suivie par les développeurs a donc été de publier le client de messagerie web en tant que projet open source sur Github en 2014.

Le choix de l’open source

« L’open source garantit que de nombreuses personnes peuvent examiner le code pour s’assurer qu’il ne contient aucune faille de sécurité. L’open source rend également impossible l’introduction clandestine d’une porte dérobée de cryptage dans le code. »

Ont rapidement suivi, en décembre 2014, les applications Tutanota Android et iOS, elles aussi en open source : « Nous avons construit notre propre captcha pour pouvoir prévenir les inscriptions massives abusives sans avoir recours au reCaptcha de Google. »

Les défis à venir

Pour répondre aux attentes des utilisateurs face notamment à Gmail et Microsoft365, mais aussi à Protonmail et bien d’autres acteurs, quatre pistes ont été clairement identifiées. Elles constituent en quelque sorte la feuille de route de Tutanota pour 2021.

De nouveaux clients de bureau

Des clients de bureau Tutanota existent depuis fin 2018 et sont publiés en open source. Ceux-ci vont être considérablement améliorés, à la fois sur Windows, macOS et Linux, « avant de les sortir de la version bêta« .

Importation de courrier électronique

C’est l’une des fonctions les plus réclamées et pour cause : les utilisateurs de Tutanota souhaitent importer leurs courriels, mais voilà : « l’importation et le cryptage de grandes boîtes aux lettres dans Tutanota nécessitent beaucoup de trafic et de puissance de calcul« . Bonne nouvelle : cette fonction a déjà élaborée. Il faut à présenter « créer cette fonctionnalité complexe et l’ajouter aux clients de Tutanota« .

Support hors ligne

« Nous prévoyons d’ajouter une disponibilité hors ligne aux clients de Tutanota« , assure-t-on du côté des développeurs. Cette fonction a pris encore plus d’importance depuis que « Tutanota a été victime d’une attaque DDoS deux week-ends du mois d’août« . Cette fonction semble « en tête de la liste de priorités« .

Vue conversation

Depuis Gmail, difficile d’imaginer un service de courriel sans la vue conversation. Là encore, la fonction figure bien sur la feuille de route de Tutanota, mais sans date de sortie précise : « Nous prévoyons de mettre en place une option d’affichage des conversations dans tous les clients de Tutanota afin que vous puissiez utiliser l’affichage des conversations dans le navigateur, sur votre téléphone et avec les clients de bureau« .

La fameuse feuille de route avait été publiée en janvier 2020, lors du déménagement de l’équipe dans de nouveaux bureaux à Hanovre, dans le Nord de l’Allemagne.

 Tutanota : des applications de bureau plus légères et un nouveau look
Tutanota : nouveaux bureaux, feuille de route 2020
Source toolinux.com

Quoi de neuf dans Debian 10.6 Buster ?

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Il y a quelques semaines, le projet Debian annonçait une 6e mise à jour de la distribution stable Debian 10 Buster. Une mise à niveau essentiellement sécuritaire.

Le projet Debian annonçait début octobre la sixième mise à jour de sa distribution stable Debian 10 (nom de code Buster), annoncée à l’occasion de DebConf20, conférence qui s’est tenue en mode virtuel fin août.

Tout en réglant quelques problèmes importants, cette mise à jour « corrige principalement des problèmes de sécurité de la version stable« . Mettre à jour une installation vers cette révision peut se faire en faisant pointer le système de gestion de paquets sur l’un des nombreux miroirs HTTP de Debian.

Cette 6e évolution ne constitue pas en soi une nouvelle version de Debian 10, mais une mise à niveau de certains des paquets qu’elle contient. D’ailleurs, celles et ceux qui installent fréquemment les mises à jour à partir de security.debian.org n’auront pas beaucoup de paquets à rapatrier.

Télécharger Debian 10.6

Pour installer Debian 10.6, il suffit de vous reporter à la documentation d’installation. Pour rappel, de nombreuses architectures sont supportées :

PC 64 bits (amd64)
ARM 64 bits (AArch64)
EABI ARM (armel)
ARM avec unité de calcul flottant (armhf)
PC 32 bits (i386)
MIPS (gros-boutiste)
MIPS (petit-boutiste)
MIPS 64 bits (petit-boutiste)
PowerPC 64 bits (petit-boutiste)
System z

Liens et téléchargement

Les nouveautés sur le site officiel
Debian Buster

Source toolinux.com

Emmabuntüs Debian Édition 3 1.03 se dévoile

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Toujours disponible pour les architectures 32bits largement délaissées par les autres distributions, Emmabuntüs Debian Édition 3 1.03 vient de sortir. Voici ce qui change.

Le Collectif Emmabuntüs vient d’annoncer la sortie ce mardi de la mise à jour d’Emmabuntüs Debian Édition 3 1.03 (32 et 64 bits), une distribution basée sur la Debian 10.6 Buster et les environnements graphiques Xfce/LXQt. Le projet a été initialement conçu pour « faciliter le reconditionnement des ordinateurs donnés aux associations humanitaires, notamment, à l’origine, aux communautés Emmaüs« .

Quoi de neuf ?

Cette nouvelle mise à jour apporte le mode d’installation OEM dans le cadre de la campagne de réemploi lancée début septembre, en collaboration avec Debian-Facile (France), Blabla Linux (Belgique) et Tugaleres.com.

Dans cette version 1.03, les correctifs et améliorations suivants ont été apportés :

Debian 10.6 Buster
Ajout du mode d’installation OEM via Calamares
Ajout de Warpinator
Ajout de l’utilitaire zram-tools
Mise à jour Multisystem 1.0451 du 03/10/2020 avec le support de l’Emmabuntüs DE 4 et ajout d’un thème spécifique pour la campagne de réemploi
Mises à jour : HPLip 3.20.6, Firefox ESR 78.3.0, Thunderbird 78.3.1, TurboPrint 2.50-1, VeraCrypt 1.24-Update7

Télécharger Emmabuntüs Debian Édition

Emmabuntüs Debian Édition 3 1.03 est disponible gratuitement depuis cette page de téléchargement : download.emmabuntus.org.

Source toolinux.com

Logiciel libre: disparition de Laurent Séguin, ancien président de l’AFUL, militant et musicien

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Éminent militant libriste, auteur de musiques électroniques, Laurent Séguin est mort à 44 ans. Personnalités et organisations des logiciels libres lui rendent hommage.

Laurent Séguin, ancien président de l’AFUL (Association francophone des utilisateurs de logiciels libres) et figure du Libre en France depuis une quinzaine d’années, est mort le 2 novembre, à 44 ans. Cette triste nouvelle suscite des hommages de ceux qui ont connu ce militant passionné.

Un engagement sans faille pour le logiciel libre

Thierry Stoehr, qui l’a précédé à la présidence de l’AFUL («Il y fut très actif. Il en a été président à son tour de 2011 à 2019. Et toujours très apprécié»), évoque leur chambrée aux Rencontres mondiales du logiciel libre (RMLL) de 2008 à Mont-de-Marsan, entre autres «bribes pour dire la douleur et ne pas oublier».

Alexis Kauffmann, fondateur de Framasoft, dit lui aussi sa grande tristesse et relève que Laurent Séguin «aura beaucoup fait pour le libre francophone». Daniel Glazman évoque sur son site «mon ami, mon poteau, mon marin insubmersible. Je me souviens de tes éclats de rire, de ton enthousiasme, de ta chaleur. De ton amitié.» «Je me souviens de ton engagement sans faille, et de toujours, en faveur du Logiciel Libre.»

Laurent Séguin a eu une première carrière dans la Marine nationale, rappelle le CNLL, puis il «s’était investi dans les communautés du logiciel libre en France». Il avait été notamment responsable du GT Logiciel Libre du Pôle Systematic (devenu « hub Open Source »), entrepreneur, directeur commercial et marketing de plusieurs entreprises du logiciel libre, et last but not least créateur de musiques électroniques (libres, sous licence Creative Commons CC by) sous le pseudonyme de CyberSDF.

Le CNLL évoque ainsi sa mémoire:

«Toujours fidèle à ses principes, défendant avec force ses convictions (et il en avait dans plein de domaines!), mais aussi homme de contact et de dialogue, il était généreux avec tous de son temps, de ses idées, de ses contacts. “Enthousiaste”, “bienveillant”, “chaleureux”, “investi”, “perspicace”… voici quelques qualificatifs qui viennent à l’esprit de ceux qui l’ont côtoyé.»

Laurent Séguin était depuis 2019 vice-président de l’AFUL, rappelle l’association, qui exprime son émotion et souligne qu’il «était une figure emblématique du logiciel libre, notamment vers les entreprises». Il travaillait au sein de la SCOP «et entreprise en logiciel libre et égalitaire» Entr’ouvert.

« Très actif sur la définition de l’interopérabilité »

Laurent Séguin était également vice-président de l’Adullact (Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales), délégué aux entreprises, et y représentait l’AFUL. François Elie, président de l’association, salue la mémoire de celui qui «était un expert avisé et reconnu du logiciel libre. Informaticien dans le service public, militant associatif infatigable, puis investi dans l’entreprenariat de service autour de logiciels métiers, il était aussi un ami de longue date de l’ADULLACT. Il va nous manquer ta lucidité, ton rire, tes histoires de parachutisme.»

Sur Linuxfr, Pierre Jarillon précise que «Laurent a été très actif sur la définition de l’interopérabilité. Je suis allé avec lui à la DISIC, ancêtre de la DINSIC pour présenter le résultat du travail du groupe de travail interop. Cette définition http://interoperability-definition.info/ est maintenant incluse dans le RGI, ce qui en fait la définition officielle de l’État.»

Dans cette interview de mars 2019 à Inria Alumni, Laurent Séguin expliquait les enjeux du logiciel libre et les menaces auxquelles il doit faire face, dont «le retour en force de la brevetabilité du logiciel» (long combat des années 2000 – gagné entre autres grâce à Michel Rocard au Parlement européen – et zombie revenant toujours).

Musique libre

S’il ne se voyait modestement pas tout à fait comme un musicien, Laurent Séguin s’était auto-interviewé sur ses productions sonores (169 musiques publiées) – sans révéler alors son identité, révèle à présent Framablog -, expliquant «je ne me considère pas comme un musicien qui maîtrise un instrument. Je me vois plutôt comme un manipulateur du travail des autres.» (toutes proportions gardées, voilà qui fait penser à des «bidouilleurs» comme Brian Eno)

«Composer de la musique puis la diffuser sous licence libre — licence CC by — faisait partie de ses engagements, et il le faisait avec talent», souligne l’April dans son article sur cette disparition, qui évoque cette «figure incontournable du libre, personne aux multiples talents».

J’ai croisé à plusieurs reprises depuis pas mal d’années Laurent, comme tous ceux qui soutiennent le Libre. Partageant leur chagrin, j’adresse à ses proches toute ma sympathie.
Source zdnet.fr

 

 

Stratégie Logiciel Libre de la Commission Européenne : APRIL et CNLL s’expriment

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Nous vous annoncions, dans notre édition du 27 octobre, la stratégie dévoilée par la Commission Européenne en faveur du logiciel libre à l’horizon 2023. Suffisant ? L’APRIL et le CNLL ont exprimé un point de vue différent sur la question.

Le 21 octobre, la Commission européenne de Bruxelles a approuvé le plan ’Think Open’, destiné à favoriser les logiciels libres durant les trois ans à venir. L’idée consiste à promouvoir « le partage et la réutilisation des solutions logicielles, des connaissances et de l’expertise« .

APRIL : insuffisant

À la lecture du document, publié en français, l’association estime : « Les objectifs concrets sont rares et on est loin d’une réelle priorité au logiciel libre« , explique l’APRIL dans un communiqué.

Exemple ? « La création d’un « bureau du programme open source » au sein de la DG DIGIT (La direction générale de l’informatique), sans détails sur les moyens financiers et humains dédiés à ce bureau« .

« La stratégie manque d’actions concrètes, détaillées, par exemple sur les processus de passation des marchés publics ou encore, concernant sa dépendance à Microsoft pour le poste de travail, les outils bureautique et de messagerie. Ces sujets sont tout simplement passés sous silence. » APRIL

CNLL : de grands espoirs

De son côté, le CNLL, qui a participé aux travaux, « salue cette nouvelle stratégie » :

« Nous fondons de grands espoirs sur l’initiative de la Commission, car elle offre une excellente occasion de montrer l’exemple aux gouvernements des États membres. A ce titre le document de la Commission contient plusieurs principes et actions qui rejoignent les propositions que le CNLL formule depuis des années auprès des responsables politiques français. »

Lisez également

Quelle est la stratégie logiciel libre de la Commission Européenne ?

Source toolinux.com

HorsCiné : lancement et financement d’une plate‑forme libre de films en libre diffusion

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Horsciné est une plate‑forme sous licence CC BY‑SA de diffusion de films de libre diffusion proposé par Lent ciné. Indépendante et gratuite, elle est librement accessible sur https://horscine.org depuis le 4 novembre 2020. Elle va évoluer quotidiennement durant la campagne de financement participatif, qui se termine le 3 janvier.

À terme, on pourra y trouver des centaines de films sélectionnés par nos soins, courts, moyens et longs métrages, de la fiction, du documentaire et de l’expérimental. Sur des sujets légers ou très engagés. Parce qu’ils sont de libre diffusion, ces films restent accessibles, et vous pouvez les copier, les partager et les diffuser, selon les conditions décidées par leurs auteurs et autrices.
L’expression films libres est une dénomination générique qui (N. D. M. : pour les auteurs de la dépêche, mais ce n’est pas l’acception courante) regroupe des films placés sous licence libre ou de libre diffusion et des films entrés dans le domaine public.

Le site se compose d’une base de films, et d’une sélection mensuelle éditorialisée. Chaque mois, nous mettrons en avant un ou plusieurs films libres sur un thème donné. Ils seront présentés avec du contenu en plus : nous souhaitons éditorialiser nos choix, en expliquant pourquoi nous avons choisi les films, ainsi qu’en proposant des interviews des réalisateurs et réalisatrices, des contextualisations, des zooms thématiques ou techniques, etc.

Et pas que

HorsCiné, ce sera aussi une cinémathèque, et un espace de ressources. Nous souhaitons ne pas nous cantonner au virtuel, et organiser des projections, et aider à organiser des projections une fois que cela sera de nouveau possible.

L’accès au site est gratuit, et vous pouvez participer à son financement qui dure soixante jours.

Aller plus loin

La campagne de financement sur HelloAsso

La plate‑forme HorsCiné

HorsCiné sur Mastodon

Lent ciné, collectif audiovisuel de production et diffusion de films libres

Source linuxfr.org

Quelle distribution Linux installer sur un ordinateur 32 bits ?

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Si certains systèmes Linux se concentrent désormais sur les architectures 64 bits, il reste possible de trouver des distributions Linux 32bits. Itsfoss en a déniché une dizaine pour vous. Voici la liste complète.

Dans un article publié le 5 novembre dernier, Itsfoss répond à un questionnement régulier : quelle distribution Linux pour un système 32 bits ?

Il faut dire que les principaux acteurs du domaine – Arch Linux, Ubuntu et Fedora – ont supprimé le support des anciennes architectures, mais toutes les distributions ne sont pas aussi radicales. Il reste possible d’utiliser Linux en 32 bits en 2020.

Distributions Linux 32 bits

Itfoss répertorie 11 distributions Linux 32 bits :

Debian
Slax
AntiX
openSUSE
Emmabuntüs (dont nous vous parlions ici)
NixOS
Gentoo Linux
Devuan
Void Linux
Q4OS
MX Linux
Mageia

Une présentation de chaque distribution Linux encore disponible en 32 bits est proposée, en anglais, dans cet article.

Source toolinux.com

Une Française a créé le thème par défaut de Debian 11 : voici Homeworld

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On connaît le thème qui sera utilisé par défaut dans la prochaine version de Debian mi-2021. Il s’agit de Homeworld, fruit du travail de la française Juliette Taka. Détails et informations sur la sortie de Debian 11 Bullseye.

HomeWorld, thème par défaut de Debian 11

L’annonce a été faite le 12 novembre. Sur les 17 projets de thèmes Debian 11 retenus par le jury (qui annonce avoir reçu 5.600 propositions !), la communauté a voté pour HomeWorld de Juliette Taka.

Illustrations

Illustration avec l’écran de connexion :

Voici pour l’outil d’installation :

Tous les détails sur le thème Homeworld se trouvent sur cette page et le développement est posté sur Github. Deux licences sont proposées : CC-BY-SA-4.0 ou GNU GPL-2.0+, au choix.

Qui est Juliette Taka ?

Juliette Taka se présente comme une illustratrice et sketchnoteuse freelance. Cette graphiste française n’est pas une inconnue dans l’univers Debian GNU/Linux, puisqu’elle a déjà conçu le thème Lines utilisé par Debian 8 (Jessie) et softWaves dans Debian 9 (Stretch).

Vous pouvez consulter son site web à cette adresse.

Quand sortira Debian 11 ?

La sortie de Debian 11 devrait intervenir d’ici la fin du premier semestre 2021. Pour l’heure, on ne connaît pas la date exacte, mais le premier gel du code de la prochaine version de la distribution est prévu le 12 janvier 2021, le second le 12 février et le troisième le 12 mars. Le « gel complet » pourrait être annoncé le mois suivant, mais la date n’est pas encore arrêtée.

Quel est le surnom de Debian 11 ?

Debian 11 aura pour nom de code Bullseye.

Où trouver Debian 11 ?

En attendant la sortie de la version finale, pour tester Debian 11, vous pouvez opter pour le canal Debian « Testing », mais à éviter sur une machine de production.

Source toolinux.com

Firefox 83 contiendra une option ne chargeant que les sites HTTPS

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Firefox 83, dont la sortie est prévue ce mardi, sera livré avec une nouvelle fonction de sécurité pour ne charger les sites web que via le protocole HTTPS, plus sécurisé que le protocole HTTP.

Firefox 83, dont la sortie est prévue ce mardi, sera livré avec une nouvelle fonction de sécurité appelée « Mode HTTPS uniquement », qui tentera de charger tous les sites web via HTTPS ou affichera un message d’erreur sur les sites qui ne supportent que l’ancien protocole HTTP, peu sécurisé.

Par défaut, la nouvelle fonction est désactivée, mais les utilisateurs peuvent l’activer en se rendant sur la page des options de Firefox, dans la section « Vie privée et sécurité », puis en recherchant les paramètres du mode HTTPS uniquement.

Selon Mozilla, ce nouveau service fonctionne en essayant de trouver la version HTTPS de n’importe quel site web, même si l’utilisateur a accédé au site en tapant ou en cliquant sur un lien HTTP. Si Firefox ne peut pas mettre automatiquement à jour un site en utilisant une connexion HTTPS, le navigateur affichera une erreur à l’utilisateur et lui demandera de cliquer sur un bouton pour confirmer qu’il veut accéder à un site web via une ancienne connexion HTTP.

Une fonction désactivable en cas de besoin

La nouvelle fonction « Mode HTTPS uniquement » peut également être activée ou désactivée en cliquant sur l’icône de verrouillage dans la barre d’adresse et en la sélectionnant dans le panneau déroulant qui apparaît. Aujourd’hui, le protocole HTTP est considéré comme peu sécurisé car tout le trafic se fait par le biais de messages en texte clair qui peuvent être interceptés et exposer le trafic web d’un utilisateur.

Pour rappel, le protocole HTTPS est l’évolution naturelle du protocole HTTP, la connexion étant établie et s’effectuant via un canal chiffré.

La direction de Mozilla indique s’attendre à ce que le HTTPS devienne la norme pour naviguer sur le web. Comme de plus en plus de sites web vont migrer vers le HTTPS, Mozilla explique qu’il sera bientôt possible pour les fabricants de navigateurs de déprécier complètement les connexions HTTP, faisant effectivement du mode HTTPS seul l’état de navigation par défaut à l’avenir.

Source : zdnet.com

Consultation « données publiques et codes sources » : le logiciel libre largement en tête

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La consultation ouverte lancée dans le cadre de la mission sur les données publiques et les codes sources, portée par le député Éric Bothorel, s’est terminée le 9 novembre 2020. Plus de 100 contributions on été publiées, dont quatre par l’April pour une meilleure prise en compte du logiciel libre. Ces quatre propositions sont les plus soutenues de la plateforme, directement suivies par les cinq propositions du CNLL (Union des entreprises du logiciel libre et du numérique ouvert). Un résultat qui rappelle, s’il en était besoin, que le logiciel libre doit être un des piliers de toute politique publique d’ouverture et de réutilisation des données publiques et des codes sources.
Un grand merci à toutes les personnes qui ont soutenu, commenté et relayé ces propositions.

Le Premier ministre avait confié le 22 juin 2020 au député Éric Bothorel la conduite d’une mission d’information ayant pour objet d’analyser les opportunités stratégiques et financières et les freins à lever pour favoriser l’ouverture par défaut des données et des codes sources publics. L’April a eu l’opportunité, le 15 octobre 2020, de présenter son analyse et ses propositions concrètes dans le cadre de son audition. On notera d’ailleurs le grand nombre d’auditions réalisées par la mission. La liste des personnes auditionnées, à jour au 3 novembre 2020, est disponible au format ODT.

Parallèlement, la mission a lancé une consultation publique qui s’est terminée le 9 novembre 2020. Une centaine de contributions libres, sur des sujets divers, ont été publiées et commentées par plus de 400 personnes. Les propositions de l’April ; pour une priorité au logiciel libre, pour une agence interministérielle du logiciel libre, pour une forge publique des logiciels libres et pour une meilleure communicabilité des codes sources, sont les quatre plus soutenues de la plateforme.

L’April remercie chaleureusement toutes les personnes qui ont soutenu, commenté et relayé l’ensemble des propositions pour une meilleure prise en compte du logiciel libre dans les politiques publiques des données publiques et des codes sources.

Une synthèse de la consultation est attendue d’ici la fin de l’année, quelques statistiques sont d’ores et déjà disponible. Le rapport, objet de la mission, doit quant à lui être remis au Premier ministre le 15 décembre 2020.

Source april.org

Ubuntu Web Remix, une alternative à Chrome OS, disponible en bêta

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Si l’idée d’une machine équipée de Chrome OS vous fait de l’oeil, regardez également du côté d’Ubuntu Web Remix.

Ce tout nouveau fork de l’OS de Canonical tente justement d’offrir une alternative.

Ubuntu Web Remix

C’est précisément ce que tente de faire Rudra Saraswat, le créateur de l’interface Ubuntu Unity, au sein d’un nouveau fork officieux d’Ubuntu. Ubuntu Web Remix repose sur l’édition à support étendu 20.04 LTS (Focal Fossa).

Cette distribution accueille l’environnement de bureau GNOME en version 3.36 et permet d’installer non seulement des applications web, mais aussi des fichiers .deb traditionnels. Notons d’ailleurs que les développeurs ont conçu un outil permettant de créer des applications web afin de les encapsuler dans des fichier .wapp. Ces derniers peuvent ensuite être publiés au sein du Wapp store.

Quelques titres sont déjà proposés, comme Twitter, Facebook, Instagram, YouTube, le réseau social décentralisé Mastodon ou encore Opendesktop.

Notons également la présence d’Andbox, permettant exécuter les fichiers .apk des applications Android. À l’heure actuelle, cette dernière fonctionnalité est encore au stade d’expérimentation. Rudra Saraswat prévient alors qu’il est possible de rencontrer certains problèmes au travers du live CD.

Ubuntu Web Remix est au stade bêta. D’ailleurs, il n’existe pas encore de site dédié. Il est possible de l’essayer en récupérant le fichier iso ici ou .

Source 9to5linux

Firefox : quoi de neuf dans la version 83 ? Est-ce la fin de Flash ?

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Firefox 83 est disponible. Ce sera l’avant-dernière édition à supporter le greffon Flash, qui s’éteindra en janvier prochain. La Fondation lance une grande consultation publique sur le DoH.

La version 83 de Firefox vient d’être livrée il y a quelques jours sur le canal stable du navigateur, à destination de Linux, de macOS et de Windows. La liste des nouveautés est publiée sur le site officiel, mais plus en français.

Parmi les nouveautés, on peut citer :

Une plus grande vitesse d’utilisation grâce à des mises à niveau importantes de SpiderMonkey, le moteur JavaScript de Firefox. Le gain de performances atteint jusqu’à 15% (réactivité) et la réduction de l’utilisation de la mémoire atteint jusqu’à 12% ;
Un mode HTTPS-Only. Une fois activé, la fonction s’assure que la connexion au serveur est toujours sécurisée ;
Le zoom par pincement sur les écrans tactiles Windows et via le pavé tactile sur mac, mais pas sous Linux pour l’instant ;
De nouvelles commandes rapides via le clavier pour le mode Picture-in-Picture des vidéos ;

Flash, c’est bientôt fini !

Le 26 janvier 2021, Firefox annoncera fin de la prise en charge d’Adobe Flash. La transition aura duré près de 4 ans.

La prochaine version (84) de Firefox sera donc la dernière version à prendre en charge le greffon. Le 26 janvier 2021, la version 85 de Firefox sera livrée sans prise en charge de Flash. Tout ira un peu plus vite sur les canaux bêta et nightly, puisque « la prise en charge de Flash prendra fin respectivement le 17 novembre 2020 et le 14 décembre 2020« .

Impossible de revenir en arrière : il n’y aura pas de réglage pour réactiver le support Flash. D’ailleurs, le plugin Adobe Flash cessera de charger du contenu Flash après le 12 janvier 2021.

Une enquête sur l’implémentation du DoH

Nous vous l’annoncions en mars dernier : Mozilla a déployé le DoH aux États-Unis et à la demande dans le reste du monde. Une concertation internationale et publique vient de démarrer à ce sujet. Elle va durer 45 jours, du 19 novembre 2020 au 4 janvier 2021. Objectif de la Fondation : « Que le DoH devienne aussi omniprésent pour le DNS que l’HTTPS l’est pour le trafic web et qu’il soit soutenu par les FAI, les opérateurs mobiles et les entreprises à travers le monde. »

Une série de questions détaillées est disponible sur cette page (en PDF). Il n’est pas obligatoire de répondre à toutes les questions. Toutes les réponses peuvent être soumises en format texte ou PDF à l’adresse e-mail suivante : doh-comment-period-2020@mozilla.com.

Source toolinux.com

Linus Torvalds veut un Mac ARM sous Linux

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La nouvelle puce ARM d’Apple ne semble laisser personne indifférent. Et pour cause, les premiers retours sont particulièrement positifs, notamment en ce qui concerne les résultats des tests de performances. Du côté de Linux, on s’imagine même l’utiliser pour exécuter le kernel.

Linus Torvalds, créateur du noyau Linux dès 1994, a en effet récemment salué les efforts opérés par Apple sur sa puce M1. Il ne cache d’ailleurs pas qu’il aimerait bien exécuter une distribution GNU/Linux sur l’un des nouveaux MacBook récemment présentés.

Un adepte des MacBook

Récemment interrogé, sur forum Real Work Tech, au sujet des ordinateurs portables d’Apple, Linux Torvalds a expliqué : « J’adorerais vraiment en avoir un, s’il y avait Linux dessus. J’ai plutôt de bons souvenirs du MacBook Air 11 » . Avant d’ajouter qu’Apple a toutefois fait en sorte qu’on ne puisse pas y exécuter facilement Linux.

Dans un autre fil de discussion, Linus Torvalds réagit aux premiers tests de performances effectués sur le nouveau Mac Mini disposant de la puce M1. Il affirme alors : « ça a l’air vraiment bien. Je suis réellement impressionné par l’efficacité de Rosetta 2. Bien plus que je ne le pensais ».

Rappelons que Rosetta 2 permet d’exécuter, sur les nouveaux Mac ARM, les applications x86-64 initialement conçues pour les Mac dotés d’un processeur Intel.

Linus Torvald rêve d’un Mac sous Linux sans bidouille

À 51 ans, Linus Torvalds serait-il las de bidouiller ses machines ? En tout cas, si l’adepte des MacBook aimerait bien une machine fonctionnant sous Linux, il n’est pas près à mettre les mains dans les entrailles de la bête.

« Cela fait longtemps que je veux un ordinateur portable ARM pouvant exécuter Linux. Le nouveau Air serait presque parfait, mis à part l’OS. Et je n’ai pas le temps de le bidouiller, ni l’envie de me battre avec des sociétés qui ne veulent pas aider ».

Clairement, il n’est pas dans les intentions d’Apple de permettre aux développeurs Linux d’utiliser ses nouvelles machines. Toutefois les propos de Linus Torvalds sonneraient presque comme un appel à la communauté pour voir ce qu’il est possible de faire sur ces MacBook.

Source clubic.com

Campagne de réemploi d’ordinateurs : deux conférences en ligne cette semaine

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Des conférences sont organisées en ligne cette semaine, dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets afin notamment de présenter une campagne de réemploi d’ordinateurs, avec Linux.

Le but de la campagne SERD est de « mettre en place des animations pour sensibiliser au fait de mieux consommer, mieux produire, prolonger la durée de vie des produits, jeter moins« .

La campagne de réemploi de PC est menée par Emmabuntüs, Debian-Facile, Blabla Linux et Tugaleres.com.

Deux soirées sont prévues.

Le vendredi 27 novembre de 18h00 à 19h00 : campagne de réemploi d’ordinateurs en France/Belgique
Le samedi 28 novembre de 18h00 à 19h00 : solidarité dans le réemploi d’ordintaeurs en France et en Afrique

La solution Jitsi Meet étant limitée, les organisateurs ont annoncé qu’ils vont utiliser la solution libre BigBlueButton pour la diffusion des conférences en ligne.

Tous les détails se trouvent sur cette page.

Source toolinux.com

Une chaîne pour apprendre à enseigner en ligne avec des logiciels libres

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En France, un professeur s’est lancé dans la création d’une très utile et pratique chaîne Peertube destinée, principalement, aux enseignants. Une véritable sensibilisation aux logiciels libres.

Passionné de logiciels libres et d’enseignement/apprentissage en ligne, ce professeur a cherché à partager ses connaissances par le biais de vidéos, où il entend sensibiliser le plus d’enseignants possibles aux problématiques liées aux logiciels propriétaires : « C’est pourquoi j’ai commencé à réaliser ces vidéos, avec pour but de parler des logiciels libres dans la pratique de l’enseignement« .

Parmi les sujets évoqués,

Logiciels libres pour l’enseignement
Visioconférences libres avec un tableau blanc
Enseigner sans logiciels propriétaires
Faire des vidéos interactives

Son aventure est racontée dans un article de présentation publié sur LinuxFR ce 23 novembre.

La chaîne est accessible sur Peertube.

Source toolinux.com

Linux et Android : nouveautés de l’application Cozy Drive

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Il y a quelques semaines, le nuage open source français Cozy Cloud soignait l’ensemble de ses applications pour toutes les plateformes. Plus besoin de passer par le Play Store sous Android, un fichier APK fait son apparition.

Cozy Cloud est accessible depuis un simple navigateur web, mais pour profiter de la synchronisation depuis un ordinateur, un smartphone ou une tablette, il faut passer par une application. L’édition stable publiée en octobre apporte plusieurs nouveautés. L’application prend notamment mieux en charge « certaines erreurs qui pouvaient survenir à l’envoi de fichiers et les corrige sans que vous deviez intervenir« .

Quelles nouveautés sur ordinateur ?

Sous Windows, il arrivait que la déconnexion de l’application ne supprime pas tous ses fichiers de configuration : c’est corrigé ;
Sous macOS, les quelques soucis lors de la synchronisation de documents dont le nom comporte des accents ou des émojis sont eux aussi neutralisés ;
Sous GNU/Linux, dans certaines configurations, l’application ne mémorisait pas le choix de la lancer ou non au démarrage de la session : là encore, c’est corrigé.

Android : un fichier APK pour Cozy Cloud

Alors que des optimisations réseau ont été apportées sous iOS (iPad, iPhone), c’est Android qui franchit un pas symbolique et important. L’application mobile était jusqu’ici disponible via le Play Store de Google, mais nombre d’utilisateurs réclamaient un fichier d’installation APK. Ils ont été entendus.

Cozy Drive pour Android est disponible sous forme de fichier APK (version 1.27.1), mais attention, il vous faudra mettre à jour votre application vous-même.

Lire également

Cozy Cloud : projet éducation et nouvel hébergeur en France
Mots de passe sur mobile, notes partagées : les nouveautés de Cozy Cloud

Source toolinux.com

Linux : que faire en cas de kernel panic ?

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C’est quoi, kernel panic ?

La panique du noyau (kernel panic) est un mécanisme de signalement d’erreur système du noyau d’un système d’exploitation. Il concerne en particulier GNU/Linux, UNIX mais aussi macOS.

Kernel panic peut survenir dans plusieurs circonstances, traduisant des erreurs impossibles à corriger, qui empêchent le fonctionnement de l’ordinateur (ou du terminal). L’irruption est souvent précédée d’un message d’erreur du noyau.

Ce qui provoque une kernel panic

Les causes sont multiples. Par exemple :

Erreurs de programmation
Erreurs de conception du noyau
Mauvaise installation du noyau
Problèmes liés au matériel
Valeurs incorrectes détectées
Fichier initramfs corrompu

Kernel Panic : que faire ?

Tout administrateur système est confronté à ce problème au moins une fois dans sa carrière et sait alors qu’une réinstallation du système n’est pas la première solution. L’éditeur Red Hat a compilé une série de mesures à prendre pour faire face au kernel panic.

Que faire en cas de kernel panic sous Linux ?

Face à une kernel panic, voici ce qu’il faut faire, en partant de l’exemple d’un système RedHat/Fedora/CentOS :

Démarrer le système normalement avec la version de noyau actuelle pour voir le type d’erreur ;
Redémarrer la machine et choisir l’invite Rescue puis aller dans /boot et afficher les fichiers. C’est ici que vous trouverez initramfs, mais en mode rescue. Le fichier initramfs est lui manquant ;
Créer un nouveau fichier initramfs correspondant à votre noyau (commande #uname -r) grâce à la commande suivante : #dracut -f  ;
Vérifier que le nouveau fichier se trouve bien dans /boot ;
Redémarrer normalement.

L’erreur devrait être corrigée à ce stade.

La procédure complète est décrite dans cet article, avec des illustrations.

Source toolinux.com

La Fondation Linux crée une certification pour débutant

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Il faut bien démarrer un jour et la Fondation Linux veut mettre le pied à l’étrier des débutants qui envisagent une carrière dans l’open source. Elle a donc lancer une certification accessible à ces personnes-là.

Pour attirer plus de candidats vers les métiers de l’open source, la Fondation Linux a lancé une initiative originale de certification. Baptisée, LFCA (pour Linux Foundation Certified IT Associate), elle valide un niveau débutant sur les connaissances à avoir sur l’écosystème Linux. Cet examen coûtera 300 dollars.

Dans le détail, les candidats devront répondre à 60 questions, réparties en six catégories : principes fondamentaux de Linux, de l’administration système, du cloud computing, de la sécurité, de DevOps, et le support aux applications et aux développeurs. Le test se déroulera en ligne via une webcam et un partage d’écran. Pour préparer l’examen, les participants ne seront pas livrés à eux-mêmes. Il existe quelques cours fournis par la Fondation et il est possible aussi de suivre des MooC edX qui sont également gratuits et couvrent des sujets tels que Linux, le cloud et les bases de DevOps, ainsi que l’ingénierie de la fiabilité des sites.

Un tremplin pour d’autres certifications

Ceux qui terminent la formation et obtiennent le certificat pourront passer à la certification intermédiaire Linux Foundation Certified SysAdmin (LFCS), et à la certification avancée Linux Foundation Certified Engineer (LFCE). A noter que les personnes intéressées peuvent s’inscrire immédiatement, les premiers examens étant disponibles après le 15 janvier. Le test est bien évidemment en langue anglaise.

Cette initiative s’adresse principalement à ceux ou celles qui sont intéressés par une carrière dans l’IT et veulent obtenir une certification professionnelle pour démarrer. Le monde de l’open source recrute beaucoup et un rapport récent de la Fondation Linux montrait que 93% des entreprises avaient du mal à recruter des talents dans ce domaine. Un tel certificat devrait séduire plus de candidats…

Source lemondeinformatique.fr

Journée internationale contre les DRM le 4 décembre 2020

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Vendredi 4 décembre 2020, journée internationale contre les DRM (menottes numériques), organisée par la Fondation pour le logiciel libre. Une action qui s’inscrit dans sa campagne Defective by Design qui peut se traduire en français par « défectueux à dessein ou par conception ».

Cette nouvelle édition se concentre sur l’usage des DRM, par nature injuste, de certains services de streaming vidéo. À l’occasion de cette journée, la Fondation pour le logiciel libre appelle chacun et chacune à passer une journée entière – voire plus ! – sans utiliser de services contenant des DRM, qui restreignent nos libertés, et de partager cette expérience sur les réseaux avec les mots clef de la campagne (#IDAD pour International day against DRM ou #DayAgainstDRM notamment). Et il y aura sans doute des évènements organisés et des ressources qui permettent de vivre dans un monde sans DRM. Vous retrouverez tous les détails, et d’autres actions possible, sur le site de Defective by Design (en anglais).

Passez-vous donc de Netflix et profitez-en pour lire un bon livre… Par la barbe du GNU ! Il y a aussi des DRM sur les livres ! Nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir la fabuleuse vidéo avec la non moins fabuleuse Bookynette, réalisée à l’occasion de la journée contre les DRM de 2015, pour sensibiliser au danger des DRM pour les livres électroniques.

La vidéo

Les sous-titres de la vidéo : en français et en anglais (format SRT).

Le choix du terme compatibilité au lieu d’interopérabilité est volontaire pour cette vidéo destinée à un large public.

Source april.org

Sortie du PinePhone KDE Community Edition

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Même s’il est réservé aux développeurs et aux intrépides, le PinePhone KDE Edition affiche un prix très mesuré pour son lancement : 123€ environ. Il peut être précommandé dès aujourd’hui.

C’est quoi le PinePhone KDE Edition ?

Le Pinephone Community Edition KDE Plasma est un smartphone Linux lancé en édition limitée.

Il tourne sous Plasma Mobile, un système d’exploitation GNU/Linux doté de l’interface Plasma pour les appareils mobiles.

Caractéristiques

Le Pinephone KDE Plasma est un smartphone dont la fiche technique est relativement modeste, mais reste tout à fait convaincante :

Processeur Allwinner A64 – CPU 64-bits 4-cœurs 1.2 GHz ARM Cortex A-53
GPU : MALI-400MP2
Mémoire interne 16GB eMMC (+ micro SD jusqu’à 2TB)
2GB LPDDR3 SDRAM
Dimensions : 160,5mm x 76,6mm x 9,2mm
Poids : 185 grammes
SIM : micro-SIM
Écran 5,95 pouces IPS capacif
Résolution de 1440×720 pixels, 18:9
OS : KDE Plasma Mobile OS
Capteur photo/vidéo arrière 5MP, 1/4″, LED Flash
Capteur photo/vidéo avant 2MP, f/2.8, 1/5″
Son : mono, haut-parleur, fiche jack 3,5 mm
2G, 3G et 4G
Wi-Fi 4
Bluetooth 4
GPS
Batterie amovible Li-Po 2750-3000 mAh
Chargeur USB type-C, 15W – 5V 3A (Quick Charge)

Plasma Mobile : ce qu’il faut savoir

Ce n’est pas une première, mais le smartphone PinePhone ne tourne pas sous Android. Il choisit en effet de miser sur Plasma Mobile, une interface mobile pour les smartphones qui tourne au-dessus d’une distribution Linux et qui est développée sur base de l’environnement KDE Plasma traditionnel (ordinateurs et tablettes).

Techniquement, Plasma Mobile utilise la boîte à outils Qt, les extensions KDE Frameworks et Plasma Shell.

Puis-je faire tourner des applications Android ?

Pas directement. Toutefois, il existe un projet pour cela, Anbox (Android in a Box). Son but : faire tourner des applications Android depuis un conteneur et utiliser le noyau Linux pour obtenir des performances quasi natives.

Pour l’heure, l’environnement ne semble pas encore assez stable pour être intégré d’origine à Plasma Mobile. Vous devez donc vous contenter de la logithèque Plasma Mobile.

Commander le PinePhone KDE Edition

Il est possible de commander le nouveau PinePhone KDE Edition sur le site web du constructeur au prix de 149,99USD (123€) au lieu de 249,99USD (205€). Les livraisons seront assurées mi-janvier via l’entrepôt européen du constructeur, basé en Pologne (dont le taux de TVA s’appliquera).

Une version « Convergence » est également disponible au prix de 199,99$ (163€), avec un hub USB permettant de l’utiliser comme « ordinateur portable » avec un moniteur, un clavier et une souris.

Attention, PINE64 recommande ce smartphone aux développeurs et aux « early adopters » à ce stade. Ces premières éditions sont idéalement destinées aux « utilisateurs avec une bonne connaissance de Linux« .

Source toolinux.com

26 collectivités récompensées par un label Territoire Numérique Libre 2020

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Suite aux délibérations du jury, le palmarès du label Territoire Numérique Libre 2020 a été dévoilé mardi 1er décembre 2020 sur l’instance BigBlueButton1 de l’Adullact, crise sanitaire oblige. Toutes nos félicitations aux 26 collectivités labellisées et à leurs équipes pour leur engagement et leurs efforts en faveur des logiciels libres et d’une informatique loyale au service de l’intérêt général.

Le label « Territoire Numérique Libre » est une initiative de l’ADULLACT (Association des Développeurs et des Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales) destinée à mettre en valeur l’utilisation de logiciels et systèmes d’exploitation libres au sein des collectivités territoriales françaises. Son objectif est aussi de promouvoir l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts ainsi que la mise à disposition de données publiques ouvertes, accessibles et réutilisables.

L’April, qui fait partie du comité d’orientation du label ainsi que du jury, a travaillé de concert avec d’autres acteurs ainsi qu’avec l’ADULLACT pour produire et mettre à jour le questionnaire et le règlement de ce label. Elle félicite notamment les trois collectivités labellisées niveau 5, et les quatre mentions spéciales du jury.

La liste des collectivités récompensées est disponible sur le site Territoire Numérique Libre 2020.

L’April a déjà eu le plaisir de recevoir des représentants de certaines de ces collectivités dans le cadre de son émission Libre à vous ! (Les podcast et les transcriptions de ces émissions sont disponibles) :

Source april.org

COVID-19 : l’application de tracing allemande sans services Google

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Des développeurs proches de la Free Software Foundation annoncent qu’ils sont parvenus à livrer une application Android de suivi de la pandémie sans les services Google. Elle est distribuée via F-Droid.

Jusqu’ici, l’application allemande de suivi d’exposition, Corona Warn, était disponible pour iOS et Android, mais avec l’obligation pour celle-ci de passer par les services Google.

Corona Warn, qui a été développée en open source, a été retravaillée par des développeurs pour être livrée dans une version où Google n’est plus un pré-requis. C’était une revendication formulée par la FSFE depuis le mois d’avril dernier.

L’API Exposure Notification développée par Apple et Google reste largement propriétaire. C’est pour cette raison que plusieurs développeurs (Christian Grigis, Fynn Godau, Marcus Hoffmann et Marvin Wißfeld) ont choisi de développer une version de Corona Warn à destination des personnes qui ne disposent pas des services Google. C’est notamment le cas des utilisateurs de smartphones Huawei récents, privés d’applications Google, mais aussi des nombreux nouveaux adeptes d’/e/OS.

La nouvelle application Android est disponible via F-Droid, la boutique Android composée de logiciels libres et open source. Vous la trouverez à cette adresse, même si elle s’adresse aux Allemands.

La CNIL frappe Google et Amazon au portefeuille pour leurs usages abusifs des cookies

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Google et Amazon ont été sanctionnés par de lourdes amendes, pour non-respect de la législation sur les cookies.

Après Carrefour le mois dernier, la CNIL s’attaque aux GAFAM, et inflige de lourdes sanctions de 100 millions d’euros à Google et de 35 millions d’euros à Amazon pour des infractions à la législation sur les cookies.

« La formation restreinte, organe de la CNIL chargé de prononcer les sanctions, a constaté, à la suite de contrôles, que lorsqu’un internaute se rendait sur les sites web google.fr et amazon.fr, des cookies publicitaires étaient déposés sur son ordinateur sans qu’il ait préalablement donné son accord », affirme la CNIL dans un communiqué diffusé aujourd’hui.

« Elle a ensuite relevé que les bandeaux d’information affichés lors de la consultation de ces sites ne contenaient pas d’informations suffisamment claires pour que l’internaute sache ce à quoi servent ces cookies et la façon dont il peut les refuser », ajoute la Commission.

Indigestion de cookies pour Google

La sanction envers Google se scinde en deux. La CNIL a décidé de sanctionner la société Google LLC d’une amende de 60 millions d’euros, et la société Google Ireland Limited d’une amende de 40 millions d’euros, après avoir relevé trois violations à l’article 82 de la loi Informatique et Libertés. A la suite d’un contrôle en ligne effectué sur le site google.fr en mars dernier, la CNIL reproche à la firme de Moutain View d’avoir déposé des cookies automatiques sur l’ordinateur du visiteur, sans recueil préalable du consentement.

La Commission dit constater un défaut d’information des utilisateurs du moteur de recherche, le bandeau situé en pied de page ne contenant « aucune information relative aux cookies », qui avaient pourtant déjà été déposés sur l’ordinateur de l’internaute dès son arrivée sur le site. « La formation restreinte a donc estimé que l’information fournie par les sociétés ne permettait pas aux utilisateurs résidant en France d’être préalablement et clairement renseignés quant au dépôt de cookies sur leur ordinateur ni, par conséquent, des objectifs de ces cookies et des moyens mis à leur disposition quant à la possibilité de les refuser », résume la Commission dans son avis.

Le régulateur reproche par ailleurs une défaillance partielle du mécanisme d’opposition. « Lorsqu’un utilisateur désactivait la personnalisation des annonces sur la recherche Google en recourant au mécanisme mis à sa disposition à partir du bouton « Consulter maintenant », un des cookies publicitaires demeurait stocké sur son ordinateur et continuait de lire des informations à destination du serveur auquel il est rattaché », explique l’autorité de contrôle.

Google défend son bilan

Il s’agit d’une amende record, mais ce n’est pas la première fois que la CNIL s’attaque à Google. En 2019, la commission avait infligé une amende de 50 millions d’euros à Google pour « manque de transparence, information insatisfaisante et absence de consentement valable pour la personnalisation de la publicité ». Il s’agissait, cette année-là, de la seule amende à dépasser le million d’euros.

« Les utilisateurs de Google s’attendent à ce que nous respections leur vie privée, qu’ils aient ou non un compte Google. Nous défendons notre bilan en matière de transparence et de protection de nos utilisateurs, grâce à des informations et des paramètres de confidentialité clairs, une solide gouvernance interne des données, une infrastructure sécurisée, et, surtout, des services utiles » a déclaré un porte-parole de Google à ZDNet, en réaction à ces trois accusations.

La firme estime que le régulateur ne tient pas compte de ses efforts en matière de protection des utilisateurs : « la décision rendue par la CNIL en matière de « ePrivacy » fait l’impasse sur ces efforts et ne prend pas en compte le fait que les règles et les orientations réglementaires françaises sont incertaines et en constante évolution. Nous poursuivrons nos échanges avec la CNIL, pour mieux comprendre ses préoccupations à mesure que nous continuons d’apporter des améliorations sur nos produits et services ».

Amazon dans le viseur du régulateur

La CNIL s’attaque aussi au géant du commerce électronique sur la base des mêmes constats. La société Amazon Europe Core est sanctionnée d’une amende de 35 millions d’euros pour avoir déposé des cookies publicitaires sur les ordinateurs d’utilisateurs à partir du site amazon.fr, sans consentement préalable et sans information satisfaisante, affirme la commission.

A la suite de plusieurs contrôles effectuées entre le 12 décembre 2019 et le 19 mai 2020, la CNIL a constaté que des cookies étaient automatiquement déposés sur l’ordinateur du visiteur, sans action de sa part. Le régulateur observe par ailleurs un défaut d’information des utilisateurs du site amazon.fr, et des informations « ni claires ni complètes » au sujet de la finalité des cookies.

La CNIL a par ailleurs constaté que « le manquement de la société à ses obligations était encore plus manifeste dans le cas des utilisateurs qui se rendaient sur le site amazon.fr après avoir cliqué sur une annonce publiée sur un autre site web ». Dans ce cas de figure, « les mêmes cookies étaient déposés sans aucune information délivrée aux internautes ».

Amazon exprime son désaccord face à la sanction

Du côté d’Amazon, même son de cloche que chez Google. L’entreprise exprime son « désaccord avec la décision de la CNIL ». « La protection des données personnelles de nos clients a toujours été une priorité absolue pour Amazon. Nous mettons continuellement à jour nos pratiques en matière de protection des données personnelles afin de garantir que nous répondions aux besoins et aux attentes en constante évolution des clients et des autorités de régulation et que nous nous conformions pleinement à toutes les lois applicables dans chacun des pays où nous opérons », justifie l’entreprise, interrogée par ZDNet.

En complément, la firme de e-commerce détaille la manière dont elle a adapté le système des cookies pour ses clients. Elle explique avoir mis à jour les informations et options proposées aux clients quant à son utilisation des cookies, et ce, sur l’ensemble de ses boutiques en ligne de l’UE, du Royaume-Uni et de la Turquie. Elle précise que les clients ont la possibilité de mettre à jour leurs préférences en matière de cookies à tout moment en visitant la page dédiée.

Rappelons que la CNIL a publié le 1er octobre dernier ses lignes directrices modificatives, ainsi qu’une recommandation portant sur l’usage des cookies et autres traceurs. Ce guide réactualisé de la commission vient appuyer le principe du consentement explicite, rappelant que la simple poursuite de la navigation ne devait pas faire office de preuve. La CNIL précisait alors que seuls des cas très spécifiques pouvaient justifier de l’exemption du recueil de consentement, notamment l’authentification auprès d’un service ou le fait de garder en mémoire le contenu d’un panier sur un site marchand.

Source zdnet.fr

Brevets logiciels : appel à dons de la FFII pour déposer une plainte constitutionnelle en Allemagne

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Nous relayons un appel à dons lancé par la FFII, Foundation for a Free Information Infrastructure, dans le cadre de la mobilisation contre le danger des brevets logiciels, remis sur le devant de la scène par le projet de brevet unitaire, notamment parce qu’il ne propose aucun garde-fou contre les dérives d’organismes comme l’Office européen des brevets.

Le message de la FFII :

Les brevets logiciels reviennent avec le brevet unitaire, qui est la troisième tentative de les imposer en Europe.

En 2005, les grandes entreprises ont demandé au Parlement européen de rejeter la directive, afin de mieux pousser pour une cour centrale des brevets en Europe, en dehors de tout contrôle démocratique et en dehors de la Cour européenne de justice (CJEU), ce qu’ils ont obtenu en 2012.

L’accord relatif à une juridiction unifiée du brevet est presque en vigueur, il ne manque plus que la signature de l’Allemagne, et la FFII va déposer une plainte constitutionnelle, car l’Office européen des brevets (OEB) ne peut être poursuivi pour mauvaise administration.

L’accord relatif à une juridiction unifiée du brevet est aussi plus coûteux pour les PME dans le cas d’accès à la justice, où cette cour va s’autofinancer sur les litiges des parties (20.000 EUR ou 10.000EUR de frais).

Aucune étude d’impact ne prend en compte ces deux derniers chiffres, parce que la Commission européenne a essayé de cacher ce problème des coûts exorbitants du système en refusant de refaire une étude d’impact prenant en compte ces valeurs. Les études d’impact ont été magouillées afin de cacher la vérité.

Nous appelons donc les entreprises du logiciel ainsi que les développeurs indépendants à donner pour financer cette plainte cruciale pour l’avenir de la liberté de programmer en Europe.

Pour en savoir plus, lire le communiqué de la FFII Le vote désastreux du Bundestag du 26 novembre 2020.

L’April s’était mobilisée dès 2011 sur le projet de brevet unitaire en lançant le site Unitary-Patent.eu destiné à fournir une expertise au Parlement européen et l’aider à corriger les défauts du projet. En améliorant le règlement, une politique démocratique de l’innovation en Europe aurait pu enfin être édifiée. Malheureusement, en décembre 2012 le Parlement européen a voté pour le règlement sur le brevet unitaire : les eurodéputés ont finalement accepté le texte malgré tous les risques juridiques, économiques et politiques.

Faire un don à la FFII

Source april.org

La santé balbutiante de la fondation Mozilla menace Firefox

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La mauvaise santé de la fondation Mozilla continue à menacer l’avenir du navigateur Firefox, lui-même en perte de vitesse. Une vraie menace pour ses utilisateurs.

Les nuages s’amoncellent au-dessus de la fondation Mozilla. Si son navigateur Firefox continue à être plébiscité par nombre d’utilisateurs, la fondation traverse aujourd’hui de graves turbulences. Et pas seulement d’ordre financier.

Dans son rapport annuel 2019, Mozilla parle beaucoup d’un « internet sain pour tous ». Mais cette bonne volonté affichée inclut-elle ses propres programmateurs ? Rappelons que Mozilla et Firefox produisaient encore jusqu’à il y a peu des travaux importants, comme les langages JavaScript, Rust et WebAssembly. Ils étaient également les champions de la sécurité et de la protection de la vie privée. Des projets comme DNS-over-HTTPS (DoH) et les améliorations générales de la sécurité s’annonçaient très intéressants. Jusqu’en 2020, année durant laquelle Mozilla a licencié de nombreux développeurs.

Pour commencer, la fondation a licencié certains de ses collaborateurs les plus expérimentés. Il s’agissait de développeurs de haut niveau, comme Liz Henry, alors responsable des versions de Firefox, et aujourd’hui responsable des versions de Twitch, la plateforme de streaming vidéoludique. Puis, en août, Mozilla a licencié près d’un quart de son personnel. L’équipe en charge de Rust a été particulièrement touchée. Mitchell Baker, PDG de Mozilla Corporation et président de la Fondation Mozilla, a attribué cette dernière vague à la pandémie de coronavirus.

Bâtir un nouveau modèle

Le dirigeant indiquait alors que « l’ancien modèle où tout était gratuit a des conséquences, ce qui signifie que nous devons explorer une série d’opportunités commerciales différentes et d’autres échanges de valeurs ».

Cependant, quelques jours seulement après les licenciements, Mozilla et Google ont prolongé de trois ans leur accord de recherche actuel. Ce nouvel accord garantira que Google reste le fournisseur de moteur de recherche par défaut dans le navigateur Firefox jusqu’en 2023, pour un montant estimé entre 400 et 450 millions de dollars par an.

Résultat : les revenus de Mozilla en 2019 ont été de 826,6 millions de dollars, soit une augmentation de 84 % d’une année sur l’autre, et sa meilleure année à ce jour. Pourtant, si l’on se penche de plus près sur l’exercice 2019 de la fondation, on remarque tout de même que Mozilla a comptabilisé 338 millions de dollars dans la rubrique « Autres revenus ». Cet argent provient de Verizon, dans le cadre d’un règlement judiciaire où Mozilla a choisi de se retirer de son contrat avec Yahoo après son acquisition par Verizon.

Une santé financière balbutiante

Si l’on laisse de côté les fruits de ce litige, la quasi-totalité des revenus de Mozilla, soit 92 %, provenait de son contrat de publicité avec Google de 2017. Si cela constitue une grosse somme, la vérité est que, sans elle, Mozilla est en fait en train de perdre de l’argent. La fondation a en effet perdu beaucoup plus qu’elle n’a gagné en 2018. En 2019, les dépenses de Mozilla se sont élevées à 495,3 millions de dollars, soit près de 5 millions de dollars de plus que ses revenus.

Le développement de logiciels, 304 millions de dollars, a constitué la majeure partie, 61 % des dépenses de Mozilla. Avec ses deux séries de coupes, le développement de logiciels pourrait ne plus représenter autant de dépenses en 2020. Mozilla n’a pas vu la nécessité de mentionner ces réductions dans son rapport financier et les documents associés.

Il est également intéressant de noter que dans le rapport 2019 de la Fondation Mozilla (formulaire 990), la Fondation Mozilla à but non lucratif – et non la société commerciale Mozilla Corp – a déclaré 28,4 millions de dollars de revenus et 21,9 millions de dollars de dépenses, ce qui signifie que la Fondation elle-même était dans le rouge. Une première explication pourrait passer par le traitement des salaires et autres rémunérations des employés, qui représentaient 9,4 millions de dollars de dépenses en 2019.

De mauvais chiffres

Mais dans d’autres domaines, Mozilla continue de réduire ses coûts. La fondation quittera ses bureaux de Mountain View lorsque son bail prendra fin en janvier. Le plus gros problème, que Mozilla n’a pas abordé dans son rapport annuel, n’est pas la réduction de ses effectifs, mais la baisse constante de sa part de marché des navigateurs web.

La part de marché de Firefox diminue depuis des années. En juillet 2012, Firefox avait commencé à reculer de son record historique de 23,75 %. En mars 2020, selon le programme d’analyse numérique (DAP) du gouvernement fédéral américain, qui nous donne un décompte des 90 derniers jours de visites sur les sites web du gouvernement américain, la part de marché de Firefox était tombée à seulement 3,6 %. Le 9 décembre 2020, quelques mois plus tard, la part de Firefox n’était plus que de 3,4 %.

Si cela ne suffisait pas, les chiffres du navigateur sur mobile n’ont jamais été aussi mauvais. Résultat : les seules coupes dans les infrastructures et ses meilleurs développeurs ne sauveront pas Mozilla. Et, avec la part de marché toujours décroissante de Firefox, elle ne pourra pas compter sur de futurs contrats publicitaires annuels de cent millions de dollars pour la sauver. Pour que Mozilla continue à compter, il lui faut une nouvelle gestion et un nouveau plan stratégique.

Source :zdnet.com

Firefox : comment activer le mode « HTTPS uniquement » pour surfer de façon plus sécurisée ?

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Le navigateur Web de Mozilla embarque un mode « HTTPS uniquement » offrant une sécurité supplémentaire durant votre navigation. Voici comment l’activer.

Depuis Firefox 83, les utilisateurs du navigateur Web de Mozilla ont la possibilité d’activer un mode « HTTPS uniquement ». Lorsque cette fonctionnalité est activée, Firefox tentera de charger automatiquement la version sécurisée du site que vous souhaitez consulter lorsqu’elle existe.

Et si toutefois il vous arrive de tomber sur un site web ne prenant pas en charge le protocole HTTPS, Firefox vous demandera au préalable votre autorisation avant de valider ou non le chargement de la page sur votre machine. Découvrez comment procéder pour activer le mode HTTPS uniquement dans Firefox.

Télécharger Firefox 32 bits pour Windows (Gratuit)

Télécharger Firefox 64 bits pour Windows (Gratuit)

Télécharger Firefox pour macOS (Gratuit)

Télécharger Firefox pour Linux (Gratuit)

 

À découvrir aussi en vidéo

1. Ouvrez les Options

Ouvrez une fenêtre de Firefox et cliquez sur le menu principal figuré par trois traits superposés. Rendez-vous ensuite dans le menu Options pour accéder aux paramètres du navigateur.

2. Activez le Mode HTTPS uniquement

Dans la fenêtre des paramètres de Firefox qui s’affiche, placez-vous sur la section consacrée à la Vie privée et sécurité dans la colonne de gauche.

Faites ensuite défiler toutes les options affichées jusqu’en bas de la fenêtre. Vous y trouverez les options liées au Mode HTTPS uniquement.

Par défaut, ce mode est désactivé. Vous pourrez, au choix, choisir d’Activer le mode HTTPS uniquement dans toutes les fenêtres, ou d’Activer le mode HTTPS uniquement dans les fenêtres privées seulement.

3. Naviguez sur un site non sécurisé

S’il vous arrive de tomber sur un site non sécurisé, ne prenant pas en charge le protocole HTTPS, Firefox ne chargera pas la page sur votre machine et affichera une fenêtre d’avertissement.

Vous pourrez, si vous le souhaitez et avec les risques que cela peut impliquer, choisir de Continuer vers le site HTTP, ce qui aura pour effet de désactiver temporairement le mode HTTPS uniquement que vous avez activé.

Vous pourrez également cliquez sur l’icône figurant un cadenas dans la barre d’adresses de Firefox pour gérer directement l’activation de cette fonction dans le navigateur.

Source 01net.com

Noyau 5.10 de Linux : ce qu’il faut en retenir

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Ce dimanche, Linus Torvalds a officialisé la sortie du noyau Linux 5.10. Une étape importante puisqu’il s’agit cette fois d’un noyau LTS, prévu pour au moins les 5 prochaines années.

Linus explique : « Il y a pas mal de correctifs ici, y compris quelques retours de dernière minute pour des choses qui n’ont pas été corrigées, mais rien ne me pousse à déclarer qu’il faudrait encore une semaine« . Traduction : la fenêtre de fusion pour 5.11 peut démarrer dès ce lundi.

Le noyau Linux 5.10 LTS (Ndlr support de long terme) sera probablement utilisé par Debian 11 ou encore la très attendue Mageia 8, actuellement au 2e stade bêta.

Par contre, ne vous attendez pas à une adoption du noyau dans les prochaines Ubuntu (21.04) et Fedora 34. Les deux distributions adopteront plus que probablement le successeur, le noyau Linux 5.11.

Quoi de neuf dans Linux 5.10 ?

Le noyau 5.10 de Linux ajoute de nouvelles compatibilités matérielles, notamment les architectures Intel Rocket Lake et Alder Lake, la poursuite du travail déjà accompliqué pour les puces Intel Gen12/Xe Graphics et un nombre assez important d’améliorations au niveau du stockage et du système de fichiers. Il faut noter que le support Raspberry Pi VC4 est désormais présent dans le noyau Linux principal. Enfin, dans un registre plus ludique, le contrôleur de la Nintendo Switch est désormais pleinement supporté.

Source toolinux.com

Linus Torvalds : « « Rien d’effrayant » dans le nouveau noyau Linux 5.10

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Linux 5.10 est important car c’est la dernière version du noyau avec un support à long terme. Le point sur les dernières heures de la feuille de route.

Le créateur de Linux, Linus Torvalds, a annoncé la version 5.10 du noyau Linux, avec un tas de mises à jour des pilotes et un message aux développeurs leur demandant de ne pas soumettre de nouveaux correctifs avant la fin des vacances de 2020, marquées par la pandémie de Covid.

Linux 5.10 est une version importante car c’est le dernier noyau avec support à long terme (LTS), ce qui signifie qu’il sera supporté pendant au moins deux ans. Mais souvent, les versions LTS se terminent par un support de six ans. Les versions LTS sont importantes parce que les corrections de bug importantes sont rétroportées vers elles pendant la période de support, afin de s’assurer que les développeurs de périphériques disposent des principales corrections de sécurité longtemps après la publication initiale de la version du noyau.

Au-delà de son statut de LTS, cette version n’est pas particulièrement spéciale. Cependant, selon Linus Torvalds, elle contient un « petit nombre » de corrections pour le réseau, les architectures, et les systèmes de fichiers. « Rien d’effrayant : la plupart des patchs sont très petits », précise-t-il. « Il y a pas mal de corrections, y compris quelques retours de dernière minute pour des choses qui n’ont pas été réparées, mais rien ne me fait dire qu’il nous faut une autre semaine. »

Tout doit être fini avant les vacances

Cette mise à jour intervient juste avant la période des vacances de fin d’année 2020, alors qu’une grande partie de l’hémisphère nord connaît de nouvelles vagues de la pandémie. Linus Torvalds avertit les contributeurs qu’il va être un peu plus strict sur les changements de dernière minute du code du noyau pour la version 5.11, en raison de ces circonstances.

« La chose la plus remarquable à propos de la fenêtre de fusion 5.11 sera évidente pour quiconque jettera un coup d’œil au calendrier : d’un point de vue réaliste, nous n’avons qu’une semaine avant les vacances et tout le monde est beaucoup trop distrait », écrit-il. « Cela signifie que je serai particulièrement strict. La fenêtre de fusion, c’est pour les choses qui sont prêtes avant que la fenêtre de fusion commence. »

La fenêtre de fusion de la version 5.11 à commencé le lundi 14 décembre, affirme Linus Torvalds. « Je suis sûr que vous voulez tous partir en vacances, aussi je suis surpris de ne pas avoir plus de demandes de retrait anticipé en attente. Je pense donc que nous pouvons tous souscrire à l’idée que tout ce que vous m’envoyez aurait déjà dû être fait », note-t-il.

« Mais, précisément en raison du calendrier, je ne serai tout simplement pas très intéressé par les nouvelles demandes de retrait tardif qui arriveront au cours de la deuxième semaine de la fenêtre de fusion : je m’attends à traiter une partie de l’arriéré cette semaine-là de toute façon, mais je ne veux certainement pas en recevoir davantage. »

Source : zdnet.com

Tutanota, service d’e-mail crypté le plus sûr au monde ?

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C’est le message que tente de faire passer l’entreprise allemande dans un blog très offensif consacré aux atouts du service, dont une totale absence de suivi et l’utilisation exclusive de technologies open source.

Pour Matthias Pfau, face aux marketing féroce de nombreux services de courrier électronique, il fallait rassembler les faits et expliquer en détail « pourquoi Tutanota est le service de messagerie électronique le plus sûr au monde« . Il a donc pris la plume sur le blog officiel, un article depuis lors traduit en français.

Quels sont donc les atouts de Tutanota qui permettraient d’en faire l’e-mail le plus sécurisé au monde ? Plusieurs facteurs, selon Pfau : « Sur nos serveurs ou sur vos appareils : chez Tutanota, toutes les données sont toujours cryptées de bout en bout. (…) Nous ne proposons pas le protocole IMAP, car il ne fonctionnerait que si nous envoyions des données décryptées à votre appareil.
(…) Même lorsque vous effectuez une recherche dans votre boîte aux lettres cryptée à Tutanota, l’index de recherche est crypté et stocké localement avant que vous puissiez rechercher vos données en toute sécurité. »

Parmi les protocoles de sécurité utilisés, citons SPF, DKIM et DMARC : « Ces trois protocoles sont nécessaires pour renforcer l’infrastructure contre l’intrusion du phishing et du spam. Tutanota ajoute une couche supplémentaire à cette protection en permettant à ses utilisateurs de signaler les cas de hameçonnage« .

Sur l’open source, l’éditeur persiste : « Nous avons publié tous les clients de messagerie électronique en open source afin que les experts en sécurité puissent toujours vérifier le code. Jamais de porte dérobée de cryptage à Tutanota. (…) Nous n’utilisons aucun service Google, tel que Google Push ou Goggle reCaptcha, pour nous assurer que ce géant de la Silicon Valley ne puisse pas vous suivre en vérifiant votre boîte aux lettres sécurisée ou votre agenda crypté. »

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Source toolinux.com

Firefox 84 : Mozilla apporte un support natif aux nouveaux Macbook d’Apple

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Mozilla vient de livrer une mise à jour de la dernière version de son navigateur Firefox. Celle-ci est destinée à apporter un support natif pour les nouveaux Macbook d’Apple équipés de puces M1.

Mozilla vient de publier Firefox 84, sa dernière mise à jour pour 2020, destinée à apporter un support natif pour les nouveaux Macbook équipé des nouvelles puces M1 d’Apple. Mozilla affirme que Firefox 84 apporte des « améliorations spectaculaires des performances », par rapport à la version non native livrée avec Firefox 83 dès novembre, une semaine après la sortie des premiers Mac M1.

Les résultats sont là : les tests de Mozilla utilisant SpeedoMeter 2.0 suggèrent que Firefox se lance maintenant plus de 2,5 fois plus vite, et que les applications web sont plus réactives.

Les utilisateurs de nouveaux Mac M1 doivent quitter complètement et redémarrer Firefox après la mise à niveau vers Firefox 84 pour faire fonctionner le navigateur sur la nouvelle architecture. Tout comme la prise en charge de Firefox pour les appareils M1 – la première série de SoC en silicium d’Apple – Firefox 84 devient la dernière version du navigateur à prendre en charge Adobe Flash. Tous deux rappellent l’influence que le cofondateur d’Apple, Steve Jobs, a exercé et continue d’exercer sur les logiciels et le matériel, neuf ans après sa mort.

Pour rappel, Steve Jobs avait abandonné Flash en 2010, alors que celui-ci était un logiciel Adobe à succès mais restait un produit « fermé créé à l’ère des PC – pour les PC et les souris » et qui ne convenait pas à l’iPad, alors flambant neuf, ni à aucun de ses anciens iPhone. Le célèbre dirigeant d’Apple avait alors déclaré que l’avenir du web passerait par le HTML5, le JavaScript et le CSS.

Source : zdnet.com

Assemblée Générale Ordinaire de l’association ULLM

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Bonjour à toutes, bonjour à tous.

Je vous invite à participer à l’Assemblée Générale qui se tiendra le 15 janvier 2021 à 18h à la Maison de la Vie Associative, Quai Lucien Toulmond – Martigues, dans le respect strict des mesures sanitaires.

Au cas où cette Assemblée ne pourrait se tenir normalement pour cause d’aggravation de la situation actuelle, nous envisageons une Assemblée virtuelle au moyen de l ‘application « Jitsi ».

Que les néophytes ne s’alarment pas inutilement. Cette application s’utilise très simplement en suivant le lien qui vous sera communiqué la veille.

Pour nous familiariser à ce nouveau moyen de communication qui pourrait s’avérer incontournable à l’avenir, nous proposons un « galop d’essai » le mardi 5 janvier selon la formule ci-dessus.

 

L’ordre du jour simplifié abordera :
1 – Les activités avortées pour les raisons que vous imaginez
2 – Les comptes. La seule dépense l’assurance
3 – Le renouvellement des membres du Bureau. Les changements se   feront par cooptation des membres présents à jour de cotisation.
4 – L’avenir.- On est prié de se munir de sa boule de cristal.

 

En cette période où l’injonction sans cesse répétée est de nous éloigner, isoler, masquer, contraindre, gardons nos valeurs de Liberté et trouvons les chemins de traverse pour rester éveillés,

et nous accrocher à la devise de la ville de Paris :

Fluctuat nec mergitur

Pour le Bureau

Martin

Vos cadeaux de Noël vous espionnent-ils ? Vérifiez-le en ligne !

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Vous avez peut-être reçu un objet connecté pour Noël, mais savez-vous ce que font ces appareils de vos données personnelles ? Mozilla publie une nouvelle édition de son guide annuel pour vous aider à y voir plus clair.

Enceintes connectées, lampes, thermostats, caméras, console de jeux, casques d’écoute, bracelets, montres : les objets connectés sont désormais partout dans notre quotidien.

Pas toujours simple d’y voir clair en matière de protection de la vie privée. Quelles sont les données collectées ? Sont-elles analysées ou vendues à des fins publicitaires ? Le micro est-il constamment allumé ? Pour le savoir, Mozilla publie une nouvelle édition de son guide Privacy Not Included, répertoriant un très grand nombre d’objets connectés sortis ces dernières années.

Voici quelques exemples d’appareils particulièrement… préoccupants :

Mozilla – privacy not included : site web en anglais.

Source toolinux.com

 

Darktable 3.4 : impressionnante mise à jour du logiciel de traitement d’image

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La grande mise à jour du logiciel libre de traitement d’image est arrivée. La version 3.4 de Darktable est disponible depuis quelques jours. « Entre les dépôts darktable, rawspeed et dtdocs, il y a eu plus de 5.500 commits » cette année, se réjouissent les développeurs.

C’est quoi Darktable ?

Darktable est un logiciel open source de traitement photographique qui permet de cataloguer ses photographies numériques et d’y appliquer des corrections et effets. Il autorise également le contrôle en temps réel d’appareil photographique numérique (APN) connecté par un câble à un ordinateur.

darktable dispose de deux modes principaux, la table lumineuse et la chambre noire. darktable est livré avec plus de 50 modules de traitement d’images qui couvrent l’ensemble des besoins, depuis les opérations de base.

La mise à jour 3.4 de Darktable

L’application, qui permet de catalogue et d’éditer ses fichiers RAW sous Linux, Windows et macOS X propose un grand nombre de nouveautés dans la version 3.4, dont voici un aperçu :

de nombreux algorithmes de traitement d’images gourmands en calcul ont été mis à jour pour être plus rapides et plus évolutifs lorsqu’ils fonctionnent sur le CPU ;
un nouveau module de “calibration des couleurs” absorbe le module de “mixage des canaux” ;
trois nouveaux modes de visualisation ont été ajoutés au module filmique RVB pour aider l’utilisateur à comprendre sa fonctionnalité ;
des améliorations de l’égalisateur de ton ;
fusion et masquage linéaire relatif à la scène ;
script manager”, un script Lua maintenant accessible dans la table lumineuse ;
première version du nouveau manuel d’utilisation, désormais divisé en un projet séparé appelé “dtdocs”, complètement réorganisé et réécrit dans une structure plus facile à maintenir en utilisant Markdown.

Les nouveautés sont largement détaillées en français sur cette page de blog.

Télécharger Darktable

L’application est disponible gratuitement sur Windows, macOS X et, bien entendu, Linux. Des paquetages pour Ubuntu, openSUSE, Arch Linux, Fedora, Gentoo, Debian, Solaris et beaucoup d’autres distributions et systèmes sont directement accessibles depuis cette page.

Liens

Site web officiel
Téléchargement (Linux, Windows, macOS X)
Darktable FR
Présentation de la version 3.4 (en français)

Source toolinux.com

Forge collaborative libre et éthique, notre nouveau service Chapril

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Nous avons le plaisir de vous annoncer que le Chapril compte un nouveau service libre en ligne et accessible à tout le monde :

https://forge.chapril.org/

Le service forge.chapril.org est un service libre de forge : une plateforme collaborative en ligne de gestion de dépôts, ressources et contributions. Pratique pour partager les sources d’un logiciel ou les documents versionnés d’un projet et disposer de fonctionnalités complémentaires telles que la gestion de tickets, des pages wikis, outils de fusion… Le service s’appuie sur le logiciel libre Gitea.

Car c’est un paradoxe, il y a de plus en plus de projets libres mais très peu de plateformes libres où les partager collaborativement. Et souvent, des projets libres sont hébergés sur des plateformes non libres. Les participants sont alors soumis au traçage par des GAFAM, au risque d’exclusion pour des motifs économiques ou politiques, et ceux qui refusent sont dans l’impossibilité de participer aux projets. Pour lever ces contradictions, notre nouveau service participe à multiplier l’offre libre, éthique et loyale pour des projets libres en cohérence et des participants respectés.

Bravo et merci à Christian P. Momon pour ce nouveau service. Si vous aussi voulez devenir animateur de service Chapril, rejoignez-nous sur la liste de discussion chapril@april.org.

Pour rappel, le Chapril est une plateforme de l’April qui met à disposition de tout le monde des services libres en ligne. Ouvert en 2018, le Chapril se fait en tant que membre du projet CHATONS (Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires) lancé par Framasoft.

Venez découvrir tous les services du Chapril :

Source april.org

Générateur de code QR libre et éthique, notre nouveau service Chapril

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Nous avons le plaisir de vous annoncer que le Chapril compte un nouveau service libre en ligne et accessible à tout le monde :

Le service qrcode.chapril.org est un générateur de code QR. Un code QR est un code-barres en 2 dimensions dans lequel du texte est inscrit sous forme de carrés blancs ou noirs. Écrivez un texte et obtenez une image apposable où vous voulez. Il pourra être décodé avec un appareil muni d’un capteur photo et d’un logiciel adéquat. Le service s’appuie sur le logiciel libre LibreQR.

Bravo et merci à Christian P. Momon pour ce nouveau service. Si vous aussi voulez devenir animateur de service Chapril, rejoignez-nous sur la liste de discussion chapril@april.org.

Pour rappel, le Chapril est une plateforme de l’April qui met à disposition de tout le monde des services libres en ligne. Ouvert en 2018, le Chapril se fait en tant que membre du projet CHATONS (Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires) lancé par Framasoft.

Venez découvrir tous les services du Chapril :
Source april.org

Vous utilisez Firefox ? La prise en charge de Flash s’arrête le 26 janvier

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Ce 26 janvier 2021, le navigateur Firefox annoncera fin de la prise en charge d’Adobe Flash. Tout comme pour Safari, Chrome, Edge, Opera, Brave, la transition aura duré près de 4 ans.

La version 84 de Firefox, publiée le 15 décembre dernier, aura donc été la dernière version à prendre en charge le greffon. Le 26 janvier 2021, la version 85 de Firefox sera livrée sans prise en charge de Flash. Tout est allé un peu plus vite sur les canaux bêta et nightly, puisque la prise en charge de Flash a pris fin « respectivement le 17 novembre 2020 et le 14 décembre 2020 ».

Impossible de revenir en arrière : il n’y aura pas de réglage pour réactiver le support Flash. D’ailleurs, le plugin Adobe Flash cessera de charger du contenu Flash après le 12 janvier 2021. C’est tout proche.

Pour en savoir plus sur la transition, rendez-vous dans le documentation de Mozilla.

Source toolinux.com

Mozilla travaille sur Proton, une nouvelle interface pour Firefox

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Mozilla n’entend pas baisser les bras sur son navigateur Firefox, et après une vaste restructuration des effectifs cette année, la fondation planche sur un tout nouveau design.

En 2017, Mozilla avait pris le parti de retirer la barre de recherche et de calquer le modèle de l’omnibox introduit par Google en 2008 avec Chrome. Le navigateur Firefox devait ainsi arborer un nouveau design baptisé Photon en interne. Cette fois, la prochaine évolution est connue sous l’appellation Proton.

Proton : des évolutions en profondeur

L’information provient du blog autrichien Soeren Hentzschel (via Debuggpoint), lequel rapporte avoir obtenu de premières précisions sur l’ampleur de ces travaux. Puisque le développement de Firefox est open source, un wiki détaille les différents composants de ce refresh graphique.

Dans le cadre de Proton, les designers de Mozilla retravailleront les barres d’outils, la barre d’adresse mais également les onglets ainsi que les menus. L’objectif est d’alléger l’interface, par exemple en réduisant le nombre d’icônes au sein des menus ou en n’affichant d’emblée que les options fréquemment utilisées.

Proton introduit par ailleurs une expérience simplifiée, notamment au premier démarrage pour l’importation des favoris ainsi que pour les pages d’erreur.

L’interface de Proton devrait être officiellement lancée pour Firefox 89. Si le calendrier de la fondation est bien respecté, cette mouture devrait voir le jour dans le courant du mois de mai.

Comment activer Proton ?

Comme bien souvent pour bénéficier des nouveautés qui n’ont pas encore été implémentées en version stable, il est nécessaire de se rendre dans les paramètres avancés. Au sein de Firefox, il suffit simplement de saisir about:config dans la barre d’adresse.

Après avoir accepté l’avertissement, il faut effectuer une requête sur le terme proton puis activer la valeur sur true et redémarrer l’application. Lorsque les premiers éléments de Proton seront déployés, ils seront d’emblée disponibles.

Face à la progression de Google Chrome mais également des autres concurrents, le navigateur Firefox a perdu des parts de marché et vu son adoption chuter de 85 % ces dix dernières années. Pour faire face à la situation, en 2020, Mozilla a licencié un quart de ses effectifs, soit 250 personnes. Reste à savoir si les travaux portés sur Firefox cette année sauront convaincre les internautes.

Source clubic.com

Quels développeurs et entreprises ont le plus contribué au noyau Linux 5.10 ?

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Intel n’est plus le plus gros employeur contributeur aux modifications du noyau Linux, selon les dernières statistiques publiées par LWN. Huawei a pris la tête. Les développeurs les plus actifs sont Krzysztof Kozlowski et Sudeep Dutt, mais un Français a rejoint le top 3, Corentin Labbe. Voici les détails.

Cela faisait plusieurs années qu’Intel dominait le classement des plus grands contributeurs aux changements opérés dans le code du noyau Linux. Le dernier rapport publié par LWN le 14 décembre indique que Huawei mène désormais le bal, avec 1.434 modifications (« changesets ») au code (8,9%) contre 1.297 (8%) pour Intel. Les suivants sont « Inconnu » (1.075), puis Red Hat (915), Google (848), AMD (698), Linaro (670), Samsung (570) et IBM (521).

L’affiche est légèrement différente si on observe le nombre de lignes modifiées dans le noyau Linux (« line changes ») : Intel conserve la première place avec 96.976 lignes, soit 12,6%, loin devant Huawei et 41.049 lignes modifiées. Le 3e plus gros contributeur reste « Inconnu », 40.948, devant Google (39.160), NXP, Red Hat, Code Aurora Forum, Linaro et, cette fois, Facebook.

Au-delà des entreprises, il y a des hommes et des femmes. Les trois plus gros développeurs contributeurs sont Krzysztof Kozlowski (491 soit 3.0%), Mauro Carvalho Chehab (378 soit 2.3%) et Christoph Hellwig (265 soit 1.6%). Au niveau des lignes modifiées, Sudeep Dutt affiche rien moins que 26.779 contributions, devant (une nouvelle fois) Mauro Carvalho Chehab avec 22.741 apports et le Français Corentin Labbe (19.091, tout de même).

Sans entrer dans tous les détails, Krzysztof Kozlowski a effectué des nettoyages et des petites améliorations dans tous les sous-systèmes ARM, à un rythme de près de huit par jour. Sudeep Dutt a lui contribué à un seul correctif à 5.10, mais ce correctif a supprimé les pilotes pour les périphériques Intel MIC.

Source toolinux.com

Avec Linux 5.11, Linus Torvalds se focalise sur AMD

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Une semaine après la rc1 de Linux 5.11, Linus Torvalds livre une toute petite rc2 au sortir des fêtes de fin d’année. Peu de changements, mais plusieurs éléments de la version 5.11 concernent les puces AMD.

Linus Torvalds a continué à travailler à la 2ème release candidate de Linux 5.11 pendant la trêve des confiseurs. Il vient de la livrer une semaine après la rc1 du 27 décembre. Il y a peu de corrections dans cette rc2 (surtout du côté de SCSI et des périphériques blocs), qui se trouve donc assez réduite et que le créateur de Linux enjoint à tester lorsque chacun émergera de la période de repos de fin d’année. « OK, soyons honnête, il ne s’est pas passé grand-chose au cours des deux dernières semaines », reconnaît-il dans son billet du 3 janvier en s’attendant à ce que la rc3 soit également réduite.

Dans la version 5.11 de l’OS open source, le principal apport de code concerne « un énorme déchargement de fichiers de description d’en-tête sur les GPU AMD qui éclipsent complètement les vrais changements », avait indiqué Linus Torvalds dans son billet du 27 décembre. Les ajouts de fichiers AMD « Van Gogh » représentent environ les deux tiers du rc1, même s’ils proviennent d’un seul commit qui apporte simplement des définitions de registre, explique-t-il. Cela mis à part, ce sont les mises à jour de drivers qui dominent et autre correctifs habituels. Van Gogh est le nom de code de la prochaine génération d’unité de traitement accéléré (APU) des puces AMD mobiles qui doit arriver cette année et qui devrait intégrer le moteur graphique Navi du fabricant de processeurs.

Parmi les apports de Linux 5.11 figure par ailleurs le support de la fonctionnalité matérielle des enclaves SGX d’Intel qui, une fois activée, protège l’accès au code de ces enclaves. Cette version prend également en charge les cartes SD Express et comporte divers correctifs pour Xen.

Source lemondeinformatique.fr

Linux : où trouver la liste des GULLS francophones ?

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Tout est parti d’une anecdote. Le rédacteur du Site Du Manchot cherchait un GULL après avoir déménagé. Problème : les listes étaient obsolètes. D’où l’idée de créer une liste actualisée, déjà disponible pour la France.

Que signifie GUL (ou GULL) ?

Le terme GUL signifie « groupes d’utilisateurs locaux de Linux » (et/ou de logiciels libres).

Nouvelle liste de GUL francophones (France)

On connaît cette liste publiée par l’AFUL pour l’ensemble des pays francophones. « Le Site Du Manchot » publie désormais sa propre liste actualisée.

Pour chaque site web, le site fournit une description et une éventuelle adresse web, mais aussi le situation du GULL : active, en sommeil, disparu voire… « hackée ». Cet annuaire est libre de droits et peut être utilisé et/ou relayé à l’envi.

Liste des GULLs par département (France).

Source toolinux.com

David Recordon : un homme de l’Open Source à la Maison Blanche

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Il n’a pas 35 ans et sera le prochain responsable des technologies de la Maison Blanche. David Recordon est un « pur produit » de la mouvance des logiciels libres. Retour sur son impressionnant parcours.

Alors que son mandat débutera le 20 janvier prochain, le futur président Joe Biden a choisi son directeur de la technologie. David Recordon quittera bientôt San Francisco pour rejoindre Washington DC.

Né en septembre 1986 à Portland (Oregon), il est un fervent défenseur de l’open source et des standards ouverts. Il fut d’ailleurs le plus jeune lauréat du prix Google-O’Reilly Open Source en 2007.

La communauté des logiciels libres le connait bien, puisqu’il a fortement influencé le développement d’OAuth et OpenID.

Un parcours impressionnant dans le domaine de l’open source

Ingénieur et développeur, il a été l’architecte de l’IT et de la sécurité au sein de la Fondation de Chan Zuckerberg. Il a également contribué à la mise en place des plates-formes ouvertes de Six Apart (Movable Type et TypePad) avant de devenir directeur de l’ingénierie de Facebook (Phabricator).

Recordon a également dirigé un autre projet open source, Cassandra. Ce système de gestion de base de données de type NoSQL est conçu pour gérer des quantités massives de données sur un grand nombre de serveurs.

Après Obama, au service de Biden

Cette semaine David Recordon a été nommé directeur de la technologie au de l’administration de Joe Biden et du vice-Kamala Harris, mais il n’est pas un inconnu à bord, puisqu’il a dirigé ces dernières semaines les opérations technologies de l’équipe de transition.

De plus, avant de rejoindre la Fondation de la pédiatre et philanthrope épouse de Mark Zuckerberg, il a occupé un poste de directeur IT au sein de l’administration Obama.

Sa réputation ne semble pas avoir été entachée par son passage chez Facebook, tant sa contribution aux logiciels libres et aux standards semble faire l’unanimité auprès de ses pairs, comme auprès des dirigeants américains.

Source toolinux.com

PeerTube v3 déploie son moteur de recherche et la diffusion en direct P2P

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La version 3.0 de PeerTube est désormais disponible. Elle introduit une longue série d’améliorations et de nouveautés, dont la plus visible est clairement la capacité de diffuser un contenu vidéo « live ». À cette occasion, nous nous sommes entretenus avec Pouhiou, co-directeur de Framasoft.

Tout d’abord, rappelons que PeerTube n’est pas une plateforme, mais un logiciel. L’association française Framasoft est pour beaucoup dans la promotion de cet outil permettant de bâtir des instances contenant des vidéos. Elles seront alors lues en P2P. Le principe d’instance et de fédération est exactement le même que pour Mastodon.

La fédération entre instances utilise d’ailleurs le même protocole, ActivityPub. Pour la lecture, PeerTube se sert de WebTorrent. L’ensemble se veut certes une alternative décentralisée/distribuée mais véhicule surtout une autre idée de ce que doit être le partage des contenus et, plus généralement, des connaissances.

La version 2.0 avait apporté d’importantes nouveautés, et Framasoft, après avoir embauché en CDI l’auteur de PeerTube (Chocobozzz), avait indiqué les développements attendus d’ici la version 3.0. La plus visible est bien sûr l’arrivée de la diffusion en direct, mais ce n’est pas forcément celle qui sera la plus utilisée au quotidien.

Source nextinpact.com

Ce qu’il faut savoir sur la sortie de Linux Mint 20.1

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La distribution Linux Mint 20.1 est là ! “Ulyssa” – son nom de code – a été publiée le 8 janvier 2021. Faisons le tour des nouveautés que présente cette nouvelle édition LTS de la distribution Linux.

C’est quoi Linux Mint ?

Linux Mint est une distribution Linux créé sur base d’Ubuntu à destination des ordinateurs individuels. Il s’agirait du système Linux le plus consulté sur Internet derrière Ubuntu et devant Debian. Créé par le français Clément Lefèbvre, le projet est actuellement maintenu par une équipe communautaire.

Sortie de Linux Mint 20.1

La distribution baptisée Ulyssa est à présent disponible. Elle est gratuite et bénéficie du support d’une large communauté d’utilisateurs et de développeurs.

Quel noyau pour Linux Mint 20.1 ?

La nouvelle version est basée sur le noyau LTS 5.4 et sur Ubuntu 20.04 LTS.

Les nouveautés

Le système apporte non seulement des versions à jour des paquetages et applications, mais également de nombreux améliorations et raffinements dans l’environnement de bureau pour le rendre plus confortable à utiliser.

Citons deux nouveautés intéressantes de Linux Mint 20.1 :

Un nouveau lecteur de flux IPTV baptisé Hypnotix, dont on peut suivre le développement ici. Par défaut, Hypnotix s’appuie sur un fournisseur IPTV gratuit et légal appelé Free-IPTV ;

Une application permettant de transformer un site/service web en application de bureau, Web Apps, annoncée en août.

Linux Mint est-elle une version LTS ?

Oui, Linux Mint 20.1 est une version LTS (« long time support », donc support longue durée), ce qui signifie qu’elle bénéficier d’un support technique jusqu’en 2025.

Quelle configuration requise pour Linux Mint ?

Pour installer Linux Mint, vous devez vous assurer d’avoir :

1 GB de mémoire vive (RAM), 2 GB recommandés ;
15 GB d’espace pour l’installation, 20 GB recommandés ;
Une résolution d’écran de 1.024 sur 768 pixels.

Cinnamon, MATE ou Xfce ?

3 éditions sont proposées au choix, selon vos besoins et habitudes :

Cinnamon, avec l’environnement de bureau Cinnamon ;
MATE, avec l’environnement MATE Desktop ;
Xfce, avec l’environnement de bureau Xfce.

Comment télécharger Linux Mint 20.1 ?

Il est possible de télécharger Linux Mint 20.1 gratuitement depuis cette page, soit en rapatriant directement l’image ISO, soit via Bittorrent.

Un guide d’installation de Linux Mint est proposé en français.

Que faire si j’utilise la version bêta ?

Si vous utilisez déjà la version bêta, vous pouvez simplement lancer la mise à niveau via « Update Manager » pour installer les paquets à jour.

Liens utiles

Migrer de Linux Mint 20 à 20.1
Linux Mint 20.1 “Ulyssa” Cinnamon (annonce, en anglais)
Guide d’installation (en français)

Source toolinux.com

Linux sur Mac et MacBook M1 d’Apple grâce au projet Asahi

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Grâce à un financement participatif, un développeur a lancé le projet Asahi. Il vise à porter Linux sur les récents ordinateurs portables d’Apple équipés de la puce M1 sous ARM. Linus Torvalds avait fait part de son intérêt pour une telle avancée.

Une dose de crowfunding, une marque d’intérêt du papa de Linux, il n’en fallait pas plus pour un développeur, Hector Martin alias Marcan. Il vient officiellement de lancer le projet Asahi qui vise à faire tourner Linux sur les Mac et MacBook d’Apple équipés de la puce M1 basée sur ARM. « L’objectif est qu’il ne s’agisse plus d’une simple démo technique, mais d’un système d’exploitation qui fonctionne au quotidien », précise-t-il. Tout en ajoutant, que s’il est facile de faire fonctionner Linix, mais « il est difficile de le faire tourner correctement ».

Parmi les difficultés à résoudre, il y a le codage d’un pilote pour le « GPU Apple entièrement personnalisé » ou des points délicats comme la gestion de l’énergie. Le développeur va d’abord s’atteler au Mac Mini M1 et a expliqué que Asahi Linux serait éventuellement un remix d’Arch Linux ARM. Cette distribution se définit comme « destinée à des utilisateurs compétents de GNU/Linux, ou toute personne ayant une attitude de bidouilleur et prête à lire la documentation et à résoudre ses propres problèmes ». Tout un programme !

Exaucer les vœux de Linus Torvalds

Hector Martin n’est pas un novice en la matière. Ses projets comprennent le portage de Linux sur la PlayStation 4 de Sony, un bootloader pour la PS3 et des logiciels open source non officiels pour la Nintendo Wii. Pour le projet Asahi, il est passé par le financement participatif via la plateforme Patreon et GitHub et a réussi à atteindre 80% de son objectif de 4000 dollars mensuel. Cette somme est suffisante pour rendre le projet viable, selon lui. Des sponsors lui ont fourni du matériel Mac.

Sur le nom du projet, il précise qu’« il vient du nom japonais de la pomme McIntosh, 旭 (Asahi) ». Hector Martin ne craint pas le verrouillage des terminaux Apple, « il permet de démarrer des noyaux non signés/personnalisés sur les Macs M1 sans jailbreak ». Preuve que la firme de Cupertino n’a pas l’intention de verrouiller son OS. Dans ces travaux, le développeur résidant au Japon pourrait être soutenu par Linus Torvalds. Le gardien du noyau Linux avait déclaré l’année dernière qu’il accueillerait favorablement Linux sur les récents terminaux Apple. « J’aimerais en avoir un, s’il n’y avait que Linux…J’attends depuis longtemps un portable ARM qui peut faire tourner Linux. Le dernier Air serait presque parfait, sauf l’OS. Je n’ai pas le temps de bricoler, ni l’envie de me battre contre des entreprises qui ne veulent pas m’aider ». A voir si le projet Asahi exauce son vœu, même si la balle est surtout dans le camp d’Apple en ouvrant un peu plus son écosystème.

Source lemondeinformatique.fr

Linux : premiers aperçus de l’environnement GNOME 40

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L’environnement de bureau GNOME est en pleine restructuration. Dans sa prochaine version majeure, il se parera d’un nouveau look et apportera un certain nombre de changements. Après la GNOME 3.38, on passe directement à la version… 40 !

Plusieurs distributions GNU/Linux ont adopté l’environnement de bureau GNOME par défaut. C’est par exemple le cas de Fedora, Debian et bien entendu Ubuntu. Ces distributions devraient bénéficier d’un nouveau coup de jeune avec une interface graphique repensée, laquelle n’est pas sans rappeler celle de macOS.

Les changements majeurs de GNOME 40

L’équipe explique tout d’abord avoir revu le premier démarrage de l’environnement. Plutôt qu’un bureau vide, permettant notamment aux éditeurs de distributions de le personnaliser comme Ubuntu, avec GNOME 40, l’utilisateur sera d’emblée accueilli par un bureau fonctionnel avec une barre d’applications et moteur de recherche.

Le bouton Activities est mis au premier plan. Ce dernier active un gestionnaire de tâches avec chacune des applications et chacun des bureaux virtuels en mode exposé, à la manière de Mission Control sur macOS. Nous retrouvons aussi l’ajout d’une icône au-dessous de chacune des fenêtres pour mieux les identifier.

Le moteur de recherche de GNOME 40 permet d’obtenir des résultats à la volée, au fur et à mesure de la saisie de la requête. L’équipe explique avoir revu les gestuelles des touchpad afin d’optimiser les diverses interactions avec le système. La gestion des bureaux virtuels a également été revue pour une prise en main plus facile.

Toujours inspiré de macOS et de son Launchpad, la grille des applications peut être parcourue par pages à l’horizontale.

GNOME veut rassurer les utilisateurs

Les travaux portés par l’équipe chargée de repenser l’interface de GNOME sont sujets à diverses critiques, notamment parce que ces derniers craignent qu’ils ne soient pas compatibles avec leurs usages personnels.

Dans un billet de blog, Allan Day, responsable du design, souhaite rassurer la communauté des utilisateurs. Il explique ainsi que l’équipe de GNOME comprend ces craintes. Pour cette raison des efforts ont été fournis pour limiter l’ampleur des changements ainsi que leurs perturbations éventuelles.

L’homme ajoute que la nouvelle interface de GNOME 4.0 n’aura que très peu d’impact auprès des personnes utilisant plusieurs écrans. Le glisser-déposer des fenêtres d’un environnement de bureau à un autre continuera de fonctionner normalement. Il précise en outre que les utilisateurs ayant configuré leur écran à la verticale ne seront pas affectés par ces changements.

GNOME 40 devrait être publié au mois de juin.

Source : GNOME

Passer de Whatsapp à Signal ou Telegram sous Linux

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Whatsapp ne s’attendait probablement pas à une telle fronde, après l’annonce de la modification de ses conditions d’utilisation. Une migration en masse vers deux applications, Signal et Telegram, est en marche. Comment en profiter sous Linux ?

Modification des conditions générales de WhatsApp

La politique de confidentialité de WhatsApp a changé ce 4 janvier. En l’acceptant, l’utilisateur va autoriser le partage des données avec sa maison-mère, Facebook. En Europe, toutefois, l’application ne pourra partager des données avec Facebook que dans le cadre de conversations avec des entreprises.

Suite à cette annonce, l’application Signal a rapidement profité d’un transfert massif d’utilisateurs, mais elle n’est pas la seule. Telegram a également connu une forte attraction. Bonne nouvelle pour les utilisateurs d’un système libre : il est possible d’utiliser Signal et Telegram sous Linux.

Signal sous Linux : comment ça marche ?

Signal est une alternative à WhatsApp qui a reçu une note de 5/5 en matière de sécurité par la Fondation Mozilla en 2020.

C’est quoi, Signal ?

SIgnal est un logiciel libre de communication cryptée et sécurisée disponible sur iOS, Android, Windows, Linux et macOS. L’application est née à partir du projet Open Whisper Systems lancé en 2013, sur base de TextSecure et Redphone. Moxie Marlinspike et Brian Acton, qui n’est autre que le co-fondateur de WhatsApp, ont ensuite fondé en 2018 la Signal Foundation, pour accélérer le développement du projet, une alternative sécurisée à WhatsApp.

Depuis février 2020, la Commission européenne recommande également son utilisation pour les communications avec des personnes extérieures.

Télécharger Signal pour Linux

Pour utiliser Signal sous Linux, il suffit d’installer l’application. Les instructions sont données pour les systèmes basés sur Debian (Mint, Ubuntu) :

# 1. Installer la clé de signature

wget -O- https://updates.signal.org/desktop/apt/keys.asc |\
sudo apt-key add –

# 2. Ajouter le dépôt

echo « deb [arch=amd64] https://updates.signal.org/desktop/apt xenial main » |\
sudo tee -a /etc/apt/sources.list.d/signal-xenial.list

# 3. Mettre à jour les paquetages et installer Signal Desktop

sudo apt update && sudo apt install signal-desktop

Le code-source de Signal se trouve sur Github.

Telgram sous Linux : comment ça marche ?

Telegram est une alternative à WhatsApp, dont le développement est basé à Dubaï.

C’est quoi, Telegram ?

Telegram est un logiciel de messagerie instantanée sécurisé. Il est gratuit, libre et open source, placé sous licence GPLv3. Comme on peut le lire dans l’encyclopédie libre, la partie cliente est libre tandis que la partie serveur reste propriétaire.

Disponible sous Android et iOS, l’application Telegram peut également être utilisée avec Windows, macOS et Linux ou via un navigateur web. L’application a été créée en 2013 par deux frères, Nikolaï et Pavel Dourov, fondateurs de VKontakte. Tous deux opposants au régime de Vladimir Poutine, ils entendaient développer un moyen de communiquer pouvant échapper aux services secrets russes.

Télécharger Telegram pour Linux

Pour utiliser Telegram sous Linux, il suffit de se rendre sur la page de téléchargement pour rapatrier la version 32 bits ou l’édition 64 bits de Telegram Desktop.

Le code-source de Telegram se trouve sur Github.

Cet article pourrait également vous intéresser : « Alternative à Whatsapp : des applications sécurisées (dont 4 open source) » : Telegram, Signal, Wire et Threema.

Source toolinux.com

Quelle est la part de marché de Linux sur le bureau ? Et sur mobile ?

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Linux occupe aujourd’hui 2,35% du marché des systèmes d’exploitation de bureau, selon les chiffres de décembre 2020. Android continue de dominer le mobile.

Les analyses sont tombées la fin de l’année 2020. Nous savons, grâce à Net Marketshare, quels sont les systèmes d’exploitation les plus répandus, à la fois sur les ordinateurs, les mobiles et les tablettes.

Sur ordinateur

Windows continue de dominer le marché mondial avec 87,56% des ordinateurs de bureau ou portables. C’est un léger recul annuel : en 2019, le système d’exploitation de Microsoft était crédité de 88,70%.

Son plus proche concurrent s’appelle macOS et 9,54% de parts de marché. C’est mieux que les 9,15% de décembre 2019.

Linux occupe la 3e place avec 2,35 %, une belle progression par rapport au même mois en 2019, où Linux était crédité de 1,51%.

ChromeOS occupe aujourd’hui 0,41% du gâteau et BSD continue d’être utilisé par 0,01 % de la population (en usage « desktop »).

Quelles versions des OS ?

Windows 10 est le système d’exploitation le plus utilisé (57,85% contre 53,36% il y a un an) devant Windows 7 (24,79% contre 29,57% en 2019). macOS 10.15 culmine à 4,18, juste devant Windows 8.1 avec 3,11%. Le terme générique Linux (qui n’est pourtant pas une « version ») apparaît avec 1,28%, mais Ubuntu peut compter sur 1,04% de parts de marché.

Sur le mobile

Android est le premier système d’exploitation mobile sur mobile : il est crédité de 71,24% des terminaux en circulation, devant iOS à 28,26%. On trouve Linux à 0,05%, devant Series 40 de Nokia à 0,03%. Les systèmes Windows Phone et RIM (BlackBerry OS) continuent de faire de la figuration après leur abandon : 0,01%.

Quant aux versions d’Android, elles avancent toujours en ordre très dispersé (et fragmenté). Android 9 domine : l’OS équipe 22,90% des terminaux, devant Android 10 à 15,26%. iOS 13.3 est juste derrière (8,97%).

Sur tablette

Pour les tablettes, Android a rejoint la 2e place, avec un score moins élevé que sur smartphone : 47,42%. iOS et iPadOS cumulés font 52,58% du marché. Pour rappel, iPadOS est le nom donné à iOS pour l’iPad depuis le 24 septembre 2019.

Note : le rapport publié sur Toolinux a été mis à jour le 13 janvier sur base des statistiques mondiales de NetMarketShare.

Source toolinux.com

A.G. compte rendu

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Bonjour à toutes, bonjour à tous,

 

Vous trouverez ci-joint le CR de l’Assemblée Générale.
Elle a été réalisée en visioconférence et a révélé quelques accrocs techniques qui n’ont pas empêché la bonne tenue de la réunion. Cette « innovation » a peut-être refroidi quelques adhérents.D’où l’idée de proposer à ceux qui le souhaitent une initiation à la visioconférence, à la MVA, en comité restreint. C’est simple comme un coup de fil. A chacun de voir.Pour le reste sachez que la cotisation reste à 20 €chèque pour ULLM adressé à Schell / Ullm 1 rue de l’hospice 13500 Martigues

 

Je vous souhaite une bien meilleure année !Bien amicalement

Martin


ULLM http://www.ullm.org/

Mail ullm@netcourrier.com

TEL 06 60 84 12 60

 

Compte rendu de l’Assemblée Générale de l’ULLM du 15 janvier 2021

 

L’Assemblée s’est tenue à la Maison de la Vie Associative à 18h, en visioconférence.

1 – Daniel a résumé les activités de l’année écoulée. En voici les grandes lignes :

« Rapport d’Activités

Les rencontres programmées sont devenues des permanences, c’est à dire des moments où l’on peut travailler sur un sujet évoqué sur le moment ou préparer un futur atelier.

Thèmes abordés(avec succès) :

VirtualBox (4 personnes), Vérification d’une image ISO téléchargée (7 personnes), Visioconférence (6 personnes)
2 installations (Chantal + Thierry) et entraînement sur ordis mis à dispo par la MDVA

1 partage d’expérience : réparation d’un support USB reconnu et qui ne veut plus se monter

Présentation du film « La Bataille du Libre » ; 12 personnes

Quelques activités extérieures :

ONG Kassoumaye (bof)

Association Femmes Solidaires (bof bof)

Rencontre avec AKOUNA pour recherche et mutualisation de locaux (pas nécessaire)

Ressourcerie : pas intéressée par le recyclage d’ordinateurs

Propositions non retenues :

Raspberry

Mise à jour / mise à niveau du système installé

Une « lettre tournante » avec Framapad

Expo « Les journées du Libre »

Journée des Associations

Réflexion autour d’un Tiers-lieu

Campus des Innovations

2 – Georges a fait le point sur nos finances : elles sont aussi saines que maigres.

Le solde se monte à 441,32 €

La seule dépense récurrente concerne l’assurance 135,65/an (occupation des locaux à la MVA)

3 – Martin évoque la situation de l’Association aujourd’hui

L’Assemblée a mobilisé 7 adhérents sur 17 invitations. C’est l’ indication d’ un essoufflement que chacun a pu constater et peut-être analyser. Tant que nous aurons suffisamment de soutiens, même éloignés, l’aventure se poursuivra.

Après un mandat de 3 ans, trois membres du Bureau ont remis leur démission pour convenances personnelles.

Dans l’attente de repreneurs Martin assurera les diverses obligations liées à l’existence de l’Association.

L’avenir est suspendu à l’implication de chaque membre du groupe.

 

Linux : les développeurs pourraient abandonner les configurations trop anciennes

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Avec la prochaine version du noyau Linux, la communauté évalue la possibilité de stopper la prise en charge des plateformes techniques les plus anciennes, notamment celles reposant sur une architecture ARM.

Pour donner un coup de jeune à ses anciennes machines, Linux est généralement le système privilégié. La communauté entretient en effet un kernel relativement flexible et plusieurs environnements de bureaux légers permettent d’obtenir une certaine fluidité pour des tâches courantes.

Linux veut faire le tri

Cependant, alors que la version 5.10 du noyau a été publiée, cette dernière est en version LTS, à support étendu, durant cinq années. Par la suite, les prochaines moutures apportant diverses évolutions pourraient stopper la prise en charge des configurations les plus anciennes.

Arnd Bergmann développeur historique du kernel, a notamment regardé les plateformes ARM pouvant potentiellement être retirées du support. Il explique que plusieurs d’entre elles n’ont pas reçu de commit au sein du kernel depuis des années.

Comme le rapporte Phoronix, Arnd Bergmann a notamment identifié 14 plateformes ARM pouvant être retirées puisqu’elles n’ont reçu aucune évolution pour Linux depuis au moins cinq années. Parmi ces dernières, nous retrouvons ASM9260 (2015), Spear (2010), u300 (2009) et EFM32 (2011).

Bergmann a sélectionné une vingtaine d’autres plateformes pouvant potentiellement être retirées de la branche de développement du kernel. Notons en outre d’autres processeurs devenus également obsolètes, même pour Linux. C’est le cas de MIPS R3000/TX39xx et de plusieurs modèles de PowerPC.

Pour l’heure, aucune décision ferme n’a été prise. Vous pouvez retrouver l’ensemble des plateformes pouvant potentiellement être retirées sur ce fil de discussion.

Source : Phoronix

Logiciel libre : le Premier ministre se montrera-t-il à la hauteur du rapport Bothorel ?

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Éric Bothorel sera notre invité en direct dans l’émission Libre à vous ! du mardi 19 janvier 2021 (15 h 30 – 17 h).

14 janvier 2021, communiqué de presse.

Chargé d’une mission d’analyse et de prospective relative à la mise en place d’une politique publique de la donnée et des codes sources, le député Éric Bothorel a publié le 23 décembre 2020 son rapport. Il dresse un état des lieux lucide de la situation actuelle en termes d’ouverture des codes sources, décrit clairement et de manière pertinente les enjeux et inscrit sans détour le logiciel libre comme un des piliers d’une politique publique cohérente de la donnée et des codes sources.

« L’April salue le travail réalisé par la mission et invite le Premier ministre à se saisir de ce rapport et à engager, enfin, avec l’ensemble du gouvernement une politique publique ambitieuse en faveur du logiciel libre. Huit ans après la circulaire Ayrault relative aux orientations pour l’usage des logiciels libres dans l’administration, le Premier ministre se voit offrir une formidable occasion de définir une stratégie globale sur l’utilisation, la publication et la politique de contribution aux logiciels libres » déclare Jean-Christophe Becquet, vice-président de l’April.

Lire le rapport Bothorel (PDF, 216 pages)

En juin 2020, le Premier ministre a confié au député Éric Bothorel, en y associant Stéphanie Combes, directrice générale du Health Data Hub, et Renaud Vedel, coordonnateur national pour l’intelligence artificielle, la conduite d’une mission d’information ayant pour objet d’analyser les opportunités stratégiques et financières ainsi que les freins à lever pour favoriser l’ouverture par défaut des données et des codes sources publics 1. La mission a mené plus de 200 auditions, dont celle de l’April, et a ouvert une plateforme de consultation publique, à laquelle l’April a participé, qui a montré un fort engagement pour le logiciel libre (les propositions de l’April et du CNLL (Union des entreprises du logiciel libre et du numérique ouvert) ont été les plus soutenues).

Ouvrir et partager les codes sources, un enjeu de démocratie

Le rapport identifie quatre éléments clefs pour une politique publique cohérente et ambitieuse d’ouverture des données et codes sources : un portage politique, des moyens, humains comme financiers, le recrutement de « talents du numérique », le renforcement au sein de la fonction publique « d’une culture de la donnée et du code ». Sur la base de ces constats, le rapport énonce de manière lucide les manques actuels, notamment en termes de portage politique où, il faut bien le reconnaître, les actes peinent souvent à rejoindre les paroles.

« La donnée et les codes source ne sont pas juste un enjeu « tech », mais d’abord et surtout une question politique, démocratique, scientifique et économique. »

La notion « d’ouverture » ne doit pas être lue dans son sens strict. Elle suppose, ce que rappelle la lettre de mission, la « réutilisation libre et gratuite » des données et codes sources publics. En ce sens le rapport décrit très bien les enjeux et l’importance de l’ouverture des codes sources. Il s’agit d’« un vecteur majeur de mutualisations », d’« un gage de transparence de la décision publique », de sécurité, mais aussi d’attractivité des compétences. Et c’est de façon très fluide que le rapport, dès la synthèse, fait le pont entre ouverture des codes sources et utilisation des logiciels libres. Son sommaire ne s’y trompe pas, la partie 4 du rapport « Se donner les moyens de nos ambitions » préconise sans équivoque dans sa section 2 de « développer l’utilisation des logiciels libres ».

« S’agissant de l’ouverture des codes et de l’utilisation de logiciels libres, il faut structurer la communauté du secteur public et renforcer l’appui qui lui est apporté. Le logiciel libre n’est pas une idéologie déconnectée des besoins des administrations et ses enjeux ne se résument pas à la question de l’utilisation de LibreOffice. Il est au contraire le moyen de créer enfin du partage et de la mutualisation dans le secteur public, d’éviter que deux administrations s’épuisent sur un même problème sans le savoir et sans se parler, enfin de permettre à l’administration et à l’économie de s’enrichir mutuellement en développant ensemble des outils d’intérêt général. Il constitue aussi une réponse au manque d’attractivité de l’État pour les compétences numériques. La mission considère que la création d’un Open Source Program Office (OSPO), visible et pérenne, au sein de la DINUM2, serait une première pierre pour relever ce défi.  »

Les bénéfices de l’utilisation des logiciels libres en termes de mutualisation sont bien explicités, en particulier à travers les trois cas d’usage portant sur des logiciels libres d’information géographique ; QGIS, Prodige et Geotrek. De manière générale le document démontre un vrai souci de pédagogie sur des considérations parfois complexes, notamment sur comment des projets de développement de logiciel libre sont menés. Démarche utile et nécessaire si l’on considère le manque de « culture de la donnée » dans la fonction publique et dans les fonctions électives. Manque identifié comme un enjeu clef par le rapport.

Ainsi sur les considérations de sécurité des systèmes d’information, le rapport déconstruit très clairement le mythe de la « sécurité par le secret », qui voudrait qu’un code inaccessible soit vecteur de sécurité. Il précise utilement qu’à l’inverse « la fermeture des codes sources peut entretenir une méfiance à l’égard de l’État ». On regrettera toutefois qu’il ne soit pas recommandé, comme le proposait l’April lors de la consultation publique, de « supprimer la « sécurité des systèmes d’information des administrations » comme exception à la communicabilité des documents administratifs » qui ne sert qu’à maintenir ce doute infondé.

« Contrairement à une idée encore très répandue, l’ouverture des codes sources est un facteur de fiabilisation et de sécurisation des systèmes d’information, dès lors qu’elle permet de confronter le code à des retours utilisateurs. De manière complémentaire, le développement de logiciels libres permet d’enrichir le service »

Le rapport met également bien en avant l’importance des communautés autour des logiciels libres. Il démontre clairement en quoi cela s’avère une force et les raisons pour lesquelles les pouvoirs publics, plutôt que de s’en méfier, devraient bien au contraire pleinement s’y investir : renforcer les bénéfices de la mutualisation, améliorer la sécurité et la qualité globale des logiciels – pour les administrations et pour l’ensemble des utilisatrices et utilisateurs – ainsi que comme vecteur d’attractivité des compétences. Mais cela ne se décrète pas et doit s’inscrire dans une stratégie de contribution effective aux projets logiciels libres.

« La France doit accompagner ses talents, comme elle le fait pour des sportifs de haut niveau, et s’appuyer sur eux pour renforcer l’attractivité du secteur public grâce au logiciel libre »

Impulser la politique logiciel libre au niveau interministériel

En ce qui concerne l’ouverture des codes sources, donc l’utilisation effective du logiciel libre, le rapport met en avant l’importance de la coordination interministérielle, transversale, échelon le plus pertinent selon le document pour mener une dynamique d’ouverture et répondre aux enjeux identifiés. Plus concrètement, la proposition du rapport s’articule principalement autour de deux recommandations complémentaires : les recommandations n°5 et n°8.

La recommandation n°5 prévoit d’ajouter au périmètre de l’actuel « Administrateur général de la donnée » les algorithmes et codes sources. Cet « administrateur général de la donnée, des algorithmes et des codes sources (AGDAC), missionné par le Premier ministre, auprès du DINUM (Directeur interministériel du numérique), [aurait] pour mission à temps plein de piloter la stratégie nationale d’ouverture de la donnée et des codes sources, en s’appuyant sur les administrateurs ministériels des données, des algorithmes et des codes source (AMDAC). »

L’AGDAC, se verrait ainsi confier « une mission visant à promouvoir la publication et la réutilisation des codes sources au sein de l’administration », ainsi que « d’accompagner les ministères dans la définition et la mise en œuvre de leur politique d’utilisation des logiciels libres ». Ces missions s’exerceraient, recommandation n°8, notamment au travers d’ « une mission logiciels libres au sein de TECH.GOUV, chargée d’aider l’administration à ouvrir et à réutiliser les codes sources publics, d’identifier les enjeux de mutualisation et de créer des liens avec les communautés open source existantes et d’accompagner les talents français dans ce domaine ».

Le rapport décrit cette mission logiciels libres comme l’« animation interministérielle » rassemblant les développeurs et développeuses de l’État. Il cite d’ailleurs le fonctionnement du Socle Interministériel du Logiciel Libre (SILL), qui s’appuie sur des référents pour chaque logiciel du catalogue. En termes de moyen, le document suggère que la mission « pourrait être constituée par exemple d’un responsable et de deux à trois chargés de mission (3 à 4 ETP 3. Ce point est déterminant. Sans moyen humain dédié, à temps plein, l’ambition affichée restera lettre morte. Il faudra à ce titre être particulièrement vigilant concernant les moyens réellement accordés le cas échéant, et veiller à ce qu’il ne s’agisse pas d’une simple nouvelle compétence attribuée par décret à la DINUM à moyen constant. La recommandation n°8 se rapproche de l’une de notre propostion de créer une agence ou mission interministérielle pour accompagner les administrations sur l’utilisation, la publication et la politique de contribution aux logiciels libres.

Le rapport envisage plusieurs actions que la mission logiciels libres pourrait mener ou animer ; « définir les projets libres critiques sur lesquels il vaut la peine de recruter des talents », créer un « BlueHats Summer of Code »4 pour « mobiliser des étudiants pour des stages bien rémunérés, étudiants qui contribueraient à résoudre un problème dans un logiciel libre utilisé par une administration », ou encore « accompagner l’émergence de ces écosystèmes au sein de l’État ». En ce qui concerne l’accompagnement des ministères, le rapport recommande que des référents logiciels libres 5 soient nommés en appuie des AMDAC, et souligne que la stratégie « pourrait être évaluée en identifiant les moyens investis au travers de la part de budget des ministères consacrée à l’action de référents logiciels libres des ministères ou à la mise en œuvre de leur politique open source. »

Si la coordination à l’interministériel semble la principale piste explorée, le rapport n’ignore pas les collectivités territoriales et rappelle régulièrement les bénéfices qu’elles tireraient d’un engagement vers davantage d’ouverture de leurs données et codes sources. Il cite d’ailleurs en exemple le logiciel OpenCimetière, logiciel libre de gestion des concessions de cimetières, comme illustration de la mutualisation d’un outil entre plusieurs mairies qui ont, de fait, la même mission de service public. Le rapport constate également le caractère encore limité du partage d’informations entre État et collectivités.

La commande publique : angle mort du rapport ?

Le rapport n’aborde que très peu un enjeu qui parait pourtant central, celui de la commande publique. Si le document reconnaît, dans une partie consacrée à la nécessité « d’acculturation » des acteurs publics que « l’utilisation des outils de la commande publique est parfois complexe pour tenir compte des besoins des logiciels libres », il ne fait aucune recommandation en ce sens. L’April regrette notamment que la mission n’ait pas adressé sa proposition pour une « priorité au logiciel libre », pourtant la plus soutenue de la consultation publique.

De même, l’April proposait la création et le maintien d’une forge publique des logiciels libres – un code.gouv.fr à l’image de data.gouv.fr – qui répondrait à plusieurs des constats du rapport, notamment en termes de mutualisation et de souveraineté. Le rapport notant pourtant qu’« il n’existe pas de forge souveraine pouvant accueillir les codes sources produits par l’administration ».

Besoin d’un (vrai) portage politique

Il est intéressant de noter que le rapport pointe une baisse dans la dynamique d’ouverture de la DINUM qu’elle situe à fin 2017… alors même que la Cour des comptes appelait à amplifier la stratégie de la direction interministérielle du numérique (alors appelée direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État). La Cour des comptes dressait déjà un constat similaire : « le partage de développements libres apparaît désormais comme un puissant facteur d’efficience et d’influence. Il permet d’étendre la portée des mutualisations au-delà de la seule sphère de l’État ». Le rapport ne révèle donc pas une réalité nouvelle, mais bien un constat relativement ancien et il met en lumière l’inertie des pouvoirs publics qui tardent à se saisir réellement des enjeux. Il n’est ainsi pas anodin qu’un des premiers appels du rapport soit celui de la nécessité d’un portage politique et administratif, et que les membres de la mission soulignent « qu’en l’état actuel des choses, la mission craint que ses recommandations ne soient pas portées et suivies ».

« si le gouvernement n’anime pas cette politique, la France manquera une occasion majeure de renforcer tout à la fois la confiance dans l’action publique, l’efficacité des politiques publiques, et la connaissance et l’innovation dans l’ensemble de l’économie »

Le Premier ministre, comme il s’y est engagé, doit agir de manière résolue pour mettre en place une politique publique de la donnée et des codes sources, qui s’appuie sur le logiciel libre. Le rapport livre ici un très bon état des lieux de la situation et propose des pistes pertinentes pour répondre aux enjeux identifiés. C’est à présent au Premier ministre, avec l’ensemble du gouvernement et des administrations, de s’en saisir pour enfin définir une stratégie globale sur l’utilisation, la publication et la politique de contribution aux logiciels libres. L’April, dans la continuité de ses actions pour une informatique libre au service de l’intérêt général, y veillera et reste bien sûr à disposition du gouvernement et de toute personne ou structure concernée par les suites de ce rapport.

Éric Bothorel sera notre invité en direct dans l’émission Libre à vous ! du mardi 19 janvier 2021 (15 h 30 – 17 h).

Source april.org

 

Pourquoi le bureau d’Ubuntu 21.04 passerait en mode privé (permission 750)

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Le développement de la prochaine grande édition d’Ubuntu est en cours. La version 21.04 sortira en avril et comportera une nouveauté importante, le répertoire « home » pourra être privé.

Le site Itsfoss rappelle l’annonce d’Alex Murray, responsable de la sécurité d’Ubuntu :

« Après plus de 14 ans de débat, je propose qu’il est temps d’aller de l’avant et d’arrêter de créer des dossiers personnels lisibles par la planète entière sur Ubuntu dès la version 21.04. Les anciens arguments étaient principalement centrés sur la commodité de cette fonction entre plusieurs comptes utilisateurs souhaitant partager facilement des fichiers. Cependant, beaucoup de choses ont changé au cours des 14 dernières années. Les répertoires personnels lisibles dans le monde entier ressemblent désormais davantage à un pistolet qu’à une fonctionnalité. Un hacker pourrait désormais accéder plus facilement aux données sensibles des autres comptes ou du compte administrateur. »

D’où l’idée, dans le cours du développement d’Ubuntu 21.04, de proposer un changement radical : rendre le répertoire /home privé et sécurisé, c’est-à-dire, une modification de la permission à 750 au lieu de 755. Ce changement ne concernera pas les migrations depuis Ubuntu 20.10, mais uniquement les nouvelles installations d’Ubuntu. Ce sera l’occasion d’opérer un test grandeur nature avant la prochaine édition LTS, prévue en 2022.

La discussion initiée par Alex Murray est en cours. Elle peut être suivie sur Discourse

Source toolinux.com

Smartphone Linux : voici le Pinephone Mobian Community Edition basé sur Debian

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Il est disponible à partir de 125€ (hors taxes) dès aujourd’hui, le Pinephone Mobian est un smartphone 4G d’entrée de gamme doté d’un système Linux Debian optimisé pour le mobile.

Après l’édition KDE Community, dont nous vous parlions début décembre dernier, place à une version de Debian optimisée pour le Pinephone.

PinePhone édition Mobian : les caractéristiques

Techniquement, il s’agit d’un Pinephone auquel on ajoute la distribution Mobian.

Les détails – milieu de gamme – de la fiche technique sont les suivants :

Processeur Allwinner A64 – CPU 64-bits 4-cœurs 1.2 GHz ARM Cortex A-53
GPU : MALI-400MP2
Mémoire interne 16GB eMMC (+ micro SD jusqu’à 2TB)
2GB LPDDR3 SDRAM
Dimensions : 160,5mm x 76,6mm x 9,2mm
Poids : 185 grammes
SIM : micro-SIM (NdlR : donc pas nano-SIM !)
Écran 5,95 pouces IPS capacif
Résolution de 1440×720 pixels, 18:9
OS : Mobian (voir Gitlab)
Capteur photo/vidéo arrière 5MP, 1/4″, LED Flash
Capteur photo/vidéo avant 2MP, f/2.8, 1/5″
Son : mono, haut-parleur, fiche jack 3,5 mm
2G, 3G et 4G
Wi-Fi 4
Bluetooth 4
GPS
Batterie amovible Li-Po 2750-3000 mAh
Chargeur USB type-C, 15W – 5V 3A (Quick Charge)

Quel système d’exploitation pour le Pinephone Debian ?

Le PinePhone est un smartphone 4G fourni avec Mobian, un système d’exploitation basé sur Debian Linux, donnant accès à plus de 50 mille paquetages. Mobian est fourni avec Phosh, un environnement de bureau mobile basé sur GNOME, initialement développé par Purism pour leur smartphone Librem 5.

C’est quoi, Convergence, sur le Pinephone ?

Grâce au hub USB-C fourni dans l’édition Convergence, il est possible de connecter un clavier, une souris et un moniteur via HDMI pour en faire un véritable ordinateur Debian mobile.

Quand sort le PinePhone Mobian ?

L’édition Mobian du Pinephone a été lancée le 18 janvier 2021. Les premières expéditions sont attendues mi-février.

Acheter le Pinephone Mobian Community Edition

Le lancement est officiel. Le Pinephone Mobian est disponible à la vente, y compris en Europe.

Où trouver le Pinephone Mobian ?

Le Pinephone Mobian Community Edition est disponible à la vente sur la boutique en ligne de Pine64 en édition Convergence ou sans son dock USB-C.

Quel est son prix ?

Tout dépend de l’édition choisie.

La version de base du Pinephone Mobian Community Edition coûte 149$, soit environ 125€ hors taxes
Le prix de lancement du Pinephone Mobian Community Edition avec Convergence (câble destiné à le relier à un écran pour en faire une unité centrale) est de 199$, soit environ 165€ hors taxes.

Bon à savoir : la TVA polonaise s’ajoute pour les clients européens, soit 23%. Pourquoi ? C’est dans cet État européen que se trouve le centre logistique.

Pour qui ?

Les smartphones Pinephone « Community Limited Edition » sont principalement destinés aux développeurs et aux « early adopters ». Le constructeur le conseille à des personnes disposant d’une expérience avec les systèmes Linux, en dehors des curieux.

En savoir plus

Projet Mobian
Annonce du PinePhone Mobian Community Edition
Mobian sur Gitlab

Source toolinux.com

Linux sur les nouveaux Mac M1 : c’est possible et voici comment ça marche !

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Le projet de porter Linux sur Apple Silicon avance de manière… spectaculaire : Corellium et Asahi Linux n’ont jamais été aussi près du but. Cette semaine, le mystère du Mac mini M1 a été percé.

Tout est parti d’un tweet posté ce mercredi 20 janvier 2021 par Chris Wade, CTO de l’entreprise australienne Corellium, celle qui a récemment remporté une bataille devant les tribunaux contre Apple. Sa technologie de virtualisation dans le cloud permet aux développeurs et chercheurs en sécurité d’utiliser iOS sans devoir passer par l’iPhone ou l’iPad.

Chris Wade s’est félicité que Corellium ait réussi, en un temps record, à rendre utilisables les systèmes Linux sur le nouveau Mac mini M1 (une puce ARM développée par Apple pour ses ordinateurs de bureau et portables).

Linux is now completely usable on the Mac mini M1. Booting from USB a full Ubuntu desktop (rpi). Network works via a USB c dongle. Update includes support for USB, I2C, DART. We will push changes to our GitHub and a tutorial later today. Thanks to the @CorelliumHQ team  pic.twitter.com/uBDbDmvJUG

— Chris Wade (@cmwdotme) January 20, 2021

Dans les heures qui ont suivi, une explication et un tutoriel ont été mis en ligne (en anglais), expliquant comment il a été possible de porter Ubuntu sur la puce M1 en… quelques jours seulement.

Pour l’heure, il faut démarrer le système Linux en USB et la partie réseau est possible grâce à un adaptateur USB-C, mais nul doute que les choses vont rapidement évoluer. Et pour cause : les travaux se déroulent en toute transparence sur Github.

Un petit exploit qui ouvre la voie à d’autres distributions Linux

Des informations qui permettront à un autre projet d’avancer, dont nous vous parlions début décembre, Asahi Linux et lancé par Marcan, le développeur qui a rendu Linux compatible avec la PS4. D’ailleurs, à en croire un autre tweet, une collaboration n’est pas exclue :

We welcome all contributors to the Linux ecosystem with open arms, and are genuinely excited about @CorelliumHQ‘s work on M1 Linux. We look forward to it being upstreamed, and are happy to help review all M1 related patches. Please CC us on all upstream patch submissions !  https://t.co/cEOiWb8iuP

— Asahi Linux (@AsahiLinux) January 16, 2021

 

Liens utiles

How We Ported Linux to the M1
Compte Github « corellium/linux-m1 »
Linux sur Apple Silicon : le nouveau projet de Marcan (après la PS4)
Asahi Linux

Source toolinux.com

Brave adopte l’IPFS : en route pour un web décentralisé

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Le navigateur open source Brave s’offre une longueur d’avance avec l’intégration sur ordinateur de l’InterPlanetary File System.

C’est quoi IPFS ?

L’InterPlanetary File System (IPFS) est, selon Framalibre, un protocole p2p qui se rêve en successeur du World Wide Web et du HTTP. Son but : « lutter contre la centralisation du web, la censure, et le manque de résilience des infrastructures du web ».

L’IPFS est avant tout une technologie permettant aux créateurs de distribuer du contenu sans coûts élevés de bande passante grâce à la déduplication et à la réplication des données.

La commande à utiliser est la suivante : ipfs ://

Protocol Labs et Brave lancent l’IPFS

Brave est le premier navigateur web à adopter IPFS (ou InterPlanetary File System). L’annonce a été officialisée le 19 janvier 2021 par Brian Bondy, CTO et cofondateur du navigateur basé sur Chromium (édition open source de Chrome).

Pour y arriver, une collaboration a été mise en place avec l’inventeur de l’IPFS, Protocol Labs, un laboratoire de recherche et de développement à l’origine d’autres projets comme Filecoin et libp2p.

IPFS dans Brave : comment ça marche ?

Le support IPFS annoncé cette semaine permet aux utilisateurs de Brave sur ordinateur de télécharger du contenu en utilisant un « hachage de contenu », connu sous le nom de Content identifier (CID). Il faut utiliser la version 1.19 du navigateur web pour en profiter pour Linux, Windows et macOS.

Source toolinux.com

Pourquoi la prochaine Ubuntu ne va pas embarquer GNOME 40

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Ubuntu 21.04 va s’en tenir à GTK3 et GNOME 3.38 pour la prochaine grande révision de la distribution prévue en avril. Un développeur de Canonical s’est expliqué sur le sujet.

Canonical y avait préparé les utilisateurs mi-décembre dernier via une annonce. ,Dans un article intitulé « Staying on GTK3 and GNOME 3.38 this cycle« , Sebastien Bacher explique pourquoi l’entreprise et la communauté ont choisi de ne pas effectuer la transition vers GNOME 40 et GKT4 trop tôt.

« Le sujet de ce qu’il faut faire à propos du nouveau GNOME est arrivé sur la table. Après réflexion, nous avons décidé de nous en tenir à GTK3 et GNOME 3.38, en tout cas pour ce cycle. »

Pourquoi Ubuntu conserve GNOME 3.38

Plusieurs questions entourent GNOME 40 : la stabilité du nouveau shell, l’impact sur les extensions ou encore la cohabitation entre yaru et GTK. Si Debian se charge de l’empaquetage de GTK4, ce qui va faciliter la tâche pour Ubuntu, mais il est difficile d’avoir une vue à la fois sur la stabilité et sur les risques encourus par la transition. D’où une position plus attentiste sur le sujet.

« Nous devons faire attention en apportant toute mise à jour vers GTK4 dans l’installation par défaut, en tout cas jusqu’à ce que la question de thème soit résolue. Mais restons positifs ! Nous profitons du fait que Debian démarre son « gel » : il est donc peu probable que les synchronisations automatiques créent des problèmes pour nous. »

GNOME 40 dans Ubuntu, c’est pour quand ?

Sauf surprise, GNOME 40 attendra la révision suivante de la distribution, à savoir la version 21.10 en octobre 2021. Ce qui ne vous empêchera pas d’effectuer la mise à niveau quand bon vous semble, une fois les éléments stabilisés et disponibles pour votre système.

Quand sort Ubuntu 21.04 ?

La version 21.04 d’Ubuntu Linux sortira en avril 2021, selon le calendrier officiel.

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Pourquoi il faut impérativement mettre à jour votre sudo

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Jamais une version de sudo n’aura attiré autant d’attention. Il faut dire que la mise à jour 1.9.5p2 publiée le 26 janvier vient corriger une faille de sécurité sérieuse.

C’est quoi exactement sudo ?

sudo est une commande informatique utilisée dans les systèmes d’exploitation Linux et de type Unix (BSD, macOS X) pour permettre de lancer une commande en tant qu’administrateur. Il s’agit d’une abréviation de l’expression anglaise « super-user do ».

Passez à sudo 1.9.5p2 sans attendre

La version sudo 1.9.5p2 publiée le 26 janvier 2021 est importante : elle vient corriger la vulnérabilité CVE-2021-3156 (connue sous le nom Baron Samedit), qui permet à un attaquant d’obtenir les droits « root » sans figurer dans la liste des utilisateurs (dits « sudoers ») approuvés. Traduction : n’importe qui peut devenir root.

Les informations complètes et les liens de téléchargement se trouvent sur le site officiel du projet sudo.

Source toolinux.com

Voici à quoi va ressembler l’installation d’Ubuntu en 2022

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C’est par le biais du compte Twitter de Martin Wimpress que la nouvelle est arrivée : un rafraîchissement de l’interface d’installation est lancé pour Ubuntu. Les premières images sont disponibles.

En sa qualité de directeur de l’ingénierie d’Ubuntu Desktop, Martin Wimpress a lancé une nouvelle discussion ce lundi sur le Discourse de Canonical. L’installation d’Ubuntu va changer de look.

Il faut dire que l’installateur actuel, Ubiquity, date de… 2006. Toujours fonctionnel, il ne répond plus tout à fait aux standards de 2021.

A new #Ubuntu Desktop Installer  is in the works https://t.co/Oo9mAKAPxX pic.twitter.com/7QMN6IKOCg

— Martin Wimpress (@m_wimpress) February 1, 2021

Le nouvel installateur va utiliser le kit de développement open source Flutter créé par Google. Cela va permettre aux développeurs de créer des interfaces beaucoup plus consistantes et cohérentes entre les différentes versions d’Ubuntu. Également pour Ubuntu Server, qui bénéficie depuis peu de sa propre interface d’installation et de configuration, Subiquity 61.

Il va toutefois falloir se montrer patient avant d’en profiter. Le nouvel installateur sera intégré à la version 22.04 LTS de la distribution Ubuntu, dont la sortie est prévue en avril 2022. Un cycle de test sera toutefois lancé en amont, probablement d’ici la fin de l’année.

En attendant, voici les 2 captures d’écran officielles publiées cette semaine:

Le chantier a bien démarré. Si vous êtes développeur, vous pouvez le suivre sur Github.

Source toolinux.com

 

Linus Torvalds débranche Itanium du kernel Linux

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Face à l’abandon de la plateforme Itanium par HPE et Intel, Linus Torvalds a décidé de mettre fin à son support dans le kernel Linux.

L’affaire des puces Itanium va connaître un énième soubresaut et c’est du côté du noyau Linux que cela se passe. Linus Torvalds a indiqué dans un message, « HPE n’accepte plus de commandes pour du nouveau matériel Itanium et Intel a cessé d’accepter les commandes il y a un an.

Pourtant, Intel continue officiellement d’expédier des puces jusqu’au 29 juillet 2021. Il est peu probable que de telles commandes existent réellement. » et de conclure son propos par un lapidaire : « C’est mort, Jim ». En conséquence, le patron du noyau Linux propose de ne plus supporter les puces Intel Itanium en poussant un patch considérant la technologie comme orpheline.

L’histoire de l’architecture IA-64 – nom de code Merced – développée conjointement par Intel et HP avec un zeste d’Alpha a débuté dans les années 2000 avec pour ambition de remplacer les PA-Risc et concurrencer les PowerPC d’IBM et les Sparc de Sun. Connues sous le nom d’Itanium, ces puces étaient intégrées dans les serveurs HP Integrity (Tandem NonStop Himalaya à l’origine).

La première puce est sortie en 2001, mais les performances étaient décevantes par rapport à l’architecture x86-64 poussée tout d’abord par AMD et, avec retard, par Intel.

Un abandon progressif

Itanium a bénéficié du soutien de HP jusqu’à la sortie en 2017 de la puce 9700, « Kittson », mais la plateforme était déjà moribonde depuis plusieurs années avec la désaffection des éditeurs Microsoft (2010 avec la fin du support de Windows Server) et Oracle (2011 avec la fin du portage de sa base de données).

En lançant l’Itanium 9700, Intel avait indiqué que cette série « serait la dernière des puces Itanium » et orientait les clients vers des systèmes basés sur des Xeon.

En février 2019, la firme de Santa Clara a annoncé que la dernière livraison d’Itanium aurait lieu en juillet 2021. Sur la partie OS, la dernière version de Windows à prendre en charge Itanium était Windows Server 2008 R2, mais ceux qui possèdent des systèmes Itanium pourront continuer à bénéficier d’un support Unix via HP-UX 11 jusqu’au 31 décembre 2025.

Source lemondeinformatique.fr

LibreOffice 7.1 : quoi de neuf dans la nouvelle version de la suite bureautique libre ?

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Ce mercredi, une nouvelle étape importante sera franchie dans le développement de LibreOffice pour Linux, macOS et Windows. La version 7.1 sort ce 3 février 2021 et voici les principales nouveautés.

LibreOffice 7.1 : les nouveautés

La nouvelle version de LibreOffice offre de nouvelles fonctionnalités à peu près partout dans les applications qui constituent la suite bureautique open source. Les performances globales devraient être nettement meilleures après la mise à jour, peut-on lire dans les notes de sortie.

Writer

Les nouveautés du traitement de texte :

Writer gère désormais l’ancrage des formes par rapport au bas du cadre du contenu de la page
L’ancre par défaut pour les images nouvellement ajoutées peut être définie
Writer gère désormais les modèles indépendamment de la « locale »

Calc

Le tableur apporte lui les améliorations générales suivantes :

Ajout d’une option permettant de désactiver le collage avec la touche Entrée
Possibilité de sélectionner des éléments dans la fenêtre de d’Auto-filtre en cliquant sur toutes les lignes de l’élément, pas seulement sur la case à cocher
Correction d’un problème dans la zone de saisie de formule lorsque Calc ne parvient pas à définir la référence de la formule si vous avez activé le gel des lignes/colonnes dans une feuille.

Math

Math gère désormais complètement les couleurs HTML. Certaines d’entre elles ont été ajoutées à l’interface utilisateur dans la section Attributs du panneau Élément.

Filtres Microsoft Office

C’est un objet d’attention constant. La version 7.1 de LibreOffice apporte des améliorations du filtre d’import/export DOCX, XLSX et PPTX, ainsi qu’une gestion des résultats de champs mis en cache dans Writer. On notera
plusieurs améliorations SmartArt lors de l’import d’un PPTX.

Quelle version de LibreOffice choisir ?

Pour les utilisateurs qui préfèrent une version qui a subi plus de tests et de corrections de bogues par rapport aux nouvelles fonctionnalités, The Document Foundation maintient la famille LibreOffice 6.4, qui comprend quelques mois de correctifs rétroportés. La version la plus récente, à l’heure où nous écrivons ces lignes, reste LibreOffice 6.4.7, sortie fin octobre.

Si vous privilégiez les nouvelles fonctionnalités et pouvez excuser quelques bogues, vous pouvez opter pour LibreOffice 7.1.

Télécharger LibreOffice 7

Si vous souhaitez télécharger la suite LibreOffice 7.1, rendez-vous sur le site officiel, à la rubrique Téléchargement. La suite bureautique est disponible pour Windows (32 et 64 bits), Linux (32 et 64 bits) et macOS X (64 bits).

Captures d’écran de LibreOffice 7.1

Lire aussi : « OpenOffice existe toujours et… prépare une nouvelle version »

Source toolinux.com

Ubuntu Core 20 disponible pour l’internet des objets (IoT)

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Canonical vient de publier Ubuntu Core 20, une version minimaliste et conteneurisée du système d’exploitation Ubuntu, destinée au secteur de l’embarqué et de l’IoT.

On le sait depuis 2016. Ubuntu Core 20 vient de sortir, deux ans après la version 18. Il s’agit d’une version conteneurisée minimale de la distribution Ubuntu 20.04 LTS (Focal Fossa).

Il s’agit également d’une version bénéficiant d’un support de très long terme, puisque les maintenances et correctifs seront garantis, sauf surprise, durant 10 ans. Traduction : Ubuntu Core 18 sera encore maintenue durant 8 ans !

Aujourd’hui, des dizaines de milliers d’appareils connectés utilisent déjà Ubuntu Core par des marques comme Bosch, DELL, ABB, Plus One Robotics et Jabil.

Ubuntu Core 20 : quoi de neuf ?

Ubuntu Core 20 ajoute la prise en charge des architectures récentes ARMv7 et ARMv8, notamment à destination du Raspberry Pi. La version 20 assure également la prise en charge expérimentale de MAAS 2 de Canonical.

Tous les détails techniques et pratiques se trouvent sur le blog de Canonical.

Lisez également

Voici à quoi va ressembler l’installation d’Ubuntu en 2022
Ubuntu 20.10 pour Raspberry Pi en mode micro-cloud : explications

Source toolinux.com

Mozilla VPN : Vers un lancement en Allemagne et en France au premier trimestre 2021

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Mozilla VPN est actuellement disponible uniquement aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Nouvelle-Zélande, à Singapour et en Malaisie.

Mozilla devrait étendre son offre de réseau privé virtuel (VPN) en Allemagne et en France d’ici la fin du premier trimestre 2021, marquant ainsi le lancement du service au sein de l’UE.

Cette décision intervient alors que l’éditeur du navigateur a officiellement lancé le service Mozilla VPN l’été dernier aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Nouvelle-Zélande, à Singapour et en Malaisie.

Construit autour du protocole WireGuard

Le service Mozilla VPN, initialement lancé sous la forme d’une extension Firefox nommée Firefox Private Network, a été développé en client VPN complet, disponible pour les appareils Windows 10, macOS, Linux, Android et iOS.

Le service, construit autour du protocole WireGuard, utilise des serveurs fournis par Mullvad et est actuellement tarifé à 5 dollars par mois.

Selon Mozilla, le service VPN fonctionne actuellement sur plus de 280 serveurs, dans plus de 30 pays à travers le monde, avec des politiques de « no log » (pas de journalisation) et de « no bandwith restriction » (pas de restriction de bande passante).

Liste d’attente

Depuis son annonce en 2019 et après son lancement officiel en 2020, Mozilla VPN est l’une des offres VPN les plus attendues sur le marché, principalement en raison de la réputation de Mozilla en matière de respect de la vie privée.

L’éditeur du navigateur gère actuellement une liste d’attente où les utilisateurs peuvent s’inscrire et être informés du lancement du service VPN dans leur pays.

Le service VPN est également le premier produit entièrement commercial de Mozilla, lancé dans le cadre d’une nouvelle stratégie commerciale adoptée l’année dernière par l’éditeur de navigateurs. En août 2020, Mozilla a licencié plus de 250 employés et a pris ses distances sur plusieurs produits open source qui ne généraient pas de revenus, pour se concentrer sur le développement de ses propres sources de revenus. L’objectif est de disposer d’une alternative à son contrat de recherche Google qui a représenté la majeure partie du budget de l’organisation au cours de la décennie précédente.

Source : zdnet.com

VLC a 20 ans : ce qu’il faut savoir sur VideoLAN

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Saluons cette semaine un anniversaire important : tout comme Wikipedia, VideoLAN fête cette année ses 20 ans. VLC reste l’un des principaux lecteurs multimédia open source dans le monde. Un projet démarré dans un contexte académique, en France, en 2001.

C’est quoi VLC ?

VLC est un lecteur multimédia gratuit et libre, issu du projet VideoLAN. Le logiciel est fait partie de la liste de logiciels libres préconisés par l’État français.

D’où vient VLC media Player ?

VLC (VideoLAN Client) était un projet étudiant de création d’un logiciel permettant la diffusion de vidéos via un réseau informatique. Le projet a été lancé à l’École centrale Paris.

Qui a créé VLC ?

L’auteur principal du projet est Jean-Baptiste Kempf. un informaticien français qui a reçu la médaille de l’ordre national du Mérite pour 12 ans de services dans le monde associatif et le développement informatique. En septembre 2020, il a été nommé directeur de la technologie chez Blade.

Quand a été publiée la première version de VLC ?

VLC a été publié pour la première fois le 1er février 2001 sous licence GNU GPL.

L’association a publié la lettre officielle qui autorisait la publication du projet sous licence libre.

Qu’est devenu VLC ?

20 ans après sa naissance, VLC media player (VLC) est un devenu un lecteur multimédia utilisé par 400 millions de personnes dans le monde. Il est multiplateforme et disponible sous Linux, BSD, macOS, tvOS, iOS, Android TV, Windows et Android. 20 plateformes sont représentées au total. Le logiciel est toujours distribué sous licence GNU GPL.

Ça ressemble à quoi VLC ?

Voici une capture d’écran de VLC sous Linux dans l’environnement GNOME :

Peut-on personnaliser VLC ?

Oui, il existe toute une série de « skins » (apparences) pour personnaliser VLC.

Quelle est la dernière version de VLC ?

À l’heure où nous écrivons, la dernière version officielle stable est VLC 3.0.12 « Vetinari ». Publiée en janvier 2021, elle apporte le support natif des nouvelles puces Apple Silicon.

Source toolinux.com

Voici la mascotte d’Ubuntu 21.04 : Hirsute Hippo de Sylvia Ritter

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Voilà à quoi ressemble l’hippopotame hirsute (« Hirsute Hippo) », surnom donné à la prochaine version de la distribution Ubuntu prévue pour avril. Un dessin réalisé par une illustratrice allemande.

Le dessin de Sylvia Ritter a été publié sur Deviantart. L’illustratrice allemande Sylvia Ritter l’a entièrement conçu avec un logiciel libre, Krita. Il incarnera la toute prochaine version de la distribution Ubuntu 21.04, dont la sortie est prévue au printemps prochain, en avril.

C’est quoi Krita ?

Krita est un logiciel libre de peinture numérique, open source et gratuit. Destiné aux graphistes et illustrateurs, il regorge d’outils abordables pour la création de concept art, de textures et matte painting, mais aussi pour des illustrations et des bandes dessinées

Quand sort Ubuntu 21.04 ?

La distribution GNU/Linux Ubuntu 21.04 sortira le 22 avril 2021 selon le calendrier officiel.

Elle sera suivie par Ubuntu 21.10, dont la sortie est prévue le 14 octobre 2021.

Source  toolinux.com

Ce qu’il faut savoir sur la mise à jour de Debian 10.8 et la future version 11

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En attendant Debian 11, le projet Debian a publié ce samedi 6 février la huitième mise à jour de sa distribution stable Debian 10 (nom de code Buster). Cette nouvelle édition corrige plusieurs problèmes importants de sécurité de la branche stable.

L’annonce officielle a été publiée ce 6 février 2021.

Quoi de neuf dans Debian 10.8 ?

La liste des éléments mis à jour se trouve sur le site officiel de Debian, à cette adresse, d’atftp à wireshark.
Les mises à jour de sécurité s’y trouvent également.

Télécharger Debian 10.8

Pour télécharger et installer Debian Buster 10.8, de nouvelles images d’installation ont fait leur apparition Une liste complète des miroirs est disponible à l’adresse suivante.

Le serveur FTP français de Debian est accessible ici. Le système est disponible pour un grand nombre d’architectures (y compris en 32 bits).

PC 64 bits (amd64)
ARM 64 bits (AArch64)
EABI ARM (armel)
ARM avec unité de calcul flottant (armhf)
PC 32 bits (i386)
MIPS (gros-boutiste)
MIPS (petit-boutiste)
MIPS 64 bits (petit-boutiste)
PowerPC 64 bits (petit-boutiste)
System z

Faut-il mettre à jour Debian en 10.8 ?

Tout dépend de l’état de votre distribution Debian 10.

La mise à jour Debian 10.8 ne constitue pas une nouvelle version de Debian 10 en soi, mais constitue plutôt une mise à niveau complète de certains des paquets qu’elle contient.

D’ailleurs, si vous installez fréquemment les mises à jour à partir de security.debian.org, la plupart des éléments mis à niveau le seront déjà. Il n’est donc pas nécessaire de télécharger et réinstaller Debian 10.

Quelle sera la prochaine version de Debian ?

La prochaine grande version de Debian sera Debian 11 BullsEye. C’est l’actuelle version de test de la distribution communautaire.

Quand sort Debian 11 ?

Debian 11 devrait sortir au printemps 2021. La date de sortie de la version finale n’est pas encore planifiée à l’heure où nous écrivons ces lignes (8 février 2021). Il est possible de suivre le développement depuis cette page.

Créée en juillet 2016, Debian 11 BulssEye devrait subir un « Soft freeze » ce vendredi 12 février. Le gel définitif du code « Hard freeze » est planifié le 12 mars 2021.

Lisez également « Quoi de neuf dans Debian 10.6 Buster ? »

Source toolinux.com

Le gouvernement va créer une mission logiciels libres et communs numériques

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Jean Castex a annoncé que cette mission, qui fait suite au rapport Bothorel, sera créée au sein de la direction interministérielle du numérique (Dinum).

Lors du 5e comité interministériel de la transformation publique (CITP), vendredi 5 février à Mont-de-Marsan, le gouvernement a mis en avant sa stratégie autour des données publiques. Le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé de nouvelles ouvertures de bases de données, «à la suite des travaux du député Eric Bothorel». Le rapport qu’avait remis fin décembre le député LREM, «Pour une politique publique de la donnée» soulignait entre autres les insuffisances de l’État en matière de logiciel libre.

« Une première pierre », demandée dans le rapport Bothorel

Or, rapporte le site Acteurs publics, «concernant l’ouverture des codes sources et l’utilisation des logiciels libres par l’administration, le gouvernement a annoncé, lors du CITP, la création prochaine d’une mission “Logiciels libres et communs numériques”. (…)

Une mission verra ainsi le jour au sein de la direction interministérielle du numérique (Dinum), sans que ses modalités organisationnelles ne soient encore arrêtées. Une manière de faire en sorte que la stratégie de l’État en la matière ne soit plus impensée et qu’elle ne dépende pas des volontés individuelles ou de services plus ou moins actifs sur le sujet. Hormis la politique de contribution aux logiciels libres formalisée en 2018, rien n’organise ni ne valorise aujourd’hui la contribution des agents publics, pour certains très investis, à la constitution et à l’amélioration de projets de “communs numériques”.»

Dans son rapport, la mission Bothorel notait:

«S’agissant de l’ouverture des codes et de l’utilisation de logiciels libres, il faut structurer la communauté du secteur public et renforcer l’appui qui lui est apporté. (…) La mission considère que la création d’un Open Source Program Office (OSPO), visible et pérenne, au sein de la DINUM, serait une première pierre pour relever ce défi.»

Etienne Gonnu, responsable affaires publiques à l’April, souligne devant l’annonce qu’il faut que «la « mission logiciel libre » envisagée dispose de moyens humains dédiés, de ressources propres et s’inscrive dans une stratégie globale; de l’utilisation à la contribution.»

Source zdnet.fr

Libre en Fête 2021 : découvrir le logiciel libre à l’arrivée du printemps !

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Pour la vingtième année consécutive, l’April lance l’initiative nationale Libre en Fête. Pour accompagner l’arrivée du printemps, des événements de découverte des logiciels libres et de la culture libre en général sont proposés partout en France autour de 20 mars, dans une dynamique conviviale et festive. L’édition 2021 du Libre en Fête aura lieu du samedi 6 mars au dimanche 4 avril.

 

 

 

À l’occasion du Libre en Fête, tous les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres (GULL), les espaces publics numériques (EPN), les bibliothèques et médiathèques, les clubs informatiques, les fablabs et hackerspaces, et toutes les organisations ayant à cœur la promotion du logiciel libre et de la culture libre en général sont invitées à organiser des évènements à destination du grand public. Le site du Libre en Fête donne toutes les informations nécessaires pour participer à l’initiative.

Les événements organisés dans le cadre du Libre en Fête peuvent prendre de multiples formes : conférence de découverte, atelier d’initiation (à un logiciel libre, à un service en ligne libre ou à un projet collaboratif dérivé des principes du Logiciel Libre comme Wikipédia ou OpenStreetMap), fête d’installation1, exposition de panneaux sur le logiciel libre comme par exemple l’Expolibre, diffusion de vidéos ou films sur le logiciel libre, mise à disposition de postes informatiques sous logiciel libre, de jeux vidéos libres, etc. Bien sûr, il est possible de proposer plusieurs activités au sein d’une même journée de découverte. Et si un fond musical est prévu pour les moments les plus informels, le choix de morceaux diffusés sous licence libre est recommandé.

La coopération entre différentes structures au niveau local est vivement encouragée. Les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de Logiciels Libres (GULL) peuvent notamment être sollicités en raison de leurs connaissances et leur expertise en matière de Logiciel Libre. D’autres structures peuvent mettre à disposition d’autres ressources telles que les locaux, le matériel informatique et multimédia, voire des compétences en communication et/ou animation. Ainsi, le Libre en Fête, c’est aussi l’occasion de nouer de nouveaux partenariats et/ou de renforcer des liens existants. Des liens utiles pour la recherche de partenaires sont disponibles sur le site de l’initiative.

Lors de l’édition de 2020, la plupart des événements ont dû être annulés à cause de l’épidémie de Covid-19. À l’heure où nous publions ces lignes, nous ne pouvons savoir si des événements en présentiel pourront avoir lieu autour du 20 mars, dans quelles modalités et avec quelles contraintes. C’est pour cette raison que nous encourageons les organisations souhaitant participer à l’initiative Libre en Fête à prévoir, quand cela est possible, des événements de secours en ligne.

Proposer un événement pour le Libre en Fête 2021

Une liste de diffusion a été mise en place pour que les structures participant à l’initiative puissent échanger leurs expériences et idées. L’inscription à cette liste est libre.

Pour toute question sur le Libre en Fête, vous pouvez contacter l’équipe de coordination.

Faites circuler cette annonce, merci !

Source april.org

Faille critique du noyau Linux : il faut mettre à jour votre système

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Une faille a récemment été découverte dans le noyau Linux 5.8, répertoriée comme CVE-2021-26708. Elle est déjà corrigée et une mise à jour de votre distribution s’impose. Informations pour Ubuntu, Red Hat, Debian et SUSE.

Alerte à la faille CVE-2021-26708 dans le noyau Linux. Le degré d’importance est jugé critique à 7/10 dans la base CVE.

Red Hat l’a corrigée le 5 janvier et Canonical a suivi : une faille a bien été identifiée dans le noyau 5.8 de Linux par Alexander Popov au niveau d’AF_VSOCK. Le risque est grand : un hacker (local) pourrait l’exploiter pour faire planter un système par attaque en déni de service ou en prenant le rôle d’administrateur (root) sur le système en question.

L’alerte concerne les systèmes dotés d’un noyau Linux 5.8. Sont notamment concernés par la mise à jour urgente les utilisateurs d’Ubuntu 20.10 et 20.04 LTS, y compris sur Raspberry Pi, Amazon Web Services, Google Cloud, Oracle Cloud et Microsoft Azure.

Des mises à jour sont proposées pour corriger le tir.

Red Hat a également réagi, car son système d’exploitation Red Hat Enterprise Linux, à partir de l’édition 8.3 GA, est lui aussi concerné. Les versions antérieures ne sont par contre pas touchées.

Si vous utilisez Debian Linux, les informations se trouvent sur cette page. Même avertissement pour SUSE.

Source toolinux.com

Canonical plus que jamais la tête dans les containers et Openstack

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Un an après la sortie de la LTS 20.04 de sa distribution Ubuntu, Canonical s’apprête à lancer la v21.04 intermédiaire, Hirsute Hippo. Pour séduire les entreprises, la société mise sur bien d’autres produits orientés autour des containers, d’Openstack mais aussi de l’internet des objets.

« On maintient un très haut niveau de sécurité pour être sur d’adresser toutes les dernières vulnérabilités et on permet de gérer et orchestrer l’orchestration des containers sur K8S mais aussi des workloads traditionnels et de l’infrastructure elle-même », explique Thibault Rouffineau, directeur marketing de Canonical. (crédit : Canonical)

 

Iconique société du monde open source avec sa distribution Ubuntu, Canonical a depuis sa création en 2004 par Mark Shuttleworth, pris le virage vers le cloud. Objectif : accompagner les entreprises vers leurs projets de transformation numérique et répondre à la fois à leurs besoins tant en termes d’agilité que de scalabilité. Autrefois pierre angulaire de sa stratégie, la distribution Ubuntu, n’est plus seule au catalogue et d’autres solutions et technologies sont poussées depuis quelques années. En particulier dans les domaines clés que sont les containers, Openstack et l’internet des objets. « Canonical est connu comme éditeur d’Ubuntu, mais le nombre de produits que l’on a est nettement supérieur à cela, dans l’infrastructure mais aussi dans le monde applicatif », nous a indiqué Thibault Rouffineau, directeur marketing de Canonical. « Le gros de notre portfolio va du datacenter au cloud public avec des partenariats avec Azure, AWS et Google ».

Pour ce qui est de la prochaine version d’Ubuntu 21.04 prévue le 22 avril 2021, à quoi faut-il s’attendre ? Pas au nouveau bureau GNOME 40 ni de GTK4, mais plutôt à de modestes changements comme l’afficheur Wayland par défaut ainsi que le support par défaut de Python 3.9, et du noyau Linux 5.11. De même des améliorations de sécurité sont prévues avec un home folder privé par défaut. En termes de pénétration d’Ubuntu actuellement, difficile d’en savoir beaucoup, la société ne communiquant pas sur ces chiffres. Mais en termes de projets, la grande tendance qui se dessine pour Canonical est autour de Kubernetes, d’abord aux Etats-Unis avec une évolution ensuite pour le reste du monde. « Du point de vue des coûts on ne se base sur aucune licence ou souscription mais uniquement sur un prix par CPU », argumente Thibault Rouffineau. « En gérant la stack logicielle avec Charms, on permet aux entreprises de diminuer les coûts de maintenance et d’éviter d’installer un cloud spaghetti car tout est plus facile à upgrader ».

Des grands projets de remplacement de clouds privés internalisés

Côté Ubuntu, la version Core dédié aux environnements IoT commence aussi à monter en puissance. « Elle a été lancée il y a 6 ans autour de la robotique et poursuit son adoption dans le monde industriel », indique Thibault Rouffineau. Mais encore une fois, difficile d’obtenir plus d’indicateurs chiffrés. 50 à 70% des workloads tournant sur des clouds publics fonctionneraient sur Ubuntu. Parmi les éléments différenciateurs de cette distribution, outre le tarif par CPU, la sécurisation des images Docker au niveau des repository ou du Docker Hub constituent aussi des points forts. « On maintient un très haut niveau de sécurité pour être sur d’adresser toutes les dernières vulnérabilités et on permet de gérer et orchestrer l’orchestration des containers sur K8S mais aussi des workloads traditionnels et de l’infrastructure elle-même », avance Thibault Rouffineau.

Les grands projets d’équipements sont également amorcés pour installer Ubuntu, Charms et d’autres piles d’infrastructures ou applicatives dans les entreprises. « Nous travaillons sur des projets de remplacement pour des grands comptes de 9 cloud privés internalisés dont 5 en Europe pour un coût total sur 3 ans à un sixième du prix », nous a expliqué quant à lui Reg Deraed, responsable Europe du Sud chez Canonical. Au coeur de ce changement de modèle, on trouve Openstack Charms 18.04, qui a séduit les entreprises aussi bien pour son coût de support « bien moindre » avec des économies opérationnelles quantifiables immédiatement d’après l’éditeur, mais ce n’est pas le seul. « La tendance de nos clients c’est aussi d’aller vers le IaaS et le container as a service, et ce que l’on voit c’est une tendance à fusionner les projets Kubernetes et Openstack », poursuit Reg Deraed.

Le cloud native passé de projet tactique à stratégique

Qu’en est-il de la France ? « La tendance est clairement autour de Kubernetes et du cloud native avec beaucoup de migration de projets existants, avec aussi beaucoup de grandes sociétés qui passent leurs postes de travail vers de l’Ubuntu. Ce qui était tactique auparavant d’allers vers du cloud native, est aujourd’hui un projet stratégique », souffle Reg Deraed. Et à ce petit jeu, Canonical semble bien tirer son épingle du jeu avec l’annonce de la sortie récente de SuSE sur Openstack. « Même si SuSE ne vendait pas beaucoup de solutions Openstack, cela fait un interlocuteur de moins pour les clients, ce qui améliore notre position concurrentielle », poursuit Red Jarry.

Mais c’est surtout sur sa propre force technologique que Canonical veut avant tout convaincre les entreprises de se tourner vers son offre, plus que profiter d’un effet d’aubaine de marché : « la grande différence c’est que pour exploiter Openstack d’un point de vue opérationnel on containerise le control plane et le fait de livrer avec Kubernetes le code pour le customiser et le configurer, cela donne une agilité que le concurrent n’a pas », indique Reg Deraed.

BNP Paribas, Docaposte et TDF friands d’Openstack Ubuntu

En termes business, difficile – mais on s’en doutait encore – d’obtenir des chiffres précis de marché pour la France qui reste toutefois pour Canonical « une des plus grosses économies » pour des ventes effectuées aussi bien en direct qu’en indirect En France, parmi ses plus gros clients, on trouve en particulier BNP Paribas (Openstack couplé à Kubernetes et du support applicatif) ou encore Docaposte pour du cloud infogéré par Canonical, ou encore TDF pour un projet Openstack avec support 24/7. Si une introduction en bourse n’est toujours pas dans les tuyaux à court terme – plutôt à horizon de quelques années – Canonical compte étoffer ses équipes dont en France, actuellement d’une vingtaine de personnes, et lance un appel pour du recrutement d’ingénieurs pour des missions clients et de l’appui à l’installation, plus que de l’avant-vente uniquement.

Source lemondeinformatique.fr

Noyau 5.11 de Linux : le résumé des nouveautés

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Après la sortie de la version 5.10 LTS en décembre, place au kernel 5.11. Il a été officialisé ce dimanche 14 février.

 

Linus Torvalds a confirmé ce 14 février la sortie de la version 5.11 du noyau Linux (kernel) :

« Rien d’inattendu ou de particulièrement effrayant ne s’est produit cette semaine, nous voilà donc avec une version 5.11 étiquetée et prête à l’emploi. L’ensemble de commits a été plus petit que la moyenne entre la rc7 et cette édition finale. »

Quoi de neuf dans Linux 5.11 ?

Les points forts de ce nouveau noyau Linux 5.11, qui succède à la version LTS 5.10, sont les suivants :

Prise en charge des GPU AMD « Van Gogh » et « Dimgrey Cavefish » dans le pilote AMDGPU
Prise en charge de KASAN sur ARM (32 bits)
Prise en charge d’Intel SGX (Software Guard Extensions)
Un tout nouveau « bus » virtuel pour les périphériques multifonctions
De nouvelles options de montage pour le système de fichiers Btrfs pour la récupération d’un disque et des données.

Les informations complètes devraient être à jour dans le courant de la journée ce 15 février sur le site officiel.

Source toolinux.com

Linux 5.11 est sorti avec les améliorations d’AMD et d’Intel

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Linus Torvalds annonce la sortie de la version 5.11 du noyau Linux avec de nombreuses mises à jour de support pour le matériel Intel, AMD et Arm.

Le créateur de Linux, Linus Torvalds, a annoncé la disponibilité de la version 5.11 du noyau Linux, marquant la première version stable du noyau pour 2021.

La version est arrivée dimanche, le jour de la Saint-Valentin, avec seulement quelques changements par rapport à la version précédente. En cours de développement avant décembre, elle prend en charge les Intel Software Guard Extensions (SGX), un environnement d’exécution fiable et isolé du matériel pour les applications permettant de stocker et de traiter des secrets dans des enclaves.

Comme le souligne le site d’information Phoronix sur Linux, le support SGX dans le noyau Linux a pris des années pour être réalisé. Linux 5.11 apporte également de meilleures performances d’AMD et une meilleure gestion de l’énergie pour les processeurs basés sur Zen d’AMD, grâce aux correctifs des ingénieurs de Google.

Linus Torvalds se dit satisfait

Linus Torvalds semble satisfait de cette version stable car il n’y a pas eu de problèmes majeurs depuis la RC7. « En fait, c’est un ensemble d’engagements plus petits que la moyenne de rc7, ce qui me rend heureux. Et j’ai déjà plusieurs demandes d’extraction en attente pour la suite, donc nous sommes tous prêts pour que la fenêtre de fusion commence », a commenté Linus Torvalds pendant le week-end.

« Mais en attendant – et oui, je sais que c’est la Saint-Valentin ici aux Etats-Unis – peut-être donner à cette version un bon test avant de retourner jouer avec les noyaux de développement. D’accord ? »

Linux 5.11 apporte également une prise en charge supplémentaire des dispositifs d’Arm, y compris une prise en charge plus large pour divers Chromebook.

Source : znet.com

WordPress, le roi des CMS

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Selon les données publiées par W3Techs, 40% des sites web utilisent WordPress. Le CMS a enregistré sa plus forte croissance au cours de l’année passée.

Passant de 35.4% en 2019 à 40% aujourd’hui, WordPress s’impose toujours plus sur la Toile. D’après le dernier rapport publié par la société W3Techs, le célèbre CMS est la plateforme la plus populaire en matière de sites web. Avec des milliers de thèmes et des dizaines de milliers de plug-ins, c’est un incontournable ; même des géants tels que Microsoft ou Zoom.us l’utilisent.

Géographiquement parlant, c’est en Afrique du Sud que WordPress est le plus utilisé. On trouve ensuite l’Iran, Israël et l’Espagne. À l’inverse, le CMS est beaucoup moins exploité dans des pays comme la Chine, la Corée du Sud et la Russie.

Mais, d’où vient ce succès quasi planétaire ?

Une partie de la réponse est facile à trouver : la sécurité ! En effet, WordPress propose une solution qui est régulièrement mise à jour et qui est donc moins exposée aux attaques. Les utilisateurs en ont bien conscience puisque 86% d’entre eux utilisent WordPress 5.0 et ses versions supérieures ; contre 13.2% sur WordPress 4.

En termes d’utilisation, le e-commerce joue un rôle moteur dans le succès de WordPress, puisque le plug-in le plus utilisé est WooCommerce. Cette solution permettant de créer et de gérer sa boutique en ligne est présente sur 19% des sites WordPress. Enfin, sur le marché des CMS, la plateforme est largement leader (64.3%), contre 5.3% pour Shopify, 3.4% pour Joomla et 2.5% pour Squarespace.

Mais, il ne faut pas se leurrer ! La forte croissance enregistrée au cours des douze derniers mois est surtout fortement due à la crise sanitaire et à la digitalisation de nombreuses PME. Grâce à sa notoriété, WordPress a attiré les entreprises qui ont eu besoin de se lancer rapidement sur le web. Tout simplement !

Source zdnet.fr

April Camp

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Le prochain « April Camp » aura lieu le samedi 6 et le dimanche 7 mars 2021 en distanciel. Tout le monde, membre ou pas de l’association, peut participer en fonction de son temps disponible, de ses compétences, de ses envies.

Le pad pour vous inscrire, proposer des thèmes de travail : https://pad.april.org/p/aprilcampmars2021

La page wiki du Camp pour les liens utiles et le programme prévisionnel à jour : https://wiki.april.org/w/April_Camp_mars_2021

N’hésitez pas à transmettre l’information dans les groupes de travail ou plus largement autour de vous.

Rappel sur ce qu’est un « April Camp » :

L’idée d’un « April Camp » est de se réunir pendant plus de deux jours entre membres et soutiens de l’April pour faire avancer des projets en cours, lancer de nouveaux projets. Les projets peuvent être de nature technique, des outils de communication, etc.

Tout le monde, membre ou pas de l’association, peut participer en fonction de son temps disponible, de ses compétences, de ses envies.

L’« April Camp » a lieu physiquement à un endroit (jour et nuit si c’est faisable) quand les conditions le permettent, mais également en ligne.

Des outils pour participer en ligne sont disponibles : IRC, bloc-notes, pont téléphonique, visio-conférences, audio-conférences.

Librement,

April – Promouvoir et défendre le logiciel libre

https://www.april.org

De nouveaux pilotes Linux plus complets pour les imprimantes HP

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De nouveaux pilotes HP – HPLIP – ont été publiés ce week-end à destination des imprimantes. Les versions Linux ajoutent le support des distributions les plus récentes.

C’est quoi HPLIP ?

 

HPLIP est une solution développée par HP pour assurer la compatibilité des imprimantes et scanners de la marque avec les systèmes Linux. Il s’agit d’un logiciel open source gratuit distribué sous licences MIT, BSD et GPL.

 

Plus de 2.000 modèles sont supportés dans les gammes Deskjet, Officejet, Photosmart, Business Inkjet, LaserJet, Edgeline MFP et LaserJet MFP.

 

Quoi de neuf dans les pilotes imprimantes HP ?

 

Selon les notes de sortie, HPLIP 3.21.2 apporte une série de corrections, mais surtout la compatibilité avec de nombreuses nouvelles distributions Linux :

 

Fedora 33
Manjaro 20.2
Debian 10.7
RHEL 8.3 (Red Hat Entreprise Linux)
RHEL 7.7
RHEL 7.8
RHEL 7.9

 

Des dizaines de nouveaux modèles d’imprimantes s’ajoutent à la liste de compatibilité, détaillées sur cette page.

 

Où trouver les pilotes imprimantes HP pour Linux ?

 

Les pilotes HP se trouvent à cette adresse. Le support technique n’est pas fourni par HP, maisvia les forums spécialisés du constructeur américain.

 

Source toolinux.com

 

 

Le site du projet Debian se prépare à une refonte, un développeur fait une proposition

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En décembre, l’équipe annonçait des changements mis en place et d’autres à venir, invitant la communauté à participer, notamment à travers sa liste de diffusion ou IRC.

Comme repéré par Cyril Brulebois, Lucas Marçal Coutinho a pris l’invitation au sérieux en proposant une évolution en profondeur du site. Il s’est basé sur le travail de Juliette Taka, à l’origine du thème graphique de Debian 11, homeworld. Un aperçu est visible ici.

Reste à voir si certains éléments seront repris. Dans tous les cas, n’hésitez pas à faire vos propres propositions pour rendre le site plus agréable à l’œil et à la navigation.

Source nextinpact.com

Tails 4.16 : quoi de neuf pour la distribution Linux anonyme ?

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une version de maintenance ce 22 février 2021. Voici ce qu’il faut savoir sur Tails 4.16.

Après avoir publié sa feuille de route pour 2021, le projet Tails diffuse la seconde version de l’année, Tails 4.16.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 4.16 : les nouveautés

La version 4.16 de Tails apporte plusieurs nouveautés :

Mise à jour vers Tor Browser 10.0.12 et Thunderbird to 78.7.0 ;
Noyau Linux 5.10.13 pour la compatibilité avec les périphériques et le matériel récents ;
Mise à jour de Tor en version 0.4.5.5

La liste des changements est disponible à cette adresse.

La prochaine mise à jour – Tails 4.17 – est programmée le 23 mars 2021.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Source toolinux.com

GNOME 40 vient d’entrer en phase bêta : ce qu’il faut savoir

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La prochaine grande révision de l’environnement GNOME prévue pour le printemps 2021. L’ergonomie et le design seront revus. Voici les nouveautés attendues, au moment où sort la première version bêta publique de GNOME 40.

Il n’y aura donc pas de version 34. Après plusieurs mois d’exploration dans la conception et rien moins que 6 études auprès des utilisateurs, l’équipe de GNOME Shell annonce que des changements importants vont intervenir à la sortie de GNOME 40 au printemps 2021.

Abderrahim Kitouni a annoncé la sortie de la version bêta ce mercredi 24 février. L’occasion de revenir sur les grands changements de cette nouvelle version majeure.

GNOME 40 : quelles nouveautés ?

Les améliorations visent à apporter une plus grande ergonomie de l’environnement de travail en s’inspirant largement des interfaces souvent associées aux tablettes. On remarque notamment que la disposition verticale laisse place à une vue plus horizontale partout dans l’interface graphique. La navigation au pavé tactile en serait nettement plus naturelle, selon les retours d’utilisateurs.

Les nouveautés :

La vue des activités change : les espaces de travail sont disposés à l’horizontale ;

La grille d’applications continue sa mutation et peut être personnalisée, notamment en utilisant des dossiers. Elle devient horizontale plutôt que verticale dans l’affichage grâce à des « pages ».

Les explications complètes se trouvent sur le blog de GNOME.

Quand sort GNOME 40 ?

La version 40 de GNOME sortira le 24 mars 2021 selon le calendrier officiel, mais la date peut être modifiée en fonction du développement. La version candidate (RC) devrait être disponible le samedi 13 mars, au moment où le code sera gelé et où aucune nouvelle fonctionnalité ne pourra plus être ajoutée.

Comment tester GNOME 40

La version bêta publique de GNOME 40 est disponible depuis le 24 février 2021. Elle reste instable, mais peut être téléchargée et installée.

Où est GNOME 34 ?

GNOME 34 n’existera pas. Les développeurs ont préféré marquer les profonds changements en passant directement à GNOME 40.

Source toolinux.com

Tout ce qu’il faut savoir sur le nouveau Firefox 86

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La nouvelle version 86 stable de Firefox est arrivée pour votre ordinateur. Elle introduit, entre autres, une protection totale contre les cookies et des nouveautés dans l’incrustation vidéo.

Quoi de neuf dans Firefox 86 ?

Firefox avance deux nouvelles nouvelles fonctionnalités principales : la fonction « multiples incrustations vidéo » (multi-PiP) et une optimisation de la protection de la vie privée.

Multi-PiP

Dans la nouvelle version, Firefox a ajouté la fonction multiples incrustations vidéo, disponible sur Mac, Linux et Windows, avec des commandes clavier pour accélérer l’avance et le retour en arrière.

Mettre fin au suivi des cookies

Mozilla annonce également la mise en place de la fonctionnalité Protection totale contre les cookies pour Firefox. Elle empêche les cookies de vous traquer sur le web en créant une boîte à cookies distincte pour chaque site web.

Voici comment cela fonctionne :

 

Télécharger Firefox 86

Pour télécharger Firefox 86, rendez-vous sur cette page, où vous trouverez les modules d’installation pour Linux, macOS et Windows.

Source toolinux.com

Images libres ou pas libres: un passage en revue

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Un libriste contributeur de Linuxfr a épluché les licences et conditions d’utilisation de 24 banques d’images: des très, un peu ou pas du tout libres.

Le robot mobile Perseverance (un bel usage sur Mars de logiciels libres!) sur son site d’atterrissage martien avec en arrière-plan les falaises de la bordure interne du cratère Jezero (photomontage). Image: NASA/JPL-Caltech / Wikimedia Commons / domaine public

Illustrer proprement une page web, une diapositive (slide en néofrançais) ou un document imprimé, c’est souvent légèrement casse-tête quand on veut respecter les conditions d’usage des images. Si bien d’ailleurs que même des professionnels (au hasard: des journaux…) ont parfois tendance à piocher des images libres sans en respecter la licence, par exemple sans citer l’auteur – ce qui est quand même un minimum (sauf domaine public) pour une image par ailleurs gratuite…

Recherches par licences CC dans Wikimedia Commons et Flickr

Aussi vous signalé-je, ô chers lecteurs et lectrices de ce blog, la recension minutieuse que vient de publier un libriste sur Linuxfr (Oliver H. est aussi un wikipédien, qui indique placer ses contributions dans l’encyclopédie sous licence Art Libre).

Il y présente des sources très connues comme Wikimedia Commons (la médiathèque de Wikipédia et des projets associés compte près de 69 millions de fichiers ce jeudi, dont une grande majorité de photos, aux côtés de vidéos, sons, graphiques…) – on peut y faire une recherche par licence Creative Commons -, Flickr (qui répertorie ses images sous Creative Commons, dont 89 millions en licence paternité – CC by -, 46,3 millions sous licence paternité-partage selon les conditions initiales – CC by-sa – et 23,5 millions sous licence paternité-pas de modification – CC by-nd), ou encore feu Fotopedia (heureusement archivé par des libristes), des sites aux images sous licence Creative Commons Zéro (ou CC0, qui laisse pratiquement toute latitude à la reprise, n’exigeant même pas la mention de l’auteur), des cas particuliers comme Pixabay (on peut en reprendre le contenu, mais pas le vendre, ce qui n’est donc pas libre) et d’autres sites non libres ou assez équivoques dans leurs conditions.

Recherche par licence dans Flickr

Dans sa dépêche, Oliver H. mentionne aussi le cas des sites qui changent leur licence. Le sujet est aussi très discuté dans les commentaires sous son texte: en théorie, une image sous licence libre le reste pour celui qui l’avait téléchargée avant qu’elle change de licence… mais il faut pouvoir prouver qu’elle était alors libre, et qu’elle a été téléchargée avant le changement de licence, ce qui est tout sauf évident!

Source zdnet.fr

De nouvelles fonctions professionnelles dans Tutanota

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Le service de courrier électronique crypté open source Tutanota lance de nouvelle fonctions à destination des clients professionnels, dont le répondeur automatique et les invitations de calendrier.

C’est quoi Tutanota ?

Tutanota est un service d’e-mail chiffré, sécurisé et respectueux de la vie privée par conception. Sa conception est open source. Outre le courriel, il gère le calendrier et les contacts, également de manière sécurisée. Le développement de Tutanota est centralisé en Allemagne.

Nouvelles fonctions professionnelles

Les nouvelles fonction Business sont accessibles aux utilisateurs professionnels payants dans ’Settings’ -> ’Subscription’ -> ’Extensions’.

Quoi de neuf ?

Notifications d’indisponibilité (out of office)
Envoi d’invitations d’agenda
Possibilité d’ajouter plusieurs noms de domaine

La prochaine fonction à être mise à disposition sera les ’Templates’ (modèles). Ils permettront d’envoyer des e-mails préparés pour répondre à des demandes standardisées. La disponibilité est une question de semaines.

La feuille de route de Tutanota précise que les prochaines évolutions seront le fin du stade bêta pour les clients de bureau (Linux, macOS et Windows), l’identification biométrique dans les applications mobiles et un mode hors-ligne. L’importation des e-mails depuis un autre compte n’est toujours pas possible. C’est l’une des demandes les plus formulées, pourtant.

Lisez également

Pourquoi l’open source continue d’inspirer (et de s’imposer à) Tutanota
Tutanota, service d’e-mail crypté le plus sûr au monde ?

Source toolinux.com

Des exploits Linux et Windows utilisant la faille Spectre découverts

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Après avoir fait trembler la planète IT en 2018, la faille Spectre refait parler d’elle. Deux exploits Linux et Windows mal camouflés dans un outil de test d’intrusion met potentiellement à risque les systèmes utilisant d’anciens processeurs non corrigés.

La faille Spectre découverte en janvier 2018 avait affecté un très grand nombre de processeurs Intel, AMD, ARM mais également Oracle et IBM. (crédit : D.R.)

 

L’ombre de Spectre plane. Après avoir semé la panique chez les fabricants de puces tout au long du premier semestre 2018, cette vulnérabilité refait parler d’elle. Un chercheur français en sécurité, Julien Voisin, raconte dans un billet de blog avoir découvert deux exploits de Spectre. Une nouvelle qui n’est pas à prendre à la légère quand on sait qu’à l’origine, cette faille est liée à une erreur de conception au sein de la mémoire protégée du noyau (kernel) permettant un accès malveillant à des données en mémoire tampon. Si les fabricants et designers de puces (Intel, AMD, ARM, Oracle, IBM…) ont depuis palier la situation en mettant à jour leurs puces, les plus anciennes (à partir de 1995) dont les correctifs n’ont pas été appliqués, sont à risque.

Les deux exploits Spectre révélés par Julien Voisin sont loin d’être cachés dans les tréfonds du dark web, mais au contraire répertoriés dans la base de données de la plateforme d’analyse de malware VirusTotal. Le chercheur en sécurité indique avoir testé avec succès cet exploit sur un système Fedora permettant de vider le contenu de /etc/shadow, un fichier Linux qui stocke les informations de comptes utilisateurs du système d’exploitation. Outre Linux, un exploit pour Windows a aussi été trouvé.

Des exploits logés dans un outil de pen test d’Immunity

Alors comment un tel exploit a pu se retrouver dans une base de données d’un éditeur de sécurité en accès libre ? D’après HackerNews, cet exploit serait en fait utilisé en tant que module intégré à l’outil de test de pénétration Canvas, développé par Immunity. Dans un tweet, l’ancien CEO de cette société rachetée en 2019 par Cyxtera Technologies, Dave Aitel, laisse d’ailleurs présumer que la découverte de Julien Voisin est bien liée au module Canvas Spectre. Les liens vers ces deux exploits ont été téléchargés le mois dernier dans la base de VirusTotal, englobés dans le fichier d’installation 7.26 pour Windows et Linux de Canvas d’Immunity. Comme quoi le remède peut parfois être plus néfaste que le mal lui même…

Source lemondeinformatique.fr

Linux Mint presse les utilisateurs à actualiser leur distribution

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Une partie des utilisateurs de Linux Mint n’appliquent pas les mises à jour de sécurité et certains se servent encore d’une version ayant atteint la fin de son cycle de vie. Le créateur de cette distribution Linux réputée facile d’emploi s’en inquiète.

« Les mises à jour de sécurité sont très importantes. Les statistiques nous disent qu’elles ne sont pas appliquées par tous les utilisateurs. Appliquer les mises à jour maintenant ! N’utilisez pas de version de Linux Mint en fin de vie ». C’est par ces injonctions rappelant les fondamentaux de sécurité que Clément Lefèbvre, le créateur de cette distribution Linux, a alerté ses utilisateurs la semaine dernière dans un billet de blog. Pour s’assurer que ses recommandations pressantes soient bien lues, il les fait précéder de la mention TLDR (too long ; didn’t read) pour attirer l’attention des moins patients.

Car c’est un avertissement de sécurité qu’il délivre ici en s’inquiétant de voir certains utilisateurs de Mint négliger l’application des correctifs qui protègent des attaques locales ou distantes et des malwares. Or, argue-t-il, la distribution fournit « l’un des meilleurs gestionnaires de mises à jour », « très simple à utiliser », qui facilite la procédure et peut automatiser les updates. Sans oublier l’outil Timeshift, installé à partir de la version 18.3, qui permet de créer des snapshots permettant de restaurer la configuration précédente de la distribution pour annuler les effets de la mise à jour en cas de problème.

Linux Mint 17.x toujours utilisée mais plus supportée depuis 2019

Comment l’équipe de Linux Mint sait-elle qu’il y a un défaut d’actualisation chez ses utilisateurs alors qu’elle ne récupère aucune métrique auprès d’eux. Les statistiques viennent ici de Yahoo. « Après que nous ayons mis à jour Firefox 85, nous avons demandé à Yahoo de nous donner une répartition du trafic Linux Mint par agent utilisateur ». Ces statistiques ne couvrent que les personnes qui se servent de Yahoo mais elles donnent un aperçu de la situation. « Nous avons pu constater que seuls 30% des utilisateurs ont mis à jour leur navigateur web en moins d’une semaine », indique Clément Lefèbvre. Ces statistiques montrent aussi que d’autres postes s’appuyant sur des versions récentes de Linux Mint n’appliquent aucun update. « Par exemple, une partie utilise Firefox 77 qui a été livré avec Linux Mint 20 ».

Par ailleurs, en croisant deux sources, d’autres chiffres montrent que certains utilisateurs se servent encore de Linux Mint 17.x. Or, cette version a atteint la fin de son cycle de vie en avril 2019 et ne reçoit plus aucune mise à jour de sécurité depuis près de 2 ans maintenant, pointe le créateur de la distribution. « Si vous utilisez toujours Linux Mint 17.x, vous devez faire un backup de vos données et réinstaller une version moderne aussi vite que possible », enjoint-il. Un message d’alerte pour mettre à jour Firefox est envoyée aux utilisateurs concernés.

A l’avenir, le rappel des updates pourra se faire insistant

Pour tenter de remédier à cette situation à l’avenir, Linux Mint cherche à améliorer encore son gestionnaire de mise à jour. Dans certains cas, il viendra rappeler aux utilisateurs d’appliquer les updates et même, dans les cas particuliers, insister pour qu’elles soient faites, prévient Clément Lefèbvre dans un billet posté il y a deux jours. La dernière version de Linux Mint est la 20.1. Elle sera supportée jusqu’en avril 2025.

Source lemondeinformatique.fr

 

L’application Steam Link est arrivée sous Linux (Flatpak)

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Collabora et Valve ont annoncé ce mercredi la disponibilité de l’application Steam Link pour les systèmes Linux 64 bits. Voici ce qu’il faut savoir.

C’est quoi Steam Link ?

L’application Steam Link permet de « streamer » les jeux Steam sur un téléphone, une tablette et un téléviseur. L’application est Android, iOS/tvOS et sur le Raspberry Pi.

L’application Steam Link est disponible gratuitement.

Steam Link pour Linux

C’est grâce à une collaboration entre Valve et l’éditeur Collabora (qui édite la suite bureautique en ligne Collabora Office basée sur LibreOffice) que l’application Steam Link est aujourd’hui disponible pour Linux. Objectif : pouvoir diffuser les jeux Steam en streaming depuis n’importe quel ordinateur.

Steam Link now available on #Linux https://t.co/Fcn9WRp38U #gaming #Steam

— Collabora (@Collabora) March 2, 2021

Vous pouvez trouver un adaptateur Steam Link en ligne.

Comment télécharger Steam Link pour Linux ?

Steam Link est disponible pour les systèmes Linux 64 bits sous la forme d’une application Flatpak, que vous pouvez installer sur n’importe quelle distribution GNU/Linux à partir de ce lien Flathub.

Lisez également : « Steam : les jeux Windows maintenant disponibles sous Linux«

Source toolinux.com

Comment installer Flatpak pour les applications Linux sous ChromeOS et quel Chromebook choisir ?

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Cela fait deux ans que le système d’exploitation ChromeOS a adopté les applications Linux natives. Voici comment utiliser Flatpak pour faciliter leur installation et quelques modèles Chromebook disponibles à moins de 350 euros en ligne.

Applications Linux et Chrome OS

Depuis mai 2019, la plupart des ordinateurs et tablettes ChromeOS peuvent faire tourner des applications Linux natives. Nous vous en parlions d’ailleurs dans cet article.

Comment ça marche ?

Jusqu’alors, il fallait utiliser une solution d’émulation (comme Crouton) pour faire tourner Ubuntu ou Debian aux côtés de ChromeOS. Désormais, il suffit d’activer un conteneur Debian depuis le terminal fourni avec ChromeOS. Et c’est logique : après tout, ChromeOS est un système d’exploitation basé sur un noyau Linux, des pilotes et les technologies Chromium.

C’est quoi Flatpak ?

Flatpak (auparavant xdg-app) est un système de virtualisation d’application pour les distributions Linux. Endless OS a été la première distribution Linux à intégrer Flatpak, suivie par Linux Mint.

Comment installer Flatpak dans ChromeOS

Pour installer Flatpak dans ChromeOS, il suffit de suivre ce guide pratique simplifié (en anglais).

Voici les étapes nécessaires pour Flatpak dans ChromeOS :

1. Activer le support Linux : aller dans chrome ://settings et faire dérouler la page jusqu’à la section Linux (Beta) et activer la fonction ;
2. Lancer le terminal : depuis la barre de recherche, taper ’Terminal’ et lancer l’application ;
3. Installer flatpak via le terminal grâce à la commande suivante

sudo apt install flatpak

4. Ajouter un dépôt comme flathub.org grâce à la commande suivante :

sudo flatpak –user remote-add –if-not-exists flathub
https://flathub.org/repo/flathub.flatpakrepo

Vous pouvez alors redémarrer votre session ou votre appareil ChromeOS pour profiter des applications Linux Flatpak directement dans ChromeOS.

La manipulation est encore plus simple sous Linux directement. Des guides pratiques sont disponibles en fonction de votre distribution (Ubuntu, Fedora, Endless OS, RedHat, Linux Mint, openSUSE, Debian, Gentoo, elementaryOS, etc.).

Quel Chromebook choisir à moins de 350 euros ?

Les ordinateurs sous ChromeOS présentent un avantage : ils ont souvent besoin de moins de puissance que d’autres systèmes d’exploitation. Ils sont donc plus abordables. Voici quelques modèles sous la barre des 300 euros, disponibles en ligne avec livraison chez vous, souvent le lendemain.

Acer Chromebook CB314-1H-C81H

Cet ordinateur portable de 14 pouces (résolution de 1.366 sur 768 pixels) tourne avec un processeur Intel Celeron N4020. Il dispose de 32 GB d’espace et tourne avec 4 Go de RAM. Autonomie : 12 heures environ, avec USB-C. Compatible microSD pour étendre le stockage. Il pèse 1,7 kg.

Il est disponible en ligne à 279€ TTC avec une remise de 20€.

Lenovo IdeaPad Duet Chromebook

Ce modèle 2-en-1 est à la fois une tablette ChromeOS à écran tactile et un ordinateur portable avec un clavier rétractable. Ce Chromebook de Lenovo fait 10 pouces avec une résolution full HD (1.920 sur 1.080 pixels). Il tourne sur nu processeur basse consommation MediaTek. Comptez 10 heures d’autonomie, en mode tablette ou en mode hybride (ordinateur).

Il est disponible au prix de 349€ en ligne avec 128 GB. La version 64 GB est encore disponible au prix de 260€.

Source toolinux.com

La distribution Linux Lite basée sur Ubuntu peut-elle remplacer Windows sur le desktop ?

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Linux comme système d’exploitation pour un ordinateur de bureau et non Windows ? L’idée continue de faire débat et des exemples venus de pays comme l’Allemagne l’illustrent. Ces développements portent les germes d’une possible relance du chantier LiMux dont l’annonce de l’abandon au profit de Windows 10 est tombée au cours du troisième trimestre de l’année 2017 dans le cadre d’un précédent accord de coalition entre le Parti social-démocrate (SPD) et l’Union chrétienne sociale (CSU). Ils ne ferment non plus la porte à des regards de la municipalité de Munich sur des distributions comme Linux Lite qui ciblent les habitués de Windows.

Linux Lite est présenté comme système d’exploitation passerelle mis sur pied pour rendre la transition de Windows à un système d’exploitation basé sur le noyau Linux aussi aisée que possible. Basée sur la version support à long terme d’Ubuntu 20.04, la version 5.4 rc1 de Linux Lite est disponible depuis peu. Elle vient avec de nombreuses améliorations dont l’une des plus notables est la prise en charge totale de l’UEFI. En sus, on note (à côté d’autres nouveautés) l’introduction de nouveaux outils de configuration de pare-feu (désactivé par défaut) et de génération de notifications de mises à jour.

Vidéo

Linux Lite 5.4 rc1 ne corrige malheureusement pas l’une des plus grosses tares connues pour faire partie des raisons pour lesquelles Linux n’arrive pas à s’imposer dans la filière des systèmes d’exploitation de bureau face à Windows : l’éditeur ne propose pas de partenariat avec un fabricant d’équipement d’origine (OEM). À date, UOS Linux est l’un des rares systèmes d’exploitation basés sur le noyau Linux à adopter cette approche.

Avec la sortie de UOS Linux (ou Deepin Linux v20) en mars 2021, l’éditeur assure que le système d’exploitation prend en charge des processeurs de fabricants locaux comme Longsoon et Sunway. La manœuvre est destinée à s’assurer que ce dernier soit installé sur des ordinateurs dotés dudit matériel et livrés aux utilisateurs. Union Tech annonce des temps de démarrage pouvant descendre jusqu’à 30 secondes sur lesdites plateformes. En sus, le groupe annonce des partenariats avec des entreprises comme Huawei dans le but de voir le système d’exploitation installé par défaut sur ses ordinateurs portables. La stratégie vise à faire en sorte que l’OS gagne plus en popularité au niveau national ; une approche qui pourrait avoir des retombées positives pour le système d’exploitation à l’échelle globale… C’est en tout cas ce qu’espèrent les esprits derrière la manœuvre qui veulent prouver que la Chine peut aussi exporter de bons systèmes d’exploitation. D’après Union Tech, l’OS répond aux besoins quotidiens sur le desktop même s’il ne prend pas en charge de nombreux logiciels professionnels. Son adoption en Chine se fera dans le cadre d’un processus progressif.

On peut le voir comme une conséquence de la guerre économique entre les USA et la Chine : Lenovo n’a de cesse d’embrasser Linux. De façon historique, Lenovo a toujours certifié uniquement certains produits avec un sous-ensemble limité de configurations matérielles pour les utilisateurs qui déploient Linux sur un ordinateur de bureau ou un poste de travail mobile. L’entreprise étend désormais son offre de certification à plusieurs modèles d’ordinateurs grand public ThinkPad X, X1, L et T : ThinkPad X13 (Intel et AMD) ; ThinkPad X13 Yoga ; ThinkPad X1 Extreme Gen 3 ; ThinkPad X1 Carbon Gen 8 ; ThinkPad X1 Yoga Gen 5 ; ThinkPad L14 ; ThinkPad L15 ; ThinkPad T14 (Intel et AMD) ; ThinkPad T14s (Intel et AMD) ; ThinkPad T15p ; ThinkPad T15. Les ordinateurs de la série L viendront préinstallés avec Ubuntu 18.04. Ceux des séries X et X1 sortiront des maisons Lenovo avec Ubuntu 20.04 LTS préinstallé.

L’offre concerne également les stations de travail ThinkPad P et ThinkStation : ThinkPad P15s ; ThinkPad P15v ; ThinkPad P15 ; ThinkPad P17 ; ThinkPad P14s ; ThinkPad P1 Gen 3 ; ThinkStation P340 ; ThinkStation P340 Tiny ; ThinkStation P520c ; ThinkStation P520 ; ThinkStation P720 ; ThinkStation P920 ; ThinkStation P620. Celles-ci viennent équipées de Linux Ubuntu 20.04 LTS préinstallé. Lenovo devrait poursuivre avec la manœuvre pour d’autres modèles. En effet, cette extension fait suite à l’annonce de l’atterrissage d’une certification Linux sur sa gamme entière d’ordinateurs ThinkPad P et ThinkStation. Dans le cadre de cette initiative, l’entreprise se veut claire : il s’agit de donner le choix entre Ubuntu et RedHat pour chaque modèle ou configuration.

L’édition 2020 du Dell XPS 13 pour les développeurs est disponible pour un peu plus de 1000 dollars. Nouveauté : la certification Linux Ubuntu 20.04 LTS fruit du partenariat de longue date entre Canonical et Dell dans le cadre du projet Sputnik. Ainsi, l’entreprise américaine est avec Lenovo parmi les rares sur le marché à faire des incursions sur le terrain du matériel livré avec Linux préinstallé. Il se dit que c’est un préalable nécessaire pour que le célèbre système d’exploitation open source espère battre la famille des OS Windows dans la filière des ordinateurs de bureau. Le temps nous dira si ce dernier est suffisant pour que Linux devienne le champion sur le desktop.

Source  linuxliteos

OpenDay

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Les vidéos des présentations de l’OpenDay sont désormais disponibles sur
PeerTube sous licence libre Creative Commons BY-SA 4.0.

Encore bravo aux étudiants pour l’organisation de cet événement ! C’est
leur implication qui a rendu possible cette matinée de conférences et la
diffusion des vidéos.

Présentation du logiciel libre, Jean-Christophe Becquet
https://tube.nocturlab.fr/videos/watch/684aa6b8-c0ca-4bcd-8320-89d542e219d4?fbclid=IwAR0TVULkynJyx6il5IFCtfrFD9wj4cdwAih4Zy1dStOFUKKkAnfteta706o

Logiciel libre, entreprises et modèles économiques, Clément Oudot et
Damien Accorsi
https://tube.nocturlab.fr/videos/watch/6e945ea6-e561-40a0-b05c-0d86e3116952?fbclid=IwAR1uK45ysxZ9504Aa8g3wfMW3Hth9jALO2Dsibb8v3Gt2YE5W5oB5LSEGzg

Comment contribuer au logiciel libre ?, Mélanie Nguyen
https://tube.nocturlab.fr/videos/watch/6c99f648-b3b2-489c-bcd4-373b2df26e82?fbclid=IwAR38KWOnZynIWqNqSvSxtfsSiydIJOpBp-Fqyfho1EP_yM82DblJrWhndIc

Favoriser l’auto-hébergement des données personnelles avec un Raspberry,
Marc Hepiegne et Samuel Vermeul
https://tube.nocturlab.fr/videos/watch/270229ac-9570-4bc6-ad54-71e032103f73?fbclid=IwAR17JGmBXSlgiWpw-w5n5zOhbN2b0FYTm9PmTAwFQWXj6mOiGFgxNTMn3vY

Rappel du programme avec les liens vers les supports et les vidéos des
présentations.
https://open-day.netlify.app/#/Planning

Avec sigstore, la Fondation Linux va authentifier les services open source

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Les composantes open source des logiciels sont de plus en plus ciblées par les pirates informatiques ces dernières années. Pour sécuriser la chaîne d’approvisionnement des logiciels, la Fondation Linux vient d’annoncer le projet sigstore permettant de signer les versions de logiciels, images de containers et code binaire. Un projet sur lequel travaillent Google, Red Hat et l’Université Purdue;

 

 

 

La Fondation Linux a lancé un service gratuit que les développeurs peuvent utiliser pour signer numériquement leurs versions et leurs autres objets logiciels, images de containers et code binaire. Le projet vise à renforcer la sécurité et l’auditabilité de la chaîne d’approvisionnement du logiciel open source, qui fait face ces dernières années à un nombre d’attaques sans précédent. Le code Sigstore sur lequel s’appuie ce service a été développé en partenariat avec Google, Red Hat et l’Université Purdue. Il sera maintenu à l’avenir par la communauté. Toutes les signatures et les événements liés seront stockés dans un journal public infalsifiable qui peut être monitoré pour découvrir de potentiels abus.

Sigstore utilise le protocole d’authentification OpenID pour attacher les certificats aux identités. Cela signifie qu’un développeur peut utiliser son adresse email ou son compte avec un fournisseur d’identité OpenID pour signer son logiciel. Cela diffère de la signature de code traditionnelle qui nécessite d’obtenir un certificat d’une autorité de certification (CA) qui est reconnue par les éditeurs ou responsables d’un écosystème logiciel particulier, par exemple Microsoft ou Apple. L’obtention d’un certificat de signature de code traditionnel nécessite de suivre des procédures spéciales qui incluent la vérification d’identité ou la participation à un programme de développement.

Une PKI géré par la Fondation Linux

Le client de signature sigstore génère une paire de clés éphémères de courte durée et contacte l’infrastructure de clé publique (PKI) sigstore qui sera gérée par la Fondation Linux. Le service de PKI vérifie que la connexion OpenID a bien été accordée et délivre un certificat basé sur la paire de clé qui sera utilisée pour signer le logiciel. L’événement de signature est enregistré dans le journal public de logs et les clés sont ensuite supprimées. Il s’agit ici d’une autre différence par rapport à la signature numérique existante parce que chaque événement de signature génère une nouvelle paire de clés et un certificat. Finalement, l’objectif est d’avoir une preuve publique qu’une identité particulière a signé un fichier à un moment donné. C’est à la communauté de bâtir ensuite des outils utilisant ces informations pour créer des politique et des mécanismes d’application.

« C’est simplement basé sur les autorités de certification X.509 normales, afin que chacun puisse ajouter sa propre autorité de certification racine », indique Dan Lorenc, membre de l’équipe de sécurité open source de Google et contributeur du projet. « Il est possible de se débarrasser de la nôtre si on ne veut pas lui faire confiance, chacun peut ajouter ses propres intermédiaires », a-t-il expliqué à CSO. Les développeurs peuvent utiliser le service PKI public et le journal de transparence ou bien ils peuvent déployer leur propre système de signature interne pour leur organisation. Le code du service de journalisation, baptisé Rekor, et celui de l’autorité de certification racine, Fulcio, sont en open source, disponible sur GitHub.

Contrer les attaques de référentiels de packages

De façon générale, la signature de code logiciel est utilisé pour fournir des garanties sur la provenance du logiciel, en apportant la preuve qu’une portion de code vient bien d’un développeur ou d’une organisation en qui l’utilisateur a confiance. Les solutions de liste blanche d’applications, par exemple, utilisent ces informations pour appliquer les politiques d’utilisation sur les logiciels et leur provenance lorsque l’un d’eux va s’exécuter sur un système particulier. Ces politiques peuvent être étendues de la même façon aux gestionnaires de packages. Tout logiciel moderne est construit à l’aide de composants open source tiers qui constituent souvent la majeure partie de leur base de code. C’est pour cette raison qu’il y a eu des attaques contre des référentiels de packages open source comme npm, PyPi ou Ruby Gems.

L’une des techniques d’attaques récemment révélée est la confusion de dépendance. Elle agit en trompant les gestionnaires de packages par l’installation d’une fausse variante d’un package local particulier. Pour se faire, elle publie un package ayant le même nom mais se présentant comme une version supérieure dans le référentiel public. Les politiques de sécurité construites autour des signatures numériques des logiciels peuvent aider à prévenir de telles attaques. Elles permettent aussi de contrer celles où le serveur de téléchargement ou de mise à jour utilisé par un développeur de logiciels est compromis avec des packages légitimes remplacés par des logiciels malveillants ou des attaques de type « man-in-the-middle » contre les mécanismes de mise à jour du logiciel.

Créer des outils de type HaveIBeenPwned à partir du journal

Il existe d’autres attaques, comme la compromission de l’ordinateur d’un développeur ou de l’infrastructure de construction des logiciels, ou encore l’injection de code malveillant au cours des premières étapes du développement logiciel, comme dans la récente attaque SolarWinds qui a impacté des milliers d’entreprises. La signature de code n’aurait pas nécessairement empêché cette attaque car la signature d’une version logicielle est l’une des dernières étapes avant la distribution et elle aurait été faite après l’injection de code. Cependant, un journal de transparence comme celui qui fait partie de sigstore pourrait fournir des informations précieuses aux enquêteurs sur un incident ou même conduire à la détection précoce d’une compromission.

Selon Luke Hinds, responsable de la sécurité chez Red Hat, le journal peut être utilisé pour bâtir des outils de monitoring similaires dans leur fonctionnement au service de notification de violation de données HaveIBeenPwned.com. Avec ce dernier, un utilisateur peut saisir son adresse e-mail et être averti s’il apparaît dans l’une des violations publiques qui ont été répertoriées. Les développeurs pourraient utiliser un tel outil pour être avertis chaque fois que leur adresse e-mail apparaît dans le journal sigstore. Si un tel événement se produit alors qu’ils savent qu’ils n’ont pas été actifs, c’est immédiatement un signal d’alarme indiquant que leur compte ou système a peut-être été compromis et que quelqu’un signe un logiciel en leur nom. « Le journal de transparence n’a pas la capacité de bloquer les attaques, mais il vous donne sur ces attaques des informations que vous n’avez tout simplement pas actuellement », a déclaré Luke Hinds à CSO. « Il assure la transparence autour de la supply chain logicielle ».

Des chercheurs de l’Université Purdue travaillent sur un prototype d’outil de surveillance qui utilisera le journal. Les responsables de ce projet espèrent qu’au fur et à mesure la communauté open source et les acteurs privés de la sécurité vont construire des outils autour du service sigstore. Par exemple, les entreprises évoluant dans le développement pourraient déployer le système et créer des contrôles de sécurité granulaires. « En soi, ce n’est pas un moteur d’application de politique que nous créons, mais les outils et primitives que vous pouvez utiliser pour bâtir l’un de ces moteurs d’application de politique », explique Dan Lorenc, membre de l’équipe de sécurité open source de Google. « Vous pouvez avoir 12 développeurs et décider que 7 d’entre eux doivent signer un artefact pour que celui-ci soit bon », cite-t-il en exemple. « Vous pouvez imaginer toutes sortes de scénarios comme celui-là. »

Source lemondeinformatique.fr

Session d’échanges « Libre à vous ! » en visio

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Rendez-vous samedi 27 mars 2021 à 16 h en visioconférence pour échanger autour de l’émission « Libre à vous ! ».

Auditeurs et auditrices de notre émission de radio Libre à vous !, nous aimerions échanger avec vous. De votre côté, vous avez peut-être envie de nous poser des questions, de nous faire des remarques. Bien sûr vous pouvez nous contacter par courriel ou par d’autres moyens. Mais vous préférez peut-être un échange plus convivial, dans lequel on se voit. On vous propose donc un nouveau rendez-vous hebdomadaire, chaque samedi à 16h en visioconférence. La première rencontre aura lieu samedi 27 mars et se déroulera sur un salon de visioconférence.

Se connecter en visio samedi 27 mars 2021 à 16 h

GNOME : le GUADEC 2021 aura lieu en juillet

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La conférence annuelle des développeurs et utilisateurs de GNOME aura bien lieu du 21 au 25 juillet prochains. En fonction de la situation sanitaire, elle se tiendra dans un format hybride : sur place ou à distance.

La GNOME Foundation confirme la tenue de GUADEC 2021 du 21 au 25 juillet à Mexico. En attendant les modalités d’inscription, l’appel à participation est bien ouvert et se termine le 22 mars en soirée.

Les 2 premières journées (21 et 22 juillet) seront dédiées aux conférences et aux « talks » (interventions). Les 23 et 24 juillet seront eux consacrés aux ateliers, BoFs et autres réjouissances.

La Fondation a publié une liste de thématiques idéales pour les conférenciers potentiels, mais elle n’est pas exhaustive :

Développement d’application
Vie privée et sécurité
Communauté et esprit d’équipe
Conception d’expérience utilisateur et développeur
Utilisation des technologies GNOME au-delà du bureau (desktop)
Initiatives nouvelles
Planification de projets et gouvernance

L’inscription pour les conférenciers se fait en ligne.

Source toolinux.com

Sortie d’Audacity 3.0 : un nouveau format d’enregistrement

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Ce sont des dizaines de bugs qui ont été éradiqués pour mener à la sortie d’Audacity 3.0 pour Linux, Windows et macOS. Avec un nouveau format d’enregistrement par défaut.

C’est quoi Audacity ?

Audacity est un logiciel d’enregistrement et de montage sonores.

Qui a créé Audacity ?

Audacity a été créé par Dominic Mazzoni de l’Université Carnegie en 2000.

Logiciel libre ?

Oui, Audacity est un logiciel libre, open source et gratuit. Il est distribué sous licence libre (GPL).

Audacity 3 : les nouveautés

160 bugs ont été neutralisés selon la présentation officielle, mais la principale nouveauté de la version 3.0 d’Audacity est l’introduction d’un nouveau format audio d’enregistrement, .aup3, qui succède à .aup. Ce dernier regroupe l’ensemble des « petits’ fichiers d’un projet au sein d’un seul fichier doté d’une basé de données SQlite. La version .aup3 serait moins gourmande en ressources et plus fiable.

On note également une nouvelle version du ‘Noise Gate’ et un tout nouvel outil d’analyse ‘Label Sounds’ (sons et silences).

Toujours en attente par contre : un ravalement de façade, notamment sous Linux et macOS, où l’interface commence clairement à dater et à ne plus correspondre aux standards de l’époque. Cela tombe bien : un sondage a été lancé en ligne pour connaître les attentes des utilisateurs.

Télécharger et installer Audacity

Audacity peut être téléchargé gratuitement via le site officiel pour Linux, Windows et macOS.

Le code source est accessible via cette page.

Le support du MP3 est toujours conditionné à une extension.

Source toolinux.com

La fondation Wikimedia veut vendre aux géants de la tech un accès amélioré aux données de Wikipédia

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Un accès pour les très grandes entreprises utilisant du contenu Wikimedia « et qui ont des besoins considérables en termes de volume, rapidité, et fiabilité de service » leur sera proposé moyennant finances d’ici quelques mois.

La fondation Wikimedia (WMF) a annoncé la création d’une filiale commerciale, Wikimedia Enterprise (une page web pour l’instant, qui annonce un lancement plus tard en 2021), sous forme de «limited liability company» (LLC). L’encyclopédie restera gratuite et accessible pour tous, humains et bots, explique la fondation, et toutes ses API resteront disponibles. L’objectif d’Enterprise est de proposer un accès payant à un service amélioré pour les très grandes entreprises (GAFAM et autres géants de la tech, autrement dit, qui utilisent le contenu de Wikipédia pour les réponses aux moteurs de recherche et objets connectés, par exemple).

Sécuriser les financements de la fondation

En préparatifs jusqu’alors sous le nom de projet Okapi (pour le « API » dans son nom), Enterprise «est avant tout une interface de programmation (API) pour le contenu Wikimedia. Elle est conçue pour les exigences des très grandes organisations qui utilisent le contenu Wikimedia dans leurs services commerciaux et qui ont des besoins considérables en termes de volume, rapidité, et fiabilité de service. Ce service sera accompagné d’une garantie contractuelle (un ‘Service Level Agreement’ ou SLA) pour les clients payants.»

Cette nouveauté s’inscrit dans la stratégie Wikimedia 2030 de la fondation, qui souhaite une meilleure pérennité de ses financements, notant:

«Le modèle actuel, qui dépend largement des dons faits à partir des bannières sur Wikipédia, manque de résilience face aux changements externes et pourrait devenir moins efficace face aux tendances futures en matière de technologie et de consommation du savoir. Par exemple, le trafic direct pourrait diminuer à cause de l’augmentation de l’accès à l’information via des assistants virtuels ou des moteurs de recherche.»

« Vendre son âme »

Simple ajout d’une nouvelle source de revenus pour que Wikipédia reste le projet gratuit que l’on connaît, ou début d’une inflexion vers un modèle économique altérant ce qui motive ses milliers de bénévoles? Cette annonce provoque évidemment réactions et commentaires chez les wikipédiens. Dans le Bistro, principal forum de discussion de la version en français, un échange le 16 mars montre bien les deux points de vue opposés sur cette innovation. Liam Wyatt,  un Australien travaillant pour la fondation, expose:

«La construction de l’API Wikimedia Enterprise permet aux organisations à but lucratif qui ont construit des modèles commerciaux à partir de l’utilisation de contenu Wikimedia librement disponible d’investir également dans le mouvement Wikimedia de manière stable et fiable.

Le contenu lui-même est déjà disponible, et ils l’utilisent déjà, et ils en profitent déjà. Donc, rien à ce sujet n’est nouveau ou changé. Je pense qu’il est prudent de dire que Big Tech n’a aucun attachement idéologique ou émotionnel au succès à long terme des projets Wikimedia – et les tentatives passées pour nous remplacer (par exemple Knol) le montrent. C’est l’une des raisons pour lesquelles ce service Enterprise API est en cours de construction. Au lieu d’essayer simplement de faire appel à des arguments moraux selon lesquels il est ‘bon’ et ‘juste’ pour ces organisations de faire un don pour investir dans la connaissance libre qui soutient leur modèle d’entreprise… ce projet tente de créer un produit qu’ils VEULENT acheter – cela ne limite pas du tout les options existantes.»

Un wikipédien, Croquemort Nestor, parle de «vendre son âme», et réplique:

«C’est donc bien ça: ‘investir dans le mouvement Wikimédia’; ‘un produit’; ‘nous parler leur langue – la langue des contrats commerciaux’; ‘SL’: tout cela = dérive commerciale à l’opposé de l’esprit et des principes de WP. Triste époque!»

« Le contenu se retrouve sur de nouveaux outils »

Ce à quoi Liam Wyatt répond:

«Ces entreprises gagnent déjà de l’argent grâce à notre contenu, et l’utilisation commerciale de notre contenu a toujours été autorisée / acceptable selon nos licences. Je comprends que votre argument se situe à un niveau plus fondamental, à savoir que nous ne devrions pas facturer ces entreprises pour l’infrastructure que leurs utilisations exigent. Néanmoins, leur utilisation de notre contenu est valable et importante – pour diffuser des connaissances à beaucoup plus de personnes que de visiter directement nos sites. Donc, nous devrions soutenir leur utilisation, mais si nous ne leur facturons pas de l’argent pour construire ce service dont ils ont spécifiquement besoin, alors nous subventionnons l’infrastructure technologique de GAFA avec l’argent de petits dons.»

Pyb, président de l’association Wikimédia France (qui soutient et promeut Wikipédia en France), indique dans le même Bistro, le lendemain:

«Wikimedia Enterprise est une entreprise (Limited liability company) qui va proposer de nouveaux services (nouvelles données, qualité de service) à des entreprises. Par le passé, Orange a déjà payé pour ce genre de service. OpenStreetMap ne commercialise pas de services, mais bloque les très gros réutilisateurs afin qu’ils déploient leur propre infrastructure, ce qui est le cas pour WMF avec Wikimedia Maps. Pour comprendre ce projet, il faut avoir en tête le contexte: le trafic des projets n’augmente pas alors que le contenu se retrouve sur de nouveaux outils (moteur de recherche, enceinte connectée, commande vocale des téléphones).»

Monétiser le Libre?

Suit un échange sur la monétisation du Libre (avec une référence à Red Hat acquis 34 milliards de dollars), où le wikipédien 7zz écrit:

«Je sais bien que le libre a des modèles économiques. En général basés sur les services, et c’est la seule possibilité que je vois ici: peut-être faciliter la rediffusion de contenu sous des formes plus digestes pour les plateformes? Mais il me semble qu’il y a assez peu de marge de manœuvre. Après, ce n’est pas loufoque non plus, WMF paie forcément les serveurs et la bande passante, il semblerait juste que quelque chose soit payant pour les utilisateurs ayant des besoin très particuliers. Un peu à la façon dont certaines plateformes en ligne utilisent du logiciel libre pour des services payants, basés sur de la mise à disposition de serveur avec valeur ajoutée.»

Jules* (l’astérisque fait partie du pseudonyme, ne cherchez pas de note de bas de page à la fin de ce billet ;-)):

«Le principal risque que je vois avec cette initiative, et qui est d’ailleurs évoqué dans meta:Wikimedia_Enterprise/fr#Conserver_notre_indépendance, est qu’à moyen terme la WMF ne devienne partiellement dépendante de cette source de revenus, donc des entreprises qu’elle compte parmi ses clients. La WMF s’engage, le cas échéant, à en rediscuter avec la communauté, mais cela me semble trop léger. La communauté devrait d’ores et déjà être consultée pour déterminer un pourcentage maximum des revenus de la WMF pouvant provenir de Wikimedia Enterprise (par exemple: inscrire dans les statuts ou tout autre document légal contraignant que la WMF ne peut pas tirer plus de 10% de ses revenus de Wikimedia Enterprise).»

Le débat promet de durer un bon moment, tant il touche comme on le voit beaucoup de points sensibles.

 

112,5 millions de dollars de dépenses en 2019-2020

Pour son exercice financier de juillet 2019 à juin 2020 (PDF), la fondation a dépensé 112,5 millions de dollars (dont la moitié en salaires) – soit 94 millions d’euros – et reçu 129,2 millions de dollars (108 millions d’euros), dont plus de 120 millions en dons. La WMF indique compter près de 6 millions de donateurs, et précise que les gros donateurs (institutions, fonds philanthropiques etc.) lui ayant donné chacun plus de 1.000 dollars lui ont apporté au total 14,9 millions de dollars.

Des entreprises apportent aussi leur contribution en proposant à leurs employés de faire des dons, qui sont doublés ou triplés par leur entreprise. Ce système a apporté 1,5 million de dollars, dont 490.000 par Google, 154.600 par Apple et 181.000 par Microsoft.

Source zdnet.fr

Mozilla Firefox renforce la protection de la vie privée des utilisateurs avec Firefox 87

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A partir de Firefox 87, le navigateur contiendra des protections supplémentaires pour empêcher les fuites d’informations.

Mozilla Firefox inclura dans cette nouvelle version la protection des informations de ses utilisateurs. Firefox 87, dont la sortie est prévue le 23 mars, réduira les informations relatives au chemin et à la chaîne de requête dans les en-têtes de référence « pour empêcher les sites de divulguer accidentellement des données sensibles sur les utilisateurs ».

Dans un billet de blog publié lundi, le développeur Dimi Lee et le responsable de l’ingénierie de l’infrastructure de sécurité Christoph Kerschbaumer indiquent que la dernière version du navigateur comprendra une « politique par défaut plus stricte et plus respectueuse de la vie privée ».

Télécharger

Gratuit et open source, Mozilla Firefox est le navigateur web multiplateforme le plus populaire. Léger, rapide et personnalisable avec les nombreuses extensions disponibles, il se décline sur les ordinateurs et sur les smartphones et tablettes.

 

  • Téléchargements : 154
  • Date de sortie : 17/03/2021
  • Auteur : Mozilla Foundation
  • Licence : Logiciel Libre
  • Catégories : Internet
  • Système d’exploitation : Android – Linux – Windows Portable – XP/Vista/7/8/10 – Windows XP/Vista/7/8/10 – iOS iPhone / iPad – macOS

Les navigateurs envoient des en-têtes HTTP Referrer aux sites web pour indiquer quel emplacement a « référé » un utilisateur au serveur d’un site web. Les URL complètes des documents de référence sont souvent envoyées dans l’en-tête HTTP Referrer avec d’autres requêtes de sous-ressources, et bien qu’elles puissent contenir des informations utilisées à des fins notamment analytiques, des données privées sur les utilisateurs peuvent également être incluses.

« No-referrer-when-downgrade »

Les politiques de référence visent à protéger ces données, mais si aucune politique n’est définie par un site web, la valeur par défaut est souvent « no-referrer-when-downgrade », un élément qui, selon Firefox, réduit la référence lors de la navigation vers une ressource moins sécurisée, mais qui « envoie toujours l’URL complète, notamment le chemin et les informations de requête du document d’origine en tant que référence ».

« La politique « no-referrer-when-downgrade » est une relique du web du passé, quand on pensait que la navigation web se faisait sur des connexions HTTPS et qu’en tant que telle, elle ne devait pas fuir les informations dans les requêtes HTTP », explique l’équipe. « Le web d’aujourd’hui est bien différent : le web est en passe de devenir exclusivement HTTPS et les navigateurs prennent des mesures pour limiter les fuites d’informations entre les sites. Il est temps de modifier notre politique de référencement par défaut en fonction de ces nouveaux objectifs. »

Ainsi, Firefox 87 introduira « strict-origin-when-cross-origin » par défaut dans la politique de référence du navigateur, ce qui supprimera les informations sensibles de l’utilisateur – y compris le chemin d’accès et la chaîne de requête – accessibles dans les URL et dans les requêtes allant de HTTPS à HTTP ainsi que dans toutes les requêtes cross-origin.

« Firefox appliquera la nouvelle politique de référence par défaut à toutes les requêtes de navigation, les requêtes redirigées et les requêtes de sous-ressources (image, style, script), proposant ainsi une expérience de navigation nettement plus privée », indique Firefox.

Google Chrome a également introduit une politique de référencement par défaut plus stricte dans la version 85 du navigateur, ainsi que des améliorations de la vitesse et des aperçus d’onglets.

Source : zdnet.com

Le pionnier du logiciel libre Richard M. Stallman revient à la Free Software Foundation

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Le célèbre fondateur du logiciel GNU et du logiciel libre avait démissionné de ses fonctions de président et de membre du conseil d’administration de la FSF en 2019.

En septembre 2019, dans le sillage du mouvement #metoo, et après avoir défendu le pionnier de l’IA, Marvin Minsky, empêtré dans le scandale Jeffrey Epstein, le célèbre militant du logiciel libre Richard M. Stallman (RMS) avait démissionné de son poste de président de la Free Software Foundation (FSF). Celui-ci vient de faire son come-back au sein du conseil d’administration de l’organisation.

RMS est toujours bien connu dans les milieux du logiciel libre et de l’open source pour son travail. Il a d’abord bâti sa réputation en reprenant l’éditeur de texte Emacs de James Gosling et en le remettant sous licence GNU Public License (GPL). La GPL a été la première licence de logiciel libre, même si elle a conduit à un terme que RMS déteste : les licences et logiciels « open source ». Ce dernier a également créé la famille de compilateurs GCC. Pour son travail, il a obtenu des récompenses comme le prix MacArthur Genius.

Son aura s’est quelque peu étiolée ces dernières années, durant lesquelles il était parfois considéré comme un excentrique insistant pour que Linux soit connu sous le nom de GNU Linux. La GPL version 3 (GPLv3), publiée en 2007, a été son dernier ouvrage d’importance.

Un retour qui ne fait pas l’unanimité

Rappelons que le retour de RMS à la Free Software Foundation n’en est pas vraiment un. Ce dernier n’avait jamais réellement quitté la FSF, puisqu’il demeurait à la tête du projet GNU. Cette organisation a servi de foyer pour GNU Emacs et d’autres programmes GNU. A noter que la Free Software Foundation n’a toujours pas confirmé le retour de RMS en son sein.

Si son retour réjouit certains, c’est moins le cas pour d’autres acteurs de premier plan du monde des logiciels libres. « Je suis choqué et consterné par les nouvelles provenant de LibrePlanet selon lesquelles RMS, un harceleur connu, revient au conseil d’administration de la FSF », a tweeté Josh Simmons, président de l’Open Source Initiative (OSI), qui supervise les licences de logiciels libres.

Daniel Nazer, conseiller principal de Mozilla en matière de propriété intellectuelle et de produits, a de son côté observé que « même en laissant de côté son caractère effrayant, RMS n’a pas fait de plaidoyer public efficace en dehors de sa bulle sectaire depuis des décennies ».

La communauté du logiciel libre et open source a une dette envers RMS pour son travail de pionnier en matière de licence et de programmation dans les années 80. Mais, dans les années 2020, nombreux sont ceux qui considèrent qu’il n’est plus le bienvenu à cause de ses manières misogynes et autoproclamées. Son retour sur le devant de la scène n’est pas de nature à aider la FSF ou les logiciels libres.

Source : zdnet.com

GNOME 40 est disponible et voici ce qui change pour vous

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La grande révision de l’environnement GNOME était très attendue et a fait l’objet d’un long processus de développement. L’ergonomie et le design seront revus. On fait le point sur les principales nouveautés de GNOME 40.

On oublie la version 34. C’est bien la sortie de GNOME 40 qui a été confirmée ce mercredipar la Fondation éponyme. L’occasion de revenir sur les grands changements de cette nouvelle version majeure.

GNOME 40 : quelles nouveautés ?

Les améliorations de la nouvelle version de GNOME visent à apporter une plus grande ergonomie de l’environnement de travail en s’inspirant largement des interfaces souvent associées aux tablettes.

On remarque notamment que la disposition verticale laisse place à une vue plus horizontale partout dans l’interface graphique. La navigation au pavé tactile en serait nettement plus naturelle, selon les retours d’utilisateurs.

Les nouveautés :

La vue des activités change : les espaces de travail sont disposés à l’horizontale ;
La grille d’applications continue sa mutation et peut être personnalisée, notamment en utilisant des dossiers. Elle devient horizontale plutôt que verticale dans l’affichage grâce à des « pages » ;
Améliorations dans les paramètres : raccourcis, Wi-Fi, caractères spéciaux ;
Plus d’informations pratiques et d’illustrations dans les cartes de Maps ;
Nouveaux onglets dans Web ;
Nouvelle application météo.

Les nouveautés de GNOME 40 sont détaillées sur cette page.

Quand sort GNOME 40 ?

La version 40 de GNOME est sortie le 24 mars 2021.

Où trouver GNOME 40 ?

La version finale de GNOME 40 est disponible depuis le 24 mars 2021.

Pour télécharger GNOME 40 (Fedora 34 beta ou openSUSE ), rendez-vous sur cette page. Des images seront disponibles pour les principales distributions dans les jours et semaines à venir.

Où est GNOME 34 ?

GNOME 34 n’existera pas. Les développeurs ont préféré marquer les profonds changements en passant directement à GNOME 40.

Source toolinux.com

Richard Stallman de retour à la FSF (et cela ne plaît pas à tout le monde)

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Dans un communiqué, la FSF Europe annonce avoir appris que Richard Stallman fait de nouveau partie du conseil d’administration de la FSF. Une décision que la branche européenne regrette. Elle appelle à sa démission.

« Nous désapprouvons cette démarche qui est intervenue sans aucun message de remords ou de volonté de changement« , peut-on lire dans la communication officielle publiée ce 24 mars.

Retour sur l’affaire Stallman

L’affaire Stallman avait secoué l’association à la rentrée 2019, comme nous l’évoquions ici. En cause, à l’époque : la publication (polémique) de messages postés dans un groupe de discussion du MIT sur les répercussions de l’affaire Epstein.

Sa déclaration à l’époque n’avait pas convaincu :

« Les médias ont déformé mes propos. Je n’ai jamais défendu Epstein. J’ai écrit qu’il était un violeur et que sa place était bien la prison. Je regrette cette déformation des propos et cette mauvaise compréhension. » – Richard Stallman

Conséquence : le chercheur a dû démissionner de son poste de président de la Free Software Foundation, une association qu’il a fondée en 1985.

Appel à une nouvelle démission

C’est à l’occasion de LibrePlanet 2021, dont nous vous parlions ce mercredi, que Stallman a annoncé son retour au Conseil d’Administration de la FSF. Il n’en fallait pas davantage pour qu’une lettre ouverte soit publiée, appelant à sa démission… mais aussi à celle de l’ensemble des membres du conseil.

L’accueil du retour de RMS fait l’effet d’une douche froide à Berlin : « La manière avec laquelle Richard Stallman a annoncé son retour au conseil d’administration manque cruellement de réflexion et nous sommes profondément déçus que le conseil d’administration de la FSF n’ait pas abordé ces préoccupations avant de l’élire à nouveau comme membre du conseil. Globalement, nous pensons que l’étape actuelle envoie un mauvais signal aux membres actuels et futurs de la communauté« .

La FSF Europe demande « sa démission de tous les organes de la FSF« .

Source toolinux.com

Retour de Richard Stallman au conseil d’administration de la Fondation pour le Logiciel Libre (FSF)

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Dimanche 21 mars 2021, Richard Stallman, fondateur et ancien président de la Fondation pour le Logiciel Libre (FSF) a annoncé son retour au sein du conseil d’administration de la fondation.

L’annonce a été faite en ouverture de sa conférence donnée durant le LibrePlanet 1, l’événement annuel organisé par la Fondation pour le Logiciel Libre.

Richard Stallman avait démissionné de ses fonctions de président et de membre du conseil d’administration le 16 septembre 2019. Cette démission faisait suite à la publication d’échanges liés aux conséquences de l’affaire Jeffrey Epstein au MIT (université et institut de recherche américain). Le journal Le Monde expliquait cette affaire.

Dans sa vidéo, Richard Stallman n’évoque pas directement cette affaire ; il se contente de dire que des personnes seront heureuses de son retour, d’autres seront déçues, et qu’en tout cas il ne prévoit pas de démissionner une seconde fois.

Il semblerait que cette annonce ait été une surprise même pour l’équipe d’organisation de l’événement (volontaires et membres de l’équipe salariée de la fondation)2.

La décision du retour de Richard Stallman au sein du conseil d’administration de la Fondation leur appartient évidemment. Mais la fondation a-t-elle bien mesuré l’impact d’une telle décision sur le logiciel libre et ses communautés ? Et la forme de l’annonce, une très courte intervention sans aucun mot notamment sur l’affaire de septembre 2019, est problématique.

L’April entretient des liens privilégiés avec la Fondation pour le Logiciel Libre et collabore avec elle depuis 1996. En effet, nous partageons la préoccupation de permettre à toutes et tous d’accéder à la liberté informatique. Nous agissons pour que chaque personne puisse soutenir notre cause, rejoindre notre mouvement et s’y sentir bienvenue. L’April regrette la décision prise par le conseil d’administration de la Fondation pour le Logiciel Libre. Elle apporte son soutien à son personnel et aux personnes qui privilégient la promotion et la défense sereines des logiciels libres en cohérence avec l’objet de la fondation.

  • 1. La vidéo de la conférence de Richard Stallman. Transcription de ses propos : First, I have an announcement to make. I’m now on the Free Software Foundation Board of Directors once again. We were working on a video to announce this with, but that turned out to be difficult, we didn’t have experience doing that sort of thing so it didn’t get finished but here is the announcement. Some of you will be happy at this, and some might be disappointed, but who knows? In any case, that’s how it is, and I’m not planning to resign a second time. Notre traduction : « J’ai d’abord une annonce à faire. Je suis dorénavant de retour au board de la FSF. Nous étions en train de travailler sur une vidéo pour faire cette annonce, mais cela s’est révélé trop difficile, nous n’avions pas l’expérience pour faire ce genre de choses, donc elle n’a pas été terminée, voilà donc l’annonce. Certain⋅es d’entre vous seront contents, certain⋅es d’entre vous peuvent être déçu⋅es, mais qui sait ? Dans tous les cas, c’est comme ça, et je n’ai pas l’intention de démissionner une seconde fois. »
  • 2. Voir le message posté le lundi, voici sa traduction :« Aucune personne participant à l’organisation de LibrePlanet (bénévoles ou salariées), conférencier⋅es, lauréat⋅es, exposant⋅es ou sponsors, n’était au courant de l’annonce de Richard Stallman avant qu’elle ne soit publique ».

Source april.org

E-mail crypté : partenariat entre Thunderbird et le belge Mailfence

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Thunderbird va proposer le service d’email crypté de Mailfence lors de la configuration d’un compte dans le logiciel de courriel de Mozilla. L’offre gratuite propose 500 MB de stockage. Les détails du partenariat.

Tout comme Tutanota et Protonmail, Mailfence offre une solution de courrier électronique alternative aux grands prestataires américains et chinois. L’entreprise européenne se rapproche de Mozilla pour faciliter l’utilisation de l’e-mail chiffré depuis Thunderbird.

C’est quoi Mailfence ?

Mailfence est une version durcie et sécurisée de ContactOffice, un bureau virtuel développé en Belgique depuis plus de dix ans comprenant courriel, calendrier, documents, carnet d’adresses.

Le courrier électronique est crypté de bout en bout avec signature numérique. Le chiffrement repose sur les principes fondamentaux de la cryptographie open-source et est interopérable avec d’autres services de messagerie chiffrée OpenPGP.

« Dans la mesure où vos emails sont chiffrés par votre navigateur et déchiffrés par les destinataires, personne d’autre ne peut les lire, y compris Mailfence. C’est la définition du chiffrement de bout en bout.
Nous stockons votre clé privée sur nos serveurs mais ne sommes pas en mesure de la lire car elle est elle-même chiffrée avec votre phrase secrète (via AES-256). Il n’y a pas de clé principale qui nous permettrait de lire les messages chiffrés avec n’importe quelle clé. »

Une offre gratuite ?

Oui, Mailfence propose une version gratuite limitée à 500 MB (e-mails et documents).

Version payante : quels avantages ?

Les versions payantes offrent la synchronisation et des options sur domaine (DKIM, SPF) :

2,50 € par mois pour 5 GB (e-mail) et 12 GB (documents) ;
7,50 € par mois pour 20 GB (e-mail) et 24 GB (documents) ;
25 € par mois pour 50 GB (e-mail) et 70 GB (documents).

Mailfence annonce reverser 15% des revenus générés par les formules payantes pour « soutenir les associations Electronic Frontier Foundation et European Digital Rights Foundation« .

Mailfence se rapproche de Thunderbird

Dans le courant de l’année, les utilisateurs de Thunderbird pourront synchroniser l’ensemble des données du compte Mailfence : l’e-mail, l’agenda et les contacts.

Pour Patrick de Schutter, co-fondateur de Mailfence, le partenariat s’est naturellement imposé : « Nous vivons à une époque où la domination d’Internet par les grandes entreprises technologiques ne cesse de croître. Celles-ci ont fait preuve à plusiehttps://kb.mailfence.com/kb/how-to-…urs reprises d’un manque total de respect pour la vie privée en ligne et obligent leurs utilisateurs à renoncer à leur vie privée par le biais de conditions d’utilisation totalement illisibles. Nous pensons que c’est dangereux. Avec ce partenariat, nous créons une alternative conviviale et respectueuse de la vie privée contre la marchandisation des données personnelles. »

Une application mobile pour Mailfence

Fin janvier, Mailfence a lancé, en version bêta, une application mobile, sous forme de PWA. Vous ne la trouverez pas dans les boutiques d’Apple, Amazon et Google.

Les instructions pour en profiter se trouvent à cette adresse (en anglais).

Une PWA est une app mobile qui fonctionne sur n’importe quelle plateforme, quel que soit le logiciel d’exploitation. Notre PWA fonctionne sur tous les appareils mobiles tels que les smartphones et les tablettes. Une PWA est accessible par le web lorsqu’on accède à Mailfence depuis un appareil mobile (cliquez sur le menu hamburger ☰ pour accéder à la page de connexion). Comme ces PWA sont disponibles sur le web via une URL, vous n’avez pas besoin d’aller dans la Google Store ou l’App Store pour les trouver. Les PWA présentent de nombreux caractéristiques et avantages intéressants que nous allons détailler dans les sections suivantes.

Source toolinux.com

Mise à jour de Debian 10.9 : la version 11 un peu plus proche

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En attendant Debian 11, le projet Debian a publié ce 27 mars la neuvième mise à jour de sa distribution stable Debian 10 (nom de code Buster). Cette nouvelle édition corrige plusieurs problèmes importants de sécurité de la branche stable.

L’annonce officielle a été publiée ce 27 mars 2021.

Quoi de neuf dans Debian 10.9 ?

Debian 10.9 apporte 30 correctifs de sécurité et 45 paquetages mis à jour, notamment un bootloader GRUB2 entièrement sécurisé contre des vulnérabilités Secure Boot.

La liste des éléments mis à jour se trouve sur le site officiel de Debian, à cette adresse, d’avahi à xterm. Les mises à jour de sécurité s’y trouvent également.

Télécharger Debian 10.9

Pour télécharger et installer Debian Buster 10.9, de nouvelles images d’installation ont fait leur apparition Une liste complète des miroirs est disponible à l’adresse suivante.

Le serveur FTP français de Debian est accessible ici. Le système est disponible pour un grand nombre d’architectures (y compris en 32 bits).

PC 64 bits (amd64)
ARM 64 bits (AArch64)
EABI ARM (armel)
ARM avec unité de calcul flottant (armhf)
PC 32 bits (i386)
MIPS (gros-boutiste)
MIPS (petit-boutiste)
MIPS 64 bits (petit-boutiste)
PowerPC 64 bits (petit-boutiste)
System z

Faut-il mettre à jour Debian en 10.9 ?

Tout dépend de l’état de votre distribution Debian 10.

La mise à jour Debian 10.9 ne constitue pas une nouvelle version de Debian 10 en soi, mais constitue plutôt une mise à niveau complète de certains des paquets qu’elle contient.

D’ailleurs, si vous installez fréquemment les mises à jour à partir de security.debian.org, la plupart des éléments mis à niveau le seront déjà. Il n’est donc pas nécessaire de télécharger et réinstaller Debian 10.

Quelle sera la prochaine version de Debian ?

La prochaine grande version de Debian sera Debian 11 BullsEye. C’est l’actuelle version de test de la distribution communautaire.

Quand sort Debian 11 ?

Debian 11 devrait sortir dans le courant du printemps 2021. Il est possible de suivre le développement depuis cette page, en français.

Créée en juillet 2016, Debian 11 BulssEye a subi un « Soft freeze » (gel soft) le vendredi 12 février. Le gel définitif du code « Hard freeze » a eu lieu le 12 mars 2021. La date du « Full freeze » n’est pas encore décidée, à l’heure où nous écrivons ces lignes (30 mars).

Source toolinux.com

Les partisans de la Free Software Foundation désertent le navire

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Les principales entreprises qui soutiennent la FSF l’abandonnent, tandis que les membres du conseil d’administration et les dirigeants démissionnent de l’organisation. L’indignation suscitée par le retour de Richard M. Stallman au conseil d’administration ne cesse de croître.

Lorsque la Free Software Foundation (FSF) a permis à Richard M. Stallman (RMS), son fondateur disgracié, de réintégrer son conseil d’administration, les membres du conseil d’administration de la FSF n’avaient manifestement aucune idée de la manière dont les autres allaient percevoir cette décision. Ils le savent maintenant.

De nombreux membres et dirigeants du secteur des logiciels libres et open source ont critiqué le retour de RMS. Comme l’a tweeté Georgia Young, ancienne responsable des programmes de la FSF, « ce que les gens qui n’ont jamais eu à travailler avec RMS ne comprennent pas, c’est que de nombreuses personnes qui le respectaient profondément ont essayé de lui apprendre à ne pas faire des femmes des objets, à ne pas crier sur les autres à Libreplanet comme si c’était sa fête d’anniversaire ». Au lieu de cela, « cette énergie, totalement gaspillée, aurait pu être dépensée à défendre le logiciel libre et à construire la communauté inclusive que tant de gens désirent. Celle-ci est dépensée à la place pour l’ego d’un homme, encore et encore ».

« L’idée que quelqu’un qui fait un « bon travail » gagne un laissez-passer pour un comportement inapproprié est omniprésente, et favorise des environnements où les abuseurs peuvent prospérer. Les personnes qui ont cette conviction ne devraient pas être impliquées dans la gestion d’organisations », écrivait dans un tweet Matthew Garrett, un célèbre développeur du noyau Linux et ancien membre du conseil d’administration de la FSF.

Red Hat tourne le dos à la FSF

Mais, aussi fortes qu’aient été leurs voix, il ne jouent pas un rôle direct dans la FSF aujourd’hui. Lorsque Red Hat a annoncé qu’il ne soutiendrait plus financièrement la FSF, cette déclaration a eu beaucoup plus d’impact.

« Red Hat est un donateur et un contributeur de longue date aux projets gérés par la FSF, avec des centaines de contributeurs et des millions de lignes de code à laquelle elle a contribué. Compte tenu des circonstances de la démission initiale de Richard Stallman en 2019, Red Hat a été consternée d’apprendre qu’il avait réintégré le conseil d’administration de la FSF. Par conséquent, nous suspendons immédiatement tout financement de la FSF par Red Hat et tout événement organisé par la FSF. De plus, de nombreux contributeurs de Red Hat nous ont dit qu’ils ne prévoyaient plus de participer à des événements dirigés ou soutenus par la FSF, et nous les soutenons », a déclaré Red Hat.

« En 2019, nous avons demandé au conseil d’administration de la FSF de profiter de l’opportunité créée par le départ de Stallman pour passer à une composition du conseil plus diversifiée et inclusive. La FSF n’a pris que des mesures limitées dans cette direction. Le retour de Richard Stallman a rouvert des blessures que nous avions espéré voir se cicatriser après son départ. Nous pensons que pour regagner la confiance de l’ensemble de la communauté du logiciel libre, la FSF doit apporter des changements fondamentaux et durables à sa gouvernance », ajoute la société.

Bien que Red Hat n’ait pas révélé le montant de sa donation à la FSF, il est probablement significatif. Selon les derniers documents financiers de la FSF révélés publiquement, un formulaire 990 de 2019 déposé le 14 août 2020, 708 016 dollars provenaient des cotisations des membres, tandis que la majeure partie des revenus, 1 383 003 dollars, provenait d’autres contributeurs, comme Red Hat.

Une liste de soutien et une pétition pour sa démission

Red Hat n’est pas la seule entreprise qui en a assez de la FSF de Stallman. La PDG de SUSE, Melissa Di Donato, s’est exprimé à ce sujet dans un tweet : « nous valons mieux que cela. Le monde mérite mieux. En tant que dirigeants, il y a un moment où il faut s’exprimer et prendre position lorsque des décisions odieuses sont prises. Ce moment est arrivé. Je suis déçue par la décision de la FSF et je m’oppose fermement à toutes les formes de misogynie et de sectarisme ».

Ironiquement, RMS dispose d’un certain soutien, exprimé dans une lettre publiée sur le site GitHub, qui appartient à Microsoft. Mais, comme l’a tweeté Miguel de Icaza, cofondateur de GNOME et désormais ingénieur chez Microsoft, « la liste des signataires de « RMS devrait démissionner » contient de nombreux contributeurs importants au logiciel libre – des personnes qui ont dû interagir avec lui et ont fait avancer la cause. La liste de soutien à RMS semble être composée principalement d’utilisateurs peu qualifiés – probablement des fans qui n’ont jamais eu affaire à lui ».

Miguel de Icaza ajoute que « RMS n’a pas réussi à se développer en même temps que le mouvement. Et a été un poids pour le projet depuis lors. Les idées ont survécu et se sont épanouies ailleurs. Mais il est toujours un frein pour chaque projet sous son influence directe ».

La communauté du logiciel libre s’éloigne de RMS

Les voix extérieures contre RMS se font de plus en plus entendre. The Document Foundation, l’organisation à l’origine de LibreOffice, par exemple, a « suspendu l’adhésion de la FSF à son conseil consultatif et cessé toute autre activité avec cette organisation et ses représentants ». Le projet Debian, qui est la seule distribution Linux grand public à utiliser parfois le terme préféré de RMS pour Linux, GNU/Linux, est en train de voter pour savoir s’il faut signer la lettre demandant le retrait de RMS du conseil d’administration actuel de la FSF.

La communauté du logiciel libre s’éloigne également de RMS. Nathan Sidwell, un développeur senior de GCC, peut-être le plus important programme de logiciels libres auquel RMS est associé, a demandé que RMS soit retiré du comité directeur de GCC. « Auparavant, j’avais entendu dire que RMS était « difficile » ou « socialement maladroit ». J’avais ignoré la véritable toxicité qu’il engendre. Je suis sûr que vous l’avez fait aussi. Cela ne m’a pas affecté directement. Je n’avais pas besoin d’interagir avec lui. Je ne suis pas une femme. Cela nous diminue tous de l’ignorer », écrit-il à ce sujet. Et, pour ceux qui préfèrent ignorer ces questions et qui croient que toute la vraie valeur dépend du code produit, Nathan Sidwell note que Richard Stallman « n’est plus un développeur de GCC. Le commit le plus récent que je peux trouver concerne SCO en 2003 ».

John Sullivan – qui a travaillé pour la FSF pendant 18 ans, plus récemment comme directeur exécutif – a démissionné. Le président de la FSF, Geoffrey Knauth, a également annoncé qu’il « s’engageait à démissionner en tant que dirigeant, directeur et membre votant de la FSF dès qu’il y aura une voie claire pour une nouvelle direction assurant la continuité de la mission de la FSF et la conformité aux exigences fiduciaires ». Plus tard, après avoir annoncé que, pour la première fois, un membre du personnel syndical de la FSF ferait partie du conseil d’administration, Ian Kelling, Knauth a également annoncé que Kat Walsh, membre du conseil d’administration de la FSF, avait démissionné. Elle n’a pas été remplacé.

RMS reste silencieux

Et pour RMS ? Il reste silencieux. Son seul « commentaire » depuis son annonce surprise est que son site personnel indique toujours : « je continue à être le GNUisance en chef du projet GNU. C’est mon engagement à long terme et j’ai l’intention de continuer ».

Avec des dissensions internes, des critiques externes sévères et des ressources financières réduites, il est difficile de voir la FSF continuer de manière significative tant que Richard Stallman reste au conseil d’administration ou dans toute autre position de direction.

Source : zdnet.com

Mozilla ajoute de nouvelles fonctionnalités à son offre de VPN

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L’éditeur de Firefox, Mozilla, vient d’ajouter de nouvelles fonctionnalités pour son VPN, qui pourrait bientôt être disponible en France.

Mozilla, l’éditeur du navigateur Firefox, vient de lancer deux nouvelles fonctionnalités pour enrichir son offre de réseau privé virtuel (VPN).

Lancée l’année dernière au tarif mensuel de 5 dollars, cette offre n’est pour l’heure disponible qu’aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Nouvelle-Zélande, à Singapour et en Malaisie. Cela pourrait toutefois rapidement évoluer, la direction de Mozilla étant actuellement en train de plancher sur un lancement dans d’autres pays au printemps 2021, sans toutefois préciser si la France serait concernée.

Au rayon des nouveautés, le VPN de Mozilla prévient désormais les utilisateurs lorsqu’ils ont rejoint un réseau qui ne nécessite pas de mot de passe ou qui utilise un chiffrement faible. La notification sur Windows, Linux, Mac, Android et iOS indique aux utilisateurs qu’ils se trouvent sur un réseau mal sécurisé, ce qui peut s’avérer utile alors que les restrictions sanitaires s’assouplissent et que les individus recommencent de plus en plus à voyager.

Accès au réseau local

Sur le front domestique, Mozilla ajoute l’accès au réseau local, pour permettre aux appareils de communiquer entre eux alors que le VPN est toujours actif. Les utilisateurs doivent cocher une case dans les paramètres réseau lorsqu’ils sont connectés à un réseau domestique.

« De temps en temps, vous pouvez avoir besoin d’imprimer des formulaires pour une prochaine visite chez le médecin ou les feuilles de travail de vos enfants pour les occuper », note Mozilla. « Maintenant, nous avons ajouté l’accès au réseau local, afin que vos appareils puissent communiquer entre eux sans avoir à désactiver votre VPN. Assurez-vous simplement que la case est cochée dans les paramètres réseau lorsque vous êtes sur votre réseau domestique. Cette fonctionnalité est disponible sur les plateformes Windows, Linux, Mac et Android », fait savoir l’éditeur de Firefox.

Sur un marché des VPN très encombré, Mozilla espère se démarquer en proposant une navigation rapide. La direction de Mozilla expliquait récemment que son VPN est basé sur les 4 000 lignes de code du protocole WireGuard, qui, selon elle, ne représente qu’une fraction de la taille des protocoles existants utilisés par les autres fournisseurs de services VPN.

Source : zdnet.com

Aux racines de Wikipédia, la culture du logiciel libre

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Lorsque est née en 2001 l’encyclopédie libre et collaborative, elle s’est appuyée sur le mode de fonctionnement et le droit des logiciels libres.

Vingt ans après sa naissance, Wikipédia est si bien installé dans le paysage Internet (9e site le plus visité en France en février 2021, avec 31 millions de visiteurs uniques par mois, 4,6 millions en moyenne par jour, selon Mediamétrie) tout en restant assez méconnu quant à son fonctionnement, que ses origines sont également mal ou pas situées par beaucoup de ses utilisateurs. Dans son livre «Wikipédia. Dans les coulisses de la plus grande encyclopédie du monde» (éditions First), déjà abordé dans ZDNet, Rémi Mathis, historien et conservateur à la Bibliothèque nationale de France, expose dans quel terreau a surgi ce projet singulier.

« La notion de communauté, extrêmement forte dans l’informatique »

Il explique que «si les modes de fonctionnement du monde de l’édition ont peu évolué, d’autres méthodes ont été développées parallèlement – dans des domaines n’ayant a priori rien à voir avec les encyclopédies. (…) Les informaticiens, et les scientifiques en général, s’embarrassent bien peu de la notion d’auteur, au sens traditionnel du terme: un article coécrit à cinq, dix, vingt auteurs est fréquent dans les sciences dures ou médicales.»

«La notion de communauté est donc extrêmement forte dans le domaine de l’informatique, et l’habitude est bien ancrée de travailler en pools d’informaticiens ne se connaissant souvent même pas – une habitude qui va être réutilisée par Wikipédia.»

Rémi Mathis souligne la «forte tradition du travail bénévole uniquement motivé par la volonté de s’amuser ou de porter aux dernières extrémités le travail des autres», et «l’éthique officieuse de l’excellence et de la bidouille» qui s’est formé chez les informaticiens. «C’est dans ce milieu que sont créées certaines des entreprises les plus innovantes, et que se développe également le logiciel libre.»

L’auteur souligne le problème juridique de la modification du code d’un logiciel pour que toute une communauté puisse y participer. «C’est pour pallier cette difficulté qu’ont été créées les licences libres. L’idée est de faire signer un contrat aux auteurs : en modifiant le code tels qu’ils l’ont trouvé, ils s’engagent à accepter que leur propre travail soit à son tour modifié.» Le livre rappelle le lancement par Richard Stallman de GNU, dont «tout le code est partagé et réutilisable par n’importe qui. Pour protéger cette idée et cette manière de faire, Stallman fonde la Free Software Foundation en 1985. ces pratiques sont à la base des logiciels libres, qui ont, en quelques années, connu un développement impressionnant.»

Sous licence GFDL, puis Creative Commons

Et c’est sur cette base juridique que va naître et grandir Wikipédia: «Les questions de droit d’auteur étaient une contrainte forte à la rédaction d’un travail collectif destiné à être diffusé à grande échelle sur Internet. Placer une encyclopédie sous licence libre comme l’est Wikipédia, dans la lignée des logiciels, c’est permettre à de très nombreuses personnes de collaborer au même texte sans se connaître, tout en respectant le droit d’auteur.»

Rémi Mathis précise dans son livre que dans Wikipédia, «à l’origine, la licence utilisée (GFDL) était celle des textes qui accompagnaient les logiciels libres. Depuis 2009 [voir cette annonce suivie d’un de ces longs débats qui font, ou pas, le charme des coulisses wikipédiennes), c’est la licence Creative Commons CC-By-SA – très utilisée sur Internet. Elle permet toute réutilisation sans autre condition que celle de citer les auteurs, mais impose, après modification, de continuer à utiliser cette licence (il n’est pas possible de privatiser le résultat d’une utilisation ou modification du texte: c’est ce qu’on appelle une licence virale). Toutes les contributions sont placées sous cette licence, c’est-à-dire que, en publiant leur contribution, les auteurs acceptent que leur texte puisse être modifié, adapté (traduction…), utilisé et diffusé sans nouvelle autorisation.»

Source zdnet.fr

WSL 2 : nouvelle version d’Ubuntu on Windows Community Preview

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Cette semaine, Canonical a annoncé la disponibilité d’une nouvelle version préliminaire d’Ubuntu on Windows Community. Elle est distribuée sur le Microsoft Store de Windows 10.

Ubuntu on Windows Community Preview – WSL 2 a été officialisé ce 31 mars.
Il s’agit de la 2e version, après l’engouement manifesté lors des conférences WSLConf en 2020. Pour Canonical, cette nouvelle version de l’aperçu communautaire est une façon de « remercier la communauté et de lui offrir un espace pour façonner collectivement l’avenir d’Ubuntu sur WSL« .

C’est quoi Ubuntu on Windows Community ?

Ubuntu on Windows Community est une version spéciale du système Linux Ubuntu pour le sous-système Windows pour Linux (WSL) qui sert de sandbox (bac à sable) pour tester de nouvelles fonctions.

Quoi de neuf dans WSL 2 ?

La nouvelle version préliminaire intègre le nouveau thème officiel Ubuntu pour Windows Terminal. Autres nouveautés :

Ubuntu WSL Out-Of-Box experience pour la mise en route ;
La commande `ubuntuwsl` pour la configuration ;
L’extension Windows Terminal Fragment ;

La liste des amélioration est détaillée dans cet article de blog.

Où trouver Ubuntu on Windows Community Preview ?

L’Ubuntu on Windows Community Preview n’est actuellement disponible que dans la boutique d’applications de Microsoft via ce lien direct et non via la fonction de recherche.

Recommandations de configuration

La configuration recommandée pour installer Ubuntu on Windows Community Preview est :

Système d’exploitation : Windows 10 version 16237.0 (ou supérieur)
Architecture : ARM64 ou x64
Mémoire 8 Go

Que faire si j’ai déjà installé la première version ?

Attention, les données contenues dans Ubuntu on Windows Community Preview seront supprimées de manière permanentes. Il faut créer une sauvegarde (backup) de votre image existante via la commande suivante :

wsl.exe –export feature

Source toolinux.com

La crise de gouvernance de la Free Software Foundation ne s’arrange pas

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RMS a été exclu du comité directeur du CCG, tandis que les membres de l’équipe de direction de la FSF démissionnent.

Selon certains défenseurs de Richard M. Stallman (RMS), les personnes qui demandent son exclusion du board de la FSF sont une foule en colere composée de personnes étrangères à l’open-source et aux entreprises, ainsi que de « social justice warriors ». Ces arguments ne tiennent pas bien face aux faits tels que la démission de trois membres de l’équipe de direction de la FSF et le fait que le comité directeur du GCC a retiré RMS de ses membres.

Les dirigeants de la FSF, John Sullivan, directeur exécutif, John Hsieh, directeur adjoint, et Ruben Rodriguez, directeur de la technologie, ont annoncé :

En tant que membres de la direction de la FSF, nous avons décidé de démissionner, avec des dates de fin de poste à déterminer. Nous croyons en l’importance de la mission de la FSF et pensons qu’une nouvelle équipe sera mieux placée pour mettre en œuvre les récents changements de gouvernance. Le logiciel libre et le copyleft sont des questions cruciales de notre temps, et la FSF est, et devrait continuer à être, l’organisation à la tête de ce mouvement. Le personnel de la FSF a notre plus grand respect, notre soutien et notre reconnaissance, et ce fut un privilège de travailler avec vous tous. L’objectif commun de notre équipe est d’assurer une transition en douceur tout en soutenant la rénovation nécessaire de la gouvernance de la fondation.

La GNU Compiler Collection (GCC) est une collection d’outils de langage de programmation d’une valeur extraordinaire. Stallman était l’un des principaux créateurs du projet GCC. Néanmoins, sur la liste de diffusion GCC, David Edelsohn, directeur technique GCC chez IBM et membre fondateur du comité directeur de GCC, a annoncé :  » En 2012, RMS a été ajouté à la page web du comité de pilotage GCC, sur la base de son rôle dans le projet GNU… Nous ne pensons pas que cette liste sert les meilleurs intérêts de la communauté des développeurs et des utilisateurs de GCC. Par conséquent, nous le retirons de la page ».

Pourquoi ? Nathan Sidwell, contributeur et mainteneur de longue date de GCC, a ouvert le bal en demandant que RMS soit écarté en raison de la « véritable toxicité qu’il engendre » envers les femmes dans le domaine de la technologie. De plus, Sidwell souligne que RMS n’a pas réellement contribué à GCC depuis des années :

RMS n’est plus un développeur de GCC, son commit le plus récent que je peux trouver concerne SCO en 2003. Avant cela, il y a eu des commits en 1997, mais beaucoup moins qu’en 1994 et avant. …

Notre souhaitons être accueillants, mais la toxicité de RMS est repoussante. Nous ne souhaitons peut-être pas que cette toxicité se reflète sur nous, mais c’est le cas. Nos intentions sont peut-être bonnes, mais les intentions ne sont pas si importantes – l’impact l’est, et le mal est fait. Corrigez cela.

Il est clair que le comité du GCC était d’accord avec lui et a donc pris la décision symbolique de retirer RMS du comité directeur.

Ils ne sont pas les seuls. Bradley M. Kuhn, ancien membre à long terme du conseil d’administration de la FSF et actuel Policy Fellow et Hacker-in-Residence de la Software Freedom Conservancy (SFC) m’a dit qu’il avait dit « tout ce qu’il avait à dire sur cette situation en 2019 ». Kuhn a écrit cela après avoir échoué à « persuader RMS que le lancement d’une campagne controversée sur le comportement sexuel et la moralité allait à l’encontre de sa mission et de celle de la FSF de faire progresser la liberté logicielle. » De plus, « Peu importe votre opinion sur la question, un leader qui refuse de cesser de parler haut et fort de questions sans rapport finit par créer une distraction intenable de l’activisme radical que vous essayez de faire progresser. » Kuhn a ensuite démissionné de la FSF.

Lorsque RMS a fait son retour surprise au sein de la FSF, le président de la FSF, Geoffrey Knauth, a rapidement annoncé qu’il démissionnait également en tant qu’officier, directeur et membre votant de la FSF. Kat Walsh, membre du conseil d’administration de la FSF, a également démissionné.

Paul Fisher, ancien administrateur système senior de la FSF, estime que le vrai problème est le suivant :

La FSF n’a pas réussi à se développer au-delà du leadership d’un seul homme pendant plusieurs décennies. Ma conviction est que RMS considère la FSF comme sa propriété, elle n’était pas destinée à accueillir un groupe inclusif et diversifié d’individus unis pour faire avancer le mouvement.

Au lieu d’encadrer et d’encourager les nouveaux leaders de la FSF, on les pousse vers la sortie. Des employés talentueux qui auraient passé toute leur carrière à la FSF sont partis à cause d’un manque de leadership.

Avec le retour de RMS, la démission de tous les dirigeants de la FSF, le retrait des financements et le manque apparent de volonté de la part du conseil d’administration de prendre des mesures décisives, nous nous retrouvons avec la coquille d’une organisation qui ne semble pas avoir de stratégie viable à long terme. Il n’était pas nécessaire qu’il en soit ainsi.

En résumé, alors que les partisans de RMS cherchent à dépeindre leurs adversaires comme des influences extérieures, beaucoup de ceux qui s’opposent à son retour ont passé des années de leur vie à soutenir le logiciel libre au plus haut niveau, en tant que programmeurs et dirigeants. La FSF peut soit dépérir et mourir en tant que fan-club de RMS, soit se réinventer en tant qu’organisation qui place réellement la liberté logicielle au premier plan plutôt que d’être un accessoire pour l’ego de son fondateur.

Un « outsider » le dit bien. Matthew S. Wilson, un développeur de logiciels libres de longue date et vice-président/ingénieur distingué d’AWS, a tweeté : « C’est l’œuvre de sa vie. Tout l’appareil de la FSF et GNU construit pour l’aider dans SON travail. Ne pas en faire partie serait rompre un engagement, et comme abandonner un enfant. Par conséquent, il n’y a pas de plan de succession, pas de délégation de la prise de décision, et une mainmise sur le pouvoir. »

RMS a longtemps craint d’être rayé de l’histoire des logiciels libres et open-source. Aujourd’hui, RMS semble vouloir la réécrire en jouant à nouveau un rôle de leader au sein de la FSF. Malheureusement pour lui, cet effort a amené de nombreuses personnes à le considérer davantage comme un ennemi du mouvement qu’il a fondé que comme son fondateur héroïque.

Source : zdnet.com

Vous pouvez tester Ubuntu 21.04 (Hirsute Hippo) en bêta

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La version bêta du système d’exploitation Ubuntu 21.04 (Hirsute Hippo) est désormais disponible. La date de sortie de la version finale restée fixée au 22 avril 2021.

Nous vous en parlions début mars : la version bêta d’Ubuntu 21.04 vient d’arriver. Elle donne un avant-goût des nouvelles fonctionnalités et des améliorations de la distribution aux développeurs et aux utilisateurs intrépides.

Ubuntu 21.04 : quoi de neuf ?

La nouvelle version Ubuntu 21.04 est basée sur un noyau Linux 5.11 et introduit les changements suivants :

Wayland par défaut pour la plupart des configurations ;
Un mélange de GNOME 3.38 et GNOME 40 (qui vient de sortir) ;
Support nftables, PipeWire, carte à puce et améliorations dans AD (Active Directory) ;
meilleur support Raspberry Pi.

Quelle mascotte pour Ubuntu 21.04 ?

L’hippopotame hirsute (« Hirsute Hippo) » dispose de son illustration officielle, qu’on doit à l’illustratrice allemande Sylvia Ritter. Elle l’a entièrement conçu avec un logiciel libre, Krita, comme nous vous l’expliquions ici.

Où trouver Ubuntu 21.04 ?

La version bêta d’Ubuntu 21.04 est maintenant disponible au téléchargement via cette page. Attention, il ne s’agit pas d’une version LTS.

Source toolinux.com

Tails 4.17 : quoi de neuf pour la distribution Linux sécurisée ?

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une version de maintenance fin mars. Voici ce qu’il faut savoir sur Tails 4.17.

Après avoir publié sa feuille de route pour 2021, le projet Tails diffuse la troisième version de l’année, Tails 4.17.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 4.17 : les nouveautés

La version 4.17 de Tails apporte plusieurs nouveautés :

Amélioration de la fiabilité des mises à jour automatiques
Réparation automatique du système de fichiers utilisé pendant les mises à jour.
Reprise automatique lorsque le téléchargement d’une mise à jour a échoué.
Mise à jour du Navigateur Tor vers la version 10.0.14.
Mise à jour de Thunderbird vers la version 78.8.0.
Mise à jour de Tor vers la version 0.4.5.7.
Mise à jour de GRUB vers la version 2.04-16.
Améliorations diverses das le support de certaines interfaces Wi-Fi, en particulier celles de Intel, Broadcom, and Cypress.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

La prochaine mise à jour – Tails 4.18 – est programmée le 20 avril 2021.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

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FSF: les administrateurs soutiennent Richard Stallman, qui s’excuse d’erreurs passées

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La Free Software Foundation justifie le retour au conseil d’administration de son fondateur. RMS publie une lettre où il expose sa maladresse sociale et présente des excuses.

Richard Stallman en 2012, devant son ordinateur avec des autocollants GNU et FSF. Photo: Habib M’henni / Wikimedia Commons

Il aura fallu trois semaines aux responsables de la Free Software Foundation pour essayer d’allumer un contre-feu à la campagne virulente qui la frappe depuis l’annonce du retour de son fondateur, Richard Stallman (RMS), à son conseil d’administration. Ce lundi soir, la FSF diffuse un communiqué pour expliquer que les électeurs de la FSF, dont le conseil d’administration (qui signe le communiqué), ont «voté pour nommer Richard Stallman à un siège du conseil après plusieurs mois de discussions et de délibération réfléchie. Nous avons décidé de ramener RMS parce que sa sagesse nous manquait. Sa sagacité historique, juridique et technique sur le logiciel libre est sans pareil (…) Il reste le philosophe le plus éloquent et un défenseur incontestablement dévoué de la liberté en informatique.»

« Son comportement s’est modéré »

Le conseil assume «toute la responsabilité d’avoir aussi mal géré la nouvelle de son élection au conseil», retour qui a déclenché une vive controverse dans le monde du Libre. Le communiqué souligne que Richard Stallman «reconnaît avoir fait des erreurs. Il a des regrets sincères, en particulier de la façon dont la colère contre lui à titre personnel a nui à la réputation et à la mission de FSF. Si son style personnel reste un problème pour certains [voir la lettre ouverte-pétition qui appelle au départ de RMS et au boycott de la FSF], la majorité du conseil d’administration (trois dirigeants de la FSF, dont le directeur exécutif, ont démissionné fin mars) estime que son comportement s’est modéré et pense que sa réflexion renforce le travail de la FSF pour poursuivre sa mission.»

La FSF souligne que RMS, bénévole, a les mêmes responsabilités et devoirs que les autres membres du conseil. Le conseil indique aussi avoir engagé des modifications de sa gouvernance ces dernières semaines, notamment pour sélectionner de nouveaux administrateurs. Les salariés syndiqués de la Fondation ont élu le 28 mars un représentant, Ian Kelling, qui rejoint le conseil d’administration comme représentant du personnel, un siège nouvellement créé.

La FSF conclut en reconnaissant «la nécessité d’attirer une nouvelle génération de militants pour la liberté du logiciel et de développer le mouvement. Nous rendrons compte à la communauté de nos discussions et activités à mesure que nous avancerons.»

« Adressez vos critiques à moi, pas à la FSF »

Dans un message distinct, titré «RMS s’adresse à la communauté du logiciel libre», le fondateur du mouvement expose ses difficultés, dès l’adolescence indique-t-il, dans les relations avec les autres. Une défense qui se présente, même si le mot n’est pas employé, comme celle d’une personne autiste ou en tout cas non-neurotypique comprenant mal ou pas les « signaux subtils » dans les échanges:

«Plus tard dans la vie, j’ai découvert que certaines personnes réagissaient négativement à ma conduite, ce que je ne savais même pas. Ayant tendance à être direct et exprimer honnêtement mes pensées, je mettais parfois les autres mal à l’aise, voire les offensais – en particulier les femmes. Ce n’était pas volontaire: je ne comprenais pas assez le problème pour savoir quels choix il y avait.

Parfois, j’ai perdu mon sang-froid parce que je n’avais pas les compétences sociales pour l’éviter. Certains pouvaient faire avec, d’autres en étaient blessés. Je m’excuse auprès de chacun d’eux. S’il vous plaît, adressez vos critiques à moi, pas à la Fondation du logiciel libre.»

Richard Stallman revient ensuite sur ce qui avait provoqué sa démission en 2019, sa défense de feu Marvin Minsky, mis en cause dans l’affaire Jeffrey Epstein. Stallman se justifie en expliquant ne pas supporter les accusations mensongères, et avoir ainsi parlé pour défendre Minsky. Mais il admet avoir été maladroit à l’époque en négligeant de souligner le contexte du scandale sexuel de l’affaire Epstein.

Reste à voir si ce mea culpa et le communiqué du conseil d’administration suffiront à contrecarrer le mouvement de boycott qui a commencé à frapper la FSF. Les initiateurs de la pétition contre Stallman et la FSF, signée par de nombreuses figures des logiciels libres et de l’open source, ont réagi ce lundi en indiquant maintenir leur position.

Source zdnet.fr

Synthèse vocale libre : Mozilla et NVIDIA relancent le projet Common Voice

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Common Voice, lancé par Mozilla en 2017, vise à développer une solution de reconnaissance vocale libre. La technologie évolue de manière spectaculaire et intéresse de nouveaux acteurs. NVIDIA a choisi d’investir 1,26 million d’euros dans le projet.

C’est quoi Common Voice ?

Common Voice de Mozilla est une initiative open source visant à démocratiser et à diversifier le développement de la technologie vocale. Lancé en 2017, le projet permet à quiconque de faire don de sa voix à une base de données gratuite et publique que les entreprises, les chercheurs et les développeurs peuvent utiliser pour former des applications, des produits et des services basés sur la voix.

Aujourd’hui, Common Voice représente le plus grand ensemble de données vocales multilingues du domaine public au monde, avec plus de 9.000 heures de données vocales dans 60 langues différentes, y compris des langues très répandues et d’autres moins utilisées comme le gallois et le kinyarwanda, qui est parlé au Rwanda. Plus de 164.000 personnes dans le monde ont contribué au projet jusqu’à présent.

La synthèse vocale, enjeu d’avenir

Selon plusieurs études, au cours de la prochaine décennie, la synthèse vocale devrait devenir le principal moyen d’interaction avec les appareils, qu’il s’agisse d’ordinateurs portables, de téléphones, d’assistants numériques ou de même de kiosques.

Problème identifié par Mozilla : les appareils à reconnaissance vocale d’aujourd’hui sont « inaccessibles à une grande partie de l’humanité car ils ne peuvent pas comprendre de vastes pans de langues, d’accents et de modes d’expression du monde entier« . Sans oublier que la plupart des données vocales actuellement utilisées pour entraîner les algorithmes d’apprentissage automatique sont détenues par une poignée de grandes entreprises, dont Apple, Microsoft et Google.

« Le langage est une partie importante de notre identité et les gens, et non les entreprises à but lucratif, sont les gardiens légitimes de la façon dont le langage apparaît dans nos vies numériques. En facilitant le don de données vocales, Common Voice permet aux gens de jouer un rôle direct dans la création de technologies qui aident l’humanité au lieu de lui nuire. » – Mark Surman, directeur exécutif de la Fondation.

Mozilla et NVIDIA autour de Common Voice

Voilà pourquoi Mozilla doit ranimer son projet Common Voice et a choisi de s’associer à NVIDIA, qui investit 1,5 million de dollars. Cet investissement permettra d’ »accélérer la croissance de l’ensemble des données de Common Voice, d’engager plus de communautés et de bénévoles dans le projet, mais aussi de soutenir l’embauche de nouveaux collaborateurs » au sein de l’entité.

« La demande en IA conversationnelle est croissante, avec des chatbots et des assistants virtuels qui ont un impact sur presque tous les secteurs. Avec les grands ensembles de données ouvertes de Common Voice, nous sommes capables de développer des modèles pré-entraînés et de les proposer gratuitement à la communauté. » – Kari Briski, senior director de NVIDIA

Ce qui change

Pour soutenir l’expansion, Common Voice fonctionnera désormais sous l’égide de la Fondation Mozilla dans le cadre de ses initiatives. Objectif fixé par NVIDIA et la Fondation : faire de Common Voice un « pionnier du don de données et un outil efficace que le public peut utiliser pour façonner l’avenir de la technologie » de manière éthique.

Comment conntribuer à Common Voice ?

Vous pouvez participer au projet en rejoignant la partie contributive du site web de Common Voice. Les informations du profil permettent d’améliorer la qualité des données audio et la précision de la reconnaissance vocale. Ces informations personnelles – démographiques notamment – restent toutefois anonymes.

Source toolinux.com

Où trouver matériel informatique reconditionné en France (Guide)

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Cette liste d’acteurs du reconditionnement vous permet de trouver un fournisseur de smartphones, tablettes et ordinateurs reconditionnés ou recyclés en France.

L’informatique verte (Greentech) s’installe en France. Nous vous proposons une série de revendeurs et entreprises spécialisés dans le domaine de l’informatique reconditionnée. Cette liste est régulièrement mise à jour grâce à l’apport de contributeurs et de lecteurs.

Table des matières

La liste a été mise à jour le 15 avril 2021 :

E-Recycle
AfBshop
Les Ateliers du Bocage
Plus de PC
Adopteunphone.fr
Back Market
rzilient
Smaaart
Reepeat
Ordi Solidaire
Laptop Services

E-Recycle

Le site E-Recycle e-Recycle est un site web spécialisé dans la reprise et le recyclage de produits high tech d’occasion auprès des particuliers et entreprises. L’entreprise se lance désormais dans les ordinateurs, après s’être concentrée sur les smartphones et tablettes. Le matériel informatique reconditionné est directement accessible depuis cette page.

Tous les produits sont d’ailleurs visibles sur la place de marché
Backmarket, mais également Fnac, Darty, Cdiscount, Rueducommerce et LDLC. L’objectif est de « prôner le reconditionné pour limiter l’impact écologique lié à la production de nouveau matériel« .

AfBshop.fr

AfB France s’est lancé dans la commercialisation de matériel informatique recyclé en proposant des emplois durables à des personnes en situation de handicap (80% des effectifs).

« 4 boutiques sont déjà présentes en France« , nous précise Arnaud PAILLUSSON, responsable e-commerce de l’enseigne, qui mise désormais sur l’essor du commerce électronique. « Nous proposons d’ailleurs une gamme d’ordinateurs équipés d’Ubuntu Linux« .

Les Ateliers du Bocage

Les Ateliers du Bocage sont une entreprise du mouvement Emmaüs (insertion et adaptée). On y assure le recyclage d’équipements informatiques et numériques anciens, qui sont revendus ensuite après reconditionnement. 100% des équipements seront redistribués vers des programmes d’actions solidaires en France, notamment auprès des séniors et des enfants dyslexiques.

Plus de PC

PlusdePC.COM est une boutique en ligne lancée par l’entreprise adaptée Olinn IT, qui emploie des personnes en situation de handicap de tous âges et tous horizons. L’entreprise assure le rachat, le réemploi et le recyclage de parcs informatiques et flottes de téléphones mobiles en France et en Europe. Chaque article reconditionné est garanti 6 mois minimum, avec des extensions de garantie possibles.

Adopteunphone.fr

Adopteunphone.fr veut aller plus loin dans la démarche environnementale en proposant, non pas du reconditionné à neuf, mais du revalorisé. « Revalorisé » signifie que les smartphones, tablettes et ordinateurs portables d’occasion qui sont vendus sur ce site ont été testés, réinitialisés, nettoyés et au besoin réparés avec des pièces détachées d’origine issues du recyclage.

Back Market

Surtout connu pour ses smartphones et tablettes reconditionnés, l’enseigne est aujourd’hui l’un des principaux acteurs du marché en France et en Europe. Il agit comme une place de marché (marketplace). Back Market. La plateforme met en relation des vendeurs agréés avec des particuliers ou des entreprises souhaitant acquérir du matériel reconditionné.

L’entreprise propose notamment une série d’ordinateurs reconditionnés compatibles Linux ici.

rzilient

Dès maintenant, rzilient peut proposer une offre de location et de vente de produits reconditionnés en B2B, une petite nouveauté bienvenue sur le marché de la gestion de parcs iT. L’offre de service, agnostique au niveau de l’OS, se veut complètement intégrée : approvisionnement, financement, reprise du matériel et son recyclage, sans engagement de durée. Les offres concernent tout type de matériel et rzilient prévoit de faire évoluer son offre en proposant une gamme de services annexes.

« Alors que l’indice de réparabilité est entré en vigueur le 1er janvier 2021, la question du reconditionné est plus que jamais d’actualité. Les fabricants et distributeurs doivent en effet désormais faire apparaître sur leurs produits neufs une évaluation précise de leur capacité à être réparés. L’objectif est de renseigner les consommateurs sur l’obsolescence des appareils afin qu’ils se tournent vers des modèles plus durables. Pour les entreprises souhaitant réduire leur empreinte écologique, l’un des gestes les plus forts reste de s’équiper au rayon reconditionné.  » (blog)

SMAAART

SMAAART est un service lancé en 2017 par SOFI Groupe (anciennement Fibrosud), entreprise située à St-Mathieu-de-Tréviers, en France. Sa spécialité : le reconditionnement de téléphones éco-recyclés.

Reepeat

Le site web Reepeat.fr agit comme un comparateur d’offres déconditionnées. Il référence toutes les offres reconditionnées en France et permet de comparer les produits vendus sur des sites en ligne (Backmarket, Fnac Occasions, Darty Occasions, Amazon
Reconditionné, Asgoodasnew, etc.), mais aussi de marques qui reconditionnent
elles-mêmes leur produit (Apple, JBL, Philips, etc.).

Ordi Solidaire

Depuis 2008, la SCOP Ordi Solidaire propose des ordinateurs d’occasion, reconditionnés, au choix sous Windows ou sous Linux (Debian et Ubuntu). Chaque ordinateur est issu de parcs informatiques professionnels. Il fait l’objet d’une traçabilité stricte.

Laptop Services

Laptop Services vend des ordinateurs d’occasion qui ont fait l’objet d’une utilisation de plus de 3 mois. Ils sont nettoyés, contrôlés dans le centre de reconditionnement de Moissy Cramayel. Les colis et produits sont préparés par des équipes composées à 80% de travailleurs en situation de handicap.Les ordinateurs d’occasion sont traités par ATF Gaia (Groupe ATF), entreprise adaptée.

Autres vendeurs de matériel informatique reconditionné

Vous vendez du matériel informatique recyclé et notamment autour de Linux ? N’hésitez pas à nous écrire, nous mettrons à jour cet article. Merci aux nombreux lecteurs qui nous aident à améliorer cette liste.

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Ce qu’il faut savoir sur un VPN et comment l’installer sous Linux

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Savez-vous exactement ce qu’est un VPN et comment il fonctionne ? Vers quel fournisseur de VPN faut-il se tourner ? Nous allons répondre à ces questions et vous donner des solutions pour installer votre nouveau VPN sous Linux et d’autres systèmes d’exploitation.

C’est quoi un VPN ?

Un VPN (Virtual Private Network) est un réseau virtuel privé destiné à isoler les échanges du reste du trafic transitant par les réseaux de télécommunication publics. Il masque l’adresse IP d’un utilisateur pour crypter son trafic internet. Son fonctionnement est simple. Vos données sont routées non plus via votre fournisseur d’accès à internet (ou hotspot public), mais via un réseau de serveurs maintenus par un fournisseur tiers, de manière sécurisée.

Très utilisé en entreprise pour faciliter le travail à distance et protéger les données sensibles, le VPN intéresse de plus en plus les particuliers. Pas étonnant, dès lors, de voir se multiplier les offres pour des VPN en ligne depuis plusieurs années. D’où l’importance de bien choisir son fournisseur de VPN.

Quel est l’intérêt du VPN pour moi ?

Les avantages d’un VPN sont nombreux, qu’on soit un simple utilisateur, un professionnel ou un activiste. En voici deux exemples concrets.

Anonymat et Confidentialité

Le VPN vient masquer votre identité (IP) et votre localisation, ce qui va renforcer votre confidentialité en ligne. Vous pouvez dès lors contourner le géoblocage de services, notamment dans le domaine du streaming (Netflix, Disney+, HBO Max) ou pour les retransmissions d’événements sportifs.

Dans certains pays, le VPN permet également de contourner la censure imposée par les régimes politiques.

Cybersécurité

Lorsque vous utilisez une connexion à internet publique, notamment les hotspots gratuits (commerces, restaurants, aéroports, villes), l’utilisation du VPN permet de chiffrer les données que vous échangez. Elles ne peuvent donc pas être suivies ou interceptées. Une protection utile contre les menaces en ligne.

L’installation du VPN en question

Lorsque vous avez choisi un fournisseur, vous pouvez alors installer le VPN sur un grand nombre d’appareils :

Un routeur : pour cela, votre routeur doit supporter la norme OpenVPN, ce qui varie d’une marque à l’autre ;
Un ordinateur : il est possible de configurer le VPN depuis une application ou directement dans les paramètres du système d’exploitation (Linux, macOS, Windows, ChromeOS), en fonction de votre fournisseur VPN ;
Un smartphone ou une tablette : via une application mobile ou dans les paramètres de votre appareil iOS ou Android.

Installer un VPN sous Linux

Pour installer un VPN sur un système d’exploitation Linux, vous pouvez télécharger le client OpenVPN et le configurer manuellement. Les instructions sont parfois complexes : c’est une option de choix pour les utilisateurs avancés. Si ce n’est pas votre cas, de nombreux fournisseurs disposent d’une application VPN native pour Linux, compatible avec la plupart des distributions (Fedora, Ubuntu, Debian, Linux Mint, Mageia, elementary OS, etc.).

Fiabilité : quel est le meilleur VPN ?

Les VPN gratuits ne sont pas recommandés. Généralement, leur fonctionnement est plus lent et ils ne garantissent pas toujours votre sécurité. Pour trouver un VPN fiable, n’hésitez pas à consulter un comparateur de VPN. Vous pourrez alors choisir le meilleur fournisseur de VPN en fonction de vos besoins et de votre système d’exploitation. Vous pourrez également recueillir les impressions et les avis des utilisateurs.

Si vous utilisez Linux, n’oubliez pas de vérifier que le fournisseur propose une application Linux ou, à défaut, des instructions claires pour configurer le VPN sous Linux, par exemple avec OpenVPN.

Conclusion

Que vous souhaitiez protéger votre anonymat, contourner la censure et les blocages géographiques ou simplement protéger vos données personnelles, vous avez aujourd’hui tout intérêt à adopter un VPN. Votre adresse IP sera dissimulée et vous pourrez surfer de manière plus sûre et confidentielle.

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Mozilla commencera à désactiver le FTP à partir de lundi

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Après avoir désactivé le support du FTP dans sa version 88, le code sera complétement supprimé dans Firefox 90.

La prise en charge des liens FTP à partir de Firefox sera bientôt transférée à d’autres applications, car Mozilla va supprimer l’implémentation FTP de Firefox.

Il y a un an, Mozilla a annoncé son intention de désactiver prochainement la prise en charge du FTP, mais la fondation a également indiqué que cette évolution serait retardée en fonction de l’évolution de la pandémie.

En février, le FTP a été désactivé dans les versions Nightly de Firefox et il l’est actuellement aussi dans les versions Beta. Pour la version générale, FTP sera désactivé à partir de Firefox 88, qui sort le 19 avril.

Le FTP totalement supprimé à partir de Firefox 90

A ce stade, lorsque Firefox rencontrera un lien FTP, il tentera de le transmettre à une application externe. « Dans la plupart des cas où une extension peut passer « FTP », comme les filtres pour proxy ou webRequest, cela ne devrait pas entraîner d’erreur, mais les API de Firefox ne traiteront plus les requêtes de ce type », écrit Caitlin Neiman, responsable de la communauté des modules de Mozilla, dans un billet de blog.

« Pour compenser cette suppression, FTP a été ajouté à la liste des gestionnaires de protocole pris en charge pour les extensions de navigateur. Cela signifie que les extensions pourront inviter les utilisateurs à lancer une application tierce pour traiter certains liens FTP. »

Deux cycles de publication plus tard, à la fin du mois de juin, l’implémentation FTP de Firefox 90 sera totalement supprimée. Cela aura également un impact sur Firefox sur Android. « FTP est un protocole non sécurisé et il n’y a aucune raison de le préférer à HTTPS pour télécharger des ressources », affirmait l’année dernière Michal Novotny, ingénieur logiciel chez Mozilla. « De plus, une partie du code FTP est très ancienne, peu sûre et difficile à maintenir et nous y avons trouvé de nombreux bugs de sécurité par le passé. »

Source : zdnet.com

Lutte contre l’illectronisme : le sénateur Ouzoulias insiste pour une formation volontariste du personnel enseignant aux logiciels libres

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Dans le cadre de la proposition de loi relative à la lutte contre l’illectronisme et pour l’inclusion numérique, déposée par des sénateurs et sénatrices du groupe RDSE (Rassemblement démocratique et social européen), discutée en séance publique mercredi 14 avril au Sénat, le sénateur Pierre Ouzoulias a déposé un amendement dont l’objet était la formation du personnel enseignant et d’éducation aux logiciels libres et formats ouverts. Un amendement qui ne sera malheureusement pas voté, mais l’April salue et remercie le sénateur pour la constance de son engagement pour le logiciel libre.

L’amendement 40 du sénateur Ouzoulias proposait de compléter le deuxième alinéa de l’article 13 de la proposition de loi dont l’objet était d’ajouter aux missions des Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspé)1, l’organisation de la « formation continue en matière numérique de tous les enseignants permettant une actualisation régulière de leurs capacités numériques ». L’amendement proposait d’ajouter « et de leurs connaissances des logiciels libres, des formats ouverts et des ressources éducatives gratuites ».

En défense de son amendement2, le sénateur Ouzoulias s’est habilement référé aux travaux de la commission d’enquête sénatoriale sur la souveraineté numérique — à laquelle il a participé et par laquelle l’April avait été auditionnée. Il pointe la rhétorique de représentants du gouvernement qui expliquaient le manque d’engagement vers le logiciel libre par la préférence des fonctionnaires pour des logiciels privateurs, notamment ceux de Microsoft. La solution ne doit-elle donc pas passer par une formation spécifique des fonctionnaires au logiciel libre afin, dans cette logique, « qu’ils orientent, de façon intelligente, les choix de l’administration » ?.

Argument qui fait d’autant plus sens que les logiciels libres permettent aux utilisatrices et utilisateurs d’activement contribuer à l’amélioration du logiciel, de le faire évoluer pour qu’il réponde au mieux à leurs besoins, plutôt que de devoir adapter leurs usages au fonctionnement d’un logiciel pensé par d’autres.

Dans la logique de son amendement de suppression de l’alinéa de l’article 13, qu’il considère comme relevant du domaine réglementaire, le rapporteur s’est opposé à l’amendement 40. Position partagée par le gouvernement. L’amendement du rapporteur ayant été adopté cela a fait « tomber » celui du sénateur Ouzoulias qui n’a donc pas été soumis au vote.

Si la proposition de loi est inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, les débats en commission et en séance publique seront de nouvelles occasions d’ouvrir le débat sur cette question essentielle de la formation du personnel enseignant et d’éducation et de l’ensemble des fonctionnaires, aux enjeux des logiciels libres et des formats ouverts.

Transcription des propos du sénateur Ouzoulias, réalisée par l’April :

Monsieur le Ministre, j’ai un peu de mal à trouver de la motivation dans ce désert de ruines ; il ne reste pas grand-chose de votre texte, d’ailleurs je me demande s’il est encore défendu, peut-être que les collègues du RDSE [Rassemblement démocratique et social européen] pourraient nous en dire quelques mots. J’ai l’impression que c’est plutôt le groupe du Parti socialiste qui le défend. Je vais quand même essayer de faire le boulot. Merci Monsieur le Président. Dans une mission d’information, une commission d’enquête sur le devoir de souveraineté numérique dont la présidence avait été confiée à monsieur Montaugé, le rapporteur était Gérard Longuet, il nous a été répondu par le gouvernement que le choix des logiciels se faisait en fonction de l’appétence des fonctionnaires pour des systèmes très professionnels et très coûteux, que c’est pour cette raison qu’ils se détournaient des logiciels libres. J’ai du mal à comprendre que si le ministère des Armées a acheté Microsoft c’est parce que les fonctionnaires lui demandaient, mais, si je comprends la logique de cette argumentation, ce que nous vous proposons c’est une formation spécifique au logiciel libre pour tous les fonctionnaires afin qu’ils orientent, de façon intelligente, les choix de l’administration, puisque d’après ce que j’ai compris de la réponse du gouvernement, vous preniez en compte d’abord et principalement les desiderata des fonctionnaires. C’est l’objectif de cet amendement. Je l’exprime avec un peu de dérision et je m’en excuse à cette heure tardive. Très sincèrement, je pense qu’offrir une formation sur les ressources en logiciel libre pour les fonctionnaires est aujourd’hui un élément déterminant pour nous réapproprier notre souveraineté numérique. Je pense que c’est quelque chose qui doit être tout à fait mis en avant.

Source april.org

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Plongée dans Proton, la nouvelle interface en préparation de Firefox

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Mozilla travaille sur une nouvelle interface pour son navigateur : Proton. Elle doit lui apporter une modernisation bienvenue, dans la veine du « less is more ». L’approche se veut ainsi minimaliste, de nombreux éléments participant à cet effet. Les onglets, en revanche, ne sont pas du goût de tout le monde.

Dans la guerre des navigateurs, l’interface joue désormais un rôle presque aussi grand que les performances et les fonctionnalités. « Interface » est d’ailleurs ici un mot valise, qui mélange tant l’interface utilisateur (UI) que l’expérience utilisateur (UX). C’est dans cette discipline que plonge Mozilla, guettant de près la réponse à ses tests.

Proton est le nom du projet, qui vise à moderniser l’interface de Firefox pour en changer la perception par les utilisateurs. Car pour une partie du public, peu importe les performances – les concurrents tiennent presque tous dans un mouchoir de poche – si l’apparence du produit fait « vieillotte ».

D’autant que les fonctions proposées ne font pas toujours la différence tant il existe un énorme tronc commun entre les navigateurs, qu’aucun n’aurait l’idée de changer. L’interface est donc un terrain de différenciation qui participe au « plaisir » de l’utilisation. De quoi pousser Mozilla a intervenir, Firefox n’ayant guère changé depuis l’arrivée de Photon avec Quantum. Près de quatre ans sans réelle nouveauté visible, une éternité en informatique.

Source nextinpact.com

Ce qu’il faut savoir sur la fin du support FTP dans Firefox

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L’an dernier, l’équipe chargée du développement de la plateforme Firefox a décidé la suppression du support FTP intégré au navigateur. Le support natif du protocole s’arrêtera cet été. On vous guide pour vous y préparer.

C’est quoi FTP ?

Le FTP (File Transfer Protocol) est un protocole de communication destiné au transfert et au partage de fichiers sur un réseau TCP/IP.

Quand s’arrête le support FTP dans Firefox ?

Le support de FTP s’arrêtera à la sortie de la version finale Firefox 90 en juillet 2021. L’option browserSettings.ftpProtocolEnabled deviendra « read-only » (lecture uniquement).

Comment utiliser FTP dans Firefox à présent ?

Le FTP a été ajouté à la liste des protocoles compatibles avec les extensions de navigateur. Il est donc possible de recourir à une extension Firefox pour accéder aux liens ftp (ftp://). Le sujet est notamment présent sur les forums de discussion.

Source : mozilla

WordPress propose de bloquer le nouvel outil de suivi publicitaire de Google

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WordPress se joint aux détracteurs du nouvel outil de suivi publicitaire de Google, et propose de le bloquer sur ses sites en le traitant comme un problème de sécurité.

Le tollé contre le nouvel outil publicitaire de Google, nommé « FLoC » (Federated Learning of Cohorts), se poursuit avec WordPress, qui propose de bloquer par défaut l’alternative controversée aux cookies tiers.

WordPress aurait pour ambition d’utiliser le poids de son système de blogs pour contrebalancer l’outil FLoC. « WordPress alimente environ 41 % du web – et cette communauté peut aider à combattre le racisme, le sexisme, les discriminations anti-LGBTQ+ ainsi qu’à l’encontre des personnes atteintes de maladies mentales avec quatre lignes de code », peut-on lire.

Si des utilisateurs souhaitent utiliser l’outil FLoC, WordPress précise qu’il leur sera possible de l’activer eux-mêmes, un peu plus de code permettant de l’activer et de de désactiver dans les paramètres du blog.

WordPress propose de bloquer l’outil par défaut

« Si on mesure les intérêts des parties prenantes, avec d’un côté les administrateurs des sites qui ne sont même pas conscients qu’il s’agit d’un problème qu’ils doivent atténuer, et de l’autre les intérêts des utilisateurs et des visiteurs de ces sites, la proposition est tout simplement plus convaincante », explique WordPress dans sa proposition.

Pour que le blocage fonctionne pour les utilisateurs actuels, WordPress propose que l’outil FLoC soit ainsi traité comme un problème de sécurité qui sera rétroporté, plutôt que d’attendre la prochaine mise à jour majeure, en juillet.

« La version 5.8. est pour l’instant prévue pour juillet 2021. L’outil FLoC, quant à lui, sera probablement déployé ce mois-ci », peut-on lire. « En outre, un nombre important de sites WordPress ne se mettent à jour qu’avec des versions mineures. En effectuant un rétroportage, nous pouvons protéger plus de sites et plus de visiteurs de ces sites – et amplifier l’impact. »

FLoC face aux critiques

La technologie FLoC a fait l’objet de critiques virulentes, notamment de la part des navigateurs Vivaldi et Brave, principalement en raison de la façon dont il partagerait un résumé de l’historique récent du navigateur avec les annonceurs – ce que les cookies tiers pouvaient potentiellement essayer de faire, mais sans garantie de réussite.

« Sa conception de base implique le partage de nouvelles informations avec les annonceurs », affirmait la semaine dernière Vivaldi, un navigateur basé sur Chromium. « Avec ce système, si vous visitez un site web sur un thème qui vous est très personnel, qu’il utilise ou non des publicités FLoC, tous les autres sites que vous visitez auront connaissance de votre identifiant FLoC, et seront donc au courant que vous avez visité ce type de site. » Vivaldi ajoute que cet outil pourrait avoir de sérieuses conséquences dans des environnements où des individus sont persécutés pour leur sexualité, leurs opinions politiques ou leur religion. « Tous ces éléments peuvent se retrouver dans votre identifiant FLoC. Cela va bien au-delà la vie privée, ça touche même à la sécurité personnelle. »

L’Electronic Frontiers Foundation affirme que l’ère des cookies tiers est révolue, et qu’il faut maintenant décider si les utilisateurs doivent décider des informations qu’ils veulent partager, ou si l’on doit créer une étiquette de prévention. « L’historique récent [des utilisateurs], divisé en plusieurs bits, est « démocratisé » et partagé avec des dizaines d’acteurs anonymes qui prennent part aux services de chaque page web », explique la fondation. « C’est un peu comme si les utilisateurs commençaient chaque interaction par une confession : voici ce que j’ai fait cette semaine, veuillez me traiter en conséquence ».

Source :zdnet.com

Firefox 88 débarque, quoi de neuf ?

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Une nouvelle version du navigateur Firefox débarque, Firefox 88. Considérée comme majeure cette édition est disponible sous différents environnements dont Windows, Linux et macOS.

Après Chrome 90 puis Edge 90, c’est au tour de Mozilla d’annoncer une nouvelle version de son navigateur, Firefox 88. L’application propose plusieurs améliorations. Nous retrouvons par exemple la prise en charge du JavaScript dans les formulaires PDF. Sous Linux le navigateur supporte le « pincement » pour la fonction Zoom si un pavé tactile est disponible.

L’un des plus importants focus concerne cependant la sécurité. Une nouvelle protection contre les fuites d’informations fait son apparition. Elle limite les risques de partage d’informations entre site au travers d’un même onglet.

Firefox 88, focus sur la sécurité

Firefox isole ces données. A ce sujet Mozilla explique

“Le window.name, disponible sur n’importe quel site Web que vous visitez, est un « seau » pour stocker toutes les données que le site web peut choisir d’y placer. Historiquement, les données stockées dans le seau « window.name » sont exemptées d’une politique de même origine appliquée par les navigateurs qui interdit certaines formes de partage de données entre les sites Web. Malheureusement, cela signifie que les données stockées dans la propriété window.name ont été autorisées par tous les principaux navigateurs à persister à travers des visites de pages dans le même onglet, permettant aux différents sites Web que vous visitez de partager des données vous concernant.”

Firefox 88 applique une nouvelle politique à ce sujet. Mozilla souhaite ainsi mieux protéger la vie privée et le partage de données. Le navigateur efface désormais automatiquement les données de window.name d’un site Web lorsque vous passez à une autre page.

Firefox 88 est disponible en téléchargement direct ou via son module de mise à jour. Il faut se rendre à cette adresse

Aides > A propos de Firefox

Mozilla ajoute cependant

“Si un utilisateur navigue vers un site Web précédent, Firefox restaure désormais la propriété window.name à sa valeur précédente pour ce site Web. Ensemble, ces deux règles, effacement et restauration des données window.name, limitent la fuite de ces données à l’image de la protection « cookies » de Firefox. Elle confine les cookies d’un site Web où ils ont été créés. Cet « enfermement » est essentiel pour empêcher les sites malveillants d’abuser de window.name afin de recueillir les données personnelles des utilisateurs.”

Cette nouvelle fonctionnalité est activée par défaut pour tous les utilisateurs de Firefox 88.

Source  ginjfo.com

GIMP 2.10.24: version cartographe

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GIMP 2.10.24 est principalement une version corrective qui une fois encore améliore beaucoup le support des formats de fichier.
Nouveautés notables :

magnétisation hors-canevas ;

Métadonnées GeoTIFF (informations de géoréférencement utilisées par les cartographes, ajoutées dans les fichiers TIFF) ;

Beaucoup d’améliorations dans l’éditeur et afficheur de métadonnées ;

Beaucoup de formats de fichiers mieux gérés : HEIF, PSP, TIFF, JPEG, PNG, PDF, DDS, BMP, PSD ;

Une nouvelle opération la « Negative Darkroom » pour simuler l’agrandisseur depuis des scans de films négatifs ;

L’importation d’image Raw peut se faire via darktable 3.6 et plus ;

Nouvelle traduction en kabyle.

C’est le changement le plus intéressant, bien qu’il y en ait d’autres dans le code central. Depuis GIMP 2.10.14, nous pouvons afficher l’espace hors canevas. Désormais, beaucoup de choses peuvent être effectuées hors du canevas, même si tout n’est pas encore possible. Ce changement est dans la continuité de ce travail initial, vous permettant de magnétiser plusieurs outils sur les guides, grilles et vecteurs en dehors du canevas.

Gestion des métadonnées

Beaucoup de travail a été fait sur les métadonnées, surtout pour en améliorer la prise en charge et corriger plein de bugs.
L’éditeur et visualiseur de métadonnées a reçu beaucoup d’attention pour le rendre plus fiable, notamment sur des cas particuliers (comme la duplication de balises), mais aussi sur la correspondance entre balises similaires IPTC et XMP, sur une meilleure gestion de l’encodage, etc.
Les données GPS sont gérées avec plus de précision, des bulles d’aide et un meilleur formatage.
Beaucoup reste à faire pour améliorer les métadonnées bien que nous soyons en bonne voie. C’est une partie peu visible du développement, mais chronophage et donc ingrate, tout en étant indispensable pour ceux qui utilisent les métadonnées. On tient donc à remercier Jacob Boerema qui travaille inlassablement là-dessus depuis des mois.

Formats de fichiers

GeoTIFF

Une histoire qui commence avec une conférence d’Adam Cox de l’Université de l’État de Louisiane sur l’utilisation de GIMP pour améliorer les cartes historiques — malgré la perte des métadonnées GeoTIFF qui rendait le processus un peu pénible. La conférence a déclenché un rapport de bug puis un patch de Ruthra Kumar (un contributeur occasionnel) et une relecture du code par l’équipe. Le tout en deux mois !
Maintenant GIMP importe puis exporte en retour les balises GeoTIFF. Attention, aucune logique sémantique n’est implémentée, GIMP ne met pas de sens dans ces métadonnées : les métadonnées importées sont recopiées en sortie sans être corrigées par GIMP. Faites particulièrement attention si elles contiennent des références géographiques, parce que des transformations (géométrie ou résolution de l’image par exemple) pourraient les rendre obsolètes. C’est à vous de savoir ce que les données référencent et comment conserver leur signification.
Dans la boite de dialogue, l’option d’export sera disponible seulement s’il y avait des métadonnées GeoTIFF à l’importation :
Cette jolie petite histoire montre une fois de plus le pouvoir du Logiciel Libre, qui est avant tout un logiciel fait par vous-même. Tout contributeur fait partie de l’équipe GIMP !
NB : les plus attentifs auront noté que cette fonction était disponible dans la version de développement 2.99.4. On l’a décrite pour la 2.10.24 parce que c’est la première version stable avec le support de GeoTIFF.

Améliorations sur plusieurs formats d’image

Comme dans notre version stable précédente, on a poursuivi le travail sur les greffons de format de fichiers.

TIFF s’améliore dans la gestion du multi-page, et dans plein de cas particuliers comme les images TIFF 2 ou 4 bits ou l’ouverture de fichiers non conformes, etc.

HEIF fait un export sans pertes visibles en utilisant libheif 1.10 ou plus récente. On détecte séparément à l’exécution le support d’HEIC et AVIF, ce qui permet de compiler le greffon avec seulement l’un des codages.

PNG ignore maintenant un offset de calque à 0, métadonnée que certains logiciels enregistrent systématiquement, supprimant ainsi des dialogues inutiles.

JPEG avertit plus clairement quand l’enregistrement de certaines métadonnées échoue.

BMP charge maintenant les images avec une grande profondeur de couleur, notamment celles à 24 bits par pixel ; de plus, GIMP arrive à récupérer certains fichiers BMP non conformes ayant une valeur de compression invalide stockée dans l’en-tête.

PDF propose en option d’inverser l’ordre des couches à l’import (c’était déjà le cas dans l’export) et permet l’importation des images avec une résolution décimale (DPI).

DDS (DirectDraw Surface) a reçu plusieurs corrections pour la compression BC5. De plus, GIMP peut maintenant détecter des images qu’il a précédemment mal exportées et les corriger lors du chargement.

Raw est toujours délégué à des dématriceurs évolués tels que darktable ou RawTherapee. L’API du premier est en chantier, et bien que darktable 3.6 ne soit pas encore sorti, GIMP est déjà compatible avec cette version. C’est pourquoi GIMP 2.10.24 fonctionnera avec le futur darktable.

Nouvelle traduction

Une langue de plus est disponible dans GIMP : le kabyle. C’est un début de traduction puisque seulement 18% de la branche stable est traduite (et 32% de la branche de développement !), mais on peut déjà remercier les nouveaux traducteurs, pour fournir GIMP à encore plus de gens. Ça rend GIMP disponible dans 82 langues en plus de l’anglais ! Les traducteurs sont aussi des contributeurs dont le formidable travail n’obtient ni la visibilité ni les remerciements qu’ils méritent. Alors merci à eux !

GEGL et babl

Comme d’habitude, des nouvelles versions de babl (0.18.6) et GEGL (0.4.30) accompagnent cette sortie.

Les changements en bref

Notre moteur d’encodage de pixels et de conversion d’espace de couleurs, babl 0.1.86, permet maintenant la création d’espaces babl (représentation d’un espace de couleur dans babl) depuis les classes d’entrées de profils ICC et il améliore le multi-threads.
De son côté, GEGL 0.4.30 améliore ses tests et les opérations suivantes : jpg-load, png-load, tiff-load, rgbe-load, color-reduction, fattal02 et paint-select. Cette dernière opération a été introduite pour le nouvel outil Paint Select dont on aura l’occasion de reparler à la prochaine version de développement.

Chambre noire pour négatifs

En plus des améliorations, une nouvelle opération très intéressante est apparue dans GEGL grâce à Jonny Robbie : negative-darkroom.
C’est un outil pour les photographes qui utilisent une technique hybride de développement photo : après avoir scanné un film négatif, cette opération crée une image positive (inversée du scan) en simulant le développement via un agrandisseur en chambre noire avec différents paramètres d’exposition et plusieurs papiers photo.

Comme GIMP détecte toutes les opérations GEGL, elles sont automatiquement disponibles dans le menu générique des outils GEGL. Vous trouverez celle-ci dans le menu Outils > Opérations GEGL… en choisissant « Chambre noire négative (negative-darkroom) » dans la liste.
Aucune boite de dialogue spécifique n’a été créée pour l’instant, il faudra attendre une future version de GIMP pour améliorer l’utilisation de l’outil.

Version minimum de babl dans GEGL et GIMP

La version minimum de babl pour GEGL a été rétrogradée à la 0.1.78 (comme déjà le cas dans GIMP) parce que les nouvelles versions ont besoin d’un meson plus récent pour être compilées, lequel n’est pas disponible dans plusieurs distributions. Pour que tout le monde bénéficie des nouvelles versions de GEGL et GIMP nous avons choisi de ne pas incrémenter la version minimum, mais nous insistons pour que les empaqueteurs utilisent la dernière version de babl si possible. Il y a plein de corrections et d’améliorations dans les versions récentes.

Télécharger GIMP 2.10.24

Comme d’habitude, GIMP 2.10.24 est disponible sur le site officiel de GIMP (gimp.org):

Le flatpak Linux est déjà publié, ceux l’ayant précédemment installé devraient donc se voir proposer une mise à jour par leur gestionnaire de logiciels (ou depuis la console: flatpak update org.gimp.GIMP). NB : GIMP en format flatpak n’est disponible que pour x86_64 et AArch64 (versions 64 bits des architectures x86 et ARM). i386 (x86 32 bits) a été sorti de l’environnement d’exécution Freedesktop il y a quelque temps déjà. C’est maintenant ARM (32 bits) qui est abandonné (bien que des matériels ARM 32 bits sortent encore, ou que des machines ARM 64 bits soient fréquemment livrées avec un OS 32 bits). Nous avons essayé de prolonger ces versions 32 bits le plus longtemps possible, mais le dernier runtime disponible étant en fin de vie, leur abandon était le seul choix raisonable. Par conséquent, la dernière version du flatpak i386 est 2.10.14, et celle du flatpak ARM est 2.10.22 (Elles ont été respectivement téléchargées quelques milliers de fois et un peu plus de 400 fois).

L’installeur Windows est disponible dès maintenant. La plupart des miroirs le proposent, mais pas encore tous. Si le téléchargement échoue, re-cliquez sur le bouton Télécharger.

Le paquet DMG pour macOS sera publié d’ici quelques jours, dès que son mainteneur aura trouvé le temps nécessaire.

À suivre…

Le développement continue de manière intensive et on voit bien le basculement vers GIMP 3 à mesure que les versions 2.10.x deviennent plus robustes et contiennent moins de nouveautés (même si on continue à rétroporter des nouveautés quand ça peut être fait sans trop de travail).
On vous donnera plus de détail sur cet aspect du développement à la sortie de la prochaine version de développement 2.99.6.

Enfin, n’oubliez que vous pouvez faire un don au projet GIMP ou financer directement certains développeurs, c’est un moyen d’aider en retour et d’accélérer le développement de GIMP.

En particulier nous rappelons que vous pouvez financer directement le mainteneur de GEGL sur Patreon ainsi que le projet de film libre « ZeMarmot » sur Patreon, Tipeee ou Liberapay, projet grâce auquel je développe GIMP depuis maintenant plusieurs années, et par lequel je suis même devenu depuis un an le plus gros contributeur.

Source linuxfr.org

La mise à jour 4.18 de la distribution Linux Tails est sortie

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une version de maintenance fin mars. Voici ce qu’il faut savoir sur Tails 4.18.

Après avoir publié sa feuille de route pour 2021, le projet Tails diffuse la 4e version de l’année, Tails 4.18.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 4.18 : les nouveautés

La version 4.18 de Tails apporte plusieurs nouveautés :

Suppression de la fonction de synchronisation de l’horloge système ;
Suppression de Poedit au profit de Weblate ;
des dépôts Debian plus fiables ;
Mise à jour du Navigateur Tor vers la version 10.0.16 ;
Mise à jour de Thunderbird vers la version 78.9.0-1 ;
Améliorations diverses des pilotes Linux et Intel, notamment pour les interfaces Wi-Fi et les cartes graphiques.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 4.19 et sortira le 1er juin 2021.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Source toolinux.com

GNOME : ce qu’il faut savoir pour participer à GUADEC 2021

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La conférence annuelle des développeurs et utilisateurs de GNOME aura bien lieu du 21 au 25 juillet prochains. Les organisateurs jouent la carte de la prudence : l’événement aura lieu en ligne.

La GNOME Foundation confirme la tenue de GUADEC 2021 du 21 au 25 juillet 2021. Mexico aurait dû être la destination des participants, mais la situation sanitaire exige des mesures de prudence : les échanges se feront en ligne en visioconférence.

On y parlera du successeur de GNOME 40, à savoir la version 41 prévue pour l’automne prochain.

Le programme

Les 2 premières journées (21 et 22 juillet) seront dédiées aux conférences et aux « talks » (interventions). Les 23 et 24 juillet seront eux consacrés aux ateliers, BoFs et autres réjouissances.

Le programme complet de GUADEC 2021 se trouve sur cette page.

Les « keynote speakers » de l’édition 2021 seront :

Hong Phuc Dang, FOSSASIA
Shauna Gordon-McKeon, Galaxy Rise Consulting et Tech Inquiry

La liste complète des orateurs est également publiée.

Comment s’inscrire

Il est possible de s’inscrire gratuitement en ligne sur le site officiel via ce lien.

Source toolinux.com

Noyau 5.12 de Linux : le résumé des nouveautés

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Après la sortie de la version 5.10 LTS en décembre et du noyau 5.11 en février, place au kernel 5.12. Il a été officialisé ce dimanche 25 avril.

Linus Torvalds a confirmé ce 25 avril la sortie de la version 5.12 du noyau Linux (kernel) :

« Merci à ceux qui ont rendu la dernière semaine très calme : cela m’a rendu beaucoup plus heureux à l’idée de sortir cette version 5.12 finale. »

Les différentes distributions Linux vont donc pouvoir s’y adapter dès maintenant.

Quoi de neuf dans Linux 5.12 ?

Les points forts du nouveau noyau Linux 5.12 sont les suivants :

Meilleur support de l’USB 4
Prise en charge des manettes DualSense de la PlayStation 5
Support Intel eASIC N5X
Support Qualcomm Snapdragon 888 5G
Support amélioré pour Microsoft Surface
Support de la plateforme Lenovo IdeaPad
Support de cryptage eMMC inline
AMDGPU est compatible avec Freesync HDMI
Meilleur support client NFS
Support Dynamic Thermal Power Management

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel.

Source toolinux.com

Circulaire données et codes sources : un premier pas dans la bonne direction qui doit être confirmé

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Le Premier ministre a signé une circulaire posant les bases d’une « politique publique de la donnée, des algorithmes et des codes sources ». Si elle ne promet pas de rupture importante dans les pratiques, elle formule toutefois certaines propositions intéressantes dont la création d’une mission interministérielle du logiciel libre. Un premier pas dans la bonne direction qui devra être confirmé et détaillé.

La circulaire 1, signée le 27 avril 2021 par le Premier ministre Jean Castex, a pour objet la politique publique « de la donnée, des algorithmes et des codes sources » au sein de l’ensemble des administrations de l’État, centrales et déconcentrées. Charge aux différents ministres, ministres délégués, secrétaires d’État et préfets de région de la mettre en œuvre. Elle s’appuie notamment sur le rapport « Pour une politique publique de la donnée » remis en décembre 2020 par le député Éric Bothorel2.

La circulaire précise que l’ambition de cette politique publique implique « un renforcement de l’ouverture des codes sources et des algorithme publics, ainsi que de l’usage de logiciel libre et ouvert ». Une déclaration avec laquelle il est difficile d’être en désaccord… mais qui était déjà l’ambition d’une circulaire de 2012 du Premier ministre Jean-Marc Ayrault sur « le bon usage du logiciel libre dans les administrations »3. Depuis il ne semble guère y avoir eu de rupture en termes de pratiques dans les directions des systèmes d’information des administrations, du moins pas de manière systémique, pas plus qu’à la suite de la loi pour une République numérique de 20164. L’April rappelle donc la nécessité d’un principe politique et normatif fort : la priorité au logiciel libre. Une priorité qui doit guider l’action des administrations et servir de pilier à une stratégie globale sur l’utilisation, la publication et la contribution aux logiciels libres.

La circulaire ne s’arrête toutefois pas au simple affichage de cette ambition de renforcement de l’usage du logiciel libre ; elle reprend une des principales propositions du rapport Bothorel sur le logiciel libre : « la création d’une mission dédiée à l’animation et la promotion interministérielles en matière de logiciel libre et de communs numériques ». Peu de précisions sur le périmètre de son action – si ce n’est qu’elle s’exercera au sein de la DINUM (Direction interministérielle du numérique) – ou sur les objectifs qui seront les siens, et aucune mention des moyens alloués à cette mission. Si c’est évidemment un signe encourageant que le Premier ministre reprenne à son compte la proposition du rapport Bothorel, que l’April avait elle-même portée lors de la consultation publique proposée dans le cadre de la mission du député5, une telle mission ne pourra produire d’effets utiles sans moyens dédiés, particulièrement des moyens humains. Le rapport parlementaire recommandait d’ailleurs que la mission « pourrait être constituée par exemple d’un responsable et de deux à trois chargés de mission (3 à 4 ETP) » (ETP = équivalent temps-plein). L’officialisation de la création de cette mission est donc de bon augure, mais il faudra être particulièrement vigilant quant aux moyens réellement accordés et veiller à ce qu’il ne s’agisse pas d’une simple nouvelle compétence attribuée par décret à la DINUM à moyen constant, sinon l’ambition affichée restera lettre morte.

L’April voit également comme un signe encourageant l’annonce de la mise en place d’un site code.gouv.fr, mis en œuvre par la mission précitée. À condition bien sûr, comme l’appelait l’April lors des travaux de la mission Bothorel, qu’il s’agisse d’une véritable forge logicielle publique, accueillant les codes sources produits par les administrations et librement accessible, et non pas d’un simple portail listant les liens vers des codes hébergés sur des forges extérieures.

« L’année 2021 doit poser les fondements d’une politique ambitieuse de la donnée, des algorithmes et des codes sources » annonce la circulaire. La ministre de la transformation et de la fonction publique – en charge du « développement et l’amélioration des usages et services numériques ainsi que la politique d’ouverture et de circulation des données » – doit remettre au Premier ministre une stratégie interministérielle pour la filière numérique d’ici le 15 mai 2021. Les autres ministres devront élaborer d’ici le 15 juillet une feuille de route pour détailler la stratégie de leurs propres ministères, qui sera publiée d’ici le 15 septembre 2021. Feuilles de route qui devront « intégrer systématiquement des objectifs relatifs au pilotage, à l’ouverture, à la circulation et au partage des données, des algorithmes et des codes sources ». Il sera, à ce titre, particulièrement intéressant de voir comment le ministère des Armées ou de l’Éducation nationale, pour ne citer qu’eux, parviendront à concilier ces objectifs avec leur dépendance historique très forte à certains éditeurs de logiciels privateurs, Microsoft en tête. Nous attendons d’ailleurs toujours la publication d’une étude sur la mise en place du poste de travail entièrement libre qui serait menée au sein du ministère des Armées.

À ce titre, l’April rappelle qu’il existe déjà de très bonnes initiatives au sein même de l’administration qui peinent visiblement à être amplifiées. Ainsi, mentionnons à titre d’exemple le Socle Interministériel des Logiciels Libres (SILL6) ou la politique de contribution au logiciel libre de l’État7… mise en place par des agents de la DINUM.

Hasard de l’actualité, nous apprenons dans le même temps que la Commission d’accès aux documents administratifs rejette la demande d’accès8 du collectif SantéNathon aux codes sources du Health Data Hub, la plateforme invoquant l’exception « sécurité des systèmes d’information des administrations », pour la communicabilité des documents administratifs (dont les codes sources). Exception que l’April avait fermement combattue lorsqu’elle a été votée dans la loi pour une République numérique en la qualifiant de contresens technique et en rappelant notamment que l’existence d’une faille de sécurité, et son utilisation à des fins malveillantes, est indifférente au fait que le code soit ouvert ou opaque. Une exception qui traduit ainsi surtout une méfiance vis-à-vis du public. Comme l’a très bien résumé le député Éric Bothorel dans son rapport : « en réalité, les acteurs faisant valoir la sécurité des systèmes d’information semblent méconnaître la possibilité de renforcer leur résilience offerte par la démarche d’ouverture des codes sources ». Démonstration dans les faits de l’important frein que représente cette exception à l’ouverture des codes sources, donc à la politique publique décrite dans la circulaire.

Concernant l’ouverture des données et codes sources dans les territoires, le Premier ministre souhaite la nomination d’une personne référente « données, algorithmes et codes sources » auprès de chaque préfet de région, ce qui serait une bonne chose, ainsi qu’une animation de la coopération entre l’État et les collectivités, via notamment l’Agence nationale de la cohésion des territoires.

La circulaire donne des signes encourageants, certes, mais l’inertie actuelle au sein de l’État où l’opacité et les fonctionnements en silos semblent toujours être la règle nous incite à la réserve tant que des décisions concrètes ne seront pas prises. Un premier pas dans la bonne direction qui doit donc être confirmé.

Source april.org

April Camp les 8 et 9 mai 2021 à distance

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Le prochain « April Camp » aura lieu samedi 8 et dimanche 9 mai 2021 en distanciel. Tout le monde, membre ou pas de l’association, peut participer en fonction de son temps disponible, de ses compétences, de ses envies.

L’April Camp aura lieu en ligne principalement avec divers outils en fonction des besoins : audio-conférence, visio-conférence, messagerie instantannée, bloc-notes collaboratifs…

L’idée d’un « April Camp » est de se réunir pendant deux jours entre membres et soutiens de l’April pour faire avancer des projets en cours, lancer de nouveaux projets. Les projets peuvent être de nature technique, des outils de communication, etc. Tout le monde, membre ou pas de l’association, peut participer en fonction de son temps disponible, de ses compétences, de ses envies.

N’hésitez pas à vous inscrire sur le bloc-notes dédié (pour faciliter notamment l’organisation), à proposer des thèmes de travail, à juste passer nous voir. Vous y trouverez également toutes les informations utiles pour y participer.

Source april.org

MINIX : un mini-ordinateur Ubuntu Linux à moins de 180€

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Le constructeur MINIX propose le modèle Neo Z83-4U sans ventilateur, un mini PC Linux équipé de la distribution Ubuntu préinstallée. Un équipement impressionnant dans un format très compact.

Un mini PC sous Linux

De la taille d’une paume de main, le Neo Z83-4U est un petit ordinateur personnel basé sur l’architecture Intel Cherry Trail Quad-Core. Il tourne sous Ubuntu Linux, mais reste compatible avec Windows 10.

Parfait pour une utilisation à la maison avec un clavier, une souris et un écran, mais également dans un cadre plus commercial (écran d’affichage promotionnel, par exemple), voire comme centre multimédia (media center).

Fiche technique

Les caractéristiques du MINIX Neo Z83-4U sont :

Atom x5 Z8300
Mémoire vive RAM 4 GB
Mémoire interne 64GB eMMC
Wi-Fi 5 (ac) bi-bande
Ethernet Gigabit
Résolution vidéo 4K avec connectique mini DP
Alimentation automatique
Montage VESA

Quelle distribution Linux ?

Le MINIX Neo Z83-4U est équipé de la distribution Ubuntu Linux 18.04, qui peut être mise à jour immédiatement.

Quel prix et où l’acheter ?

Le modèle Neo Z83-4U de MINIX est proposé avec livraison gratuite (généralement 24h) au prix de 149,08 HT à l’unité, soit une réduction de plus de 20€ sur le prix normal. Le prix TTC est de 175€ environ.

Des réductions sont accordées en cas d’achat de plusieurs appareils : 147,59 € HT pour 2 exemplaires et 146,10 € à partir de 4 unités.

Source toolinux.com

Hier, c’était la journée internationale… des mots de passe !

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La Journée mondiale du mot de passe avait lieu ce jeudi 6 mai. Face aux risques, les particuliers comme les entreprises sont encouragés à repenser leurs habitudes en matière de mots de passe, car un simple manque de rigueur peut causer de grandes menaces cyber.

La Journée mondiale du mot de passe ce 6 mai était l’occasion de réévaluer et de repenser nos habitudes liées à l’utilisation des mots de passe, car des mots de passe trop simples ou réutilisés peuvent avoir un lourd impact.

Malheureusement, le manque de rigueur des utilisateurs à mettre à jour régulièrement leurs mots de passe n’aide pas, car la majorité se contenteront de numéroter leurs mots de passe ou de les recycler avec des signes déjà utilisés.

Chaque semaine, les cas de violation de données font la une des médias, et les techniques de « credential stuffing » causent malheureusement d’importants dégâts dans les entreprises. Ce qui est d’autant plus vrai pour ce qui est de l’Active Directory, mais tout ceci n’entrave les cybercriminels que de manière relative.

Pour une sécurité fiable, former un individu aux meilleures pratiques est une chose. Il faut cependant trouver une solution pour éliminer l’erreur humaine de ce processus, et appliquer l’authentification multifactorielle.

La présence d’êtres humains dans les processus quotidiens et l’exploitation de leurs failles est toujours une menace latente. En outre, la mise en œuvre de ces mesures ne devrait pas incomber uniquement à l’individu : les entreprises doivent également être raisonnables et prendre la sécurité au sérieux en appliquant l’authentification multifactorielle de manière rigoureuse.

Nous constations plus d’engagements dans ce sens, notamment de la part des plateformes de réseaux sociaux, lorsqu’il s’agit de comptes d’influenceurs clés – mais ce n’est pas suffisant.

Regis Alix, Quest Software

Source toolinux.com

Circulaire données et codes sources en France : réaction de l’APRIL

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Le Premier ministre français, Jean Castex, a signé une circulaire posant les bases d’une « politique publique de la donnée, des algorithmes et des codes sources ». Un premier pas dans la bonne direction qui devra être confirmé et détaillé, selon l’APRIL dans un communiqué.

La circulaire signée le 27 avril 2021 a pour objet la politique publique « de la donnée, des algorithmes et des codes sources » au sein de l’ensemble des administrations de l’État, centrales et déconcentrées. Elle s’appuie notamment sur le rapport remis en décembre 2020 par le député Éric Bothorel. C’était déjà l’ambition d’une circulaire de 2012 du Premier ministre Jean-Marc Ayrault sur « le bon usage du logiciel libre dans les administrations ».

Selon l’APRIL, la circulaire ne s’arrête pas au simple affichage d’une ambition de renforcement de l’usage du logiciel libre. Elle reprend une des principales propositions du rapport Bothorel sur le logiciel libre : « la création d’une mission dédiée à l’animation et la promotion interministérielles en matière de logiciel libre et de communs numériques ».

« Il faudra être particulièrement vigilant quant aux moyens réellement accordés et veiller à ce qu’il ne s’agisse pas d’une simple nouvelle compétence attribuée par décret à la DINUM à moyen constant, sinon l’ambition affichée restera lettre morte« , estime l’association.

L’April voit également comme un signe encourageant l’annonce de la mise en place d’un site code.gouv.fr, mis en œuvre par la mission précitée. Pourvu qu’il s’agisse d’une véritable forge logicielle publique, accueillant les codes sources produits par les administrations et librement accessible.

« La circulaire donne des signes encourageants, certes, mais l’inertie actuelle au sein de l’État où l’opacité et les fonctionnements en silos semblent toujours être la règle nous incite à la réserve tant que des décisions concrètes ne seront pas prises. Un premier pas dans la bonne direction qui doit donc être confirmé« , conclut l’APRIL dans son communiqué.

Lisez également « Rapport Bothorel : réactions de l’APRIL et d’OW2 »

Source toolinux.com

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Ce que l’on sait déjà sur l’environnement GNOME 41

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Alors que GNOME 40 a fait son apparition fin mars, l’environnement de travail graphique lance le chantier de sa prochaine révision, prévue pour la rentrée 2021. Au menu : GTK4 et la nouvelle bibliothèque libadwaita.

GNOME 40 est sorti le 24 mars 2021, mais toutes les distributions n’ont pas encore reçu leur version optimisée (par exemple, Fedora 34 sortira avec GNOME 40 d’ici la fin avril). Ce qui n’empêche pas la prochaine grande version de se préparer.

Quoi de neuf dans GNOME 41 ?

On ne connait pas, à l’heure qu’il est, l’ensemble des nouveautés de GNOME 41. Le saut de GNOME 33 à GNOME 40 était un signe de changements majeurs, notamment dans l’interface. Pour la sortie de GNOME 41, il ne faut pas s’attendre à des changements importants ou radicaux, mais on sait déjà que la transition sera opérée vers GTK4.

Une nouvelle bibliothèque libadwaita

C’est Adrien Plazas qui a révélé l’information dans un billet publié sur LinuxFR : GNOME 41 va intégrer libadwaita, la première bibliothèque à intégrer les Human Interface Guidelines de GNOME, à savoir les « directives pour les interfaces humaines« . Cela va permettre à GTK de « redevenir plus indépendante de la plateforme GNOME« .

Concrètement, « Adwaita est à la fois le langage visuel de GNOME et le thème par défaut de GTK » :

« La bibliothèque sera implémentée comme le successeur GTK4 et remplaçant de libhandy et elle sera développée par les développeurs actuels de libhandy. (…) Comme elle implémentera les HIG de GNOME, les développeurs de la bibliothèque travailleront en étroite collaboration avec l’équipe design de GNOME. L’équipe design fera également des revues de l’ensemble de départ des widgets et styles hérités de libhandy, s’assurant qu’ils sont d’équerre avec les directives qu’ils ont développées et qu’ils rafraîchiront pour GNOME 41. »

Pour en savoir plus, lisez « GNOME annonce la nouvelle bibliothèque libadwaita » ou encore cet article (en anglais).

Quand sort GNOME 41 ?

GNOME 41 sortira le 22 septembre 2021.

Trois cycles sont prévus : alpha, bêta et RC. La version bêta devrait coïncider avec la tenue de l’événement GUADEC 2021, qui se déroulera en ligne fin juillet. La version candidate n’arrivera elle qu’en septembre.

Source toolinux.com

Linux shop

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Linux Shop est une petite entreprise Française basée en Ardèche (07)           

 

 

Linux Shop est une entreprise Française spécialiste des ordinateurs de bureau et ordinateurs portables sous système d’exploitation libre Linux.

Chaque ordinateur est assemblé et/ou configuré avec la distribution GNU/Linux de votre choix (Ubuntu ou Linux Mint).

Linux Shop. Une boutique en ligne avec une gamme simple et claire d’ordinateurs livrés pré-intallés avec Linux

 

 

Source linuxshop.fr

Tux USB

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Tux USB est une entreprise Française basé en Ardèche (07)

Toutes les clés USB sont configurées et testées avant d’êtres expédiées.

Toutes nos clés USB sont configurées lors de l’enregistrement de votre commande. Logo USB

Elles sont intégralement testées afin de garantir leurs bon fonctionnement avant d’êtres expédiées.

 

 

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Source tux-usb.com

Évaluez ceci :

S’engager pour le logiciel libre à l’occasion des régionales et départementales de juin 2021

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À l’occasion des élections régionales et départementales des 20 et 27 juin 2021, l’April propose aux personnes candidates de signer le Pacte du Logiciel Libre afin de marquer leur engagement, si elles sont élues, à mettre en place une priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts dans leur collectivité. Nous invitons bien sûr toutes celles et ceux qui le souhaitent à contacter les candidates et candidates, particulièrement les têtes de liste pour les régionales, pour les encourager à signer le Pacte du Logiciel Libre et profiter de l’occasion pour les sensibiliser aux enjeux des libertés informatiques.

Télécharger le PDF du Pacte du logiciel libre pour les élections régionales

Télécharger le PDF du Pacte du logiciel libre pour les éléctions départementales

Pacte du Logiciel Libre

Le Pacte du Logiciel Libre 1 s’inscrit donc dans une double démarche : fournir une base au dialogue entre les citoyen⋅nes et les candidat·es avant les élections autour des enjeux du logiciel libre ; disposer d’engagements clairs pris en conscience. Il s’appuie sur la plateforme candidats.fr où la liste des signataires sera disponible et régulièrement mise à jour.

Les personnes candidates aux élections régionales et départementales sont invitées à nous retourner le pacte signé par voix postale ou en version numérisée par courriel, ainsi qu’à afficher leur engagement pour le logiciel libre sur leur site web.

Source april.org

Réduire l’empreinte environnementale du numérique : début des débats en commission à l’Assemblée le 25 mai 2021

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La commission du développement durable de l’Assemblée nationale commencera mardi 25 mai 2021, à partir de 18 h 30, ses travaux sur la proposition de loi issue du Sénat « visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France ». Plusieurs amendements proposent des pistes intéressantes pour lutter contre l’obsolescence logicielle et inscrire les libertés informatiques comme élément structurant de la lutte écologiste.

Dans la continuité de son engagement sur le projet de loi pour une économie circulaire et contre le gaspillage1, l’April s’est saisie de cette proposition de loi pour faire des propositions d’amendements en vue de lutter contre l’obsolescence logicielle. Propositions reprises par divers parlementaires et qui seront donc soumises à discussion en commission du développement durable à partir du 25 mai. L’April tient d’ailleurs à remercier le collectif GreenIT, très mobilisé sur cette proposition de loi et sur ces enjeux en général, de s’être fait le relais de ses propositions pour une meilleure prise en compte des libertés informatiques. (Retrouvez la liste des amendements déposés).

Un facteur important d’obsolescence consiste en la présence de « restrictions d’installation de logiciel ». Ces restrictions — à l’instar du Secureboot de Microsoft — rendent difficile, voire impossible, l’installation d’un système d’exploitation libre sur un ordinateur, souvent sous prétexte de sécurité. Une couche logicielle, présente dans la carte mère, contrôle ce qu’il est possible ou non d’installer sur son propre matériel. Ces restrictions sont des atteintes évidentes aux libertés informatiques et un frein fort à la réparabilité et au reconditionnement des matériels informatiques concernés. Les amendements CD123 déposé par Paula Forteza et CD47 déposé par le groupe socialiste et apparenté reprennent une proposition de l’April pour interdire ces pratiques. L’amendement CD164, déposé par le groupe Modem, reprend cette proposition en réduisant sa portée, « après une période d’exclusivité d’une durée égale à la fourniture des mises à jour de conformité est interdite », un compromis qui semble, de façon indirecte, valider une pratique restrictive de liberté injustifiée.

Amendement CD123, créant un nouvel article après l’article 7, déposé par Paula Forteza et CD47, créant un nouvel article après l’article 14bis, déposé par le groupe socialiste et apparenté :
L’article L. 441‑4 du code de la consommation est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Toute technique, y compris logicielle, dont l’objet est de restreindre la liberté d’un consommateur d’installer les logiciels de son choix sur son équipement est interdite. »

L’amendement CD109 déposé par Paula Forteza vise à permettre l’accès aux interfaces de programmation des « objets connectés », les « API », et à leur documentation, dans des conditions non discriminatoires et sans restrictions de mise en œuvre. Tirés d’une proposition défendue par GreenIT.fr, Halte à l’obsolescence programmée et l’April, cet amendement est déterminant pour permettre la durabilité et la maîtrise des « objets connectés ».

Amendement CD109, créant un nouvel article après l’article 11, déposé par Paula Forteza :
Après l’article L. 111‑4 du code de la consommation, il est inséré un article L. 111‑4‑1 ainsi rédigé :
« Art. L. 111‑4‑1. – Les fabricants d’objets connectés mettent à la disposition du consommateur les interfaces de programmation de l’objet. Ces interfaces de programmation sont disponibles à compter de la date de mise sur le marché de la dernière unité du modèle concerné et pour une durée illimitée. Les documents de spécifications des interfaces de programmation sont intégralement accessibles librement et gratuitement ou pour un coût minimal, dans des conditions non discriminatoires et sans restriction, juridique ou technique, de mise en œuvre. »

Une proposition intéressante de l’association Halte à l’obsolescence programmée, reprise par la députée Paula Forteza dans un amendement CD118, entend imposer la libre diffusion et l’utilisation des codes sources des logiciels embarqués dans des équipements dès lors que le vendeur ne fournirait plus de mises à jour.

Amendement CD118 à l’article 9, déposé par Paula Forteza :
« I. bis. – L’article L. 217‑23 du code de la consommation est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Dès lors que le vendeur ne fournit plus de mises à jour, il diffuse gratuitement sous format électronique, dans un standard ouvert et librement réutilisable, les codes sources afférents au produit concerné. »

La question de l’obsolescence logicielle est complexe et ne pourra, évidemment, être adressée par cette seule proposition de loi. La lutte contre l’informatique déloyale (vente forcée, DRM, démarrage exclusif…), le droit à l’interopérabilité et, plus globalement, la défense effective des libertés informatiques sont des considérations qui ne peuvent être ignorées pour pleinement adresser l’enjeu en cause. C’est seulement en redonnant aux utilisateurs et utilisatrices la totale maîtrise de leurs équipements , en leur donnant les moyens d’être indépendants face aux choix commerciaux des fabricants et des éditeurs de logiciels privateurs, avec des logiciels libres, que l’on pourra répondre à l’objectif de réparabilité et de durabilité des équipements informatiques.

Source april.org

Cookies : la CNIL met en demeure une vingtaine d’organismes, dont des acteurs publics

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La CNIL « fête » l’anniversaire du RGPD en annonçant avoir envoyé ses premières mises en demeure avec un message : les cookies doivent pouvoir être refusés aussi facilement qu’on peut les accepter. La mise en conformité doit intervenir sous un mois, faute de quoi des sanctions pourront suivre.

La Commission nationale de l’informatique et des libertés a le sens du timing. Alors que le RGPD est en application depuis très exactement trois ans, elle tape – enfin diront certains – du poing sur la table sur un sujet sensible : « La Présidente de la CNIL a adressé le 18 mai 2021 une vingtaine de mises en demeure à des organismes ne permettant pas aux internautes de refuser les cookies aussi facilement que de les accepter ».

En avril, elle avait prévenu que la période de « grâce » était terminée et que des vérifications allaient débuter pour de bon concernant les pratiques de gestion des cookies et autres dispositifs de pistage. Le résultat ne surprendra personne : des manquements ont été identifiés. Si le bouton pour « tout accepter » est généralement bien visible et facilement cliquable, celui pour refuser joue parfois à cache-cache, ce qui est contraire au RGPD.

La Commission précise qu’il « s’agit de la première campagne de vérifications et de mesures correctrices depuis l’expiration du délai accordé aux acteurs pour mettre en conformité leurs sites et applications mobiles aux nouvelles règles en matière de cookies ». Les acteurs concernés « sont principalement d’importantes sociétés de l’économie numérique », explique la gardienne des libertés. Aucun nom n’est par contre donné.

On apprend néanmoins que parmi les organismes mis en demeure, « figurent également des acteurs publics », là encore sans plus de précision. Ils ont désormais « un mois pour se mettre en conformité et encourent des sanctions pécuniaires pouvant aller jusqu’à 2 % de leur chiffre d’affaires si ce délai n’est pas respecté ».

Bien évidemment, la CNIL ne compte pas en rester là et prévient : « des actions similaires seront conduites au cours des prochains mois, ce sujet étant l’une des thématiques prioritaires de contrôles de la CNIL en 2021 ».

Source nextinpact.com

Le tout nouveau Firefox arrivera le 1er juin

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Mozilla mène actuellement une campagne de « teasing » à l’approche de la nouvelle version de son navigateur web. Firefox 89 débarque ce 1er juin, la Fondation en livre les secrets de fabrication.

Un message posté le 18 mai sur Twitter donne le ton : « Un navigateur ne tient pas 20 ans sans améliorations le long de la route. Alors, le 1er juin, c’est exactement ce que nous allons faire. Préparez-vous pour le nouveau Firefox. »

You don’t last 20 years as a browser without making improvements along the way. So on June 1, that’s exactly what we’re doing. Get ready for a fresh new Firefox. pic.twitter.com/K9PDawM3zb

— Firefox (@firefox) May 18, 2021

Le blog officiel est un tantinet plus prolixe : on y apprend que Firefox 89, prévu le 1/6/2021 en version stable, sera porteur d’une toute nouvelle interface, laquelle a été « revue en profondeur, pixel après pixel » : « Nous avons mesuré la valeur que les utilisateurs retiraient de batterie de nouvelles fonctionnalités et nous avons finalement rationalisé l’expérience Firefox pour qu’elle soit à la fois plus propre, plus accueillante et plus facile à utiliser sur tous les appareils« .

Une refonte superficielle ? Pas pour la Fondation Mozilla, qui explique que si elle apporte régulièrement de petites améliorations à la conception, « les refontes majeures sont des projets de grande envergure qui ne sont pas si fréquents, car le changement peut être… difficile« .

Sortie de Firefox 89

Le nouveau Firefox débarquera le 1er juin sur tous les appareils, non seulement sur le bureau (Windows, Linux, macOS), mais également pour iOS et pour Android.

En vidéo

Dessin vectoriel : les nouveautés d’Inkscape 1.1

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Le logiciel libre Inkscape n’en finit pas de soigner sa monture pour se mesurer à Adobe Illustrator et séduire les illustrateurs, amateurs comme professionnels. La version 1.1 débarque avec une copieuse liste d’améliorations.

C’est quoi Inkscape ?

Inkscape est un logiciel de dessin vectoriel pour sur Windows, macOS et GNU/Linux. Il est utilisé par des graphistes et concepteurs professionnels, mais aussi par des amateurs.

Que peut-on faire avec Inkscape ?

Inkscape permet de créer des illustrations, des icônes, des logos, des diagrammes, des cartes et des rendus pour le web. L’application utilise le format – standard ouvert du W3C – SVG.

Est-ce un logiciel libre ?

Oui, Inkscape est un logiciel libre et open source sous licence GPL.

Inkscape 1.1 : les nouveautés

Inkscape 1.1 est considéré comme une version majeure, avec de nombreuses nouveautés et fonctionnalités, dont :

Une boîte de dialogue de bienvenue, qui permet de sélectionner l’apparence d’Inkscape et de choisir la taille du nouveau document ou le fichier à ouvrir
Une palette de commandes qui s’ouvre lorsque vous appuyez sur la touche ?
Un système d’ancrage des boîtes de dialogue réécrit
Un nouveau mode d’incrustation des contours
Des options des préférences désormais plus faciles à trouver grâce au nouveau champ de recherche
Une extension pour la mise à jour des extensions et l’installation d’extensions supplémentaires (en bêta)

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les notes de publication complètes d’Inkscape 1.1 (en anglais pour l’instant).

Le site officiel est quasi entièrement traduit en français à cette adresse.

Télécharger Inkscape

Vous pouvez télécharger gratuitement la dernière version d’Inkscape pour Windows, macOS ou encore GNU/Linux depuis cette page. Le code source se trouve ici.

Pour télécharger Inkscape sous Linux, 3 formats sont disponibles prêts à l’emploi : AppImage, Snap et PPA.

Source toolinux.com

Auto-hébergement : sortie de YunoHost 4.2

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Le logiciel libre YunoHost vous permet de gérer aisément un serveur web pour vos besoins personnels, professionnels ou associatifs. La version 4.2 vient de sortir début mai. Mode d’emploi.

C’est quoi YunoHost ?

YunoHost est un système d’exploitation basé sur Debian. Il permet de faciliter l’administration d’un serveur et démocratiser l’auto-hébergement. C’est un projet de logiciel libre maintenu par des contributeurs bénévoles.

Quoi de neuf dans YunoHost 4.2 ?

La sortie de la version 4.2 de YunoHost s’accompagne de plusieurs nouveautés :

Réécriture de la webadmin en Vue.js, un framework web plus moderne ;
Passage à Python 3 comme langage de programmation interne, ce qui prépare aussi le terrain pour la transition vers la version Bullseye de Debian, attendue cet été ;
Correctifs pour les domaines nohost.me / noho.st et ynh.fr ;
Permissions pour SSH et SFTP ;
Améliorations au niveau des backups du système.

Mettre à jour YunoHost

Vous pouvez mettre à jour YunoHost de deux manières :

Depuis la webadmin, via le menu “Mettre à jour le système” ;
En ligne de commande avec les 2 instructions suivantes

$ sudo yunohost tools update
$ sudo yunohost tools upgrade —system

Tester YunoHost

Vous pouvez tester YunoHost depuis l’interface utilisateur, en utilisant les identifiant/mot de passe « demo ». Une démo est également possible de l’interface d’administration (même mot de passe).

Télécharger et installer YunoHost

Vous pouvez télécharger YunoHost depuis cette page, en fonction du matériel dont vous disposez : VirtualBox, Raspberry Pi, carte ARM, ordinateur standard personnel ou ordinateur distant (« Cloud »).

Ensuite, vous pouvezinstaller les applications dont vous avez besoin, depuis un catalogue varié, allant d’AgenDAV à Drupal en passant par NextCloud, Plume, Noalyss, Collabora, Piwigo, etc.

La documentation peut vous aider à choisir le mode d’hébergement le mieux adapté à vos besoins (à la maison, au bureau, via un VPS).

Source toolinux.com

Ce qu’il faut savoir sur un VPN et comment l’installer sous Linux

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Savez-vous exactement ce qu’est un VPN et comment il fonctionne ? Vers quel fournisseur de VPN faut-il se tourner ? Nous allons répondre à ces questions et vous donner des solutions pour installer votre nouveau VPN sous Linux et d’autres systèmes d’exploitation.

C’est quoi un VPN ?

Un VPN (Virtual Private Network) est un réseau virtuel privé destiné à isoler les échanges du reste du trafic transitant par les réseaux de télécommunication publics. Il masque l’adresse IP d’un utilisateur pour crypter son trafic internet. Son fonctionnement est simple. Vos données sont routées non plus via votre fournisseur d’accès à internet (ou hotspot public), mais via un réseau de serveurs maintenus par un fournisseur tiers, de manière sécurisée.

Très utilisé en entreprise pour faciliter le travail à distance et protéger les données sensibles, le VPN intéresse de plus en plus les particuliers. Pas étonnant, dès lors, de voir se multiplier les offres pour des VPN en ligne depuis plusieurs années. D’où l’importance de bien choisir un fournisseur de VPN comme VPNPro.

Quel est l’intérêt du VPN pour moi ?

Les avantages d’un VPN sont nombreux, qu’on soit un simple utilisateur, un professionnel ou un activiste. En voici deux exemples concrets.

Anonymat et Confidentialité

Le VPN vient masquer votre identité (IP) et votre localisation, ce qui va renforcer votre confidentialité en ligne. Vous pouvez dès lors contourner le géoblocage de services, notamment dans le domaine du streaming (Netflix, Disney+, HBO Max) ou pour les retransmissions d’événements sportifs.

Dans certains pays, le VPN permet également de contourner la censure imposée par les régimes politiques.

Cybersécurité

Lorsque vous utilisez une connexion à internet publique, notamment les hotspots gratuits (commerces, restaurants, aéroports, villes), l’utilisation du VPN permet de chiffrer les données que vous échangez. Elles ne peuvent donc pas être suivies ou interceptées. Une protection utile contre les menaces en ligne.

L’installation du VPN en question

Lorsque vous avez choisi un fournisseur, vous pouvez alors installer le VPN sur un grand nombre d’appareils :

Un routeur : pour cela, votre routeur doit supporter la norme OpenVPN, ce qui varie d’une marque à l’autre ;
Un ordinateur : il est possible de configurer le VPN depuis une application ou directement dans les paramètres du système d’exploitation (Linux, macOS, Windows, ChromeOS), en fonction de votre fournisseur VPN ;
Un smartphone ou une tablette : via une application mobile ou dans les paramètres de votre appareil iOS ou Android.

Installer un VPN sous Linux

Pour installer un VPN sur un système d’exploitation Linux, vous pouvez télécharger le client OpenVPN et le configurer manuellement. Les instructions sont parfois complexes : c’est une option de choix pour les utilisateurs avancés. Si ce n’est pas votre cas, de nombreux fournisseurs disposent d’une application VPN native pour Linux, compatible avec la plupart des distributions (Fedora, Ubuntu, Debian, Linux Mint, Mageia, elementary OS, etc.).

Fiabilité : quel est le meilleur VPN ?

Les VPN gratuits ne sont pas recommandés. Généralement, leur fonctionnement est plus lent et ils ne garantissent pas toujours votre sécurité. Pour trouver un VPN fiable, n’hésitez pas à consulter un comparateur de VPN. Vous pourrez alors choisir le meilleur fournisseur de VPN en fonction de vos besoins et de votre système d’exploitation. Vous pourrez également recueillir les impressions et les avis des utilisateurs.

Si vous utilisez Linux, n’oubliez pas de vérifier que le fournisseur propose une application Linux ou, à défaut, des instructions claires pour configurer le VPN sous Linux, par exemple avec OpenVPN.

Conclusion

Que vous souhaitiez protéger votre anonymat, contourner la censure et les blocages géographiques ou simplement protéger vos données personnelles, vous avez aujourd’hui tout intérêt à adopter un VPN. Votre adresse IP sera dissimulée et vous pourrez surfer de manière plus sûre et confidentielle.

Source toolinux.com

Le tout nouveau Firefox arrive ce 1er juin

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Nous y sommes. Après de nombreuses semaines de « teasing » et de tests, la nouvelle version du navigateur web Firefox 89 débarque ce mardi, avec une toute nouvelle interface de travail.

Un message posté le 18 mai sur Twitter donnait le ton : « Un navigateur ne tient pas 20 ans sans améliorations le long de la route. Alors, le 1er juin, c’est exactement ce que nous allons faire. Préparez-vous pour le nouveau Firefox. »

You don’t last 20 years as a browser without making improvements along the way. So on June 1, that’s exactly what we’re doing. Get ready for a fresh new Firefox. pic.twitter.com/K9PDawM3zb

— Firefox (@firefox) May 18, 2021

Nous y sommes. Le 1er juin est arrivé et la nouvelle version de Firefox peut être téléchargée dès maintenant, même si les notes de sortie doivent encore être mise à niveau à l’heure où nous écrivons ces lignes mardi matin.

Les nouveautés de Firefox 89

Ce qui change ? À peu près tout, visuellement. Car oui, Firefox 89 apporte une toute nouvelle interface très attendue, baptisée Proton, laquelle a été « revue en profondeur, pixel après pixel » : « Nous avons mesuré la valeur que les utilisateurs retiraient de batterie de nouvelles fonctionnalités et nous avons finalement rationalisé l’expérience Firefox pour qu’elle soit à la fois plus propre, plus accueillante et plus facile à utiliser sur tous les appareils« .

Ce grand ménage de printemps offre une vue bien plus dégagée aux internautes pour un meilleur confort de travail. Les onglets flottent au-dessus de la barre d’adresse. Les barres d’outil et de menus ont été nettement simplifiées elles aussi : des boutons et des menus ont été retirés (même s’ils peuvent être réintégrés à la demande de l’utilisateur), notamment la page d’accueil, le panneau latéral ou encore le gestionnaire de téléchargements.

Cette réorganisation, plus frugale, est assez inspirée par le travail de fond qui a été mené par Apple auprès de Safari ces dernières années. Il est également destiné à mettre le navigateur libre – dont le moteur reste indépendant – au niveau de Chrome et de Microsoft Edge, dont les versions 91 sortent également cette semaine.

Une refonte superficielle ? Pas pour la Fondation Mozilla, qui explique que si elle apporte régulièrement de petites améliorations à la conception, « les refontes majeures sont des projets de grande envergure qui ne sont pas si fréquents, car le changement peut être… difficile« .

Quand sort Firefox 89 ?

Le nouveau Firefox débarquera le 1er juin 2021 sur tous les appareils, non seulement sur le bureau (Windows, Linux, macOS), mais également pour iOS et pour Android.

En vidéo

 

La Fête des Possibles revient en 2021, du 10 au 26 septembre

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Une nouvelle édition de la Fête des Possibles, organisée par le Collectif pour une Transition Citoyenne, aura lieu du 10 au 26 septembre 2021. L’occasion de célébrer pendant deux semaines les initiatives locales et les solutions concrètes qui contribuent à construire un avenir plus durable et solidaire.

La Fête des Possibles aspire à faire prendre conscience à un maximum de citoyens et de citoyennes que des solutions existent pour vivre en meilleure santé, pour moins polluer, pour mieux vivre ensemble. C’est bien sûr une occasion de plus pour montrer que « c’est possible » d’utiliser au quotidien des logiciels respectueux de nos libertés !

Ainsi, nous encourageons toutes les organisations ayant à cœur la promotion du logiciel libre à proposer un ou plusieurs rendez-vous dans le cadre de la Fête des Possibles.

Le « Kit de la Fête 2021 », disponible sur le site de la manifestation, donne toutes les informations utiles pour participer, ainsi que des idées d’événements et des conseils pour l’organisation. Un cycle de formations « Comment faire la Fête des Possibles ? » sont accessibles sur une instance PeerTube (retrouvez les liens sur le site de la Fête).

Les rendez-vous pour 2021 peuvent d’ores et déjà être saisis sur le site de la Fête des Possibles. Pour nous permettre de mettre en valeur la contribution des organisations autour du Libre, nous vous invitons à inscrire votre événement également sur l’Agenda du Libre, en ajoutant le mot-clé fete-des-possibles-2021.

Préparez dès maintenant votre événement, et rendez-vous du 10 au 26 septembre pour découvrir et agir !

Une courte vidéo de présentation de la Fête des possibles (34 secondes).

Découvrez le site de la Fête des Possibles

Source april.org

Quelle licence libre choisir pour du code ? Demandez l’aide de la FSFE

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La branche européenne de la Free Software Foundation entend capitaliser sur son programme REUSE avec le nouveau programme BOOSTER. Une véritable aubaine pour les développeurs qui ont besoin d’expérience et d’assistance juridique. Ils peuvent d’ailleurs s’inscrire dès aujourd’hui.

C’est quoi REUSE ?

REUSE est un ensemble de bonnes pratiques pour faciliter l’attribution de licences de logiciels libres, né d’une initiative de la Free Software Foundation Europe (FSFE)

Ce programme aide les développeurs avec des directives simples pour :
déclarer les droits d’auteur
spécifier les conditions de réutilisation du code
fournir des documents d’aide et des outils dans ce domaine

La solution fournit des outils standardisés pour marquer tous les fichiers d’un projet avec leur licence et leur copyright respectifs. REUSE offre d’ailleurs un tutoriel et une FAQ, ainsi qu’une API pour automatiser les processus (qui était auparavant manuels). Avec REUSE Booster, la FSFE veut toutefois aller plus loin.

Le programme REUSE Booster est lancé

La FSFE a donc conçu, pour les développeurs, le programme REUSE Booster.

Nous invitons les projets de logiciels libres à s’inscrire pour obtenir l’aide des experts juridiques de la FSFE. Comme son nom l’indique, cela va stimuler le processus d’adoption des meilleures pratiques ainsi que la compréhension générale des licences et des droits d’auteur.

Concrètement, les projets acceptés seront intégrés dans un atelier de lancement. Ensuite, chaque projet recevra une évaluation individuelle. Si des problèmes imprévus surviennent, des personnes de confiance pourront fournir des conseils.

Comment s’inscrire à REUSE Booster

Si votre projet de logiciel libre souhaite obtenir un soutien pour devenir conforme à REUSE, il suffit de vous inscrire en ligne avant le 8 juillet 2021. Un formulaire en ligne est à votre disposition (en anglais).

Source toolinux.com

La mise à jour 4.19 de la distribution Linux Tails est sortie

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une version de correction attendue. Voici ce qu’il faut savoir sur Tails 4.19.

Après avoir publié sa feuille de route pour 2021, le projet Tails diffuse la 5e version de l’année, Tails 4.19.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 4.19 : les nouveautés

La version 4.19 de Tails apporte plusieurs nouveautés :

Arrêt de l’épinglage du certificat TLS du site web lors des mises à jour automatiques. Les mises à jour sont fortement authentifiées puisqu’elles sont signées avec OpenPGP ;
Ajout d’un retour visuel lors de la frappe d’un mot de passe d’administration avec sudo dans un terminal :
Mise à jour du Navigateur Tor vers la version 10.0.17.
Mise à jour de Thunderbird vers la version 78.10.0.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 4.20 et sortira le 13 juillet 2021, basée sur Firefox 78.12.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Source toolinux.com


 

Mise à jour de Debian 10.10 et Debian 11 attendu d’ici septembre

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En attendant Debian 11, le projet Debian a publié ce 19e juin la dixième mise à jour de sa distribution stable Debian 10 (nom de code Buster). Cette nouvelle édition corrige plusieurs bugs et autres problèmes de sécurité de la branche stable.

 

L’annonce officielle a été publiée ce 19 juin 2021.

Quoi de neuf dans Debian 10.10 ?

Debian 10.10 apporte 55 correctifs de sécurité 81 corrections, soit 136 paquetages mis à jour. La liste complète des correctifs et des éléments mis à jour se trouve sur le site officiel de Debian, à cette adresse, d’apt à xfce4-weather-plugin. Les mises à jour de sécurité s’y trouvent également.

Télécharger Debian 10.10

Pour télécharger et installer Debian Buster 10.10, de nouvelles images d’installation ont fait leur apparition Une liste complète des miroirs est disponible à l’adresse suivante.

Le serveur FTP français de Debian est accessible ici. Le système est disponible pour un grand nombre d’architectures (y compris en 32 bits).

PC 64 bits (amd64)
ARM 64 bits (AArch64)
EABI ARM (armel)
ARM avec unité de calcul flottant (armhf)
PC 32 bits (i386)
MIPS (gros-boutiste)
MIPS (petit-boutiste)
MIPS 64 bits (petit-boutiste)
PowerPC 64 bits (petit-boutiste)
System z

Faut-il mettre à jour Debian en 10.10 ?

Tout dépend de l’état de votre distribution Debian 10.

La mise à jour Debian 10.10 ne constitue pas une nouvelle version de Debian 10 en soi, mais constitue plutôt une mise à niveau complète de certains des paquets qu’elle contient.

D’ailleurs, si vous installez fréquemment les mises à jour à partir de security.debian.org, la plupart des éléments mis à niveau le seront déjà. Il n’est donc pas nécessaire de télécharger et réinstaller Debian 10.10.

Quelle sera la prochaine version de Debian ?

La prochaine grande version de Debian sera Debian 11 BullsEye. C’est l’actuelle version de test de la distribution communautaire.

Quand sort Debian 11 ?

Debian 11 devrait sortir dans le courant du entre juillet et septembre 2021. Il est possible de suivre le développement depuis cette page, en français. Le « full freeze » (gel complet du code) interviendra le 17 juillet prochain.

Cette nouvelle version de Debian proposera plus de logiciels que la version précédente, avec 13.370 nouveaux paquets. La plupart des logiciels de la distribution ont été mis à jour. Debian fournit à nouveau plusieurs applications et environnements de bureau, dont GNOME 3.88, KDE Plasma 5.20, LXDE 11, LXQt 0.16, MATE 1.24, et Xfce 4.16. Des applications bureautiques seront également mises à niveau, notamment LibreOffice vers la version 7.0, Calligra en version 3.2 et GNUcash mis à jour vers la version 4.4.

Source toolinux.com

Rocky Linux 8.4 est disponible : alternative à CentOS

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Cette fois, c’est du concret. La première version stable de Rocky Linux est arrivée. La riposte communautaire initiée par Gregory Kurtzer (fondateur de CentOS) a porté ses fruits. L’édition 8.4 est disponible au téléchargement.

CentOS Stream : ce qu’il s’est passé

Petit retour en arrière. Nous sommes en décembre 2020. Red Hat décide de modifier CentOS et d’en faire une branche de développement. Jusqu’ici, la distribution communautaire était en effet réputée pour sa stabilité. Conséquence : les entreprises qui utilisaient CentOS en production comme alternative gratuite à RedHat doivent alors revoir leurs plans avant fin 2021, moment de la transition vers la nouvelle édition de CentOS Stream.

L’idée de Gregory Kurtzer

Comme nous l’expliquait Pascal Vilarem, directeur de l’agence Grand Sud-Est de Linagora le 11 décembre dernier, plusieurs choix s’offrent aux DSI. Parmi eux, le projet de Gregory Kurtzer (créateur de CentOS). Ce dernier est d’ailleurs à l’origine d’un nouveau dépôt Github nommé Rocky OS. Un site web est lancé dans la foulée.

Kurtzer invite alors développeurs et organisations à rejoindre ce qu’il appelle un « effort communautaire pour vous apporter une distribution Linux de qualité professionnelle, prêt pour la production« .

C’est quoi Rocky Linux ?

Rocky Linux est une distribution Linux communautaire initiée après l’annonce de l’abandon prématuré de CentOS 8 fin 2021, soit 8 ans avant la date prévue initialement. Ce nouveau projet est totalement indépendant de Red Hat et d’IBM.

Quelle vision ?

La vision de la distribution Rocky Linux : construire une « alternative solide, stable et transparente (Ndlr : à CentOS 8) pour les environnements de production , entièrement créée par la communauté pour la communauté« .

Quel logo pour Rocky Linux ?

Le logo officiel de Rocky Linux est celui-ci.

Quel intérêt ?

Rocky Linux se veut une « construction en aval comme CentOS l’était auparavant« . Traduction : une distribution Linux plus stable et éprouvée, pour l’entreprise.

Quand sort Rocky Linux ?

Rocky Linux est sorti le 21 juin 2021, selon le blog officiel. Nom de code de la distribution : Green Obsidian. Les notes de sortie se trouvent à cette adresse.

Que devient Rocky Linux 8.3 ?

En mai 2021, l’équipe de développement déployait une version RC de Rocky Linux 8.3. Il n’y aura pas de version finale, mais la première version stable de Rocky Linux sera la version 8.4. Raison invoquée : la sortie, entretemps, de Red Hat Linux 8.4 (dont nous vous parlions ici).

Rocky Linux 8.4 : les nouveautés

Rocky Linux 8.4 comprend un grand nombre de nouveautés,détaillées sur cette page, dont quelques éléments importants :

Python 3.9
SWIG 4.0
Subversion 1.14
Redis 6
PostgreSQL 13
MariaDB 10.5

Télécharger Rocky Linux

Rocky Linux 8.4 peut être téléchargé depuis cette page pour les architectures x86_64 et ARM64 (aarch64), mais aussi pour Docker Hub et Quay.io.

Peut-on contribuer à Rocky Linux ?

Oui. L’appel aux bonnes volontés est officiel : contributeurs, traducteurs, graphistes, développeurs, tous les profils sont recherchés. Vous pouvez rejoindre le projet en écrivant à l’adresse hello@rockylinux.org.

Quelle licence ?

Rocky Linux est publié sous licence BSD.

Source toolinux.com

Noyau 5.13 de Linux

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Après la sortie de la version 5.10 LTS en décembre, place à une nouvelle mise à niveau du noyau Linux. Le kernel 5.13 a été officialisé ce dimanche 27 juin.

Après plus de deux mois de travail, Linus Torvalds a confirmé ce 28 juin la sortie de la version 5.13 du noyau Linux (kernel) :

« C’est un mélange assez aléatoire, un mélange de correctifs si petit que je suggère simplement que les gens parcourent le document contenant les changements pour savoir ce qui s’est passé. »

Les différentes distributions Linux vont donc pouvoir s’y adapter dès maintenant.

Quoi de neuf dans Linux 5.13 ?

Parmi les points forts du nouveau noyau Linux 5.13, citons quelques éléments :

Prise en charge initiale du processeur M1 d’Apple ;
Support du module de sécurité Landlock et de la série GPU AMD Radeon « Aldebaran » ;
Support de FreeSync HDMI pour les GPU AMD ;
Compatibilité ACPI 6.4
Améliorations pour le système de fichiers exFAT et ext4.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel.

Source toolinux.com

Comment essayer Linux sans toucher à votre installation Windows

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Si vous êtes curieux de savoir à quoi ressemble Linux, mais que vous n’avez jamais osé tester de peur de casser votre PC, n’ayez crainte. Il est possible de tester Linux avec une clé USB et un peu d’huile de coude numérique.

La fin programmée de Windows 10 et les conditions trop strictes de compatibilité de Windows 11 vous inquiètent quant à l’avenir de votre PC ? Vous voudriez essayer Linux pour voir si ça vous convient, mais vous avez peur de sauter le pas ?

Bonne nouvelle, il est possible d’installer Linux sur une clé USB pour vous créer un petit OS alternatif à vous. Le tout sans rien casser sur votre ordinateur. Suivez le guide !

Précaution d’usage

Avant de se lancer, il est utile de rappeler une évidence : Linux n’est pas Windows. Vous retrouverez sans trop de problèmes vos applications favorites ou des équivalents, mais il faudra accepter de changer un peu ses habitudes et avoir la patience de réapprendre le fonctionnement de votre ordinateur.

Linux est aujourd’hui très loin de l’image clichée qu’on s’en faisait il y a quelques années. Bon nombre de systèmes embarquent une interface soignée et efficace, et des logiciels complets pour résoudre les petits tracas du quotidien. Si vous avez un usage assez basique de votre système (web, traitement de texte, vidéo), alors Linux vous conviendra probablement bien. Si vous utilisez des logiciels plus poussés, vérifiez leur disponibilité sous Linux.

Créez une clé USB de test

Pour tester Linux sur votre ordinateur sans effacer Windows, il faut créer une « live USB », soit une clé USB sur laquelle sera installé votre système d’exploitation. Cette dernière agira alors comme un disque dur, exactement comme celui dans votre ordinateur.

 

 

Pour créer cette clé de démarrage, il vous faudra donc une clé USB (d’au moins 4 Go et dont vous pouvez effacer les données sans vergogne) et un petit logiciel du nom de Rufus. L’application est entièrement gratuite et téléchargeable sur le site de l’éditeur.

Une fois le logiciel installé, vous vous retrouverez ensuite face à une fenêtre qui regorge de différentes options et de menus déroulants dans tous les sens. Pas de panique cela dit, on ne va pas toucher à tout.

Sur la toute première ligne, vous devriez voir le nom de votre clé USB listé. Sur la ligne d’en dessous, cliquez sur Sélection et utilisez l’explorateur pour retrouver le fichier ISO que vous avez téléchargé. Sélectionnez-le et cliquez ensuite sur Ouvrir. Le reste des champs dans Rufus devrait alors se remplir tout seul. Cliquez alors sur Démarrer.

Si une fenêtre vous informe qu’il est nécessaire de télécharger des fichiers complémentaires, cliquez sur Oui puis cliquez sur OK sur la fenêtre vous annonçant que votre système sera entièrement formaté. L’installation prendra quelques secondes ou minutes selon la vélocité de votre clé USB. Une fois la barre de progression entièrement remplie, vous pouvez quitter Rufus, votre clé USB devrait désormais porter le nom de Linux Mint.

Gardez-la bien insérée dans le port USB de votre ordinateur puisque la prochaine étape consistera à démarrer directement sur le système qui est installé dessus.

Basculer dans le BIOS

On rentre ici dans la partie la plus technique de l’expérience. Pour forcer votre ordinateur à démarrer sur votre clé USB et non pas sur son disque dur interne, il va falloir pénétrer dans le BIOS. Pour faire simple, le BIOS est un programme très léger installé sur votre carte mère qui gère les tâches système de base (alimentation des ports USB, rétroéclairage du clavier, etc.).

Windows offre une manière pratique de se rendre dans le BIOS. Lancez l’application Paramètres, allez dans la section Mise à jour et sécurité puis dans l’onglet Récupération. Dans la section Démarrage avancé, un bouton vous propose de Redémarrer maintenant. Cliquez dessus.

Après un rapide redémarrage, vous devriez vous retrouver devant un écran vous demandant de « Choisir une option ». Cliquez sur Dépannage, puis Options avancées, Changer les paramètres du microprogramme UEFI, puis Redémarrer.

Une fois dans le BIOS, cherchez une section nommée « Boot Option » ou « Boot Configuration ». Son emplacement varie en fonction des ordinateurs et il peut parfois être niché au sein d’un onglet « System Configuration » ou autre vocabulaire du genre.

Une fois que vous l’avez trouvé, glissez à l’aide de votre clavier (ou de votre souris si c’est possible) la clé USB en première position dans l’ordre affiché à l’écran. Cette dernière peut porter le nom de son fabricant ou plus génériquement le nom « USB Disk ». Une fois les modifications faites, appuyez sur la touche vous proposant de quitter en sauvegardant les changements. Sur notre appareil de test, cette option est assignée à la touche F10. Cela peut changer, mais généralement c’est indiqué quelque part sur l’écran.

Source numerama.com

Ce qu’il faut savoir sur GUADEC 2021 (GNOME)

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La prudence a joué. La conférence annuelle des développeurs et utilisateurs de GNOME se tiendra, cet été encore, en ligne. Voici les derniers détails pour y prendre part.

C’est quoi GUADEC ?

GUADEC est la plus grande conférence de la communauté GNOME. Elle rassemble des centaines d’utilisateurs, de contributeurs, de membres de la communauté durant une semaine de conférences et d’ateliers.

Quand a lieu GUADEC cette année ?

La GNOME Foundation annonce que GUADEC 2021 se tiendra cette année du 21 au 25 juillet 2021.

Où se déroule GUADEC en 2021 ?

Mexico aurait dû être la destination des participants, mais la situation sanitaire exige encore des mesures de prudence qui compliquent notamment les voyages : les échanges se feront en ligne en visioconférence.

Le programme

On y parlera du successeur de GNOME 40, à savoir la version 41 prévue pour l’automne prochain.

Les 2 premières journées (21 et 22 juillet) seront dédiées aux conférences et aux « talks » (interventions). Les 23 et 24 juillet seront eux consacrés aux ateliers, BoFs et autres réjouissances.

Où trouver le programme ?

Le programme est à présent complet pour GUADEC 2021. Il se trouve sur cette page.

Les orateurs

Parmi les orateurs de l’édition 2021 figurent ;

Hong Phuc Dang, FOSSASIA
Shauna Gordon-McKeon, Galaxy Rise Consulting et Tech Inquiry
Jonas Ådahl de Red Hat
Andi Artz qui parlera notamment de Mageia
Emmanuele Bassi de la GNOME Foundation
Tobias Bernard
Alessandro Castellani
Philip Chimento
Matthias Clasen
Valentin David
Molly de Blanc
Jonas Dreßler
Bilal Elmoussaoui
Carlos Garnacho

La liste complète des orateurs est publiée.

Comment s’inscrire

Il est possible de s’inscrire gratuitement en ligne sur le site officiel via ce lien. Si l’enregistrement est gratuit, il est possible de faire un don via la page d’inscription.

Source toolinux.com

Darktable 3.6 : mise à jour du logiciel de traitement d’image

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Le week-end dernier, une nouvelle grande mise à jour est sortie pour Darktable, 3.6.0, le logiciel libre de traitement d’image. Voici ce qui change et s’améliore.

C’est quoi Darktable ?

Darktable est un logiciel open source de traitement photographique qui permet de cataloguer ses photographies numériques et d’y appliquer des corrections et effets. Il autorise également le contrôle en temps réel d’appareil photographique numérique (APN) connecté par un câble à un ordinateur.

darktable dispose de deux modes principaux, la table lumineuse et la chambre noire. darktable est livré avec plus de 50 modules de traitement d’images qui couvrent l’ensemble des besoins, depuis les opérations de base.

La sortie de Darktable 3.6

L’application, qui permet de catalogue et d’éditer ses fichiers RAW sous Linux, Windows et macOS X a connu un grand nombre de nouveautés, dont 2.680 commits depuis la version 3.4, 954 pull requests et 290 problèmes résolus. Une copieuse mise à niveau en somme !

C’est la « première des deux versions prévues cette année, et nous prévoyons dorénavant sortir deux nouvelles versions chaque année, autour des solstices d’été et d’hiver », explique-t-on sur cette page francophone.

Mise à jour 3.6 de Darktable : quoi de neuf ?

Darktable 3.6 corrige un grand nombre de défauts et ajoute plusieurs fonctionnalités nouvelles, notamment

le panneau d’accès rapide vient remplacer le module ajustements de base ;
les modules peuvent à présent être rapidement ajoutés ou retirés des groupes de modules par un clic-droit sur les onglets des groupes ;
modules de science de la couleur : spline dans filmique RGB, balance couleur RGB ;
calibration des couleurs : ajout du support pour color checker ;
un module censurer vous permet de flouter et de pixéliser rapidement des parties de l’image ;
nouvel algorithme de dématriçage ;
amélioration du masque basé sur les détails ;
nouveau module aberrations chromatiques.

La liste des changements peut être consultée sur le compte Github du logiciel, mais aussi en français via la communauté francophone darktable.fr.

Télécharger Darktable

L’application est disponible gratuitement sur Windows, macOS X et, bien entendu, Linux. Des paquetages pour Ubuntu, openSUSE, Arch Linux, Fedora, Gentoo, Debian, Solaris et beaucoup d’autres distributions et systèmes sont directement accessibles depuis cette page.

Liens et documentation

Site web officiel
Téléchargement (Linux, Windows, macOS X)
Darktable FR
« Darktable 3.6.0 released »
Présentation de la version 3.6 (en français)

Source toolinux.com

Les applications de Tutanota sont sorties de leur phase bêta

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Le service de courrier électronique sécurisé Tutanota annonce la fin du label bêta pour ses applications de bureau. La première version stable est disponible et le développement se poursuit.

Depuis le 21 juin, les utilisateurs du service Tutanota peuvent télécharger et installer la première version stable de l’application de courrier électronique de bureau. Elle est disponible, en plus du webmail, pour Windows, macOS et en version Linux.

Caractéristiques

Les clients de bureau s’intègrent plus profondément dans le système d’exploitation, y compris sous Linux, mais conservent les avantages de la version web au grand complet : boîte aux lettres, carnet d’adresses et calendrier cryptés, recherche de données cryptées en local, notifications d’email et de calendrier, raccourcis, filtres, liste d’autorisation pour les expéditeurs de confiance pour charger les images, mais aussi une authentification à deux facteurs avec TOTP.

Quelle différence avec la version web ?

Les clients sont plus avancés, car ils peuvent ouvrir des fichiers, envoyer des notifications, utiliser le stockage secret du système, effectuer une vérification orthographique plus poussée ou encore définir Tutanota comme client de courriel par défaut. L’éditeur annonce également une politique d’installation pour une utilisation professionnelle.

Et demain ?

Réclamée depuis plusieurs années, la fonction d’import de courrier électronique provenant d’un autre service n’est toujours pas d’actualité, contrairement à Proton ou Mailfence. Les développeurs annoncent également la mise en place d’un label blanc pour les clients de bureau et les applications, l’activation du support hors ligne et la possibilité d’ajouter l’authentification à deux facteurs en mode U2F.

Les clients sont-ils open source ?

Oui, les clients Linux, macOS et Windows sont open source, une stratégie assumée par l’éditeur et sous licence GPL-3.0. Le code source se trouve sur GitHub.

Où trouver les applications Tutanota ?

Les applications de bureau de Tutanota sont disponibles grauitement pour Windows, macOS et Linux. Les applications mobiles sont également proposées sur iOS/iPadOS et Android, notamment sur F-Droid, la boutique d’applications mobiles open source.

Source toolinux.com

Sortie de Tor Browser 10.5 : résumé des nouveautés

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Le navigateur sécurisé Tor Browser, développé à partir de Firefox 78.9.0esr, s’offre une solide mise à jour en version 10.5. Les versions Linux, macOS, Windows et Android sont prêtes.

C’est quoi Tor ?

Tor est un réseau décentralisé permettant d’anonymiser l’origine des connexions. Le projet Tor développe un navigateur Web basé sur Firefox. Il s’agit de Tor Browser, un logiciel libre sous licence BSD révisée.

Nouveautés de Tor Browser 10.5

Le nouveau Tor Browser 10.5 est disponible pour Linux, Windows et macOS est bas sur Firefox 78.9.0esr, avec les mises à niveau de NoScript 11.2.9 et de Tor Launcher 0.2.30. Sont également présents d’importants correctifs de sécurité de Firefox et des traductions.

Un avertissement avant la disparition des sites V2 Onion Services en octobre prochain ;
La possibilité d’utiliser Snowflake comme bridge ;
Une amélioration de l’expérience utilisateur lors de la connexion à Tor ;
Pour Linux : migration vers Debian Jessie pour les binaires Linux, support de Wayland et la fin du support CentOS 6.

Télécharger Tor Browser 10.5

Pour télécharger Tor Browser, rendez-vous sur cette page. Les versions Linux, Windows et macOS y sont proposées, ainsi que l’édition Android.

Site officiel (en français)

Puis-je utiliser Tor sur un iPhone ou un iPad ?

Oui, la réponse se trouve sur le site officiel du projet :

« Nous recommandons une appli pour iOS appelée Navigateur Onion, qui est à code source ouvert, utilise le routage de Tor et développée par quelqu’un qui collabore étroitement avec le Projet Tor. Cependant, Apple exige que sur iOS, les navigateurs utilisent quelque chose appelé « Webkit » qui empêche au Navigateur Onion de proposer la même protection de la confidentialité et des données personnelles que le Navigateur Tor. »

Source toolinux.com

 

Les CNIL européennes rendent leur avis sur le projet de règlement sur l’IA

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Le Comité européen et du Contrôleur européen de la protection des données ont rendu leur avis (en anglais) sur le projet de règlement établissant des règles harmonisées concernant l’intelligence artificielle.

Les autorités de protection, dont la CNIL en France, souligne « la nécessité de tracer des lignes rouges aux futurs usages de l’IA ». Elles demandent que les exceptions prévues à l’interdiction de l’identification biométrique à distance des personnes dans les espaces publics soient tout simplement retirées.

« L’avis recommande également une interdiction des systèmes biométriques utilisés aux fins de classer les individus dans des groupes basés sur l’ethnicité supposée, le sexe, l’orientation politique ou sexuelle, ou d’autres motifs pour lesquels la discrimination est interdite »

De même, « l’utilisation de systèmes d’IA pour déduire les émotions d’une personne physique est par ailleurs considérée comme hautement indésirable et devrait également être soumise à une interdiction de principe (sauf cas très spécifiques, tels que certains objectifs de santé ) ».

Même sort pour les systèmes utilisés pour la notation sociale qui « doivent être systématiquement interdits ».

La CNIL et ses homologues européens réclament aussi plus de précisions sur la gouvernance du « Comité européen de l’intelligence artificielle » (CEIA), instance introduite par le projet de règlement. Elles veulent à ce titre que soient définies plus finalement les règles destinées à « garantir son indépendance » et « renforcer ses pouvoirs » afin de « lui permettre ainsi d’exercer un véritable contrôle, notamment lors de la mise en œuvre de systèmes d’IA à l’échelle européenne ».

« Les autorités de protection des données devraient être désignées comme autorités de contrôle national de l’intelligence artificielle », réclament encore ces acteurs dans leur avis.

Source nextinpact.com

Linux Mint 20.2 est là, un support jusqu’en 2025

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Il s’agit en effet d’une version LTS (Long Term Support). Connue sous le nom de code UMA, elle apporte un nouveau système de notifications pour le gestionnaire de mises à jour. Celle des Flatpak est désormais proposée dans le menu Automation et fera le ménage une fois la procédure terminée.

Bulk File Renamer fait son entrée pour, comme son nom l’indique, renommer les fichiers par lots, selon des règles définies par l’utilisateur. Le billet de blog d’annonce évoque aussi l’arrivée de Sticky Notes en remplacement de GNote, d’une nouvelle application Android pour l’outil de transfert de fichiers Warpinator entre autres améliorations.

Bien entendu, cette montée de version de Linux Mint concerne autant la version MATE que celle livrée avec Cinnamon ou Xfce. La procédure de mise à jour est détaillée ici.

Source nextinpact.com

Firefox 90 est là et le support de FTP s’en va

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Après la technologie Flash, c’est au tour du protocole FTP de disparaître. La nouvelle version de Firefox pour ordinateur suit le mouvement initié par Chrome et retire le support des liens ftp://.

La sortie de Firefox 89 est encore toute fraîche dans nos mémoires. Elle a permis d’introduire la toute nouvelle interface d’utilisation, comme nous l’écrivions le 1er juin dernier.

La principale nouveauté de la version 90, disponible depuis quelques heures, est la fin du support ftp au sein du navigateur, ce qui ne signifie pas qu’il ne sera plus possible d’accéder aux serveurs ftp. Il faudra désormais passer par une extension dédiée, comme l’avait confirmé le blog des développeurs en avril.

Firefox n’est pas le seul navigateur à se détourner du ftp. Il suit de près la décision prise fin 2020 par Google de retirer l’intégration FTP du code de Chrome 88 (et de Chromium, donc également des navigateurs basés sur le même moteur, à savoir Opera ou encore Edge de Microsoft).

Du point de vue de la sécurité, on note l’arrivée du support Fetch Metadata Request Headers.

Objectif : permettre aux applications web de se protéger et de protéger leurs utilisateurs contre diverses menaces d’origine croisée telles que les attaques de type cross-site request forgery (CSRF), les fuites de sites croisés (XS-Leaks) et les attaques de type speculative cross-site execution side channel (Spectre).

Liens et téléchargement

Firefox 90 est disponible dès aujourd’hui gratuitement pour Windows, Linux et macOS. Des versions iOS/iPadOS et Android sont également proposées.

Télécharger Firefox pour Windows, macOS ou Linux
Notes de sortie

Source toolinux.com

La mise à jour 4.20 de la distribution Linux Tails est sortie

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une version de correction attendue. Voici ce qu’il faut savoir sur Tails 4.20.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 4.20 : les nouveautés

La version 4.20 de Tails apporte également les dernières versions de plusieurs éléments clés :

Noyau Linux 5.10.46
Onion Share 2.2
KeePassXC 2.6.2
Tor Browser 10.5.2 (dont nous vous parlions ici)
Thunderbird to 78.11.0
Tor 0.4.5.9

La liste des changements est disponible à cette adresse.

On note notamment la présence du nouvel assistant de connexion à Tor.

Assistant de connexion Tor : un projet

Tails 4.20 intègre le nouvel assistant de connexion, après plusieurs mois de tests.

Comment ça marche ? Après une connexion au réseau local, l’assistant Tor Connection vous aidera à vous connecter plus facilement au réseau Tor. Idéal pour les connexions à internet à bas débit ou dans des environnements où le risque de surveillance est accru.

Il s’agit de la première version de Tor Connection. De nombreuses améliorations sont attendues dans les prochaines versions : sauvegarder les ponts sur le stockage persistent, détecter les Wi-Fi défectueux, détection des portails captifs sur un réseau local et même synchroniser l’horloge pour faciliter l’utilisation des Tor Bridges en Asie.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 4.21 et sortira le 10 août 2021, basée sur Firefox 78.12.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Source toolinux.com

Les Européens suspendent leur projet de taxe numérique sous la pression de Washington

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L’Union européenne a accepté de suspendre son projet de taxe GAFA pour ne pas compromettre l’accord sur une nouvelle fiscalité internationale des entreprises actuellement à l’étude.

L’accord sur la fiscalité des multinationales actuellement à l’étude aura-t-il la peau de la taxe GAFA ? Pour ne pas compromettre l’accord sur la fiscalité des multinationales actuellement à l’étude, l’Union européenne a accepté ce lundi de geler son projet sous la pression de Washington. « La réussite de ce processus nécessitera une dernière impulsion de la part de toutes les parties, et la Commission s’est engagée à se concentrer sur cet effort. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre en pause notre travail sur une proposition de taxe numérique », confirme un porte-parole de la Commission.

Le projet de taxe GAFA souhaité par Bruxelles devait pourtant appuyer le plan de relance de 750 milliards d’euros décidé par la Commission européenne. Reste que Washington le jugeait discriminatoire pour ses champions du numérique, avant d’appeler – par la voix de Janet Yellen, sa secrétaire au Trésor – l’UE à reconsidérer la mise en place de cette taxe.

La décision de Bruxelles de suspendre son projet de taxe a été saluée par le CCIA, un lobby des géants des technologies qui regroupe notamment Amazon, Facebook, Google, Twitter et Uber. « Il est positif que la Commission européenne donne la priorité à une réforme fiscale mondiale plutôt qu’à une taxe numérique unilatérale qui risque de faire dérailler les efforts internationaux », explique Christian Borggreen, vice-président et responsable de l’antenne bruxelloise du CCIA.

Cap sur les 15 %

La décision de la Commission européenne fait suite à l’approbation de l’approche à deux piliers de l’OCDE par les ministres des Finances du G20 ce lundi. Celui-ci vise à garantir que les multinationales paient leur juste part d’impôt dans les pays où elles opèrent. Le projet, qui doit être discuté cet automne au sein de l’OCDE, porte à la fois sur une modification de la répartition des bénéfices des entreprises ainsi que sur la garantie d’un niveau minimum d’imposition d’au moins 15 % au niveau mondial.

Le mois dernier, les ministres des Finances des pays du G7 avaient convenu d’introduire un taux minimum mondial d’imposition des sociétés, d’au moins 15 %. Ils expliquaient alors que ce taux d’imposition serait utilisé pour cibler « les entreprises multinationales les plus grandes et les plus rentables », précisant qu’ils rencontreraient les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales du G20 ce mois-ci, pour voir si cet accord pouvait obtenir un soutien plus large de la part d’autres pays.

Bruno Le Maire estimait, en marge de cette même réunion du G7, que cet impôt minimal, appliqué notamment aux géants du numérique, pourrait rapporter à la France « quelque chose de plus important que les 400 millions d’euros que nous touchons avec la taxe nationale » adoptée en 2019. Il précise que ce pourrait être « entre 500 millions d’euros et un milliard d’euros » par an.

Source zdnet.fr

Mozilla revoit sa gestion des scripts sur Firefox 90

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Les traceurs Facebook restent bloqués par défaut en mode strict et dans les fenêtres privées, mais si un utilisateur veut se connecter en utilisant Facebook, SmartBlock 2.0 baissera ses boucliers.

La version Firefox 90 vient d’être lancée par son éditeur, Mozilla. Parmi les nouvelles fonctionnalités du navigateur figure une meilleure prise en charge de la connexion à l’aide des identifiants Facebook lorsque le navigateur est en mode strict de blocage des trackers, ou dans une fenêtre privée. Apparu pour la première fois dans Firefox 87, publié en mars, SmartBlock fournit des substituts locaux pour les scripts de suivi tiers bloqués.

« Ces scripts de substitution se comportent juste assez comme les scripts originaux pour garantir le bon fonctionnement du site web. Ils permettent aux sites endommagés qui s’appuient sur les scripts d’origine de se charger avec leurs fonctionnalités intactes », indiquait à l’époque Mozilla. SmartBlock a cependant échoué dans un domaine, à savoir la prise en charge des boutons de connexion Facebook sur le web. Dans un billet de blog, Mozilla explique que le problème trouve sa source dans le fait que les trackers Facebook étaient inclus dans la liste des trackers fournie par son partenaire.

Reste que la mise à jour de SmartBlock 2.0 devrait corriger ce problème. « Avant Firefox 90, si vous utilisiez une fenêtre de navigation privée, lorsque vous cliquiez sur le bouton « Continuer avec Facebook » pour vous connecter, la connexion échouait parce que le script Facebook tiers requis avait été bloqué par Firefox », indique le blog.

Un navigateur plus réactif

« Désormais, SmartBlock 2.0 dans Firefox 90 élimine ce problème de connexion. Au départ, les scripts Facebook sont tous bloqués, comme auparavant, ce qui garantit la préservation de votre vie privée. Mais lorsque vous cliquez sur le bouton « Continuer avec Facebook » pour vous connecter, SmartBlock réagit en débloquant rapidement le script de connexion Facebook, juste à temps pour que la connexion se déroule sans problème. »

Mozilla précise que la nouvelle fonctionnalité fonctionne sur « de nombreux sites web », et que Firefox continuera à bloquer les traceurs Facebook sur tous les sites où un utilisateur ne s’est pas connecté.

Les utilisateurs de Windows verront désormais Firefox mis à jour en arrière-plan, Firefox 90 vérifiant toutes les 7 heures la présence d’une nouvelle version. Pour activer la mise à jour en arrière-plan, les utilisateurs doivent autoriser l’installation automatique des mises à jour et cocher la case « Lorsque Firefox n’est pas en cours d’exécution ». La fonctionnalité ne marche que lorsque le navigateur a été installé à partir de son programme d’installation, plutôt que décompressé à partir d’un fichier zip, et qu’aucun pack de langues n’est installé.

Si Mozilla déploiera progressivement cette fonctionnalité, un drapeau permet aux utilisateurs de l’activer dès maintenant. Firefox sur Windows bénéficiera également d’une page répertoriant les modules, tels que les antivirus injectés dans le navigateur, qui pourraient causer des problèmes. Firefox 90 prendra aussi en charge les en-têtes de requête Fetch Metadata, pour permettre aux applications web de se défendre contre certaines attaques intersites.

La dernière édition de Firefox marque aussi la fin de la prise en charge du FTP dans le navigateur, et la plupart des utilisateurs qui ne disposent pas de WebRender accéléré par le matériel utiliseront le logiciel WebRender à la place.

Source : zdnet.com

Ubuntu Touch OTA-18 disponible pour smartphones et tablettes

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Une nouvelle mise à jour du système d’exploitation Ubuntu Touch, à destination des terminaux tactiles, est disponible depuis quelques heures. Sur quels modèles ? Quoi de neuf ? Tous les détails.

C’est quoi Ubuntu Touch ?

Ubuntu Touch est une version mobile du système d’exploitation Ubuntu pour les appareils mobiles.

Il est adapté pour fonctionner naturellement dans un environnement mobile à écran tactile, mais il est également capable de fonctionner comme un ordinateur de bureau en mode desktop, comme on peut le voir ci-dessous. Pour cela, il suffit de le connecter à des périphériques comme une souris, un écran et un clavier.

Ubuntu Touch OTA-18 : quoi de neuf ?

Comme on peut le lire sur le blog officiel, les nouveautés d’Ubuntu Touch sont nombreuses, toujours basées sur basée sur Ubuntu 16.04. Outre une copieuse liste de corrections et d’optimisations aux quatre coins de l’OS, cette mise à jour apporte une gestion plus efficace de la mémoire, ce qui apporte plus de fluidité sur des appareils plus anciens, souvent limités à 1 Go de RAM.

Les prochaines versions d’Ubuntu Touch seront basées sur Ubuntu 20.04.

Sur quels appareils puis-je installer Ubuntu Touch OTA-18 ?

La liste officielle des téléphones et tablettes compatibles est la suivante. On remarquera que la plupart des modèles sont plus anciens, d’où l’importance d’une gestion optimisée de la mémoire :

LG Nexus 5
OnePlus One
Fairphone 2
LG Nexus 4
BQ E5 HD Ubuntu Edition
BQ E4.5 Ubuntu Edition
Meizu MX4 Ubuntu Edition
Meizu Pro 5 Ubuntu Edition
BQ M10 (F)HD Ubuntu Edition
Nexus 7 2013 (Wi-Fi et 4G)
Sony Xperia X
Sony Xperia X Compact
Sony Xperia X Performance
Sony Xperia XZ
Sony Xperia Z4 Tablet
Huawei Nexus 6P
OnePlus 3 et 3T
Xiaomi Redmi 4X
Google Pixel 3a
OnePlus 2
F(x)tec Pro1
Xiaomi Redmi 3s/3x/3sp
Xiaomi Redmi Note 7
Xiaomi Redmi Note 7 Pro
Xiaomi Mi A2
Volla Phone (qui vient de sortir en juillet 2021)
Samsung Galaxy S3 Neo+ (GT-I9301I)
Samsung Galaxy Note 4

Ubuntu Touch sur le Volla Phone

Les Pine64 PinePhone et PineTab nécessitent encore un peu de travail et recevront la mise à jour un peu plus tard.

Comment installer Ubuntu Touch ?

Vous pouvez utiliser n’importe quel ordinateur : l’application est disponible pour Windows, Linux et macOS depuis cette page. Pour Linux, l’outil pour installer Ubuntu Touch est disponible aux formats Snap, deb et AppImage.

Contrairement à certains systèmes d’exploitation Android, l’installateur UBports officiel permet de simplifier la procédure. Il faudra toutefois disposer d’un terminal débloqué pour installer Ubuntu Touch.

Source toolinux.com

GNOME 40.3 est disponible et voici ce qui change pour vous

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Sorti en mars dernier, l’environnement de travail graphique GNOME 40 dévoile sa 3e mise à jour. On fait le point sur les principales nouveautés de GNOME 40 et de la mise à jour GNOME 40.3.

Il n’y aura donc jamais eu de GNOME 34 ! La sortie de GNOME 40 a été confirmée le 24 mars 2021 par la Fondation éponyme. L’occasion de revenir sur les grands changements de cette nouvelle version majeure et sur sa 3e mise à jour corrective, publiée le 19 juillet, juste avec GUADEC 2021.

GNOME 40 : quelles nouveautés ?

Les améliorations de la nouvelle version de GNOME 40 visaient à apporter une plus grande ergonomie de l’environnement de travail en s’inspirant largement des interfaces souvent associées aux tablettes.

On remarque notamment que la disposition verticale laisse place à une vue plus horizontale partout dans l’interface graphique. La navigation au pavé tactile en serait nettement plus naturelle, selon les retours d’utilisateurs.

Les nouveautés de GNOME 40 :

La vue des activités change : les espaces de travail sont disposés à l’horizontale ;
La grille d’applications continue sa mutation et peut être personnalisée, notamment en utilisant des dossiers. Elle devient horizontale plutôt que verticale dans l’affichage grâce à des « pages » ;
Améliorations dans les paramètres : raccourcis, Wi-Fi, caractères spéciaux ;
Plus d’informations pratiques et d’illustrations dans les cartes de Maps ;
Nouveaux onglets dans Web ;
Nouvelle application météo.

L’ensemble des nouveautés de GNOME 40 sont détaillées sur cette page.

GNOME 40.3 : mise à jour de maintenance

Le 19 juillet, Abderrahim Kitouni de la GNOME Release Team a officialisé la sortie de GNOME 40.3, troisième mise à niveau de l’environnement de travail, sur le Discourse officiel de la Fondation.

Ce que l’on en sait ? « Il s’agit principalement d’une version destinée à corriger des bugs de GNOME 40 », dont la liste exhaustive est publiée ici.

Tous les utilisateurs sont encouragés à faire la mise à jour.

« GNOME 40.3 is designed to be a boring bugfix update for GNOME 40, so it should be safe to upgrade from earlier versions of GNOME 40. »

Il est possible de compiler GNOME 40.3 à la source (gnome-40.3.tar.xz).

Quand est sori GNOME 40 ?

La version 40 de GNOME est sortie le 24 mars 2021.

La mise à jour GNOME 40.3 est sortie le 19 juillet 2021.

Où trouver GNOME 40 ?

Pour télécharger GNOME 40 (Fedora 34 beta ou openSUSE ), rendez-vous sur cette page. Des images seront disponibles pour les principales distributions dans les jours et semaines à venir.

La version GNOME 40.3 est disponible depuis le 19 juillet 2021.

Où est GNOME 34 ?

GNOME 34 n’existera pas. Les développeurs ont préféré marquer les profonds changements en passant directement à GNOME 40.

Source toolinux.com

Expolibre

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Cette exposition créée par l’April et illustrée par Antoine Bardelli permet de découvrir et de sensibiliser au logiciel libre, aux formats ouverts ainsi que plus largement aux licences et à la culture libres.

Elle est composé de huit panneaux :

Qu’est-ce que le logiciel libre ?

Les enjeux du logiciel libre

Les logiciels libres au quotidien

Les formats ouverts

Les atouts pour l’éducation

Licences et cadre juridique

Au-delà du logiciel libre

A propos de l’April et de l’Expolibre

Il est possible de télécharger les panneaux mais aussi de les louer pour organiser une exposition.

Auteur de l’illustration:

April, Antoine Bardelli

Licence de l’illustration:

Creative Commons -By-Sa

Licence Art Libre (LAL)

Licence de Documentation Libre GNU (GNU FDL)

https://expolibre.org/

Source april.org

F-Droid : des applications open source pour Android

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Les boutiques d’applications pour Android sont nombreuses. F-Droid présente la particularité de proposer des logiciels libres et open source. Voici tout ce qu’il faut savoir avant de consulter ou d’installer F-Droid sur smartphone ou sur tablette.

Table des matières

C’est quoi F-Droid ?
Fonctionnalités
Versions open source des apps populaires
Qui est derrière F-Droid ?
Télécharger F-Droid
F-Droid pour iOS

C’est quoi F-Droid ?

F-Droid est un dépôt d’applications et de logiciels libres Android. C’est un projet open source tenu par la communauté et développé par un grand nombre de contributeurs.

F-Droid est également un kit pour magasin d’applications. Il fournit les outils nécessaires à la mise en place et le fonctionnement d’un magasin d’applications.

Qui est derrière F-Droid ?

L’infrastructure de base de f-droid.org est gérée par F-Droid Limited, une société privée de droit britannique, mais F-Droid est un projet communautaire. Les dons pour son développement sont gérés sur OpenCollective.

Que peut-on trouver sur F-Droid ?

F-Droid se présente comme un site web offrant un dépôt avec des applications FOSS pour Android. Le projet dispose de son application Android. Elle permet d’effectuer des installations et mises à jour. Elle présente également des évaluations.

On trouve, par exemple, un navigateur web open source, FOSS Browser.

Toutes les applications Android sont-elles sur F-Droid ?

Non, certaines applications populaires ne sont pas disponibles sur F-Droid, car ces applications ne sont pas open source. F-Droid est un dépôt ne contenant que des applications FOSS.

On trouve par contre une alternative à de nombreuses applications propriétaires Android. C’est le cas, par exemple, de Barinsta, un clone open source de l’application Instagram.

Dois-je supprimer Google Play ou Amazon App Store ?

Non, F-Droid fonctionne en complément de Google Play Store en ne proposant que des applications FOSS. Vous pouvez continuer d’utiliser votre boutique d’applications Android habituelle (Google, Amazon, APKMirror, Aurora Store, Galaxy Store, etc.).

F-Droid existe-t-il pour iOS et iPadOS ?

Non, Apple n’autorise pas les boutiques d’applications tierces. Pour trouver des applications open source pour iOS, rendez-vous sur cette page Wikipedia, en anglais. Elle répertorie la liste des applications iPadOS et iOS libres and open-source.

Comment télécharger F-Droid ?

Vous trouverez le fichier d’installation de F-Droid (apk) sur cette page. L’application est disponible aussi bien sur smartphone que sur tablette.

Il s’agit d’une application mobile Android publiée sous GNU General Public License v3.0. Elle nécessite Android 5.1 ou ultérieur.

Faut-il un compte pour utiliser F-Droid ?

Non, l’application F-Droid assure qu’elle respecte votre vie privée.

« Nous ne suivons à la trace ni vous ni vos données. Nous ne suivons pas ce que vous installez. Vous n’avez pas besoin de compte pour utiliser le client et il n’envoie aucune donnée supplémentaire à notre serveur qui pourrait vous identifier, à part son numéro de version. «

Source toolinux.com

Debian 11 Bullseye : une force tranquille qui n’a plus rien à prouver

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La nouvelle mouture de Debian est sur le point de sortir, entrainant avec elle de nombreux autres systèmes Linux. Comme toujours, cette distribution brille par son support des architectures et la stabilité de ses composants, mais dans cette version 11, quelques nouveautés spécifiques sont quand même à noter.

L’arrivée d’une nouvelle version majeure de Debian est toujours un évènement dans le monde informatique. D’abord parce que cela n’arrive pas si régulièrement. Debian 10 est ainsi sortie en juillet 2019, la 10.10 en juin 2021. On est loin de distributions ayant un cycle de six mois (Ubuntu, Fedora…) ou même du camp d’en face, avec un macOS annuel, une révision majeure de Windows par semestre (le rythme sera annuel pour Windows 11), etc.

Ensuite parce que cette distribution Linux est copieusement utilisée, que ce soit sur des postes clients ou sur des serveurs. Mais elle sert également de socle à un très grand nombre d’autres distributions, dont la plus connue est Ubuntu, servant elle-même de base à d’autres systèmes comme Linux Mint.

Avec Debian, il est surtout question de stabilité. N’y cherchez jamais les dernières versions des composants et autres fonctionnalités « tendance », l’équipe privilégiant les moutures fiables, si possible LTS (Long Term Support). C’est notamment le cas du noyau Linux, dont la dernière LTS est utilisée : la 5.10 de décembre 2020.

Ainsi, les personnes connaissant peu ou pas cette distribution pourraient être surprises par le contenu de cette version 11, pas si « incroyable » que ça après deux ans de travail. Mais l’intérêt d’une Debian se trouve ailleurs.

Source nextinpact.com

Quelle est la part de marché de Linux en 2021 ?

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Linux occupe aujourd’hui 2,38% du marché des systèmes d’exploitation de bureau. Android continue de dominer le mobile, mais pas les tablettes.

Nous savons, grâce à Statcounter, quels sont les systèmes d’exploitation les plus répandus, à la fois sur les ordinateurs, les mobiles et les tablettes. Voici les derniers chiffres (juillet 2021).

Sur ordinateur

Windows continue de dominer le marché mondial avec 72,97% des ordinateurs de bureau ou portables. C’est un net recul annuel : en 2019, le système d’exploitation de Microsoft était crédité de 77,68%. Son plus proche concurrent s’appelle macOS et 15,4% de parts de marché. C’est là aussi moins bien que les 17,76% de 2019.

Quelle est la part de marché de Linux ?

Linux occupe la 3e place avec 2,38 %, une belle progression par rapport au même mois en 2019, où Linux était crédité de 1,69%.

Et ChromeOS ?

ChromeOS occupe aujourd’hui 1,21% du gâteau, contre 0,8% l’an dernier.

Quelles versions des OS ?

Windows 10 est le système d’exploitation le plus utilisé (78,43%)) devant Windows 7 (16,03%) pour Microsoft. Chez Apple, macOS Catalina culmine à 77,21%, loin devant Mojave 7,85% et High Sierra (2,71%).

Pour Linux, le détail des distributions n’est pas fourni par StatsCounter.

Sur le mobile

Android est le premier système d’exploitation mobile sur mobile : il est crédité de 72,18% des terminaux en circulation, devant iOS à 26,96%. KaiOS compte pour 0,19%.

Quant aux versions d’Android, elles avancent toujours en ordre très dispersé : 20,94% pour Android 11, 34,17% pour Android 10, 16,48% pour Android 9 et encore 8,79% pour Android 8.1. Android 6 compte encore pour 4,39% et 7.0 Nougat pour 4,1%, preuve que les efforts de Google auprès des constructeurs ne sont pas vraiment suivis : près de 35% des terminaux Android tournent en effet sur une version datée du système d’exploitation mobile.

Sur tablette

Pour les tablettes, Android a rejoint la 2e place, avec un score moins élevé que sur smartphone : 44,74%. iOS et iPadOS cumulés font 55,18% du marché. Sur ce segment, Windows occupe 0,05% et Linux 0,02%. On remarque la présence de BlackBerry OS (dont la seule tablette aura été le Playbook) à 0,01%.

Source toolinux.com

VPN de Mozilla disponible : quels pays, prix, compatibilité Linux

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Lancé durant l’été 2020, le VPN de Mozilla est aujourd’hui pleinement disponible en France, en Belgique et en Suisse. On vous dit tout sur le prix, les fonctionnalités ainsi que sur la compatibilité Linux et Android.

C’est quoi Mozilla VPN ?

Le VPN Mozilla, lancé en collaboration avec Mullvad, est conçu pour protéger votre vie privée depuis vos appareils mobiles et vos ordinateurs, grâce à un réseau de centaines de serveurs dans une trentaine de pays. La solution utilise le protocole WireGuard.

Où Mozilla VPN est-il disponible ?

La sortie de Mozilla VPN remonte au 15 juillet 2020, mais la fonction était limitée aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, à Singapour, en Malaisie et en Nouvelle-Zélande.

Depuis le 29 avril 2021, le VPN de Mozilla est disponible en France. Une page dédiée explique son fonctionnement et son utilité en français. Depuis la mi-juillet, la solution est également disponible en Belgique et en Suisse.

Aujourd’hui, Mozilla VPN est disponible dans les pays suivants :

États-Unis
Canada
Royaume-Uni
France
Allemagne
Belgique
Espagne
Autriche
Suisse
Malaisie
Nouvelle-Zélande
Singapour

Combien coûte Mozilla VPN ?

Le prix de Mozilla VPN est de 9,99 EUR par mois. Cette offre comprend un accès à des serveurs dans plus de 30 pays, pour 5 terminaux maximum. Le trafic est illimité, sans restriction de bande passante.

Le prix descend à 6,99 € avec un engagement de 6 mois et à 4,99 € par mois pour un engagement d’un an.

Combien d’appareils maximum ?

Mozilla VPN peut être utilisé sur 5 appareils différents.

Pourquoi utiliser Mozilla VPN

L’objectif poursuivi par Mozilla dans cette aventure est la sécurisation des connexions à internet, mais aussi le respect de la vie privée des utilisateurs, loin d’être garanti par de très nombreux prestataires de VPN, parfois gratuits.

Quels OS compatibles ?

Mozilla VPN est compatible avec les systèmes d’exploitation suivants :

Windows 10 (uniquement 64 bits)
macOS (10.15 et plus)
Android (version 6 et plus)
iOS (13.0 et plus)
Linux (uniquement Ubuntu)

Qu’est‑ce qu’un VPN et comment fonctionne‑t‑il ?

Un VPN (Virtual Private Network) est un réseau privé virtuel qui vous permet de vous connecter sur un réseau à distance de manière sécurisée, un VPN cache votre adresse IP et protège votre navigation sur internet. Pour en savoir plus sur les VPN, cette infographie ci-dessous présente les VPN de manière simplifiée.

Rapport Latombe : systématiser le recours au logiciel libre dans les administrations, un enjeu de souveraineté numérique

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Nous recevrons le rapporteur Philippe Latombe le mardi 7 septembre 2021 dans l’émission Libre à vous !.

La mission d’information « Bâtir et promouvoir une souveraineté numérique nationale et européenne », conduite par le député et rapporteur Philippe Latombe, a abouti avec la publication de son rapport le 12 juillet 2021. En ce qui concerne le logiciel libre, le rapporteur n’y va pas par quatre chemins et suggère d’« imposer au sein de l’administration le recours systématique au logiciel libre, en faisant de l’utilisation de solutions propriétaires une exception ». Une prise de position que l’April salue car elle rejoint sur le fond celle d’une priorité au logiciel libre historiquement portée par l’association.

Lire le rapport

Le rapport Latombe propose une grille de lecture globale des enjeux relatifs à la « souveraineté numérique ». À travers 65 propositions, dont « 30 propositions clés », le rapport explore notamment l’importante question du hardware (les composantes matérielles), fait le lien avec l’indispensable enjeu de la formation et, plus largement, avec la question de l’émancipation individuelle, rappelle le rôle de levier de la commande publique et la nécessité pour les pouvoirs publics de soutenir un « écosystème d’entreprises du numérique ». Parmi les 30 propositions clés, la proposition n° 52 appelle à systématiser le recours au logiciel libre au sein de l’administration.

Proposition n°52 : Imposer au sein de l’administration le recours systématique au logiciel libre en faisant de l’utilisation de solutions propriétaires une exception.

Lors de son audition 1, Stéfane Fermigier, coprésident du CNLL (Union des entreprises du logiciel libre et du numérique ouvert), s’exprimant sur les enjeux autour de l’informatique à distance, a fait remarquer les « niveaux de maturité variables selon les administrations » et que, malgré les annonces politiques sur la notion de souveraineté numérique, « de plus en plus d’acteurs se tournent vers des fournisseurs de cloud américains. Les contraintes qui en découlent risquent de contrecarrer à terme l’expansion des éditeurs de logiciels libres, mais aussi de l’industrie européenne du cloud ». Constat visiblement partagé par le rapporteur puisqu’il précise que « c’est dans cette optique [qu’il] souhaite faire du recours au logiciel libre une obligation au sein de l’administration, le recours aux solutions propriétaires devant devenir progressivement une exception ».

« Le recours au logiciel libre au sein des administrations publiques doit être fortement encouragé et devenir un principe ne souffrant que d’exceptions dûment justifiées. »

Le rapport présente explicitement la proposition n° 52 comme « l’aboutissement de la politique menée en ce sens par l’État ces dernières années ». Il cite ainsi la circulaire du Premier ministre Jean-Marc Ayrault de 2012 sur le bon usage du logiciel libre dans l’administration 2, l’article 16 de la loi du 7 octobre 2016 pour une République numérique (malgré son manque de portée normative 3) et la récente circulaire du Premier ministre Jean Castex qui pose des bases intéressantes pour le logiciel libre 4. Mais ne nous y trompons pas, le rapporteur estime clairement qu’il est nécessaire d’aller plus loin qu’un simple encouragement à l’usage de logiciels libres. En appelant à systématiser le recours au logiciel libre, le rapporteur propose une nouvelle ambition, à la hauteur des enjeux.

Cette prise de position en faveur du logiciel libre n’est par ailleurs pas un cas isolé. Elle fait ainsi écho – tout en poussant plus loin l’ambition – au rapport Bothorel de 2020 sur l’ouverture des données, des algorithmes et des codes sources 5, base de la circulaire Castex, qui voyait notamment dans le logiciel libre « le moyen de créer enfin du partage et de la mutualisation dans le secteur public », et au rapport sénatorial de 2019 sur la souveraineté numérique qui soulignait l’urgence d’engager la réflexion sur le recours aux logiciels libres au sein de l’État 6. Si la parole politique semble généralement admettre que les administrations doivent davantage recourir aux logiciels libres, cela semble donc parfois difficilement se traduire en actes. Il est, à ce titre, particulièrement intéressant que la proposition du rapporteur intervienne dans une sous-section intitulée « faire du recours au logiciel libre un principe effectif au sein des administrations publiques ».

« Faire du recours au logiciel libre un principe effectif au sein des administrations publiques »

En appelant à systématiser le recours au logiciel libre, de manière effective, le rapport pose comme principe structurant que les libertés informatiques répondent à un impératif d’intérêt général – ici la « souveraineté numérique » – et correspondent à ce titre à des besoins impérieux des administrations. Ce qui en résulte est clair : lorsqu’une administration se procure une solution logicielle, il ne lui sera possible de se priver d’une ou des libertés informatiques (d’usage, d’étude, de modification, de partage) que si elle peut démontrer que son choix a été raisonné et que sa décision résulte d’une juste mise en balance de ses besoins dans le cadre de sa mission de service public.

Poser ainsi les choses permet de sortir d’un rapport strictement technique à l’informatique, qui opposerait deux solutions logicielles sur la seule base d’une performance qui serait à définir. C’est réaffirmer que le logiciel libre est une considération d’intérêt général, une considération politique, non un simple choix de « modèle économique » face auquel les administrations devraient rester neutres. C’est rappeler que les pouvoirs publics peuvent, doivent, poser le cadre de ce que revêt l’intérêt général, notamment dans la conduite de leur mission de service public. Le principe posé, la règle connue de tous permettra, le cas échéant, à l’ensemble des acteurs de concourir aux marchés publics dans le respect du principe d’égalité 7.

On pourra cependant regretter que le document ne précise pas davantage les modalités de mise en œuvre de cette proposition, ou qu’il n’explicite pas en quoi le logiciel libre répond à un enjeu de souveraineté numérique, si ce n’est que la proposition s’inscrit dans une section « une ambition de souveraineté qui implique des choix ambitieux ». Le rapport ne manque pas, toutefois, d’apporter des pistes de réflexion intéressantes sur les moyens à la disposition des pouvoirs publics pour répondre aux enjeux en cause, particulièrement le levier de la commande publique et le soutien aux « écosystèmes » des entreprises françaises. Si elles ne visent pas spécifiquement le logiciel libre dans le texte, elles peuvent matériellement aisément s’inscrire comme levier efficace d’une priorité effective au logiciel libre.

Le levier de la commande publique : mieux allotir et réformer l’UGAP

Dans une partie dédiée au soutien du « développement de l’écosystème deeptech français et européen », le rapporteur précise qu’il « considère donc que la commande publique doit davantage être prise en compte par l’État comme un outil de stimulation de l’offre privée et de soutien à la création d’un écosystème d’entreprises du numérique. » Le rapport aborde cet aspect essentiellement sous l’angle d’une préférence nationale et européenne, pour soutenir les tissus économiques locaux – dans lesquels s’inscrivent de fait une large partie des entreprises du logiciel libre, majoritairement de petite et moyenne taille. Dans cette perspective, le rapporteur note que « l’information sur les outils permettant de privilégier le recours aux acteurs français, à droit constant, doit ainsi être renforcée ». Il mentionne par ailleurs que « le recours plus large à l’allotissement pourrait ainsi, dans l’immédiat, être une piste à privilégier ». Reprenant les propos d’une des personnes auditionnées, le rapport souligne que « l’allotissement géographique et technique, sous réserve qu’il ne soit pas incohérent, est de nature à favoriser la candidature de PME implantées localement, tout en pouvant réduire l’intérêt des plus grands opérateurs à candidater ».

Proposition n° 28 : Créer un guide d’information des acteurs publics sur les outils de la commande publique, afin d’encourager, notamment, la pratique de l’allotissement, le recours par les collectivités au « dialogue compétitif » en matière de numérique et l’usage de la mention « Spécial France », toutes mesures qui permettront de rendre plus systématique le recours aux acteurs français au sein de la commande publique.

Parallèlement, le rapport pose que « les pratiques de l’Union des groupements d’achats publics (UGAP) sont également sources d’interrogations ». L’UGAP est une centrale d’achat qui a un rôle structurant dans la manière dont les acteurs privés accèdent aux marchés publics et dans la manière dont les administrations acquièrent des logiciels. Interroger ses pratiques semble donc en effet une piste essentielle. Or, le rapport constate que « l’UGAP privilégie les solutions prêtes à l’emploi, limitant la place des jeunes entreprises, dont les solutions innovantes sont en cours de développement. » Et, de la même manière, cette pratique limite l’accès des entreprises proposant de la prestation sur des logiciels libres. C’est ainsi que « pour [le] rapporteur il ne fait pas de doute que l’UGAP doit s’attacher à modifier ses pratiques de référencement afin de permettre un accès accru des entreprises françaises du numérique à la commande publique. » Indirectement cela semble pouvoir bénéficier à « l’écosystème » du logiciel libre en France, mais il l serait intéressant de pousser de pousser la réflexion sur le rôle que pourrait avoir l’UGAP dans l’objectif d’un recours prioritaire aux logiciels libres par les administrations.

Proposition n° 27 : Exiger de l’Union des groupements d’achats publics (UGAP) des délais raisonnables dans le traitement des demandes de référencement des acteurs de l’offre numérique française

L’enjeu du pilotage politique

Un des axiomes du rapport est la nécessité de conduire la « transformation numérique des administrations ». Il interroge, dans cette logique, la gouvernance et le pilotage de cette transformation numérique, en soulignant l’importance de cette question par le constat que « la crise sanitaire a fait la démonstration du recours massif […] des administrations publiques aux solutions américaines. »

Après un rappel des évolutions institutionnelles depuis 2011, de la création de la DISIC (Direction interministérielle des systèmes d’information et de communication de l’État) à celle de la DINUM (Direction interministérielle du numérique), présentées comme des « progrès notables […] en faveur de la transformation numérique de l’État et de la gouvernance des politiques numériques », le rapport fait des recommandations pour en améliorer le pilotage. Il reprend notamment la proposition de créer « un ministère du numérique de plain-pied, doté d’une administration et de moyens propres, qui aurait pour mission de porter les politiques numériques au niveau national, européen et international. ».

Proposition n° 45 : Créer un ministère du numérique, doté d’une administration et de moyens propres, et chargé de porter les politiques numériques aux niveaux national, européen et international.

Quelle qu’en soit la traduction institutionnelle possible, l’enjeu d’un pilotage efficace et d’une stratégie de long court des politiques publiques relatives aux systèmes d’information de l’État apparaissent indéniablement comme un enjeu déterminant. De ce point de vue, si la récente circulaire Castex sur l’ouverture des données et des codes sources donne des signes encourageants en termes d’ambition politique vis-à-vis du logiciel libre, l’actualité récente de la DINUM – avec la publication d’un catalogue de logiciels truffé d’erreurs et d’approximations 8 et des conditions de travail dégradées 9 – questionne fortement sur la volonté de la direction actuelle de mettre en œuvre correctement cette circulaire et, plus largement, de sa capacité à assurer le pilotage des politiques numériques de l’État.

Un enjeu d’« émancipation »

Alors que le débat autour de la souveraineté numérique semble souvent se focaliser sur les considérations industrielles et économiques, le rapporteur prend soin d’y inscrire l’enjeu de « l’émancipation individuelle ». Le premier titre de la partie consacrée à « bâtir une souveraineté numérique » rappelle que la politique menée en ce sens doit être « au service du citoyen ». Comment en effet, dans une société qui se veut démocratique, penser la souveraineté numérique sans penser l’impact des technologies sur nos libertés fondamentales et leur place dans notre construction en tant que citoyennes et citoyens, émancipé⋅es et pleinement en mesure d’exercer nos libertés et notre pouvoir d’agir politique.

Partant de ce constat, à travers plusieurs propositions, le rapport pointe l’importance de la formation dès le plus jeune âge aux « savoirs numériques fondamentaux » : « Il est en effet indispensable que l’appareil de formation français soit en capacité de transmettre de façon efficace et actualisée les savoir-faire permettant aux citoyens de garder la maîtrise de leur vie en ligne et de ne pas subir l’apparition de nouveaux usages. » Si, à nouveau, on peut regretter qu’aucun lien direct ne soit fait avec l’impératif d’user de logiciels libres – en tant qu’outils informatiques comme en tant qu’objet d’enseignement – , l’approche du rapport reste intéressante en ce qu’il semble en faire une question éminemment politique. Rappelons d’ailleurs ici que seul le logiciel libre permet l’apprentissage d’une relation libre et éclairée aux outils technologiques, plutôt qu’un formatage à des usages imposés par des logiciels privateurs. Sur ce point, le rapport aurait sans doute également gagné à étudier la situation de ce qui est généralement appelé le marché des Eductech qui semblent aiguiser l’appétit insatiable d’un certain nombre de multinationales de l’informatique privatrice, souvent intéressées par les données personnelles des élèves. Important enjeu de souveraineté s’il en est !

Proposition n° 17 : Former aux compétences numériques dès le plus jeune âge et tout au long de la scolarité et de la vie professionnelle.
Proposition n° 18 : Former les citoyens aux gestes barrières face au risque cyber.
Proposition n° 19 : Développer l’apprentissage du code à l’école pour doter les élèves des fondamentaux de cet alphabet du monde numérique.

Pour une ambition à la hauteur des enjeux : priorité au logiciel libre!

Pour conclure, le rapport Latombe offre un état des lieux et une réflexion intéressante sur la situation actuelle en termes de pratique des administrations, de leur autonomie et de leurs dépendances, il pointe les rapports de force et souligne l’importance d’une formation émancipatrice de l’informatique, etc. Mais surtout, en appelant à systématiser le recours au logiciel libre, le rapport marque une véritable rupture avec une certaine tendance actuelle à l’inaction, notamment au sein de la Direction numérique de l’État. Sans remettre en question la stratégie mise en place par la circulaire Castex en matière de logiciel libre, qui propose des choses intéressantes, le rapport montre la voie en direction de politiques publiques beaucoup plus ambitieuses, avec un changement de paradigme radical : l’informatique libre doit être la règle, le logiciel privateur l’exception.

Le constat est donc dressé : une administration souveraine – un service public fondé sur l’intérêt général – utilise prioritairement des logiciels libres. Ce gouvernement et cette législature seront-ils celui et celle qui concrétiseront ce principe en lui donnant valeur normative et en posant les bases réglementaires de sa mise en œuvre ?

Nous recevrons le rapporteur le mardi 7 septembre 2021 dans l’émission Libre à vous !.

Source april.org

Le nouvel installateur Ubuntu est disponible (bêta publique)

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En février dernier, Martin Wimpress annonçait via son compte Twitter le rafraîchissement de l’interface d’installation d’Ubuntu. Six mois plus tard, il est possible de le tester.

C’est en sa qualité de directeur de l’ingénierie d’Ubuntu Desktop que, le 1er février 2021, Martin Wimpress lançait une nouvelle discussion sur le Discourse de Canonical. L’installation d’Ubuntu va changer de look.

A new #Ubuntu Desktop Installer  is in the works https://t.co/Oo9mAKAPxX pic.twitter.com/7QMN6IKOCg

— Martin  Wimpress (@m_wimpress) February 1, 2021

2 captures d’écran officielles :

Nouvel installateur Ubuntu : les détails

Il faut dire que l’installateur actuel, Ubiquity, date de… 2006. Toujours fonctionnel, il ne répond plus tout à fait aux standards de 2021.

Le nouvel installateur va utiliser le kit de développement open source Flutter créé par Google. Cela va permettre aux développeurs de créer des interfaces beaucoup plus consistantes et cohérentes entre les différentes versions d’Ubuntu. Également pour Ubuntu Server, qui bénéficie depuis peu de sa propre interface d’installation et de configuration, Subiquity 61.

Quand sort le nouvel installateur Ubuntu ?

Il va falloir se montrer patient avant d’en profiter. Le nouvel installateur sera intégré à la version 22.04 LTS de la distribution Ubuntu, dont la sortie est prévue en avril 2022.

Tester Ubuntu Desktop Installer 2022

Si vous souhaitez installer la version bêta publique, vous devez tout simplement rapatrier les images « daily » de la distribution Ubuntu 21.10 prévue en octobre prochain ou vous rendre sur Github.

Attention toutefois, petite subtilité : la version 21.10 sera livrée d’origine avec l’ancien installateur (même s’il est actuellement présent dans les versions quotidiennes à des fins de tests). Le nouveau ne sera pas effectif avant l’édition 22.04 LTS.

Source toolinux.com

Firefox 91 propose le mode HTTPS par défaut en mode privé

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Les utilisateurs qui ont activé la protection stricte contre le pistage pourront désormais demander à Firefox de supprimer les cookies, non seulement des domaines visités, mais aussi des traceurs tels que Facebook.

Mozilla a publié Firefox 91 mardi, avec de nouvelles fonctionnalités de protection de la vie privée et une meilleure intégration de Windows.

Lorsque les utilisateurs utilisent une fenêtre privée dans Firefox, la connexion au domaine demandé sera désormais établie par défaut en HTTPS, même si l’utilisateur saisit manuellement le protocole HTTP. Une demande HTTPS sera également effectuée en premier si l’utilisateur clique sur un lien HTTP.

HTTPS forcé en navigation privée

L’éditeur a prévenu que le protocole HTTPS par défaut ne permet de se connecter qu’à la page elle-même, et pas nécessairement à toutes les images, CSS ou fichiers JavaScript chargés par la page.

« Toutefois, le chargement d’une page en HTTPS entraînera, dans la majorité des cas, le chargement de ces composants de la page en HTTPS », précise Mozilla.

« Nous prévoyons d’étendre HTTPS par défaut au-delà de la navigation privée dans les mois à venir. »

En novembre, avec Firefox 83, Mozilla a permis aux utilisateurs d’activer le mode HTTPS-Only, qui présente les mêmes fonctionnalités que le mode HTTPS par défaut.

Indigestion de cookies

La deuxième fonctionnalité de protection de la vie privée est appelée « effacement amélioré des cookies ». Lorsqu’un utilisateur demande à Firefox de supprimer les données des cookies d’un site, non seulement Firefox supprime les cookies de ce site, mais il élimine également tous les cookies de suivi placés sur le site.

Cette fonctionnalité s’appuie sur la protection totale contre les cookies, apparue dans Firefox en février, qui sépare les cookies par site Web. Cela signifie que les supercookies, comme ceux placés par Facebook, sont limités à un seul conteneur.

Lorsque vous décidez de dire à Firefox d’oublier un site web, Firefox se débarrasse automatiquement de tous les cookies, supercookies et autres données stockés dans la « boîte à cookies » de ce site web. Ce nettoyage amélioré des cookies permet de supprimer facilement toutes les traces d’un site Web dans votre navigateur, sans que des cookies tiers ne restent en place », explique Mozilla.

« Avant la suppression améliorée des cookies, Firefox effaçait les données uniquement pour le domaine spécifié par l’utilisateur. Cela signifie que si vous effaciez le stockage de comfypants.com, Firefox supprimait le stockage de comfypants.com et laissait derrière lui le stockage de tous les sites qui y étaient intégrés (facebook.com). En conservant le stockage intégré de facebook.com, il pouvait vous identifier et vous suivre à nouveau lors de votre prochaine visite sur comfypants.com. »

Désormais, lorsque les utilisateurs se dirigent vers les paramètres pour gérer les données des cookies, ils verront une liste de conteneurs plutôt que de domaines. Les utilisateurs peuvent également cliquer avec le bouton droit de la souris sur « Oublier ce site » dans le menu historique pour supprimer les cookies et le cache liés au site, ainsi que supprimer de l’historique du navigateur et effacer toutes les données que Firefox a stockées sur le site, comme les autorisations.

Pour pouvoir utiliser l’effacement amélioré des cookies, les utilisateurs doivent avoir activé la protection renforcée contre le pistage.

Firefox 91 introduit également l’intégration de l’authentification unique avec Windows pour les comptes Microsoft, professionnels et scolaires. Cette fonctionnalité peut être activée dans la section « Vie privée et sécurité » des paramètres de Firefox.

Image : Mozilla

Source zdnet.com

Publication de Debian 11 « Bullseye »

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Après deux ans, un mois et neuf jours de développement, le projet Debian est fier d’annoncer sa nouvelle version stable n° 11 (nom de code Bullseye), qui sera suivie pendant les cinq prochaines années grâce à l’effort combiné de l’équipe de sécurité de Debian et de l’équipe de gestion à long terme de Debian.

Debian 11 Bullseye propose de nombreuses applications et environnements de bureau. Entre autres, elle inclut maintenant les environnements de bureau suivants :

Gnome 3.38 ;

KDE Plasma 5.20 ;

LXDE 11 ;

LXQt 0.16 ;

MATE 1.24 ;

Xfce 4.16.

Cette version contient plus de 11 294 nouveaux paquets pour un total de 59 551 paquets, avec un nombre significatif de paquets (9 519) marqués comme « obsolètes » et supprimés. 42 821 paquets ont été mis à jour et 5 434 demeurent inchangés.

Bullseye est notre première version à fournir un noyau Linux avec la prise en charge du système de fichiers exFAT et qui l’utilise par défaut pour monter les systèmes de fichiers exFAT. Par conséquent, il n’est plus nécessaire d’utiliser l’implémentation du système de fichiers dans l’espace utilisateur fournie par paquet exfat-fuse. Les outils pour créer et vérifier un système de fichiers exFAT sont fournis par le paquet exfatprogs.

La plupart des imprimantes récentes sont capables d’utiliser l’impression et la numérisation sans pilote sans avoir besoin des pilotes spécifiques du fabriquant (souvent non libres). Bullseye introduit un nouveau paquet, ipp-usb, qui utilise le protocole IPP-over-USB indépendant du fabriquant et pris en charge par beaucoup d’imprimantes récentes. Cela permet à un périphérique USB d’être vu comme un périphérique réseau. Le dorsal officiel SANE sans pilote est fourni par sane-escl du paquet libsane1 qui utilise le protocole eSCL.

Dans Bullseye, systemd active par défaut sa fonctionnalité de journal persistant avec un repli implicite sur un stockage volatil. Cela permet aux utilisateurs qui ne dépendent pas d’une fonctionnalité particulière de désinstaller les démons de journalisation traditionnels et de passer à l’utilisation exclusive du journal de systemd.

L’équipe Debian Med a pris part à la lutte contre la COVID-19 en empaquetant des paquets pour la recherche sur le virus au niveau de son séquençage et pour combattre la pandémie avec les outils utilisés en épidémiologie. Ce travail va continuer en mettant l’accent sur les outils d’apprentissage automatique dans ces deux domaines. Le travail de l’équipe sur l’assurance qualité et l’intégration continue est essentiel sur le plan de la cohérence et de la reproductibilité des résultats indispensable dans le domaine scientifique. Le mélange Debian Med possède une série d’applications cruciales pour leurs performances qui bénéficient maintenant de SIMD Everywhere. Pour installer les paquets entretenus par l’équipe Debian Med, il suffit d’installer les métapaquets nommés med-* qui sont en version 3.6.x.

Le chinois, le japonais, le coréen et d’autres langues bénéficient de la nouvelle méthode de saisie Fcitx 5 qui succède à la méthode Fcitx 4, populaire dans Buster. Cette nouvelle version prend bien mieux en charge les extensions de Wayland (le gestionnaire d’affichage par défaut).

Debian 11 Bullseye inclut de nombreux paquets logiciels mis à jour (plus de 72 % des paquets de la distribution précédente), par exemple :

Apache 2.4.48

Serveur DNS BIND 9.16

Calligra 3.2

Cryptsetup 2.3

Emacs 27.1

GIMP 2.10.22

Collection de compilateurs GNU 10.2

GnuPG 2.2.20

Inkscape 1.0.2

LibreOffice 7.0

Noyaux Linux série 5.10

MariaDB 10.5

OpenSSH 8.4p1

Perl 5.32

PHP7.4

PostgreSQL 13

Python 3, 3.9.1

Rustc 1.48

Samba 4.13

Vim 8.2

plus de 59 000 autres paquets prêts à l’emploi, construits à partir de plus de 30 000 paquets source.

Avec cette large sélection de paquets, ainsi que sa traditionnelle gestion de nombreuses architectures, Debian, une fois de plus, confirme son but d’être le système d’exploitation universel. Elle est appropriée pour bien des cas différents d’utilisation : des systèmes de bureau aux miniportables, des serveurs de développement aux systèmes pour grappe, ainsi que des serveurs de bases de données aux serveurs web ou de stockage. En même temps, des efforts supplémentaires d’assurance qualité tels que des tests automatiques d’installation et de mise à niveau pour tous les paquets de l’archive Debian garantissent que Bullseye répond aux fortes attentes de nos utilisateurs lors d’une publication stable de Debian.

Un total de neuf architectures sont gérées : PC 64 bits/Intel EM64T/x86-64 (amd64), PC 32 bits/Intel IA-32 (i386), PowerPC 64 bits Motorola/IBM petit-boutiste (ppc64el), IBM S/390 64 bits (s390x), pour ARM, armel et armhf pour les anciens et nouveaux matériels 32 bits plus arm64 pour l’architecture 64 bits AArch64, et pour MIPS, mipsel (petit-boutiste) pour les matériels 32 bits et mips64el pour le matériel 64 bits petit-boutiste.

Vous voulez l’essayer ?

Si vous voulez simplement essayer Debian 11 Bullseye sans l’installer, vous pouvez utiliser une des images autonomes « live » qui chargent et exécutent le système d’exploitation complet, dans un mode en lecture seule, dans la mémoire de votre ordinateur.

Ces images autonomes sont fournies pour les architectures amd64 et i386 et sont disponibles pour des installations à l’aide de DVD, clés USB ou d’amorçage par le réseau. Les utilisateurs peuvent choisir entre plusieurs environnements de bureau : GNOME, KDE Plasma, LXDE, LXQt, MATE et Xfce. Debian Bullseye autonome fournit une image autonome standard, ainsi, il est possible d’essayer un système Debian de base sans interface utilisateur graphique.

Si le système d’exploitation vous plaît, vous avez la possibilité de l’installer sur le disque dur de votre machine à partir de l’image autonome. Celle-ci comprend l’installateur indépendant Calamares ainsi que l’installateur Debian standard. Davantage d’informations sont disponibles dans les notes de publication et sur la page de la section des images d’installation autonomes du site de Debian.

Si vous souhaitez installer Debian 11 Bullseye directement sur le disque dur de votre ordinateur, vous pouvez choisir parmi les nombreux supports d’installation tels que les disques Blu-ray, CD et DVD et les clefs USB, ainsi que par une connexion réseau. Plusieurs environnements de bureau — Cinnamon, GNOME, KDE Plasma Desktop et Applications, LXDE, LXQt, MATE et Xfce — peuvent être installés grâce à ces images. De plus, des disques multi-architectures sont disponibles et permettent l’installation à partir d’un choix entre plusieurs architectures à partir d’un seul disque. Vous pouvez aussi toujours créer un média d’installation amorçable sur clef USB (voir le manuel d’installation pour plus de détails).

Au sein de l’installateur Debian, beaucoup de développement a été réalisé aboutissant à une amélioration de la prise en charge du matériel et à d’autres nouvelles fonctionnalités.

Dans certains cas, une installation réussie peut encore présenter des problèmes d’affichage lors du redémarrage dans le système installé ; pour ces cas, il y a quelques solutions qui pourraient aider à se connecter quand même. Il existe aussi une procédure basée sur isenkram qui permet aux utilisateurs de détecter et de corriger l’absence de microcode dans leur système de façon automatique. Bien sûr, il faut peser le pour et le contre de l’utilisation de cet outil dans la mesure où il est probable qu’il nécessitera l’installation de paquets non libres.

En complément à cela, les images d’installation non libres qui incluent les paquets de microcode ont été améliorées pour qu’elles puissent anticiper le besoin de microcode sur la machine installée (par exemple, pour les cartes graphiques AMD ou Nvidia ou pour les dernières générations de matériel audio d’Intel).

Pour les utilisateurs de nuage, Debian propose la prise en charge directe de beaucoup des plateformes de nuage bien connues. Les images officielles de Debian sont faciles à sélectionner sur chaque offre d’image. Debian publie également des images OpenStack toutes prêtes pour les architectures amd64 et arm64, prêtes à être téléchargées et utilisées dans des configurations de nuage locales.

Debian peut maintenant être installée en 76 langues, dont la plupart sont disponibles avec des interfaces utilisateur en mode texte et graphique.

Les images d’installation peuvent être téléchargées dès à présent au moyen de bittorrent (le moyen recommandé), jigdo ou HTTP ; consultez la page Debian sur CD pour plus d’informations. Bullseye sera également bientôt disponible sur DVD, CD et disques Blu-ray physiques chez de nombreux distributeurs.

Mise à niveau de Debian

La mise à niveau vers Debian 11 à partir de la version précédente, Debian 10 (nom de code Buster) est gérée automatiquement par l’outil de gestion de paquets APT pour la plupart des configurations.

Pour Bullseye, la suite de sécurité s’appelle maintenant bullseye-security et les utilisateurs devraient adapter leur fichier de liste de sources d’APT en conséquence lors de la mise à niveau. Si votre configuration d’APT comprend également l’épinglage ou la ligne APT::Default-Release, il est vraisemblable qu’elle nécessite aussi des adaptations. Consultez la section Changement de l’organisation de l’archive security des notes de publication pour plus de détails.

Si vous effectuez une mise à niveau à distance, n’oubliez pas de consulter la section Impossible d’établir de nouvelles connexions SSH durant la mise à niveau.

Comme toujours, les systèmes Debian peuvent être mis à niveau sans douleur, sur place et sans période d’indisponibilité forcée, mais il est fortement recommandé de lire les notes de publication ainsi que le manuel d’installation pour d’éventuels problèmes et pour des instructions détaillées sur l’installation et la mise à niveau. Les notes de publications seront améliorées et traduites dans les semaines suivant la publication.

À propos de Debian

Debian est un système d’exploitation libre, développé par plusieurs milliers de volontaires provenant du monde entier qui collaborent à l’aide d’Internet. Les points forts du projet sont l’implication basée sur le volontariat, l’engagement dans le contrat social de Debian et le logiciel libre, ainsi que son attachement à fournir le meilleur système d’exploitation possible. Cette nouvelle version représente une nouvelle étape importante dans ce sens.

Source debian.org

Télécharger Debian 11

La Debian Conférence se tient en ligne cette semaine

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Alors qu’un DebCamp se tient en ligne depuis le 15 août, place à la Debian Conference jusqu’au 28 août. Elle se tiendra en ligne exclusivement.

Alors que la version 11 du système d’exploitation est sorti le 14 août dernier, comme nous vous en parlions dans cet article, place à la 21e conférence annuelle du projet et de la communauté Debian. L’événement se tiendra en ligne cette année encore du 24 au 28 août, suivant le DebCamp, qui s’achève ce 23 août.

Les conférences et exposés seront présentés dans deux « salles » parallèles. « Talks 1 » aura des exposés en anglais, tandis que « Talks 2 » accueillera des exposés en anglais, mais aussi des exposés dans les langues indiennes (hindi, kannada, malayalam, marathi, telugu), organisés par la communauté Debian India, ainsi que des exposés en portugais, organisés par l’équipe Debian Brazil. Tous les détails sur la programmation se trouvent sur cette page.

Pour participer, il suffit de s’inscrire en ligne.

Source toolinux.com

Linux a 30 ans : la folle histoire d’un logiciel qui a changé le monde

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Il y a tout juste 30 ans, Linus Torvalds révélait travailler à la première mouture du noyau Linux. Son « hobby » de jeunesse est devenu un logiciel incontournable pour l’informatique moderne.

Joyeux anniversaire Linux ! Il y a 30 ans jour pour jour, Linus Benedict Torvalds publie un message historique sur un newsgroup consacré à l’OS Minix. « Je crée un système d’exploitation libre (c’est juste un hobby, ce ne sera pas gros et professionnel comme GNU). J’y travaille depuis le mois d’avril, et il commence à être prêt ».

Quelle modestie : Torvalds ne se doutait pas à l’époque que Linux, cet OS qu’il développait par passion pour les processeurs x86, deviendrait en quelques années une brique essentielle de l’informatique moderne. Car aujourd’hui, Linux est partout. Il est au cœur de l’ensemble des smartphones Android. Il anime une bonne partie des serveurs, la quasi-intégralité des supercalculateurs… On le trouve aussi dans d’innombrables appareils électroniques ou des ordinateurs embarqués. Il n’y a guère que sur le poste de travail –nos bons vieux ordinateurs personnels- qu’il n’a jamais vraiment décollé : malgré d’excellentes distributions gratuites (Mint, Ubuntu…), GNU/Linux reste un système prisé des geeks et des développeurs, mais peu du grand public.

Le hobby d’un étudiant solitaire

Son succès incroyable, Linux le doit avant tout à la personnalité de celui qui l’a conçu. Torvalds, brillant nerd finlandais qui le 2 janvier 1991, à 21 ans, acheta un PC flambant neuf (33 Mhz, 4 Mo de Ram…) à crédit grâce à ses menues économies. Le PC était livré avec DOS, l’OS de Microsoft. Mais Torvalds le remplaça illico par Minix, une variante d’Unix. Comme il le raconte dans son excellente autobiographie, Il rencontra toutefois des problèmes avec une application de Minix, son émulateur de terminal, qu’il utilisait pour se connecter via un modem au serveur de l’université d’Helsinki.

Lui prit alors l’idée qui allait le conduire à la création de Linux : plutôt que de créer un autre émulateur de terminal pour l’OS Minix, Torvalds décida de le développer au niveau du matériel. Une tâche dantesque, puisqu’il devait du coup apprendre comment le processeur de son ordinateur fonctionnait. « C’était l’hiver à Helsinki, j’avais un ordinateur incroyable. Le plus important dans mon projet, c’était de comprendre comment marchait cette machine et de m’amuser avec ».

Il parvint ainsi en quelques semaines à créer son émulateur de terminal en assembleur, après avoir pénétré les arcanes de l’architecture x86. Mais il eut rapidement envie d’étendre les fonctions de son programme. « Je voulais pouvoir enregistrer des choses sur le disque. Pour cela, mon émulateur de terminal nécessitait un pilote pour le lecteur de disquettes. Il avait aussi besoin d’un pilote pour système de fichiers » écrit-il. Un travail de titan. « A un moment, j’ai réalisé que mon programme accumulait tant de fonctions qu’il s’était métamorphosé en un nouveau système d’exploitation en devenir ».

Ce sera Linux : programme par programme, Torvalds crée au fil des mois un système de toutes pièces… qui était cependant loin de tourner parfaitement. « Il fonctionnait comme un Unix estropié » avoue-t-il dans son livre. Un fois Bash porté sous Linux, il prend alors une mesure radicale : il décide de distribuer gratuitement son programme sur un serveur FTP. Cette version 0.01 a été livrée le 17 septembre 1991. « Je l’ai fait principalement pour montrer que ce n’était pas bidon, que j’avais vraiment créé quelque chose ».

Du projet solo au plus important des logiciels

Malgré ses énormes bugs de jeunesse, Linux a très rapidement rencontré le succès. Dès janvier 1992, de nombreux utilisateurs de Minix switchaient déjà vers l’OS gratuit de Torvalds, passionnés par ce projet qui faisait souffler un vent d’air frais sur l’informatique. D’autant que Linus décida rapidement d’opter, à partir de la version 0.12, pour la licence GNU GPL. Linux était devenu officiellement un logiciel libre. Dès 1993, plus d’une centaine de développeurs de par le monde aidaient déjà Torvalds à développer son kernel (ils sont aujourd’hui des milliers). Les premières « distributions » intégrant le noyau Linux, les programmes GNU, une interface graphique et de nouveaux outils virent le jour à la même époque, comme Slackware, puis Debian.

Dans la seconde moitié des années 90, Linux est également adoubé par la plupart des géants de l’informatique avec l’émergence du mouvement open source : partager du code ouvert, profiter de la gratuité de Linux, participer à son amélioration est pour les entreprises un excellent moyen d’innover plus vite… et de gagner de l’argent.

Le témoin le plus spectaculaire de cette stratégie, c’est sans conteste IBM, qui, en 2000, choisit d’embrasser Linux pour l’ensemble de ses serveurs et logiciels, avant d’y investir pas moins d’un milliard de dollars. D’innombrables entreprises suivront son exemple pour intégrer Linux, un logiciel fiable, sécurisé et gratuit dans leurs produits, du serveur au lecteur MP3 en passant par les ordinateurs embarqués dans les voitures…

Aujourd’hui, la Linux Foundation compte dans ses rangs (presque) toutes les entreprises les plus innovantes du monde, de Google à Facebook en passant par Samsung ou Huawei. Même Microsoft, l’ennemi juré du logiciel libre dans les années 90, a changé son fusil d’épaule pour embrasser Linux !

30 ans après son lancement, ce projet fou d’un seul homme est devenu le plus important logiciel au monde. Et ce n’est qu’un début, comme le rappelait en 2016 Jane Silber, ancienne patronne de Canonical : « avec les progrès exponentiels du machine learning, les sociétés du futur s’appuieront demain encore plus sur les logiciels pour leurs besoins quotidiens. Et je suis heureuse que cela se fasse grâce à des programmes partagés, gratuits pour tous, et qui peuvent être examinés et améliorés par quiconque. L’intérêt public dépend de l’innovation privée et le fait que Linux existe permet de voir l’innovation arriver de partout. » Merci, monsieur Torvalds !

Source 01net.com

Certains fichiers seront bientôt bloqués par Firefox, pour votre sécurité

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Comme Google Chrome, Firefox souhaite éviter les cas de figure où, sur une page web sécurisée, des fichiers qui ne le sont pas s’affichent à l’écran.

Au nom de la sécurité des internautes, Mozilla prévoit quelques changements dans son navigateur web. Sur BugZilla, qui est le système de suivi des bugs des logiciels qui sont promus par la fondation, comme Firefox, le site XDA Developers a repéré le 23 août que la prochaine version du navigateur web bloquera le téléchargement de certains fichiers, parce qu’ils ne sont pas correctement sécurisés.

Restreindre les fichiers non sécurisés sur les pages sécurisées

Concrètement, la mesure vise ce qu’on appelle les contenus mixtes : il s’agit d’éléments qui sont chargés du côté de l’internaute sans avoir été transmis via le protocole de chiffrement HTTPS, contrairement au reste de la page. Ce peut-être des vidéos, des documents, des sons, des images, des scripts ou autre. Si ces derniers sont délivrés en HTTP, c’est-à-dire sans chiffrement, ils ne seront pas affichés.

Si l’internaute se rend sur une page complètement en HTTP, aucun blocage de la part de Firefox ne sera censé avoir lieu : la mesure se concentre sur les fichiers qui n’ont pas le même niveau de sécurité que le reste de la page. Ce décalage peut déboucher sur des cas d’attaque informatique. C’est d’ailleurs pour cette raison que Google a fait de même avec Chrome plus tôt cette année.

Selon les visuels partagés par XDA Developers, il apparaît que le mécanisme imaginé par la société pourra être contourné : des encarts d’avertissement devraient présenter à l’écran des boutons d’action pour que l’internaute soit en mesure de télécharger quand même le fichier mis en cause. Dans ce cas, le particulier aura été mis en garde et ce sera à lui de prendre ses responsabilités.

Firefox 92, qui doit accueillir cette fonctionnalité, est attendu pour le 7 septembre.

Source numerama.com

Sortie de Tor Browser 10.5.5 : résumé des nouveautés

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Le navigateur sécurisé Tor Browser, développé à partir de Firefox 78.9.0esr, s’offre une nouvelle mise à jour en version 10.5.5. Les versions Linux, macOS, Windows et Android sont prêtes.

C’est quoi Tor ?

Tor est un réseau décentralisé permettant d’anonymiser l’origine des connexions.

Le projet Tor développe un navigateur Web basé sur Firefox. Il s’agit de Tor Browser, un logiciel libre sous licence BSD révisée.

Nouveautés de Tor Browser 10.5

Le nouveau Tor Browser 10.5.5 est disponible pour Linux, Windows et macOS. Parmi les nouveautés, on peut citer :

Sous toutes les plateformes, mise à jour vers Tor to 0.4.5.10
Sur Android, mise à jour vers Firefox to 91.2.0 avec de nombreux correctifs de sécurité
Sous Linux, résolution d’un bug de Browser 10.5.2 avec Fedora
Pour le développement, Go passe en version 1.15.15 sur Android
un avertissement avant la disparition des sites V2 Onion Services en octobre prochain ;
la possibilité d’utiliser Snowflake comme bridge ;
une amélioration de l’expérience utilisateur lors de la connexion à Tor ;

Télécharger Tor Browser 10.5.5

Pour télécharger Tor Browser, rendez-vous sur cette page. Les versions Linux, Windows et macOS y sont proposées, ainsi que l’édition Android.

Site officiel (en français)

Puis-je utiliser Tor sur un iPhone ou un iPad ?

Oui, la réponse se trouve sur le site officiel du projet :

« Nous recommandons une appli pour iOS appelée Navigateur Onion, qui est à code source ouvert, utilise le routage de Tor et développée par quelqu’un qui collabore étroitement avec le Projet Tor. Cependant, Apple exige que sur iOS, les navigateurs utilisent quelque chose appelé « Webkit » qui empêche au Navigateur Onion de proposer la même protection de la confidentialité et des données personnelles que le Navigateur Tor. »

Source toolinux.com

Ce qu’il faut savoir sur la distribution Debian Edu (Skolelinux) pour l’école

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La dernière version du système d’exploitation Debian vient d’être publiée il y a quelques jours, comme nous vous l’annoncions dans notre édition du 20 août. L’occasion de mettre en avant un projet dédié à l’éducation et à l’enseignement, la distribution Debian Edu, elle aussi à jour.

L’équipe de développement de Debian Edu vient d’annoncer Debian Edu 11 Bullseye. Il s’agit de la première version de Debian Edu/Skolelinux, basée sur Debian 11 Bullseye. Debian

Edu 11 Bullseye repose totalement sur Debian 11 Bullseye : d’ailleurs, les sources de tous les paquets sont disponibles dans l’archive Debian.

C’est quoi Debian Edu ?

Debian Edu est un système d’exploitation basé sur Debian pour les écoles et les institutions similaires, avec la possibilité de mettre en place un réseau complet. La distribution se compose d’un grand nombre de paquets logiciels pour l’éducation, groupés en métapaquets par thème ou niveau d’éducation.

Autre nom de Debian Edu : Skolelinux.

Debian Edu propose des centaines d’applications pré-installées, et il est toujours possible d’ajouter plus de paquets à partir de Debian.

Debian Edu : pour qui ?

Debian Edu est faite pour vous si :
Vous êtes l’administrateur d’un atelier informatique ou du réseau pour toute une école
Vous voulez installer des serveurs, des stations de travail et des ordinateurs portables qui fonctionnent ensemble dans un établissement scolaire

Debian Edu 11 Bullseye : quoi de neuf ?

Parmi les fonctionnalités de Debian Edu 11 Bullseye, on peut citer :

Nouveau LTSP pour prendre en charge les stations de travail sans disque.
Les clients légers sont toujours pris en charge, mais en utilisant maintenant la technologie X2Go.
L’amorçage à partir du réseau est fourni en utilisant iPXE à la place de PXELINUX pour être compatible avec LTSP.
Le mode graphique de l’installateur Debian est utilisé pour les installations avec iPXE.
Samba est désormais configuré comme serveur autonome avec prise en charge de SMB2 et SMB3.
DuckDuckGo est utilisé comme moteur de recherche par défaut pour à la fois Firefox ESR et Chromium.
Ajout d’un nouvel outil pour configurer freeRADIUS avec prise en charge à la fois des méthodes EAP-TTLS/PAP et PEAP-MSCHAPV2.
Un outil amélioré est disponible pour configurer un nouveau système avec un profil Minimal comme passerelle dédiée.

Installer et mettre à jour Debian Edu

Les images ISO et les instructions d’installation sont disponibles sur cette page actualisée régulièrement. Des images officielles d’installation pour les architectures 64 bits et 32 bits sont disponibles. Il est possible de mettre en place un réseau Debian Edu complet sans connexion Internet. Les enseignants eux-mêmes ou leur assistance technique peuvent déployer un environnement scolaire complet multi-utilisateur et multi-machine en quelques jours.

Pour une mise à niveau à partir de Debian Edu 10 Buster, veuillez consulter ce manuel en ligne.

Source toolinux.com

Pour les 30 ans de Linux, Linus Torvalds se focalise sur la version 5.14 du kernel

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Le père de Linux a sa manière bien à lui de fêter les 30 ans des débuts de l’OS open source. Loin des festivités, Linus Torvalds préfère se focaliser sur la publication de la dernière version du kernel, 5.14.

Linus Torvalds préfére que la communauté travaille sur le kernel 5.14 de Linux plutôt que de fêter les 30 ans de Linux. (Crédit Photo: DR)

 

Résolument s’occuper de Linux n’est plus un simple « hobby » pour Linus Torvalds. Il y a 30 ans, c’était pourtant le qualificatif de son message relatif à la création d’un OS libre. Trois décennies plus tard, le papa de Linux vient de rappeler que malgré les festivités, le travail sur le kernel ne s’arrête jamais. Dans un message, il a indiqué « quand vous aurez fini de fêter les 30 ans de Linux, essayez le nouveau Linux 5.14 ».

Fidèle à lui-même, il n’hésite pas à tacler cette abondance de célébrations, « je me rends compte que vous êtes tous occupés avec les galas, les bals et tous les autres événements du 30e anniversaire, mais à un moment donné, vous devez être fatigués des paillettes, des feux d’artifice et du champagne ». Et de rappeler à la communauté : « La version 5.14 est là, elle n’attend plus que vous pour la tester et vous rappeler le sens de toutes ces festivités ».

Les apports de Linux 5.14

Quels sont les apports de la dernière itération de Linux ? Les plus importantes sont sans doute memfd_secret et core scheduling, qui sont une réponse aux failles Spectre et Meldown touchant les puces Intel. Ainsi, memfd_secret permet aux applications de créer une zone de mémoire à laquelle seule cette application peut accéder, pas même le noyau. Par ailleurs, Linux peut maintenant autoriser l’hyperthreading de manière plus efficace (un moyen d’atténue Spectre et Meltdown était de le désactiver) et s’assurer que les workloads fiables ou non partagent un même kernel.

Toujours sur Intel, la version 5.14 offre plus de support pour la plateforme Alder Lake. Elle cible aussi l’architecture RISC-V en lui donnant un meilleur accès à certaines fonctions essentielles du noyau., comme la fonction de cartographie de la mémoire « transparente hugepages ». Par ailleurs, l’inclusion de SimpleDRM (Direct Rendering Manager) améliore la gestion des GPU. Parmi les autres fonctions, on peut également citer le réglage du contrôle de la bande passante CFS, l’optimisation des limitations des ressources dans les spacenames des utilisateurs. Il y a aussi un contrôleur pour la priorisation des I/O, ainsi qu’une prise en charge du pilote PCI-over-virtio.

Source lemondeinformatique.fr

Alexis Kauffmann, fondateur de Framasoft, rejoint la Direction du numérique à l’ÉducationLibris nationale

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Professeur de mathématiques à l’origine de la très active association libriste Framasoft, Alexis Kauffmann devient « chef de projet logiciels et ressources éducatives libres et mixité dans les filières du numérique » à la Direction du numérique de l’Éducation nationale.

Le professeur de mathématiques Alexis Kauffmann, fondateur de Framasoft, lors de l’événément «Nuit du C0de» au Lycée français de Taipei en 2017. Photo: FramaKa / Wikimedia Commons / CC by-sa

C’est la rentrée, pour les élèves comme pour les enseignants (et les parents :-)), et elle a lieu tous azimuts. Cette semaine, Alexis Kauffmann a annoncé son arrivée à la Direction du numérique pour l’éducation comme chef de projet logiciels et ressources éducatives libres et mixité dans les filières du numérique. La DNE est une branche de l’Education nationale, qui indique sur son site qu’elle «assure la mise en place et le déploiement du service public du numérique éducatif. Elle dispose d’une compétence générale en matière de pilotage et de mise en œuvre des systèmes d’information.»

Une « nouvelle aventure professionnelle »

Un tweet pas passé inaperçu, avec un bon millier de «j’aime» et 150 retweets, et surtout 170 réponses et commentaires. Pas étonnant compte tenu de la personnalité qui annonce cette «nouvelle aventure professionnelle»: professeur de mathématiques, Alexis Kauffmann est un libriste de longue date, fondateur de Framasoft en 2001 (le site de l’enseignant donne lieu en 2004 à une association loi de 1901). Il avait déposé le nom de domaine framasoft.net le 9 novembre 2001, soit 20 ans déjà dans deux mois.

«Espèce d’Amap du numérique», comme elle se définissait avec le sourire en 2019, Framasoft est devenue une des principales associations du Libre en France, avec ces dernières années le développement et la promotion de services alternatifs aux GAFAM – au point d’être parfois dépassée par leur succès (mentionnons aussi parmi les nombreuses actions de l’association sa collection de livres Framabook).

L’Education nationale a souvent suscité la polémique (comme la Défense) pour ses liens privilégiés avec Microsoft et les projets de loi au fil des ans ont à plusieurs reprises été très débattus sur la question du logiciel libre à l’Education nationale (exemple en 2013), et plus largement dans le secteur public.

Une proposition des Etats Généraux du Numérique

Le « mammouth », selon le sobriquet polémique d’un ancien ministre de l’Education nationale recyclé en climato-sceptique spécialiste des infox, serait-il en train d’évoluer? L’an dernier, les Etats Généraux du Numérique (EGN) ont abouti en novembre 2020 à 40 propositions. Parmi lesquelles se trouvait une proposition 38, «Encourager l’utilisation de logiciels et de ressources éducatives libres». Elle indique:

«Il s’agit de construire, avec les opérateurs de l’État, un programme du libre en éducation doté d’indicateurs, pour fournir des solutions, services et ressources portables et pérennes à l’ensemble de la communauté éducative.

La mise en œuvre de cette action vise à exploiter le pouvoir d’innovation et de collaboration du libre en éducation.»

Dans la présentation du contexte de cette proposition, il est précisé:

«Depuis plusieurs années le ministère de l’éducation nationale, ses opérateurs, les académies travaillent à la production de services et de ressources basées sur des logiciels libres et le libre en éducation. À ce jour:

–  Plus de 95% des serveurs des hébergements nationaux sont sous Linux Redhat;

–  M@gistère, la plateforme nationale de formation continue des enseignants, utilise le logiciel libre Moodle;

–  L’ENT de l’académie de Rennes, «Toutatice», ainsi que l’application nationale d’espace collaboratif «Tribu»
utilisent une base similaire;

–  apps.education.fr (ensemble de logiciels libres pour le domaine de l’éducation) a permis de sortir à grande échelle, lors du premier confinement, un ensemble de fonctionnalités (drive, visioconférence, bureautique collaborative, partage vidéo, etc.) s’appuyant sur des logiciels libres existants.»

Alexis Kauffmann avait à l’époque (il enseignait alors au lycée français de Florence en Italie) fait une offre de services via Twitter, «pour une mission d’un an visant à amorcer, fédérer et structurer une communauté autour de la proposition 38 « Encourager l’utilisation de logiciels et de ressources éducatives libres »».

Peut-être a-t-elle contribué à ce recrutement, salué par maints libristes… qui mettent ainsi «gentiment la pression» sur l’intéressé, a-t-il noté dans un second tweet. Le fondateur de Framasoft (dont il a été salarié de 2012 à 2014, rappelle l’article de Wikipédia qui lui est consacré) y souligne que sa nomination est «un jalon de plus pour le libre éducatif, et [il] remercie celles et ceux qui ont oeuvré à cela, parfois depuis des années, voire des décennies». Vingt ans après les premiers pas de son site personnel qui allait déboucher sur une des structures les plus actives du Libre au niveau national, il est vrai que l’époque semble marquer quelques avancées.

Circulaire Castex, rapport Latombe… et des actes?

La circulaire Castex du 27 avril 2021 mentionne notamment: «Cette ambition renouvelée implique, en outre, un renforcement de l’ouverture des codes sources et des algorithmes publics, ainsi que de l’usage du logiciel libre et ouvert.»

Ira-t-on enfin au-delà des déclarations d’intention (9 ans déjà depuis la circulaire Ayrault)? La mission d’information «Bâtir et promouvoir une souveraineté numérique nationale et européenne» de l’Assemblée nationale, dirigée par le député Philippe Latombe (MoDem), a rendu son rapport le 12 juillet. Elle prône dans sa proposition n° 52: «Imposer au sein de l’administration le recours systématique au logiciel libre, en faisant de l’utilisation de solutions propriétaires une exception.»

Comme le montrent les nombreuses réactions à l’annonce de la nomination d’Alexis Kauffmann à la Direction du numérique pour l’éducation, les espoirs sont aussi grands que… les inquiétudes compte tenu d’un long passé d’immobilisme au profit des GAFAM. Alors, on croise les doigts en espérant que ce recrutement augure de vraies avancées. La devise de Framasoft, rappelons-le, est «La route est longue, mais la voie est libre».

Source zdnet.fr

Ce qu’il faut savoir sur la distribution Linux Lite 5.6

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Depuis 8 ans, Linux Lite offre un système d’exploitation GNU/Linux à la fois compact, léger et rapide. La version 5.6 vient de sortir le 1er septembre. Voici les nouveautés.

C’est quoi Linux Lite

Linux Lite est un système d’exploitation GNU/Linux léger et basé sur Ubuntu LTS (LTS). Cette distribution propose un environnement de bureau Xfce personnalisé avec une interface minimaliste et simplifiée.

Contrairement à de nombreuses autres distributions GNU/Linux, Linux Lite offre une sélection limitée d’applications (une par domaine). Destinée aux nouveaux utilisateurs, la distribution basée en Nouvelle-Zélande dispose d’outils comme Lite Welcome, Lite Users, Lite Software ou encore Lite Notification.

Linux Lite 5.6 : quoi de neuf

La version 5.6 de Linux Lite OS comprend une série importante de nouveautés, avec pour base Ubuntu 20.04.3 LTS :

La possibilité d’installer Linux Lite directement à partir du module Lite Welcome
Une mise à niveau esthétique : Adapta pour le bureau, Papirus comme thème d’icônes, 7 nouveaux fonds d’écran et Roboto Regular comme caractère par défaut
Lite Tweaks permet de nettoyer le cache et supporte nativement le navigateur Brave
Le passage à Python 3

Télécharger et installer Linux Lite

Il est possible de télécharger Linux Lite OS 5.6 depuis le site officiel et gratuitement, à cette adresse. La version 64 bits livrée le 1er septembre fait 1,4 GB (ISO).

Il est possible de soutenir le projet Linux Lite OS via Patreon.

Source toolinux.com

Les logiciels libres devraient stimuler l’économie européenne et accroître son autonomie

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Une augmentation de 10% des contributions aux logiciels libres créerait annuellement 0,4% à 0,6% de PIB dans l’UE, affirme une étude pour la Commission européenne. Elle préconise plusieurs mesures pour accélérer le recours au Libre.

La Commission européenne a publié hier une étude sur l’impact des logiciels libres (OSS, Open Source Software) et du matériel libre (OSH, Open Source Hardware) sur l’économie européenne, réalisée par Fraunhofer ISI et OpenForum Europe. Ce rapport de 390 pages est disponible ici en anglais et là en résumé de 12 pages en français (en PDF).

Un impact annuel sur l’économie de l’UE de 65 à 95 milliards d’euros

Le CNLL, qui diffuse et commente la nouvelle ce mardi, «se réjouit de la publication de ce rapport qui confirme les principales observations et recommandations qu’il a présentées récemment».

Dans son résumé, les auteurs du rapport indiquent:

«Cette étude analyse l’impact économique des logiciels libres (OSS) et matériels libres (OSH) sur l’économie  européenne. Elle a été commandée par la DG CONNECT de la Commission européenne. Les entreprises dans l’UE ont investi environ 1 milliard d’euros dans les logiciels libres en 2018, avec un impact sur l’économie européenne entre 65 et 95 milliards d’euros. L’analyse estime un rapport coûts-bénéfices supérieur à 1:4 et prédit qu’une augmentation de 10% des contributions aux logiciels libres créerait annuellement 0,4% à 0,6% de PIB en plus ainsi que plus de 600 start-ups technologiques supplémentaires dans l’UE. Des études de cas révèlent qu’en privilégiant les logiciels libres, le secteur public pourrait réduire le coût total de possession, éviter un effet de dépendance à l’égard des fournisseurs et accroître ainsi  son  autonomie  numérique.  L’étude  analyse  également  les  actions  de  politique publique en Europe et dans le monde.»*

Elle estime que «le nombre de contributeurs individuels se chiffrait [en 2018] à au moins 260.000, soit 8% des près de 3,1 millions d’employés de l’UE travaillant dans le secteur de la programmation informatique en 2018. Au total, les plus de 30 millions de commits provenant des États membres de l’UE en 2018 représentent un investissement en personnel (sur la base d’équivalents temps plein) égal à près d’un milliard d’euros, et les résultats de cet investissement étant disponibles dans le domaine  public,  ils  n’ont  pas  besoin, par conséquent, d’être à nouveau développés par d’autres personnes.»

Des politiques du secteur public « souvent infructueuses »

Dans son analyse comparative de plusieurs pays*, l’étude «a révélé que les politiques de logiciels libres du secteur public ont souvent été infructueuses, même dans le cas des marchés publics. Les seules mises en œuvre véritablement convaincantes ont eu lieu dans les cas où l’Open Source est devenu un  élément central d’un virage numérique et s’est par conséquent ancré dans la culture numérique de l’administration concernée. Les lois exigeant le développement et la réutilisation des logiciels libres dans le secteur public n’ont généralement pas été couronnées de succès, souvent en  raison de l’absence de directives de mise en œuvre concrètes.

Dans les pays qui ont aujourd’hui augmenté les capacités logicielles dans le secteur privé (c’est-à-dire  la  Corée du Sud et la Chine), l’Open Source a joué un  rôle important dans la politique industrielle. Les gouvernements européens ayant adopté une approche plus libérale, l’UE est aujourd’hui en retrait en ce qui concerne les capacités dans ce domaine. Le succès observé dans le secteur privé est lié aux incitations économiques associées à l’Open Source, lesquelles jouent un rôle moins important dans le secteur public.»

L’étude, résume le CNLL, préconise que l’Union européenne:

– mène une politique industrielle dédiée à l’open source et l’inclut dans ses principaux cadres politiques, tels que le pacte vert pour l’Europe et la stratégie industrielle européenne, ainsi que dans les politiques relatives aux PME,

– mette en place un réseau européen d’unités administratives dédiées à l’accélération de l’utilisation des logiciels libres et des technologies ouvertes (OSPO ou “Missions logiciels libres”),

– fournisse un financement substantiel aux mécanismes de support, ainsi qu’aux projets open source, par exemple par le biais du programme de R&D Horizon Europe,

– améliore l’inclusion des logiciels libres dans les marchés publics,

– et plus globalement promeuve l’autonomie numérique et la souveraineté technologique via l’Open Source.

Le CNLL espère «que le gouvernement français, qui peut se targuer du leadership de l’administration et du secteur privé français en matière d’adoption et de production des logiciels libres, saura se saisir du sujet à l’occasion de la Présidence française de l’UE au premier semestre 2022 pour apporter son expérience à la construction de l’Union européenne du logiciel libre».

* L’étude  a  examiné  «la  portée,  l’efficacité  et  l’impact  des  politiques  gouvernementales  des secteurs  public  et  privé  relatives  aux  logiciels  libres  dans  un  certain  nombre  d’États membres  de  l’UE  (Bulgarie,  France,  Allemagne,  Italie,  Pologne  et  Espagne)  et  d’autres pays,  en  Europe  (Royaume-Uni),  dans  les  Amériques  (États-Unis  et  Brésil)  et  en  Asie (Chine, Japon, Inde et Corée du Sud)».

Source zdnet.fr

La mise à jour 4.22 de la distribution Linux Tails est sortie

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une version de correction attendue. Voici ce qu’il faut savoir sur Tails 4.22.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 4.22 : les nouveautés

La version 4.22 de Tails apporte un grand nombre de corrections et les dernières versions de plusieurs éléments clés :

Tor Browser 10.5.6.
Thunderbird 78.13
firmware (graphique) AMD 20210818

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Assistant de connexion Tor : améliorations

Tails intègre depuis la version 4.20 un assistant de connexion Tor Connection, après plusieurs mois de tests.

Comment ça marche ? Après une connexion au réseau local, l’assistant Tor Connection vous aidera à vous connecter plus facilement au réseau Tor. Idéal pour les connexions à internet à bas débit ou dans des environnements où le risque de surveillance est accru.

La version 4.22 de Tails peaufine ce nouvel assistant, avec notamment la prise en charge de l’enregistrement d’un pont personnalisé dans le stockage persistant et l’amélioration de la robustesse des connexions Tor.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 4.23 et sortira le 5 octobre 2021.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Source toolinux.com

Ce qui vous attend avec GNOME 41

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Alors que GNOME 40 poursuit ses mises à niveau de correction, c’est une toute nouvelle édition de l’environnement de bureau qui se prépare ce mois-ci : GNOME 41 arrive et de nombreux changements sont au programme. Résumé.

’environnement de bureau GNOME 40 est sorti en mars dernier. La prochaine grande révision est en phase de stabilisation avec la sortie de la première édition candidate de GNOME 41il y a quelques jours.

GNOME 41 : les nouveautés

Les principales nouveautés de GNOME 41 sont connues à ce stade. Elles ont été résumées par le site OMGUbuntu :

Une salve de mises à jour de l’application Centre de contrôle GNOME, avec un nouveau panneau multitâche ;
Les profils d’alimentation par défaut dans le menu d’état ;
Une nouvelle version de GNOME Calendar 41 avec support des fichiers .ics et l’importation d’événements ;
Une application GNOME Connexion permettent de se connecter et de basculer entre plusieurs sessions à distance en même temps, notamment avec des systèmes d’exploitation différents ;
Un meilleur support de gestion des comptes SIP dans l’application Call (Appels) ;
Web (ex Epiphany) bénéficie des améliorations de Safari (Webkit), améliore le support du mode sombre et se souvient des onglets entre les sessions.

La boutique d’applications GNOME Software bénéficie de bonifications très importantes, mises en lumière dans un article de blog signé Tobias Bernard. Cette refonte permet d’obtenir de meilleures informations contextuelles sur les applications, outre les captures d’écran :

Taille des téléchargements d’applications de manière plus nuancée notamment pour Flatpak ;
Focus sur les avantages de la liberté logicielle d’une manière tangible ;plutôt que de simplement afficher la licence ;
Affichage des problèmes de sécurité potentiels ;
Informations permettant de savoir si l’application fonctionnera sur le matériel actuel ;
Classifications par âge de manière plus visible et plus contextuelle.

Quand sort GNOME 41 ?

GNOME 41 devrait être disponible, selon le calendrier officiel, le 22 septembre 2021.

Télécharger GNOME 41

Il sera possible de télécharger GNOME 41 depuis le site officiel dès sa sortie, en fonction des différentes distributions GNU/Linux.

Source toolinux.com

Sortie d’EmmaDE4 Debian 11 Bullseye

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Le collectif annonce la sortie de la nouvelle version de sa distribution : Emmabuntüs Debian Édition 4 1.00, en 32 et en 64 bits. Une distribution communautaire basée sur la Debian 11.0 Bullseye, avec XFCE/LXQt.

La mise à jour a été mise en ligne le 20 septembre 2021. Elle reprend les bases de l’Emmabuntüs DE3 sous Debian 11 Bullseye avec les dernières évolutions de celle-ci, donc la suppression de logiciels propriétaires au profit de logiciels libres comme DWService à la place de Teamviewer, Jami à la place de Skype. Autre nouveauté, attendue celle-là : la fin d’Adobe Flash.

Cette version arbore le nouveau thème graphique Ice réalisé par Juliette Taka, graphiste qui a réalisé de nombreux fonds d’écran pour Debian, ainsi qu’un logo rajeuni dont le relooking a été réalisé par JCZ, qui lui aussi a participé à des projets de fonds d’écran pour Debian.

Emmabuntüs est fourni avec « un nombre important de logiciels pour permettre aux débutants d’avoir l’ensemble des logiciels dont ils peuvent avoir besoin sans devoir les découvrir ou les installer« , précisent les bénévoles de l’association.

Lire la suite sur le blog officiel.

Conférence de Richard Stallman et film « La bataille du Libre »

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Arles-Linux et Esprits Libres présentent.

Conférence de Richard Stallman suivi d’un échange avec le public.

Projection du film « La bataille du Libre » de Philippe Borrel. Discussion avec le réalisateur

Début de l’évènement à 17 h.

Compte tenu des contraintes ministérielles la jauge de l’amphi est limité.

Nous avons ouvert un compte Hello asso pour réserver vos places (gratuites).

La jauge peut évoluer. Nous vous demandons de retourner voir si le nombre de place à évolué.

Site Arles-Linux pour plus d’infos:

arles-linux.org

Site Hello asso

https://www.helloasso.com/associations/arles-linux/evenements/conference-logiciels-libres

F-Droid, la boutique d’applications Android open source

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Si vous souhaitez télécharger des applications open source pour Android, F-Droid est un app store qui regroupe un grand nombre de logiciels libres et open source. On vous explique ce que vous pouvez y trouver et comment installer F-Droid sur votre smartphone ou votre tablette.

C’est quoi F-Droid : une boutique d’applications open source pour Android

Table des matières

C’est quoi F-Droid ?
Fonctionnalités
Versions open source des apps populaires
Qui est derrière F-Droid ?
Télécharger F-Droid
F-Droid pour iOS
Faut-il un compte ?

C’est quoi F-Droid ?

F-Droid est un dépôt d’applications et de logiciels libres Android. C’est un projet open source tenu par la communauté et développé par un grand nombre de contributeurs.

Qui est derrière F-Droid ?

L’infrastructure de base de f-droid.org est gérée par F-Droid Limited, une société privée de droit britannique, mais F-Droid est un projet communautaire. Les dons pour son développement sont gérés sur OpenCollective.

F-Droid : dons via OpenCollective

Que peut-on trouver sur F-Droid ?

F-Droid se présente comme un site web offrant un dépôt avec des applications FOSS pour Android. Le projet dispose de son application Android. Elle permet d’effectuer des installations et mises à jour. Elle présente également des évaluations.

On trouve, par exemple, un navigateur web open source, FOSS Browser.

Toutes les applications Android sont-elles sur F-Droid ?

Non, certaines applications populaires ne sont pas disponibles sur F-Droid, car ces applications ne sont pas open source. F-Droid est un dépôt ne contenant que des applications FOSS.

On trouve par contre une alternative à de nombreuses applications propriétaires Android. C’est le cas, par exemple, de Barinsta, un clone open source de l’application Instagram.

Barinsta, une application Instagram open source pour Android

Dois-je supprimer Google Play ou Amazon App Store ?

Non, F-Droid fonctionne en complément de Google Play Store en ne proposant que des applications FOSS. Vous pouvez continuer d’utiliser votre boutique d’applications Android habituelle (Google, Amazon, Aptoide, APKMirror, Aurora Store, Galaxy Store, etc.).

F-Droid existe-t-il pour iOS et iPadOS ?

Non, Apple n’autorise pas les boutiques d’applications tierces. Pour trouver des applications open source pour iOS, rendez-vous sur cette page Wikipedia, en anglais. Elle répertorie la liste des applications iPadOS et iOS libres and open-source.

Comment télécharger F-Droid ?

Vous trouverez le fichier d’installation de F-Droid (apk) sur cette page. L’application est disponible aussi bien sur smartphone que sur tablette.

L’application F-Droid

Il s’agit d’une application mobile Android publiée sous GNU General Public License v3.0. Elle nécessite Android 5.1 ou ultérieur.

Faut-il un compte pour utiliser F-Droid ?

Non, l’application F-Droid assure qu’elle respecte votre vie privée.

« Nous ne suivons à la trace ni vous ni vos données. Nous ne suivons pas ce que vous installez. Vous n’avez pas besoin de compte pour utiliser le client et il n’envoie aucune donnée supplémentaire à notre serveur qui pourrait vous identifier, à part son numéro de version. «

Peut-on créer un app store avec F-Droid ?

Oui, F-Droid est également un kit pour magasin d’applications. Il fournit les outils nécessaires à la mise en place et le fonctionnement d’un app store, c’est à dire une boutique ou un magasin d’applications en ligne et sur mobile.

Vous trouverez une liste de consultants F-Droid à cette adresse.

Source toolinux.com

 

 

Quelle part de marché pour Linux et Android ? Les derniers chiffres

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Linux occupe aujourd’hui 2,35% du marché des systèmes d’exploitation de bureau. Android continue de dominer le mobile, mais pas les tablettes.

Nous savons, grâce à Statcounter, quels sont les systèmes d’exploitation les plus répandus, à la fois sur les ordinateurs, les mobiles et les tablettes. Voici les derniers chiffres (septembre 2021).

Sur ordinateur

Windows continue de dominer le marché mondial avec 74,39% des ordinateurs de bureau ou portables. C’est un nouveau recul annuel : en 2020, le système d’exploitation de Microsoft était crédité de 77,12%. Son plus proche concurrent s’appelle macOS et 15,93% de parts de marché. C’est là aussi moins bien que les 17,57% de l’an dernier.

Quelle est la part de marché de Linux ?

Linux occupe la 4e place avec 2,35 %, une petite progression par rapport au même mois en 2020, où Linux était crédité de 1,73%.

Et ChromeOS ?

ChromeOS occupe aujourd’hui 2,57% du gâteau, contre 1,52% l’an dernier. La progression est beaucoup plus importante !

Quelles versions des OS ?

Windows 10 est le système d’exploitation le plus utilisé (79,79%)) devant Windows 7 (14,8%) pour Microsoft. Chez Apple, macOS Catalina culmine à 78,23%, loin devant Mojave 7,23% et High Sierra (7,07%).

Pour Linux, le détail des distributions n’est pas fourni par StatsCounter.

Sur le mobile

Android est le premier système d’exploitation mobile sur mobile : il est crédité de 72,45% des terminaux en circulation, devant iOS à 26,74%. KaiOS compte pour 0,17%. Les chiffres sont très stables d’une année à l’autre.

Quant aux versions d’Android, elles avancent toujours en ordre très dispersé : 30,08% pour Android 11, 30,04% pour Android 10, 14,77% pour Android 9 et encore 8,03% pour Android 8.1. Android 6 compte encore pour 3,81% et 7.0 Nougat pour 3,45%, preuve que les efforts de Google auprès des constructeurs semblent vains. Android 12 pourrait changer la donne.

Sur tablette

Pour les tablettes, Android occupe toujours la 2e place, avec un score moins élevé que sur smartphone : 45,37%. iOS et iPadOS cumulés font 54,52% du marché. Sur ce segment, Windows occupe 0,05% et Linux 0,05% (0,01% en 2020). On remarque toujours la présence de BlackBerry OS (dont la seule tablette aura été le Playbook) à 0,01%, même score qu’en 2020 ! Des irréductibles ?

Source toolinux.com

AVIF activé par défaut : les nouveautés de Firefox 93

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La toute nouvelle version stable de Firefox, 93.0, a été libérée ce 5 octobre 2021. La mise à jour est disponible pour tous les systèmes d’exploitation de bureau et voici les nouveautés.

Quelques semaines après Firefox 92, voici déjà la nouvelle version du navigateur web open source Firefox 93 en version stable. L’une des nouveautés les plus attendues est que Firefox prend désormais en charge le nouveau format d’image AVIF nativement, qui est basé sur le codec vidéo libre de droits AV1. À la clé pour les sites web, d’importantes économies de bande passante par rapport aux formats d’image existants.

Le visualiseur PDF de Firefox permet désormais de remplir davantage de formulaires, notamment ceux qui sont basés sur XFA, utilisés par plusieurs gouvernements et des banques.

Firefox bloque désormais les téléchargements qui reposent sur des connexions non sécurisées, ce qui le protège contre les téléchargements potentiellement malveillants ou dangereux.

Autres nouveautés :
Compatibilité web améliorée pour avec SmartBlock 3.0
Introduction d’une nouvelle protection contre le suivi dans les fonctions Strict Tracking Protection et Private Browsing.

Firefox 93 est disponible pour Linux, macOS et Windows, gratuitement.

Les notes de sortie de Firefox 93

Source toolinux.com

Le PinePhone Pro est dévoilé

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Le nouveau smartphone haut de gamme du constructeur PINE64 vient d’être annoncé officiellement. Il porte le nom de PinePhone Pro et tourne sur une puce RK3399S Rockchip.

Le PinePhone Pro se veut être le smartphone idéal pour expérimenter Linux sur un appareil mobile. Qu’a-t-il à vous offrir et est-il fait pour vous ? Voici l’occasion de vous faire un avis.

PinePhone Pro : caractéristiques

Le PinePhone Pro est alimenté par un SoC Rockchip hexa-core fonctionnant à 1,5 GHz avec une puce graphique ARM Mali T860 GPU. Le modèle dispose d’une mémoire vive de 4 Go de RAM LPDDR4 et de 128 Go de stockage flash eMMC interne. Il est doté d’un capteur de caméra principale de 13 Mpx et d’une caméra frontale de 5 Mpx.

Son écran fait 6 pouces avec une résolution de 1.440 sur 720 pixels (IPS et Gorilla Glass 4).

Et la confidentialité ?

Des interrupteurs de matériel garantissent une confidentialité sans faille pour les caméras, le microphone, le Wi-Fi et le Bluetooth. La prise casque (permettant l’UART) et le modem LTE (y compris le GPS) sont accessibles sous le couvercle arrière, tout comme c’était le cas déjà sur le PinePhone original.

Quel système d’exploitation ?

Le système d’exploitation par défaut du PinePhone Pro est Manjaro Linux avec KDE Plasma Mobile.

Le modèle est ouvert à d’autres systèmes d’exploitation (exemple : /e/OS).

Pour qui ?

Réponse du constructeur : « Alors que Linux mobile n’est pas dans un état qui pourrait satisfaire la plupart des consommateurs d’électronique grand public, nous reconnaissons qu’une partie importante de notre communauté est prête à faire le saut vers un smartphone exclusivement Linux aujourd’hui. Le PinePhone Pro a la puissance brute pour être votre chauffeur quotidien, à condition que vous soyez prêt à accepter les limitations logicielles actuelles. »

Quand sort le PinePhone Pro ?

Le PinePhone Pro devrait sortir en décembre 2021.

Où acheter le PinePhone Pro ?

Le PinePhone Pro sera proposé, à sa sortie, au prix de 399$ (ce qui devrait porter son prix à un peu plus de 400€ taxes comprises une fois commercialisé).

Pour l’instant, il est possible de précommander le PinePhone Pro via ce lien.

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Vous allez bientôt pouvoir utiliser vos empreintes digitales avec KDE

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Le support des empreintes digitales sera bientôt intégré à KDE Plasma. Confirmation du développeur KDE Nate Graham il y a quelques jours sur son blog.

C’est officiel, selon le dernier « This week in KDE » publié par Nate Graham le 22 octobre ! La prise en charge des empreintes digitales sous Linux avec KDE vient d’être intégrée à la branche développement de Plasma 5.24, dont la sortie est prévue en février 2022.

Tout est déjà fonctionnel dans la version actuelle. On peut ainsi « inscrire » une ou plusieurs empreintes, ce qui permet ensuite de :
 Déverrouiller l’écran
 Fournir une authentification lorsqu’une application demande votre mot de passe
Authentifier sudo en ligne de commande.

L’identification biométrique sous Linux sera disponible dans le panneau utilisateur des préférences du système. La méthode sera compatible à la fois avec les lecteurs intégrés aux ordinateurs, aux claviers et pour les lecteurs externes.

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Mozilla Firefox prend des mesures contre les modules complémentaires malveillants utilisés par 455 000 utilisateurs

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Les modules complémentaires en question utilisaient une API qui contrôlait la manière dont Firefox se connectait à internet.

L’équipe du navigateur Firefox, de Mozilla, a pris des mesures contre des modules complémentaires malveillants, bloquant au passage un add-on qui compte 455 000 utilisateurs.

Le 25 octobre, l’équipe de développement a annoncé qu’au début du mois de juin, Firefox a découvert des modules complémentaires qui utilisaient abusivement l’API proxy du navigateur. Celle-ci a été utilisée par des logiciels tiers pour gérer la manière dont le navigateur se connecte à internet.

Des add-on qui peuvent être utilisés à des fins malveillantes

Les modules complémentaires (ou add-ons) sont des modules logiciels qui peuvent être installés pour personnaliser l’expérience de navigation d’un utilisateur. Ils peuvent inclure des logiciels anti-traçage, des bloqueurs de publicité, des thèmes et des utilitaires.

Cependant, ils peuvent aussi être utilisés à des fins malveillantes, pour le vol de données ou l’écoute clandestine, un défi auquel sont confrontés tous les développeurs de navigateurs.

Selon Mozilla, les modules complémentaires supprimés dans le cadre de l’opération altéraient la fonctionnalité de mise à jour du navigateur. Les utilisateurs n’étaient pas en mesure de télécharger des mises à jour, d’accéder à des listes de blocage actualisées ou de mettre à jour le contenu de Firefox configuré à distance.

Les add-on concernés ont été bloqués

Ces modules complémentaires ont été bloqués, et l’approbation a été temporairement interrompue pour les soumissions de nouveaux développeurs de modules complémentaires qui utilisaient l’API proxy, dans le cas ou celle-ci était utilisée pour créer et déployer un correctif.

Firefox, depuis la version 91.1, inclut des modifications visant à sécuriser le processus de mise à jour. Un mécanisme de repli pour les connexions directes à des fins de mise à jour et d’autres « demandes importantes » effectuées par le navigateur a été mis en place, permettant aux téléchargements d’avoir lieu, que la configuration du proxy pose ou non des problèmes de connexion.

Le module complémentaire du système, « Proxy Failover », a été déployé pour les utilisateurs de Firefox.

Firefox 93

Mozilla a publié la version 93 de Firefox au début du mois d’octobre. La dernière version comprend une nouvelle fonction de gestion des onglets, la possibilité de bloquer les téléchargements HTTP à partir de pages Web HTTPS et la fin de la prise en charge par défaut du chiffrement 3DES.

Mozilla a demandé aux utilisateurs de s’assurer que leur version de Firefox est à jour. Les développeurs qui utilisent l’API proxy sont invités à inclure le code browser_specific_settings  » : { « gecko » : { « strict_min_version » : « 91.1 » } } dans leurs modules complémentaires afin d’accélérer les examens futurs.

« Nous prenons la sécurité des utilisateurs très au sérieux chez Mozilla », explique l’équipe. « Notre processus d’évaluation des add-on comprend des examens automatisés et manuels que nous continuons à faire évoluer et à améliorer, afin de protéger les utilisateurs de Firefox. »

Source : zdnet.com

Logiciels et matériels open source : quel impact en Europe ?

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La Commission Européenne publie une nouvelle étude sur l’impact économique des logiciels et matériels à source ouverte sur l’économie de l’UE. Voici ce qu’il faut en retenir.

Au cours de la dernière décennie, les logiciels libres se sont généralisés dans tous les secteurs de l’industrie du logiciel en Europe. D’où l’intérêt, pour les autorités européennes, de mener une analyse approfondie de son rôle actuel, de sa position et de son potentiel pour l’économie européenne.

L’objectif de l’étude, publiée il y a quelques jours, était d’examiner et de quantifier l’impact économique des OSS et des OSH sur l’économie européenne. L’étude a également identifié les forces, les faiblesses, les opportunités et les défis de l’open source dans les politiques TIC comme la cybersécurité, l’intelligence artificielle (IA), la numérisation de l’industrie européenne, la voiture connectée, le calcul haute performance, les big data et les technologies à registres distribués.

L’étude souligne d’ailleurs un « niveau de maturité du matériel à source ouverte beaucoup plus faible« , alors même que l’écosystème commercial de l’OSH se développe rapidement. Il pourrait « constituer une pierre angulaire du futur Internet des objets (IoT), de l’avenir de l’informatique et de la transformation numérique de l’industrie européenne à la fin de la décennie« .

Le rapport dresse une liste d’options politiques visant à maximiser les avantages de l’open source en soutenant une industrie européenne compétitive du logiciel et du matériel.

La principale avancée de l’étude est l’identification de l’open source comme un bien public. Un changement de paradigme par rapport à l’ancienne différence irréconciliable entre source fermée et source ouverte.

Il est possible de télécharger gratuitement l’étude (en anglais) à cette adresse (PDF).

Source toolinux.com

Firefox 94 est disponible, et gagne en optimisation et sécurité

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La dernière mise à jour du navigateur Web de Mozilla introduit de nouveaux thèmes colorés à durée limitée, inaugure une fonction pour décharger manuellement la mémoire occupée et renforce votre sécurité en ligne en isolant les sites Web que vous consultez.

La Fondation Mozilla vient de publier la dernière mise à jour de son navigateur Web. Disponible sur Windows, macOS, et Linux, Firefox 94 fait le plein de nouveautés et veut mettre de la couleur dans votre navigation.
La dernière mouture du navigateur Web voit en effet arriver six « couleurs saisonnières », en réalité des thèmes colorés qui ne seront disponibles dans les paramètres que pour une durée limitée.

Sur macOS, le panda roux exploite désormais pleinement le mode d’économie d’énergie des Mac lorsqu’ils affichent des vidéos en plein écran sur YouTube et Twitch.
Sur Windows, le navigateur n’interrompra plus votre navigation pour appliquer une mise à jour puisqu’il est maintenant possible d’activer dans les paramètres une option permettant de les télécharger et de les installer en arrière-plan, même lorsque le navigateur est fermé.

Firefox 94 est aussi l’occasion pour Mozilla d’introduire une nouvelle fonction permettant de décharger manuellement les onglets pour libérer la mémoire de l’ordinateur occupée par Firefox. Pour y accéder, il suffit de se rendre directement sur la page about:unloads.

Enfin, cette nouvelle mouture renforce encore un peu plus votre sécurité grâce à l’isolation de site désormais activée par défaut dans la version stable du navigateur.

Source : mozilla

Sortie de GNOME 41.1 : une mise à jour recommandée

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Un mois et demi après la sortie de l’environnement de bureau GNOME 41, place à la première grande révision. Elle est conseillée pour tous les utilisateurs. Voici ce qu’il faut retenir de GNOME 41.1.

La première révision de GNOME 41, la version GNOME 41.1, est officielle. Cette nouvelle édition apporte, selon Abderrahim Kitouni (GNOME Team), un grand nombre de corrections de bogues : « Tous les systèmes d’exploitation qui utilisent GNOME 41 sont encouragés à effectuer une mise à jour} ».

GNOME 41 : rappel des nouveautés

GNOME 41, sorti le 22 septembre dernier, apportait les nouveautés suivantes : une application Software (Logiciel) entièrement révisée, de nouveaux paramètres pour le multitâche, une gestion de l’alimentation et de la consommation énergétique nettement améliorée, mais aussi une série de corrections et optimisations importantes. GNOME 41 est disponible dans 38 langues, dont le français.

Télécharger GNOME 41.1

Pour savoir si votre distribution GNU/Linux est déjà compatible avec GNOME 41, rendez-vous sur le site officiel.

Quelle sera la prochaine version de GNOME ?

La prochaine version sera GNOME 42. Elle est prévue pour mars 2022.

GNOME 41 en vidéo

Source toolinux.com

La mise à jour 4.24 de la distribution Linux Tails est sortie

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une mise à jour de correction postée il y a quelques jours. Voici ce qu’il faut savoir sur Tails 4.24.

Le projet Tails a diffusé le 4 novembre Tails 4.24, la dernière version de la distribution sécuritaire.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 4.24 : les nouveautés

La version 4.24 de Tails apporte un grand nombre de corrections et les dernières versions de plusieurs éléments clés, dont le navigateur Tor, qui passe ici en version 11.0.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Assistant de connexion Tor : améliorations

Tails intègre, depuis la version 4.20, un assistant de connexion baptisé Tor Connection.

Comment ça marche ? Après une connexion au réseau local, l’assistant Tor Connection vous aidera à vous connecter plus facilement au réseau Tor. Idéal pour les connexions à internet à bas débit ou dans des environnements où le risque de surveillance est accru.

La version 4.24 de Tails apporte plusieurs changements dans l’assistant de connexion : sélection du fuseau horaire ou encore documentation (horloge, bridge).

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 4.25 et sortira le 7 décembre 2021.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Source toolinux.com

Tor Browser 11 est disponible : une nouvelle interface

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Le navigateur sécurisé Tor Browser s’offre une nouvelle mise à jour en version 11.0. Au menu : une nouvelle interface inspirée par Firefox et la fin officielle des services onion 2.

Le nouveau Tor Browser 11 est disponible pour Linux, Windows et macOS.

C’est quoi Tor ?

Tor est un réseau décentralisé permettant d’anonymiser l’origine des connexions.

Le projet Tor développe un navigateur Web basé sur Firefox. Il s’agit de Tor Browser, un logiciel libre sous licence BSD révisée.

Nouveautés de Tor Browser 11

Parmi les nouveautés annoncées, on peut citer une toute nouvelle interface utilisateur, largement inspirée par le ravalement de façade opéré dans Firefox en juin dernier, dont nous vous parlions ici.

 

 

Firefox ESR 91 introduit ce nouveau design dans le navigateur Tor pour la première fois.

Chaque élément de l’interface utilisateur de Tor Browser a été modernisé pour correspondre à la nouvelle apparence de Firefox : mise à jour des éléments fondamentaux comme la couleur, la typographie et les boutons jusqu’à la re-création de chacune des icônes pour correspondre au nouveau gabarit.

Cette nouvelle version est également l’occasion de mettre fin aux services v2 onion. Depuis la mise à jour de Tor 0.4.6.8, les services v2 ne sont plus accessibles dans le navigateur Tor,.

Télécharger Tor Browser

Pour télécharger Tor Browser, rendez-vous sur cette page. Les versions Linux, Windows et macOS y sont proposées, ainsi que l’édition Android.

Site officiel (en français)

Puis-je utiliser Tor sur un iPhone ou un iPad ?

Oui, la réponse se trouve sur le site officiel du projet :

« Nous recommandons une appli pour iOS appelée Navigateur Onion, qui est à code source ouvert, utilise le routage de Tor et développée par quelqu’un qui collabore étroitement avec le Projet Tor. Cependant, Apple exige que sur iOS, les navigateurs utilisent quelque chose appelé « Webkit » qui empêche au Navigateur Onion de proposer la même protection de la confidentialité et des données personnelles que le Navigateur Tor. »

Campagne Privacy is a Human Right

Tor a officiellement lancé sa campagne de récolte de dons « Privacy is a Human Right » (la vie privée est un droit humain) le 25 octobre dernier. Les dons sont possibles via ce lien.

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Acteurs du Libre 2021 : les lauréats sont connus

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Le CNLL (Union des Entreprises du Logiciel Libre et du Numérique Ouvert) annonce les lauréats du concours des Acteurs du Libre 2021, qui en est déjà à sa 5ème édition. Voici la liste.

Nous vous l’annoncions en septembre. Clap de fin pour les Acteurs du Libre 2021. Le CNLL a organisé ce mardi la cérémonie de remise de prix lors d’une session plénière de Open Source Experience, à 13h00.

Prix du meilleur projet Open Source

Le prix du meilleur projet open source revient à SimpleLogin, une société récente créée en 2020 développant une solution de masquage d’email, et adressant ainsi une problématique liée à la vie privée de tout un chacun.

Prix de la meilleure stratégie Open Source

Le prix de la meilleure stratégie open source est attribué à ARAWA pour son positionnement en tant que société militante de l’open source et de la souveraineté numérique.

Prix pour un numérique ouvert et éthique

DALIBO obtient le prix pour un numérique ouvert et éthique. Engagé historiquement dans la communauté PostgreSQL, DALIBO fait preuve à plusieurs titres d’une approche éthique et ouverte remarquable. Les choix de développement de l’entreprise reposent sur la mise en œuvre d’une philosophie orientée vers l’intérêt général, le respect et le partage.

Prix spécial du jury

Le prix spécial du jury 2021 est décerné à la DINUM (Direction Interministérielle du Numérique) pour avoir poussé Démarches Simplifiées, qui au delà d’une solution 100 % open source de dématérialisation des démarches, offre une approche différente de la relation usager/agent.

Prix du développement commercial

SMILE obtient le prix du développement commercial pour ses performances en termes de croissance, de chiffre d’affaires et d’internationalisation.

Le jury en question

Les vainqueurs ont été désignés par « un jury composé à la fois de personnalités de l’écosystème open source, de membres d’associations régionales membres du CNLL et de quelques gagnants de l’édition précédente« . Ce jury est modifié chaque année. Les organisations représentées dans le jury 2021 incluent : Adullact, Prestashop, Telecom Valley, Linuxfr.org, SensioLabs, Magazine IT for Business.

Source toolinux.com

Silence

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Silence est un logiciel libre, open-source de chiffrement de messagerie, issu d’un fork du logiciel TextSecure. Il permet l’échange sécurisé de messages de type SMS et MMS avec d’autres utilisateurs de Silence, ou de TextSecure. Le programme donne la possibilité de chiffrer ses messages et de vérifier l’identité de ses correspondants en comparant l’empreinte (fingerprint) des clés de chiffrement (sur l’appareil de son correspondant, soit en lisant l’empreinte ou en scannant un code QR). L’application Android peut fonctionner en remplacement de l’application de messagerie native d’Android. La base de données conservant localement les messages et les clés privés peut être chiffrée avec un mot de passe.

Silence met en œuvre le protocole de chiffrement Axolotl développé pour TextSecure, mais sans messagerie « push »2. Silence est développé par l’équipe de Silence, principalement Bastien Le Querrec et Carey Metcalfe. https://silence.im/fr/

Source wikipedia 

WordPress 5.8.2 disponible : ce qu’il faut en retenir

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WordPress 5.8.2 Tatum est la seconde révision de la dernière version du CMS sortie le 20 juillet dernier. Elle corrige des dizaines de problèmes de sécurité et d’autres bugs, quelques semaines avant WordPress 5.9.

Blog personnel ou blog d’entreprise, WordPress est aujourd’hui l’une des solutions open source les plus prisées dans le monde.

Dévoilée dans le cadre de WordCamp Europe, (dont nous vous parlions ici), la version 5.8 de WordPress est arrivée le 20 juillet dernier en temps et en heure.

La version 5.8.2 dévoilée le 10 novembre dernier est une seconde édition de maintenance corrective. Elle est jugée importante pour la sécurité.

Quoi de neuf dans WordPress 5.8 ?

La version de 5.8 WordPress comprenait les nouveautés principales suivantes :

La principale avancée est l’édition de site complet (Full-Site Editing), mais elle sera introduite partiellement ;
L’introduction du répertoire Patterns pour les Block Patterns, permettant de mettre en place des dispositions de blocs par le biais de thèmes et de plugins ;
Gutenberg Version 11.0 ;
BuddyPress 9.0 ;
La fin du support d’Internet Explorer 11.

Une liste de nouveautés de WordPress 5.8 est d’ailleurs disponible sur le blog officiel.

Mise à jour 5.8.2

La mise à jour WordPress 5.8.2 est une mise à niveau sécuritaire du CMS. Elle est importante pour toutes les instances, avec 2 corrections de bugs et 1 correctifs de sécurité jugé critique. La mise à jour se fait depuis votre interface d’administration, opération qui peut être automatisée désormais.

Pourquoi Tatum ?

La version 5.8 de WordPress est baptisée Tatum en hommage à Art Tatum, un pianiste de jazz populaire.

Quelle sera la prochaine version de WordPress ?

La prochaine version majeure sera la version WordPress 5.9. Elle devrait sortir en décembre 2021 selon le calendrier officiel.

Où trouver WordPress 5.8.2 ?

Il est possible de télécharger WordPress 5.8.2 via cette page. La mise à jour est possible via le tableau de bord du CMS, une fois l’utilisateur identifié.

Source toolinux.com

Logiciels open source : le gouvernement a dévoilé son plan d’action

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Animé par l’objectif de soutenir la transformation numérique de l’État, le plan d’action du gouvernement en faveur des logiciels open source va prendre vie autour de trois axes : une plus grande ouverture, une libération et un renforcement de l’attractivité des logiciels libres.

Le gouvernement a dévoilé, il y a quelques jours, son plan d’action logiciels libres et communs numériques qui, comme son nom l’indique, vise à renforcer le recours à l’open source et à favoriser l’ouverture des données publiques. Ce plan, conçu par le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques, vise à faire franchir un cap à l’État dans son processus de transformation numérique des pratiques et des territoires, conscient qu’une ouverture des codes sources et une plus grande utilisation des logiciels libres renforceraient mécaniquement l’accès à l’information et le développement d’outils communs entre les différentes administrations étatiques.

Soutenir l’utilisation des logiciels libres

Le premier objectif majeur de ce plan d’action vise à « mieux connaître, utiliser et concevoir les logiciels libres et les communs numériques ». Qu’est-ce que le gouvernement entend par-là ? D’abord, il souhaite référencer un certain nombre de solutions numériques proposées par les entreprises aux services publics. Ce catalogue doit permettre aux éditeurs logiciels qui possèdent un établissement en France de faire la promotion de leurs diverses solutions auprès des administrations publiques. La mission LABEL de la direction interministérielle du numérique (DINUM), qui chapeaute ce référencement, précise que les éditeurs sont libres d’élaborer leurs propres fiches, et qu’elles n’engagent qu’eux, et non l’État. Sur le catalogue, on retrouve des centaines de start-up ou entreprises qui œuvrent dans de multiples secteurs, comme la cryptographie/chiffrement, la télécommunication, la cybersécurité, l’IoT, le juridique, la santé et bien d’autres.

Le deuxième pan de ce premier objectif consiste à référencer les logiciels libres et les communs numériques utilisés dans l’administration. Cette fois-ci, pas de catalogue mais des cartes (OpenStreetMap), des bases de données (Open Food Facts) ou des projets communautaires (Wikimédia, Commons, Wikidata etc.). Ces outils numériques libres et collaboratifs (dont découlent d’autres outils comme transport.data.gouv.fr, qui rassemble les données de toute l’offre de mobilité à travers la France) sont aujourd’hui déjà bien connus, mais l’État encourage les administrations à y contribuer davantage. Outre la mise en avant de ces bibliothèques libres et open source, le plan veut inciter à la réutilisation des codes sources développés par d’autres administrations.

L’État veut aller encore plus loin en facilitant l’accès au marché de supports logiciels libres, et en poussant à la création de nouveaux communs numériques libres et collaboratifs pour accompagner la conduite des politiques publiques.

Un plan pour l’ouverture et la libération des codes sources

Toujours sous l’égide de la DINUM, le plan soutient le développement et l’accompagnement de l’ouverture et de la libération des codes sources. L’État veut en effet accompagner les administrations dans l’ouverture de leurs codes sources et les aider à mobiliser leurs écosystèmes autour des codes sources publiés. Il rappelle au passage que tout organisme remplissant une mission de service public qui obtient ou développe son code source relève des obligations de publication en open data. En l’occurrence, ici, le code source est juridiquement considéré comme un document administratif.

Pour publier leurs codes sources, les administrations publiques ont à leur disposition tout un tas d’outils. L’État préconise un dépôt sur GitHub, GitLab ou sur des instances locales de GitLab. Au final, c’est la plateforme code.gouv.fr qui référence les codes et bibliothèques publiés par les administrations. Elle met aussi en lumière les codes sources susceptibles d’être fortement réutilisés.

Dans son exercice d’ouverture et de libération des cordes sources, le plan étatique a mis en place divers guides (pratiques, juridiques, liste des licences autorisées) qui équivalent à des ressources dont le but est d’aider les administrations à ouvrir leurs codes sources.

Attirer et mettre en avant des experts du logiciel libre

L’État veut, comme troisième axe de son plan, « s’appuyer sur les logiciels libres et open source et les communs numériques pour renforcer l’attractivité de l’État-employeur auprès des talents du numérique ». L’idée, ici, est d’animer le réseau BlueHats, composé de toutes les personnes qui contribuent aux logiciels libres utilisés ou développés aujourd’hui par l’administration publique. Le réseau des BlueHats comprend par exemple des agents publics mais aussi des citoyens ayant contribué à l’amélioration de certains logiciels libres.

La direction interministérielle du numérique n’est pas à l’origine de la communauté des BlueHats (aussi appelés « hackers d’intérêt général »), mais elle publie une gazette, tous les deux mois, autour des logiciels libres utilisés par les administrations publiques.

L’intérêt de ce troisième axe est donc de mettre en avant les agents et chercheurs qui contribuent aux logiciels libres ou aux communs numériques, mais aussi d’en attirer d’autres, au sein de l’administration, en les référençant dans le vivier des talents du numérique. L’État espère aboutir à l’organisation d’un événement annuel porteur, le « sprint du libre et de l’open source », pour passer à la vitesse supérieure.

Source : Gouvernement

Déjà une première révision pour Tor Browser 11 et sa nouvelle interface

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Le navigateur sécurisé Tor Browser s’est récemmente une nouvelle mise à jour importante, 11.0. Au menu : une nouvelle interface inspirée par Firefox et la fin officielle des services onion 2. La première révision est disponible.

Le nouveau Tor Browser 11.0.1 est disponible pour Linux, Windows et macOS.

C’est quoi Tor ?

Tor est un réseau décentralisé permettant d’anonymiser l’origine des connexions.

Le projet Tor développe un navigateur Web basé sur Firefox. Il s’agit de Tor Browser, un logiciel libre sous licence BSD révisée.

Nouveautés de Tor Browser 11.0.1

La dernière version 11.0.1 sortie le 15 novembre permet de corriger quelques bugs et de mettre à niveau Tor Launcher 0.2.32. Elle introduit Blockchair dans les options de recherche. Il s’agit d’un explorateur de blockchain qui intègre actuellement 17 blockchains différentes dans un seul moteur de recherche.

Parmi les nouveautés annoncées lors de l’annonce de Tor 11, on peut citer une toute nouvelle interface utilisateur, largement inspirée par le ravalement de façade opéré dans Firefox en juin dernier, dont nous vous parlions ici.

Firefox ESR 91 introduit ce nouveau design dans le navigateur Tor pour la première fois.

Chaque élément de l’interface utilisateur de Tor Browser a été modernisé pour correspondre à la nouvelle apparence de Firefox : mise à jour des éléments fondamentaux comme la couleur, la typographie et les boutons jusqu’à la re-création de chacune des icônes pour correspondre au nouveau gabarit.

Tor 11 met fin aux services v2 onion. Depuis la mise à jour de Tor 0.4.6.8, les services v2 ne sont plus accessibles dans le navigateur Tor,.

Télécharger Tor Browser 11.0.1

Pour télécharger Tor Browser, rendez-vous sur cette page. Les versions Linux, Windows et macOS y sont proposées, ainsi que l’édition Android.

Site officiel (en français)

Puis-je utiliser Tor sur un iPhone ou un iPad ?

Oui, la réponse se trouve sur le site officiel du projet :

« Nous recommandons une appli pour iOS appelée Navigateur Onion, qui est à code source ouvert, utilise le routage de Tor et développée par quelqu’un qui collabore étroitement avec le Projet Tor. Cependant, Apple exige que sur iOS, les navigateurs utilisent quelque chose appelé « Webkit » qui empêche au Navigateur Onion de proposer la même protection de la confidentialité et des données personnelles que le Navigateur Tor. »

Campagne Privacy is a Human Right

Tor a officiellement lancé sa campagne de récolte de dons « Privacy is a Human Right » (la vie privée est un droit humain) le 25 octobre dernier. Les dons sont possibles via ce lien.

Source toolinux.com

Les meilleures distributions de bureau Linux pour les débutants 2021

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Vous en avez assez de Windows ? Vous en avez assez de payer cher pour des Macs ? Vous voulez un meilleur système d’exploitation de bureau, plus sûr ? Essayez Linux.

Certaines personnes insistent encore sur le fait qu’utiliser Linux est difficile. Bien sûr, c’était difficile — quand j’ai commencé dans les années 1990. Mais c’était il y a longtemps. Aujourd’hui, la distribution de bureau la plus simple de tous, Chrome OS, est simplement Linux avec le navigateur Web Chrome par-dessus. Les distributions de bureau Linux les plus complètes sont aussi faciles à utiliser en 2021 que Windows ou macOS.

Oui, vous pouvez obtenir beaucoup plus de Linux si vous savez comment faire de la programmation shell et autres. Mais c’est également vrai pour Windows et PowerShell. Avec ces deux systèmes d’exploitation, vous n’avez pas besoin de connaître les tenants et aboutissants de l’un ou l’autre pour accomplir votre travail.

Alors pourquoi changer de système ? Eh bien, pour commencer, Linux est beaucoup plus sûr que ses rivaux. À l’avenir, comme le souligne Ed Bott, beaucoup d’entre vous risquent d’être confrontés à un désastre en matière de sécurité si vous continuez à utiliser Windows 10.

De plus, Linux, comme Windows 11, fonctionnera sur pratiquement tous les PC que vous avez sous la main. Linux n’a pas besoin de beaucoup de puissance pour fonctionner correctement. Par exemple, j’ai un PC HP Pavilion Media Center TV m7360n datant de 2007 avec un processeur Pentium D 920 à double cœur de 2,8 GHz, 2 Go de RAM et un disque SATA de 300 Go qui fonctionne toujours sous Linux à ce jour. Bonne chance pour faire tourner une version moderne de Windows là-dessus.

Il était autrefois difficile d’installer des programmes sur Linux, mais ce n’est plus le cas. Sous le capot, certaines choses peuvent encore être complexes, mais maintenant presque toutes les distributions ont des magasins d’applications.

Si vous avez encore besoin de certains programmes Windows, vous pouvez toujours essayer Crossover Linux pour les exécuter sous Linux. Il n’exécute pas toutes les applications Windows, mais la plupart d’entre elles fonctionnent étonnamment bien.

En tout état de cause, étant donné que la plupart de ces programmes sont désormais disponibles sous forme de Software as a Service (SaaS), les programmes natifs pour Windows sont moins nécessaires que jamais. En effet, nous évoluons vers un monde professionnel où tout ce dont vous avez besoin, c’est d’un navigateur Web pour pouvoir utiliser une plateforme Desktop-as-a-Service (DaaS).

L’avenir du poste de travail mis à part, contrairement à Windows, où les seuls choix réels aujourd’hui sont Windows 10 ou 11, il existe des centaines de distributions de bureau basées sur Linux. À cela s’ajoutent de nombreuses interfaces de bureau Linux, chacune ayant son propre aspect et son propre ressenti, comme KDE, GNOME, Cinnamon, Lxde, Xfce, et bien d’autres encore. La plupart des distributions ont une interface utilisateur principale, comme Fedora et GNOME et OpenSUSE et KDE, mais vous permettent également d’en choisir une à trois autres. Si vous débutez avec Linux, je vous recommande de vous en tenir à l’interface principale de la distribution.

Alors que choisir ? Heureusement pour vous, vous n’avez pas besoin de tout essayer pour trouver votre bonheur.

La question clé est la suivante : « Dans quel but voulez-vous utiliser Linux ? » Pour les débutants, je propose ce qui est la plus facile à prendre en main, la meilleur distribution bureau Linux global, la distribution la plus facile à apprendre, la plus simple pour les utilisateurs de Windows et la plus facile pour les utilisateurs de machines plus anciennes.

Pour ceux d’entre vous qui ne me connaissent pas encore, j’utilise Linux comme système d’exploitation de bureau depuis 1993, soit deux ans après la création de Linux. Et, bien avant cela, j’utilisais Unix comme système d’exploitation de bureau. Depuis, j’ai utilisé des dizaines de distributions Linux différentes, et j’ai dirigé le site Desktop Linux pendant de nombreuses années. Aujourd’hui, bien que j’utilise également Windows et macOS, Linux est mon bureau principal. En bref, je connais les distribution Linux pour le bureau.

Donc, avec tout cela, voici mes suggestions pour les meilleurs ordinateurs de bureau pour les débutants.

Chrome OS

Vous utilisez le Web pour tout ? Vous écrivez avec Google Docs, utilisez Mint pour vos finances personnelles et Gmail pour votre courrier électronique ? Si c’est votre cas, alors ce qu’il vous faut, c’est un Chromebook.

Chrome OS, le système d’exploitation des Chromebooks, est basé sur Gentoo Linux. Gentoo est un système Linux réservé aux experts, mais vous n’avez pas besoin d’y connaître grand-chose ici. Bien que vous puissiez accéder à Linux à partir de Chrome OS, vous n’aurez jamais besoin de regarder sous le capot.

Tout le monde peut utiliser Chrome OS. Si vous lisez cet article via un navigateur Web, ce qui est très certainement le cas, vous savez déjà suffisamment utiliser « Linux » pour travailler avec un Chromebook.

Vous n’avez pas non plus besoin d’acheter un Chromebook pour utiliser Chrome OS. Neverware, ancienne société indépendante et désormais filiale de Google, propose CloudReady. Avec cette variante gratuite de Chrome OS, vous pouvez convertir pratiquement tous les PC ou Mac construits depuis 2007 en clone de Chromebook beaucoup plus sûr et utilisable. Rien de compliqué et beaucoup plus utile que ce que vous exécutez actuellement sur un vieux PC.

Linux Mint

Que conseiller à un utilisateur de Windows 10 ? De se tourner vers Linux Mint, en particulier la version utilisant l’interface Cinnamon.

Contrairement à Chrome OS, Mint avec Cinnamon ressemble beaucoup à XP ou Windows 7. Il utilise une interface WIMP (Windows Icon, Menu, and Pointer) semblable à celle que vous connaissez et aimez probablement déjà. Il ne s’agit pas d’une correspondance parfaite avec XP ou Windows 7, mais la plupart des utilisateurs de Windows trouveront que Cinnamon leur convient parfaitement.

Les utilisateurs de Linux qui ont grandi avec l’interface de style GNOME 2.x aimeront également Cinnamon. Une autre alternative intéressante pour les personnes qui aiment GNOME 2.x, et qui est également intégrée à Mint, est MATE. Cinnamon repose sur les fondations du bureau GNOME 3.x, tandis que MATE est un fork GNOME 2.x pur et simple. MATE est également disponible sur Mint.

Quoi qu’il en soit, mon système d’exploitation de bureau préféré est actuellement Linux Mint 20.2. Je le recommande vivement à tout le monde.

Ubuntu

Ubuntu et Unity sont-ils faciles à utiliser ? J’ai réussi à faire passer ma belle-mère de 82 ans à Ubuntu, et nous ne parlions même pas la même langue !

Ubuntu est simple, direct et bénéficie d’un grand soutien de la part de la communauté. Si vous avez une question, il y a certainement quelqu’un qui a eu le même problème et qui a trouvé une réponse.

Par défaut, Ubuntu utilise l’interface GNOME 3.x. Cela demande un peu d’apprentissage si vous n’avez connu que Windows auparavant, mais ce n’est pas si difficile.

Zorin OS

Donc, vous n’aimez vraiment, vraiment pas l’idée d’apprendre ne serait-ce qu’un peu de GNOME. OK, dans ce cas, essayez Zorin OS. Il est basé sur Ubuntu, tout comme Mint. Mais vous pouvez utiliser son application Zorin Appearance pour donner au bureau une apparence Windows.

La raison d’être de Zorin est de vous aider à passer de Windows, ou macOS, à Linux. Il existe en quatre versions différentes : Les éditions Core, Lite et Education sont gratuites, tandis que l’édition Ultimate, qui peut reproduire l’apparence de macOS, coûte 39 dollars. L’édition Core vous offre vraiment tout ce dont vous avez besoin, tandis que la version Lite donne un nouveau souffle aux machines plus anciennes. L’édition Education fait ce que son nom indique : elle est livrée avec des programmes éducatifs préinstallés.

Ce système d’exploitation est également accompagné d’une documentation conçue pour vous aider à passer de Windows à Linux.

MX Linux

Il y a quelques années, l’une de mes distribution de bureau Linux préférés était MEPIS Linux. Cette distribution basée sur Debian Linux fonctionnait bien. Cependant, son fondateur et mainteneur, Warren Woodford, a dû se tourner vers d’autres activités. Les fans de MEPIS ont uni leurs forces à celles de la communauté antiX Linux et ont relancé le projet sous le nom de MX Linux.

Aujourd’hui, c’est un bon bureau léger et solide qui utilise Xfce comme interface. Il fonctionne bien et est très populaire. Il est facile à prendre en main pour les débutants et vous pouvez l’exécuter même sur un ancien Pentium II. En bref, c’est l’outil idéal si vous souhaitez vous familiariser avec Linux sur un PC qui, sinon, prendrait la poussière dans votre placard.

Alors, prêt à essayer Linux ? Cela a bien fonctionné pour moi pendant presque 30 ans, et il peut bien fonctionner pour vous pendant les 30 prochaines années. Alors que la plupart des ordinateurs de bureau semblent se diriger vers un modèle DaaS – y compris Windows, je peux vous garantir que Linux sera toujours disponible pour votre PC dans plusieurs décennies.

Est ce que je peux utiliser des programmes Windows sous Linux?

Si vous avez encore besoin de certains programmes Windows, vous pouvez toujours essayer Crossover Linux pour les exécuter sous Linux. Il n’exécute pas toutes les applications Windows, mais la plupart d’entre elles fonctionnent étonnamment bien. Certains programmes Microsoft sont désormais disponibles en mode natif sur Linux. Il s’agit notamment du navigateur Edge et de Teams.

Vous pouvez également exécuter Windows 365 Cloud PC, un bureau complet Windows 10 ou 11 basé sur le cloud, à partir de Linux. Ce service d’abonnement coûte très cher. Ou, gratuitement, vous pouvez exécuter Microsoft 365 for the web (anciennement Office 365), qui vous donne accès à un sous-ensemble des fonctionnalités de Word, Excel, PowerPoint, Outlook et OneNote.

Ai-je besoin de logiciels de sécurité sur Linux?

Non, pas vraiment. Certes, si Linux est beaucoup plus sûr que Windows, il n’est pas totalement à l’abri des attaques. Mais ces attaques ont tendance à être beaucoup plus rares que celles qui visent Windows ou macOS. Cela étant dit, vous devez toujours utiliser un pare-feu, que Linux intègre, et pour arrêter les logiciels malveillants, vous pouvez envisager d’installer ESET Endpoint AntiVirus for Linux ou ClamAV.

Mentions honorables

Comme je l’ai mentionné précédemment, il existe des centaines de distributions Linux. Beaucoup d’entre elles sont également adaptées aux débutants. Parmi celles-ci, vous pouvez également vous intéresser à elementary OS, qui, de par sa conception, ressemble beaucoup à macOS ; à Pop!_OS, qui est une distribution Ubuntu légère de System76, une entreprise de PC Linux de premier plan ; et à Peppermint OS. Cette dernière est une autre distribution Linux basée sur Ubuntu. Elle a la particularité d’intégrer au bureau des applications cloud et des applications Web compatibles avec Chrome grâce à Ice.

Source : zdnet.com

Kiel et l’état allemand du Schleswig-Holstein migrera vers LibreOffice et Linux

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En Allemagne, l’État septentrional du Schleswig-Holstein envisage de se passer de Microsoft Office. La transition vers des logiciels libres, dont LibreOffice, est en marche dans son administration et ses écoles.

Alors que le rêve de Munich, élaboré dès 2004, de migrer vers les logiciels libres s’est heurté à un échec en 2017, le Schleswig-Holstein vient d’annoncer l’officialisation d’un projet de grande ampleur visant à généraliser l’utilisation des logiciels libres dans ses administrations.

Le neuvième état fédéra allemand en nombre d’habitants (douzième pour la superficie) entend réduire sa dépendance à l’égard des logiciels propriétaires et, à terme, y mettre un terme. Dans 5 ans (2026), Microsoft Office devra être remplacé par LibreOffice sur les 25 mille ordinateurs utilisés par les fonctionnaires et les employés (y compris les enseignants). Tout aussi symbolique : le système d’exploitation Windows devra être remplacé par une distribution GNU/Linux.

Les étapes nécessaires à cet effet sont précisées dans la planification du parlement (PDF en allemand) de l’État. Des membres de la Documentation Foundation (association autour de LibreOffice) ont d’ailleurs été invités à une réunion avec les responsables de l’état fédéré. « L’accent a été mis sur les solutions de cloud, l’intégration avec LibreOffice et d’autres systèmes, et les outils de vidéoconférence« , peut-on lire dans un communiqué.

Un test est effectué par des membres de l’administration de l’État depuis plus de six mois, qui semblent être concluants. LibreOffice ne poserait aucun problème majeur de compatibilité avec les documents officiels et les habitudes des départements.

Interrogé par le journal Heise, le Ministre Jan Philipp Albrecht explique que le projet d’ampleur commence en effet par LibreOffice, mais se poursuivra par la généralisation de Linux. Une question de ressources, selon le Ministre : »Libre Office et le projet Phoenix sont les premières étapes importantes. Mais nous avons déjà testé Linux. Et cela aussi sera pour nous un grand pas vers une plus grande souveraineté numérique. De plus, en raison des exigences matérielles élevées de Windows 11, nous aurions un problème avec les ordinateurs plus anciens. Avec Linux, nous n’avons pas ce problème« .

Quelle distribution Linux sera choisie ? Pas de réponse à ce stade de Jan Philipp Albrecht : « Nous avons constaté dans une étude que cinq grandes distributions conviennent en principe à nos objectifs. Dans la prochaine étape, nous allons lancer un appel d’offres pour l’implémentation et la maintenance d’un poste de travail Linux en tant que service. Il s’agira donc d’une concurrence transparente. »

Source toolinux.com

Mozilla met fin à la prise en charge de son gestionnaire de mots de passe Firefox Lockwise

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Firefox Lockwise, l’application de gestion des mots de passe, sera remplacée par une fonctionnalité déjà existante dans le navigateur de Mozilla.

Mozilla, l’éditeur de Firefox, a envoyé un courriel aux utilisateurs de Lockwise pour les informer de la fin du support de son application de gestion de mots de passe à compter du 13 décembre. Pour rappel, cette application a deux visages : l’une dans le navigateur lui-même, à l’adresse about:logins, et une application distincte pour iOS et Android, qui peut devenir le gestionnaire de mots de passe par défaut de votre téléphone, sans qu’il soit nécessaire de lancer le navigateur Firefox.

C’est cette dernière option, plus légère, qui n’est plus prise en charge. « L’application Firefox Lockwise ne sera plus mise à jour ni prise en charge par Mozilla, et ne sera plus disponible dans l’App Store d’Apple et dans le Play Store de Google », fait en effet savoir Mozilla dans son courriel.

« Après cette date, les utilisateurs actuels de Lockwise pourront continuer à accéder à leurs mots de passe enregistrés et à leur gestion de mots de passe dans les navigateurs de bureau et mobiles de Firefox », indique l’organisation. Une note d’assistance, qui a remplacé le site de Lockwise, indique que l’application pourrait continuer à fonctionner après le 13 décembre, mais qu’elle ne recevra plus de mises à jour. Les utilisateurs d’Android peuvent remplacer la fonctionnalité de remplissage automatique de mots de passe par Firefox lui-même, et constater une amélioration discutable de son fonctionnement.

Les utilisateurs d’iOS en rade

Les utilisateurs d’iOS qui comptent sur Lockwise devront pour leur part patienter. « Revenez pour des mises à jour en décembre 2021 sur la façon d’utiliser Firefox pour iOS comme votre gestionnaire de mots de passe à l’échelle du système », indique Mozilla. Les utilisateurs d’iOS devront ouvrir le navigateur pour copier les mots de passe à l’ancienne. Bien qu’il n’ait pas l’aura de ses concurrents commerciaux, Lockwise est devenu assez performant ces derniers temps pour qu’on puisse s’en contenter, et il est soutenu par une organisation open source qui a plus de respect pour la vie privée que certains dans le domaine.

Mozilla étant fortement dépendant de son rival Google, l’éditeur de Chrome, pour son financement, Lockwise en tant qu’application aurait pu être un moyen d’augmenter sa ligne de financement hors Google, mais cela n’a pas été le cas. La semaine dernière, Mozilla a décidé que les utilisateurs pourraient vouloir payer pour cacher leur adresse e-mail en dévoilant Firefox Relay Premium. Le service Relay standard fournit cinq alias gratuits qui transfèrent les e-mails vers une adresse primaire, le nouveau niveau payant proposant un alias de sous-domaine pour permettre aux utilisateurs de créer un nombre illimité d’alias, tels que yourdomain.mozmail.com, un tableau de bord récapitulatif et la possibilité de répondre aux e-mails à partir de l’alias.

Firefox Relay Premium a actuellement un prix de lancement de 1 euro par mois en France, en Belgique, en Autriche, en Espagne, en Italie, en Suisse, aux Pays-Bas et en Irlande, ainsi qu’aux Etats-Unis, au Canada, à Singapour, en Malaisie et en Nouvelle-Zélande.

Source : zdnet.com

Proton (Valve) 6.3-8 : les nouveaux jeux Windows compatibles avec Linux

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La dernière version de Proton 6.3-8 va ravir ceux qui souhaitent utiliser des jeux Windows sur un système Linux. De nouveaux titres font leur apparition dans la liste, dont Age of Empires 4, Assassin’s Creed et Breath of Death VI.

Valve a libéré Proton 6.3-8, une version permettant à de nouveaux titres d’être compatibles avec Linux via Steam Play.

C’est quoi Proton de Valve ?

Proton est un outil permettant au client Steam de faire tourner des jeux Windows depuis un système d’exploitation Linux. Il utilise Wine pour ce faire. En outre, il est gratuit et open source

Quoi de neuf dans Proton ?

La nouvelle version 6.3-8 apporte une série de mises à niveau, dont DXVK v1.9.2-13-g714ca482, la dernière version de vkd3d-proton, le support DLSS pour DX11 et DX12, mais aussi des correctifs et un support expérimental des jeux BattlEye.

Quels sont les nouveaux jeux disponibles ?

Proton 6.3-8 ajoute une vingtaine de nouveaux jeux à la liste de compatibilité :

Age of Empires 4
Assassin’s Creed
Breath of Death VI
Call of Duty : Black Ops II (1 seul joueur, 202970)
DEATHLOOP
FIA European Truck Racing Championship
Fly’N
Game Dev Tycoon
Ghostbusters : The Video Game Remastered
GreedFall
Mafia II (Classic)
Magicka
Marvel’s Guardians of the Galaxy (AMD GPUs uniquement)
Mass Effect Legendary Edition (avec un problème d’audio)
Monster Boy and the Cursed Kingdom
Monster Energy Supercross – The Official Video Game
Monster Energy Supercross – The Official Video Game 2
Nickelodeon All-Star Brawl
Penny Arcade’s On the Rain-Slicked Precipice of Darkness 3
RiMS Racing
The Riftbreaker
Sol Survivor
TT Isle of Man Ride on the Edge
TT Isle of Man Ride on the Edge 2

 

Obtenir Proton de Valve

Il est possible de télécharger les sources depuis le compte Github de Proton (Valve). Pour un paquetage prêt à l’emploi, il faut se reporter aux dépôts de votre distribution Linux. Les sources sont disponibles au format ZIP.

Source toolinux.com

Vie privée : pourquoi passer à Firefox Relay Premium

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Firefox Relay est désormais disponible avec une offre de service étendue, mais payante. Quels sont les avantages de Firefox Relay Premium et combien ça coûte ?

Lancement de Firefox Relay Premium

Pour financer son développement communautaire, Firefox mise désormais clairement sur des services dits premium, dont le plus connu est Mozilla VPN, que nous vous présentions dans cet article. Au tour de Firefox Relay !

C’est quoi Firefox Relay ?

Firefox Relay est une fonction gratuite et respectueux de la vie privée qui cache votre véritable adresse électronique pour vous aider à protéger votre identité. Une fonctionnalité également disponible pour les clients Apple dotés d’un compte iCloud+, mais sans l’interopérabilité exceptionnelle des produits Mozilla.

L’extension permet de partager des alias de messagerie ⁨Relay⁩ à la place de votre véritable adresse e-mail pour protéger votre boîte de réception, ainsi que votre identité. Le but est d’éviter que votre boîte de réception ne soit inondée d’e-mails provenant notamment de sites de commerce électronique, en particulier les sites sur lesquels vous faites des achats ou que vous visitez plusieurs fois par an.

Firefox Relay versus Firefox Relay Premium : les différences

Firefox Relay disponible avec une nouvelle offre de service Premium payant, peut-on lire sur le blog officiel.

Dans l’offre gratuite, vous disposez de 5 adresses alias avec 150 kb de pièce jointe.

Quelle différence avec l’offre Premium ?

L’offre premium permet d’obtenir un nombre illimité d’alias via un sous-nom de domaine de mozmail.com. Ainsi, vous pourriez utiliser magasin-untel@votredomaine.mozmail.com.

Vous pouvez également répondre aux emails transférés depuis l’interface relay.firefox.com.

Pour l’instant, la limite de 150 Kb pour les pièces jointes est la même.

Comment acheter un nom de domaine

Si vous ne disposez pas d’un nom de domaine, vous pouvez l’acheter en ligne. Chez Gandi, en France, vous recevez actuellement une réduction de 20% sur un nom de domaine (et 75% de réduction sur de l’hébergement Web) grâce à notre partenariat. Profitez-en.

Dans quels pays Firefox Relay Premium est-il disponible ?

Le lancement de Firefox Relay Premium couvre les pays suivants :
Canada, États-Unis, Royaume-Uni, Malaisie, Singapour et Nouvelle-Zélande ;
en Europe dans certains pays : Autriche, Belgique, France, Allemagne, Irlande, Pays-Bas, Espagne et Suisse.

Combien coûte Firefox Relay Premium ?

Pour son lancement, Firefox Relay Premium est proposé au prix de ⁨0,99 €⁩ par mois.

Source toolinux.com

Upcycling Android : prolonger la vie d’un smartphone avec des Logiciels Libres

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La FSF Europe lance une nouvelle initiative pour une utilisation plus durable des ressources. Upcycling Android entend aider à casser l’obsolescence des logiciels et permettre aux individus de continuer d’utiliser leurs téléphones avec des Logiciels Libres.

Dans le cadre de la Semaine européenne pour la réduction du gaspillage, la FSFE inaugure sa nouvelle initiative Upcycling Android. Objectif : aider à sauvegarder les ressources en réutilisant notre téléphone mobile.

Contre l’obsolescence des logiciels

Chaque année, les fabricants produisent 1,5 milliard de téléphones dans
le monde. La courte durée de vie de ces téléphones découle souvent de ce que l’on appelle « l’obsolescence des logiciels », la situation dans laquelle les utilisateurs sont mis face au dilemme de soit acheter un nouveau
matériel soit se débrouiller avec des logiciels désuets.

« Chaque fois que nous continuons d’utiliser notre téléphone actuel au lieu d’en acheter un nouveau, nous aidons à éviter la production de nouveaux téléphones et controns la disposition à croître du gaspillage électronique« , explique la FSFE.

Ce que fait Upcycling Android

Upcycling Android veut aider à flasher les téléphones avec des systèmes d’exploitation Libres. Ce processus offre un plus grand contrôle de votre téléphone. Dans le cas où les téléphones cessent de recevoir les mises à jour logicielles de la société fabricante, passer à un système d’exploitation Libre aide à garder votre téléphone à jour.

Activités à venir

Dans les mois à venir, les activités de la FSFE dans l’initiative Upcycling Android seront doubles : en coopération avec des groupes locaux, organiser plusieurs ateliers autour du sujet du recyclage des téléphones, mais également expérimenter ou recevoir de l’aide pour flasher son téléphone. L’occasion d’expliquer les intérêts des Logiciels Libres pour « une utilisation plus durable de nos produits aux preneurs de décisions« .

Source toolinux.com

Ce qu’il faut savoir sur LibreOffice 7.2.3 Community

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La nouvelle version de la suite bureautique libre LibreOffice Community, 7.2.3, est sortie ce 27 novembre 2021. Une mise à jour de correction importante pour tous les utilisateurs des applications open source.

60% des améliorations et corrections apportées à la nouvelle version concernaient directement l’interopérabilité avec Microsoft Office pour faciliter la transition vers la suite bureautique libre. Avec la troisième révision 7.2.3, LibreOffice soigne de nouveaux quelques bugs et failles de sécurité.

LibreOffice 7.2 : principales nouveautés

Rappelons que LibreOffice 7.2 Community offre de nombreuses améliorations des performances dans la gestion des fichiers volumineux, l’ouverture de certains fichiers DOCX et XLSX, la gestion de la mise en cache des polices et l’ouverture des présentations et des dessins contenant de grandes images.

Quant à la version 7.2.2, elle corrige près de 112 bugs et améliorations dans le domaine de la compatibilité des documents.

Résumé des nouveautés

Voici un aperçu des nouveautés de LibreOffice 7.2, d’un point de vue général puis application par application.

GÉNÉRAL

Liste contextuelle pour rechercher des commandes de menu
Sélecteur de style déroulant dans la méta barre
Panneau Fontwork dans le volet latéral
Nouvelle vue de liste pour la boîte de dialogue des modèles
Inspecteur d’objets UNO de type « Xray » intégré

WRITER

Le remplissage des arrière-plans peut couvrir des pages au-delà des marges
Les styles de page peuvent désormais avoir une marge de gouttière
Le publipostage affiche un avertissement concernant les sources de données inexistantes
Métadonnées RDF dans l’inspecteur de style
Ombrages de champs de métadonnées de couleurs personnalisées

CALC

Calc peut désormais filtrer par couleur dans l’AutoFiltre
Les tableaux HTML répertoriés dans la boîte de dialogue Données externes affichent désormais des légendes
Curseur « Croix épaisse » disponible dans les options
Le type peut être sélectionné dans les courbes de tendance « Moyenne glissante »

IMPRESS & DRAW

Nouveaux modèles : Candy, Freshes, Grey Elegant, Growing Liberty, Yellow Idea
Plusieurs colonnes désormais disponibles dans les zones de texte
Accès direct au facteur d’échelle via la barre d’état

macOS : version native Apple Silicon

LibreOffice 7.2.3 est également disponible en mode natif pour Apple Silicon via ce lien.

Comment télécharger LibreOffice 7.2.2

La suite LibreOffice 7.2.3 peut être téléchargée depuis le site officiel à cette adresse dans 119 langues, dont le français. Téléchargement et utilisation sont entièrement gratuits.

Vidéo de présentation

https://peertube.opencloud.lu/videos/watch/d9413c81-a568-4a0e-b570-6200fc1d062c?start=0s

Source toolinux.com

La conférence State of the Word 2021 de WordPress ce 14 décembre

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Tout comme en 2020, le discours annuel du patron de WordPress sera diffusé depuis les États-Unis ce 14 décembre prochain. Voici comment y participer.

L’an dernier, en raison de la pandémie, les organisateurs avaient déplacé l’événement en streaming. Il en sera autant en 2021. Les fans de WordPress ont rendez-vous pour une diffusion en ligne le 14 décembre prochain depuis New-York.

C’est quoi State of the Word ?

State of the Word est le discours annuel prononcé par le co-fondateur du projet WordPress, Matt Mullenweg. L’événement entend réfléchir aux progrès du projet Wordrepss et à l’avenir de l’open source.

State of the Word 2021 : le programme

Matt Mullenweg donnera une rétrospective des avancées de 2021, ce qui permettra de discuter des dernières tendances et de l’avenir, de WordPress 5.9 et Openverse au Web3 en passant par les jetons non fongibles (NFT).

Comment participer

L’événement sera diffusé en ligne le 14 décembre 2021 entre 23h et 1h du matin (heure de Paris/Bruxelles), depuis cette adresse.

Emmabuntüs : une nouvelle clé USB de réemploi sous Ventoy

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La clé de réemploi 2.0 d’Emmabuntüs est disponible. Un tutoriel vient d’être mis en ligne. Il explique comment obtenir cette clé USB de réemploi sous Linux très facilement.

Une campagne de réemploi a été lancée par Emmabuntüs avec Debian-Facile, Blabla Linux et Tugaleres.com en septembre 2020. La seconde version vient de voir le jour.

« L’intérêt d’utiliser Ventoy au lieu de MultiSystem permet une création de cette clé sous Linux et Windows, ce qui n’était pas le cas avec MultiSystem. De plus la réalisation de la clé est plus simple avec Ventoy », explique-t-on auprès du collectif.

C’est quoi la clé de réemploi ?

Il s’agit d’une clé USB utilisant le logiciel Ventoy pour reconditionner tout type d’ordinateur en y clonant un système GNU/Linux pré-configuré, fourni par Emmabuntüs.

Créer la clé de réemploi

Pour réaliser cette clé, un tutoriel est disponible à cette adresse, qui a été mis à jour avec de nouvelles instructions et captures d’écran. Les fichiers nécessaires sont disponibles à cet endroit.

En vidéo

https://video.tedomum.net/w/4WmfrwyjdgxeqCVxGHg4Gt

Source toolinux.com

2,9 milliards de personnes ne sont toujours pas connectées à Internet

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Si 4,9 milliards de personnes ont utilisé l’Internet en 2021, contre 4,1 milliards environ en 2019 (ce qui représente une hausse de 17 %), 2,9 milliards de personnes, soit 37 % de la population mondiale, n’y ont encore jamais eu accès, estime l’Union internationale des télécommunications (UIT).

Environ 96% de ceux qui ne sont toujours pas connectées vivent dans des pays en développement, souligne l’institution spécialisée des Nations Unies pour les technologies de l’information et de la communication (TIC). Et parmi les 4,9 milliards de personnes considérées comme des « internautes », des centaines de millions n’y ont accès que de manière occasionnelle, au moyen de dispositifs en partage ou d’une connectivité à bas débit qui limite grandement l’utilité de leur connexion.

L’édition de 2021 de la publication annuelle de l’UIT « Données et chiffres », qui présente l’état des lieux de la connectivité numérique dans le monde, indique par ailleurs que le nombre d’internautes dans le monde a augmenté de plus de 10 % pendant la première année de la pandémie, ce qui correspond de loin à la progression annuelle la plus importante en dix ans.

La forte croissance observée depuis 2019 s’explique en grande partie par une utilisation accrue de l’Internet dans les pays en développement, où la pénétration de l’Internet a augmenté de plus de 13 %. Dans les 46 pays désignés par l’ONU comme étant les moins avancés (PMA), la hausse moyenne était supérieure à 20 %.

Bien que la fracture numérique entre les hommes et les femmes se réduise dans toutes les régions du monde et soit pratiquement inexistante dans les pays développés (avec 89% des hommes et 88% des femmes en ligne), de fortes inégalités subsistent cela dit dans les pays les moins avancés (31% des hommes connectés, contre seulement 19% des femmes).

Dans les PMA, les citadins ont près de quatre fois plus de chances d’utiliser l’Internet que les personnes vivant en zone rurale (47% des personnes connectées dans les zones urbaines, contre 13% dans les zones rurales).

Les chiffres de l’UIT font également état d’un décalage net entre la disponibilité du réseau numérique et la connexion effective. Alors que 95% des personnes dans le monde pourraient théoriquement accéder à un réseau large bande mobile 3G ou 4G, des milliards de personnes ne sont pas connectées.

Source nextinpact.com

Les meilleures distributions Linux pour les pros

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La rédaction de ZDNet vous livre son top 5 des meilleures distributions Linux à destination d’un public professionnels. Programmeurs, administrateurs système ou ingénieur, cette sélection est faite pour vous !

Si vous lisez ces lignes sur un téléphone Android ou sur un Chromebook, félicitations ! Vous utilisez Linux, et il est fort possible que vous ne le sachiez même pas. En parallèle existent également les distributions Linux qui nécessitent une certaine expertise pour en tirer le meilleur parti.

Pourquoi voudriez-vous vous donner cette peine ? Parce que vous êtes un programmeur, un ingénieur ou un administrateur système qui veut tirer le meilleur parti de Linux. Ou bien, vous êtes un utilisateur expérimenté et vous voulez pousser votre ordinateur aussi loin que possible. Si c’est votre cas, alors ces distributions sont faites pour vous.

Fedora, le choix du programmeur

Fedora est un système d’exploitation gratuit et open Source basé sur un noyau Linux. Vous pouvez l’installer sur n’importe quel PC à la place de Windows ou en dual boot pour avoir les deux systèmes.

  • Téléchargements : 19
  • Date de sortie : 02/11/2021
  • Auteur : Fedora Project
  • Licence : Logiciel Libre
  • Catégories : Système d’exploitation
  • Système d’exploitation : Linux

 

Vous saviez que Fedora, la distribution Linux communautaire de Red Hat, serait la première sur ma liste. Il s’agit en effet de la distribution grand public qui repousse les limites de Linux. Elle est alimentée par le tout dernier noyau Linux et par les derniers logiciels libres. En particulier, Fedora est le Linux de choix pour les programmeurs. Une personnalité aussi importante que Linus Torvalds utilise Fedora pour ses travaux de développement. Faut-il en dire plus ?

Fedora est facile à installer et à configurer. Il n’est pas nécessaire d’être un expert en Linux pour l’utiliser. Pour les programmeurs, Fedora dispose également d’un excellent portail pour les développeurs. Il comprend des guides dédiés au développement d’applications en ligne de commande, de bureau, mobiles et Web.

Le portail des développeurs de Fedora comprend également un excellent guide pour le développement de périphériques matériels tels que Arduino et Raspberry Pi. Enfin, elle est fournie avec des outils de développement tels que l’environnement de développement intégré (IDE) Eclipse pour Java, C/C++ et PHP et Vagrant, un outil permettant de créer des environnements de développement reproductibles et portables basés sur des conteneurs ou des machines virtuelles (VM).

À moins que vous ne travailliez sur les programmes de la famille Debian/Ubuntu, Fedora devrait être votre premier choix pour un système d’exploitation de développement. Pour les développeurs de ce groupe, je recommande la version la plus récente d’Ubuntu.

Arch Linux/Manjaro Linux, pour un contrôle absolu de votre bureau

Vous voulez configurer un bureau Linux pour qu’il fonctionne et ait l’air exactement comme vous le souhaitez ? Si c’est votre cas, alors Arch Linux mérite votre attention. Avec Arch, tout est sous votre contrôle. C’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Bien que le slogan d’Arch soit « Keep it simple », la simplicité est dans l’œil de l’utilisateur. Pour quelqu’un dont le premier « bureau » était le Bourne shell, ce n’est pas si difficile. Mais, pour ceux qui n’ont pas grandi avec une ligne de commande, c’est une autre affaire.

Arch n’est en effet livré qu’avec un shell de commande. C’est à vous de choisir l’environnement de bureau que vous utiliserez et la façon dont vous le personnaliserez. Avec de la sueur et du travail, vous pouvez l’adapter à vos exigences et besoins exacts. Ce n’est pas facile. Même avec l’aide de son excellent site de documentation ArchWiki, vous aurez beaucoup de travail… Mais, lorsque vous aurez terminé, vous disposerez d’un bureau unique qui vous appartiendra.

Si cela vous semble trop de travail, vous pouvez utiliser Manjaro Linux. Cette distribution prend en charge une grande partie du sang, de la sueur et des larmes de l’installation et du fonctionnement d’Arch. Elle se décline en trois éditions de bureau principales : GNOME, KDE Plasma et XFCE.

En même temps, si vous voulez changer de noyau Linux, Manjaro est l’une des rares distributions qui facilite le changement de système d’exploitation. Elle prend en charge plusieurs noyaux simultanément. Il vous suffit de redémarrer votre système, de faire votre choix dans le menu de démarrage, et vous êtes de retour sur votre bureau avec un nouveau noyau en dessous.  Est-ce quelque chose que la plupart des gens voudront faire ? Non. Mais si vous voulez sérieusement tester le noyau Linux, alors Manjaro est fait pour vous.

Gentoo Linux, explorez les entrailles de Linux

 

Une méta-distribution Linux

  • Téléchargements : 1
  • Date de sortie : 11/03/2016
  • Auteur : Gentoo Foundation, Inc.
  • Licence : Logiciel Libre
  • Catégories : Utilitaires
  • Système d’exploitation : Windows

 

Vous voulez vraiment, vraiment vous plonger dans les méandres de Linux ? Si oui, la distribution Gentoo, basée sur le code source, est faite pour vous. Pour commencer, il n’y a pas de programme d’installation pour Gentoo. Comme le disent ses développeurs, « Vous êtes l’installateur ».

Cela signifie que « vous pouvez appliquer toutes les personnalisations que vous désirez » – une fois que vous avez absorbé le manuel de Gentoo. À moins que vous ne soyez un utilisateur expert de Gentoo, je vous conseille vivement de conserver une copie du Manuel sur un autre ordinateur. Vous allez avoir besoin de toute l’aide possible pour mettre Gentoo en route.

Une fois que vous l’aurez fait, vous devrez également apprendre les tenants et aboutissants du système de paquets Portage. Contrairement à presque toutes les autres distributions Linux, qui utilisent des systèmes d’empaquetage de logiciels binaires tels que RPM de Red Hat et APT de Debian, Portage est basé sur le code source. Ainsi, par exemple, si vous voulez installer un programme dans Portage, vous compilez le code source de l’application sur votre machine. Vous pouvez également « éditer » la source en utilisant les personnalisations de USE flags.

Facile à faire ? Pas du tout ! Mais si vous voulez un contrôle absolu sur ce qui se trouve sur votre bureau, Gentoo est fait pour vous. Vous voulez beaucoup de puissance sans avoir à fournir autant d’efforts ? Alors, tout comme Arch et Manjaro, vous pouvez utiliser Sabayon Linux avec Gentoo. L’objectif des développeurs de cette distribution est d’offrir la meilleure expérience utilisateur possible en fournissant les dernières technologies open-source dans un format élégant. Dans Sabayon, tout doit fonctionner. Nous offrons un système d’exploitation à la pointe du progrès qui est à la fois stable et fiable. »

En fait, Sabayon prend la plupart des décisions de configuration de Gentoo à votre place. Vous gardez un grand contrôle, mais vous n’avez pas besoin de tourner chaque bouton et d’actionner chaque interrupteur pour obtenir un système fonctionnel.  À l’avenir, Sabayon va changer de nom pour devenir MocaccinoOS. La principale différence avec Gentoo est qu’il utilise le nouveau système d’empaquetage basé sur des conteneurs, Luet. Ce système est encore en version bêta, et je ne peux recommander cette version qu’aux développeurs et utilisateurs expérimentés.

Kali Linux, le Linux des pros de la sécurité… Et des hackers !

Maintenant, passons à quelque chose de différent. Kali Linux est une distribution Linux conçue pour les tests de pénétration ou le piratage. Grâce à la série Mr. Robot, Kali Linux est la plus connue des distributions de piratage. Kali Linux est le travail des développeurs de la société de sécurité Offensive Security. Elle est construite sur Debian. Historiquement, elle remonte à la distro BackTrack, une distribution de tests de pénétration et de criminalistique numérique basée sur Knoppix.

Si l’installation et la configuration de Kali sont aussi faciles que celles de n’importe quelle distribution Debian, les paquets logiciels par défaut prennent un cours différent. Par exemple, au lieu de LibreOffice pour votre suite bureautique par défaut ou Thunderbird pour votre client de messagerie, aucun n’est fourni par défaut. À la place, il est livré avec des programmes de sécurité tels que OWASP ZAP, pour battre les sites Web à la recherche de problèmes de sécurité ; SQLMAP, qui automatise la détection et l’exploitation des vulnérabilités par injection SQL ; et THC Hydra, un craqueur de mots de passe populaire.

Kali Linux ne peut toutefois pas vous transformer en hacker ou en expert en sécurité. Pour cela, vous devez vraiment savoir ce qu’il en est des ordinateurs, du codage et de la sécurité. Il vous fournit simplement les outils et les besoins d’expert pour commencer.  Si vous voulez juste faire semblant d’être un hacker, commencez par Hacker Typer. Profitez-en !

SystemRescue, pour ramener des PC à la vie

Le revers de la médaille de l’intrusion dans les systèmes, ou de la vérification de la possibilité d’y pénétrer, est la réparation des systèmes déjà endommagés. La meilleure de ces distros Linux de réparation est SystemRescue. Ce système d’exploitation, également connu sous le nom de SystemRescueCD, ce qui vous donne une idée de son âge, est conçu pour réparer les ordinateurs endommagés.

Cette distribution se révèle bien utile pour aider les utilisateurs de PC Windows lorsqu’ils rencontrent des problèmes d’installation de Windows et de disques durs corrompus. Elle n’est pas conçue comme un système d’exploitation permanent. Au lieu de cela, vous le démarrez à partir d’une clé USB, d’un lecteur de DVD ou même d’un lecteur de CD. Une fois lancé, vous pouvez l’utiliser pour explorer un ordinateur à moitié mort et tenter de le ramener à la vie.

SystemRescue n’est pas simple à utiliser. Comme Kali, il vous donne les outils dont vous avez besoin pour faire le travail. Dans ce cas, il est fourni avec des programmes tels que GNU Parted, pour manipuler les partitions de disque et les systèmes de fichiers ; ddrescue, qui est un outil de récupération de données qui fonctionne en copiant les données au niveau du bloc à partir de périphériques de stockage corrompus ; et rsync, un programme pour cloner les données d’un disque défaillant à travers votre réseau local vers un autre ordinateur stable.

Aucun de ces outils n’est facile à utiliser. Je ne saurais trop vous recommander de lire le manuel de SystemRescue avant d’essayer de sauver un système défaillant. Cela dit, une fois que vous saurez ce qu’il faut faire, vous pourrez vous attendre à recevoir des nouvelles de vos amis et de votre famille chaque fois que leur PC Windows sera sérieusement détraqué.

Source : zdnet.com

Transparence pour les certificats sur le web : l’appel et la solution de Tor

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Le blog du projet Tor publie une tribune signée Rasmus Dahlberg, Tobias Pulls, Tom Ritter et Paul Syverson autour de la transparence des certificats TLS. Pourquoi elle est indispensable et comment la garantir.

Tor explique un processus de transparence des certificats sur le web

L’internet gagnerait à une gestion plus transparente des certificats TLS, affirment les signataires de la tribune. Le principal problème est que les certificats peuvent être émis par de nombreuses autorités centrales et que le risque de se tromper dans le processus d’émission n’est jamais à exclure.

Un exemple ? « À la suite d’une erreur, d’une coercition ou d’un compromis, il peut y avoir un certificat mal émis pour un certain nom de domaine. Un certificat mal délivré peut être utilisé par des attaquants pour usurper l’identité de sites web. »

Tor a fourni l’extension HTTPS Everywhere avec le navigateur Tor depuis un certain temps, mais cette protection n’arrêtera pas un attaquant ayant accès à un certificat mal livré. D’où l’intérêt de fournir une totale transparence des certificats afin de s’assurer que les certificats mal émis ne passent pas inaperçus.

L’idée est qu’avant qu’un navigateur n’accepte un certificat comme valide, « celui-ci doit être visible dans un journal public de transparence des certificats« . Les prochaines étapes prévues par Tor dans son propre développement sont les suivantes :
Compléter l’application partielle de la transparence des certificats dans Firefox
Créer et mettre en œuvre une proposition torspec qui utilise les relais Tor.

Vous pouvez prendre connaissance de la tribune complète de Rasmus Dahlberg, Tobias Pulls, Tom Ritter et Paul Syverson (en anglais) à cette adresse.

Vidéo explicative

Vidéo de préservation sur les thèmes « vie privée et déploiement incrémentiel de la transparence des certificats dans Tor«

Cliquer sur :  Certificate Transparency in Tor

Source toolinux.com

WordPress 5.9 sortira le 25 janvier

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Le CMS s’offrait sa dernière grande mise à jour en juillet. Après WordPress 5.8, place à la nouvelle version 5.9. Elle sortira au début de l’année 2022. Voici les principales nouveautés.

Quoi de neuf dans WordPress 5.9 ?

WordPress 5.9 promet d’être une mise à jour très appréciable, avec Elle introduira la nouvelle génération de thèmes – c’est l’heure de Twenty Twenty-Two, à savoir 22 – et plus de 30 nouveaux blocs de thèmes.

De nouveaux outils de conception vous permettront d’ajouter des filtres aux images ou de régler avec précision le rayon de la bordure de tous les boutons. L’objectif est de pouvoir plus facilement modifier l’aspect et la convivialité d’un site sans changer de thème.

Quand sort WordPress 5.9 ?

L’équipe Core a annoncé une modification du calendrier de sortie de WordPress 5.9. Elle maintenant prévue pour le 25 janvier 2022.

Les nouveautés en vidéo

https://youtu.be/XvEG9XWD4JI

Source toolinux.com

WordPress 5.9 sortira le 25 janvier

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Le CMS s’offrait sa dernière grande mise à jour en juillet. Après WordPress 5.8, place à la nouvelle version 5.9. Elle sortira au début de l’année 2022. Voici les principales nouveautés.

Quoi de neuf dans WordPress 5.9 ?

WordPress 5.9 promet d’être une mise à jour très appréciable, avec Elle introduira la nouvelle génération de thèmes – c’est l’heure de Twenty Twenty-Two, à savoir 22 – et plus de 30 nouveaux blocs de thèmes.

De nouveaux outils de conception vous permettront d’ajouter des filtres aux images ou de régler avec précision le rayon de la bordure de tous les boutons. L’objectif est de pouvoir plus facilement modifier l’aspect et la convivialité d’un site sans changer de thème.

Quand sort WordPress 5.9 ?

L’équipe Core a annoncé une modification du calendrier de sortie de WordPress 5.9. Elle maintenant prévue pour le 25 janvier 2022.

Les nouveautés en vidéo

https://youtu.be/XvEG9XWD4JI

Source toolinux.com

Cacher son adresse-mail : SimpleLogin, la solution open source

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Depuis l’arrivée de Firefox Relay et Hide my Email d’Apple, les solutions destinées à masquer votre identité numérique ont le vent en poupe. SimpleLogin vient de recevoir le prix du meilleur projet Open Source à l’OSE de Paris. L’occasion de présenter ce projet français lancé il y a bientôt deux ans.

C’est quoi SimpleLogin ?

SimpleLogin est une solution open source française destinée à protéger votre vie privée et votre identité sur internet. Pour cela, la solution créer un ou plusieur alias(es) d’e-mail, ce qui vous permet d’avoir une identité différente pour chaque site-web.

Comment ça marche ?

SimpleLogin va protéger votre boîte mail avec les alias. Pour cela, vous devez suivre ces étapes :
Quand un site vous demande une adresse mail, donnez-lui un nouvel alias
Les mails envoyés à un alias sont redirigés à votre boîte mail ;
vous répondez aux mails comme d’habitude et votre réponse est envoyée depuis votre alias : votre véritable adresse mail est toujours cachée
Vous pouvez aussi envoyer un mail depuis votre alias.

Quoi de neuf dans SimpleLogin ?

Outre l’encryption PGP et l’amélioration des extensions pour navigateurs web (Chrome, Brave, Edge, Firefox, Safari), la nouvelle version de SimpleLogin permet de créer des domaines et des sous-domaines (dans sa version professionnelle en tout cas). Si vous ne souhaitez pas utiliser votre domaine, vous pouvez utiliser les sous-domaines propres de SimpleLogin.

Est-ce gratuit ?

Oui, il existe une version gratuite limitée à 15 adresses e-mail alias. L’édition Premium offre plus de fonctionnalités pour environ 27€ par an : nombre illimité d’aliases, nom de domaine propre, adresse catch-all, répertoires, PGP.

Peut-on télécharger SimpleLogin ?

Oui, SimpleLogin est open source et peut être installé sur votre serveur web.

Site web officiel

Source toolinux.com

Blender 3.0 est disponible

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Le 3 décembre, après quelques déconvenues et autres reports, la Blender Foundation annonçait officiellement la sortie de Blender 3.0, avec emphase, parlant d’une « nouvelle ère pour la création de contenu 2D/3D open source« .

La technologie 3D fait désormais intégralement partie de nos vies. Au cours de la prochaine décennie, elle influencera la façon dont nous communiquons et interagissons entre nous et avec le monde. La solution open source Blender 3.0 représente une avancée majeure pour ses utilisateurs.

C’est quoi Blender ?

Blender est un logiciel libre de modélisation, d’animation par ordinateur et de rendu en 3D. Il a été créé en 1998 et se développe sour l’égide de la Fondation Blender en open source.

Quoi de neuf dans Blender 3.0 ?

La nouvelle version de Blender offre une réécriture complète du moteur de rendu Cycles, avec des gains importants de performances.

Le logiciel s’offre également un navigateur d’Asset (Asset Browser) permettant de gérer plus facilement vos assets (objects, materials, worlds).

Blender 3 support l’importation USD (pour « Universal Scene Description ») un format lancé par Pixar de plus en plus utilisé pour les échanges de données.

Autre nouveauté : le support de la bibliothèque OpenImageDenoise 1.4, développée en open source par Intel.

La liste complète des nouveautés de Blender 3.0 se trouve sur le site web officiel à cette adresse.

Une ambition forte de la Fondation

« Tous les grands acteurs de l’industrie technologique anticipent cette évolution. Pour cette raison, il est trop important de laisser l’avenir aux seules entreprises et aux pratiques dictées par les actionnaires« , explique la Fondation.

Blender et sa communauté entendent clairement faire entendre leur voix et « rester une force indépendante pour garantir que les anciennes et les nouvelles méthodes de création d’expériences 3D – qu’il s’agisse de graphiques, de films et de jeux – soient librement et ouvertement accessibles à tous« .

Télécharger Blender

Blender 3.0 est disponible en téléchargement libre et gratuit sur blender.org pour Windows, macOS (Intel et Apple Silicon) et Linux (tar.gz ou Snap Store).

Le code source est lui aussi accessible depuis le site du projet.

Nouveautés en vidéo

La Fondation Blender a créé deux vidéos de présentation de Blender 3.0 diffusées sur YouTube.

Présentation générale (vidéo)

https://youtu.be/QRqY_20ti9A

Présentation détaillée (en 6 minutes vidéo)

https://youtu.be/JZIFWEY3l6k

Source toolinux.com

Firefox Monitor pourrait bientôt supprimer vos informations personnelles diffusées en ligne

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Le module de Firefox qui permet de surveiller si vos mots de passe ont été détectés dans des fuites de données pourrait évoluer et proposer de supprimer vos informations personnelles de la Toile.

Mozilla pourrait très bientôt faire évoluer Firefox Monitor. L’outil, intégré à Firefox et qui permet de vérifier si vos données personnelles (e-mail, mots de passe, etc.) ont été compromises, pourrait bientôt aller chercher et supprimer de lui-même vos données personnelles accessibles en ligne. C’est en tout cas que ce qu’explique Mozilla sur son site dédié.

Pour la Fondation, la présence de vos données personnelles en ligne fait de vous une cible privilégiée pour les adeptes d’usurpation d’identité, pirates et autres stalkers. Mozilla indique donc être en train de créer un service destiné à surveiller les sites Web qui possèdent vos données personnelles pour les faire supprimer.

Le service, dont les contours restent flous, n’est pas encore disponible. Il est toutefois possible de s’inscrire sur une liste d’attente afin d’être alerté dès que cette nouvelle fonction sera disponible. Vous devrez pour cela vous rendre sur la page dédiée puis vous connecter à l’aide de votre compte Firefox afin de cliquer sur le bouton prévu à cet effet pour rejoindre la liste d’attente.

Source : GHacks

Ce qu’il faut savoir sur LibreOffice 7.2.4 Community (et 7.1.8)

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La nouvelle version de la suite bureautique libre LibreOffice Community, 7.2.4, est sortie ce 6 décembre 2021. Une mise à jour de correction très importante pour tous les utilisateurs des applications open source.

60% des améliorations et corrections apportées à la nouvelle version concernaient directement l’interopérabilité avec Microsoft Office pour faciliter la transition vers la suite bureautique libre. Avec la 4e révision 7.2.4, LibreOffice soigne de nouveaux quelques bugs et failles de sécurité.

LibreOffice 7.2 : principales nouveautés

Rappelons que LibreOffice 7.2 Community offre de nombreuses améliorations des performances dans la gestion des fichiers volumineux, l’ouverture de certains fichiers DOCX et XLSX, la gestion de la mise en cache des polices et l’ouverture des présentations et des dessins contenant de grandes images.

Quant à la version 7.2.4, elle apporte un important correctif de sécurité, la bibliothèque cryptographique NSS 3.73.0 corrigée, afin de résoudre le problème CVE-2021-43527.

Dans la foulée, LibreOffice 7.1.8 Community est également corrigé.

Résumé des nouveautés

Voici un aperçu des nouveautés de LibreOffice 7.2, d’un point de vue général puis application par application.

GÉNÉRAL

Liste contextuelle pour rechercher des commandes de menu
Sélecteur de style déroulant dans la méta barre
Panneau Fontwork dans le volet latéral
Nouvelle vue de liste pour la boîte de dialogue des modèles
Inspecteur d’objets UNO de type « Xray » intégré

WRITER

Le remplissage des arrière-plans peut couvrir des pages au-delà des marges
Les styles de page peuvent désormais avoir une marge de gouttière
Le publipostage affiche un avertissement concernant les sources de données inexistantes
Métadonnées RDF dans l’inspecteur de style
Ombrages de champs de métadonnées de couleurs personnalisées

CALC

Calc peut désormais filtrer par couleur dans l’AutoFiltre
Les tableaux HTML répertoriés dans la boîte de dialogue Données externes affichent désormais des légendes
Curseur « Croix épaisse » disponible dans les options
Le type peut être sélectionné dans les courbes de tendance « Moyenne glissante »

IMPRESS & DRAW

Nouveaux modèles : Candy, Freshes, Grey Elegant, Growing Liberty, Yellow Idea
Plusieurs colonnes désormais disponibles dans les zones de texte
Accès direct au facteur d’échelle via la barre d’état

macOS : version native Apple Silicon

LibreOffice 7.2.4 est également disponible en mode natif pour Apple Silicon via ce lien.

Comment télécharger LibreOffice 7.2.4

La suite LibreOffice 7.2.4 peut être téléchargée depuis le site officiel à cette adresse dans 119 langues, dont le français. Téléchargement et utilisation sont entièrement gratuits.

Vidéo de présentation

https://peertube.opencloud.lu/videos/embed/d9413c81-a568-4a0e-b570-6200fc1d062c

 

Source toolinux.com

Avec RLBox, Firefox 95 va améliorer votre sécurité en ligne

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Le nouvelle version 95 de Firefox sort ce mardi. Elle est déjà disponible sur le serveur FTP de Mozilla. Voici les principales nouveautés pour Linux, macOS et Windows.

Si cette mise à niveau du navigateur open source n’est pas spectaculaire en termes de fonctionnalités nouvelles, Firefox 95 inclut désormais une toute nouvelle technologie de « sandboxing » baptisée RLBox. Elle va améliorer de manière très claire la sécurité offerte à l’utilisateur, comme l’explique très bien cet article de blog (en anglais).

La technique utilise WebAssembly pour isoler le code potentiellement défectueux et s’appuie sur un prototype lancé l’année dernière aux utilisateurs macOS et Linux. Elle peut isoler cinq modules différents : Graphite, Hunspell, Ogg, Expat et Woff2.

Aujourd’hui, RLBox va plus loin et se voit intégré à toutes les plateformes Firefox prises en charge (que ce soit sur le bureau ou sur le mobile pour Android et iOS/iPadOS).

Notes de sortie de Firefox 95
Télécharger Firefox 95 sur le serveur FTP de Mozilla

Source toolinux.com

 

La Commission européenne veut mieux diffuser ses logiciels open source

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Un dépôt unique sera utilisé pour proposer les logiciels open source que la Commission européenne veut mettre à la disposition de tous.

Le bâtiment Berlaymont, siège de la Commission européenne à Bruxelles, en juin 2015. Photo: Fred Romero / Wikimedia Commons / CC by

La Commission européenne annonce ce mercredi adopter de nouvelles règles «sur les logiciels open source qui permettront que ses solutions logicielles soient accessibles publiquement dès qu’elles offrent des avantages potentiels aux citoyens, aux entreprises ou à d’autres services publics.» Ce sera sous licence EUPL, la licence publique de l’Union européenne créée en 2007.

« Faciliter la réutilisation »

L’étude publiée en septembre par la Commission «sur l’impact des logiciels et du matériel open source sur l’indépendance technologique, la compétitivité et l’innovation dans l’économie de l’Union européenne a montré que l’investissement dans l’open source génère en moyenne des rendements quatre fois plus élevés. Les services de la Commission pourront publier le code source du logiciel qu’ils possèdent dans un délai beaucoup plus court et avec moins de paperasse.»

La décision publiée ce jour indique (PDF):

«La présente décision devrait déterminer les conditions de partage des logiciels de la Commission en tant que logiciels libres, dans le but de faciliter la réutilisation plus large des logiciels, de promouvoir l’innovation logicielle et les logiciels libres, de capitaliser sur la politique d’ouverture de la Commission et d’éviter des contraintes administratives inutiles pour quiconque réutilise les logiciels et les services de la Commission.»

Pour le commissaire européen chargé du budget et de l’administration, Johannes Hahn, «la mise en commun des efforts pour améliorer le logiciel et la co-création de nouvelles fonctionnalités réduisent les coûts pour la société, car nous bénéficions également des améliorations apportées par d’autres développeurs. Cela peut aussi améliorer la sécurité, car des spécialistes externes et indépendants vérifient les logiciels, à la recherche de bugs et de failles de sécurité.»

La commissaire chargée de l’innovation, de la recherche, de la culture, de l’éducation et de la jeunesse, Mariya Gabriel, commente: «La Commission veut montrer l’exemple en menant la transition numérique de l’Europe. Avec les nouvelles règles, la Commission apportera une valeur significative aux entreprises, aux start-ups, aux innovateurs, aux citoyens et aux administrations publiques en mettant en libre accès ses solutions logicielles. Cette décision stimulera également l’innovation, grâce au code de la Commission accessible au public.»

« Déjà des centaines de projets partagés »

La Commission cite deux exemples des avantages de l’open source qu’elle partage:

eSignature, «un ensemble de normes, d’outils et de services gratuits qui aident les administrations publiques et les entreprises à accélérer la création et la vérification de signatures électroniques légalement valables dans tous les États membres de l’UE».

LEOS (Legislation Editing Open Software), «le logiciel utilisé dans l’ensemble de la Commission pour rédiger des textes juridiques. Initialement écrit pour la Commission, LEOS est maintenant développé en étroite collaboration avec l’Allemagne, l’Espagne et la Grèce.»

La Commission mettra ses logiciels à disposition dans un dépôt unique «pour en faciliter l’accès et la réutilisation. Avant sa sortie, chaque logiciel sera vérifié pour éviter les risques liés à la sécurité ou à la confidentialité, les problèmes de protection des données ou les atteintes aux droits de propriété intellectuelle de tiers.»

L’institution européenne rappelle qu’elle «partage déjà des centaines de projets logiciels en open source». Ses nouvelles règles sont dans la ligne de la stratégie de la Commission (présentée en octobre 2020) pour les logiciels open source 2020-2023, qui, sous le thème ‘Think Open’, a défini une vision pour encourager et tirer parti du pouvoir de transformation, innovant et collaboratif de l’open source, de ses principes et de ses pratiques de développement. La stratégie contribue aux objectifs de la stratégie numérique globale de la Commission et du programme Digital Europe.»

Source zdnet.fr

Une mise à jour de la Fondation Linux 2021 du directeur exécutif

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En 2021, la Linux Foundation (« LF ») est sortie de la pire pandémie depuis un siècle et a embrassé de nouveaux horizons. Les activités de collaboration dans nos communautés de projet ont exceptionnellement bien résisté à la crise du COVID-19, et de nombreuses communautés vont maintenant de l’avant avec un sens renouvelé de l’objectif.

Jim Zemlin

Le projet homonyme de notre organisation, le Noyau Linux, a fêté une étape importante : son 30e anniversaire. Au fil des ans, plus de 55 000 personnes ont contribué au code pour améliorer Linux, et aujourd’hui, Linux peut être trouvé partout. Plus de 5,4 milliards de personnes dépendent de Linux car il alimente la grande majorité des smartphones, les plus grands environnements cloud au monde et les ordinateurs les plus rapides au monde. Il contribue également à la découverte scientifique sur Mars. Après trois décennies de développement, le projet continue d’apporter de nouveaux codes, fonctionnalités et améliorations de performances.

Alors que notre communauté continue d’accélérer l’innovation dans le développement de logiciels, la marée montante des menaces de cybersécurité s’est solidement implantée sur nos côtes. Nous dépendons tous de chaînes d’approvisionnement logicielles qui sont constamment attaquées par un adversaire de plus en plus sophistiqué, ce qui nous amène à réfléchir sur notre rôle et notre responsabilité dans la sécurisation de l’infrastructure technologique critique du monde.

En 2021, nous avons vu beaucoup de progrès dans notre quête pour « renforcer » la chaîne d’approvisionnement des logiciels. Les Échange de données sur les progiciels® (SPDX®) a reçu une reconnaissance officielle en tant que norme internationale ISO/IEC (5962:2021), ce qui permet aux organisations d’exiger plus facilement une nomenclature logicielle (SBOM) avec les fournisseurs et les clients. Cela est venu sur les talons de Chaîne ouverte recevoir l’approbation ISO/IEC en tant que norme internationale (5230:2020) pour la conformité des licences open source. Nous avons également vu émerger de nouvelles collaborations cette année, comme sigstore, qui est en passe de devenir une norme de facto pour la signature de packages et d’artefacts numériques utilisés tout au long d’une chaîne d’approvisionnement.

Les Fondation de sécurité open source (OpenSSF), lancé en août 2020, a réuni une communauté d’experts axée sur les défis de la sécurité de la chaîne d’approvisionnement logicielle. Cette communauté a connu un début incroyable en publiant des conseils sur les meilleures pratiques (par exemple, des badges et des tableaux de bord), en créant de nouveaux outils et cadres (par exemple, SLSA), en établissant et en collectant des métriques, en développant du matériel de formation gratuit et accessible dans le monde entier et en publiant des recherches, telles que le résultats de son enquête FOSS Contributor Survey en collaboration avec le Harvard’s Laboratory for Innovation Science.

Nos membres ont réagi aux progrès en doublant et en réalisant des investissements supplémentaires importants dans OpenSSF en tant que véhicule pour résoudre les problèmes de sécurité de la chaîne d’approvisionnement dans le monde. En octobre, nous avons annoncé que la Linux Foundation et OpenSSF avaient levé plus de 10 millions de dollars pour investir dans le leadership et les initiatives, aspirant audacieusement à avoir un impact considérable sur la sécurité de la chaîne d’approvisionnement. Le LF n’aurait pas pu le faire sans le soutien important de nos membres, y compris les principaux membres d’OpenSSF 1Password, AWS, Cisco, Citi, Dell Technologies, Ericsson, Meta, Fidelity, GitHub, Google, Huawei, Intel, IBM, JP Morgan Chase, Microsoft , Morgan Stanley, Oracle, Red Hat, Snyk et VMWare.

L’importance de l’open source dans les efforts mondiaux de cybersécurité souligne son importance pour notre société moderne. Alors que de nouvelles organisations, de nouvelles industries et des décideurs politiques ont approché la LF pour obtenir des conseils sur l’open source, nous reconnaissons qu’il existe un besoin d’informations modernes sur le pourquoi et le fonctionnement de la collaboration ouverte. Il est nécessaire de comprendre la dynamique des communautés, où et comment la valeur est dérivée, et l’intersection des chaînes d’approvisionnement et de la collaboration open source. À cette fin, cette année, nous avons lancé Recherche de la Fondation Linux explorer le rôle des logiciels open source, des normes et des communautés en tant que cadre pour l’innovation de masse, la collaboration et la résolution de problèmes.

Des recherches sur des sujets importants tels que la cybersécurité et la préparation SBOM sont déjà en cours, ainsi que des informations spécifiques au projet recherchées par nos communautés de projet. Nous pensons que cet investissement fournira des données et des informations exploitables soutenant une prise de décision plus éclairée dans les écosystèmes technologiques et industriels. Enfin, alors que la plupart des organismes de recherche accumulent des données en privé, notre approche de recherche a un style ouvert — nous rendons toutes les données non personnellement identifiables disponibles sous le Contrat de licence de données communautaires — Permissif, version 2.0, un cadre de partage de données révisé que notre communauté juridique s’est efforcé de publier cette année.

Avoir une capacité de recherche offre également de nouvelles opportunités d’explorer plus en profondeur les défis et les opportunités de collaboration communautaire. Par exemple, cette année, LF Research s’est associé à AWS, CHAOSS, Comcast, Fujitsu, GitHub, GitLab, Hitachi, Huawei, Intel, NEC, Panasonic, Renesas, Panasonic, Red Hat et VMware examiner l’état de la diversité, de l’équité et de l’inclusion (DEI) dans les communautés open source. Pour nourrir et développer l’open source, nous devons mieux comprendre comment la DEI est pratiquée et encouragée dans les communautés open source. Nous espérons que cette recherche soutiendra également d’autres efforts de collaboration soutenant les objectifs de l’IED, tels que le Initiative de nommage inclusif, le Software Developer Diversity and Inclusion Project (SDDI), Fair Change et Open Sentencing.

Et avec nos partenaires de l’industrie, tels que Microsoft et Accenture, nous avons lancé plusieurs nouveaux projets et fondations qui sont significatifs pour l’humanité. La Green Software Foundation cherche à ajouter la durabilité aux efforts d’ingénierie logicielle. La Fondation AgStack, lancé en mai 2021, construit une infrastructure numérique open source pour l’agriculture afin d’accélérer la transformation numérique de cette industrie et de lutter contre le changement climatique.

Alors que l’open source a favorisé l’innovation dans le paysage technologique, il a également connu une accélération au sein des secteurs verticaux. Le LF a aidé à lancer plusieurs nouvelles collaborations axées sur la conduite de la 5G et des télécommunications, y compris le Super plan 5G, un partenariat avec Next Generation Mobile Network Alliance (NGMN), Magma Foundation et le nouveau Fondation Mobile Native. Nos membres ont également développé l’innovation open source dans l’industrie des médias et du divertissement avec le lancement de Ouvrez le moteur 3D (O3DE), un nouveau moteur 3D AAA open source pour les jeux, la simulation et la narration. L’écosystème O3DE complète nos Fondation du logiciel de l’Académie (ASWF). La communauté de l’ASWF a ajouté cette année un nouveau projet pour les matériaux d’ombrage dans les graphiques appelé MartialX. Les cinéphiles ont peut-être ressenti les effets de ce projet en Star Wars : Le Réveil de la Force.

Les ambitions de nos communautés de projets conduisent souvent à se concentrer sur la construction de communautés. Nous avons vu de nombreux experts continuer à collaborer à l’engagement communautaire dans le secteur très actif Groupe TODO. Cependant, il arrive un moment où nos communautés ont besoin d’outils pour les aider à évoluer et à soutenir leur croissance. En 2020, la FL s’est lancée dans un voyage avec les principaux dirigeants communautaires pour créer des outils qui permettent à ces dirigeants et à d’autres de mieux comprendre et de s’engager plus efficacement avec une communauté de projet. Les résultats de ces investissements commencent maintenant à être déployés en tant que plate-forme LFX. J’aimerais remercier tous ceux de notre communauté qui ont fourni des commentaires, des conseils, des suggestions et parfois les critiques brutes dont nous avions besoin pour construire quelque chose de mieux.

Nous avons commencé avec des outils dont nous savions qu’ils rendraient les responsables plus efficaces sur les tâches sur lesquelles ils ne voulaient vraiment pas passer du temps, comme le traitement électronique des accords de licence de contributeur (CLA) dans EasyCLA. De nombreux mainteneurs étaient également intéressés à comprendre la dynamique de leur communauté menant à la création de Perspectives LFX, qui agrège, analyse et contextualise les données de tous les référentiels, canaux de communication et contributeurs d’une communauté. Les conversations sur la santé communautaire ont conduit à des demandes d’outils pour recruter et engager de nouveaux participants au projet, en particulier de sources diverses, et Mentorat LFX est né. Une fois que les ingénieurs de nos projets ont vu ce que LFX pouvait faire, ils ont demandé des capacités supplémentaires pour configurer et gérer leurs projets. Centre de contrôle de projet LFX promet désormais de permettre aux ingénieurs de provisionner et de configurer des ressources en ligne en quelques minutes avec une automatisation pilotée par API pour les tâches de projet open source courantes telles que le provisionnement de nouvelles ressources cloud, la gestion du DNS, etc.

Le FL a également entendu les besoins de nos membres corporatifs d’avoir une meilleure visibilité sur la façon dont leur organisation est engagée dans nos communautés. Nous avons développé l’outil LFX MyOrg pour aider les dirigeants d’entreprise à avoir une meilleure vue d’ensemble de la participation de leur organisation, à trouver des chemins pour collaborer à des projets, à profiter des avantages dont ils disposent en tant que membres, et plus encore, le tout à partir d’un seul système. Tous ces outils sont désormais disponibles pour nos communautés et nos membres via lfx.linuxfoundation.org.

Bon nombre de nos membres ont été confrontés à une pénurie de compétences. les LF Rapport sur l’emploi 2021, sorti en octobre avec edX, montre que les professionnels de l’open source formés et certifiés, en particulier avec une expertise en matière de cloud et de conteneurs, sont très demandés et rares. Ces points de données mettent en évidence la nécessité de former les gens et de permettre de nouvelles opportunités de développer leur carrière dans l’open source. Nos efforts de formation et de certification ont continué de prendre de l’ampleur cette année. Plus de 68 000 personnes se sont inscrites pour de nouvelles certifications au cours de la dernière année, une augmentation de 50 % par rapport à 2020, tandis que 2 millions de personnes se sont inscrites aux cours de formation gratuits de la LF.

Et enfin, je terminerai en disant que nous avons sincèrement manqué de voir nos communautés en personne. Les deux dernières années ont été difficiles – voire éprouvantes – pour de nombreuses personnes souffrant de la pandémie persistante. Cependant, cette année, nous avons vu l’espoir se profiler à l’horizon. Nous avons produit des dizaines de conférences virtuelles réussies tout au long de 2021, mais le retour était clair : les gens voulaient se rencontrer à nouveau en personne. Notre équipe d’événements a fait un travail approfondi de recherche et de sollicitation des conseils d’experts et des autorités de santé publique. Cette préparation nous a permis d’accueillir à nouveau nos communautés ensemble, en personne, cet automne lors d’événements comme Open Source Summit à Seattle, Open Source Strategy Forum et OSPOCon Europe à Londres, et KubeCon+CloudNativeCon North America à Los Angeles, ce dernier a réuni plus de 3 000 membres de la communauté en personne. Ces événements n’auraient pas été possibles sans notre engagement envers la sécurité des participants en exigeant des vaccinations et en utilisant des technologies de vérification des vaccins, des contrôles de santé diligents sur place et une application stricte de l’utilisation de masques et des protocoles de distanciation sociale. Avec l’ouverture prochaine des frontières, nous sommes ravis de voir encore plus de notre communauté, en direct et en personne, à nouveau en 2022.

Au nom de toute l’équipe de la Linux Foundation, je félicite nos communautés pour leurs résultats exceptionnels au cours d’une autre année extrêmement difficile et vous souhaite à tous une heureuse et prospère année 2022, alors que j’espère que nous pourrons vous revoir en personne.

Jim Zemlin
Directeur exécutif,
La Fondation Linux

Ces efforts sont rendus possibles par nos membres. Pour savoir comment votre organisation peut s’impliquer dans le Fondation Linux, Cliquez ici.

La poste Une mise à jour de la Fondation Linux 2021 du directeur exécutif est apparu en premier sur Fondation Linux.

Source fr.techtribune.net

La mise à jour 4.25 de la distribution Linux Tails est sortie

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une mise à jour de correction postée il y a quelques jours. Voici ce qu’il faut savoir sur Tails 4.25.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 4.25 : les nouveautés

La version 4.25 de Tails apporte un grand nombre de corrections et les dernières versions de plusieurs éléments clés, dont le navigateur Tor, qui passe ici en version 11.0.2. Tor est mis à jour vers la version 0.4.6.8. On note également un nouveau raccourci pour redémarrer Tails lorsque le Navigateur non sécurisé n’a pas été activé dans l’Écran de bienvenue.

Tails 4.25 propose également un utilitaire pour faire les sauvegardes du stockage persistent sur une autre clé USB Tails. Cet utilitaire automatise le processus pour créer une sauvegarde de votre stockage persistant, qui utilisait la ligne de commande.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Assistant de connexion Tor : améliorations

Tails intègre, depuis la version 4.20, un assistant de connexion baptisé Tor Connection.

Comment ça marche ? Après une connexion au réseau local, l’assistant Tor Connection vous aidera à vous connecter plus facilement au réseau Tor. Idéal pour les connexions à internet à bas débit ou dans des environnements où le risque de surveillance est accru.

La version 4.25 de Tails apporte un lien sur l’écran d’erreur de l’assistant de Connexion à Tor vers la documentation pour résoudre les problèmes de connexion à Tor (disponible en français).

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 4.26 et sortira le 11 janvier 2022.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Source toolinux.com

Mozilla déploie GPC pour tous les utilisateurs de Firefox

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Les utilisateurs de Firefox peuvent maintenant activer l’option Global Privacy Control, un paramètre qui signale aux éditeurs de site web que l’utilisateur ne souhaite pas vendre ou partager ses données personnelles.

Mozilla a étendu sa mise en œuvre du Global Privacy Control (GPC) à tous les utilisateurs après l’avoir déployé de manière limitée au mois d’octobre.

Cette fonctionnalité – qui indique aux sites web de ne pas vendre ou partager vos données personnelles – n’était disponible que dans Firefox Nightly, le canal de preview. Mais à partir de cette semaine, GPC sera disponible pour tous les utilisateurs de Firefox, qui pourront l’activer s’ils le souhaitent.

Améliorer les fonctions anti-pistage de Firefox

D’après ce que Mozilla a indiqué à ZDNet, GPC complète les fonctions techniques anti-pistage intégrées à Firefox, comme la protection améliorée contre le suivi et la protection totale contre les cookies.

« En envoyant un signal aux sites web visités, leur disant que le visiteur ne veut pas être pisté et que ses données soient vendues, il aide à résoudre le problème du tracking effectué par les sites web par le biais de cookies », explique Mozilla dans un communiqué.

« Nous pensons qu’il peut jouer un rôle essentiel pour rendre un droit de retrait significatif et facile à utiliser pour les consommateurs. GPC a fait son chemin en Californie et au Colorado. Maintenant que nous estimons que les sites web vont commencer à respecter GPC, nous voulons commencer à proposer cette option aux utilisateurs de Firefox. Pourtant, les règles relatives à l’applicabilité du GPC restent ambiguës et laissent la possibilité aux entreprises d’ignorer le signal envoyé par le navigateur au nom des consommateurs. »

En Californie et au Colorado

Jennifer Hodges, responsable de la politique publique américaine de Mozilla, explique que le signal GPC est envoyé par Firefox aux sites web, quel que soit l’état dans lequel se trouve l’utilisateur.

« Cependant, le GPC peut ne pas être applicable dans les juridictions qui n’ont pas de législation sur la protection de la vie privée incluant des dispositions qui permettent au signal GPC d’agir comme un opt-out universel », précise Jennifer Hodges. « Pour quelqu’un qui vit dans un Etat qui n’a pas de loi sur la protection de la vie privée, le GPC peut ne pas être exécuté. La Californie et le Colorado sont les seuls Etats [américains] qui ont des lois ouvrant la porte au respect du signal GPC pour le moment. »

Elle ajoute que l’histoire a montré que sans un mandat légal clair, la plupart des entreprises ne se conformeront pas aux signaux d’exclusion des consommateurs envoyés par les navigateurs. « Ce vide est la même raison pour laquelle le Do Not Track (« DNT ») n’a pas réussi à être adopté. Il a finalement été supprimé par tous les principaux navigateurs parce qu’il créait un faux sentiment de protection du consommateur qui ne pouvait pas être appliqué. »

Source : zdnet.com

Neutralité des appareils : la FSFE enfonce le clou à 24h d’un vote par l’UE

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À la veille du vote en plénière du Digital Markets Act par le Parlement européen ce 15 décembre 2021, la FSFE appelle à consolider la neutralité des dispositifs afin de permettre une utilisation équitable et non discriminatoire des logiciels libres dans les dispositifs numériques.

Nous vous en parlions fin novembre. La FSFE milite auprès des instances européennes pour introduire le concept de neutralité des appareils pour « la protection des consommateurs dans des marchés numériques ouverts, équitables et contestables ».

L’Union européenne est sur le point, ce mercredi, d’introduire une révision majeure de la législation sur Internet avec la loi sur les marchés numériques (DMA). Après un vote réussi en commission le 22 novembre, le Parlement européen procédera au vote en plénière le 15 décembre. Et la FSFE veut faire entendre sa voix pour défendre la neutralité des dispositifs en exhortant le Parlement européen à garantir ce principe lors du vote final.

Le principe « Device Neutrality » consiste en 4 points :

Consentement strict de l’utilisateur final sur les applications préinstallées
Suppression du verrouillage par le fournisseur pour autoriser le chargement d’apps dans les systèmes d’exploitation dominants (iOS et Android)
Interopérabilité des services basée sur des normes et standards ouverts
Une portabilité des données inconditionnelle

Une discussion est en cours (en anglais) sur les forums de la FSFE.

Source toolinux.com

Neutralité des appareils : c’est oui pour l’Europe (et la FSFE s’en réjouit)

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Nous vous en parlions ce mardi. Après de nombreuses itérations et amendements, le Parlement européen a adopté
la loi sur les marchés numériques par 642 voix pour, 8 voix contre et 46 abstentions. Satisfecit de la FSFE : la neutralité des dispositifs est actée.

La FSFE a exhorté les législateurs de l’UE à sauvegarder la neutralité des dispositifs dans le cadre du DMA. Ils ont été entendus, en partie au moins. « Avec ce vote, le principe de la neutralité des appareils est
introduit
« , explique la FSF Europe, mais tempère. « Dans le même temps, le Parlement a manqué l’occasion de d’introduire des exigences fortes pour l’interopérabilité basée sur des normes ouvertes. »

La neutralité des appareils se traduit dans la DMA par :
Des règles de consentement plus strictes pour les applications préinstallées
Des garanties contre le contre le verrouillage des fournisseurs
La portabilité des données en temps réel.

L’interopérabilité des services a également été introduite, mais « sans l’obligation de se baser sur des sur des normes ouvertes« , regrette la FSFE par la voix de Lucas Lasota, son coordinateur juridique adjoint.

Lisez également :
Neutralité des appareils : la FSFE enfonce le clou à 24h d’un vote par l’UE
Digital Markets Act : pourquoi la FSFE réclame la neutralité des appareils

Source toolinux.com

Sortie de Debian 11.2 Bullseye

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La version 11 de Debian est sortie en août dernier. La liste des nouveautés de Debian 11 Bullseye était costaude. La seconde révision du système d’exploitation vient de sortir. Que retenir de Debian 11.2 ?

« Après deux ans, un mois et neuf jours de développement, la communauté Debian est fière d’annoncer sa nouvelle version stable numéro 11« , annonçaient les représentants du projet le 14 août dernier. La distribution était attendue avant la fin de l’été 2021. Voici à présent sa deuxième importante mise à jour, Debian 11.2.

Debian : de quoi parle-t-on ?

Debian est une distribution GNU/Linux faite de logiciels libres et au code source ouvert. Elle est gratuite et 100% libre.

Debian dispose d’une vaste prise en charge matérielle. C’est en outre la base de nombreuses autres distributions dont Ubuntu, Knoppix, PureOS, SteamOS ou Tails.

Debian 11.2 : les nouveautés

Debian 11.2 est une version de maintenance publiée le 18 décembre 2021, autour du noyau 5.10.83-rt58.

Tout en réglant quelques problèmes importants, cette mise à jour corrige principalement des problèmes de sécurité de la version stable.

La liste des changements et des nouveautés est publiée en ligne.

Télécharger et installer Debian 11

Il est possible de télécharger et installer manuellement Debian 11 en suivant les instructions d’installation depuis cette page.

Tester Debian 11.1

Si vous voulez simplement essayer Debian 11.1 Bullseye sans l’installer, vous pouvez utiliser une des images autonomes pour amd64 et i386 qui exécutent le système d’exploitation complet sans installation.

Mettre à jour Debian 11.1

La mise à niveau vers Debian 11.1 depuis Debian 10 ou Debian 11 est gérée automatiquement par l’outil de gestion de paquets APT.

Quelles architectures supportées ?

Debian 11.1 gère neuf architectures : PC 64 bits/Intel EM64T/x86-64 (amd64), PC 32 bits/Intel IA-32 (i386), PowerPC 64 bits Motorola/IBM petit-boutiste (ppc64el), IBM S/390 64 bits (s390x), pour ARM, armel et armhf pour les anciens et nouveaux matériels 32 bits plus arm64 pour l’architecture 64 bits AArch64, et pour MIPS, mipsel (petit-boutiste) pour les matériels 32 bits et mips64el pour le matériel 64 bits petit-boutiste.

Les instructions d’installation, ainsi que les fichiers téléchargeables, sont disponibles pour chacune des architectures depuis cette page.

Source toolinux.com

 

 

GIMP 2.10.30

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Nouvelle mise à jour de la branche stable du logiciel libre d’édition et de retouche d’image : GIMP 2.10.30 est une fois de plus une version de correction de bogues, avec de nombreux correctifs et améliorations incrémentales. L’application s’adapte aux distributions Linux les plus récentes.

Dans cette nouvelle version, plusieurs supports de formats de fichiers ont été mis à jour avec des corrections ou des améliorations : AVIF, HEIF, PSD, DDS, RGBE et PBM.

Les backends ont été retravaillés pour suivre l’évolution des systèmes d’exploitation, notamment sur macOS. Sous Windows, les développeurs sont passés de GetICMProfile() à l’API WcsGetDefaultColorProfile() pour Windows 11.

Sous Linux et d’autres systèmes d’exploitation susceptibles d’utiliser les portails Freedesktop, ils ont implémenté la sélection des couleurs à l’écran (Colors dockable) avec l’API Freedesktop lorsqu’elle est disponible. Le plug-in de capture d’écran utilise maintenant en priorité l’API Freedesktop plutôt que les API spécifiques de KDE ou GNOME.

Plusieurs améliorations ont également été apportées à la prise en charge des métadonnées. L’annonce complète se trouve sur le site officiel, tout comme la liste des changements sont publiés sur Gitlab.

Pour télécharger GIMP, rendez-vous sur cette page. Le téléchargement est possible pour GNU/Linux, macOS et Windows.

Source toolinux.com

Libre en Fête 2022 : découvrir le logiciel libre à l’arrivée du printemps

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L’initiative Libre en Fête de l’April revient pour la 21ᵉ année consécutive !
Pour accompagner l’arrivée du printemps, des événements de découverte des logiciels libres et de la culture libre en général seront proposés partout en France autour de 20 mars, dans une dynamique conviviale et festive.

À cette occasion, tous les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres (GULL), les espaces publics numériques (EPN), les bibliothèques et médiathèques, les clubs informatiques, les fablabs et hackerspaces, et toutes les organisations ayant à cœur la promotion du logiciel libre et de la culture libre en général sont invitées à organiser des événements à destination du grand public.

L’édition 2022 du Libre en Fête se déroulera du samedi 5 mars au dimanche 3 avril inclus. Bien sûr, un événement peu avant le 5 mars ou peu après le 3 avril est le bienvenu aussi.

Les événements organisés dans le cadre du Libre en Fête peuvent prendre de multiples formes : conférence de découverte, atelier d’initiation à un logiciel libre, à un service en ligne libre ou à un projet collaboratif comme Wikipédia ou OpenStreetMap, fête d’installation, exposition de panneaux de sensibilisation, comme l’Expolibre, diffusion de vidéos ou films sur le logiciel libre, mise à disposition de postes informatiques sous logiciels libres, de jeux vidéos libres, etc. Il est aussi possible de proposer plusieurs activités au sein d’une même journée de découverte.

Le site du Libre en Fête donne toutes les informations nécessaires pour participer à l’initiative. Vous y trouverez également des liens utiles pour la recherche de partenaires.

Pour cette nouvelle édition, le site du Libre en Fête s’est refait une beauté ! N’hésitez pas à utiliser et personnaliser les nouveaux visuels (logos, bannières, affiche…) pour votre communication.

⚠️ À l’heure où nous publions ces lignes, nous ne pouvons savoir si des événements en présentiel pourront avoir lieu autour du 20 mars 2022, dans quelles modalités et avec quelles contraintes. C’est pour cette raison que nous encourageons les organisations souhaitant participer à l’initiative Libre en Fête à prévoir, quand cela est possible, des événements de secours en ligne. ⚠️

Le référencement d’un événement dans le cadre du Libre en Fête se fait via l’Agenda du Libre, en ajoutant le mot‑clef « libre‑en‑fete‑2022 » (sans l’accent circonflexe) lors de sa soumission.

Proposer un événement pour le Libre en Fête 2022

Faites circuler cette annonce, merci !

Source linuxfr.org

Kubernetes en 2021 : l’infographie de Canonical

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2021 a été une année réjouissante pour l’écosystème Kubernetes et « cloud native ». Une fois encore, la pandémie a eu une conséquence : l’adoption du cloud a connu un nouveau regain d’adoption.

Pour en avoir le cœur net, Canonical (Ubuntu) a mobilisé ses troupes pour « réfléchir aux principales conclusions du rapport sur les opérations Kubernetes et cloud native« . Le résultat ? Une infographie intéressante qui couvre l’année 2021 et que vous pouvez retrouver ci-dessous ou sur le blog officiel.

Cette infographie ne sera toutefois pas la seule publication. D’ici la fin du mois de janvier, Canonical publiera également une nouvelle version du rapport pour 2022 de Kubernetes.

Source toolinux.com

Plus de 2000 correctifs pour accélérer les builds du noyau Linux

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Depuis la fin 2020, le développeur hongrois Ingo Molnar travaillait sur une arborescence d’en-têtes de fichiers rapides pour le noyau Linux. Il vient de livrer un ensemble massif de correctifs destinés à accélérer la compilation du noyau et à résoudre « l’enfer des dépendances ».

L’arborescence fast-headers est constituée de plus de 25 sous-arborescence internes, couvrant plus 2200 commits qui sont accessibles sur git.kernel.org. (Crédit : lkml.org)

 

Un ensemble de 2 297 correctifs pour le noyau Linux ont été soumis hier, dimanche 2 janvier 2022, par Ingo Molnar, l’un des développeurs de longue date du kernel de l’OS open source. L’information a été relayée dans la foulée par les sites spécialisés, Phoronix et Tuxmachines, notamment. Dans un billet, Ingo Molnar présente cette première version publique de ses nouveaux « en-têtes rapides » (fast-headers) pour le kernel sur lesquels il dit travailler depuis la fin de l’année 2020.

L’objectif est double, expose le développeur. D’une part, cela va permettre d’accélérer les compilations du kernel, à la fois pour les builds « absolues » et pour les builds incrémentales. D’autre part, il s’agit de pouvoir découpler les définitions de type sous-systèmes et API les unes des autres. L’arborescence fast-headers est constituée de plus de 25 sous-arborescence internes, couvrant plus 2200 commits qui sont accessibles sur git.kernel.org. Suivant les configurations, cette arborescence apporte une amélioration de performances située entre plus de 50 et 80% sur la construction de builds absolues sur les architectures supportées. « Il s’agit d’une avancée majeure en termes d’efficacité et de performance de la construction du noyau Linux », pointe Ingo Molnar.

Parvenir à résoudre « l’enfer des dépendances »

« Comme la plupart des développeurs du noyau le savent, il y a environ 10 000 en-têtes .h principaux dans le noyau, dans les hiérarchies include/ et arch/*/include/ », rappelle Ingo Molnar. « Au cours des 30 dernières années, ils se sont développés en un ensemble compliqué et douloureux de dépendances croisées que nous appelons affectueusement ‘l’enfer des dépendances’ ».

Cette série massive de modifications est probablement la plus importante fonctionnalité du noyau par la taille du code, estime le site Phoronix, géré par l’ingénieur Linux Michael Larabel. Ce dernier note que les améliorations sur les temps de build du noyau semblent particulièrement alléchantes. Pour l’instant, les correctifs sont soumis sous la forme de « request for comments ».

Source lemondeinformatique.fr

CyberDog : le robot de Xiaomi tourne sur Ubuntu Linux

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Ce charmant petit robot animal s’appelle CyberDog. Dévoilé par Xiaomi fin de l’année dernière, il présente une double caractéristique intéressante : il est open source et tourne sous Linux.

Xiaomi a dévoilé CyberDog, un robot quadrupède, expérimental et open-source. Son but : améliorer l’environnement de développement des robots et favoriser le développement de l’industrie des robots.

CyberDog est équipé de servomoteurs haute performance fabriqués en interne par l’entreprise chinoise (couple maximal de 32 Nm, 220 tr/min et une vitesse de 3,2 m/s), avec une IA intégrée pour le système de détection visuelle et le système d’interaction vocale.

L’environnement de développement est open-source.

Commençons par le prix. Spot, le robot quadrupède développé par Boston Dynamics, est le principal concurrent de CyberDog. Son prix de base est de 70 mille euros environ. À l’inverse, le prix de base du CyberDog est de 1.350 euros.

Canonical est partie intégrante du projet. Ubuntu fournit en effet depuis de nombreuses années une base stable pour plusieurs projets robotiques open-source. Ubuntu est le système d’exploitation de niveau 1 pour ROS, prenant en charge de manière native les distributions ROS 1 et ROS 2. Il prend également en charge la pile logicielle des développeurs de drones, notamment PX4. ROS fait partie de l’infrastructure open source qu’Ubuntu débloque littéralement pour CyberDog.

Pour cette phase d’expérimentation, Xiaomi a mis en circulation 1.000 unités CyberDog.

Source toolinux.com

Ubuntu Linux en option sur le nouveau XPS 13 Plus de Dell

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Dell dévoile son nouvel ordinateur portable XPS 13 Plus dans le cadre du CES 2022, avec un processeur Intel Core de 12e génération à 28 W. Un design minimaliste élégant, mais recyclable à 100%, qui est fourni avec Windows 11 par défaut, mais pour lequel Ubuntu peut être installé également.

L’ordinateur portable, plébiscité par nombre de développeurs, a été entièrement redessiné. C’est également le premier XPS à être fabriqué avec des énergies renouvelables telles que l’hydroélectricité.

Le XPS 13 Plus est le premier XPS 13 conçu pour un processeur Intel Core 12e génération avec 28 W (contre 15 W pour la génération précédente). Le modèle est soutenu par des ventilateurs agrandis qui offrent un flux d’air plus performant. Autre nouveauté : l’ordinateur portable est rechargé à 80 % en moins d’une heure.

Un peu de patience pour vous l’offrir : le XPS 13 Plus sera disponible dans le monde entier au printemps 2022, avec Windows 11 par défaut. Toutefois, Ubuntu 20.04 sera directement disponible sur l’édition développeur du modèle.

Le prix de départ du XPS 13 Plus est de 1.199,99 USD, soit 1.060€, à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Source toolinux.com

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Le site Chapril ?

Le site chapril.org est la contribution de l’April au Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires (CHATONS).

Le projet vise à rassembler des acteurs proposant des services en ligne libres, éthiques, décentralisés et solidaires afin de permettre aux utilisateurs de trouver – rapidement – des alternatives aux produits des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), entre autres, mais respectueux de leurs données et de leur vie privée.

Qui sommes nous

Les services sont proposés gratuitement et librement. Toute personne peut les utiliser dans le cadre des Conditions Générales d’Utilisation. De même avec la documentation technique qui répond aux engagements de transparence, de partage et d’information.

Services en une

Messagerie instantanée – XMPP

Le service XMPP de Chapril propose une messagerie instantanée qui respecte vos libertés et votre vie privée. Il vous permet d’échanger avec vos proches des messages, des photos, des vidéos, sans pour autant les obliger à utiliser le même type d’appareil que vous ni le même logiciel.
De plus, vos échanges restent privés et vos données personnelles ne sont pas exploitées.

En savoir plus

Ce service XMPP utilise le logiciel ejabberd dont le code source est disponible à l’adresse https://forge.april.org/explore/repos?q=xmpp.chapril.org et aussi à http://apr1.org/ejabberd

Les derniers Services libres

Qrcode.chapril.org – LibreQR

Qrcode.chapril.org est un service libre de génération de code QR. Un code QR est un code-barres en 2 dimensions dans lequel du texte est inscrit sous forme de carrés blancs ou noirs. Écrivez un texte et obtenez une image apposable où vous voulez. Il pourra être décodé avec un appareil muni d’un capteur photo et d’un logiciel adéquat.

Utiliser

Le code source du projet qrcode.chapril.org est disponible à l’adresse https://forge.april.org/Chapril/qrcode.chapril.org-libreqr.

Mobilizon.chapril.org – Mobilizon

Mobilizon.chapril.org est un service libre de gestion d’évènements. Organiser des évènements, préparer l’avant et l’après, et de publier des infos pour les groupes que vous souhaitez gérer à plusieurs. Du plus petit anniversaire familial ou la sortie entre amis à la grande manifestation internationale, le Chapril vous permet de réaliser vos rassemblements comme vous le souhaitez tout en préservant la confidentialité des participantes et des participants.

Utiliser

Le code source du projet mobilizon.chapril.org est disponible à l’adresse https://forge.april.org/Chapril/mobilizon.chapril.org-mobilizon et sa version parente sur https://framagit.org/framasoft/mobilizon

Benevalibre.chapril.org – Bénévalibre

Benevalibre.chapril.org est un service qui facilite la gestion et la valorisation du bénévolat dans les associations !
Le projet Bénévalibre est le fruit d’un collectif d’associations qui a choisi de faire développer et de mettre à disposition un outil dédié. Outil d’usage simple, s’inscrivant dans une optique de fonctionnement collaboratif, Bénévalibre est un logiciel soucieux de préserver le pouvoir des acteurs associatifs. Il a pour vocation d’être instrumentalisé par les acteurs et non de les instrumentaliser.

Utiliser

Le code source du projet benevalibre.chapril.org est disponible à l’adresse https://forge.cliss21.org/cliss21/benevalibre

Forge.chapril.org – Gitea

Forge.chapril.org est un service libre de forge : une plateforme collaborative en ligne de gestion de dépôts, ressources et contributions. Pratique pour partager les sources d’un logiciel ou les documents versionnés d’un projet et disposer de fonctionnalités complémentaires telles que la gestion de tickets, des pages wikis, outils de fusion, etc.

Utiliser

Le code source du projet forge.chapril.org est disponible à l’adresse https://github.com/go-gitea/gitea

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Ce qu’il faut savoir sur la sortie de Linux Mint 20.3

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Après près de 6 mois de développement, la sortie de Linux Mint 20.3 est officielle. La distribution simplifiée est toujours basée sur Ubuntu. Quoi de neuf ?

La nouvelle distribution Linux Mint 20.3 est basée sur Ubuntu 20.04.5 LTS et est articulée autour du noyau Linux 5.4. Elle est prise en charge à long terme, avec des mises à jour jusqu’en 2025. Son surnom est Una. Elle succède à Uma (20.2) sortie en juillet 2021.

Cette première édition de 2022 apporte des améliorations et de nombreuses nouvelles fonctionnalités pour rendre votre bureau « encore plus confortable à utiliser« . Ce que l’on remarque en premier ? La nouvelle interface qui joue un peu moins sur le vert. Place à des accents gris acier dans toute l’interface utilisateur du système. Le nouveau thème « Mint-Y » présente également des barres de titre et des commandes de fenêtre plus grandes.

Pour profiter de Linux Mint Una, il vous faudra 20 GB d’espace (100 sont recommandés), une résolution de 1.024 sur 768 et 2 GB de mémoire vive (même si 4 sont recommandés pour votre confort).

La distribution sera officialisée sur le site web ce 6 janvier 2022. Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page de téléchargement officielle.

Source toolinux.com

Un système Linux pour votre smartphone : postmarketOS

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La version 21.12 de PostmarketOS vient de sortir. Comme toujours, cette distribution optimisée pour le mobile s’adresse principalement aux passionnés de Linux.

C’est quoi PostmarketOS ?

PostmarketOS est un système d’exploitation libre et open-source orienté vers les smartphones. Il est développé depuis 2017 et est basé sur la distribution Alpine Linux.

Que peut-on faire avec PostmarketOS ?

Le système postmarketOS permet d’utiliser des applications Linux optimisées pour des terminaux mobiles, sans passer par une couche Android. Le projet vise à fournir un cycle de vie de dix ans pour les smartphones, avec des mises à jour régulières pour obtenir les nouvelles fonctionnalités, mais aussi pour maintenir la sécurité.

La liste des applications disponibles se trouve sur le wiki officiel : de Firefox à Chromium en passant par Geary, Spacebar pour les SMS, Telegram, GNOME Podcasts, le gestionnaire de fichiers Nemo ou encore l’application de téléphonie Plasma Dialer.

Quels sont les appareils compatibles ?

Le nombre de périphériques pris en charge est passé à 23, contre 15 dans la v21.06. Les appareils compatibles actuellement sont :

Arrow DragonBoard 410c
ASUS MeMo Pad 7
BQ Aquaris X5
Lenovo A6000
Lenovo A6010
Motorola Moto G4 Play
ODROID HC2
OnePlus 6
OnePlus 6T
PINE64 PineBook Pro
PINE64 PinePhone
PINE64 PineTab
PINE64 RockPro64
Purism Librem 5
Samsung Galaxy A3 (2015)
Samsung Galaxy A5 (2015)
Samsung Galaxy S4 Mini Value Edition
Samsung Galaxy Tab A 8.0
Samsung Galaxy Tab A 9.7
Wileyfox Swift
Xiaomi Mi Note 2
Xiaomi Pocophone F1
Xiaomi Redmi 2

Télécharger postmarketOS

Les images sont disponibles pour les téléphones et les tablettes avec les interfaces optimisées pour les mobiles Phosh, Plasma Mobile et Sxmo. Pour les autres appareils (dont les ordinateurs PineBook Pro), la distribution fonctionne avec Plasma Desktop, Gnome, Sway, Phosh et en mode Console. Tous les détails pour télécharger et installer postmarketOS se trouvent sur cette page.

Source toolinux.com

Première mise à jour de 2022 pour Emmabuntüs Debian Édition

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Le Collectif Emmabuntüs confirme la sortie d’une solide mise à jour de l’Emmabuntüs Debian Édition 4 1.01 (32 et 64 bits). La distribution de réemploi est basée sur la Debian 11.2 Bullseye et sur les environnements Xfce/LXQt.

Cette première mise à jour de l’année apporte l’ajout de l’utilitaire Ventoy, dont nous vous parlions déjà en décembre dernier. Cette nouveauté est introduite dans le cadre de la campagne de réemploilancée début septembre 2020 avec Debian-Facile, Tugaleres et Blabla Linux.

Objectif ambitieux et positif : « permettre de reconditionner en masse des ordinateurs très facilement et rapidement – de l’ordre de 2 à 10 minutes – en y clonant de manière semi-automatique ou maintenant automatique » un système d’exploitation complet.

Découvrez notre guide : où trouver du matériel informatique reconditionné.

Les nouveautés de Emmabuntüs Debian Édition 4 1.01 :
Base Debian 11.2 Bullseye
Ajout de l’utilitaire Ventoy
Correction de l’utilisation d’un disque dur crypté
Correction du lancement de DWService agent par la mise à jour de la version
Mise à jour : Firefox ESR 91.4.1, Thunderbird 91.4.1, LibreOffice 7.0.4.2, Ancestris 11-20211017, VeraCrypt 1.25.4, Multisystem 1.0459

Les téléchargements se font depuis cette page.

Source toolinux.com

Le PinePhone Pro Explorer est disponible

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Dévoilé en octobre dernier, le nouveau smartphone haut de gamme du constructeur PINE64 va bientôt être expédié partout dans le monde. Il porte le nom de PinePhone Pro et tourne sur une puce RK3399S Rockchip. Les précommandes de l’édition Explorer sont ouvertes.

Le PinePhone Pro se veut être le smartphone idéal pour expérimenter Linux sur un appareil mobile. L’édition Explorer va sortir : les précommandes ont démarré.

PinePhone Pro : caractéristiques

Le PinePhone Pro est alimenté par un SoC Rockchip hexa-core fonctionnant à 1,5 GHz avec une puce graphique ARM Mali T860 GPU. Le modèle dispose d’une mémoire vive de 4 Go de RAM LPDDR4 et de 128 Go de stockage flash eMMC interne. Il est doté d’un capteur de caméra principale de 13 Mpx et d’une caméra frontale de 5 Mpx.

Son écran fait 6 pouces avec une résolution de 1.440 sur 720 pixels (IPS et Gorilla Glass 4).

Et la confidentialité ?

Des interrupteurs de matériel garantissent une confidentialité sans faille pour les caméras, le microphone, le Wi-Fi et le Bluetooth. La prise casque (permettant l’UART) et le modem LTE (y compris le GPS) sont accessibles sous le couvercle arrière, tout comme c’était le cas déjà sur le PinePhone original.

Quel système d’exploitation ?

Le système d’exploitation par défaut du PinePhone Pro est Manjaro Linux avec KDE Plasma Mobile.

Le modèle est ouvert à d’autres systèmes d’exploitation (exemple : /e/OS).

Pour qui ?

Réponse du constructeur : « Alors que Linux mobile n’est pas dans un état qui pourrait satisfaire la plupart des consommateurs d’électronique grand public, nous reconnaissons qu’une partie importante de notre communauté est prête à faire le saut vers un smartphone exclusivement Linux aujourd’hui. Le PinePhone Pro a la puissance brute pour être votre chauffeur quotidien, à condition que vous soyez prêt à accepter les limitations logicielles actuelles. »

Quand sort le PinePhone Pro ?

Le PinePhone Pro devrait sortir le 24 janvier 2022.

Où acheter le PinePhone Pro ?

Le PinePhone Pro est proposé prix de 399$, soit environ 340€. Comptez un peu plus de 400€, avec taxes et expédition comprises.

Pour l’instant, il est possible de précommander le PinePhone Pro via ce lien.

Les commandes de PinePhone Pro passées avant le 18 janvier seront expédiées de l’entrepôt de Hong Kong la semaine du 24 janvier. Pour les commandes passées après le 18 janvier, l’expédition depuis l’entrepôt de Hong Kong est prévue pour la fin février 2022.

Source toolinux.com

Sortie de Firefox 96 et 97 bêta

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Firefox 96 est la première version du navigateur Web de l’année pour ceux qui utilisent la branche stable. Au menu : quelques améliorations en matière de performances et de sécurité. On fait le tour avec vous et on vous parle déjà de Firefox 97.

Firefox 96 est disponible. La nouvelle version du navigateur de Mozilla a été mise en ligne ce 11 janvier 2022.

Quoi de neuf ?

Les nouveautés de Firefox 96 sont :

Améliorations significatives dans la suppression du bruit et le contrôle automatique du gain, ainsi que de légères améliorations pour la suppression de l’écho
Réduction significative de la charge main-thread
Nouvelle politique en matière de cookies par défaut – Same-Site=lax – pour vous défendre contre les attaques CSRF (Cross-Site Request Forgery).

Les corrections

La dernière version corrige un problème de perte intermittente de la vidéo SSRC. Elle corrige également un problème où WebRTC dégrade la résolution du partage d’écran pour vous offrir une expérience de navigation plus claire.
Enfin, Mozilla a corrigé les problèmes de dégradation de la qualité vidéo sur certains sites.

Télécharger Firefox 96

Firefox 96 est disponible sous forme de mise à jour automatique dans la plupart des cas. Les fichiers sont également disponibles sur le compte FTP de Mozilla.

Canal bêta : Firefox 97 se dévoile

Les utilisateurs du canal bêta viennent eux de passer à la version 97 bêta, comme vous le voyez sur notre capture d’écran. Firefox dispose désormais d’un nouveau flux de téléchargement optimisé. Au lieu de vous y inviter à chaque fois, les fichiers seront désormais téléchargés automatiquement. Ils peuvent toujours être ouverts à partir du panneau des téléchargements.

Source toolinux.com

Firefox en carafe, pourquoi et comment faire pour dépanner

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S’ils sont un peu moins de 10 % d’internautes en France à utiliser le navigateur Firefox, ils font du bruit ! Twitter était ce matin le déversoir de mécontentements d’utilisateurs bloqués par des onglets muets. Voici pourquoi, et comment aller mieux.

Panique sur le web en ce matin du 13 janvier 2022. Les internautes qui passent par le navigateur Firefox n’ont pas pu l’utiliser pendant quelques heures. La première conséquence de la panne, la plus visible, c’est que les onglets du navigateur restaient vides et muets. Impossible de charger des pages web.

Bien que la situation soit revenue à la normale depuis quelques minutes, voici comment faire en cas de problème persistant. Le problème est lié au support du protocole HTTP3 dans le navigateur. L’origine du problème est la collecte des données de télémétrie, selon un ticket Bugzilla.

Voici comment le résoudre. Tapez dans la barre d’URL : about:preferences ou allez dans Préférences > Vie privée et sécurité et désactivez la collecte de données.

Autre moyen de contournement, tapez dans la barre d’URL about:config, puis cliquez sur le bouton bleu d’avertissement, et recherchez la clé network.http.http3.enabled. Passez-la à False en double-cliquant dessus. Relancez ensuite votre navigateur.

Une nouvelle version qui ne passe pas

La cause de ce problème soudain ? Mozilla a publié une nouvelle version de son navigateur pour les versions desktop et Android. La nouvelle version se nomme Firefox 96. La nouvelle mise à jour se concentre sur l’aide aux utilisateurs de chat vidéo, l’augmentation des performances et de la sécurité, et l’amélioration de l’expérience utilisateur sur les appareils mobiles.

Du côté des ordinateurs de bureau, la dernière version de Mozilla apporte des « améliorations significatives » aux fonctions de suppression du bruit et de contrôle automatique du gain du navigateur. Ces améliorations sont destinées aux utilisateurs de chat vidéo, en particulier ceux qui utilisent des logiciels ou du matériel ne disposant pas de méthodes intégrées pour supprimer le bruit de fond ou contrôler automatiquement le niveau d’entrée du micro de l’utilisateur. Dans le même ordre d’idées, Mozilla a également apporté de « légères améliorations » à sa technologie de suppression de l’écho, qui aide les haut-parleurs à éviter la résonance dans les environnements acoustiques médiocres.

La deuxième fonctionnalité phare de la version 96 se concentre sur la réduction de la charge du fil principal, ce qui devrait aider le navigateur à mieux fonctionner sur les systèmes plus anciens, plus lents ou encombrés qui ne disposent pas de ressources suffisantes pour répondre à ses besoins en matière de traitement et de mémoire.

La dernière fonctionnalité ajoutée à la version de bureau est un nouveau paramètre d’application pour les cookies qui, par défaut, appliquera la politique « Same-Site=lax ». Mozilla affirme que cela permettra de mieux défendre les utilisateurs contre les attaques CSRF (Cross-Site Request Forgery).

Les correctifs appliqués à la dernière version du navigateur de bureau comprennent des corrections pour l’ouverture des liens Gmail sur macOS, de multiples corrections de la lecture vidéo et des performances, ainsi que des mises à jour de sécurité. Mozilla travaille aussi à la correction des performances des vidéos détachées lues en plein écran sur les appareils macOS. Cette fonctionnalité a été « temporairement désactivée » pour « éviter certains problèmes de corruption, de changement de luminosité, de sous-titres manquants et d’utilisation élevée du processeur ». Aucun délai n’a été mentionné pour savoir quand elle pourrait être à nouveau disponible.

Du côté d’Android, Mozilla a ajouté une nouvelle fonction « historique des faits saillants » pour aider les utilisateurs à trouver les sites récemment visités, ainsi que des améliorations aux images affichées pour les ajouts récents de signets sur la page d’accueil de l’utilisateur.

La longue liste des correctifs pour mobile comprend des améliorations du presse-papiers, des améliorations de la gestion des onglets, une correction de l’affichage des onglets privés en tant qu’onglets normaux, des corrections des problèmes d’affichage de l’interface de l’historique et un meilleur comportement du clavier à l’écran.

Source zdnet.fr

Vous pouvez tester GNOME 42 : la version alpha est disponible

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Intrépides, développeurs et testeurs peuvent passer à GNOME 42 dès maintenant. Vous avez deux mois pour aider la communauté à développer l’environnement graphique de nouvelle génération. Voici ce qui va changer.

La version 42 de GNOME promet d’être beaucoup plus importante que la série 40 qui l’a précédée. Les changements sont significatifs pour l’avenir de GNOME et sont répartis entre GNOME Shell, Mutter, les applications natives et les bibliothèques de base.

Quoi de neuf dans GNOME 42 ?

La gtk4-ification est en marche ! En effet, Libadwaita est publié et GNOME 42 en dépendra fortement, puisque GNOME 42 doit assurer la migration vers GTK 4. D’ailleurs, quelques applications et modules migrent déjà vers GTK 4 et libadwaita, un processus qui va se poursuivre dans les prochains cycles également. Exemple : gnome-desktop peut être construit avec GTK 4, tout comme libgweather.

La liste des nouveautés est copieuse et peut être consultée ici.

Comment tester GNOME 42 alpha

Si vous souhaitez compiler GNOME 42.alpha, vous pouvez utiliser le projet officiel BuildStream avec le fichier tar xz suivant. Les paquets sources sont disponibles à cette adresse.

Cette version reste une alpha. Bien qu’elle soit utilisable, elle est principalement destinée aux tests.

Quand sort GNOME 42 ?

GNOME 42 devrait sortir le 24 mars 2022.

Pour tout savoir sur GNOME 42 et sur le calendrier de sortie, rendez-vous sur cette page.

Source toolinux.com

Ce qu’il faut retenir du vote sur le Digital Services Act en Europe

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Les députés européens ont, ce mercredi, approuvé le DSA, un projet de mesures contre les contenus illicites. Objectif : assurer la responsabilité des plateformes et améliorer les processus de modération de contenus. Résumé et implications.

Le DMA (Digital Markets Act) – dont nous vous parlions encore en décembre dernier avec la neutralité des appareils réclamée par la FSFE – a été approuvé fin 2021. Ce 20 janvier, le Parlement Européen a fait de même pour le DSA, Digital Services Act, avec 530 voix pour, 80 absentions et seulement 78 voix contre.

C’est donc fait : le Digital Services Act est approuvé et constituera un mandat de négociation avec la présidence française du Conseil qui représente les États membres, donc à l’ouverture des négociations avec les États membres de l’UE.

Le texte comprend des mesures qui comprennent des procédures clairement définies pour supprimer les produits, services et contenus illicites en ligne, mais aussi plus d’options pour les publicités sans suivi et interdiction d’utiliser les données des mineurs pour les publicités ciblée.

Les utilisateurs de services auraient le droit de demander une indemnisation pour les dommages subis. Enfin, le DSA intègre également une évaluation des risques obligatoire et une transparence renforcée des algorithmes pour lutter contre les contenus préjudiciables et la désinformation

Des obligations supplémentaires s’imposeront aux très grandes plateformes, peut-on lire dans le communiqué officiel : elles seront soumises à des obligations spécifiques en raison des risques particuliers qu’elles présentent en ce qui concerne la diffusion de contenus préjudiciables et illicites. Lourde responsabilité pour les réseaux sociaux : « les très grandes plateformes en ligne devraient fournir au moins un système de recommandation qui ne soit pas basé sur le profilage« .

Une impressionnante série d’amendements ont déjà été déposés.

Source toolinux.com

Le ministère des Armées a fini son étude pour s’équiper en logiciel libre… reste plus qu’à en attendre la communication

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Le ministère des Armées annonçait, en janvier, 2020, la conduite d’une étude pour s’équiper de poste de travail entièrement libre (système d’exploitation et logiciels de bureautique). Fin décembre 2021, en réponse à deux questions écrites de députés sur le sujet, le ministère annonçait enfin l’aboutissement de l’étude et donnait quelques brefs éléments concernant ses conclusions. L’April a demandé communication de cette étude.

Dans sa réponse à la question écrite de 2019 de la sénatrice Christine Prunaud qui l’interrogeait sur sa dépendance à Microsoft, le ministère des Armées avait annoncé, en janvier 2020, la conduite d’une étude pour s’équiper de poste de travail entièrement libre (système d’exploitation et logiciels de bureautique). Deux ans plus tard l’administration annonce enfin que cette étude est terminée, à nouveau en réponse à des questions écrites, celle posée par Philippe Latombe (Modem) – auteur notamment d’un rapport sur la souveraineté numérique1– et celle posée par Bastien Lachaud (LFI). Ce dernier pointe spécifiquement, dans sa question, la dépendance du ministère à Microsoft et fait le lien avec les accords Open Bar successifs qui le lient à l’entreprise depuis 2007.

Alors que le contrat liant le ministère et Microsoft devait arriver à terme en 2021, il est important de savoir si cette étude est finalement allée à son terme et quels en sont les résultats. Aussi, [le député] souhaite savoir ce qu’il en est et si le ministère compte finalement s’affranchir de l’emprise qu’exerce implicitement Microsoft sur ses activités.

Sur la question de la dépendance à Microsoft, le ministère annonce que des « orientations précises ont été définies » et donne pour seul exemple sa décision de ne pas recourir au cloud commercial de l’entreprise. Aucune information sur la reconduite de l’accord Open Bar. Plus généralement, sur l’opportunité de s’équiper en poste de travail 100% libre, la réponse du ministère ne nous apprend pas grand chose, si ce n’est qu’aucun « obstacle technique résultant d’une éventuelle adhérence aux logiciels propriétaires » n’a été identifié et que « l’étude a également permis de cerner l’effort humain et financier supplémentaire qui serait à consentir pour réaliser la migration du parc de postes internet existants » (ce qui à priori était son objet même). Une réponse donc assez laconique, seule la lecture complète de l’étude permettra de comprendre les intentions de la Grande muette. Puisqu’il s’agit d’un document administratif l’April en a demandé communication.

Alors qu’un plan logiciels libres a été annoncé en novembre 2021, en application d’un circulaire du Premier ministre pour une politique publique de la donnée et des codes source, et que l’April a accepté de participer à un « conseil d’expertise réunissant administrations et représentants de l’écosystème », une réponse rapide — sans besoin de saisir la commission d’accès comme c’est habituellement le cas – serait une démonstration appréciable de l’engagement du gouvernement sur ces questions.

Source april.org

La Commission européenne lance un nouveau programme de chasse aux bugs dans cinq logiciels libres

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Des bug bounties allant jusqu’à 5.000 euros sont offerts pour détecter des failles dans des logiciels open source très utilisés par les services publics européens, comme LibreOffice ou Mastodon.

Le bâtiment Berlaymont, siège de la Commission européenne à Bruxelles, en juin 2015. Photo: Fred Romero / Wikimedia Commons / CC by

La Commission européenne a annoncé cette semaine lancer un nouveau programme de « bug bounty » pour des logiciels libres. Le programme de primes à la chasse aux bugs, ouvert le 13 janvier sur la plateforme Intigriti, propose des récompenses allant jusqu’à 5.000 euros «pour la recherche de failles de sécurité dans LibreOffice, LEOS, Mastodon, Odoo et CryptPad, des solutions open source utilisées par les services publics dans toute l’Union européenne. Il y a un bonus de 20% pour fournir un correctif de code pour les bogues qu’ils découvrent.»

Un bonus de 20% pour le correctif

Le Bureau du programme Open Source de la Commission européenne (EC OSPO) a au total prévu un budget de 200.000 euros «pour se concentrer à nouveau sur la sécurité des logiciels open source largement utilisés par les services publics».

Un nouvel ensemble de primes de bogues a été lancé le 13 janvier en utilisant la plateforme de primes de bogues Intigriti. Au total, un montant de 200.000 euros a été financé par le Bureau du programme Open Source de la Commission européenne (EC OSPO) pour se concentrer à nouveau sur la sécurité des logiciels open source largement utilisés par les services publics.

«Les chercheurs sont appelés à trouver des failles de sécurité telles que les fuites de données personnelles, l’élévation horizontale/verticale des privilèges [une définition là] et l’injection SQL. La récompense la plus élevée sera de 5.000 euros pour les vulnérabilités exceptionnelles et un bonus de 20% si le correctif est également fourni.»

L’un des critères de sélection des primes était l’utilisation au sein des services publics européens. Outre LibreOffice, Mastodon, Odoo et Cryptpad, qui «remplissaient amplement ce critère et ont donc été retenus», l’OSPO a décidé de sélectionner LEOS, «un éditeur juridique utilisé par la Commission européenne, le Parlement, le Conseil et plusieurs États membres».

70 bugs importants découverts lors du précédent programme

L’échelle des primes proposées est la suivante (voir pour Mastodon par exemple): 250 euros pour un petit bug, 1.000 pour un bug moyen, 2.500 pour une faille importante, 4.000 «critique» et 5.000 si le bug découvert est «exceptionnel».

En 2019, la Commission européenne avait lancé un premier programme de chasse aux bugs pour 15 projets libres, comme Drupal, Keepass, FileZilla et VLC Media Player, avec des primes qui allaient de 25.000 à 90.000 euros.

La Commission a indiqué à la clôture de ce premier programme, mi-2020, avoir versé au total plus de 200.000 euros répartis en 15 primes, pour la découverte de plus de 200 bugs, dont 70 de gravité élevée ou critique. Une vulnérabilité dans l’émulateur de terminal PuTTY était passée inaperçue depuis 20 ans, a souligné l’institution bruxelloise.

Source zdnet.fr

Que devient Iridium, le navigateur web privé, en 2022 ?

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Si vous cherchez un navigateur sécurisé basé sur Chromium ou une alternative à Tor, pourquoi ne pas vous tourner vers l’allemand Iridium Browser ? Il est disponible pour Linux, macOS et Windows.

Nous évoquions sa naissance en 2018. Le logiciel de navigation est toujours bien vivant : il est d’ailleurs soutenu par la Free Software Foundation.

C’est quoi Iridium Browser ?

Iridium est un navigateur web sécurisé basé sur Chromium (version open source de Chrome) et configuré pour garantir votre vie privée.

Une option idéale pour ceux qui souhaitent bénéficier de l’écosystème Chrome (dont les extensions) sans la connexion permanente aux serveurs et aux services de Google.

Ce qu’il faut savoir sur Iridium Browser

En ce début d’année 2022, nous avons rassemblé les informations actualisées pour vous présenter le projet et les avantages d’Iridium Browser pour une navigation web plus privée et sécurisée. Les détails pratiques, ainsi que les réponses aux questions les plus posées sur Iridium, se trouvent sur cette page.

Iridium est-il open source ?

Oui, Iridium Browser est libre et open source. L’application d’utilise pas de composants propriétaires. Le code source se trouve ici et sur Github.

Quelle différence avec Tor Browser ?

Le moteur de Tor Browser et celui d’Iridium sont différents :

Tor Browser est basé sur Mozilla Firefox ESR et permet de naviguer anonymement sur le réseau Tor ;
Iridium est basé sur Chromium (projet open source de Chrome), mais ne peut pas accéder au réseau Tor par défaut (instructions ici).

Quel moteur de recherche par défaut ?

Le navigateur utilise toujours par défaut le moteur de recherche Qwant, mais vous permet d’utiliser n’importe quel autre moteur, dont DuckDuckGo, Google, Bing, Ecosia.

Peut-on se connecter à son compte Google ?

Non, cette option n’est pas proposée. L’éditeur explique que cela impliquerait une communication constante avec les serveurs de Google.

Il est possible d’être connecté durant la navigation, mais pas au niveau du navigateur pour, par exemple, synchroniser ses signets, son historique ou ses données personnelles. Dans ce cas, Chrome (disponible sous Linux) s’impose naturellement, mais l’intérêt d’un navigateur web privé disparaît.

Pourquoi inclure Google Safe Browsing ?

Si Iridium Browser propose par défaut l’option Google Safe Browsing, il faut savoir que les requêtes se font sur le serveur allemand de l’éditeur, iridiumbrowser.de, qui conserve un cache des données Google Safe Browsing. Cette option peut d’ailleurs être désactivée.

À qui appartient Iridium Browser ?

Iridium Browser est un projet open source financé par l’entreprise allemande NETitwork GmbH, spécialisée en sécurité informatique.

Quelle est la dernière version d’Iridium ?

À l’heure où nous écrivons ces lignes, la dernière version du navigateur Iridium est 2021.12.96, basée sur Chromium 96.0.4664.110.

Iridium Browser version 2020.11

Comment mettre à jour Iridium Browser ?

Contrairement à Chrome, Brave et Opera, les mises à jour ne se font pas automatiquement. Il est conseillé de suivre le blog et le fil RSS pour savoir quand les nouvelles versions sont disponibles et stables.

Télécharger Iridium Browser

Le navigateur Iridium est disponible pour :

Windows : il existe une version standard et une version portable, qui prennent toutes deux en charge les versions 32 bits, 64 bits et Windows 11 ;
macOS : Iridium assure la prise en charge de macOS Monterey et des puces ARM d’Apple (M1 et supérieures) ;
Linux : des versions optimisées sont proposées pour openSUSE Tumbleweed, openSUSE Leap 15.2/15.3, Fedora 34/35, Red Hat Enterprise Linux 8 et CentOS 8.

La page de téléchargement se trouve ici.

Où sont les versions iOS et Android ?

Iridium Browser n’est pas développé pour le mobile et les tablettes. Il n’existe pas de version Android et/ou iOS/iPadOS.

Liens utiles

Iridium Browser, site web officiel
Iridium, le navigateur vraiment privé de l’OSBA (février 2018)

Source toolinux.com

GIMP 3.0 est sur le métier : la grande nouveauté de 2022 ?

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Alors que GIMP 2.10.30 est sorti fin décembre, on apprend dans le rapport annuel que la version 3.0 est officiellement sur les rails. Pas de date de sortie annoncée, mais des indices sur les nouveautés.

Nous vous annoncions, dans notre édition du 22 décembre dernier, la sortie de la dernière version de GIMP 2.10.30. À la lecture durapport annuel publié il y a quelques semaines, on apprend que 2021 aura été faste pour le projet : rien moins que 4 versions stables ont été publiées, ainsi que 2 versions de développement. GIMP rassemble aujourd’hui 91 contributeurs, dont 42 traducteurs et 41 développeurs.

Le nouveau chantier s’appelle GIMP 3.0. Certaines fonctionnalités ont pris beaucoup de temps, notamment parce que les développeurs ont modifié les logiques de base, dont le code pour la sélection multiple de calques. Actuellement, les progrès sont réguliers pour le portage GTK3 et le support de Wayland, ainsi que sur la stabilisation de l’API des plug-ins.

Le rapport annuel et les informations techniques sur GIMP 3 sont également disponibles en français dans cet article.

Source toolinux.com

La nouvelle version de Scribus se prépare pour Qt6

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Le logiciel de mise en page libre et multiplateforme s’offre une nouvelle mise à jour importante, mais principalement corrective. Scribus 1.5.8 se prépare notamment à passer à Qt6.

Scribus est un logiciel de PAO libre et open source. Il est disponible pour Windows, macOS et Linux, mais aussi OS/2 Warp 4, Solaris, FreeBSD et NetBSD.

La mise à jour 1.5.8 est publiée. Elle se concentre principalement sur la correction de bogues et l’optimisation du code. « Nous avons également commencé à préparer Scribus à l’utilisation de Qt6« , expliquent les développeurs sur le blog officiel.

Parmi les changements importants ou visibles, citons :
améliorations de l’interface utilisateur pour le mode sombre et certaines mises à jour des icônes et de l’interactivité des fenêtres.
améliorations de l’importation de fichiers (IDML, PDF, PNG, TIFF, SVG) ainsi que pour l’exportation en PDF.

Sur mac OS, Scribus inclut désormais un interpréteur Python 3 et est conçu pour mac OS 10.15 et les versions supérieures.

Scribus peut être téléchargé gratuitement via cette page.

Source toolinux.com

Les distributions Linux empoisonnées par la faille PwnKit

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Un bug lié à Polkit vieux de 12 ans a refait surface mettant en danger les systèmes Linux en les exposant à un accès root. Toutes les distributions majeures potentiellement exposées ont bénéficié de correctifs.

Qualys n’a pas livrer de PoC d’exploit de la faille PwnKit mais des hackers n’ont pas hésité à diffuser un exploit in the wild quelques heures après sa découverte. (crédit : Qualys)

 

Les malwares ne sont pas seulement l’apanage des systèmes Windows. Les environnements MacOS mais aussi Linux constituent aussi des cibles de choix pour les cyberpirates. Une dernière vulnérabilité (CVE-2021-4034 aka PwnKit) concerne justement les environnements Linux et touche potentiellement toutes ses distributions majeures. Celle-ci provient d’un outil système vieux de 12 ans, Polkit, qui donne à des cyberattaquants des privilèges root sur les machines visées. Autant dire qu’il s’agit d’une opportunité très forte pour de prendre le contrôle à des fins de piratage, vol de données, compromissions d’applications…

Anciennement connue sous le nom de PolicyKit, Polkit gère les privilèges utilisateurs sur les systèmes Linux en fournissant un mécanisme pour protéger les interactions et processus entre des personnes disposant de droits d’accès ad hoc et des services. Grâce à lui, les utilisateurs concernés peuvent exécuter des commandes à privilèges élevés utilisant le composant pkexec dont la première version date de mai 2009. La faille liée à ce dernier n’est pas récente, elle remonte même à 2009. Elle débouche, via de la corruption mémoire, sur la prise de contrôle de machines vulnérables à des fins d’escalade de privilèges et de gains d’accès root.

Pas de PoC PwnKit livré par Qualys mais un exploit dans la nature

Découverte par des chercheurs en sécurité de Qualys et novembre 2021, cette vuln a été dévoilée ce mardi après avoir été corrigée dans la plupart des distributions Linux. « Le scénario d’attaque le plus probable provient d’une menace interne où un utilisateur malveillant peut passer d’aucun privilège à des privilèges root complets. Du point de vue des menaces externes, si un attaquant a pu prendre pied sur un système via une autre vulnérabilité ou une violation de mot de passe, cet intrus peut alors accéder aux privilèges root complets via cette vulnérabilité », a expliqué Bharat Jogi, directeur de recherche en menace et vulnérabilité de Qualys.

Le fournisseur en sécurité, qui a livré des détails techniques sur PwnKit, ne prévoit pas de livrer un PoC d’exploit de PwnKit, estimant qu’il pourrait davantage servir aux attaquants plutôt qu’aux équipes sécurité et white hackers. « Nous nous attendons à ce que l’exploit devienne bientôt public et que les attaquants commencent à l’exploiter – c’est particulièrement dangereux pour tout système multi-utilisateurs qui autorise l’accès des shell aux utilisateurs », a noté Bojan Zdrnja, testeur d’intrusion chez SANS. Il indique ainsi avoir réussi à recréer un exploit qui fonctionnait sur une machine exécutant Ubuntu 20.04. Des hackers s’en sont toutefois chargés à sa place puisque un exploit in the wild a surgi sur la toile quelques heures après. Will Dormann, analyste des vulnérabilités au CERT/CC, a fait savoir que cet exploit était à la fois simple et universel. Le chercheur l’a ensuite testé sur un système ARM64, montrant qu’il fonctionne également sur cette architecture.

De possibles exploits sans trace

Il est plus qu’urgent de procéder aux mises à jour de ses distributions Linux (Ubuntu 14.04 et 16.04 ESM ou 18.04, 20.04 et 21.04, Red Hat…) et prioriser l’installation des derniers correctifs de sécurité. Pour ceux qui ne peuvent pas immédiatement patcher, il est recommandé d’utiliser la commande chmod 0755 /usr/bin/pkexec pour supprimer le bit SUID de pkexec, ce qui l’empêche de s’exécuter en tant que binaire. Ceux qui veulent savoir si la vulnérabilité a été exploitée sur leurs systèmes peuvent vérifier les entrées de journal indiquant que la valeur de la variable SHELL n’a pas été trouvée dans le fichier /etc/shells ou qu’une valeur de variable d’environnement contient contenu suspect. Qualys a cependant prévenu que la vuln PwnKit est également exploitable sans laisser de traces.

Ce n’est pas la première vulnérabilité Polkit découverte, cela avait déjà le cas en juin dernier par le chercheur en sécurité de GitHub Kevin Backhouse, débouchant sur de l’escalade de privilèges.

Source lemondeinformatique.fr

Des ordinateurs portables Manjaro Linux avec un clavier français

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Les ordinateurs portables Linux de Tuxedo seront désormais proposés avec un système d’exploitation Manjaro en option, si TUXEDO_OS – basé sur Ubuntu – ne vous convient pas vraiment. Quels modèles sont-ils concernés ?

Il y a quelques semaines, le constructeur allemand annonçait la sortie de son InfinityBook S 17 – Gen6, un imposant ordinateur de 17 pouces. Nous vous en parlions d’ailleurs dans notre édition du 1er décembre.

Désormais, outre le célèbre InfinityBook Pro Red, d’autres ordinateurs portables TUXEDO avec Manjaro Linux préinstallé sont disponibles. L’Aura 15 Gen 1, le Pulse 14 Gen 1 et le Pulse 15 Gen 1 sont les nouveaux venus. Le système d’exploitation est alors Manjaro, avec le bureau KDE Plasma ou Xfce.

Le constructeur, Tuxedo Computers, fournit d’ailleurs un support technique pour les ordinateurs portables Manjaro. Même si l’équipe Manjaro Linux est le bon contact pour toute question relative au logiciel en lui-même. Cette page (pour l’instant en allemand) recense l’ensemble des modèles concernés.

Rappelons que Tuxedo propose, en option, un clavier français, lors de la commande d’une configuration personnalisée. Lors de la commande, choisissez « French » ou « Belgian » dans « Tastaturlayout ».

Source toolinux.com

Protection totale contre les cookies : Firefox Focus se lance

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La protection totale contre les cookies lutte contre le pistage intersite. Elle s’intègre dès maintenant dans Firefox Focus pour Android et sera bientôt intégrée à la version iOS/iPadOS. Explication et présentation.

Firefox Focus pour Android est le premier navigateur mobile Firefox à disposer de la protection totale contre les cookies. Celle-ci va permettre de limiter le pistage intersite. Comme l’explique Mozilla, « la protection totale contre les cookies fonctionne en conservant une « boîte à cookies » distincte pour chaque site web que vous visitez ».

Comment ça marche ?

La protection totale contre les cookies va isoler les cookies pour chaque site web que vous visitez. Chaque fois qu’un site web, ou un contenu tiers intégré à un site web, dépose un cookie dans votre navigateur, Firefox Focus le confine dans une « boîte à cookies » dédiée à ce site web. De cette façon, aucun autre site web ne peut pénétrer dans les boîtes à cookies qui ne lui appartiennent pas et découvrir ce que les cookies des autres sites web savent sur vous.

Télécharger Firefox Focus

Vous pouvez télécharger Firefox Focus pour Android et iOS depuis cette page. La version iOS bénéficiera de la nouvelle protection dans une version ultérieure.

Source toolinux.com

Ce qu’il faut savoir sur la distribution Linux Lite 5.8

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Depuis 8 ans, Linux Lite offre un système d’exploitation GNU/Linux à la fois compact, léger et rapide. La version 5.8 vient de sortir ce 31 janvier 2022. Voici les nouveautés.

C’est quoi Linux Lite

Linux Lite est un système d’exploitation GNU/Linux léger et basé sur Ubuntu LTS (LTS). Cette distribution propose un environnement de bureau Xfce personnalisé avec une interface minimaliste et simplifiée.

Contrairement à de nombreuses autres distributions GNU/Linux, Linux Lite offre une sélection limitée d’applications (une par domaine). Destinée aux nouveaux utilisateurs, la distribution basée en Nouvelle-Zélande dispose d’outils comme Lite Welcome, Lite Users, Lite Software ou encore Lite Notification.

Linux Lite 5.8 : quoi de neuf

La version 5.8 de Linux Lite OS comprend une série importante de nouveautés, avec toujours pour base (depuis la version 5.6 sortie l’été dernier) Ubuntu 20.04.3 LTS :

Noyau Linux 5.4.0-96
Base Ubuntu LTS 20.04.3
Firefox 96.0 et Thunderbird 91.5.0
LibreOffice 6.4.7.2
VLC 3.0.9.2
Gimp 2.10.18
Le widget Lite a reçu une mise à jour syntaxique et a pour base Conky
Thème de bureau Adapta
Icônes Papirus (comme on peut le voir sur la capture ci-dessous)
Fonte Roboto Regular

Télécharger et installer Linux Lite

Il est possible de télécharger Linux Lite OS 5.8 depuis le site officiel et gratuitement, à cette adresse. La version 64 bits livrée le 1er septembre fait 1,4 GB (ISO).

Il est possible de soutenir le projet Linux Lite OS via Patreon.

Source toolinux.com

Raspberry Pi OS se met enfin officiellement aux 64 bits

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Au cours de l’année dernière, les développeurs de Raspberry Pi OS (ex-Raspbian) ont testé une version bêta de Raspberry Pi OS en 64 bits. Les tests sont concluants, la version est désormais accessible à tous.

Nous vous annoncions, dans notre édition du 29 janvier, la sortie de la nouvelle version de Raspberry Pi OS basée sur Debian 11 Bullseye et articulée autour d’un noyau Linux 5.10.92. Le blog officiel de la Fondation annonce qu’une version 64 bits est désormais fonctionnellement et librement accessible.

De 32 à 64 bits : pourquoi

L’architecture ARMv8-A, qui englobe l’architecture 64 bits AArch64 et le jeu d’instructions A64 associé, a été introduite pour la première fois dans la gamme Raspberry Pi avec Raspberry Pi 3 en 2016. Depuis ce moment, il est possible d’exécuter un système d’exploitation 64 bits complet sur les produits phares. Si le système d’exploitation a favorisé les 32 bits, c’était pour une question de compatibilité, mais les choses ont changé : « Nous nous sommes rendu compte qu’il y a des raisons de choisir un système d’exploitation 64 bits plutôt qu’un système 32 bits. (…) De nombreuses applications propriétaires ne sont disponibles que pour arm64 et les applications à code ouvert ne sont pas entièrement optimisées pour le portage armhf« .

Compatibilité : la liste officielle

Produit Processeur Cœur ARM Portage ARM
(maximum)
Architecture
Raspberry Pi 1 BCM2835 ARM1176 arm6hf 32 bit
Raspberry Pi 2 BCM2836 Cortex-A7 armhf 32 bit
Raspberry Pi Zero BCM2835 ARM1176 arm6hf 32 bit
Raspberry Pi Zero 2 BCM2710 Cortex-A53 arm64 64 bit
Raspberry Pi 3 BCM2710 Cortex-A53 arm64 64 bit
Raspberry Pi 4 BCM2711 Cortex-A72 arm64 64 bit

Source toolinux.com

Encore et toujours l’interopérabilité pour LibreOffice 7.3 Community

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L’interopérabilité avec les formats Office était déjà l’obsession de LibreOffice 7.2. La nouvelle version 7.3 publiée ce 2 février 2022 en remet une couche, mais offre également de nouvelles fonctionnalités destinées aux utilisateurs migrant depuis Microsoft Office afin de leur simplifier la transition.

 

LibreOffice 7.3 Community est la nouvelle version majeure de la suite bureautique gratuite libre et open source. L’application annonce offrir « le plus haut niveau de compatibilité dans le segment du marché des suites bureautiques« , avec la prise en charge native du format OpenDocument (ODF).

Quoi de neuf dans LibreOffice Community 7.3 ?

La suite bureautique open source offre trois types d’améliorations de l’interopérabilité :

Nouvelles fonctionnalités, telles que la gestion du suivi des modifications dans les tableaux et lorsque le texte est déplacé, qui ont un impact positif sur l’interopérabilité avec les documents Microsoft Office.
Améliorations des performances lors de l’ouverture de gros fichiers DOCX et XLSX/XLSM, amélioration de la vitesse de rendu de certains documents complexes et nouvelles améliorations de la vitesse de rendu lors de l’utilisation du back-end Skia
Améliorations des filtres d’import/export : DOC (import de liste/numérotation grandement amélioré) ; DOCX (import de liste/numérotation grandement amélioré ou encore les hyperliens attachés aux formes sont désormais importés/exportés

Migration depuis Office simplifiée

La nouvelle version de LibreOffice propose également des outils à l’attention de ceux qui quittent Microsoft Office.

The Document Foundation a développé un protocole de migration pour aider les entreprises à passer des suites bureautiques propriétaires à LibreOffice, qui est basé sur le déploiement d’une version LTS de la famille LibreOffice Enterprise, ainsi que des conseils et une formation en migration.

Les bibliothèques ScriptForge

Les bibliothèques ScriptForge, qui facilitent le développement de macros, ont également été étendues avec de nouvelles fonctionnalités : nouveau service Chart, nouveau service PopupMenu, option étendue pour la gestion des imprimantes, ainsi qu’une option pour exporter des documents au format PDF avec une gestion complète des options PDF.

Des centaines de contributeurs

Les nouvelles fonctionnalités de LibreOffice 7.3 Community ont été développées par 147 contributeurs : 69 % des contributions de code proviennent des 49 développeurs employés par trois sociétés siégeant au conseil consultatif de TDF – Collabora, Red Hat et allotropia – ou d’autres organisations (dont The Document Foundation), et 31 % proviennent de 98 bénévoles.

De plus, 641 bénévoles ont fourni des traductions dans 155 langues. LibreOffice 7.3 Community est publiée dans 120 versions linguistiques différentes, dont le français.

Télécharger LibreOffice 7.3 Community

LibreOffice 7.3 Community est immédiatement disponible à partir du lien de téléchargement habituel pour Linux, Windows et macOS. Pour la première fois, la version Apple Silicon est proposée directement au téléchargement (processeurs conçus par Apple et basés sur l’architecture ARM).

Les produits basés sur la technologie LibreOffice pour Android et iOS/iPadOS sont répertoriés sur cette page (Collabora). Pour les App Stores et ChromeOS, ils sont répertoriés ici (Collabora, Allotropia).

LibreOffice 7.3 ou LibreOffice 7.2 ?

Pour les utilisateurs dont l’objectif principal est la productivité personnelle, et qui préfèrent donc une version qui a subi plus de tests et de corrections de bogues par rapport aux nouvelles fonctionnalités, The Document Foundation maintient la famille LibreOffice 7.2.

Nouveautés en vidéo

Source toolinux.com

Une 4e révision pour Tor Browser 11 et sa nouvelle interface

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Le navigateur sécurisé Tor Browser s’est récemmente une nouvelle mise à jour importante, 11.0. Au menu : une nouvelle interface inspirée par Firefox et la fin officielle des services onion 2. La 4e révision est disponible.

Le nouveau Tor Browser 11.0.4 est disponible pour Linux, Windows et macOS.

C’est quoi Tor ?

Tor est un réseau décentralisé permettant d’anonymiser l’origine des connexions.

Le projet Tor développe un navigateur Web basé sur Firefox. Il s’agit de Tor Browser, un logiciel libre sous licence BSD révisée.

Nouveautés de Tor Browser 11.0.1

La dernière version 11.0.4 permet de corriger quelques bugs et de mettre à niveau Firefox en version 91.5.0esr, avec de nombreux correctifs de sécurité.

Les développeurs ont mis à jour NoScript à la dernière version (11.2.14) et regroupé les polices Noto Sans Gurmukhi et Sinhala pour les utilisateurs Linux, le problème sous-jacent de rendu des polices étant à présent résolu.

Retour sur les points forts de Tor 11

Parmi les nouveautés annoncées lors de l’annonce de Tor 11, on peut citer une toute nouvelle interface utilisateur, largement inspirée par le ravalement de façade opéré dans Firefox en juin dernier, dont nous vous parlions ici.

Firefox ESR 91 a introduit ce nouveau design dans le navigateur Tor pour la première fois.

Chaque élément de l’interface utilisateur de Tor Browser a été modernisé pour correspondre à la nouvelle apparence de Firefox : mise à jour des éléments fondamentaux comme la couleur, la typographie et les boutons jusqu’à la re-création de chacune des icônes pour correspondre au nouveau gabarit.

Onion v2 : c’est la fin

Tor 11 met fin aux services v2 onion. Depuis la mise à jour de Tor 0.4.6.8, les services v2 ne sont plus accessibles dans le navigateur Tor,.

Télécharger Tor Browser 11.0.4

Pour télécharger Tor Browser, rendez-vous sur cette page. Les versions Linux, Windows et macOS y sont proposées, ainsi que l’édition Android.

Site officiel (en français)

Puis-je utiliser Tor sur un iPhone ou un iPad ?

Oui, la réponse se trouve sur le site officiel du projet :

« Nous recommandons une appli pour iOS appelée Navigateur Onion, qui est à code source ouvert, utilise le routage de Tor et développée par quelqu’un qui collabore étroitement avec le Projet Tor. Cependant, Apple exige que sur iOS, les navigateurs utilisent quelque chose appelé « Webkit » qui empêche au Navigateur Onion de proposer la même protection de la confidentialité et des données personnelles que le Navigateur Tor. »

Source toolinux.com

Dessin vectoriel : nouveautés d’Inkscape 1.1.2 et version 1.2 en approche

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Une nouvelle version du logiciel libre Inkscape sortait en mai dernier. Elle vient d’être une nouvelle fois peaufinée en version 1.1.2, avec de très nombreuses corrections de bugs. Toujours plus d’atouts pour faire face à Adobe Illustrator. On en sait également un peu plus sur la future version 1.2.

C’est quoi Inkscape ?

Inkscape est un logiciel de dessin vectoriel pour sur Windows, macOS et GNU/Linux. Il est utilisé par des graphistes et concepteurs professionnels, mais aussi par des amateurs.

Le site officiel est quasi entièrement traduit en français à cette adresse.

Que peut-on faire avec Inkscape ?

Inkscape permet de créer des illustrations, des icônes, des logos, des diagrammes, des cartes et des rendus pour le web. L’application utilise le format – standard ouvert du W3C – SVG.

Est-ce un logiciel libre ?

Oui, Inkscape est un logiciel libre et open source sous licence GPL.

Les nouveautés

Inkscape 1.1 était considérée comme une version majeure, avec de nombreuses nouveautés et fonctionnalités, dont :

Une boîte de dialogue de bienvenue, qui permet de sélectionner l’apparence d’Inkscape et de choisir la taille du nouveau document ou le fichier à ouvrir
Une palette de commandes qui s’ouvre lorsque vous appuyez sur la touche ?
Un système d’ancrage des boîtes de dialogue réécrit
Un nouveau mode d’incrustation des contours
Des options des préférences désormais plus faciles à trouver grâce au nouveau champ de recherche
Une extension pour la mise à jour des extensions et l’installation d’extensions supplémentaires (en bêta).

Quoi de neuf dans la version 1.1.2 ?

La mise à jour 1.1.2 sortie ce 6 février introduit une copieuse liste de mises à jour et de corrections. Cette version de maintenance apporte plus de 40 corrections de bogues, 11 corrections de pannes, 8 corrections d’échecs d’extension, 15 traductions d’interface utilisateur améliorées, ainsi que des modifications dans la documentation. Pour tout savoir, vous pouvez lire les notes de sortie (« release notes« ).

Quelle sera la prochaine version d’Inkscape ?

La prochaine version majeure sera Inkscape 1.2. Elle introduira des modifications majeures dans l’interface utilisateur, à commencer par la prise en charge des documents multipages.

L’aspect général et les options de la palette de couleurs et de la boîte de dialogue Swatches ont été profondément remaniés, selon les notes de sortie de la branche de développement.

Grâce au Google Summer of Code 2021, un étudiant – Parth Pant – a travaillé sur l’ajout de l’alignement du canevas et de la distribution du snapping. Trois nouveaux modes d’accrochage du canevas ont été ajoutés, via une simple opération de glisser-déposer.

Télécharger Inkscape

Vous pouvez télécharger gratuitement la dernière version d’Inkscape pour Windows, macOS ou encore GNU/Linux depuis cette page.

Pour télécharger Inkscape sous Linux, 3 formats sont disponibles prêts à l’emploi : AppImage, Snap et PPA.

Source toolinux.com

Ubuntu 22.04 : vous pourrez peut-être en finir avec ce thème violet

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a prochaine version stable d’Ubuntu , la distribution de Linux la plus populaire, pourrait apporter une fonctionnalité réclamée par certains utilisateurs.

Ubuntu 22.04 pourrait embarquer une option permettant enfin de remplacer le thème violet par une autre couleur.

De nouvelles couleurs pour Ubuntu

Marre du thème violet d’Ubuntu ? Vous n’êtes pas les seuls. Face aux demandes des utilisateurs et utilisatrices, Canonical a annoncé travailler sur une nouvelle fonctionnalité qui permettrait de choisir une couleur dominante au sein du thème Yaru. Cela se limiterait néanmoins à une palette de couleurs prédéterminées, à l’instar de ce qui se fait pour macOS et Windows 11 . Une approche qui est également similaire à ce que proposent Elementary OS et Linux Mint .

La liste exacte reste encore à déterminer, mais les développeurs partiraient sur sept à huit couleurs (orange, jaune, rouge, turquoise, bleu, violet, vert et rose), dont il ne serait vraisemblablement pas possible de modifier les teintes et la saturation. Quid du thème GNOME Shell ? Il devrait également hériter de la nouvelle nuance choisie, mais ultérieurement. Canonical précise que cela nécessitera un temps de développement supplémentaire.

La fonctionnalité est certes en développement, mais son déploiement n’est pas gravé dans le marbre. Si elle venait à ne pas être assez peaufinée d’ici le lancement d’Ubuntu 22.04 LTS, prévu pour avril 2022, elle pourrait finalement ne pas être incluse. Cela semble malgré tout bien engagé.

Source clubic.com

La version 4.27 de la distribution Linux Tails change de noyau Linux

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une mise à jour de correction postée le 8 février 2022. Voici ce qu’il faut savoir sur Tails 4.27.

Le projet Tails a diffusé Tails 4.27, la dernière version de la distribution sécuritaire.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 4.27 : les nouveautés

La version 4.27 de Tails apporte un grand nombre de corrections et les dernières versions de plusieurs éléments clés, dont le navigateur Tor, qui passe ici en version 11.0.6 et Thunderbird 91.5. La distribution utilise un nouveau noyau Linux 5.10.92. Cela devrait améliorer la prise en charge des matériels les plus récents (graphiques, Wi-Fi). On note également des corrections au niveau de la connexion à un réseau Wi-Fi lorsque vous choisissez Ouvrir les paramètres Wi-Fi dans l’assistant de connexion Tor.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 4.28 et sortira le 8 mars 2022.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Où trouver une clé USB avec Tor ?

Cette clé USB vendue pour 19,99€environ propose 3 distributions Linux sécurisées : Tails, Kali & BackBox Linux sur un support USB de 16 Go. Les 3 OS peuvent être démarrés en mode Live directement depuis la clé USB, ce qui permettra de les tester ou de les utiliser sans interférer avec les fichiers sur votre ordinateur.

L’environnement de bureau KDE Plasma 5.24 LTS vous attend déjà

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L’environnement de bureau Plasma 5.24 est disponible en version finale. Il s’agira, l’air de rien, de la toute dernière version LTS avant Plasma 6. Les nouveautés.

« Plasma 5.24 améliore son apparence, pour faciliter son utilisation et sa cohérence », peut-on lire sur le blog officiel.

KDE Plasma 5.24 : les nouveautés

La nouvelle version de l’environnement de bureau KDE Plasma 5.24 apporte plusieurs nouveautés, dont voici quelques exemples (liste complète ici) :

prise en charge des empreintes digitales
plusieurs améliorations au thème « Breeze » ont été apportées : le thème a reçu un rafraîchissement visuel pour le rendre plus étroitement compatible avec le style Breeze pour les applications, l’amélioration de la cohérence visuelle entre eux.
Les notifications critiques possèdent maintenant une petite bande orange sur le côté pour visuellement les distinguer des notifications moins urgentes.
La conception du gestionnaire de mots de passe « Plasma Pass » a été modernisée
lorsque vous survolez avec le curseur un élément du Gestionnaire des tâches, la vignette de la fenêtre d’infobulle st maintenant beaucoup plus rapide à charger avec un curseur de volume pour la lecture audio des fenêtres.
Possibilité de configurer votre fond d’écran à l’aide du menu contextuel de n’importe quelle image
Un nouvel effet Vue d’ensemble toujours en version « Bêta », mais vous pouvez l’activer dans la page Comportement de l’espace de travail / Effets de bureau dans la Configuration du système
nouvelle fonction d’aide en ligne, s’affichant après un clic sur le point d’interrogation dans la barre d’outils ou en saisissant «  ? »
Le nouvel effet « Aperçu », activé ou désactivé avec avec Meta+W propose un fond flou par défaut
Option de redémarrage automatique après la fin de mise à jour
Les couleurs codées sur plus de 8 bits sont maintenant prises en charge (Wayland)
Kate a été remplacé par KWrite dans l’ensemble par défaut des applications favorites

Où trouver la nouvelle version de KDE Plasma ?

La façon la plus simple de l’essayer est une image live installée sur une clé USB. Des paquets à destination de plusieurs distributions Linux sont également proposés (AppImage, Flatpak, Snap, Arch Linux, Fedora, Gentoo, Mageia, KUbuntu, etc.).

Une version LTS

Oui, KDE Plasma 5.24 sera une version LTS avec un support long terme de 18 mois. Elle recevra des mises à jour et des corrections de bogues jusqu’à la version finale de Plasma 5, avant de passer à Plasma 6.

La suivante sera Plasma 6, basée sur Qt6.

Quand sort Plasma 5.24 ?

La version finale de Plasma 5.24 est sortie le 8 février 2022.

Source toolinux.com

Sortie de Firefox 97 : ce qu’il faut savoir

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Firefox 97 débarque avec une série de nouveautés à la fois discrètes et importantes, sur toutes les plateformes). La version stable du navigateur web de la Fondation Mozilla est disponible en téléchargement.

Comme le signalait Mozillazine ce mardi, il s’agit de la 100e version majeure de Firefox (même si la numérotation indique 97).

La 100ᵉ version majeure de Firefox est sortie ; notes de version https://t.co/sFiUbPb1Ks bulletin de sécurité (impact élevé) https://t.co/r0pQVYjapt et page What’s new https://t.co/0XSFeOI3Ft #JourDeSorties #100e #Firefox97 pic.twitter.com/cnhECsQRNl

— MozillaZine-fr.org (@MozillaZineFr) February 8, 2022

Firefox 97 : nouveautés

Parmi les avancées de Firefox 97, on peut citer :

Firefox prend désormais en charge et affiche le nouveau style de barres de défilement sous Windows 11
Sur macOS, des améliorations dans le chargement des polices système, ce qui accélère l’ouverture et le passage à de nouveaux onglets dans certaines situations
Sous Linux, cette version supprime la prise en charge de l’impression PostScript
Fin des 18 thèmes colorés de la version 94 de Firefox. Cela marque la fin d’un ensemble de fonctionnalités spéciales qui étaient limitées dans le temps. Toutefois, vous pouvez conserver votre palette de couleurs préférée si vous n’avez rien changé.

Vidéo de présentation

La Fondation Mozilla a publié, il y a quelques jours, une vidéo baptisée « La Situation Dans Son Ensemble », ainsi qu’une campagne de promotion : « Voyons l’Internet sous un nouvel angle ».

Vidéo

Source toolinux.com

Quoi de neuf dans Tor Browser 11.0.6 ?

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Le navigateur sécurisé Tor Browser s’offre une nouvelle mise à jour copieuse, 11.0.6. L’occasion de mettre à niveau Firefox, NoScript, Tor Launcher, mais aussi Go.

Le nouveau Tor Browser 11.0.6 est disponible pour Linux, Windows et macOS.

C’est quoi Tor ?

Tor est un réseau décentralisé permettant d’anonymiser l’origine des connexions.

Le projet Tor développe un navigateur Web basé sur Firefox. Il s’agit de Tor Browser, un logiciel libre sous licence BSD révisée.

Nouveautés de Tor Browser 11.0.6

La dernière version 11.0.6 permet d’apporter plusieurs correctifs de sécurité à Firefox notamment.

Tor Browser 11.0.6 met à jour Firefox sur Windows, macOS et Linux en version 91.6.0esr, tout comme NoScript 11.2.16 et Tor Launcher en 0.2.33. Les développeurs sont également passés à la dernière version de Go (1.16.13) pour construire les projets liés à Go, y compris sur Android.

Retour sur les points forts de Tor 11

Parmi les nouveautés annoncées lors de l’annonce de Tor 11, on peut citer une toute nouvelle interface utilisateur, largement inspirée par le ravalement de façade opéré dans Firefox en juin dernier, dont nous vous parlions ici.

Firefox ESR 91 a introduit ce nouveau design dans le navigateur Tor pour la première fois.

Chaque élément de l’interface utilisateur de Tor Browser a été modernisé pour correspondre à la nouvelle apparence de Firefox : mise à jour des éléments fondamentaux comme la couleur, la typographie et les boutons jusqu’à la re-création de chacune des icônes pour correspondre au nouveau gabarit.

Onion v2 : c’est la fin

Tor 11 a mis fin aux services v2 onion. Depuis la mise à jour de Tor 0.4.6.8, les services v2 ne sont plus accessibles dans le navigateur Tor,.

Télécharger Tor Browser 11.0.6

Pour télécharger Tor Browser, rendez-vous sur cette page. Les versions Linux, Windows et macOS y sont proposées, ainsi que l’édition Android.

Site officiel (en français)

Puis-je utiliser Tor sur un iPhone ou un iPad ?

Oui, la réponse se trouve sur le site officiel du projet :

« Nous recommandons une appli pour iOS appelée Navigateur Onion, qui est à code source ouvert, utilise le routage de Tor et développée par quelqu’un qui collabore étroitement avec le Projet Tor. Cependant, Apple exige que sur iOS, les navigateurs utilisent quelque chose appelé « Webkit » qui empêche au Navigateur Onion de proposer la même protection de la confidentialité et des données personnelles que le Navigateur Tor. »

Source toolinux.com

 

La CNIL interdit à un site web l’utilisation de Google Analytics

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La CNIL met en demeure un site internet d’arrêter d’utiliser Google Analytics ou tout autre outil d’analyse et de mesures d’audience transférant des données outre-Atlantique. Une décision qui devrait faire date en France.

Serait-ce la fin pour Google Analytics, ce service du géant américain intégré par de nombreux gestionnaires de sites web pour mesurer leur fréquentation ?

Si la réponse est non, la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) vient toutefois de jeter un pavé dans la mare en mettant ce jeudi en demeure un site internet – à l’identité non communiquée – de mettre dans un délai d’un mois « en conformité ces traitements avec le RGPD, si nécessaire en cessant d’avoir recours à la fonctionnalité Google Analytics (dans les conditions actuelles) ou en ayant recours à un outil n’entraînant pas de transfert hors UE ».

Saisie par l’association Noyb (None of Your Business) concernant le respect du RGPD (Règlement général sur la protection des données) lors du transfert outre-Atlantique de données collectées via l’outil développé par Google, la CNIL vient ainsi, avec cette décision forte, de jeter un froid sur une très grande partie de l’écosystème de la publicité en ligne. Pourquoi ? Parce que les revenus publicitaires des éditeurs sont très souvent basés sur les chiffres d’audience des sites fournis par Google Analytics.

Offensive européenne

Le gendarme français des données personnelles n’est pas le seul à pointer du doigt non seulement l’outil de Google, mais aussi, et surtout le transfert de données vers les Etats-Unis. La CNIL indique en effet être accompagnée des autres gendarmes européens des données personnelles, saisis en tout d’un total de 101 réclamations déposées par Noyb dans les 27 Etats membres de l’UE et trois autres pays européens.

« En l’absence de décision d’adéquation (qui établirait que ce pays offre un niveau de protection des données suffisant au regard du RGPD) concernant les transferts vers les Etats-Unis, le transfert de données ne peut avoir lieu que si des garanties appropriées sont prévues pour ce flux notamment », fait valoir la CNIL.

« Or, ce n’est pas le cas », tranche l’Autorité. Et quand bien même « Google a adopté des mesures supplémentaires pour encadrer les transferts de données dans le cadre de la fonctionnalité Google Analytics, celles-ci ne suffisent pas à exclure la possibilité d’accès des services de renseignements américains à ces données », conclut l’Autorité, pour qui « il existe donc un risque pour les personnes utilisatrices du site français ayant recours à cet outil et dont les données sont exportées ».

Google Analytics pas seul concerné

Résultats des courses : « la CNIL constate que les données des internautes sont ainsi transférées vers les Etats-Unis en violation des articles 44 et suivants du RGPD ». Le gestionnaire du site à l’origine de sa saisine a désormais un mois pour se mettre en conformité avec le RGPD. Un avis qui devrait faire jurisprudence et amener de nombreux sites à revoir leur utilisation de Google Analytics.

Pour que la menace soit encore plus claire, la CNIL précise d’ailleurs que « d’autres procédures de mises en demeure ont été engagées à l’encontre de gestionnaires de sites utilisant Google Analytics ». Pour l’Autorité, il s’agit avant tout de faire respecter la conformité au RGPD du transfert de données de citoyens européens vers les Etats-Unis. Un transfert imposé outre-Atlantique par le Cloud Act, cette loi fédérale adoptée en 2018 permettant aux autorités américaines d’accéder aux données sur les serveurs, quelle que soit leur localisation, à partir du moment où la société visée est américaine ou a des liens économiques avec les Etats-Unis.

Conséquence, depuis l’arrêt Schrems II, du nom du fondateur de l’association Noyb, la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a cassé en juillet 2020 l’accord Privacy Shield qui encadrait le transfert de données vers les Etats-Unis depuis 2016.

Si Google Analytics fait figure de mastodonte des outils d’analyse et de mesure d’audience sur la toile, la CNIL recommande une anonymisation des données issues de ces outils « permettant ainsi une exemption de consentement si le responsable de traitement s’assure qu’il n’y a pas de transferts illégaux ». La plateforme de Google n’est donc pas seule sur le banc des accusés, qui comprend « d’autres outils utilisés par des sites et qui donnent lieu à des transferts de données d’internautes européens vers les Etats-Unis ». Autant de services qui pourraient faire l’objet de « mesures correctrices à ce sujet pouvant être adopté prochainement », précise la CNIL.

Source zdnet.fr

Darktable 3.8.1

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Fin décembre sortait Darktable 3.8, nouvelle version majeure du logiciel libre de traitement d’image. La première révision vient d’être publiée, qui corrige de très nombreux bugs.

C’est quoi Darktable ?

Darktable est un logiciel open source de traitement photographique qui permet de cataloguer ses photographies numériques et d’y appliquer des corrections et effets. Il autorise également le contrôle en temps réel d’appareil photographique numérique (APN) connecté par un câble à un ordinateur.

darktable dispose de deux modes principaux, la table lumineuse et la chambre noire. darktable est livré avec plus de 50 modules de traitement d’images qui couvrent l’ensemble des besoins, depuis les opérations de base.

Darktable 3.8 : rappel des nouveautés

La version 1.8 de Dartktable sortait le 24 décembre dernier.

Dans cette nouvelle version, les raccourcis clavier ont été entièrement retravaillés et étendus pour pouvoir utiliser des dispositifs MIDI ou encore les contrôleurs de jeux. Un nouveau module « flou de scène » permet de synthétiser des flous de mouvement et d’objectif avec plus de précision encore. Un nouvel algorithme LMMSE a été introduit, pour les images à haute sensibilité ISO ou souffrant de bruit. Enfin, citons le support du format Canon raw CR3. La liste complète des nouveautés se trouve sur cette page.

Quoi de neuf dans Darktable 3.8.1 ?

Ce 11 février, c’est Darktable 3.8.1 qui est sorti de « presse ». Elle corrige 160 commits, 77 pull requests et 55 tickets ont été marqués comme résolus.

La documentation de l’application est désormais disponible en espagnol et en néérlandais. On note également une accélération de l’outil de « guérison des retouches » grâce à un meilleur parallélisme, ainsi qu’une nouvelle variable $(DARKTABLE_VERSION). De nouveaux profils de gestion du bruit sont disponibles pour les modèles Canon EOS D60 et Samsung NX1000.

La liste des bugs corrigés se trouve sur cette page.

Télécharger Darktable

L’application Darktable est disponible gratuitement sur Windows, macOS X et, bien entendu, Linux. Des paquetages pour Ubuntu, openSUSE, Arch Linux, Fedora, Gentoo, Debian, Solaris et beaucoup d’autres distributions et systèmes sont directement accessibles depuis cette page.

Liens et documentation

Site web officiel
Téléchargement (Linux, Windows, macOS)
Darktable 3.8.1 released
Darktable (communauté francophone)

Source toolinux.com

Slackware 15 est disponible

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Son site web semble tout droit sorti des premiers temps de l’internet, mais n’est-ce pas pour cela qu’on aime Slackware ? La vénérable distribution Linux passe la 15e, avec un noyau 5.15 LTS. Une chose est sûre, avec Slackware, il faut prendre son temps et lâcher prise.

C’est quoi Slackware ?

Slackware est une distribution GNU/Linux fondée en 1993 par Patrick Volkerding. Slackware inclut son propre gestionnaire de paquets, à savoir pkgtool. Son originalité ? Elle entend suivre au mieux la « philosophie Unix » et rechercher la stabilité des applications. Son principal défaut (ou sa qualité pour certains) : son développement est long.

Slackware 15.0 : les nouveautés

La disponibilité de la nouvelle version stable de Slackware 15.0 est officielle. L’annonce a été envoyée par Patrick J. Volkerding lui-même, comme le veut la tradition.

Les développeurs ont opté pour le noyau Linux 5.15.19 qui bénéficiera d’un support à long terme. L’environnement de bureau principal est l’édition publiée pour le 25e anniversaire de KDE Plasma, avec prise en charge des sessions Wayland.

« Nous sommes passés de ConsoleKit2 à elogind, nous avons ajouté le support de PipeWire comme alternative à PulseAudio et abandonné Qt4 pour passer à Qt5« , explique le fondateur de la distribution, qui cite également l’introduction de Rust et Python 3.

Télécharger Slackware 15

La version complète de Slackware Linux 15.0 est disponible en téléchargement gratuit depuis le serveur FTP central de Slackware :

Pour l’édition 64 bits x86_64, c’est ici
Pour la version 32 bits, c’est par ici

Vous pouvez également choisir le miroir le plus proche de vous.

Des images ISO 64 bits sont disponibles pour un support CD, DVD ou USB, mais aussi en 32 bits.

Une version ARM de Slackware 15.0 (ARM / AArch64) est également sur le métier. La progression du projet peut être suivie à cette adresse.

Source toolinux.com

Proposition de loi sur le contrôle parental : le doute demeure pour la vente d’équipements nus à des particuliers

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Le Sénat s’est réuni en séance publique mercredi 9 février pour discuter d’une proposition de loi sur la pré-installation de logiciel de contrôle parental. L’April avait transmis des propositions d’amendements pour adresser de potentiels risques pour les libertés informatiques. Malheureusement un amendement adopté entretient encore davantage le doute quant à une possible interdiction de fait de vendre à des particuliers des équipements sans système d’exploitation.

La proposition de loi — portée par Bruno Studer (député LREM) et discuté à l’Assemblée nationale avant d’arriver au Sénat – prévoit d’imposer aux fabricants d’équipements terminaux la pré-installation d’un dispositif de contrôle parental que la personne qui acquiert l’équipement pourra activer lors de la mise en service de l’appareil. L’April avait identifié deux risques pour les libertés informatiques, plus précisément pour la liberté de désinstaller le logiciel et la crainte que par effet de bord la vente d’ordinateur sans système d’exploitation se retrouve interdite. Elle avait transmis des propositions d’amendements pour adresser ces risques qui ont été repris par des sénateurs et sénatrices1.

Malheureusement, loin de garantir le droit d’acheter du matériel informatique sans système d’exploitation, l’adoption de l’amendement n°10 de la rapporteure — qui exclut du périmètre de la proposition de loi « équipements terminaux à usage professionnel mis sur le marché sans être équipés de systèmes d’exploitation » – nourrit l’incertitude. Qu’en est-il en effet des équipements terminaux mis sur le marché sans système d’exploitation pour les particuliers ? En défense de son amendement, si la rapporteure semble vouloir expliciter que seuls les équipements vendus avec des systèmes d’exploitation pré-installés rentreraient dans le champ d’application de la loi, elle entretient la confusion en laissant entendre que le marché des équipements « nus » ne concerne que des professionnels. La vidéo des débats, ainsi qu’un compte-rendu analytique sont disponibles sur le site du Sénat.

Plus clair dans sa prise de parole le ministre, Cédric O, énonce que, selon lui, aucun équipement terminal vendu sans système d’exploitation n’entre dans le champ d’application de la loi, ces équipements ne permettant pas en tant que tels d’accéder à des services de communication au public en ligne. Si cela n’apporte pas les garanties d’une exclusion explicite dans la loi elle-même, cette prise de parole n’en demeure pas moins utile pour confirmer, en cas d’éventuels contentieux, une interprétation plus restrictive du champ d’application. Cependant, au lieu de s’opposer en toute logique à l’amendement de la rapporteure il a préféré dire « sagesse », s’en remettant donc à la sagesse des sénatrices et sénateurs.

En ce qui concerne la possibilité de désinstaller le logiciel de contrôle parental, c’est l’amendement de repli de la rapporteure qui a été adopté. Il ne garantit pas cette liberté, mais précise que la désinstallation doit se faire sans surcoût.

L’April appellera les membres de la commission mixte paritaire qui se réunira pour aboutir à un texte final — compromis entre les versions des deux chambres parlementaires – à supprimer la mention « à usage professionnel » du nouvel alinéa introduit par l’amendement n°10, ou à défaut à supprimer complètement l’alinéa.

Source april.org

Proposition de loi sur le contrôle parental : la vente d’équipements sans système d’exploitation hors de danger

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Le jeudi 17 février la commission mixte paritaire (CMP) chargée de proposer un texte de compromis entre les positions de l’Assemblée nationale et du Sénat sur la proposition de loi visant à encourager l’usage du contrôle parental a tranché : les équipements mis sur le marché sans système d’exploitation ne sont pas concernés par le dispositif. L’April, qui avait exprimé ses craintes à ce sujet, avait contacté les rapporteurs et les parlementaires membres de la commission et salue leur décision.

Lire le texte de la CMP

Dans sa rédaction initiale la proposition de loi laissait craindre comme potentiel effet de bord l’interdiction de la vente d’ordinateur sans système d’exploitation, son article 1er disposant qu’un dispositif de contrôle parental doit être préinstallé sur les équipements terminaux « donnant accès à des services et contenus en ligne […] ». Impossible donc sans système d’exploitation installé sur l’équipement. Un amendement adopté au Sénat, loin d’adresser la crainte, avait créé une exception spécifique pour les équipements « nus » à usage professionnel, renforçant le doute pour la vente aux particuliers 1. Fort heureusement, les membres de la commission mixte paritaire ont compris les risques et ont exclu, dans leur texte de compromis, l’ensemble des équipements mis sur le marché sans système d’exploitation du champ d’application de la loi.

« Le dispositif prévu au premier alinéa du présent I ne s’applique pas aux équipements mis sur le marché sans systèmes d’exploitation. »

L’April remercie les membres de la CMP, en particulier les rapporteurs Bruno Studer et Sylviane Noël, d’avoir répondu aux craintes exprimées.

En ce qui concerne la possibilité de désinstaller le logiciel de contrôle parental, la liberté n’est pas garantie en tant que telle mais il est précisé que la désinstallation doit se faire sans surcoût.

Les équipements vendus avec un système d’exploitation GNU/Linux sont concernés par l’obligation. Les modalités du texte, y compris les fonctionnalités minimales et les caractéristiques techniques, seront déterminées par décret en Conseil d’État.

Le texte doit être à présent approuvé par les deux chambres parlementaires. Le vote à l’Assemblée aura lieu le mardi 22 février, lors de la séance de 21 h 30, et celui du Sénat lors de la séance de 14 h 30 du jeudi 24 février.

Source april.org

Menus d’interface Linux Mint Cinnamon

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Mon souci des menus d’interface qui ne s’affichent pas, cela vient de se régler.

Après recherche, c’est un bug de la version 20.03 version Linux-Mint Cinnamon.

Sur le git, ils conseillent de réinitialiser le paquet certifi.

sudo -H pip3 uninstall certifi

Puis :

sudo apt reinstall python3-certifi

cf : https://github.com/linuxmint/cinnamon/issues/10531

Et ça marche.

Problème réglé.

GNOME 42 sortira fin mars

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Intrépides, développeurs et testeurs peuvent passer à GNOME 42 dès maintenant. Le cycle bêta se poursuit pour aider la communauté à développer l’environnement graphique de nouvelle génération. Voici ce qui va changer.

La version 42 de GNOME promet d’être beaucoup plus importante que la série 40 qui l’a précédée. Les changements sont significatifs pour l’avenir de GNOME et sont répartis entre GNOME Shell, Mutter, les applications natives et les bibliothèques de base.

Quoi de neuf dans GNOME 42 ?

La gtk4-ification est en marche ! En effet, Libadwaita est publié et GNOME 42 en dépendra fortement, puisque GNOME 42 doit assurer la migration vers GTK 4.

D’ailleurs, quelques applications et modules migrent déjà vers GTK 4 et libadwaita, un processus qui va se poursuivre dans les prochains cycles également.

Exemple récent : Evan Welsh a porté Fonts et Weather vers GTK4 + libadwaita. Le portage de Fonts modifie la façon dont se chargent les aperçus de polices, ce qui permet de les recolorer pour qu’ils fonctionnent avec le style sombre.

Dans la prochaine version de GNOME 42, Horloges, Cartes, Calendrier et Météo utiliseront le portail de localisation lorsqu’ils seront en sandbox. Ce qui signifie qu’ils ne pourront plus accéder à l’emplacement sans le consentement de l’utilisateur.

La liste des nouveautés est copieuse et peut être consultée ici.

Comment tester GNOME 42 bêta

Si vous souhaitez compiler GNOME 42 version bêta, vous pouvez suivre cette page. Cette version reste une bêta. Bien qu’elle soit utilisable, elle est principalement destinée aux tests.

Quand sort GNOME 42 ?

GNOME 42 devrait sortir le 24 mars 2022.
Le cycle bêta devrait se terminer le 26 février.
La version RC sortira le 5 mars.

Pur tout savoir sur GNOME 42 et sur le calendrier de sortie, rendez-vous sur cette page.

Source toolinux.com

Ubuntu Touch OTA-22 disponible pour smartphones et tablettes

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Une nouvelle mise à jour du système d’exploitation Ubuntu Touch, à destination des terminaux tactiles, est disponible depuis quelques heures. Sur quels modèles ? Quoi de neuf ? Tous les détails.


Accéder directement : C’est quoi Ubuntu Touch ?
Ubuntu Touch OTA-22
Smartphones compatibles (et tablettes)
Installation Ubuntu Touch
Applications et App Store

C’est quoi Ubuntu Touch ?

Ubuntu Touch est une version mobile du système d’exploitation Ubuntu pour les appareils mobiles.

Histoire

La première version smartphone a été dévoilée le 2 janvier 2013. Le projet Ubuntu Phone de Canonical a rapidement été arrêté. Une partie des développeurs de la communauté Ubuntu Touch décide de créer une fondation à but non lucratif basée en Allemagne, UBPorts.

Applications de base

Ubuntu Touch est livré préinstallé avec un ensemble d’applications de base aux côtés des fonctionnalités principales du smartphone. Ubuntu Touch est fourni avec des applications comme Navigation (OpenStreetMap), Dekko (e-mail) ou encore InstantFX (montage photo). On peut télécharger des applications supplémentaires via un app store libre.

Usage

Le système d’exploitation est adapté pour fonctionner naturellement dans un environnement mobile à écran tactile, mais il est également capable de fonctionner comme un ordinateur de bureau en mode desktop, comme on peut le voir ci-dessous.

Pour cela, il suffit de le connecter à des périphériques comme une souris, un écran et un clavier. C’est le principe de convergence d’Ubuntu Touch.

Ubuntu Touch OTA-22 : quoi de neuf ?

Comme on peut le lire sur le blog officiel, les nouveautés d’Ubuntu Touch sont nombreuses :

Support de la caméra dans le navigateur Morph. Les appels vidéo fonctionnent enfin
Pour certains appareils dotés d’une radio FM, elle fonctionne désormais dans la plupart des cas
Les applications QQC2 suivent maintenant le thème du système, si celui-ci est réglé sur sombre
L’écran d’accueil (écran de verrouillage) a été amélioré
Pour les Pixel 3a / 3a XL, beaucoup d’améliorations sur la qualité du son et le contrôle du volume
Le portage est désormais complet pour les Oneplus 5 / 5T
WebGL enfin activé pour la plupart des appareils
Autocomplétion du clavier dans l’application de numérotation

Cette version d’Ubuntu Touch est toujours basée sur Ubuntu 16.04. Les prochaines versions d’Ubuntu Touch seront basées sur Ubuntu 20.04.

Sur quels appareils puis-je installer Ubuntu Touch OTA-22 ?

La liste officielle des téléphones et tablettes compatibles est la suivante.

Asus Zenfone Max Pro M1
BQ E4.5 Ubuntu Edition
BQ E5 HD Ubuntu Edition
BQ M10 (F)HD Ubuntu Edition
BQ U Plus
Cosmo Communicator
F(x)tec Pro1
Fairphone 2
Fairphone 3
Google Pixel 2 and 2 XL
Google Pixel 3a and 3a XL
Nexus 6P
LG Nexus 4
LG Nexus 5
Meizu MX4 Ubuntu Edition
Meizu Pro 5 Ubuntu Edition
Nexus 7 2013 (Wi-Fi et 4G)
OnePlus One
OnePlus 2
OnePlus 3 and 3T
Oneplus 5 and 5T
OnePlus 6 and 6T
Samsung Galaxy Note 4 (910F, 910P, 910T)
Samsung Galaxy S3 Neo+ (GT-I9301I)
Sony Xperia X
Sony Xperia X Compact
Sony Xperia X Performance
Sony Xperia XZ
Sony Xperia Z4 Tablet (LTE et Wi-fi)
Vollaphone et Vollaphone X
Xiaomi Mi A2
Xiaomi Mi A3
Xiaomi Mi MIX 3
Xiaomi Poco F1
Xiaomi Poco M2 Pro
Xiaomi Redmi 3s/3x/3sp (land)
Xiaomi Redmi 4X
Xiaomi Redmi 7
Xiaomi Redmi Note 7 et 7 Pro
Xiaomi Redmi 9 and 9 Prime
Xiaomi Redmi Note 9, 9 Pro, 9 Pro Max et 9S

Le PinePhone et le PineTab Pine64 sont mis à jour indépendamment du reste de ces appareils. Attention, le canal stable pour le PinePhone et le PineTab ne recevra pas de mise à jour étiquetée « OTA-22 ».

On remarquera que la plupart des modèles sont plus anciens, d’où l’importance d’une gestion optimisée de la mémoire.

Où trouver des applications pour Ubuntu Touch ?

Outre les applications officielles de base, il est possible de télécharger des applications pour Ubuntu Touch depuis l’Open Store, qui est une boutique en ligne de logiciels libres et open source pour le système d’exploitation mobile. On y trouve même un navigateur Tor (Onion Browser) ou encore Deezer.

Comment installer Ubuntu Touch ?

Vous pouvez utiliser n’importe quel ordinateur : l’application est disponible pour Windows, Linux et macOS depuis cette page. Pour Linux, l’outil pour installer Ubuntu Touch est disponible aux formats Snap, deb et AppImage.

Contrairement à certains systèmes d’exploitation Android, l’installateur UBports officiel permet de simplifier la procédure. Il faudra toutefois disposer d’un terminal débloqué pour installer Ubuntu Touch.

Source toolinux.com

Quelle part de marché pour Linux dans le monde ? Les derniers chiffres

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Linux occupe aujourd’hui 2,19% du marché des systèmes d’exploitation de bureau. Android continue de dominer le mobile, mais pas les tablettes.

Nous savons, grâce à Statcounter, quels sont les systèmes d’exploitation les plus répandus, à la fois sur les ordinateurs, les mobiles et les tablettes. Voici les derniers chiffres (janvier 2022).

Sur ordinateur

Pour le marché des ordinateurs, Windows continue de dominer le marché mondial avec 75,5% des ordinateurs de bureau ou portables. C’est un léger recul : en janvier 2021, le système d’exploitation de Microsoft était crédité de 76,26%. Son plus proche concurrent s’appelle macOS et 15,85% de parts de marché. C’est un peu moins bien que les 16,91% de l’an dernier.

Quelle est la part de marché de Linux ?

Linux occupe la 4e place avec 2,19 %, une petite progression par rapport au même mois en 2021, où Linux était crédité de 1,91%.

Et ChromeOS ?

ChromeOS occupe aujourd’hui 2,6% du gâteau, contre 1,91% l’an dernier. La progression est notable.

Quelles versions des OS ?

Windows 10 est le système d’exploitation le plus utilisé (81,15%)) devant Windows 7 (11,92%) pour Microsoft.

Windows 11 apparaît pour la première fois avec 2,6%.

Pour Linux, le détail des distributions n’est pas fourni par StatsCounter.

Sur le mobile

Android est le premier système d’exploitation sur mobile : il est crédité de 69,74% des terminaux en circulation, devant iOS à 29,49%. KaiOS compte pour 0,14%. Les chiffres sont très stables d’une année à l’autre.

Quant aux versions d’Android, elles avancent toujours en ordre très dispersé : 37,6% pour Android 11, 25,5% pour Android 10, 12,58% pour Android 9 et encore 6,54% pour Android 8.1. Android 12 pourrait changer la donne, mais ne concerne pour l’instant que 2,98%. C’est sa première apparition dans le classement.

Sur tablette

Pour les tablettes, Android occupe toujours la 2e place, avec un score moins élevé que sur smartphone : 45,17%. iOS et iPadOS cumulés font 54,73% du marché.

Sur ce segment, Windows occupe 0,04% et Linux 0,03%.

Source toolinux.com

F-Droid, tout savoir sur l’app store open source pour Android

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Si vous souhaitez télécharger des applications open source pour Android, F-Droid est un app store qui regroupe un grand nombre de logiciels libres et open source. On vous explique ce que vous pouvez y trouver et comment installer F-Droid sur votre smartphone ou votre tablette.

C’est quoi F-Droid : une boutique d’applications open source pour Android

Table des matières

C’est quoi F-Droid ?
Fonctionnalités
Versions open source des apps populaires
Qui est derrière F-Droid ?
Télécharger F-Droid
F-Droid pour iOS
Faut-il un compte ?
Gestion des dépendance
Décentralisation des dépots (nouveau)

Dernière mise à jour : 26 février 2022.

C’est quoi F-Droid ?

F-Droid est un dépôt d’applications et de logiciels libres Android. C’est un projet open source tenu par la communauté et développé par un grand nombre de contributeurs.

Qui est derrière F-Droid ?

L’infrastructure de base de f-droid.org est gérée par F-Droid Limited, une société privée de droit britannique, mais F-Droid est un projet communautaire. Les dons pour son développement sont gérés sur OpenCollective.

F-Droid : dons via OpenCollective

Que peut-on trouver sur F-Droid ?

F-Droid se présente comme un site web offrant un dépôt avec des applications FOSS pour Android. Le projet dispose de son application Android. Elle permet d’effectuer des installations et mises à jour. Elle présente également des évaluations.

On trouve, par exemple, un navigateur web open source, FOSS Browser.

Toutes les applications Android sont-elles sur F-Droid ?

Non, certaines applications populaires ne sont pas disponibles sur F-Droid, car ces applications ne sont pas open source. F-Droid est un dépôt ne contenant que des applications FOSS.

On trouve par contre une alternative à de nombreuses applications propriétaires Android. C’est le cas, par exemple, de Barinsta, un clone open source de l’application Instagram.

Barinsta, une application Instagram open source pour Android

Dois-je supprimer Google Play ou Amazon App Store ?

Non, F-Droid fonctionne en complément de Google Play Store en ne proposant que des applications FOSS. Vous pouvez continuer d’utiliser votre boutique d’applications Android habituelle (Google, Amazon, Aptoide, APKMirror, Aurora Store, Galaxy Store, etc.).

F-Droid existe-t-il pour iOS et iPadOS ?

Non, Apple n’autorise pas les boutiques d’applications tierces. Pour trouver des applications open source pour iOS, rendez-vous sur cette page Wikipedia, en anglais. Elle répertorie la liste des applications iPadOS et iOS libres and open-source.

Comment télécharger F-Droid ?

Vous trouverez le fichier d’installation de F-Droid (apk) sur cette page. L’application est disponible aussi bien sur smartphone que sur tablette.

L’application F-Droid

Il s’agit d’une application mobile Android publiée sous GNU General Public License v3.0. Elle nécessite Android 5.1 ou ultérieur.

Faut-il un compte pour utiliser F-Droid ?

Non, l’application F-Droid assure qu’elle respecte votre vie privée.

« Nous ne suivons à la trace ni vous ni vos données. Nous ne suivons pas ce que vous installez. Vous n’avez pas besoin de compte pour utiliser le client et il n’envoie aucune donnée supplémentaire à notre serveur qui pourrait vous identifier, à part son numéro de version. «

Décentralisation des dépôts

En février 2022, le projet F-Droid a annoncé son projet de décentralisation de la distribution d’applications : « Les dépôts d’applications décentralisés offrent aux utilisateurs une plus grande flexibilité sans devoir s’éloigner de l’infrastructure principale de F-Droid« . Le travail mené se concentre sur le renforcement des fondations de F-Droid tout en « permettant aux référentiels d’être hébergés sur un stockage décentralisé et en diffusant la plateforme comme une alternative viable pour tous les types d’utilisateurs et d’organisations« .

Gestion des dépendances

Ce qui rend les distributions GNU/Linux si populaires est bien souvent la gestion des dépendances, directement intégrée au système d’exploitation. Dans Debian, tous les logiciels installés sont empaquetés sous forme de .deb, et tous sont installés à partir des dépôts Debian.

Android a toujours manqué de ce type de gestion des dépendances. Le modèle d’Android est que toutes les dépendances doivent être incluses dans le fichier APK de l’application, alors que le système d’exploitation ne fournit que les API les plus basiques.

L’expérience de gestion des dépendances la plus récente dans F-Droid a pour nom « Push Requests ». L’idée de base est d’avoir une liste de dépendances par Repo. Elles sont toutefois supprimées, pour des raisons liées à la sécurité : cette « plomberie » des requêtes push restera disponible dans la base de code, « de sorte que les forks labellisés pourront toujours l’utiliser« .

Peut-on créer un app store avec F-Droid ?

Oui, F-Droid est également un kit pour magasin d’applications. Il fournit les outils nécessaires à la mise en place et le fonctionnement d’un app store, c’est à dire une boutique ou un magasin d’applications en ligne et sur mobile.

Vous trouverez une liste de consultants F-Droid à cette adresse.

Source toolinux.com

Linus Torvalds va faire passer le noyau de Linux à une version plus moderne du langage C

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Le noyau Linux est fondé sur l’ancienne norme C89 du langage C. Mais Linus Torvalds aimerait passer à la norme C11, plus moderne, qui date de 2011.

Nous savons tous que Linux est écrit en C. Ce que vous ne savez peut-être pas en revanche, c’est que Linux est écrit dans un dialecte C dépassé depuis longtemps : la version 1989 de la norme du langage C, C89, également connue sous le nom de ANSI X3.159-1989, ou ANSI C. Pour le fondateur de Linux, Linus Torvalds, il est temps pour le noyau de faire passer son langage C officiel à la norme C11, qui date de 2011.

Reste que le C89 bénéficiera toujours d’un support quasi universel. Comme tout compilateur C est rétrocompatible avec les versions antérieures, vous n’aurez aucun problème pour compiler ou exécuter un programme C89. Ainsi, un compilateur conforme à C11 n’aura aucun problème avec le code C89 hérité. Alors, pourquoi s’en préoccuper ? D’autant que la modification apportée n’inclut pas les fonctionnalités utiles qui apparaissent dans les versions plus récentes.

La situation a été portée à l’attention de Linus Torvalds lorsque, pour corriger un problème de sécurité potentiel avec les fonctions primitives d’exécution spéculative de la liste liée du noyau, un autre problème a été révélé dans le patch. En corrigeant ce problème, Linus Torvalds a réalisé qu’en C99, l’itérateur passé aux macros de parcours de liste doit être déclaré dans une portée en dehors de la boucle elle-même.

C99 ou C11 ?

Pour le fondateur du noyau Linux, « la raison pour laquelle ce genre de bug non spéculatif peut se produire est que nous n’avons pas historiquement avec le style C99 « déclarer des variables dans les boucles ». Ainsi, list_for_each_entry() – et toutes les autres – laissent fondamentalement toujours échapper la dernière entrée HEAD de la boucle, simplement parce que nous ne pouvions pas déclarer la variable iterator dans la boucle elle-même ». La réponse ? Passer enfin du C89 à un C standard plus récent qui fait que ce genre de problème ne peut pas se produire.

Ainsi, « le temps était venu d’envisager le passage à la norme C99 – elle a toujours plus de 20 ans, mais elle est au moins assez récente pour permettre les déclarations de variables au niveau du bloc », fait valoir l’informaticien.

Arnd Bergmann, développeur du noyau Linux, convient que c’est faisable. Et d’ajouter qu’il devrait même être possible de passer à la norme C11 de 2011. Etant donné que C99 n’a jamais été très populaire et que C11 a introduit le support standardisé du multithreading et rendu le langage un peu plus sûr, cela semble être une bonne idée.

Un retard à combler

Ce serait également une décision facile à prendre. Le compilateur C minimum du noyau Linux, GCC version 5.1, supporte déjà C11. Cela fonctionne pour Linus Torvalds. « J’aimerais vraiment aller enfin de l’avant sur ce sujet, considérant que cela a été brassé pendant de nombreuses années. »

Puis, après s’être assuré que le nouveau standard C devrait fonctionner sans problème dans le noyau, Linus Torvalds a décidé d’appuyer sur la gâchette. « Essayons juste au début de la fenêtre de fusion 5.18. » Comme la fenêtre de fusion 5.18 est presque là, nous pourrions avoir du code C11 dans le noyau dès le mois de mars.

Ou pas. Pour Jonathan Corbet, développeur du noyau Linux et journaliste, « il faut cependant garder à l’esprit que beaucoup de choses peuvent se passer entre la fenêtre de fusion et la version 5.18. Le passage à une nouvelle version de la norme de langage pourrait révéler un certain nombre de surprises dans des endroits obscurs du noyau ; il n’en faudrait pas beaucoup pour que la modification soit annulée pour le moment. Mais, si tout va bien, le passage au C11 se fera dans la prochaine version du noyau ».

Source : zdnet.com

Linux Mint Debian Edition 5 déboule en bêta

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LMDE est une version spécifique de Linux Mint qui, au lieu d’être basée sur Ubuntu, prend ses racines dans Debian. Une manière à la fois de répondre à une demande et – surtout – de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, au cas où les relations avec Canonical se dégraderaient.

Il n’y a pas vraiment grand-chose à en dire : le système est globalement le même que le Linux Mint standard, à ceci près qu’il s’appuie sur Debian.

L’équipe de développement précise qu’il sera possible de migrer de cette bêta vers la version finale quand elle sera disponible, bien qu’aucune date ne soit encore donnée.

L’image ISO peut être téléchargée depuis une liste de liens sous l’annonce.

Source nextinpact.com

ZorinOS 16 Education : un système Linux idéal pour les écoles

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Après la sortie d’une édition Lite de ZorinOS 16, place à une version dédiée au monde de l’enseignement et de l’éducation. Zorin OS 16 Education se veut accessible à tous.

ZorinOS 16 Lite sortait en décembre 2021, basé sur Ubuntu 20.04.3 LTS. Objectif : fournir un système d’exploitation moderne à des ordinateurs vieux parfois de 15 ans. Aujourd’hui, c’est une version dédiée aux écoles et aux étudiants qui est proposée par l’éditeur irlandais, ZorinOS Education.

Quoi de neuf ?

La distribution en version 16 inclut de nouvelles applications et des jeux éducatifs. Quelques exemples :
Minder, application de cartographie mentale ;
Foliate, un lecteur de livres électroniques avec un énorme catalogue de livres intégré et la possibilité de rapatrier des livres du domaine public ;
OpenBoard pour les tableaux blancs interactifs dans les salles de classe ;
Minuet pour enseigner la musique.

La console de gestion Veyon permet aux enseignants de voir ce que fait chaque élève, de prendre le contrôle des ordinateurs des élèves lorsqu’ils ont besoin d’aide ou encore de diffuser leur écran à leurs élèves, à distance et sans fil sur le réseau local.

ZorinOS Education intègre Kolibri

Zorin OS 16 Education (et sa variante Education Lite) associent les logiciels les plus récents à des applications éducatives pour l’apprentissage dans les écoles maternelles, primaires et secondaires.

Nouveauté : c’est la première version à inclure l’application Kolibri, un ensemble de solutions ouvertes spécialement développées pour l’apprentissage et qui fonctionne même sans accès à Internet.
Les administrateurs scolaires peuvent ainsi créer leur propre programme d’études ou télécharger des livres, des vidéos et des leçons interactives prêts à l’emploi dans différentes langues à partir de sources comme Open Stax, MIT, Sikana ou encore la Khan University.

Support jusqu’en 2025

C’est un projet au long cours, comme le promettent ses développeurs. D’ailleurs, Zorin OS 16 Education bénéficiera de mises à jour logicielles et de correctifs de sécurité jusqu’en avril 2025. Un choix idéal pour les grands déploiements dans les écoles.

Télécharger ZorinOS Education

Il est possible de télécharger ZorinOS Education gratuitement depuis cette page.

Source toolinux.com

Quoi de neuf dans Tor Browser 11.0.7 ?

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Le navigateur sécurisé Tor Browser s’offre une nouvelle mise à jour copieuse, 11.0.7. L’occasion de mettre à niveau Firefox, NoScript, tor, mais aussi Go.

Le nouveau Tor Browser 11.0.7 est disponible pour Linux, Windows et macOS.

C’est quoi Tor ?

Tor est un réseau décentralisé permettant d’anonymiser l’origine des connexions.

Le projet Tor développe un navigateur Web basé sur Firefox. Il s’agit de Tor Browser, un logiciel libre sous licence BSD révisée.

Nouveautés de Tor Browser 11.0.7

La dernière version 11.0.7 permet d’apporter plusieurs correctifs de sécurité importants à Firefox notamment.

Tor Browser 11.0.6 met à jour Firefox sur Windows, macOS et Linux en version 91.7.0esr, tout comme Go 1.16.14, NoScript 11.3.7 et Tor 0.4.6.10.

Le navigateur est également présent dans la dernière version de la distribution sécurisée Tails, dont nous vous parlons ici.

Retour sur les points forts de Tor 11

Parmi les nouveautés annoncées lors de l’annonce de Tor 11, on peut citer une toute nouvelle interface utilisateur, largement inspirée par le ravalement de façade opéré dans Firefox en juin dernier, dont nous vous parlions ici.

Firefox ESR 91 a introduit ce nouveau design dans le navigateur Tor pour la première fois.

Chaque élément de l’interface utilisateur de Tor Browser a été modernisé pour correspondre à la nouvelle apparence de Firefox : mise à jour des éléments fondamentaux comme la couleur, la typographie et les boutons jusqu’à la re-création de chacune des icônes pour correspondre au nouveau gabarit.

Fin d’Onion v2

Tor 11 a mis fin aux services v2 onion. Depuis la mise à jour de Tor 0.4.6.8, les services v2 ne sont plus accessibles dans le navigateur Tor,.

Télécharger Tor Browser 11.0.7

Pour télécharger Tor Browser, rendez-vous sur cette page. Les versions Linux, Windows et macOS y sont proposées, ainsi que l’édition Android.

Site officiel (en français)

Puis-je utiliser Tor sur un iPhone ou un iPad ?

Oui, la réponse se trouve sur le site officiel du projet :

« Nous recommandons une appli pour iOS appelée Navigateur Onion, qui est à code source ouvert, utilise le routage de Tor et développée par quelqu’un qui collabore étroitement avec le Projet Tor. Cependant, Apple exige que sur iOS, les navigateurs utilisent quelque chose appelé « Webkit » qui empêche au Navigateur Onion de proposer la même protection de la confidentialité et des données personnelles que le Navigateur Tor. »

Source toolinux.com

La version 4.28 de Tails (Linux) passe à Firefox 91.7

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une mise à jour de correction postée le 8 mars 2022. Voici ce qu’il faut savoir sur Tails 4.28.

Le projet Tails a diffusé Tails 4.28, la dernière version de la distribution sécuritaire.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 4.28 : les nouveautés

La version 4.28 de Tails apporte un grand nombre de corrections et les dernières versions de plusieurs éléments clés :

Tor Browser 11.0.7 basé sur Firefox 91.7
Thunderbird 91.6.1.
Moteur tor 0.4.6.10.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 4.29 et sortira le 5 avril 2022.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Où trouver une clé USB avec Tor ?

Cette clé USB vendue pour 19,99€environ propose 3 distributions Linux sécurisées : Tails, Kali & BackBox Linux sur un support USB de 16 Go. Les 3 OS peuvent être démarrés en mode Live directement depuis la clé USB, ce qui permettra de les tester ou de les utiliser sans interférer avec les fichiers sur votre ordinateur.

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Blender 3.1 est disponible : tout ce qu’il faut savoir

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Le 9 décembre est sorti Blender 3.1, première grande révision de Blender 3, dont la fondation n’hésitait pas à dire qu’il faisait entrer l’application dans une « nouvelle ère pour la création de contenu 2D/3D open source« .

La technologie 3D fait désormais intégralement partie de nos vies. Au cours de la prochaine décennie, elle influencera la façon dont nous communiquons et interagissons entre nous et avec le monde. La solution open source Blender 3.1 se veut à la pointe dans le domaine.

C’est quoi Blender ?

Blender est un logiciel libre de modélisation, d’animation par ordinateur et de rendu en 3D. Il a été créé en 1998 et se développe sour l’égide de la Fondation Blender en open source.

Quoi de neuf dans Blender 3.1 ?

La nouvelle version de Blender offre une réécriture complète du moteur de rendu Cycles, avec des gains importants de performances.

Les instances peuvent désormais avoir leurs propres attributs dynamiques. Blender 3.1 ajoute également la prise en charge du nouvel objet Point Cloud pour un rendu direct avec Cycles, ainsi que la prise en charge de Pixar OpenSubDiv. Le nœud Extrude est bien arrivé dans Blender.

Dans la version macOS, Blender 3.1 introduit la compatibilité avec Metal, l’API graphique maison d’Apple. Cela s’est fait avec la contribution directe d’Apple. Cette nouveauté est réservée aux Mac récents avec une puce Apple Silicon, et aux modèles Intel dotés d’une carte graphique AMD. Les GPU Intel seront pris en charge dans la prochaine version.

La liste complète des nouveautés de Blender 3.1 se trouve sur le site web officiel à cette adresse.

Télécharger Blender 3.1

Blender 3.1 est disponible en téléchargement libre et gratuit sur blender.org pour Windows, macOS (Intel et Apple Silicon) et Linux (tar.gz ou Snap Store).

Le code source est lui aussi accessible depuis le site du projet.

Nouveautés en vidéo

La Fondation Blender a créé une vidéo de présentation de Blender 3.1 diffusées sur YouTube.

Vidéo

Source toolinux.com

L’April présente aux JDLL les 2 et 3 avril 2022 à Lyon

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  • Après deux éditions annulées pour cause de covid-19, les Journées du Logiciel Libre reviennent en 2022 et se tiendront le week-end des 02 et 03 avril à Lyon. Le programme sera bientôt disponible sur le site de la manifestation.

À cette occasion, l’April tiendra un stand dans le village associatif. Si vous avez des disponibilités, vous pouvez venir nous aider à tenir le stand quelques heures. Vous pouvez vous inscrire sur le wiki ou envoyer envoyer un message à contact-event AT april POINT org (liste non publique).
L’association fera plusieurs interventions :

  • Conférence « Promouvoir le Libre à la radio », par Isabella Vanni, animatrice vie associative et responsable projets pour l’April – samedi 2 avril 2022, de 11 h à 11 h 55 salle Rancy
  • Conférence « Bénévalibre, une réussite collective », par Laurent Costy, vice-président de l’April et Isabella Vanni – samedi 2 avril 2022, de 15 h à 15 h 55 salle Atelier du mouvement (anciennement Danse 1er étage)
  • Participation de Laurent Costy et de Marie Duponchelle, avocate à Compiègne et docteur en droit, ancienne administratrice de l’April, à la table ronde « Se défendre dans le monde numérique » – dimanche 2 avril, de 11 h 00 à 12 h 55 salle Rancy.

L’Expolibre sera également affichée.

Source april.org

Les clés matérielles U2F renforcent la sécurité de Tutanota

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Le service de courrier électronique sécurisé Tutanota ajoute le support U2F (clés matérielles) aux options d’authentification à deux facteurs pour les clients de bureau Tutanota sous Linux, Windows et macOS.

Le service en ligne a, depuis longtemps, généralisé l’utilisation de l’authentification U2F. Le client webmail de Tutanota supporte depuis longtemps l’U2F. Aujourd’hui, vous pouvez sécuriser votre boîte aux lettres cryptée avec U2F sur tous les clients de bureau de Tutanota, notamment sous Linux. Le prochain objectif est le support U2F pour les applications mobiles sur Android et iOS.

« Bien que ce ne soit pas une obligation, nous vous recommandons fortement d’ajouter un second facteur à votre compte Tutanota pour protéger au maximum votre boîte aux lettres. Ainsi vous pouvez ajouter une couche de sécurité supplémentaire à vos identifiants de connexion pour empêcher le vol de votre mot de passe », peut-on lire sur le blog officiel.

Les avantages :
La clé privée est stockée localement sur le dispositif U2F
Garantit la protection contre les attaques MITM et le phishing
Nécessite un dispositif matériel (l’application Yubico fonctionnera comme jeton logiciel à l’avenir)
Aucune saisie manuelle requise.

Source toolinux.com

Brave va activer Unlinkable Bouncing pour empêcher les sites de vous identifier

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Les versions de développement du navigateur Brave introduisent une nouvelle fonction de protection, Unlinkable Bouncing, capable de détecter le moment où vous êtes sur le point de visiter un site Web portant atteinte à la vie privée.

Le navigateur Brave multiplie les initiatives autour de la sécurité en ligne. On sait déjà que le navigateur a placé l’API Network Information sur la liste des indésirables. La nouvelle cible sont les sites qui tentent de vous identifier après plusieurs passages. Une nouvelle initiative est prise dans ce sens, déjà utilisable dans les éditions de développement du navigateur, Unlinkable Bouncing.

De quoi parle-t-on ?

Brave dévoile sa nouvelle fonction sécuritaire Unlinkable Bouncing.

Brave utilise actuellement la fonction « Unlinkable Bouncing » comme protection supplémentaire contre le suivi des rebonds. Il s’agit, en réalité, de la première utilisation d’une fonctionnalité plus large que Brave est en train de développer, appelée « first-party ephemeral storage » (stockage éphémère de première partie).

Comment ça marche ? Lorsque vous voudrez visiter un site Web qui peut potentiellement être suspect ou porter atteinte à votre vie privée, Brave va acheminer cette visite par un nouveau stockage temporaire dans le navigateur.

Objectif : empêcher le site de vous identifier en liant votre empreinte à celle des visites précédentes, tout en continuant de fonctionner normalement.

Traduction : chaque visite apparaît comme une première visite unique, ce qui rend votre empreinte numérique anonyme. Ce stockage temporaire est ensuite supprimé lorsque vous quittez le site suspect, ce qui empêche le site de vous ré-identifier lors de vos prochaines visites.

Comment activer Unlinkable Bouncing

Cette fonctionnalité est déjà activée dans Brave Nightly et sera intégrée à la version complète de Brave, la version 1.37. Brave est disponible gratuitement pour Linux, macOS, Windows, mais aussi sur Android et iOS.

Source toolinux.com

Quoi de neuf dans la distribution Zorin OS 16.1 ?

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Quelques jours après la sortie de Zorin 16 Education pour le monde de l’enseignement, place à une mise à jour importante du système d’exploitation. Voici les nouveautés de Zorin OS 16.1.

Le système d’exploitation, qui se présente comme une alternative crédible à Windows et macOS et plus respectueuse de la vie privée, s’offre une copieuse mise à jour avec la sortie de Zorin OS 16.1 en version gratuite et en version Pro.

C’est quoi Zorin OS ?

Zorin OS est un système d’exploitation GNU/Linux basé sur la distribution Ubuntu fourni avec Wine et PlayOnLinux pour offrir une alternative à Windows et macOS. Son développeur est l’entreprise Zorin OS Technologies Limited, une entreprise basée en Irlande.

ZorinOS 16.1 : nouveautés

Zorin OS 16.1 arrive environ sept mois après Zorin OS 16. Le système est basé sur un noyau Linux 5.13 et le système Ubuntu 20.04.4 LTS. La nouvelle version assure la compatibilité avec les matériels les plus récents, dont les processeurs Intel Core de 12e génération, les GPU NVIDIA RTX 3050, les manettes DualSense de la PlayStation 5 et même la souris Magic Mouse 2 d’Apple. On note la compatibilité Framework Laptop et celle des imprimantes Epson, HP, Canon, Fuji Xerox et DYMO.

En plus de LibreOffice 7.3, de nombreuses applications préinstallées sont mises à jour avec Zorin OS 16.1. L’idée est que moins de mises à jour logicielles devront être téléchargées après l’installation de Zorin OS sur votre ordinateur.

Télécharger ZorinOS 16.1

Vous pouvez télécharger Zorin OS 16.1 gratuitement ou choisir l’édition Pro depuis la page de téléchargement du site officiel.

Support étendu

La série de versions Zorin OS 16 continuera à bénéficier de mises à jour logicielles et de correctifs de sécurité jusqu’en avril 2025.

Passer à la version Pro

La version Pro coûte 39€ et permet d’obtenir des apparences de bureau premium (proches de macOS, Windows 11 ou ChromeOS), mais aussi des applications créatives ou de productivité professionnelles.

En outre, vous soutenez le développement du système d’exploitation Zorin OS. « Tous les bénéfices des nouveaux achats de Zorin OS Pro pendant la semaine prochaine seront reversés à des causes d’aide humanitaire en faveur du peuple ukrainien« , peut-on lire sur le site officiel. Cette récolte est valable jusqu’au 17 mars 2022.

Versions Lite et Education

Les versions Lite (dont nous vous parlions ici) et Education doivent encore être mise à jour à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Source toolinux.com

April Camp en présentiel (Paris) et à distance dimanche 27 mars 2022

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Un prochain « April Camp » aura lieu dimanche 27 mars 2022 en présentiel à Paris et en distanciel. Tout le monde, membre ou pas de l’association, peut participer en fonction de son temps disponible, de ses compétences, de ses envies.       logo

L’idée d’un « April Camp » est de se réunir pendant ou ou deux jours entre membres et soutiens de l’April pour faire avancer différents projets de promotion ou de défense du logiciel libre ou pour plus simplement discuter, faire connaissance. Les projets peuvent être de nature technique, des outils de communication, etc.

N’hésitez pas à vous inscrire sur le bloc-notes dédié (pour faciliter notamment l’organisation), à proposer des thèmes de travail, à juste passer nous voir. Vous y trouverez également toutes les informations utiles pour y participer.

Source april.org

 

Cet outil optimise la batterie d’un ordinateur portable sous Linux

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Le constructeur Slimbook a révisé son outil de gestion de la batterie des ordinateurs portables. Slimbook Battery 4 est compatible avec l’ensemble des ordinateurs sous Linux, pourvu qu’ils utilisent une distribution Debian/Ubuntu.

Qui est Slimbook ?

Slimbook est un fabricant espagnol d’ordinateurs sous Linux depuis 2015. L’entreprise propose de nombreux ordinateurs sous Linux, dont certains sont disponibles avec un clavier français. Depuis l’année dernière, il propose également un clavier filaire optimisé pour Linux.

Slimbook Battery

Sous sa casquette d’éditeur, Slimbook propose une nouvelle version de son outil de gestion de batterie. Slimbook Battery est une application développée en interne. Elle permet de tirer le meilleur parti de la batterie d’un ordinateur portable sous GNU/Linux, quel que soit le fabricant, pourvu qu’il travaille avec Ubuntu, Debian ou d’autres distributions dérivées.

Objectif : optimiser la gestion de la batterie d’un ordinateur portable sous Linux.

Slimbook Battery 4 : nouveautés

La version 4 apporte de nouvelles fonctionnalités et améliore contrôle de la batterie pour augmenter sa longévité. Grâce à l’intégration avec d’autres applications, Slimbook Battery 4 propose des services et pilotes comme TLP, intel_pstate, AMD et NVIDIA.

Les nouveautés sont :
Meilleure gestion des permissions. Vous n’êtes plus obligé d’utiliser votre mot de passe de superutilisateur pour passer d’un mode à l’autre
Intégration du contrôleur AMD Slimbook et du contrôleur Intel Slimbook
Amélioration de l’interface utilisateur avec un design plus convivial : des centaines de lignes de code ont été remplacées et simplifiées
Les fonctions de gestion de la luminosité, du système et de l’énergie ont été optimisées pour de meilleures performances ou des économies d’énergie
Code Github mis à jour

Télécharger Slimbook Battery 4

Pour installer Slimbook Battery 4 sur des distributions basées sur Debian, vous pouvez télécharger Slimbook Battery depuis les dépôts du constructeur dans Launchpad.

Il faudra ajouter les dépôts :

sudo add-apt-repository ppa:slimbook/slimbook
sudo apt update

Utilisez ensuite cette commande pour installer l’application :

sudo apt install slimbookbattery

Une fois l’installation effectuée, il suffit de démarrer le lanceur principal de Slimbook Battery afin que l’application effectue la configuration initiale qui s’appliquera lors de la première ouverture. Vous pourrez ensuite, en cas de besoin, choisir parmi les 3 modes d’économie d’énergie et accéder à la configuration.

Il est possible de choisir entre la version stable et la version de développement. Les informations se trouvent sur cette page.

Source toolinux.com

Linux 5.17 arrive, voici ce qu’il faut attendre de cette nouvelle mouture

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Le noyau Linux se dote d’une nouvelle version. Celle-ci comprend surtout un correctif de sécurité majeure, ainsi que des corrections mineures pour améliorer les pilotes matériels.

Linus Torvalds, le créateur du noyau Linux, a officiellement dévoilé la version 5.17 du noyau Linux. Celle-ci apporte des modifications aux interfaces logicielles impliquant le matériel d’Intel, AMD et Arm. Dans un secteur technologique aujourd’hui dominé par Android ou l’infrastructure cloud, les nouvelles versions du noyau Linux sont des événements importants. L’annonce de cette mouture particulière aurait pourtant pu être retardée, du fait de corrections de dernière minute pour traiter une nouvelle version d’une faille de sécurité. La progression de Linux 5.17 avait été ralentie d’une semaine parce que l’équipe avait dû traiter des correctifs pour une autre variante des attaques Spectre, rajoutant une charge de travail supplémentaire.

Malgré ce contretemps, Linus Torvalds a qualifié le processus de développement de la version 5.17 de « très calme », les développeurs du noyau n’ayant eu à corriger que des « bugs ». « Nous avons donc eu une semaine de congé supplémentaire à la fin de ce cycle de publication, et je suis heureux de vous dire que cela a été très calme », a fait savoir ce dernier sur la liste de diffusion du noyau Linux. « Nous aurions probablement pu la sauter sans trop d’inconvénients, mais nous avons obtenu quelques retours en arrière et corrections de dernière minute et éviter quelques bugs, donc c’est tout bon. »

La grande nouveauté de cette nouvelle mouture du noyau Linux, selon Linus Torvalds, est sa petite taille, qui la rend accessible. Outre le correctif de sécurité, celle-ci ne comprend que des corrections mineures pour améliorer les pilotes matériels. « C’est vraiment assez petit pour que vous puissiez simplement faire défiler les détails ci-dessous, et les résumés en une ligne donneront une bonne idée de ce qui s’est passé la semaine dernière », fait valoir Linus Torvalds.

Une version 5.18 plus importante à venir

Le travail sur Linux 5.17 a commencé en janvier avec des améliorations visant les puces AMD, Intel et Qualcomm pour les ordinateurs portables et les appareils mobiles. Comme le note le site d’actualités Linux Phoronix, cette mise à jour devrait apporter une meilleure efficacité énergétique aux systèmes AMD Zen 2 et un correctif pour les processeurs mobiles Alder Lake d’Intel.

Avec le noyau Linux 5.17 dans le rétroviseur, Linus Torvalds et ses 30 000 collaborateurs ont ouvert la fenêtre au développement de la version 5.18 du noyau, qui devrait être une version plus importante que celle-ci. « A en juger par les statistiques de linux-next, il semble que la version 5.18 sera un peu plus importante que la version 5.17, mais, espérons-le, sans drame », indique l’ingénieur.

En tant que tel, le travail sur la prochaine version a déjà commencé : « cela signifie que la fenêtre de fusion pour 5.18 sera ouverte à partir de demain, et j’ai déjà une douzaine de pull requests qui attendent dans ma boîte de réception. J’apprécie les demandes anticipées : cela me donne ce sentiment chaleureux et rassurant de « tout était prêt à temps » », écrit Linus Torvalds.

Source : zdnet.com

Quoi de neuf dans Tor Browser 11.0.9 ?

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Le navigateur sécurisé Tor Browser s’offre une nouvelle mise à jour copieuse, 11.0.9. Elle est disponible pour Windows, Linux et macOS, mais Android reste pour l’heure en 11.0.8. Résumé.

Le nouveau Tor Browser 11.0.9 est disponible pour Linux, Windows et macOS.

C’est quoi Tor ?

Tor est un réseau décentralisé permettant d’anonymiser l’origine des connexions.

Le projet Tor développe un navigateur Web basé sur Firefox. Il s’agit de Tor Browser, un logiciel libre sous licence BSD révisée.

Le navigateur est également présent dans la dernière version de la distribution sécurisée Tails, dont nous vous parlons ici.

Nouveautés de Tor Browser 11.0.9

La version 11.0.8 concernait Android uniquement avec la mise à niveau vers Firefox to 96.0.3. Place directement à la version 11.0.9 !

Les nouveautés :
OpenSSL 1.1.1n
Go version 1.17.8
Correction du dialogue Client Auth qui posait problème avec Tor Browser 11.0.6

Cette version de Tor se base toujours sur Firefox 91.7.0esr.

Retour sur les points forts de Tor 11

Parmi les nouveautés annoncées lors de l’annonce de Tor 11, on peut citer une toute nouvelle interface utilisateur, largement inspirée par le ravalement de façade opéré dans Firefox en juin dernier, dont nous vous parlions ici.

Firefox ESR 91 a introduit ce nouveau design dans le navigateur Tor pour la première fois.

Chaque élément de l’interface utilisateur de Tor Browser a été modernisé pour correspondre à la nouvelle apparence de Firefox : mise à jour des éléments fondamentaux comme la couleur, la typographie et les boutons jusqu’à la re-création de chacune des icônes pour correspondre au nouveau gabarit.

Fin d’Onion v2

Tor 11 a mis fin aux services v2 onion. Depuis la mise à jour de Tor 0.4.6.8, les services v2 ne sont plus accessibles dans le navigateur Tor,.

Télécharger Tor Browser 11.0.9

Pour télécharger Tor Browser, rendez-vous sur cette page. Les versions Linux, Windows et macOS y sont proposées, ainsi que l’édition Android.

Site officiel (en français)

Puis-je utiliser Tor sur un iPhone ou un iPad ?

Oui, la réponse se trouve sur le site officiel du projet :

« Nous recommandons une appli pour iOS appelée Navigateur Onion, qui est à code source ouvert, utilise le routage de Tor et développée par quelqu’un qui collabore étroitement avec le Projet Tor. Cependant, Apple exige que sur iOS, les navigateurs utilisent quelque chose appelé « Webkit » qui empêche au Navigateur Onion de proposer la même protection de la confidentialité et des données personnelles que le Navigateur Tor. »

Source toolinux.com

KeePassXC : ce qui change avec la version 2.7.0

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Le gestionnaire de mots de passe sécurisé et open-source KeePassXC s’offre une copieuse mise à jour de printemps. Que faut-il retenir de la version 2.7 et où télécharger l’application ?

C’est quoi KeePassXC ?

KeePassXC est un gestionnaire de mots de passe gratuit et open-source. Il publié sous la licence libre GPL v2. L’application est disponible pour Linux, Windows et macOS.

Et KeePassX ?

Ne pas confondre avec KeePassX, qui n’est plus activement maintenu depuis fin décembre 2021. .KeePassXC est basé sur KeePassX.

Sécurisé ?

KeePassXC offre un cryptage complet de la base de données avec AES 256 bits. La base de données de mots de passe fonctionne hors ligne et ne nécessite aucune connexion Internet.

Open source ?

Oui, le code source complet de KeePassXC est publié selon les termes de la licence publique générale GNU et est disponible sur GitHub.

KeePassXC 2.7 : nouveautés

KeePassXC 2.7.0 a corrigé 118 problèmes. C’est l’une des plus importantes mises à jour depuis longue date pour le projet. Les nouveautés de KeePassXC 2.7 sont :

Marquage des entrées
Déverrouillage rapide avec Windows Hello et macOS Touch ID
Refonte massive de la fonction Auto-Type
Amélioration de la gestion des pièces jointes
Amélioration de l’intégration de Secret Service integration (Linux)
Migration du backend cryptographique de libgcrypt vers Botan

 

La liste complète des corrections, améliorations et nouveautés se trouve sur cette page Github.

Télécharger KeePassXC

La nouvelle version de KeePassXC peut être téléchargée gratuitement depuis cette page de téléchargements, mais aussi, pour Linux, depuis PPA Ubuntu et Snapcraft.

Une extension pour navigateur est disponible pour Firefox et pour les navigateurs basés sur Chromium (Chrome, Brave, Opera, Iridium, etc.), y compris Microsoft Edge.

Source toolinux.com

 

GNOME 42 est disponible : toutes les nouveautés

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GNOME 42 est le fruit de 6 mois de travail intense par la communauté GNOME. La nouvelle version comprend un nombre important de nouvelles fonctionnalités, mais marque surtout la transition vers GTK 4.

La version 42 de GNOME promet d’être beaucoup plus importante que la série 40 qui l’a précédée. Les changements sont significatifs pour l’avenir de GNOME et sont répartis entre GNOME Shell, Mutter, les applications natives et les bibliothèques de base. Le calendrier a été respecté : GNOME 42 est sorti ce 24 mars.

Quoi de neuf dans GNOME 42 ?

GTK 4, mode sombre, nouvelles applications par défaut, les nouveautés de GNOME 42 sont nombreuses.

Cette fois, nous y sommes : GTK 4 et libadwaita sont les nouvelles fondations des applications GNOME. De nombreuses applications GNOME ont commencé à utiliser ces composants pour GNOME 42. À la clé, de meilleures performances, un nouveau style d’interface utilisateur un tantinet plus moderne et de nouveaux éléments d’interface utilisateur. Calendrier, calculatrice, météo, fontes, To Do, Software, les principaux logiciels GNOME sont déjà passés à GTK 4.

Un mode sombre dans l’ensemble de l’environnement fait son arrivée avec GNOME 42 dans les préférences globales. Le nouveau paramètre se trouve dans le nouveau panneau Apparence de l’application Paramètres. Il en outre est suivi par la plupart des applications GNOME.

GNOME 42 est livré avec un outil de capture d’écran remanié. Ce dernier permet de réaliser très facilement des captures et des enregistrements d’écran, via un seul et même outil. Il suffit d’appuyer sur Imprimer l’écran pour qu’une superposition interactive se lance, avec des options pour la zone à capturer et le choix de créer une image ou un enregistrement, à la macOS.

Deux nouvelles applications s’ajoutent aux applications par défaut : l’éditeur de texte et la console. Text Editor avait déjà été mis à disposition sous forme de version préliminaire. Il est maintenant recommandé comme éditeur de texte par défaut de GNOME. Lui aussi est passé à GTK 4. Quant à Console, c’est une toute nouvelle application de terminal.

Si vous utilisez la fonction de bureau à distance existante de GNOME, vous remarquerez qu’elle a été mise à niveau pour prendre en charge le protocole RDP. Les connexions de bureau à distance utilisant RDP peuvent être activées dans l’application Paramètres, dans le panneau Partage. Cette intégration RDP de GNOME remplace la prise en charge précédente de VNC, qu’il est par ailleurs toujours possible d’utiliser.

La liste des nouveautés est copieuse et peut être consultée dans les notes de sortie de GNOME 42.

Libre et Open Source ?

Oui ! Le logiciel GNOME est un logiciel libre : tout le code est disponible en téléchargement et peut être librement modifié et redistribué selon les licences respectives.

Installer GNOME 42

Pour l’installer, mieux vaut attendre les paquets officiels fournis par votre distribution GNU/Linux. Pour les distributions les plus populaires, c’est une question de jours ou de semaine. Vous pouvez également essayer l’image de GNOME OS en tant que machine virtuelle, en utilisant l’application Boxes.

Quand est sorti GNOME 42 ?

GNOME 42 est sorti le 24 mars 2022.

Pour tout savoir sur GNOME 42, rendez-vous sur cette page.

Source toolinux.com

DMA : ce qui va changer avec la législation sur les services numériques

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De nouvelles règles seront imposées aux plateformes en ligne et elles sont costaudes. Jeudi soir, le Parlement et le Conseil Européen ont finalisé leur accord DMA. Résumé de ce qui vous attend.

« Jeudi soir, les négociateurs du Parlement et du Conseil ont trouvé un accord sur de nouvelles règles européennes visant à limiter le pouvoir de marché des grandes plateformes en ligne« , peut-on lire sur le site du Parlement Européen. Il s’est agi ici d’un trilogue, donc de discussions tripartites entre le Parlement, le Conseil et la Commission Européenne.

Le texte a fait l’objet d’un accord provisoire entre les négociateurs du Parlement et du Conseil Cette fois, la DMA est fixée et elle devrait à terme s’imposer aux grands acteurs du web et des technologies, avec de sérieuses sanctions, mais aussi des avancées importantes pour les utilisateurs finaux.

La législation sur les services numériques (DMA) bannira certaines pratiques utilisées par les grandes plateformes. Elle permettra plus facilement à la Commission européenne de mener des enquêtes de marché et de sanctionner les comportements non conformes.

Qui est concerné ?

Les grandes entreprises « fournissant des services de plateforme dont la capitalisation boursière atteint au moins 75 milliards d’euros ou dont le chiffre d’affaires annuel dépasse les 7,5 milliards d’euros« . Pour être qualifiées de contrôleurs d’accès, ces entreprises doivent fournir certains services tels que « des navigateurs, des messageries ou des médias sociaux qui comptent au moins 45 millions d’utilisateurs finaux par mois dans l’UE et 10 mille utilisateurs professionnels par an« .

Qu’est-ce qui va changer ?

L’accord concerne tout d’abord plus grands services de messagerie (tels que Whatsapp, Facebook Messenger ou iMessage), qui devront s’ouvrir et être interopérables avec les plus petites plateformes de messagerie, si elles en font la demande.

Le Parlement est aussi parvenu à garantir que l’association de données personnelles à des fins de publicité ciblée ne sera autorisée que si un consentement explicite est fourni au contrôleur d’accès.

Les utilisateurs pourront, quel que soit l’environnement, choisir librement leur navigateur, leur assistant virtuel ou leur moteur de recherche.

Plus question de limiter un système d’exploitation à un seul app store. Qu’Apple le veuille ou non, il va falloir permettre d’installer des applications librement sans passer par l’App Store du constructeur (sideload ou boutiques alternatives) pour favoriser la concurrence. Visiblement, le lobbying d’Apple fonctionne moins bien en Europe qu’aux États-Unis.

Autre gros morceau, qui concerne une fois de plus principalement Apple (Android s’étant plus rapidement ouvert à la concurrence sur ces points) : plus question de limiter à un seul système de paiement, il va falloir ouvrir la puce NFC de l’iPhone à la concurrence (que ce soit pour les paiements ou l’utilisation de titres de transport).

Les sanctions

Si un contrôleur d’accès ne respecte pas ces règles, la Commission pourra imposer des amendes allant jusqu’à 10% du chiffre d’affaires mondial de l’exercice précédent (et jusqu’à 20% en cas de récidive).

En cas d’infraction systématique, la Commission pourra lui interdire d’acquérir d’autres entreprises pendant une période donnée.

Entrée en vigueur

La législation sur les services numériques (DMA) entrera logiquement en vigueur en 2023.

Le texte doit encore être adopté par le Parlement et le Conseil.

Une fois cette procédure terminée, il entrera en vigueur « 20 jours après sa publication au Journal officiel de l’UE et les règles commenceront à s’appliquer six mois plus tard« .

Lisez également « Ce qu’il faut retenir du vote sur le Digital Services Act en Europe » et « Neutralité des appareils : c’est oui pour l’Europe (et la FSFE s’en réjouit) »

Source toolinux.com

Quoi de neuf dans la distribution Linux Porteus Kiosk 5.4 ?

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Porteus Kiosk est un système d’exploitation Linux à destination des kiosques et bornes interactives. La dernière version fait passer la distribution au noyau Linux 5.15 et aux versions les plus récentes de Firefox et Chrome. Résumé des nouveautés.

C’est quoi Porteus Kiosk ?

Porteus Kiosk est un système d’exploitation Linux léger et gratuit à destination des bornes et kiosques interactifs. Son usage est restreint à l’utilisation d’un navigateur web.

Quel intérêt ?

Lorsque le kiosque démarre, il ouvre automatiquement le navigateur Firefox ou Google Chrome sur la page d’accueil choisie par le client. L’historique n’est pas conservé, aucun mot de passe n’est enregistré et de nombreuses options de menu ont été désactivées pour une sécurité totale.

Quelle base open source ?

La distribution optimisée est éditée en open source par l’entreprise polonaise PORTEUS Solutions. Elle est basée sur Gentoo Linux (édition stable).

Le système d’exploitation est disponible gratuitement pour les utilisateurs privés, les entreprises et les institutions publiques selon les termes de la licence GPL.

Quoi de neuf dans Porteus Kiosk 5.4 ?

La version 5.4 de Porteus Kiosk est sortie le 28 mars 2022. Articulée autour d’un noyau Linux 5.15.28, elle reste basée sur Gentoo (stable) et introduit des versions récentes des deux principaux navigateurs web (au choix de l’utilisateur) : Mozilla Firefox 91.7.1 et Google Chrome 98.0.4758.102.

Autres nouveautés :

Support pour l’importation de certificats DER
Fonction de décodage vidéo matériel activée pour les fonctions de vidéo d’écran de veille et de page web d’écran de veille
Prise en charge des configurations distantes générées dynamiquement
Activation du plugin OpenH264 par défaut pour le navigateur Firefox, nécessaire pour les flux WebRTC.
Ajout de l’utilitaire ’cec-client’ pour contrôler les écrans via les interfaces HDMI
Nombre de connexions initiales du client au serveur Porteus Kiosk réduit de 5 à 3 pour réduire la charge du serveur lorsque plusieurs kiosques démarrent en même temps (le paramètre ’rtc_wake=’ est utilisé)

La liste complète des nouveautés est publiée sur cette page. Une liste complète des applications mises à jour est publiée ici.

Quels services sont-ils payants ?

L’éditeur propose une série de services à destination des entreprises pour leur faciliter l’utilisation de la solution : mises à jour automatisées, versions personnalisées ou encore une version serveur.

Télécharger Porteus Kiosk (Linux)

Il est possible de télécharger gratuitement Porteus Kiosk 5.4 depuis cette page. La solution ne fonctionne qu’avec les architectures Intel/AMD, pas sur ARM.

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Sortie de Debian 11.3 Bullseye

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La version 11 de Debian est sortie en août dernier. La liste des nouveautés de Debian 11 Bullseye était costaude. La 3e révision du système d’exploitation vient de sortir. Que retenir de Debian 11.3 ?

« Après deux ans, un mois et neuf jours de développement, la communauté Debian est fière d’annoncer sa nouvelle version stable numéro 11« , annonçaient les représentants du projet le 14 août dernier. Voici à présent sa troisième mise à jour officielle, la version Debian 11.3.

Debian : de quoi parle-t-on ?

Debian est une distribution GNU/Linux faite de logiciels libres et au code source ouvert. Elle est gratuite et 100% libre.

Debian dispose d’une vaste prise en charge matérielle. C’est en outre la base de nombreuses autres distributions dont Ubuntu, Knoppix, PureOS, SteamOS ou Tails.

Debian 11.3 : les nouveautés

Debian 11.3 est une version de maintenance publiée le 28 mars 2022, autour du noyau 5.10.106-rt64.

 » Tout en réglant quelques problèmes importants, cette mise à jour corrige principalement des problèmes de sécurité de la version stable. Les annonces de sécurité ont déjà été publiées séparément. »

Tout en réglant quelques problèmes importants, cette mise à jour corrige principalement des problèmes de sécurité de la version stable.

La liste des changements et des nouveautés est publiée en ligne.

Télécharger et installer Debian 11.3

Il est possible de télécharger et installer manuellement Debian 11.3 en suivant les instructions d’installation depuis cette page.

Tester Debian 11.3

Si vous voulez simplement essayer Debian 11.3 Bullseye sans l’installer, vous pouvez utiliser une des images autonomes pour amd64 et i386 qui exécutent le système d’exploitation complet sans installation.

Mettre à jour Debian 11.3

La mise à niveau vers Debian 11.3 depuis Debian 10 ou Debian 11 est gérée automatiquement par l’outil de gestion de paquets APT.

Quelles architectures supportées ?

Debian 11.3 gère neuf architectures : PC 64 bits/Intel EM64T/x86-64 (amd64), PC 32 bits/Intel IA-32 (i386), PowerPC 64 bits Motorola/IBM petit-boutiste (ppc64el), IBM S/390 64 bits (s390x), pour ARM, armel et armhf pour les anciens et nouveaux matériels 32 bits plus arm64 pour l’architecture 64 bits AArch64, et pour MIPS, mipsel (petit-boutiste) pour les matériels 32 bits et mips64el pour le matériel 64 bits petit-boutiste.

Les instructions d’installation, ainsi que les fichiers téléchargeables, sont disponibles pour chacune des architectures depuis cette page.

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La FSFE rappelle au gouvernement allemand ses déclarations sur le logiciel libre

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Nouvelle prise de position forte de la FSFE en Allemagne. L’association appelle la nouvelle coalition fédérale à ancrer ses objectifs de numérisation de l’Allemagne dans les logiciels libres, comme le prévoyait… l’accord de coalition dans le budget fédéral de 2022.

Pour la FSF Europe, le risque est double : « cimenter les dépendances à l’égard des fournisseurs individuels et perdre la souveraineté et la puissance d’innovation« .

Une lettre ouverte a été envoyée par la FSFE au gouvernement fédéral allemand, en collaboration avec d’autres associations comme l’Open Source Business Alliance et l’Open Knowledge Foundation Germany.

Les associations demandent d’inclure la souveraineté numérique dans le budget fédéral 2022 et de mettre en œuvre les initiatives déjà annoncées pour la liberté des logiciels. Dans cette lettre ouverte, les signataires s’adressent au Bundestag et demandent que les objectifs de numérisation de l’Allemagne, basés sur les logiciels libres soient également ancrés dans le budget fédéral 2022. L’accord de coalition le prévoyait de manière assez claire, rappelle la FSFE.

Pour Alexander Sander, consultant politique à la FSFE, « une numérisation axée sur l’indépendance, la durabilité, la résistance aux crises et le succès économique ne peut être réalisée que par la mise en œuvre de logiciels libres. La coalition est appelée à fournir les fonds nécessaires dans le budget fédéral pour éviter que la numérisation n’échoue« .

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Firefox 99 sort ce mardi

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Dernière étape symbolique avant l’arrivée de la version 100 début mai, le navigateur open source Firefox passe en version 99 ce mardi. La nouvelle version est déjà disponible sur les serveurs de Mozilla.

Firefox 99 arrive ce 5 avril 2022 pour Linux, macOS et Windows (32 et 64 bits).

Firefox 99 : nouveautés

Vous pouvez désormais activer le mode narration en mode lecture avec le raccourci clavier « n ». Firefox 99 ajoute également la prise en charge de la recherche avec ou sans diacritiques dans la visionneuse PDF. Autre nouveauté pour les 3 OS : la prise en charge de l’API Web MIDI.

Cette nouvelle version du logiciel est importante sous Linux, car elle introduit enfin les barres de défilement en superposition de GTK, ce qui va conférer au navigateur un look plus moderne. La sandbox Linux a été renforcée : les processus exposés au contenu web n’ont plus accès au système X Window (X11).

Télécharger Firefox 99

Vous pouvez télécharger Firefox 99 depuis les serveurs de Mozilla (macOS, Linux et Windows) ou attendre la mise à jour automatisée sur votre ordinateur.

Quand sort Firefox 100 ?

Firefox 100 devrait arriver le 3 mai 2022.

Vous pouvez d’ailleurs aider les développeurs à vérifier que cette étape se déroule dans les conditions optimales en activant une fonction expérimentale, « Firefox 100 User-Agent String » accessible via la commande suivante : « about:preferences#experimental ».

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La version 4.29 de Tails (Linux) passe au noyau 5.10.103

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une mise à jour de correction 4.29 postée le 5 avril 2022. La voie vers Tails 5.0 est tracée, qui vient d’entrer en bêta, qui sera basée sur Debian GNU/Linux 11.

Le projet Tails a diffusé Tails 4.29, la dernière version de la distribution sécuritaire. Tails 5 pourrait arriver d’ici la fin du mois de mai.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 4.29 : les nouveautés

La version 4.29 de Tails publiée le 5 avril apporte un grand nombre de corrections et les dernières versions de plusieurs éléments clés :

Tor Browser en version 11.0.10.
Thunderbird en version 91.7.0.
obfs4 to 0.0.12 pour fournir des ponts Tor plus discrets
Noyau Linux 5.10.103

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 4.30 et sortira le 5 mai 2022.

Ensuite, place à la version 5.0 de Tails, qui est passée en version bêta et devrait sortir avant le 31 mai 2022. Elle est basée sur Debian GNU/Linux 11.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Où trouver une clé USB avec Tor ?

Cette clé USB vendue pour 19,99€environ propose 3 distributions Linux sécurisées : Tails, Kali & BackBox Linux sur un support USB de 16 Go.

Source tooolinux.com

Poste de travail internet libre au ministère des Armées : une décision a-t-elle été prise ?

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Entre novembre 2020 et mars 2021, le ministère des Armées a conduit une étude sur l’opportunité de s’équiper en système libre sur le périmètre des postes de travail internet pour « réduire l’empreinte du fournisseur Microsoft en utilisant des solutions libres ». Un document dont l’April a finalement réussi à obtenir communication et qui confirme la faisabilité d’une telle migration. L’April demande au ministère des Armées d’indiquer quelle décision a été prise concernant la poursuite des travaux sur le poste de travail internet libre, notamment en ce qui concerne le scénario qui envisageait un déploiement à horizon début 2022.

Télécharger l’étude du ministère des Armées

Depuis janvier 20201, on savait que le ministère des Armées avait décidé la conduite d’une étude sur l’opportunité de s’équiper en système libre sur le périmètre des postes de travail internet. Cette étude a donc été conduite entre novembre 2020 et mars 2021 autour de deux scénarii complémentaires, et a conclu à la faisabilité opérationnelle d’une migration vers des systèmes libres sur les postes concernés. Il n’est pour l’heure pas possible de savoir si une décision relative à ces hypothèses a été prise.

Concrètement, l’étude s’est appuyée sur un certain nombre d’acteurs (Atos, Cap Gemini, Gfi/Inetum, Econocom, Linagora, Sopra Steria, Smile, Alter Way, T Systems) et concerne 15 000 postes (estimation) en « libre-service » (soit dédiés à une personne, soit partagés donc situés dans un espace commun). Les usages visés sont notamment la navigation internet libre, les besoins bureautiques simples, le transfert de fichiers depuis une clé USB et la prise en charge des principaux formats d’image/audio/vidéo. Le socle logiciel conseillé est Ubuntu.

Le premier scénario envisagé prévoit le remplacement des postes sous système privateur Windows par des postes libres sous Ubuntu, avec un déploiement à horizon début 2022 et une gestion en local. Le deuxième scénario envisage le déploiement des postes mais avec une infrastructure de gestion dédiée et donc la création d’un marché dédié et la conduite d’études supplémentaires. « Le scénario 1 permet un démarrage plus rapide du projet avec un investissement modéré. En cas de retour positif et d’une orientation stratégique / priorisation sur le périmètre internet, le scénario 2 pourrait être mis en œuvre dans la continuité du scénario 1 : une infrastructure dédiée permettrait d’optimiser la gestion de ces postes libres et une sortie plus marquée du modèle Microsoft en remplaçant les annuaires Microsoft Active Directory par un annuaire libre. » L’étude, en juin 2021, énonçait qu’en cas de décision sur la poursuite des travaux il faudra réaliser d’une part un MVP (un produit minimum viable en français) et « lancer un inventaire détaillé ». Qu’en est-il de cette décision ? Notamment en ce qui concerne le scénario 1 qui tablait sur un déploiement à horizon 2022 ? L’April espère obtenir réponse à cette question dans un délai raisonnable…

Au-delà de ces scénarii, un point saillant du bilan de l’étude est qu’il conclut à la faisabilité d’une migration vers un système libre, techniquement et fonctionnellement, c’est-à-dire pour les besoins des utilisateurs et utilisatrices des postes concernés : « un socle logiciel libre basé sur des technologies libres peut adresser la majeure partie des besoins sur le périmètre des postes internet ». Cette affirmation est loin d’être anodine, notament dans le contexte du « plan d’action logiciels libres et communs numériques » lancé par le gouvernement en novembre 2021 pour renforcer l’usage du libre au sein des administrations 2.

L’étude ne fait nulle part mention des postes de travail de la Gendarmerie nationale, dont 80 000 sont sous Ubuntu. Le retour d’expérience de la Gendarmerie serait pourtant fort utile pour le ministère 3.

Sur le prisme économique, le commentaire dans le bilan de l’étude est très révélateur. Sans disqualifier une éventuelle migration, le bilan est que « l’intérêt économique n’est pas avéré à ce stade, les hypothèses sont approximatives du fait d’un manque de données internes consolidées (vision détaillée de l’existant, charge de gestion actuelle des postes) ». Autrement dit, pas d’inventaire détaillé et consolidé des postes du périmètre concerné par l’étude ni de connaissance des coûts de gestion actuels (sous un système Windows de Microsoft). Un désordre donc — on peut d’ailleurs se demander à quoi sert l’accord Open Bar avec Microsoft 4 – qui nécessitera un effort financier en conséquence pour y remédier. L’étude note d’ailleurs que « sur ce périmètre restreint de 15 000 postes sur le réseau Internet, la migration sous un système « libre » demandera au ministère un financement important et imposera surtout un effort très conséquent en ressources humaines pour l’exploitant DIRISI 5 dans un contexte déjà très tendu dans ce domaine ». Plutôt que d’y voir une opportunité d’investir sur le long terme pour assainir la situation, ce commentaire sur « l’intérêt économique » pose la question de la volonté d’engager des changements systémiques en profondeur. Il est par ailleurs regrettable que la « vision financière » de l’étude ait été entièrement noircie, elle ne semble en effet relever d’aucun secret protégé 6.

En complément de la question des ressources, l’un des enjeux pour le ministère semble être la maintenance de postes de travail libres. L’étude note que « les offres libres entièrement managées sur étagère n’existent pas sur le marché français. En effet, les fournisseurs se positionnent plutôt sur des activités plus traditionnelles de conception et n’ont pas l’habitude de gérer le service de bout en bout. Il est donc difficile d’envisager un service complètement externalisé ». Elle poursuit en considérant que « cette faible maturité du marché explique pourquoi seulement deux acteurs ont répondu à la sollicitation ».

C’est une très bonne chose que le ministère des Armées prenne acte de sa dépendance à Microsoft et pose les bases de sa décontamination. Si une approche progressive, par étape, a généralement du sens, la mainmise de Microsoft sur le système d’information du ministère, concrétisée par 15 années d’accord Open Bar entre l’administration et la multinationale, doit poser la question d’une action systémique complémentaire beaucoup plus large, particulièrement dans un contexte de tension budgétaire et de « ressource humaine ». Cela passera notamment par un effort de transparence bien plus important, par une volonté politique d’engager les investissements nécessaires et, si la « maturité du marché » du logiciel libre peut être un enjeu, par le levier de la commande publique. Et plus particulièrement, donc, par la mise en œuvre d’une priorité au logiciel libre.

  • 1. Dans une réponse à une question écrite en janvier 2020, le ministère disait « men[er] actuellement une étude pour s’équiper d’un poste de travail entièrement libre (système d’exploitation et logiciels de bureautique), sur le périmètre de son réseau internet dédié ». Lire le communiqué de l’April
  • 2. Lire le communiqué de l’April : Plan d’action logiciels libres et communs numériques : le Gouvernement avance, à son rythme
  • 3. Nous avions reçu le 3 septembre 2019 dans le cadre de l’émission « Libre à vous ! » sur radio Cause Commune le lieutenant-colonel Stéphane Dumond, chef de bureau IT du Service des Technologies et des Systèmes d’Information de la Sécurité Intérieure de la Gendarmerie national.
  • 4. Officiellement, il s’agit d’un accord-cadre pour « le maintien en condition opérationnelle des systèmes informatiques exploitant des produits Microsoft », dont une des justifications est une meilleure gestion des systèmes d’information, et donc des postes de travail
  • 5. Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information
  • 6. Le 2° de l’article L. 311-5 du CRPA énumère les secrets protégés par la loi.

Source april.org

Quelle part de marché pour Linux dans le monde ? Les derniers chiffres

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Linux occupe aujourd’hui 2,36% du marché des systèmes d’exploitation de bureau. Android continue de dominer le mobile, mais pas les tablettes.

Nous savons, grâce à Statcounter, quels sont les systèmes d’exploitation les plus répandus, à la fois sur les ordinateurs, les mobiles et les tablettes. Voici les derniers chiffres (mars 2022).

Sur ordinateur

Pour le marché des ordinateurs, Windows continue de dominer le marché mondial avec 75,7% des ordinateurs de bureau ou portables. C’est un léger bon en avant : en mars 2021, le système d’exploitation de Microsoft était crédité de 75,56%. Son plus proche concurrent s’appelle macOS et 15,32% de parts de marché. C’est un peu moins bien que les 16,48% de l’an dernier.

Quelle est la part de marché de Linux ?

Linux occupe la 4e place avec 2,19 %, une petite progression par rapport au même mois en 2021, où Linux était crédité de 1,91%.

Et ChromeOS ?

ChromeOS occupe aujourd’hui 2,36% du gâteau, contre 1,97% l’an dernier. La progression est notable.

Quelles versions des OS ?

Windows 10 est le système d’exploitation le plus utilisé (74,82%)) devant Windows 7 (12,11%) pour Microsoft.

Windows 11 occupe déjà 8,45% du parc installé. Le système était à 2,6% en janvier 2022.

Pour Linux, le détail des distributions n’est pas fourni par StatsCounter.

Sur le mobile

Android est le premier système d’exploitation sur mobile : il est crédité de 71,7% des terminaux en circulation, devant iOS à 27,57%. KaiOS compte pour 0,14%. Les chiffres sont très stables d’une année à l’autre.

Quant aux versions d’Android, elles avancent toujours en ordre très dispersé : 35,62 pour Android 11, 23,81% pour Android 10, 11,77% pour Android 9 et encore 6,28% pour Android 8.1. Android 12 progresse bien à 9,47%.

Sur tablette

Pour les tablettes, Android occupe toujours la 2e place, avec un score moins élevé que sur smartphone : 45,99%. iPadOS dispose d’une avance confortable, avec 53,92% du marché.

Sur ce segment, Windows occupe 0,03% et Linux également 0,03%. Le Playbook de BlackBerry continue de faire de la figuration ou de la résistance à 0,01%.

Source toolinux.com

Ubuntu 22.04 va sortir, avec son nouveau logo

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Ubuntu 22.04 LTS, actuellement en version bêta, sortira le 21 avril prochain. L’occasion de revenir sur les changements subtils, mais surtout symboliques, du fameux logo que Canonical a revu pour l’occasion. Qu’est-ce qui change exactement ?

À l’approche de la sortie d’Ubuntu 22.04 LTS, qui va notamment inaugurer le nouvel installateur basé sur Flutter, c’est le logo d’Ubuntu qui s’offre un nettoyage de printemps. Les explications se trouvent sur le blog officiel.

D’où vient le logo d’Ubuntu ?

Le logo représente en réalité ce que Canonical appelle le « Circle of Friends », à savoir le Cercle des amis.

Quoi de neuf dans la nouvelle version du logo ?

Dans cette nouvelle version, ce qui n’a pas changé, c’est la combinaison classique de couleurs blanc sur orange, mais « la nouvelle version arbore des lignes épurées qui lient encore plus étroitement le Cercle des amis« . « Il est également un peu plus logique que les têtes soient maintenant à l’intérieur du cercle, se faisant face et se connectant plus directement« , explique Canonical.

Pourquoi le logo a été revu

Marcus Haslam, le designer à l’origine, en dit plus sur le processus de refonte : « Il y a treize ans, tout comme aujourd’hui, le processus a été long et minutieux pour parvenir à la version finale. Avec notre PDG, Mark Shuttleworth, nous avons eu carte blanche dans notre réflexion à chaque fois. Nos valeurs n’avaient pas changé à l’époque et elles n’ont pas changé aujourd’hui. Au bout du compte, rien n’avait plus de sens qu’actualiser le Cercle des amis pour lui donner un aspect plus contemporain. Le fait de boucler la boucle et d’y revenir a été une puissante affirmation de nos valeurs.«

Quand sort Ubuntu 22.04 ?

Ubuntu 22.04 sortira le 21 avril 2022. Nous vous informerons de la sortie et des nouveautés.

Vidéo

Tout ce qui change avec la mise à jour LXQt 1.1.0

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Un peu plus de 5 mois après la sortie symbolique de la version 1.0, LXQt 1.1.0 vient peaufiner l’environnement de bureau léger basé sur Qt pour les distributions GNU/Linux et FreeBSD.

La mise à jour LXQt 1.1.0 a été livrée vendredi dernier. Elle est basée sur Qt 5.15, la dernière version LTS de Qt 5. Le portage vers Qt6 a bien commencé, mais une version stable de KF6 est attendue pour que le portage soit complet.

Le gestionnaire de fichiers de LXQt supporte maintenant l’interface DBus du gestionnaire de fichiers, qui est utilisée par certaines applications (comme Firefox et Chromium) qui font appel au gestionnaire de fichiers par défaut pour, par exemple, afficher les fichiers dans les dossiers.

Les thèmes LXQt reçoivent également une série d’améliorations bienvenues. Un nouveau thème et plusieurs fonds d’écran ont été ajoutés. Les traductions ont reçu de nombreuses mises à jour.

La liste complète des changements est disponible sur cette page.

Pour télécharger la nouvelle version, rendez-vous sur le wiki officiel, où vous trouverez les paquetages correspondant à votre distribution (Debian, Fedora, Gentoo, Mageia, etc.) et pour FreeBSD.

Source toolinux.com

L’April présente aux JRES du 17 au 20 mai 2022 à Marseille

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La 14e édition des JRES (Journées RÉSeaux de l’enseignement et de la recherche), qui devait initialement se tenir en 2021, a été reportée pour cause de Covid et aura finalement lieu du 17 au 20 mai 2022 à Marseille. On pourra y découvrir plusieurs dizaines de présentations issues d’auteur⋅e⋅s de la communauté enseignement/recherche. Le programme complet est disponible sur le site de la manifestation.

À cette occasion, l’April tiendra un stand dans le village associatif.

Eda Nano, administratrice de l’April, interviendra avec Olivier Langella et Filippo Rusconi dans la conférence « Logiciels libres : à la recherche du bien commun », mercredi 18 mai de 15 h 10 à 15 h 30, salle 3.

Source april.org

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Canonical Ubuntu 22.04 LTS : tous les détails

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Nous vous l’annoncions mercredi dernier. La dernière version LTS du système d’exploitation Ubuntu 22.04 est disponible depuis quelques jours. Voici toutes les nouveautés apportées par cette mise à jour importante.

Dans son communiqué officiel, Canonical vante les mérite de son système d’exploitation pour les entreprises et les institutions, parlant de « bonds en avant significatifs en matière de confidentialité dans le cloud, de noyau en temps réel pour les applications industrielles et de conformité à Active Directory, PCI-DSS, HIPAA, FIPS et FedRAMP pour les entreprises« . Ubuntu est d’ailleurs la seule distribution Linux prenant en charge les VM Azure Confidential.

« Notre mission est d’être une plateforme open-source sécurisée, fiable et cohérente – partout« , déclarait lors de la présentation officielle Mark Shuttleworth, le PDG de Canonical. « Ubuntu 22.04 LTS stimule l’innovation pour les industries ayant des besoins de sécurité d’infrastructure exigeants, tels que les télécommunications et l’automatisation industrielle dans leur transformation numérique. »

Ubuntu 22.04 : quoi de neuf ?

Ubuntu Desktop opte automatiquement pour le noyau Linux 5.17 sur les dernières générations de périphériques certifiés, avec d’autres nouveautés à tous les étages :

BlueZ 5.63 57
CUPS 2.4 22
NetworkManager 1.36 68
Mesa 22 44
GNOME 42
Poppler 22.02 29
PulseAudio 16 81
xdg-desktop-portal 1.14 28
LibreOffice 7.3
Firefox 99
Thunderbird 91

Ubuntu Desktop 22.04 LTS bénéficie d’améliorations significatives en termes de convivialité, de batterie et de performances avec l’arrivée officielle de GNOME 42, notamment grâce aux profils d’alimentation GNOME.

L’ergonomie n’est pas oubliée : Ubuntu 22.04 LTS propose dix couleurs d’accentuation différentes, appliquées aux variantes sombres et claires du thème Yaru, ainsi que la plus vaste sélection de fonds d’écran communautaires à ce jour dans la distribution.

L’OS apporte de nombreuses optimisations au niveau des pilotes graphiques Intel et Raspberry Pi.

Enfin, Ubuntu 22.04 LTS ajoute Rust et passeà OpenSSL v3, avec de nouveaux algorithmes pour une sécurité accrue.

ARM et Rapsberry Pi

Ubuntu 22.04 LTS est la première version LTS avec le support d’Ubuntu Desktop sur le Raspberry Pi 4. La prise en charge va désormais du Raspberry Pi Zero 2W au Raspberry Pi 4 avec 2 Go, ce qui en fait un ’environnement de bureau de développement beaucoup plus abordable encore.

Pour garantir de bonnes performances sur Arm, Canonical a également optimisé les images Ubuntu 22.04 LTS pour AWS Graviton. Sur AWS, Ubuntu est disponible à partir d’EC2.

Windows Subsystem for Linux

Les utilisateurs d’Ubuntu WSL peuvent passer directement à la version 22.04 LTS. Ubuntu WSL offre une meilleure intégration avec les environnements de développement natifs de Windows, comme Visual Studio Code et Docker Desktop. Les utilisateurs peuvent désormais mélanger les commandes Windows et Linux.

Télécharger Ubuntu 22.04

Vous pouvez télécharger gratuitement la dernière version LTS d’Ubuntu, pour les ordinateurs de bureau et les ordinateurs portables. Plusieurs versions sont déjà disponibles :

Ubuntu Desktop et Server
Ubuntu Cloud
Lubuntu
Kubuntu
Ubuntu Budgie
Ubuntu Kylin
Ubuntu MATE
Ubuntu Studio
Xubuntu

L’image de base Ubuntu 22.04 LTS est également disponible sur Docker Hub.

Support LTS

LTS signifie support à long terme, c’est-à-dire cinq ans, jusqu’en avril 2027. Ubuntu 22.04 bénéficiera ainsi de mises à jour de sécurité et de maintenance gratuites, garanties.

Configuration recommandée

La configuration minimale recommandée pour Ubuntu 22.04 :

Processeur double cœur de 2 GHz
4 Go de mémoire système
25 Go d’espace libre sur le disque dur
Accès à internet
Un lecteur de DVD ou un port USB pour le support d’installation.

Source toolinux.com

Linux Mint : prise en main de l’outil graphique de mise à jour

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L’équipe de Linux Mint propose depuis peu un outil dédié aux mises à jour de ses systèmes. Bien qu’il ne soit pas encore finalisé, il permet de se faire une très bonne idée de ce qu’il a dans le ventre. Que les utilisateurs se rassurent, mintupgrade remplit très bien sa mission.

Linux Mint a de nombreux fans. Ce système, basé sur les versions LTS d’Ubuntu, a séduit de nombreuses personnes par son interface léchée et ses outils intégrés. La distribution ne fait pas la course aux nouveautés et n’utilise presque jamais les versions flambant neuves des paquets, en dehors de certaines applications comme Firefox.

Il existe également une autre version, baptisée Linux Mint Debian Edition, ou LMDE. Comme son nom l’indique, elle se base sur Debian en lieu et place d’Ubuntu. Cette distribution gagne en visibilité depuis environ un an, car les choix de Canonical pour son Ubuntu sont en partie contestés, en particulier la grande invasion des snap.

Linux Mint a cependant, et depuis toujours, un problème avec les mises à jour majeures. Lorsque l’on souhaite migrer vers la nouvelle édition, il vaut mieux attendre que l’équipe publie une procédure. Le constat est valable pour les deux éditions, classique et Debian.

Un outil a cependant été présenté : mintupgrade. Disposant d’une interface graphique, il doit s’occuper comme un grand de la procédure.

Source nextinpact.com

Europe: 38 organisations et entreprises demandent le droit d’installer tout logiciel sur tout appareil

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La Free Software Foundation Europe (FSFE) et 37 organisations et entreprises demandent aux législateurs de l’UE, au nom de l’éco-conception, de permettre «une économie numérique plus durable».

La Free Software Foundation Europe (FSFE) publie une lettre ouverte, cosignée par 37 organisations et entreprises*, pour demander aux législateurs de l’Union européenne «le droit d’installer tout logiciel sur tout appareil, incluant le plein accès au matériel. Ces droits viennent au soutien de la réutilisabilité et la longévité de nos appareils.»

Le droit de choisir

Les signataires demandent aux législateurs européens «une économie numérique plus durable en donnant aux utilisateurs le droit de choisir librement les systèmes d’exploitation, les appareils et les services». Ils indiquent que «l’Union européenne est sur le point de redéfinir le critère d’éco-conception pour les produits dans plusieurs propositions législatives, incluant l’Initiative pour des Produits Durables, l’Initiative pour l’Électronique Circulaire, et le Droit de Réparer.

Ces propositions ont pour objectif d’étendre la durée d’utilisation des matériels et de faciliter l’utilisation circulaire des appareils électroniques.

Les régulations actuelles datent de 2009 et n’incluent aucun critère visant la conception et les licences des logiciels comme facteur important pour la durabilité des produits électroniques. Les logiciels influencent directement pendant combien de temps les consommateurs peuvent continuer d’utiliser leurs appareils.»

Contre les « restrictions artificielles »

Dénonçant des «restrictions artificielles sur l’utilisation et la réutilisation des matériels» «finalement imposées par les logiciels», la FSFE et ses cosignataires soulignent par leur lettre que «utiliser des licences de Logiciels Libres résout un grand nombre de ces problèmes et de cette façon devient crucial pour une conception écologique et pour la durabilité des matériels», note la FSFE.

La lettre ouverte distingue:

– «le droit universel d’installer tout logiciel sur tout appareil»: «Les utilisateurs douvent avoir le droit universel d’installer et développer tout système d’exploitation et logiciel qu’ils veulent pour tout appareil.»

– Le choix libre des fournisseurs de services en ligne: «Utiliser un certain matériel ne doit pas dicter quels services en ligne utiliser. L’obligation de se connecter aux services en ligne via les Standards Ouverts doit donner aux utilisateurs le pouvoir de choisir des services de divers fabricants, incluant les services auto-hébergés ou ceux hébergés par des tiers.»

– «Appareils interopérables et compatibles»: «Utiliser un certain matériel ne doit pas dicter quels autres matériels acheter afin de conserver ces appareils connectés. Les fabricants doivent fournir toutes les données nécessaires pour utiliser un appareil dans le format des Standards Ouverts, permettant l’interopérabilité des appareils. L’incompatibilité artificielle des appareils doit être
interdite.»

– «Publication du code source des pilotes, outils et interfaces»: «Les fabricants doivent permettre aux utilisateurs de remanier, remplacer ou réparer toute partie des appareils. Cela n’est possible que si les utilisateurs peuvent accéder à et réutiliser le code source de tous les pilotes, outils et interfaces nécessaires pour utiliser l’appareil et ses composants. Cela signifie que le code source des outils, pilotes et interfaces de chaque élément matériel dans un appareil doit être publié sous une licence de Logiciel Libre.»

* Parmi les signataires initiaux se trouvent la Campagne européenne Droit de Réparer (European Right to Repair Campaign – repair.eu), la Round Table Repair, et l’Initiative Netzwerk Reparatur — «représentant ensemble des centaines d’initiatives et d’associations du secteur de la réparation européen -, ainsi que iFixit, Fairphone, Germanwatch, Open Source Business Alliance, Wikimedia DE, Digitalcourage, European Digital Rights Initiative, et 28 autres organisations». Dont aussi, côté libristes, l’Associação Nacional para o Software Livre (ANSOL, Portugal), l’European Open Source Business Association (APELL), la Document Foundation…

Source zdnet.fr

Linux : Comment créer rapidement une machine virtuelle avec Boxes ?

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Boxes est un excellent moyen de créer des machines virtuelles sous Linux. La rédaction de ZDNet vous propose de suivre le guide pour apprendre à utiliser cet outil.

Imaginez : vous utilisez une distribution Linux et vous souhaitez déployer rapidement une machine virtuelle d’une autre distribution Linux à des fins de test, ou pour disposer d’un système d’exploitation secondaire à utiliser pour développer, faire de la formation ou simplement pour vous amuser à essayer différentes distributions.

Une des façons les plus faciles de procéder est de passer par Boxes, qui fait partie de l’écosystème du bureau GNOME et peut être utilisé pour faire tourner des machines virtuelles. Vous pouvez créer autant de machines virtuelles que vous le souhaitez (à condition que votre espace de stockage local soit suffisant).

Ces machines virtuelles se comportent comme des systèmes d’exploitation invités sur votre hôte, vous pouvez donc les utiliser pour vous connecter, installer des applications et faire à peu près tout ce que vous faites avec votre système d’exploitation hôte. L’avantage de ces machines virtuelles est qu’elles peuvent être créées et détruites facilement.

Savez-vous virtualiser ?

Si quelque chose ne va pas, vous pouvez supprimer la machine virtuelle sur laquelle vous travaillez et en démarrer une autre. Supposons, par exemple, que vous souhaitiez installer une application mais que vous ne soyez pas sûr à 100 % de la manière dont elle interagira avec votre système d’exploitation hôte (ou si elle est suffisamment sûre pour être installée sur l’hôte, où résident vos données personnelles) ; créez une machine virtuelle, testez l’application et détruisez la machine virtuelle sans endommager votre système d’exploitation par défaut.

Laissez-nous vous montrer comment faire. Nous allons créer une instance de Endless OS en tant qu’invité sur Pop!_OS fonctionnant comme hôte. Avant de commencer, vous devez d’abord vous assurer que votre matériel est capable de virtualiser. Pour ce faire, connectez-vous à votre bureau Linux, ouvrez une fenêtre de terminal, et lancez la commande « lscpu ».

Dans la sortie de cette commande, vous devriez voir quelque chose comme ceci : Virtualisation : VT-x. Si cette ligne apparaît, c’est que vous êtes prêt.

Installation de Boxes

Boxes n’étant pas installé par défaut, vous devrez peut-être commencer par l’installer. Vous pouvez le faire de deux façons. La manière la plus simple d’installer Boxes est d’ouvrir le centre de logiciels (tel que GNOME Software sur GNOME ou Discover sur KDE) et de rechercher Boxes. Une fois l’entrée localisée, cliquez dessus, puis cliquez sur Installer. Si vous préférez l’approche en ligne de commande, ouvrez une fenêtre de terminal et exécutez l’une des commandes suivantes.

  • Pour les distributions basées sur Ubuntu : sudo apt-get install gnome-boxes -y
  • Pour les distributions basées sur Red Hat : sudo dnf install gnome-boxes -y

Une fois le logiciel installé, vous êtes prêt à lancer votre première machine virtuelle.

Création d’une machine virtuelle avec Boxes

Ouvrez Boxes à partir du menu de votre bureau. Dans la fenêtre qui en résulte, cliquez sur « + » dans le coin supérieur gauche. Dans la fenêtre pop-up qui en résulte, faites défiler vers le bas et localisez le système d’exploitation Linux que vous voulez utiliser pour la machine virtuelle.

Dans notre cas, nous allons utiliser Endless OS Basic x86_64. Faites votre choix et Boxes créera automatiquement la machine virtuelle (cela peut prendre un certain temps, en fonction de la vitesse de votre connexion internet). Lorsque le téléchargement de l’ISO nécessaire est terminé (ce que Boxes fait automatiquement), configurez les options de limite de mémoire et de stockage en fonction de vos besoins et cliquez sur Créer pour terminer.

Boxes démarrera automatiquement le nouveau système d’exploitation invité, où vous pourrez ensuite suivre le processus d’installation. Le déroulement du processus d’installation dépend du système d’exploitation Linux que vous avez choisi pour l’invité. Une fois l’installation terminée, vous devrez redémarrer et vous pourrez vous connecter à votre invité.

Lorsque vous avez fini d’utiliser la machine virtuelle, vous pouvez cliquer sur la flèche pointant vers la gauche pour mettre l’invité en pause, puis fermer les boîtes. Vous pouvez ensuite cliquer sur le lanceur de votre machine virtuelle pour la démarrer à tout moment. Voilà à quel point il est facile de faire tourner une machine virtuelle Linux avec Boxes. Si vous en avez besoin un jour et que votre système d’exploitation hôte est Linux, Boxes est une excellente option qui nécessite beaucoup moins de configuration et de gestion que certains de ses concurrents (comme VirtualBox).

Source : zdnet.com

Vulnérabilités dans le noyau Linux de RedHat, SUSE et Ubuntu

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CERT-FR publie cette semaine une série d’avertissements relatifs au noyau Linux des distributions suivantes : RedHat, Ubuntu et SUSE. Voici les détails et ce qu’il faut faire.

Le Centre gouvernemental de veille, d’alerte et de réponse aux attaques informatiques publie régulièrement des avis de sécurité. Cette fois, ce sont 3 distributions Linux majeures qui sont concernées par des avis publiés coup sur coup ce 27 avril.

Plusieurs vulnérabilités ont été découvertes dans le noyau Linux de SUSE : « Certaines d’entre elles permettent à un attaquant de provoquer un problème de sécurité non spécifié par l’éditeur, un déni de service à distance et un contournement de la politique de sécurité« . Celles qui ont été découvertes dans le noyau Linux de Red Hat permettent « à un attaquant de provoquer un déni de service à distance et une élévation de privilèges« . De nombreuses versions de SUSE et RedHat sont concernées par ce problème.

Enfin, idem dans le noyau Linux d’Ubuntu 22.04 LTS, dont nous vous parlions dans cet article : les vulnérabilités permettent à un attaquant de « provoquer une exécution de code arbitraire à distance, un déni de service à distance et une atteinte à la confidentialité des données« .

Les avis sont assortis de solutions pratiques, qui consistent bien souvent en une simple mise à jour.

Nous vous conseillons de vous abonner aux bulletins de sécurité, disponibles via des flux RSS (alertes, menaces, avis, bulletins). Un flux RSS complet est également proposé par le CERT-FR à cette adresse.

Source toolinux.com

Déclaration pour un internet libre, démocratique et ouvert

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Ce jeudi, l’Union européenne, les États-Unis et des dizaines de pays ont proposé une déclaration pour le futur de l’internet. Il doit être libre, ouvert et fondé sur l’interopérabilité.

L’Union européenne a collaboré avec les États-Unis afin d’élaborer une vision commune pour le futur de l’internet mondial. La déclaration pour le futur de l’internet entend représenter les valeurs de l’UE telles qu’elles sont inscrites dans la Charte des droits fondamentaux. L’internet doit être ouvert, libre, mondial, interopérable, fiable et sécurisé. Les signataires marquent leur engagement à protéger et à respecter les droits de l’homme en ligne et dans le monde numérique.

« Les partenaires de la déclaration affirment que l’internet doit renforcer les principes démocratiques fondamentaux, les libertés fondamentales et les droits de l’homme tels qu’ils figurent dans la déclaration universelle des droits de l’homme. Ils partagent la conviction que l’internet doit fonctionner comme un réseau unique et décentralisé de réseaux, où les technologies numériques sont utilisées de manière fiable, en évitant toute discrimination injuste entre les individus et en permettant la contestabilité des plateformes en ligne, ainsi qu’une concurrence loyale entre les entreprises. »

Outre les pays de l’Union Européenne, on compte 32 signataires. On y retrouve l’Ukraine, la Moldavie, Taiwan, la Serbie, Israël, le Japon, la Grande-Bretagne, mais quelques grands absents notables, dont la Chine… et la Russie. D’autres, pays, entreprises et institutions sont invitées à rejoindre le mouvement, qui se traduira par des événements et manifestations cet été, d’ordre purement politique.

Principes de base

Vous pouvez télécharger la déclaration en PDF sur le site de la Commission Européenne.

Source toolinux.com

Pas d’intelligence artificielle en Europe sans logiciel libre selon la FSFE

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Le Parlement européen a adopté ce mardi une résolution sur l’intelligence artificielle (IA), avec une une énorme majorité de 495 voix pour, 34 contre et 102 abstentions. Le texte contient de nombreuses références aux avantages des logiciels libres, confirme la FSFE.

La branche européenne de la FSF demande maintenant au Parlement de transférer sa propre position dans le règlement sur l’IA.

La résolution stipule que dans les marchés publics, les logiciels devraient être logiciels libres dans le but d’encourager la collaboration transfrontalière. Le Parlement souligne également l’importance des logiciels libres comme moyen d’ »améliorer les investissements et de stimuler l’innovation dans les technologies de l’IA dans l’UE.
dans l’UE
« .

« Nous savons déjà que les problèmes mondiaux nécessitent des solutions mondiales. Grâce aux logiciels libres, les solutions existantes dans un pays peuvent être adoptées dans un autre, ce qui évite la duplication du travail et du temps, tout en permettant une meilleure auditabilité et inspection du code source« , déclare Lina Ceballos, responsable du projet politique de la FSFE.

Jusqu’à la fin du mois de mai, les députés peuvent déposer des amendements au texte de la Commission, à partir desquels la position du Parlement se formera. Le site de la FSFE a récemment partagé un document dédié aux décideurs. Il comprend des arguments élaborés sur l’utilisation des logiciels libres dans les technologies d’IA.

Source toolinux.com

Les institutions européennes arrivent sur Mastodon et PeerTube, alternatives à Twitter et YouTube

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Pour diffuser messages, textes, vidéos etc., le Contrôleur européen des données lance deux plateformes, avec les réseaux sociaux libres et décentralisés Mastodon et PeerTube, ouvertes aux institutions de l’UE.

Le bâtiment Berlaymont, siège de la Commission européenne à Bruxelles, en juin 2015. Photo: Fred Romero / Wikimedia Commons / CC by

Le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD, ou EDPS en anglais) a annoncé il y a quelques jour lancer la phase pilote de deux plateformes de réseaux sociaux, EU Voice et EU Video, installées sur Mastodon et PeerTube, alternatives libres et décentralisées à Twitter et YouTube. Un lancement préparé de longue date et donc avant l’annonce du rachat de Twitter par Elon Musk et ce qu’on peut craindre de sa vision du réseau social (open bar pour les infox et propos haineux au nom d’une vision de la liberté d’expression sans limite – enfin, à l’exception des syndicats et des critiques de Musk…), mais qui tombe aujourd’hui d’autant mieux.

« Favoriser l’indépendance de l’Europe »

«Les institutions, organes, offices et agences de l’Union européenne participant à la phase pilote de ces plateformes pourront interagir avec le public en partageant des textes courts, des images et des vidéos sur EU Voice; et en partageant, téléchargeant et commentant des vidéos et des podcasts sur EU Video», indique le CEPD.

En lançant cette phase pilote, le CEPD «vise à contribuer à la stratégie de l’Union européenne en matière de données et de souveraineté numérique afin de favoriser l’indépendance de l’Europe dans le monde numérique».

Wojciech Wiewiórowski, le contrôleur européen de la protection des données, explique ce choix:

«Avec le lancement pilote de EU Voice et EU Video, nous visons à proposer des plateformes de réseaux sociaux alternatives qui donnent la priorité aux individus et à leurs droits à la vie privée et à la protection des données. Concrètement, cela signifie, par exemple, que EU Voice et EU Video ne reposent pas sur des transferts de données personnelles vers des pays hors de l’Union européenne et de l’Espace économique européen; il n’y a pas de publicités sur les plateformes; et il n’y a pas de profilage des personnes susceptibles d’utiliser les plateformes. Ces mesures, entre autres, donnent aux individus le choix et le contrôle sur la manière dont leurs données personnelles sont utilisées.»

Droit à la vie privée

Le CEPD indique avoir collaboré étroitement avec la direction générale de l’informatique (DIGIT) de la Commission européenne tout au long du développement de EU Voice et EU Video. «Conformément aux objectifs de la stratégie de la Commission en matière de logiciels open source 2020-2023, l’assistance technique de DIGIT au CEPD prouve l’importance de la coopération interinstitutionnelle sur l’open source comme catalyseur du droit à la vie privée et de la protection des données, contribuant ainsi à la souveraineté technologique de l’UE. Le lancement de la phase pilote de EU Voice et EU Video aidera le CEPD à tester les plateformes dans la pratique en recueillant les commentaires des IUE participantes. Le CEPD espère que cette première étape marquera une continuité dans l’utilisation des plateformes de médias sociaux respectueuses de la vie privée.»

Pionnière parmi les institutions de l’UE, la Cour de justice de l’union européenne (CJUE) a créé son instance Mastodon, où elle a publié 68 messages depuis le 28 avril.

PeerTube, soutenu par Framasoft, a connu son décollage en 2018. A fin mars, la plateforme comptait 610.000 vidéos, hébergées par un millier d’instances.

Source zdnet.fr

Lancement d’une grande enquête sur l’Open Source en Europe

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Où en est en 2022 l’écosystème open source en Europe ? La Linux Foundation lance une grande enquête dont les conclusions seront révélées à la rentrée prochaine dans le cadre de l’Open Source Summit. Votre voix est importante.

Pour mieux comprendre la dynamique de l’open source, la division Linux Foundation Research mène une série de nouveaux projets de recherche sous l’égide du World of Open Source. Objectif : explorer l’état de l’open source, en commençant par une perspective européenne et en se concentrant sur les initiatives des gouvernements, des entreprises et des organisations à but non lucratif.

L’Europe sera le laboratoire de ces nouvelles recherches. L’idée est d’examiner les tendances à l’échelle de l’écosystème, notamment la taille et l’étendue des communautés open source dans chaque région, la motivation des contributions à l’open source, les défis de l’engagement des secteurs privé et public dans l’open source, mais aussi l’adoption des technologies open source et les meilleures pratiques.

Une grande enquête est lancée à laquelle vous êtes convié à participer. Financée par la Fondation Linux, cette recherche est menée par LF Research en collaboration avec FINOS, LF Training & Certification et LF Public Health. La Fondation souhaite récolter des données pour les études futures et servira de modèle pour les études sur l’open source menées dans d’autres régions.

L’enquête, que vous pouvez retrouver sur cette page, prend environ 10 minutes. Elle est formulée en langue anglaise. Les résultats seront partagés lors de l’Open Source Summit Europe à Dublin, en septembre prochain. Pour vous motiver, vous recevrez un coupon de réduction de 25% sur tout achat de formation et de certification du catalogue de cours de LF Training & Certification.

Pique-nique | Anniversaire April

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Pour fêter les 25 ans de l’ association nationale de défense et de promotion des logiciels libres, retrouvons-nous le dimanche 19 juin 2022 de 12h00 à 17h00 pour un pique-nique au parc Longchamp à Marseille (entrée côté Métro 5 avenues, sur la grande pelouse après le pont, au fond).

Ramenez quelque chose à manger et boire, nous partagerons tous ensemble.

N’hésitez pas à inviter largement vos amies et amis autour de vous, le libre nous rassemble ,

L’ April a fêté ses 25 ans en 2021 (en fin d’année). L’association a été déclarée le 20 novembre 1996 à la préfecture de Bobigny, et la création a été publiée au Journal Officiel n° 51 du 18 décembre 1996.

La situation sanitaire n’a pas pas permis à l’April d’organiser une fête conséquente sur Paris (comme ce fut le cas pour les 20 ans), ni d’inviter les membres à organiser d’autres soirées en région.

Néanmoins, il est important de marquer le coup! Ainsi, un format plus adapté au contexte et qui reste très agréable par beau temps a été proposé: le pique-nique. Il a donc été proposé d’organiser des piques-niques dans différents lieux en France en juin 2022.

Cet événement est organisé par l’association CercLL et le collectif AÏOLibre

Linux : la colorée Garuda se distingue par son esthétique et ses performances

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Dans notre série d’articles sur les distributions Linux, voici Garuda. Basée sur Arch Linux, elle se différencie dans la foule par une esthétique propre et des choix techniques marqués. Prise en main d’un système au style néon.

Garuda Linux est une distribution relativement jeune. Elle est apparue il y a quelques années comme rejeton d’Arch Linux et en possède les attributs de base, notamment son architecture et son aspect rolling release. Cependant, à l’instar de Manjaro, elle veut en simplifier l’utilisation, notamment l’installation qui passe par Calamares.

Comme nous allons le voir, le parti pris du système est prononcé, et pas uniquement dans son esthétique très colorée. Cette distribution est développée par des passionnés sur un rythme rapide et possède quelques très bonnes idées.

Une installation simple et sans histoire

Garauda est proposée en diverses variantes, selon l’environnement de bureau choisi. Nous avons téléchargé l’image ISO de la distribution mise en avant, utilisant KDE et nommée officiellement « KDE Dr460nized », ou simplement « KDE Dragonized ». Elle pèse environ 2,4 Go.

Des versions GNOME, Cinnamon, Xfce, MATE, LXQt-Kwin, Wayfire, Sway, i3WM et Qtile sont disponibles. Des moutures KDE Lite et KDE-Git sont également présentes. La première contient le strict minimum pour fonctionner, tandis que la seconde intègre les versions git des paquets, plus récentes donc mais également moins testées. Ces deux variantes sont fournies sans support et s’utilisent donc en connaissance de cause.

Garuda

Source nextinpact.com

La version 5.1 de Tails est bien arrivée (mais en retard)

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une édition corrigée de la version 5 sortie en mai dernier. La distribution Tails 5.1 a été publiée ce 4 juin, avec quelques jours de retard. Voici toutes ses nouveautés.

Le projet Tails a diffusé Tails 5.1, la dernière version de la distribution sécuritaire. C’est la 2e version à être basée sur Debian 11 (Bullseye), sortie l’été dernier.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 5.1 : les nouveautés

La version 5 de Tails publiée le 4 juin 2022 apporte un grand nombre de corrections et les dernières versions de plusieurs éléments clés :

La sortie a accusé quelques jours de retard pour attendre la publication de Tor Browser 11.0.14, dont nous vous parlions dans cet article.

Tor Browser 11.0.14
Noyau Linux 5.10.113
tor 0.4.7.7
Thunderbird 91.9

Tails 5.1 comprend de nombreuses améliorations de l’assistant de connexion à Tor, qui peut désormais corriger automatiquement l’horloge de l’ordinateur si vous choisissez de vous connecter à Tor automatiquement. Cela permet aux personnes en Asie de contourner la censure beaucoup plus facilement. Le dernier écran de l’assistant de connexion Tor indique clairement si vous êtes connecté en utilisant les ponts Tor ou non.

La prise en charge de l’impression et de la numérisation sans pilote sous Linux permet de faire fonctionner plus facilement les imprimantes et les scanners récents dans Tails.

Enfin, Kleopatra vient remplacer l’applet OpenPGP et l’utilitaire Password and Keys, également connu sous le nom de Seahorse. « L’applet OpenPGP n’était plus activement développée et il était compliqué pour nous de la conserver dans Tails« , expliquent les développeurs.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 5.2 et sortira le 28 juin 2022.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Où trouver une clé USB avec Tor ?

Cette clé USB vendue pour 19,99€environ propose 3 distributions Linux sécurisées : Tails, Kali & BackBox Linux sur un support USB de 16 Go.

Source toolinux.com

10 ans déjà !

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Le CercLL a fêté ses 10 ans samedi dernier avec, à la clef, un sympathique repas pris avec tous les adeptes du logiciel libre et de GNU/Linux.

Que c’est bon de se retrouver entre ami(e)s après de si longues semaines pendant lesquelles cela était impossible. Merci aux organisateurs bénévoles, merci aux personnes du Foyer (ils/elles ont eux-memes confectionné un très bon repas et tout ce qui va avec …). Merci à toi Christian qui tiens à bout de bras ce Gull marseillais et aux initiatives cytoyennes que tu propulses envers les personnes peu familiarisées avec notre monde connecté.

Bon vent au CercLL et, comme dit la chanson : « Rendez-vous dans 10 ans«

Source lsdm

Protection totale contre les cookies par défaut dans Firefox

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Ce 14 juin, Mozilla a activé une fonctionnalité jusqu’alors en phase d’expérimentation : la protection totale contre les cookies dans le navigateur Firefox. De quoi s’agit-il ? Quels avantages ?

Firefox déploie depuis lundi, partout dans le monde, la fonction « Total Cookie Protection« , à savoir une protection totale contre les cookies. Cette option est désormais activée par défaut pour tous les utilisateurs de Firefox, que ce soit sur Windows, macOS ou Linux.

C’est quoi la protection totale contre les cookies ?

La protection totale contre les cookies est une fonctionnalité de Firefox qui limite l’application des cookies au site où ils ont été créés, empêchant ainsi les sociétés de traçage d’utiliser ces cookies pour suivre votre navigation de site en site.

« La protection totale contre les cookies offre des protections solides contre le suivi sans affecter votre expérience de navigation« , assure Mozilla.

Comment ça marche ?

La protection totale contre les cookies fonctionne en créant une boîte à cookies distincte pour chaque site Web que vous visitez. Au lieu de permettre aux traqueurs de relier votre comportement sur plusieurs sites, ils ne voient que le comportement de chaque site. Aucun autre site web ne peut pénétrer dans la boîte à cookies qui ne lui appartient pas et découvrir ce que les cookies des autres sites web savent sur vous. « Vous êtes ainsi à l’abri des publicités envahissantes et la quantité d’informations que les entreprises recueillent sur vous est réduite« , explique Mozilla sur son blog.

Une illustration indique clairement le fonctionnement et ses avantages.

Comment activer la protection totale contre les cookies ?

Pour profiter de la protection totale contre les cookies dans Firefox, il suffit de mettre à jour votre navigateur sous Linux, macOS ou Windows. La fonction est activée par défaut. Pour l’heure, Android et iOS/iPadOS ne sont pas encore concernés.

Source toolinux.com

Et si on parlait de Linux en France ?

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Que penser de la mise en avant de GNU/Linux en France ?

En parcourant les médias spécialisés comme le fait Le Site Du Manchot quotidiènnement, on s’aperçoit rapidement que les seules distributions qui trouvent grace aux « spécialistes » sont basées sur des distributions US dérivées de Debian et ses .deb. avec, en arrière plan des sociétés commerciales.

Savent-ils, ces spécialistes qu’en France, il n’existe qu’une seule ditribution produite par une association loi 1901 (statuts, comptes rendus de CA, PV d’AG disponibles en ligne) et, comble de l’incongruité, est basée sur non pas des .deb mais sur des .rpm). Oui, je sais, « si c’est français, c’est de la m…, ça ne peut pas marcher « .

Et conclusion, je souhaite que nos dirigeants, nos ministères,  les associations nationales de promotion, d’échanges, de défense du libre pensent à regarder avec un peu plus d’attention ce qui se fait ici.

Source lsdm

L’Europe veut promouvoir les communs numériques

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Wikipédia, Linux, OpenStreetMap et Open Food Facts sont cités en exemples par le rapport du groupe de travail sur les communs numériques de l’Assemblée numérique de l’Union européenne.

Le bâtiment Berlaymont, siège de la Commission européenne à Bruxelles, en juin 2015. Photo: Fred Romero / Wikimedia Commons / CC by

L’Union européenne a réuni les 21 et 22 juin à Toulouse son Assemblée numérique. Y ont été abordés plusieurs sujets – dons de technologies numériques à l’Ukraine, transition climatique, avenir de l’Internet – et communs numériques. Le groupe de travail sur ce sujet créé en février 2022  a étudié les «possibilités de financement, de la création d’un incubateur européen pour les communs numériques, ainsi que des moyens ou d’une structure permettant de fournir des orientations et une assistance aux États membres».

« Maîtrise collective et valorisation des données »

Le groupe de travail sur les communs numériques s’est réuni lors de cette Assemblée numérique et les résultats de ces discussions sont disponibles dans un rapport publié en ligne.

En résumé:

«Les communs numériques sont des ressources numériques non rivales et non exclusives définies par une production, une gestion et une gouvernance partagées. Cette initiative vise à permettre à l’Europe de faire un pas en avant en répondant aux besoins des communs numériques afin de libérer tout leur potentiel pour l’économie, la sécurité, la résilience et la démocratie de l’Europe, conformément aux valeurs et aux principes de l’Union.»

Le communiqué de la présidence du Conseil de l’Union européenne pour une initiative européenne pour les Communs numériques déclare d’entrée:

«Wikipédia, Linux, OpenStreetMap et Open Food Facts, dont trois sont européennes, en sont des exemples particulièrement visibles. Dans de bonnes conditions, les communs numériques participent à la préservation de la maîtrise collective et la valorisation des données, et en conséquence améliorent la sécurité des outils et des innovations numériques.»

Le texte européen poursuit:

« En outre, les biens communs numériques remettent en question les stratégies de fermetures poursuivies par certains gouvernements et principaux fournisseurs de services numériques. De plus, ils fournissent des services numériques abordables et régis de manière éthique. Les communs numériques constituent un levier important pour la mise en place d’une gouvernance multilatérale».

«Dans le contexte d’un monde de plus en plus numérisé, les communs peuvent devenir un pilier de la souveraineté numérique de l’Europe.» »Le rapport (en anglais) note que «des exemples de communs numérique peuvent inclure des wikis, des bibliothèques open source, des logiciels libres et open source, et des licences open source».

Proposition: un guichet unique européen

Le site Acteurs publics consacre ce mercredi un article à ces déclarations. Il explique:

«Le groupe propose notamment de créer un guichet unique européen pour orienter les communautés vers les financements et aides publiques disponibles et de lancer un appel à projets pour “déployer rapidement une aide financière aux communs les plus stratégiques”.

Mais un coup de pouce financier ne suffit pas à garantir la viabilité à long terme d’un commun numérique. Le groupe propose donc aux Européens de s’investir plus activement, à travers une fondation européenne des communs numériques dont la gouvernance serait partagée entre les États, la Commission européenne et les communautés des communs numériques. (…)

Cette fondation européenne permettrait notamment de protéger encore plus ces communs de l’influence d’un pays étranger, comme les États-Unis ou la Chine. Un logiciel libre géré par une structure américaine comme la fondation Apache reste en effet soumis au droit extraterritorial américain et à ses éventuelles sanctions.

Dernier coup de pouce, et non des moindres, il est préconisé de faire des outils numériques développés par les administrations publiques des communs numériques par défaut, pour faire de ces communs non pas une troisième voie, mais bien la “première”. Selon l’ambassadeur pour le numérique, Henri Verdier, le secrétariat général à l’investissement public a déjà montré son intérêt pour les communs numériques, et la création du guichet unique et d’une fondation européenne semblent acquises. Tout l’enjeu, à présent, pour la France et ses alliés, est de convaincre la Commission européenne et l’ensemble des autres États membres d’allouer des moyens à la hauteur des enjeux.».

Source zdnet.fr

DigiKam 7.7 disponible

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L’application photo de KDE intègre désormais le support des formats JPEG-XL et AVIF/AVOM. La version 7.7 de DigiKam est sortie ce 26 juin. Voici toutes les nouveautés apportées.

C’est quoi DigiKam ?

DigiKam est une application de gestion d’images open source intégrée à KDE lancée en 2002 et distribué sous licence GNU GPL.

Elle importe et organise les photos par dossiers (albums), mais permet aussi d’apporter des retouches grâce à des greffons (plugins).

DigiKam 7.7 : quoi de neuf ?

La nouvelle version de DigiKam apporte les changements et nouveautés suivants :
Ajout du support (lecture/écriture) JpegXL et AVIF/AOM (Linux, macOS, Windows)
Suppression de libheif and libde265 au profit des bibliothèques du système
Amélioration du support Olympus OM-1
Mise à jour de KF5 en version 5.95
La version macOS passe au framework Qt 5.15.3.

On compte également 80 corrections de bugs. La liste complète des changements se trouve sur cette page.

Télécharger DigiKam

Vous pouvez télécharger gratuitement DigiKam via cette page pour les systèmes d’exploitation suivants :
Linux (des paquets sont proposés pour la plupart des grandes distributions)
Windows
macOS
FreeBSD

Source toolinux.com

Dixième anniversaire pour Darktable et sortie de la version 4.0

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L’éditeur d’images RAW open-source Darktable s’offre une copieuse mise à jour avec la sortie de la version 4.0. Au menu : mappage des couleurs et de l’exposition, Filmic v6 ou encore la prise en charge d’OpenCL. Résumé des nouveautés.

Un peu plus de 10 ans après la sortie de sa toute première version stable, Darktable passe en version 4.0. Le site francophone de Darktable s’est d’ailleurs mis à la page ce week-end.

C’est quoi Darktable ?

Darktable est un logiciel open source de traitement photographique qui permet de cataloguer ses photographies numériques et d’y appliquer des corrections et effets. Il autorise également le contrôle en temps réel d’appareil photographique numérique (APN) connecté par un câble à un ordinateur.

darktable dispose de deux modes principaux, la table lumineuse et la chambre noire. darktable est livré avec plus de 50 modules de traitement d’images qui couvrent l’ensemble des besoins, depuis les opérations de base.

Darktable 4.0 : nouveautés

La version 4.0 de Dartktable sortait le 2 juillet 2022. Voici les nouveautés annoncées :

Nouveau mode « spot mapping » ajouté aux modules d’exposition et d’étalonnage des couleurs
Glossaire des couleurs dans le Global Color Picker (sélecteur de couleurs global)
Filmic version 6 avec une nouvelle science des couleurs
L’espace colorimétrique uniforme darktable 2022, un nouvel espace colorimétrique uniforme, conçu spécifiquement pour les besoins de l’algorithme de saturation du module RVB de la balance des couleurs (cette recherche a été rendue grâce au crowdfunding du développeur. Le code source (Python, C, OpenCL) de l’espace a été publié sous une licence MIT très permissive)
Reconstruction guidée du relief laplacien
Meilleure prise en charge d’OpenCL pour gérer la mémoire des GPU

Toutes les nouveautés apportées à la version 4 sont expliquées et illustrées dans cet article de blog en anglais. Vous pouvez également consulter le site francophone Darktable pour obtenir des informations complètes en français, notamment cet article de blog.

Télécharger Darktable 4.0

L’application Darktable est disponible gratuitement sur Windows, macOS X et, bien entendu, Linux. Des paquetages pour Ubuntu, openSUSE, Arch Linux, Fedora, Gentoo, Debian, Solaris et beaucoup d’autres distributions et systèmes sont directement accessibles depuis cette page.

La prochaine version, Darktable 4.2, sortira pour la fin de l’année.

Liens et documentation

Site web officiel
Téléchargement (Linux, Windows, macOS)
Darktable (communauté francophone)

Source toolinux.com

Sortie de Debian 11.4 Bullseye

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La version 11 de Debian est sortie il y a bientôt un an, en août 2021. La liste des nouveautés de Debian 11 Bullseye était costaude. La 4e révision du système d’exploitation vient de sortir. Que retenir de Debian 11.4 ?

« Après deux ans, un mois et neuf jours de développement, la communauté Debian est fière d’annoncer sa nouvelle version stable numéro 11« , annonçaient les représentants du projet le 14 août dernier. Voici à présent sa quatrième mise à jour officielle, la version Debian 11.4.

Debian : de quoi parle-t-on ?

Debian est une distribution GNU/Linux faite de logiciels libres et au code source ouvert. Elle est gratuite et 100% libre.

Debian dispose d’une vaste prise en charge matérielle. C’est en outre la base de nombreuses autres distributions dont Ubuntu, Knoppix, PureOS, SteamOS ou Tails.

Debian 11.4 : les nouveautés

Debian 11.3 est une version de maintenance publiée le 9 juillet 2022, autour du noyau 5.10.0-10, comprenant 79 mises à jour de sécurité et 81 corrections de bugs.

 » Tout en réglant quelques problèmes importants, cette mise à jour corrige principalement des problèmes de sécurité de la version stable. Les annonces de sécurité ont déjà été publiées séparément. »

La liste des changements et des nouveautés est publiée en ligne.

Télécharger et installer Debian 11.4

Il est possible de télécharger et installer manuellement Debian 11.4 en suivant les instructions d’installation depuis cette page.

Tester Debian 11.4

Si vous voulez simplement essayer Debian 11.4 Bullseye sans l’installer, vous pouvez utiliser une des images autonomes pour amd64 et i386 qui exécutent le système d’exploitation complet sans installation.

Mettre à jour Debian 11.4

La mise à niveau vers Debian 11.4 depuis Debian 10 ou Debian 11 est gérée automatiquement par l’outil de gestion de paquets APT.

Quelles architectures supportées ?

Debian 11.4 gère neuf architectures : PC 64 bits/Intel EM64T/x86-64 (amd64), PC 32 bits/Intel IA-32 (i386), PowerPC 64 bits Motorola/IBM petit-boutiste (ppc64el), IBM S/390 64 bits (s390x), pour ARM, armel et armhf pour les anciens et nouveaux matériels 32 bits plus arm64 pour l’architecture 64 bits AArch64, et pour MIPS, mipsel (petit-boutiste) pour les matériels 32 bits et mips64el pour le matériel 64 bits petit-boutiste.

Les instructions d’installation, ainsi que les fichiers téléchargeables, sont disponibles pour chacune des architectures depuis cette page.

Source toolinux.com

Le lecteur audio Audacious passe à Ogg FLAC

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Le très populaire lecteur audio open source Audacious s’offre une solide mise à jour avec la version 4.2. La première depuis février 2021. Voici ce qu’il faut en attendre et comment télécharger la mise à niveau.

C’est quoi Audacious ?

Audacious est un lecteur audio open source descendant de XMMS. Il permet de lire des fichiers présents dans un répertoire de votre ordinateur, mais aussi d’écouter des CD ou de la musique en streaming. Audacious peut aussi récupérer les paroles en ligne.

Audacious tourne sous Linux, Windows et les dérivés de BSD.

Nouveautés dans Audacious 4.2

La version 4.2 d’Audacious offre les nouveautés suivantes :

Thème sombre avec style Fusion de Qt
Support pour les flux Ogg FLAC
Définir automatiquement le titre d’une liste de lecture importée en fonction du nom de fichier
Dialogue de recherche et de sélection dans l’interface Winamp en mode Qt
Vérifications pour empêcher l’utilisation abusive de Open Containing Folder
Correction d’un crash dans l’émulation SNES de la bibliothèque
Correction de l’interface Winamp

Télécharger Audacious 4.2

Vous pouvez télécharger Audacious 4.2 pour Linux, BSD et pour Windows depuis cette page web. Pour l’heure, l’application utilise toujours Qt 5.

Source toolinux.com

Tails 5.2 est là : quoi de neuf dans la distribution Linux privée ?

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Le système d’exploitation GNU/Linux popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une édition corrigée d’une nouvelle édition 5.2, repoussée de quelques jours. Voici les nouveautés de cette version.

Le projet Tails a diffusé dans l’urgence Tails 5.2, la dernière version de la distribution sécuritaire, toujours basée sur Debian 11 (Bullseye). La mise à jour est fortement recommandée et arrive avec quelques jours de retard sur le planning officiel.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 5.2 : les nouveautés

La nouvelle version de Tails propose les changements et corrections suivants :

Thunderbird 91.11.0
Tor Browser 11.0.5 basé sur Firefox 91.11

La distribution est articulée autour du noyau Linux 5.10.120-1.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 5.3 et sortira le 26 juillet 2022.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Où trouver une clé USB avec Tor ?

Cette clé USB vendue pour 19,99€environ propose 3 distributions Linux sécurisées : Tails, Kali & BackBox Linux sur un support USB de 16 Go.

Les 3 OS peuvent être démarrés en mode Live directement depuis la clé USB, ce qui permettra de les tester ou de les utiliser sans interférer avec les fichiers sur votre ordinateur.

Source toolinux.com

GNOME 42.3 est disponible

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Trois mois après la sortie de l’environnement GNOME 42, une nouvelle version révisée est accessible, qui corrige bon nombre de défauts et poursuit la transition vers GTK 4. Voici ce qui change avec GNOME 42.3.

La version 42 de GNOME sortie fin mars était plus importante que la série 40 qui l’a précédée. Les changements étaient en effet significatifs pour l’avenir de GNOME, répartis entre GNOME Shell, Mutter, les applications natives et les bibliothèques de base. Une troisième révision vient d’être publiée, avec une solide liste de nouveautés et de corrections, GNOME 42.3.

GNOME 42.3 : quoi de neuf dans la mise à jour ?

Avant de rappeler les points forts de GNOME 42, signalons que GNOME 42.3 apporte quelques corrections de bogues et de nombreuses améliorations à l’environnement de bureau. Les notes de sortie sont disponibles sur cette page.

GNOME Software a notamment reçu une mise à jour lui permettant de mieux gérer les applications Flatpak.

Les nouvelles versions :

epiphany (42.2 => 42.3)
evolution-data-server (3.44.2 => 3.44.3)
geocode-glib (3.26.2 => 3.26.3)
gjs (1.72.0 => 1.72.1)
glib (2.72.2 => 2.72.3)
glib-networking (2.72.0 => 2.72.1)
gnome-bluetooth (42.0 => 42.2)
gnome-boxes (42.1 => 42.3)
gnome-calculator (42.1 => 42.2)
gnome-calendar (42.1 => 42.2)
gnome-control-center (42.2 => 42.3)
gnome-desktop (42.2 => 42.3)
gnome-maps (42.2 => 42.3)
gnome-remote-desktop (42.2 => 42.3) (*)
gnome-shell (42.2 => 42.3.1)
gnome-shell-extensions (42.2 => 42.3)
gnome-software (42.2 => 42.3)
gnome-text-editor (42.1 => 42.2)
gtk (4.6.5 => 4.6.6)
gtksourceview (5.4.1 => 5.4.2)
gupnp-av (0.14.0 => 0.14.1)
libadwaita (1.1.2 => 1.1.3)
libhandy (1.6.2 => 1.6.3)
libnma (1.8.38 => 1.8.40)
librsvg (2.54.3 => 2.54.4) (*)
libsoup (3.0.6 => 3.0.7)
mutter (42.2 => 42.3)
orca (42.1 => 42.3)
pango (1.50.7 => 1.50.8)
rygel (0.40.3 => 0.40.4)
sushi (41.2 => 42.0) (*)
tracker (3.3.1 => 3.3.2)
xdg-desktop-portal-gnome (42.1 => 42.3)

GNOME 42 : retour sur les nouveautés

GTK 4, mode sombre, nouvelles applications par défaut, les nouveautés de GNOME 42 sont nombreuses.

Cette fois, nous y sommes : GTK 4 et libadwaita sont les nouvelles fondations des applications GNOME. De nombreuses applications GNOME ont commencé à utiliser ces composants pour GNOME 42. À la clé, de meilleures performances, un nouveau style d’interface utilisateur un tantinet plus moderne et de nouveaux éléments d’interface utilisateur. Calendrier, calculatrice, météo, fontes, To Do, Software, les principaux logiciels GNOME sont déjà passés à GTK 4.

Un mode sombre dans l’ensemble de l’environnement fait son arrivée avec GNOME 42 dans les préférences globales. Le nouveau paramètre se trouve dans le nouveau panneau Apparence de l’application Paramètres. Il en outre est suivi par la plupart des applications GNOME.

GNOME 42 est livré avec un outil de capture d’écran remanié. Ce dernier permet de réaliser très facilement des captures et des enregistrements d’écran, via un seul et même outil. Il suffit d’appuyer sur Imprimer l’écran pour qu’une superposition interactive se lance, avec des options pour la zone à capturer et le choix de créer une image ou un enregistrement, à la macOS.

Deux nouvelles applications s’ajoutent aux applications par défaut : l’éditeur de texte et la console. Text Editor avait déjà été mis à disposition sous forme de version préliminaire. Il est maintenant recommandé comme éditeur de texte par défaut de GNOME. Lui aussi est passé à GTK 4. Quant à Console, c’est une toute nouvelle application de terminal.

Si vous utilisez la fonction de bureau à distance existante de GNOME, vous remarquerez qu’elle a été mise à niveau pour prendre en charge le protocole RDP. Les connexions de bureau à distance utilisant RDP peuvent être activées dans l’application Paramètres, dans le panneau Partage. Cette intégration RDP de GNOME remplace la prise en charge précédente de VNC, qu’il est par ailleurs toujours possible d’utiliser.

La liste des nouveautés est copieuse et peut être consultée dans les notes de sortie de GNOME 42.

Installer GNOME 42.3

Pour l’installer, mieux vaut attendre les paquets officiels fournis par votre distribution GNU/Linux. Pour les distributions les plus populaires, c’est une question de jours ou de semaine. Vous pouvez également essayer l’image de GNOME OS en tant que machine virtuelle, en utilisant l’application Boxes.

Dates de sortie

GNOME 42 est sorti le 24 mars 2022.

GNOME 42.3 est sorti le 14 juillet 2022.

Pour tout savoir sur GNOME 42, rendez-vous sur cette page.

Libre et Open Source ?

Oui ! Le logiciel GNOME est un logiciel libre : tout le code est disponible en téléchargement et peut être librement modifié et redistribué selon les licences respectives.

Source toolinux.com

Les bêtas de Linux Mint 21 « Vanessa » sont disponibles

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On savait que les préversions étaient imminentes, elles sont maintenant disponibles. Il s’agit pour rappel de la branche basée sur Ubuntu 22.04, qui permet donc une modernisation générale du système.

La liste des nouveautés contient bon nombre d’améliorations plus ou moins grandes. Le gestionnaire de fichiers prend en charge davantage de vignettes (AppImage, ePub, Webp…), un moniteur de processus permet de vérifier ce qui se passe dans le système, l’outil de sauvegarde Timeshift est intégré comme XApp, la mise à jour 5.4 de Cinnamon propose une réécriture complète du gestionnaire de fenêtres Muffin, etc.

Clément Lefebvre, développeur principal et auteur de l’annonce, précise qu’il est préférable d’utiliser du matériel dédié pour tester ces bêtas, car elles peuvent contenir des bugs importants.

Rappelons également qu’à l’inverse des versions précédentes, les actuels utilisateurs de Linux Mint 20.3 pourront mettre à jour facilement vers cette version 21, grâce à l’outil de mise à jour graphique, que nous avions testé.

Source nextinpact.com

Quand la distribution Debian 12 va-t-elle sortir ?

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Alors que Debian 11 Bullseye vient de s’offrir une nouvelle mise à jour importante il y a quelques semaines, la nouvelle Debian 12 poursuit son développement. Il faudra attendre la fin du premier trimestre 2023 pour en profiter.

Nous vous parlions, dans notre édition du 11 juillet dernier, de la sortie de Debian 11.4 Bullseye. Un autre chantier important est en cours : le développement de Debian 12, dont le surnom sera « Bookworm ». Traduction : rat de bibliothèque.

En observant les notes de sortie de la version, on constate qu’aucun détail précis n’a encore été communiqué. On sait toutefois que Debian observe normalement un cycle de deux ans entre les versions majeures de sa distribution Linux. Cela devrait être le cas également pour Debian 12 « Bookworm » dont la sortie devrait intervenir en 2023.

La transition devrait démarrer le 12 janvier et le gel progressif aux alentours du 12 février 2023, pour un gel complet 30 jours plus tard. La publication de Debian 12.0 pourrait donc intervenir peu après le 12 mars 2023.

Source toolinux.com

Le noyau Linux 5.19 disponible avec le support ARM multiplateforme

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La nouvelle version du noyau représente une étape importante car elle introduit, après un travail de plus de dix ans, le support multiplateforme ARM. Les plateformes StrongArm resteront à part avec leurs propres noyaux, a averti Linus Torvalds.

Côté processeurs, on trouve le support initial des CPU LoongArch de la société chinoise Loongson, le support de Run-Time Average Power Limiting (RAPL) pour les Raptor et Alder Lake d’Intel, un nouveau pilote Intel IFS pour la détection des erreurs matérielles, ou encore l’arrivée de PerfMonV2 pour les processeurs AMD. L’IBS (Instruction-based sampling) des modèles Zen 4 devrait être pris en charge d’ici la fin de l’année.

Parmi les autres améliorations, on trouve un grand bond pour le support du contrôleur SSD NVMe de la puce M1 d’Apple, de multiples améliorations pour les systèmes de fichiers (XFS, btrfs, F2FS, exFAT), un demi-million de nouvelles lignes de codes dévolues aux GPU, le support de Big TCP pour le réseau hautes performances, la prise en charge de multiples puces réseau (dont Qualcomm ath11k et MediaTek T700), ainsi qu’une meilleure génération des nombres aléatoires.

Comme toujours, la disponibilité du nouveau noyau dépend de votre distribution. Certaines les proposent rapidement via un outil dédié, voire directement dans les mises à jour, mais la plupart attendent leur révision suivante.

Pour les personnes intéressées, les sources restent disponibles pour compilation.

Linux Mint 21 est disponible

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Cette fois, c’est fait ! Linux Mint 21 se lance dans l’arène. La dernière version du système d’exploitation est disponible gratuitement en téléchargement. Elle est basée sur Ubuntu 22.04 avec ses trois bureaux, au choix, Cinnamon, MATE et Xfce.

Le calendrier a été respecté : Linux Mint version 21 – baptisée Vanessa – vient d’arriver il y a quelques jours sur les serveurs officiels. L’annonce est d’ailleurs officielle sur le blog, avec un article pour chaque bureau concerné.

Comme elle est basée sur la dernière Ubuntu LTS, la distribution Linux Mint bénéficie d’un support durant 5 ans. Articulée autour d’un noyau 5.15, la nouvelle Mint met l’ensemble de ses composants à jouer, dont Mesa, C ou encore GCC. Linux Mint 21 passe à Blueman 2.3 GTK+, ce qui va permettre d’améliorer considérablement le support Bluetooth dans la distribution communautaire.

Si vous optez pour l’environnement graphique maison, Linux Mint passe à Cinnamon 5.4. Parmi ses nouveautés, un gestionnaire de fenêtres plus moderne avec une version plus récente de Mutter, ainsi que des liens avec le JavaScript GJS pour GNOME.

Pour télécharger Linux Mint 21, vous trouverez les images ISO approuvées via ce lien. Vous avez le choix entre Xfce, Cinnamon et MATE pour votre bureau.

Source toolinux.com

Tails 5.3.1 est là : quoi de neuf dans la distribution Linux privée ?

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Le système d’exploitation GNU/Linux popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une édition corrigée, Tails 5.3 et sa révision mineure Tails 5.3.1 publiée quelques jours plus tard. Voici les nouveautés de cette version.

Le projet Tails a diffusé Tails 5.3.1, la dernière version de la distribution sécuritaire, toujours basée sur Debian 11 (Bullseye). La mise à jour est fortement recommandée et arrive avec quelques jours de retard sur le planning officiel.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 5.3.1 : les nouveautés

La nouvelle version de Tails propose les changements et corrections suivants :

Thunderbird 91.12.0
Tor Browser 11.5.1

La distribution est articulée autour du noyau Linux 5.10.127-2. C’est d’ailleurs ce noyau qui a fait l ’objet d’une révision supplémentaire (de 5.3 ) 5.3.1).

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 5.4 et sortira le 23 août 2022.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Où trouver une clé USB avec Tor ?

Cette clé USB vendue pour 19,99€environ propose 3 distributions Linux sécurisées : Tails, Kali & BackBox Linux sur un support USB de 16 Go.

Les 3 OS peuvent être démarrés en mode Live directement depuis la clé USB, ce qui permettra de les tester ou de les utiliser sans interférer avec les fichiers sur votre ordinateur.

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Open Source Summit Europe 2022 accueillera Linus Torvalds

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L’Open Source Summit Europe 2022 de la Linux Foundation se tiendra mi-septembre à Dublin en Irlande. L’occasion de présenter les principaux orateurs, conférenciers et intervenants de cette édition hybride.

Alors que le programme est quasi finalisé, la Fondation Linux, l’organisation vient de confirmer les nom des orateurs principaux de l’Open Source Summit Europe, qui aura lieu du 13 au 16 septembre à Dublin, en Irlande. L’événement se tiendra en même temps que d’autres manifestations : Hyperledger Global Forum, l’OpenSSF Day, le Linux Kernel Maintainer Summit, le KVM Forum, et le Linux Security Summit.

Les « keynote speakers » de l’édition 2022 sont :

Hilary Carter, The Linux Foundation
Bryan Che, Huawei
Demetris Cheatham, GitHub
Gabriele Columbro, Fintech Open Source Foundation (FINOS)
Dirk Hohndel, Cardano Foundation
​​Ross Mauri, IBM LinuxONE
Dušan Milovanović, Organisation mondiale de la santé
Mark Pollock
Christopher “CRob” Robinson, Intel
Emilio Salvador, Google
Robin Teigland, Chalmers University of Technology, Ocean Data Factory Sweden et Peniche Ocean Watch Initiative (POW)
Linus Torvalds
Jim Zemlin, The Linux Foundation

L’événement peut enfin se dérouler en public, mais conservera un format hybride, avec une participation à la fois en personne et virtuelle. Il est possible de participer de manière virtuelle à partir de 25€. Sur place, il faut compter environ 500€ minimum. Tous les détails se trouvent sur cette page.

Source toolinux.com

C’est le moment de tester le futur navigateur Tor 12

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Alors que la version 11.5.1 est sortie il y a quelques jours – dont nous vous parlions dans cet article -, la prochaine version du navigateur se prépare. Tor 12 est entré en phase de version alpha, disponible à fin de tests.

Les développeurs de Tor continuent d’œuvrer en coulisses cet été. Après avoir livré Arti 0.6.0 le 3 août dernier, ils viennent de dévoiler Tor Browser 12.0a1, une version encore considérée alpha. Elle est à ce stade destinée à des utilisateurs avancés, désireux de tester la future mouture sur des systèmes Windows, macOS ou Linux.

Cette version alpha comprend plusieurs nouveautés, dont un alignement à Firefox 91.12.0esr (avec de nombreux correctifs de sécurité) et les composants suivants :

Tor Launcher 0.2.38
OpenSSL 1.1.1q
Go 1.17.13

Pour télécharger l’alpha de Tor, rendez-vous sur cette page et choisissez le français.

Source toolinux.com

GNOME 42.4 est disponible

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Quatre mois après la sortie de l’environnement GNOME 42, une nouvelle version révisée est accessible, qui corrige bon nombre de défauts et poursuit la transition vers GTK 4. Voici ce qui change avec GNOME 42.4.

La version 42 de GNOME sortie fin mars était plus importante que la série 40 qui l’a précédée. Les changements étaient en effet significatifs pour l’avenir de GNOME, répartis entre GNOME Shell, Mutter, les applications natives et les bibliothèques de base. Une troisième révision vient d’être publiée, avec une solide liste de nouveautés et de corrections, GNOME 42.3.

GNOME 42.4 : quoi de neuf dans la mise à jour ?

Avant de rappeler les points forts de GNOME 42, signalons que GNOME 42.4 apporte quelques corrections de bogues et de nombreuses améliorations à l’environnement de bureau. L’annonce officielle a été postée le 11 août.

GNOME 42.4 introduit un nouveau module, template-glib, ainsi que des nouvelles versions des ses principaux composants :

atkmm (2.28.2 => 2.28.3)
eog (42.2 => 42.3)
epiphany (42.3 => 42.4)
evolution-data-server (3.44.3 => 3.44.4)
gcr (3.41.0 => 3.41.1)
gdk-pixbuf (2.42.8 => 2.42.9)
geocode-glib (3.26.3 => 3.26.4)
gjs (1.72.1 => 1.72.2)
glib-networking (2.72.1 => 2.72.2)
gnome-console (42.beta => 42.2)
gnome-desktop (42.3 => 42.4)
gnome-remote-desktop (42.3 => 42.4) (*)
gnome-software (42.3 => 42.4)
gtk-vnc (1.3.0 => 1.3.1)
libadwaita (1.1.3 => 1.1.4)
libgsf (1.14.49 => 1.14.50)
pygobject (3.42.1 => 3.42.2)
tracker (3.3.2 => 3.3.3)
vala (0.56.1 => 0.56.2)

Les notes de sortie sont disponibles sur cette page.

GNOME 42 : retour sur les nouveautés

GTK 4, mode sombre, nouvelles applications par défaut, les nouveautés de GNOME 42 sont nombreuses.

Cette fois, nous y sommes : GTK 4 et libadwaita sont les nouvelles fondations des applications GNOME. De nombreuses applications GNOME ont commencé à utiliser ces composants pour GNOME 42. À la clé, de meilleures performances, un nouveau style d’interface utilisateur un tantinet plus moderne et de nouveaux éléments d’interface utilisateur. Calendrier, calculatrice, météo, fontes, To Do, Software, les principaux logiciels GNOME sont déjà passés à GTK 4.

Un mode sombre dans l’ensemble de l’environnement fait son arrivée avec GNOME 42 dans les préférences globales. Le nouveau paramètre se trouve dans le nouveau panneau Apparence de l’application Paramètres. Il en outre est suivi par la plupart des applications GNOME.

GNOME 42 est livré avec un outil de capture d’écran remanié. Ce dernier permet de réaliser très facilement des captures et des enregistrements d’écran, via un seul et même outil. Il suffit d’appuyer sur Imprimer l’écran pour qu’une superposition interactive se lance, avec des options pour la zone à capturer et le choix de créer une image ou un enregistrement, à la macOS.

Deux nouvelles applications s’ajoutent aux applications par défaut : l’éditeur de texte et la console. Text Editor avait déjà été mis à disposition sous forme de version préliminaire. Il est maintenant recommandé comme éditeur de texte par défaut de GNOME. Lui aussi est passé à GTK 4. Quant à Console, c’est une toute nouvelle application de terminal.

Si vous utilisez la fonction de bureau à distance existante de GNOME, vous remarquerez qu’elle a été mise à niveau pour prendre en charge le protocole RDP. Les connexions de bureau à distance utilisant RDP peuvent être activées dans l’application Paramètres, dans le panneau Partage. Cette intégration RDP de GNOME remplace la prise en charge précédente de VNC, qu’il est par ailleurs toujours possible d’utiliser.

La liste des nouveautés est copieuse et peut être consultée dans les notes de sortie de GNOME 42.

Installer GNOME 42.4

Pour l’installer, mieux vaut attendre les paquets officiels fournis par votre distribution GNU/Linux. Pour les distributions les plus populaires, c’est une question de jours ou de semaine. Vous pouvez également essayer l’image de GNOME OS en tant que machine virtuelle, en utilisant l’application Boxes.

Dates de sortie

GNOME 42 est sorti le 24 mars 2022.

GNOME 42.4 est sorti le 11 août 2022.

Pour tout savoir sur GNOME 42, rendez-vous sur cette page.

Libre et Open Source ?

Oui ! Le logiciel GNOME est un logiciel libre : tout le code est disponible en téléchargement et peut être librement modifié et redistribué selon les licences respectives.

Source toolinux.com

22.04.1, première grande révision pour Ubuntu 22.04 LTS

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Sortie fin avril – comme nous vous l’annoncions dans cet article -, la distribution Ubuntu 22.04 LTS s’offre une copieuse mise à jour en plein été. La version 22.04.1 LTS est disponible et les utilisateurs de la version 20.04 LTS peuvent aussi se mettre à niveau.

La sortie d’Ubuntu 22.04.1 LTS représente la consolidation des corrections et améliorations identifiées lors du lancement initial d’Ubuntu 22.04 LTS fin avril. Cette édition révisée constitue la première étape majeure du support à long terme (LTS) de la distribution.

Quoi de neuf ?

La nouvelle version introduit GNOME 42, avec de nouveaux gestes sur le pavé tactile et des outils de gestion de l’énergie, ainsi que la prise en charge de la triple mise en mémoire tampon.

Le navigateur par défaut, Firefox, a également bénéficié d’un certain nombre de mises à jour visant à réduire les temps de démarrage depuis la sortie de la version 22.04.

Mettre à jour Ubuntu 22.04.1 LTS

Ubuntu 22.04.1 LTS est disponible pour le téléchargement et l’installation depuis cette page de téléchargement.

Autre nouvelle : les utilisateurs d’Ubuntu 20.04 LTS sont enfin invités à passer à la version 22.04 LTS directement depuis leur bureau, soit automatiquement, soit dans le cadre d’une mise à jour planifiée.

Source toolinux.com

Les logiciels libres recommandés par l’État

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Il existe un catalogue des logiciels libres recommandés par l’État pour toute l’administration. C’est le SILL qui vient de bénéficier d’une mise à jour.

Le socle interministériel de logiciels libres – SILL – est le catalogue de référence des logiciels libres recommandés par l’État pour les administrations en France. Ce sont des recommandations d’outils sans caractère obligatoire.

Afin de figurer dans le SILL, un logiciel libre doit être déployé par la direction des systèmes d’information d’un établissement public ou installé par un agent public sur son poste de travail. À noter que des solutions de type SaaS peuvent être référencées si l’administration est techniquement en charge des serveurs déployés.

Hormis la direction interministérielle du numérique pour la transformation numérique de l’État et le département Etalab qui coordonne notamment la stratégie de l’État dans le domaine de la donnée, tout agent public peut apporter sa contribution au SILL en tant que référent de son administration.

Une mise à jour estivale du SILL

En début de mois, cette liste des logiciels libres recommandés par l’État a été mise à jour. Le socle interministériel de logiciels libres est publié par le pôle logiciels libres d’Etalab sur code.gouv.fr et avec une interface de gestion disponible sur sill.etalab.gouv.fr.

Parmi les récents entrants de l’été, il y a la suite bureautique en ligne OnlyOffice, le gestionnaire de mots de passe Bitwarden, le système d’exploitation Raspberry Pi OS, l’environnement de bureau KDE Plasma 5 ou encore le langage de programmation Python.

Si près de 290 logiciels libres sont référencés, la mise à jour est également synonyme de retraits avec près d’une dizaine de logiciels qui ne sont désormais plus recommandés à partir de cette année 2022. C’est par exemple le cas des outils Waarp pour la gestion des transferts de fichiers, l’environnement de développement Selenium IDE, le logiciel de création de diagramme Dia.

Source generation-nt.com

Libre en Communs « Connaissance, partage, éducation, solidarité »

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Nos missions

Libre en Communs est une association à but non lucratif qui oeuvre à la constitution d’une communauté solidaire autour du logiciel libre et des communs.

Logiciel libre ?

Ce terme désigne des logiciels qui respectent la liberté des utilisateurs. Autrement dit, les utilisateurs ont la liberté d’exécuter, copier, distribuer, étudier, modifier et améliorer ces logiciels. Nous considérons le logiciel libre tel que le définissent la Free Software Foundation (Fondation pour le Logiciel Libre) et le projet GNU.

On appelle les logiciels qui ne sont pas libres des logiciels privateurs.

Communs ?

Les communs sont des ressources partagées, gérées et maintenues collectivement par une communauté. Ces ressources peuvent être :

  • naturelles (une forêt, une rivière) ;
  • matérielles (un serveur, un local, une connexion internet) ;
  • immatérielles (une connaissance, un logiciel).

Dans quel but ?

Nos objectifs, fortement liés à la recherche scientifique, sont avant tout le partage de la connaissance, la solidarité entre tous et toutes et l’éducation populaire.

Nous choisissons de mettre en oeuvre des actions concrètes (et lorsqu’il le faut, techniques) pour défendre ces valeurs : c’est la raison d’être de notre association.

Nos actions

Libre en Communs met à disposition de tous des services logiciels libres utilisables gratuitement, afin de proposer des alternatives aux services privateurs les plus populaires et pourtant si toxiques pour la liberté de chacun. Ces services sont opérés de façon transparente, neutre et solidaire au sein d’une commission dédié. Nous avons nommé ce projet Chalec.

Notre association héberge sur son infrastructure des projets de logiciel libre et peut aussi leur fournir des ressources matérielles à des projets (par exemple : machines virtuelles, temps processeur, ou autres…).

L’infrastructure de l’association, gérée par une commission dédiée de l’association, a été conçue dans un but d’indépendance et de liberté. En effet, tous nos serveurs sont installés dans les locaux de l’association (en Île-de-France) et reliés au réseau par le fournisseur d’accès internet FDN. Nous n’utilisons que du logiciel libre, du micro-programme à la moindre application, en passant par le système d’exploitation.

Organisation à but non lucratif

Libre en Communs est une association loi 1901, à but non lucratif. Cela signifie notamment que nos statuts interdisent aux membres de l’association, y compris les membres du Conseil d’Administration, de tirer profit des activités de l’association. L’association peut cependant recruter des salariés, ce qui pourra notamment arriver si nous décidons d’aider financièrement un projet libre qui nous paraît le nécessiter.

Aucun membre du Conseil d’Administration, du Bureau, ni aucun membre de l’association ne peut se voir verser un salaire (autre qu’une indemnité remboursant des frais dépensés pour le compte de l’association, bien sûr).

Nous soutenir

Libre en Communs a été reconnue par l’État comme association à but non lucratif menant des missions d’interêt général. A ce titre, nous sommes placés sous le régime fiscal du mécénat et cela ouvre la voie au don défiscalisé pour les particuliers et entreprises. Précisément, si vous êtes un particulier, cela signifie que vous avez le droit à une réduction d’impôt à hauteur de 66%, dans la limite de 20% de votre revenu imposable.

Donner à Libre en Communs, c’est soutenir financièrement ses actions et ses investissements pour le logiciel libre. Vous pouvez faire un don via notre formulaire de don !

Pourquoi devenir membre ?

En adhérant à Libre en Communs, vous bénéficiez de quelques services internes à l’association, comme un compte sur notre forge logicielle interne et un compte de courriel en @a-lec.org (ou bien un simple alias, si vous ne désirez pas de nouveau compte de courriel).

Devenir membre vous donne notamment la possibilité de participer à notre aventure, et donc à nos débats et décisions sur les projets à soutenir. Également, cela peut vous donner l’occasion de participer à la décentralisation de l’infrastructure de l’association (plus de détails bientôt). Plus nous aurons de membres, mieux nous pourrons offrir notre aide !

Comment adhérer ?

Pour devenir membre de l’association Libre en Communs, rien de très compliqué : il suffit de remplir le formulaire d’adhésion en ligne ou le formulaire papier et de l’envoyer à l’une des adresses (courriel ou postale) indiquées.

In the free/libre software movement, we develop software that respects users’ freedom, so we and you can escape from software that doesn’t. I could have made money this way, and perhaps amused myself writing code. But I knew that at the end of my career, I would look back on years of building walls to divide people, and feel I had spent my life making the world a worse place

Richard Matthew Stallman

Source a-lec.org

Le nouveau Raspberry Pi Desktop pour PC et Mac passe à Debian 11

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Alors que la dernière édition de Raspberry Pi OS a été livrée en avril dernier, la version dédiée au reconditionnement des ordinateurs Windows et macOS, basée sur Debian, a enfin été mise à niveau avec une base Debian 11. Tous les détails.

C’est quoi Raspberry Pi Desktop ?

Debian with Raspberry Pi Desktop https://www.raspberrypi.com/software/raspberry-pi-desktop/ est un système d’exploitation développé par la Fondation Raspberry pour PC (Windows) et pour Mac.

Il s’agit d’une distribution Debian (i386) avec le bureau Raspberry Pi OS, ainsi que la plupart des logiciels recommandés fournis avec Raspberry Pi OS. Au lieu de l’installer sur un Raspberry Pi, vous l’installez sur un ordinateur portable ou fixe tournant sous Windows ou macOS.

Où trouver du matériel informatique reconditionné et recyclé ? Consultez notre guide, régulièrement mis à jour, avec des ordinateurs sous Linux.

Pourquoi utiliser Raspberry Pi Desktop ?

Si vous avez un ordinateur ancien qui n’est plus assez puissant pour exécuter un système d’exploitation commercial comme macOS ou Windows 10 et 11, vous pouvez essayer Debian avec Raspberry Pi Desktop, qui peut bien souvent rendre l’ordinateur utilisable à nouveau.

Comment utiliser de Raspberry Pi Desktop ?

Vous pouvez installer Debian avec Raspberry Pi Desktop comme :
Système d’exploitation principal de votre ordinateur
Dans une machine virtuelle
Via une clé USB ou un autre support à partir duquel vous pourrez l’exécuter en cas de besoin

Quelle est la dernière version de Debian with Raspberry Pi Desktop ?

La dernière version de Raspberry Pi Desktop est « 2022-07-01-raspios-bullseye-i386.iso », basée sur Debian 11. Disponible en 32 bits, elle repose sur le noyau Linux 5.10 et pèse 3.440 MB.

Télécharger Raspberry Pi Desktop

Vous pouvez télécharger Debian avec Raspberry Pi Desktop via la page de téléchargement de l’OS.

La distribution est également disponible via le serveur de téléchargement officiel de la Fondation.

Vous pouvez suivre ce guide d’installation.

Source toolinux.com

Debian a 29 ans et récupère debian.community

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Alors que Debian fête cette semaine son 29e anniversaire, on apprend qu’un litige vient de prendre fin. L’OMPI vient de confirmer que la propriété du domaine debian.community doit être transférée au Projet Debian.

Debian.community

Le site debian.community était jusqu’ici géré et enregistré par Free Software Contributors, une association non enregistrée en Suisse. Derrière cette structure, on retrouve Daniel Pocock, ancien développeur Debian au cœur d’une polémique.

Après une longue procédure, en juillet 2022, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) a déterminé que le domaine debian.community a été « enregistré de mauvaise foi et a été utilisé pour ternir la marque du Projet Debian ». Le 7 août dernier, l’OMPI) a. officiellement décidé que la propriété du domaine debian.community devait être transférée au Projet Debian.

Le contenu de la page debian.community a désormais été remplacé par une page expliquant la situation et répondant à des questions complémentaires.

Vers les 30 ans de Debian

Cette nouvelle intervient alors que le projet Debian vient de fêter ses 29 ans. Traduction : en 2023, il aura 30 ans ! « Le 16 août 1993, le projet Debian a été officiellement fondé par Ian Murdock (alors étudiant à l’université de Purdue)« .

L’occasion pour Bobby Borisov de publier un portrait de Debian sur le site linuxiac.com. « À cette époque, le concept de distribution Linux était nouveau. Ian voulait donc que Debian soit une distribution qui serait faite de manière ouverte, dans l’esprit de Linux et de GNU. (…) Enfin, nous sommes impatients de voir ce que Debian nous réserve l’année prochaine, lorsqu’elle fêtera son 30e anniversaire, avec la publication de Debian 12. »

Source toolinux.com

Comment mettre à jour Linux Mint vers Mint 21

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Il n’est pas très difficile de passer de Linux Mint 20.3 à Linux Mint 21 (qui offre un support à long terme). Mais ce n’est pas pour autant une promenade de santé.

Linux Mint est une des distributions Linux les plus populaires du moment. Pourquoi ? En partie grâce à son interface Cinnamon qui est facile à maitriser. Elle fonctionne impeccablement sur des PC qui ne supporteraient pas Windows 11. L’OS est aussi rapide, sécurisé et fonctionne bien. Cependant, pour effectuer la mise à jour d’une version majeure à une autre, ça se corse. Si vous souhaitez le faire tout de même, voici un guide étape par étape.

Avant toute chose, quelques précisions tout de même. Cette mise à jour est déconseillée si vous n’avez jamais utilisé un invité de commande Linux. Alors que passer d’une version mineure à une autre se fait en quelques clics, ce n’est pas le cas pour Mint 21. Il s’agit, comme l’a dit le chef de Mint, Clément « Clem » Lefebvre, d’une « mise à jour majeure« , qui « peut prendre plusieurs heures« .

  • Matériel nécessaire : Clé USB
  • Temps estimé : 1 heure.

Mise à jour et sauvegarde

Pour commencer, lancez le gestionnaire de mises à jour. Ce dernier est censé se lancer automatiquement de manière ponctuelle, mais si vous n’avez pas l’habitude de faire vos mises à jour, il se peut que vous ayez quelques minutes d’attente devant vous avant de passer à l’étape suivante.

Tant que vous y êtes, faites également une sauvegarde de votre système et de vos fichiers avec l’outil de sauvegarde. Puisqu’on parle ici d’une mise à jour l’ensemble du système, sauvegardez votre sélection de logiciels en plus de vos données personnelles. Ainsi, si quelque chose se passe mal, vous pourrez toujours revenir en arrière.

Ensuite, utilisez Timeshift pour créer une image système. Vous pourrez ainsi restaurer votre système en cas de problèmes.

Création d’un lecteur de récupération

Téléchargez l’ISO de Linux Mint 21 et installez-le sur une clé USB d’au moins 4 Go. Ainsi, si votre ordinateur ne démarre plus avec Mint 21, vous pourrez démarrer à partir de cette clé USB. Une fois votre ordinateur de nouveau opérationnel, vous pourrez lancer Boot Repair pour réparer votre séquence de démarrage.

Si cela ne fonctionne pas, redémarrez depuis votre clé et lancez Timeshift. Ce programme va analyser vos disques à la recherche d’images système. Une fois que vous aurez trouvé l’image que vous venez de créer, vous pourrez restaurer votre ordinateur en utilisant l’image système. Vous retomberez alors sur votre version précédente de Mint.

Mais assez de mise en garde et de précautions. Après avoir installé de nombreuses mises à jour de Mint, nous n’avons en fait jamais rencontré de problème. Il est donc temps de se lancer dans la mise à jour en elle-même.

Préparez votre machine à l’installation

La première étape consiste à ouvrir votre terminal. Oui, nous devons utiliser quelques commandes shell pour la mise à jour. Ne vous inquiétez pas, rien de bien méchant.

Entrez simplement les commandes suivantes :

$ apt update

$ apt install mintupgrade

La première commande garantit que votre ordinateur utilisera les fichiers les plus récents pour votre mise à jour. La seconde commande installe le programme qui gérera la mise à jour elle-même.

Ensuite, lancez-vous en tapant :

$ sudo mintupgrade

C’est tout pour les commandes shell. Pas trop difficile ?

Mise à jour vers Linux Mint 21

L’outil de mise à niveau est pensé pour être le plus simple possible. Idéalement, vous n’aurez qu’à appuyer sur quelques boutons et vous en aurez terminé.

Attention, la mise à jour peut prendre du temps, « plusieurs heures » mêmes selon les développeurs. Mais si vous avez du matériel récent et une bonne connexion à Internet, cela ne devrait vous prendre guère plus de 45 minutes.

Pour autant, dans notre cas, le processus ne s’est pas déroulé sans heurts. L’outil de mise à jour a trouvé plusieurs programmes « orphelins ». En réalité, il ne s’agissait pas de programmes orphelins à proprement parler, mais plutôt de logiciels installés en dehors des dépôts natifs Debian/Ubuntu/Mint.

Attention aux problèmes de paquets orphelins.

Sur notre machine de test, nous avions installé Insync, un programme qui synchronise Google Drive, OneDrive et Dropbox avec le bureau Linux, ProtonVPN, QFinder Pro (un utilitaire pour NAS QNAP) et Zoom.

Le logiciel de mise à jour nous a demandé ce qu’il fallait faire de ces paquets puisqu’ils sont inconnus du système. Malheureusement, pour les conserver, il faut entrer manuellement le nom de chaque paquet orphelin dans les Préférences. Un processus particulièrement pénible pour des programmes comme ProtonVPN, qui dépend de cinq paquets différents.

Comme l’a expliqué le responsable de Linux Mint, cette étape est « une obligation« , car c’est « la première cause d’échec des mises à jour« . On aurait simplement aimé que l’interface soit plus ergonomique.

Une fois cette étape passée cela dit, le logiciel de mise à jour ne nous a posé aucun problème.

Un système opérationnel

Le processus en vaut-il la peine alors ? Pour la faire courte, oui. Mint 21 est nettement plus efficace et plus rapide que la version 20.3. Nous reviendrons plus en détail sur cette version dans notre prochain test, mais on peut déjà dire qu’il s’agit d’une amélioration par rapport à la dernière version.

FAQ :

Pourquoi utiliser Linux Mint ?

Tout simplement, car c’est un système d’exploitation sécurisé, facile à utiliser et élégant que les particuliers comme les entreprises peuvent utiliser gratuitement.

Pourquoi utiliser Mint et pas Arch ? Debian ? Ubuntu ?

Toutes les distributions Linux ont leurs avantages et leurs inconvénients. Nous avons choisi Mint parce qu’elle est facile à utiliser et à prendre en main pour les personnes qui connaissent déjà Windows, c’est-à-dire presque tout le monde. La seule exception concerne les entreprises qui doivent gérer une flotte d’ordinateurs. Dans ce cas, il vaut mieux adopter Red Hat Enterprise Linux Workstation, SUSE Linux Enterprise Desktop (SLED) ou Ubuntu Advantage. Toutes ces solutions bénéficient en effet d’un programme d’assistance à destination des entreprises.

Source  zdnet.com

Capitole du Libre : appel à participation ouvert

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À Toulouse se prépare la prochaine édition du Capitole du Libre, un week-end dédié au logiciel libre. L’appel à participation est ouvert pour les orateurs. Il se termine fin septembre.

La prochaine édition de Capitole du Libre aura lieu en présentiel. L’édition 2022 se tiendra les 19 et 20 novembre 2022 à l’ENSEEIHT (Toulouse). Au programme : 100 conférences et 25 ateliers tant pour les experts que pour le grand public. On y attend 1.500 participants.

Appel à participation

L’appel à participation est ouvert jusqu’au 26 septembre. Les propositions d’intervention doivent être en lien avec le logiciel libre (technique, communautaire ou économique). Trois formules sont possibles : conférence (25 ou 50 minutes) ou atelier de 2 heures.

Participer à l’événement (visiteur)

L’entrée à l’événement est libre et gratuite. Les inscriptions ne sont pas nécessaires à ce stade.

Linux 6.0 arrive avec des améliorations de performance et plus de correctifs pour le support de Rust sont attendus dans les prochaines versions,

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Linus Torvalds a publié dimanche la première version candidate (RC) de Linux 6.0, après une fenêtre de fusion de deux semaines. Cette nouvelle version du noyau devrait se stabiliser au cours des deux prochains mois, mais Torvalds a précisé que le passage de la version 5.19 à 6.0 ne signifie pas que des modifications fondamentales ont été apportées au logiciel. La plupart des mises à jour semblent être des améliorations du GPU, du réseau et du son. Le créateur de Linux a noté l’absence de certaines intégrations de Rust dans cette version, mais il s’attend à ce qu’elles apparaissent dans une autre version candidate ou dans une version 6.x.

« Malgré le changement de numéro majeur, il n’y a rien de fondamentalement différent dans cette version. J’ai longtemps évité la notion selon laquelle les numéros majeurs sont significatifs, et la seule raison pour un système de numérotation « hiérarchique » est de rendre les numéros plus faciles à retenir et à distinguer. C’est pourquoi, lorsque le numéro mineur atteint environ 20, je préfère simplement incrémenter le numéro majeur et revenir à un numéro plus petit. Cependant, « rien de fondamentalement différent dans cette version » ne signifie évidemment pas qu’il n’y a pas beaucoup de changements », a écrit Torvalds lors de l’annonce de Linux 6.0-rc1.

Il a noté qu’il y avait plus de 800 commits fusionnés et plus de 13.500 commits non fusionnés. Pour commencer, Linux 6.0-rc1 apporte des améliorations significatives en matière de performance, avec une augmentation importante sur les serveurs haut de gamme Intel Xeon et AMD EPYC, ainsi que sur les AMD Threadripper. Il ajoute de nouveaux pilotes pour Intel Raptor Lake, de nouvelles extensions RISC-V, la prise en charge de la définition du nom d’hôte du système via le paramètre du noyau « hostname= », le nouveau pilote audio AMD Raphael et la prise en charge de Gaudi2 par Intel Habana Labs.

Linux 6.0-rc1 est également livré avec la version stable de l’interface HEVC/H.265, des travaux préliminaires sur le support d’Intel Meteor Lake, notamment en ce qui concerne l’audio, la virtualisation Intel IPI pour KVM, la prise charge d’Intel SGX2, la vérification de l’exécution pour les systèmes critiques de sécurité, le protocole Send v2 pour Btrfs, de grandes améliorations du planificateur, d’autres préparations d’AMD Zen 4, la poursuite de l’activation graphique AMD RDNA3 et d’importantes améliorations de l’interface d’appel système IO_uring.

Linux 6.0 représente le plus grand nombre de changements de fichiers et de nouvelles lignes ajoutées depuis longtemps. Torvalds a annoncé que plus d’un million de lignes de code ont été ajoutées ce cycle, en partie à cause des fichiers d’en-tête générés automatiquement autour du nouveau support AMDGPU et Intel Habana Labs Gaudi2. En comparaison, la fenêtre de fusion de Linux 5.19 a vu 789 000 lignes de nouveau code. Voici ci-dessous les autres nouveautés de Linux 6.0-rc1.

Processeurs

  • LoongArch permet la prise en charge de PCI et d’autres améliorations de cette architecture de processeur Loongson provenant de Chine ;
  • prise en charge de Raptor Lake dans le pilote de refroidissement Intel TCC ;
  • mémoire miroir EFI et ACPI PRM pour Arm 64 bits ;
  • PowerVM Platform KeyStore et autres mises à jour des CPU POWER d’IBM ;
  • correction de la gestion des C1 et C1E pour les Xeon Sapphire Rapids ;
  • prise en charge d’Intel Raptor Lake P dans le pilote RAPL ;
  • support du pilote audio pour les plateformes AMD Raphael et Jadeite ;
  • support du pilote audio Intel Meteor Lake ;
  • Linux 6.0 a supprimé la prise en charge des anciens processeurs NEC VR4100 MIPS présents dans l’IBM WorkPad Z50 et d’autres matériels des années 90 ;
  • support PCI pour l’architecture OpenRISC ;
  • support de l’outil Perf pour AMD Zen 4 Instruction Based Sampling (IBS) ;
  • la virtualisation Intel IPI et AMD x2AVIC arrive pour KVM ;
  • le support Intel SGX2 est finalement mis en place ;
  • surveillance de la température AMD pour les prochains CPU AMD ;
  • l’utilisation par AMD de MWAIT au lieu de HALT est maintenant préférée.

Graphique

  • poursuite du travail de mise en place d’Intel DG2/Alchemist et ATS-M. Davantage d’identifiants PCI sont maintenant en place, même si les premiers propriétaires de GPU de bureau Intel Arc devront encore utiliser l’option i915.force_probe pour activer le support matériel de la classe DG2 ;
  • début des travaux sur Intel Ponte Vecchio ;
  • début des travaux sur le support graphique de Meteor Lake, bien que d’autres correctifs soient à venir dans Linux 6.1 ;
  • plus de travail d’activation vers les graphiques AMD RDNA3 et d’autres nouveaux blocs IP ;
  • des améliorations du pilote du noyau AMDGPU et AMDKFD ;
  • support du pilote de noyau Raspberry Pi V3D pour le Raspberry Pi 4 ;
  • support initial de Arm Mali Valhall dans le pilote Panfrost ;
  • corrections du pilote Atari FBDEV ;
  • défilement plus rapide de la console sur les anciens pilotes FBDEV ;
  • diverses autres mises à jour de pilotes graphiques open source pour le noyau.

Malgré le volume de code ajouté au noyau, certaines fonctionnalités qui sont attendues depuis longtemps n’ont pas été fusionnées ce week-end, en particulier les correctifs du projet « Rust for Linux ». « En fait, j’espérais que nous aurions une partie de la première infrastructure Rust, et LRU VM multi-gen, mais ni l’un ni l’autre n’est arrivé cette fois-ci », a déclaré Torvalds. Le projet « Rust for Linux » est dirigé par Miguel Ojeda avec le soutien financier de Google et de l’Internet Security Research Group. Torvalds a déclaré que ces correctifs pourraient faire leur apparition dans les prochaines RC de Linux 6.0 ou dans une autre version 6.x.

Rust a été ajouté comme deuxième langage pour le développement du noyau Linux après le langage C. Cependant, Torvalds a précisé qu’il ne s’agissait pas de réécrire tout le code de Linux avec le langage Rust, mais de faire appel à Rust pour écrire certains des nouveaux modules du noyau. Ce choix est intervenu alors que le débat sur les alternatives capables de remplacer le langage C pour le développement système s’intensifie. Beaucoup d’espoirs ont été placés sur Rust en raison des avantages qu’il offre en matière de sécurité et de gestion de la mémoire. Mais certains pensent néanmoins que ce type d’initiative est voué à l’échec.

« Rust for Linux » est le projet qui vise à introduire le langage Rust dans le noyau. Rust a une propriété clé qui le rend très intéressant à considérer comme deuxième langage dans le noyau : il garantit qu’aucun comportement indéfini n’a lieu (tant que le code non sécurisé est sain). Cela inclut l’absence d’erreurs de type « use after-free », de « double frees », de « data races », etc. Selon les développeurs du projet, et Torvalds lui-même, le projet « Rust for Linux » est à un stade avancé, mais il tarde toujours à être intégré au noyau. Il a raté plusieurs fenêtres de fusion depuis le début de l’année.

Source  developpez.com

Tutanota : applications mobiles en mode offline

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L’application mobile de Tutanota, service d’e-mail chiffré, pourra être utilisées hors ligne. La version Android, développée en open-source, montre la voie, la version iOS devrait rapidement suivre le mouvement.

La fonction est lancée depuis le printemps dernier sur les applications de bureau, au tour des applications mobiles. C’est par le biais d’un tweet que la bonne nouvelle a été annoncée par les développeurs. L’application Android de Tutanota est accessible même quand il n’y a pas de réseau, c’est ce que l’on appelle le mode « offline » ou hors-ligne.

Good morning privacy fans ! We have completed the release of the offline function on Android !

iOS… you’re next.

— Tutanota (@TutanotaTeam) August 26, 2022

L’application Android est la première à bénéficier de cette fonctionnalité. Viendra ensuite la version iOS et iPadOS.

L’application Tutanota ne collecte toujours aucune donnée. Son développement est open-source.

Elle est bien disponible via Google Play, mais aussi via F-Droid (consultez notre guide fdroid à cette adresse) et en téléchargement (APK) via le compte Github.

Source toolinux.com

Tails 5.4 est là : quoi de neuf dans la distribution Linux privée ?

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Le système d’exploitation GNU/Linux popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une édition corrigée, Tails 5.4, publiée avec 2 jours de retard sur le planning initial. Voici les nouveautés de cette version.

Le projet Tails a diffusé Tails 5.4, la dernière version de la distribution sécuritaire, toujours basée sur Debian 11 (Bullseye). La mise à jour est fortement recommandée et arrive avec quelques jours de retard sur le planning officiel.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 5.4 : les nouveautés

La nouvelle version de Tails propose les changements et corrections suivants :

Renforcement de la sécurité du noyau Linux
Tor Browser 11.5.2
Mise à jour de Tor 0.4.7.10
Désactivation du mode HTTPS dans le navigateur non sécurisé uniquement pour faciliter la connexion aux réseaux Wi-Fi.

La distribution est articulée autour du noyau Linux 5.10.136 ce qui doit améliorer le support de périphériques récents (graphismes, Wi-Fi) et corriger une importante faille de sécurité.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 5.5 et sortira le 20 septembre 2022.

Comment installer Tails 5.4 sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Où trouver une clé USB avec Tor ?

Cette clé USB vendue pour 19,99€environ propose 3 distributions Linux sécurisées : Tails, Kali & BackBox Linux sur un support USB de 16 Go.

Les 3 OS peuvent être démarrés en mode Live directement depuis la clé USB, ce qui permettra de les tester ou de les utiliser sans interférer avec les fichiers sur votre ordinateur.

Source toolinux.com

Comment mettre fin à un processus sous Linux ?

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Parfois, un programme ou une application peut causer des problèmes sur une machine Linux. Lorsque cela se produit, vous devez savoir comment mettre fin au processus en question.

Chaque application et service de votre machine Linux fonctionne comme un processus. Et, la plupart du temps, ces processus fonctionnent sans problème. Cependant, il peut arriver qu’un processus (une application ou un service) plante et ralentisse votre système ou cause d’autres problèmes (comme un verrouillage du bureau).

Lorsque cela se produit, vous devez être en mesure de tuer les processus qui s’emballent. Aujourd’hui, la plupart des environnements de bureau Linux incluent un outil avec une interface graphique qui permet de mettre fin à un processus en le sélectionnant et en choisissant Tuer.

L’interface graphique c’est bien beau, mais que se passe-t-il lorsque vous ne pouvez pas y accéder à cause d’une fuite de mémoire qui surcharge votre ordinateur ? Dans ces cas là, on peut se tourner vers la ligne de commande.

Il existe deux façons simples de tuer un processus Linux à partir de la ligne de commande.

Comment utiliser la commande kill

La première méthode utilise la commande kill. La commande kill tue les processus par le biais de leur PID (process ID). Une commande kill typique ressemble à ceci :

kill PID

Où PID est l’ID du processus en question.

Là, vous vous demandez probablement : « où puis-je trouver le PID de mon application ? » Bonne question. Supposons que l’application problématique est le navigateur Web Firefox. Pour tuer Firefox avec la commande kill, ouvrez une fenêtre de terminal et localisez le PID avec :

ps aux |grep firefox

La décomposition de la commande ci-dessus est simple :

  • ps : donne un relevé des processus en cours d’exécution.
  • aux : lève la restriction BSD « only yourself » ainsi que la restriction BSD « must have a tty » et liste tous les processus dans la liste des utilisateurs.
  • | : lie la sortie de la commande ps à la commande suivante (dans ce cas, grep)
  • grep : fait correspondre le processus avec le nom qui suit.
  • firefox : le processus que nous recherchons.

Dans le cas de Firefox, vous verrez un processus pour chaque onglet que vous avez ouvert. Pour tuer Firefox même, vous devez localiser le PID du tout premier processus listé. Cette liste ressemblera à quelque chose comme ceci :

jack 21960 7.6 2.5 14450944 825944 ? SNl Jun12 122:44 firefox

Le PID est le premier chiffre (directement à droite du nom d’utilisateur). Donc, pour l’exemple ci-dessus, la commande kill serait :

kill 21960

La commande ci-dessus devrait tuer Firefox.

Comment utiliser la commande killall

Cette méthode est considérablement plus simple. Au lieu d’utiliser le PID du processus, vous utilisez le nom du processus. Ainsi, si nous voulons tuer le processus Firefox, la commande sera :

killall firefox

Si vous voulez être sûr, vous pouvez forcer killall à demander validation avant de tuer un processus en utilisant l’option interactive comme ceci :

killall -i firefox

Répondez oui à la question et le processus Firefox sera tué.

Voilà, c’est aussi simple que cela de tuer un processus sous Linux. Il existe d’autres options disponibles pour chacune de ces commandes, mais vous devriez vous en sortir, au moins au début, avec ça. Pour en savoir plus sur chaque commande, lisez les pages de manuel avec man kill et man killall.

Source  zdnet.com

Ubuntu Unity est désormais une variante officielle d’Ubuntu

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Vous n’avez jamais supporté la disparition du bureau Unity dans Ubuntu ? Les développeurs d’Ubuntu Unity (Remix) non plus. Alors que la distribution Ubuntu Unity 22.04 est sortie au début de l’été, le responsable du projet annonce une bonne nouvelle : il a obtenu le statut de « flavor » officielle de la distribution Ubuntu.

Canonical a abandonné son environnement de bureau Unity7 il y a plus de 5 ans, ce que les concepteurs d’Ubuntu Unity Remix (devenue Ubuntu Unity) n’ont jamais digéré. Ils ont donc décidé de poursuivre l’aventure et développent de nouveau Unity7 depuis deux ans.

Le responsable du développement d’Ubuntu Unity avait demandé auprès de Canonical une reconnaissance officielle pour sa distribution. Cette semaine, Rudra Saraswa a obtenu exactement ce que sa communauté réclamait depuis longtemps. Jusqu’ici, Ubuntu Unity était un projet considéré comme variante non officielle d’Ubuntu. Elle devient « official flavor » dès maintenant.

L’occasion de publier la bonne nouvelle sur Twitter.

Good news for all Ubuntu Unity lovers ! We’re an Ubuntu daily flavor now and our ISOs will now be built daily with all other flavors and uploaded to https://t.co/pELGw8Cct0. Ubuntu Unity 22.10 Beta will be our first release as an official recognized flavor (Sep 29). YAY ! (1/2) pic.twitter.com/9ykBYmIA1V

— Ubuntu Unity (@ubuntu_unity) September 1, 2022

Jamais les développeurs du projet n’auraient pu croire que leur travail trouverait tant d’écho auprès de Canonical. Le petit miracle s’est pourtant bien produit cette semaine après un vote. Canonical va en effet pouvoir reconnaître Ubuntu Unity en tant que variante officielle de la distribution d’Ubuntu à partir de la prochaine version Ubuntu 22.10, prévue à l’automne.

Source toolinux.com

Blender 3.3 LTS est disponible

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La Blender Foundation a confirmé ce 7 septembre la sortie de Blender 3.3 LTS, nouvelle révision importante du logiciel libre de modélisation et d’animation 3D. Voici tout ce qu’il faut retenir de la mise à jour (qui est également une version avec support à long terme).

La technologie 3D fait désormais intégralement partie de nos vies. Au cours de la prochaine décennie, elle influencera la façon dont nous communiquons et interagissons entre nous et avec le monde. La solution open source Blender 3.3 se veut à la pointe dans le domaine.

C’est quoi Blender ?

Blender est un logiciel libre de modélisation, d’animation par ordinateur et de rendu en 3D. Il a été créé en 1998 et se développe sous l’égide de la Fondation Blender en open source.

Quoi de neuf dans Blender 3.2 ?

La version 3.3 de Blender offre, outre des centaines de corrections de bogues, des nouveautés intéressantes.

Les nouveaux nœuds UV Unwrap et Pack UV Islands ouvrent la possibilité de créer et d’ajuster les cartes UV de manière procédurale en utilisant les nœuds de géométrie.

Le nouveau mode Sculpt de courbes vous offre un contrôle plus fin du toilettage des cheveux.

Trois nouveaux nœuds géométriques s’ajoutent à Blender pour créer des labyrinthes, des éclairs ou encore de la végétation qui pousse.

Le modificateur Line Art est désormais capable de calculer avec précision l’ombre portée et la ligne de séparation ombre/lumière à partir d’un objet de référence de la source lumineuse.

Les éditeurs Dopesheet et Timeline affichent désormais les images clés du Grease Pencil à côté des autres objets et propriétés. La visibilité de tous les types d’objets peut être ajustée à l’aide de filtres. Le sous-mode Crayon gras est toujours disponible pour une expérience plus ciblée.

La liste complète des nouveautés de Blender 3.3 se trouve sur le site web officiel à cette adresse.

Télécharger Blender 3.3

Blender 3.3 est disponible en téléchargement libre et gratuit sur blender.org pour Windows, macOS (Intel et Apple Silicon) et Linux (tar.gz ou Snap Store).

Le code source est lui aussi accessible depuis le site du projet.

Vidéo

Source toolinux.com

Installer Firefox au format DEB sur Ubuntu

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Dans Ubuntu 22.04 LTS et les versions suivantes, Firefox n’est plus installé depuis un paquet DEB mais depuis un paquet Snap. Aussi, voici une méthode pour installer Firefox au format DEB sur Ubuntu 22.04 LTS et les versions suivantes et supprimer le paquet Snap installé par défaut.

Pourquoi installer Firefox au DEB plutôt que garder le paquet Snap sur Ubuntu

Une application Snap s’exécute dans une sandbox qui l’isole du système. Certes, cela renforce la sécurité, mais cela l’empêche aussi de communiquer avec d’autres logiciels tiers (du moins pour le moment…).

Dans le cas de Firefox, si vous utilisez des extensions pour intégrer des applications tierces, la communication entre les deux ne s’établira pas forcément…

Par exemple, les extensions suivantes ne fonctionneront pas avec Firefox au format Snap :

De plus, les applications Snap ont la réputation de mettre plus de temps à se lancer…

Alors, il peut être intéressant d’installer Firefox au format DEB plutôt que le garder au format Snap…

Installer Firefox au format DEB sur Ubuntu

Étape 1 : Supprimer Firefox au format Snap

Ouvrez un terminal et faites :


sudo snap remove firefox

Étape 2 : Ajouter le PPA Mozilla de Firefox

Le PPA de Mozilla Team est, à la base, prévu pour fournir Firefox ESR (Firefox avec un support étendu d’un peu plus d’un an) et Thunderbird sur Ubuntu. Mais, on y trouve aussi Firefox…

Par contre, il semblerait que la version de Firefox anticipe les sorties officielles. Par exemple, Firefox 100 est déjà proposé le 27 avril 2022 alors que sa sortie officielle est attendue pour le 3 mai 2022… Donc, peut-être que l’inverse est aussi possible !

Toujours dans un terminal, pour ajouter le PPA de Firefox, faites :


sudo add-apt-repository ppa:mozillateam/ppa

Étape 3 : Rendre pour installer Firefox le PPA prioritaire

Sur les dépôts d’Ubuntu, il existe un paquet DEB firefox. C’est un paquet de transition vers le paquet Snap. Donc, à cette étape, nous allons nous assurer que le paquet DEB de Firefox provient bien du PPA en lui donnant une priorité supérieure par rapport aux dépôts Ubuntu.

Pour cela, il faut créer le fichier /etc/apt/preferences.d/mozilla-firefox et y ajouter les lignes suivantes :


Package: * Pin: release o=LP-PPA-mozillateam Pin-Priority: 1001

Cela peut se faire avec une commande unique dans un terminal. Copiez la commande suivante dans son intégralité, non ligne par ligne, puis collez-la dans votre terminal :

Pour coller un texte dans le terminal, faites un clic droit de la souris dans ce dernier et dans le menu choisissez coller.


echo ' Package: * Pin: release o=LP-PPA-mozillateam Pin-Priority: 1001 ' | sudo tee /etc/apt/preferences.d/mozilla-firefox

Étape 4 : Installer Firefox au format DEB et en français sur Ubuntu

Enfin, vous pouvez installer Firefox en français avec la commande suivante :


sudo apt install firefox firefox-locale-fr

firefox-locale-fr est le paquet de langue à installer pour avoir Firefox en français.

Étape 5 (facultative) : Paramètrer la mise à jour automatique de Firefox

La mise à jour de Firefox installé ainsi se fera avec le reste de mises à jour des logiciels.

Si vous voulez que Firefox se mette automatiquement à jour à la sortie d’une nouvelle version sur le PPA (comme pour les mises à jour de sécurité ou le paquet Snap), exécutez la commande suivante :


echo 'Unattended-Upgrade::Allowed-Origins:: "LP-PPA-mozillateam:${distro_codename}";' | sudo tee /etc/apt/apt.conf.d/51unattended-upgrades-firefox

Elle crée un fichier ajoutant le PPA Mozilla Team comme source pour les mises à jour automatique.

Étape 6 : ajouter Firefox au Dock et en faire son navigateur par défaut

Pour ajouter Firefox au Dock, cliquez sur son icône dans le menu des applications et ajoutez-le aux favoris.

Vous pouvez aussi vérifier qu’il est bien votre navigateur par défaut dans les paramètres d’Application par défaut.

Source numetopia.fr


Sortie de Debian 11.5 Bullseye

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La version 11 de Debian est sortie il y a bientôt un an, en août 2021. La liste des nouveautés de Debian 11 Bullseye était costaude. La 5e révision du système d’exploitation vient de sortir pour cette rentrée. Que retenir de Debian 11.5 ?

« Après deux ans, un mois et neuf jours de développement, la communauté Debian est fière d’annoncer sa nouvelle version stable numéro 11« , annonçaient les représentants du projet le 14 août 2021. Voici à présent, un an plus tard, sa cinquième mise à jour officielle, la version Debian 11.5.

Debian : de quoi parle-t-on ?

Debian est une distribution GNU/Linux faite de logiciels libres et au code source ouvert. Elle est gratuite et 100% libre.

Debian dispose d’une vaste prise en charge matérielle. C’est en outre la base de nombreuses autres distributions dont Ubuntu, Knoppix, PureOS, SteamOS ou Tails.

Debian 11.5 : les nouveautés

Debian 11.5 est une version de maintenance publiée le 10 septembre 2022, autour du noyau 5.10.0-10, comprenant 53 mises à jour de sécurité et une soixantaine corrections de bugs.

 » Tout en réglant quelques problèmes importants, cette mise à jour corrige principalement des problèmes de sécurité de la version stable. Les annonces de sécurité ont déjà été publiées séparément. »

La liste des changements et des nouveautés est publiée en ligne.

Télécharger et installer Debian 11.5

Il est possible de télécharger et installer manuellement Debian 11.5 en suivant les instructions d’installation depuis cette page.

Tester Debian 11.5

Si vous voulez simplement essayer Debian 11.5 Bullseye sans l’installer, vous pouvez utiliser une des images autonomes pour amd64 et i386 qui exécutent le système d’exploitation complet sans installation.

Mettre à jour Debian 11.5

La mise à niveau vers Debian 11.4 depuis Debian 10 ou Debian 11 est gérée automatiquement par l’outil de gestion de paquets APT.

Quelles architectures supportées ?

Debian 11.5 gère neuf architectures : PC 64 bits/Intel EM64T/x86-64 (amd64), PC 32 bits/Intel IA-32 (i386), PowerPC 64 bits Motorola/IBM petit-boutiste (ppc64el), IBM S/390 64 bits (s390x), pour ARM, armel et armhf pour les anciens et nouveaux matériels 32 bits plus arm64 pour l’architecture 64 bits AArch64, et pour MIPS, mipsel (petit-boutiste) pour les matériels 32 bits et mips64el pour le matériel 64 bits petit-boutiste.

Les instructions d’installation, ainsi que les fichiers téléchargeables, sont disponibles pour chacune des architectures depuis cette page.

Source toolinux.com

Le futur navigateur Tor 12 en alpha (à tester)

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Alors que la version 11.5.2 est sortie il y a quelques jours – dont nous vous parlions dans cet article -, la prochaine version du navigateur se prépare. Tor 12 publie une nouvelle version alpha, disponible à fin de tests.

Les développeurs de Tor continuent d’œuvrer en coulisses. Après avoir livré Arti 0.6.0 le 3 août dernier, ils viennent de dévoiler Tor Browser 12.0a12, une version encore considérée alpha. Elle est à ce stade destinée à des utilisateurs avancés, désireux de tester la future mouture non seulement sur Windows, macOS et Linux, mais également sur Android.

Cette version alpha comprend plusieurs nouveautés, dont un alignement à Firefox 102.2.0esr (avec de nombreux correctifs de sécurité), une mise à jour des traductions et les composants suivants :

Tor 0.4.7.10
Tor Launcher 0.2.39 (macOS, Linux et Windows uniquement)
NoScript 11.4.10
Go 1.18.5 (Android uniquement)

On note deux correctifs de sécurité importants pour Firefox (CVE-2022-36317 et CVE-2022-38474).

Pour télécharger l’alpha de Tor, rendez-vous sur cette page et choisissez le français.

Source toolinux.com

Les utilisateurs Debian 10 priés de passer à Debian 11 : quid de Debian 12 ?

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Alors que Debian 11 Bullseye s’offre sa 5e mise à jour, la version 10 Buster passe à sa 13e et dernière mise à niveau. En attendant, la nouvelle Debian 12 poursuit son développement, prévue en mars 2023.

Ce 10 septembre, on pouvait lire sur le blog de Debian, que la 13e et dernière mise à jour de Debian 10 était arrivée :

« Le projet Debian a l’honneur d’annoncer la treizième (et dernière) mise à jour de sa distribution oldstable Debian 10 (nom de code Buster). Tout en réglant quelques problèmes importants, cette mise à jour corrige principalement des problèmes de sécurité de la version stable. »

Le moment est venu de passer à Debian 11 (dont la dernière version vient de sortir) !

« Après cette version intermédiaire, les équipes de sécurité et de publication de Debian ne produiront plus de mises à jour pour Debian 10. Les utilisateurs qui souhaitent continuer à bénéficier du suivi de sécurité devraient mettre à niveau vers Debian 11, ou consulter https://wiki.debian.org/LTS pour avoir des détails sur le sous-ensemble d’architectures et de paquets couverts par le projet « Long Term Support ». »

Debian 12 à l’horizon 2023

Un autre chantier important est en cours : le développement de Debian 12, dont le surnom sera « Bookworm ». Traduction : rat de bibliothèque.

En observant les notes de sortie de la version, on constate qu’aucun détail précis n’a encore été communiqué. On sait toutefois que Debian observe normalement un cycle de deux ans entre les versions majeures de sa distribution Linux. Cela devrait être le cas également pour Debian 12 « Bookworm » dont la sortie devrait intervenir en 2023.

La transition devrait démarrer le 12 janvier et le gel progressif aux alentours du 12 février 2023, pour un gel complet 30 jours plus tard.

La publication de Debian 12.0 pourrait donc intervenir peu après le 12 mars 2023.

Source toolinux.com

Création de la Linux Foundation Europe

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C’est l’événement de la semaine : la Linux Foundation annonce la création de son entité européenne, la Linux Foundation Europe. Elle regroupe déjà une douzaine de membres et sera basée à Bruxelles, au plus près des institutions européennes.

L’Open Source Summit Europe qui se tenait la semaine dernière à Dublin a été l’occasion d’annonce en grande pompe la création de la division européenne de la Fondation Linux. Objectif : ouvrir de nouvelles perspectives à la dynamique européenne de l’open source.

Basée à Bruxelles, en Belgique, la Linux Foundation Europe sera dirigée par Gabriele Columbro, par ailleurs toujours directeur exécutif de la Fintech Open Source Foundation (FINOS).

Un site web européen a été mis en ligne pour l’occasion.

Pour quoi faire ?

LF Europe – son petit nom – entend favoriser la collaboration en fournissant la structure nécessaire à la collaboration technologique dans le cadre du modèle européen unique.

La mission de la Linux Foundation Europe est d’accélérer la croissance d’efforts de collaboration de l’open source à destination de tous les groupes d’intérêt européens, des particuliers aux secteurs public et privé, « tout en offrant une rampe de lancement aux projets et aux entreprises européennes pour qu’ils réussissent et collaborent à l’échelle mondiale« .

La Linux Foundation Europe permettra d’héberger des projets collaboratifs ouverts directement sur le territoire européen.

Un premier projet : Open Wallet Foundation

Son projet inaugural sera une initiative autour des paiements, l’Open Wallet Foundation (OWF). Cette entité vise à développer moteur de porte-monnaie numérique supportant l’interopérabilité pour un large éventail de cas d’utilisation.

Membres fondateurs

Les membres fondateurs de la Linux Foundation Europe comprennent les entreprises suivantes : Ericsson, Accenture, Alliander, Avast, Bosch, BTP, esatus, NXP Semiconductors, RTE, SAP, SUSE, TomTom, Bank of England, OpenForum Europe, OpenUK et RISE Research Institute of Sweden.

La participation à la Linux Foundation Europe est ouverte à toute organisation. Elle est d’ailleurs gratuite pour les membres existants de la Linux Foundation.

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Un rapport sur le monde de l’Open Source européen en 2022

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Linux Foundation Europe vient d’être créée. L’occasion pour la nouvelle entité de publier les résultats d’une recherche axée sur l’Europe : voici ce qu’il faut retenir du « World of Open Source : Europe Spotlight 2022 ».

Si l’open source est un phénomène véritablement mondial, des dynamiques régionales entrent en jeu. Cette étude inaugurale, publiée par la Linux Foundation Europe (dont nous vous parlions dans cet article), définit les priorités et les défis de l’open source en l’Europe.

Le rapport, dévoilé dans le cadre de l’Open Source Summit Europe, est signé Colin Eberhardt, Graham Odds et Matthew Dunderdale (Scott Logic). L’avant-propos a été rédigé par Gabriele Columbro, le nouveau (et premier) directeur général de la Fondation Linux en Europe.

L’Europe et l’Open Source

Les auteurs du rapport rappellent que, depuis des décennies, l’Europe est à la pointe du développement des logiciels libres. Il y a plus de 30 ans, Linus Torvalds, d’origine finlandaise, a créé le noyau Linux, qui est devenu le noyau de système d’exploitation le plus utilisé au monde. Le Web et son protocole HTTP ouvert, ainsi que les normes qui en découlent au W3C et dans d’autres organisations de normalisation de l’Internet, sont le fruit des travaux initiaux de Sir Tim Berners-Lee au CERN, le laboratoire européen de physique des particules.

L’Europe a également été un pionnier dans le développement de matériel informatique libre. Exemples : le Raspberry Pi, dont nous vous parlons régulièrement dans ces colonnes, développé au Royaume-Uni – ou encore la plateforme Arduino, née en Italie.

En outre, l’Europe abrite de nombreuses entreprises importantes dans le domaine de l’open source, telles que Canonical (société à l’origine du système d’exploitation Ubuntu), SUSE et GitLab.

Conclusions de l’étude

Lors de l’Open Source Summit Europe, Hilary Carter, vice-présidente de LF Research, a souligné plusieurs enseignements importants :

L’open source est un environnement dans lequel il est amusant et enrichissant d’être, et un environnement que les répondants ressentent comme un endroit où ils peuvent apprendre de nouvelles compétences
L’open source reste une clé apolitique pour favoriser les biens communs numériques, permettant des innovations qui peuvent naître en Europe et devenir des normes de facto utilisées dans le monde entier
La plupart des répondants adoptent des politiques qui encouragent ouvertement la consommation de technologies open source. Cependant, il existe un déséquilibre concernant la contribution en amont. Et cela crée certains défis pour la durabilité des communautés open source. « Encourager la contribution en amont est toujours un défi que nous devons nous efforcer de surmonter« , estime Mme Carter.

Télécharger le rapport

Le rapport « World of Open Source : Europe Spotlight 2022 » peut être téléchargé en PDF, sans inscription obligatoire.

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EuroLinux Desktop, une distribution Linux européenne

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Une nouvelle distribution Linux venue de Pologne débarque cette semaine. EuroLinux Desktop s’adresse aux utilisateurs venus de Window et macOS, avec une base Red Hat Linux Entreprise 9. Tous les détails.

L’Europe avance en force. Après la création de la Fondation Linux européenne et la publication d’un passionnant rapport sur l’état de l’open source dans la région, place à une distribution Linux européenne basée sur le code source de Red Hat Linux, EuroLinux Desktop.

C’est quoi EuroLinux Desktop ?

EuroLinux Desktop est un système d’exploitation reprenant l’esthétique et les fonctionnalités de Windows et de macOS, mais avec la fiabilité et la sécurité des distributions Linux pour serveurs.

Cette distribution Linux basée sur le code source de Red Hat Enterprise Linux 9, intègre une série de modifications de l’interface utilisateur, introduites par EuroLinux. Le système a été conçu pour une utilisation bureautique, dans les institutions publiques, les entreprises, les établissements d’enseignement et pour les utilisateurs privés. Il est couvert par une assistance technique de 10 ans de la part du fabricant.

EuroLinux Desktop 9 : les nouveautés

Articulée autour d’un noyau Linux 5.14, la distribution est optimisée pour les architectures x86_64, aarch64 (ARM64) et i686.

EuroLinux Desktop utilise GNOME, mais a choisi de placer des icônes sur le bureau en standard. Autre particularité : une fonction de maximisation et de minimisation des fenêtres.

EuroLinux Desktop prend en charge de nombreux formats de fichiers multimédia (mp3, mpg, wma, ts, opus, ogg, mp4, flac, aiff, acc, ac3, avi), ainsi que les codecs ouverts utilisés dans les fichiers vidéo mkv populaires (Matroska). Chacun de ces formats peut être exécuté dans le lecteur par défaut du système Totem/Video.

EuroLinux Desktop inclut une suite bureautique open source et c’est LibreOffice qui a été choisie, même s’il est possible d’opter pour la suite européenne OnlyOffice. D’ailleurs, la distribution propose d’accéder à environ 2.000 applications gratuites via son propre « App Store » et la compatibilité avec le format AppImage.

Pour bénéficier des applications Windows, dont les jeux, l’éditeur recommande d’installer le logiciel Steam ou Lutris, la plateforme de jeux open-source, ou encore Wine, la couche de compatibilité pour les applications Windows.

Qui est EuroLinux ?

EuroLinux est une distribution Linux polonaise pour entreprise développée depuis 2013. Depuis lors, quatre versions majeures d’EuroLinux – 6, 7, 8 et 9 – ont été publiées sur la base de Red Hat Enterprise Linux. Après la sortie de la huitième version, le système a été distribué selon deux modèles économiques : l’un avec le support technique du fabricant et l’autre gratuit, sans support. Selon le classement DistroWatch, EuroLinux fait partie des 40 distributions Linux les plus populaires au monde. EuroLinux Desktop est la première version destinée au grand public et à la bureautique.

Télécharger EuroLinux

Il est possible de télécharger EuroLinux Desktop gratuitement via le site de l’éditeur. Le support est garanti jusqu’au 30 juin 2032. Pour bénéficier du support technique, l’éditeur propose des formules très économiques, à partir de 10€ seulement pour un an, via son site web. Comptez 25€ pour 3 ans.

Télécharger euro-linux.com

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GNOME 43 est disponible

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6 mois de travail acharné ont permis de peaufiner et de livrer la version 43 de GNOME ce. Les améliorations sont nombreuses : nouveau menu de réglages rapides, application Fichiers redessinée et nouveaux efforts pour migrer de GTK 3 à GTK 4. Tous les détails.

GNOME 43 porte le nom de code « Guadalajara », en reconnaissance du travail effectué par les organisateurs de GUADEC 2022.

GNOME 43 : les nouveautés

GNOME 43 est livré avec un tout nouveau menu d’état du système, qui permet de modifier rapidement les paramètres les plus utilisés. Les paramètres qui nécessitaient auparavant de se plonger dans les menus peuvent désormais être modifiés d’un simple clic. Le nouveau menu permet de contrôler les fonctionnalités de mise en réseau de GNOME, comme les connexions Bluetooth et USB, ainsi que les points d’accès Wi-Fi.

GTK 4 est la dernière version majeure de la boîte à outils d’interface utilisateur de GNOME, qui a été publiée en décembre 2020. À la clé, des graphiques plus rapides et plus fluides, de nouveaux widgets d’interface et d’un nouveau look. Davantage d’applications passant de GTK 3 à GTK 4 : Fichiers (Files), Maps, Logs, Builder, Console, Configuration initiale, Contrôles parentaux.

Les applications Calendrier, Contacts et Appels ont toutes été améliorées pour GNOME 43. L’interface du calendrier a été mise à jour, avec une nouvelle barre latérale qui comprend un calendrier de navigation et une liste des événements à venir. Contacts dans GNOME 43 permet désormais d’importer et d’exporter des contacts sous forme de fichiers vCard.
Calls (Apples) bénéficie d’une série d’améliorations, notamment des temps de démarrage plus rapides, la prise en charge des appels VOIP chiffrés et la
possibilité d’envoyer des SMS à partir de l’historique des appels.

Les paramètres de confidentialité de GNOME incluent une nouvelle page Sécurité du matériel pour la version 43. Elle fournit des informations sur la sécurité de votre matériel physique, sa configuration et son logiciel interne (firmware).

GNOME 43 inclut la possibilité d’installer des sites et applications web sur le bureau, en tant que web apps. Cette fonctionnalité est une version nouvelle et améliorée de la fonctionnalité d’applications Web qui était disponible dans les versions précédentes de GNOME (42) via un menu « Installer le site comme application Web ».

La liste des nouveautés est copieuse et peut être consultée dans les notes de sortie de GNOME 43.

Installer GNOME 43

Pour l’installer, mieux vaut attendre les paquets officiels fournis par votre distribution GNU/Linux. Pour les distributions les plus populaires, c’est une question de jours ou de semaine.

Vous pouvez également essayer l’image de GNOME OS en tant que machine virtuelle, en utilisant l’application Boxes.

Dates de sortie

GNOME 43 est sorti le 21 septembre 2022.

Libre et Open Source ?

Oui ! Le logiciel GNOME est un logiciel libre : tout le code est disponible en téléchargement et peut être librement modifié et redistribué selon les licences respectives.

Source toolinux.com

Un Android sans Google (comme /e/OS) est désormais légal en Europe

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l’Union européenne vient de confirmer que les fabricants sont désormais libres de vendre des téléphones Android sans Google dans la plus totale légalité. Un changement qui ravit la fondation Murena qui édite /e/OS.

La plus haute juridiction européenne a confirmé, la semaine dernière, une décision importante dans la lutte pour les marchés concurrentiels et la vie privée des utilisateurs.

Les fabricants européens de smartphones vont pouvoir travailler avec d’autres entreprises qui développent des versions dérivées d’Android sans devoir installer par défaut des applications Google (recherche, Play Store, YouTube, Chrome, etc.).

Petit rappel :

« En juillet 2018, l’Union européenne a infligé une amende de 4,8 milliards d’euros à Google pour avoir abusé de son pouvoir sur le marché des smartphones et a ordonné à l’entreprise de modifier ses pratiques. L’objectif principal de cette amende était d’empêcher Google de forcer les fabricants à préinstaller les applications Google par défaut dans Android. »

Google avait alors fait appel de l’amende, mais le tribunal général de l’UE a validé l’amende de 4,125 milliards d’euros. Traduction ?

Google est accusé de forcer les fabricants d’Android à « préinstaller les applications de recherche et de navigation de Google sur les appareils fonctionnant avec le système d’exploitation mobile Android » et d’imposer des restrictions aux opérateurs de réseaux mobiles pour qu’ils puissent proposer la boutique d’applications Google.

Dans sa dernière newsletter, la fondation Murena jubile et estime qu’en combinaison avec d’autres réglementations comme Digital Markets Act (DMA), l’Union européenne montre que « les GAFAM ne peuvent pas faire ce qu’ils veulent au détriment des droits des utilisateurs et des consommateurs« .

L’éditeur d’/e/OS se dit « enthousiaste » à propos de cette nouvelle et espère
que « ces nouvelles règles ouvriront la voie à davantage d’alternatives et d’innovations« .

Source toolinux.com

La fondation Linux franchit l’Atlantique

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La Linux Foundation Europe est créée à Bruxelles, avec pour DG Gabriele Columbro, également directeur exécutif de la Fintech Open Source Foundation (FINOS).

Logo de la Linux Foundation

La fondation Linux est depuis sa création en 2007 aux Etats-Unis un des acteurs majeurs de l’open source, hébergeant quantité de projets dans de nombreux secteurs. Ce mois-ci, l’organisation basée à San Francisco a enjambé l’Atlantique en créant la Linux Foundation Europe, installée à Bruxelles – annonce en VO ici et là en VF.

Ericsson, Accenture, Bosch, SAP, Suse parmi les membres

Lancée avec une douzaine de membres, la nouvelle branche a pour directeur général l’Italien Gabriele Columbro, qui reste parallèlement directeur exécutif de la Fintech Open Source Foundation (FINOS). Cette dernière avait rejoint la fondation Linux au printemps 2020.

Les membres inauguraux de la Linux Foundation Europe comprennent au niveau Platinum: Ericsson; au niveau Gold: Accenture; au niveau Silver: Alliander, Avast, Bosch, BTP, esatus, NXP Semiconductors, RTE, SAP, SUSE, et TomTom; au niveau associé: Banque d’Angleterre, OpenForum Europe, OpenUK et RISE Research Institute of Sweden. La participation à la Linux Foundation Europe est ouverte à toute organisation et gratuite pour les membres existants de la Linux Foundation, annonce celle-ci.

«La Linux Foundation Europe permettra aux projets collaboratifs ouverts d’être hébergés directement sur le territoire européen. Son projet inaugural, l’Open Wallet Foundation (OWF), (…) est un nouvel effort de collaboration établi pour développer un moteur de porte-monnaie numérique supportant l’interopérabilité pour un large éventail de cas d’utilisation.» Annoncé en juin, l’OWF a pour objectif de favoriser l’interopérabilité des portefeuilles numériques, les «wallets» qui servent à stocker les monnaies numériques telles que le bitcoin et l’ether, mais aussi les services en ligne basés sur des logiciels qui permettent d’effectuer des transactions électroniques avec d’autres personnes et des entreprises.

Rapport sur l’Europe

La Linux Foundation Europe s’est associée à la Linux Foundation Research et à 13 autres entités européennes [universitaires, commerciales et associatives], pour explorer l’état de l’open source d’un point de vue européen, en se concentrant sur les initiatives des gouvernements, des entreprises et des organisations à but non lucratif. Elle a publié un rapport, « The World of Open Source: 2022 Europe Spotlight ».

Qui, ce qui n’étonnera guère, conclut que:

« – L’open source est largement reconnu dans tous les pays et dans tous les secteurs d’activité comme un mécanisme de choix pour l’innovation.

– Le secteur public n’exploite pas toute la puissance de la collaboration en matière de logiciels open source pour créer une valeur collective et faire progresser la vision ambitieuse des biens communs numériques.

– Un déséquilibre entre les politiques de consommation et de contribution remet en cause la durabilité de l’écosystème open source. »

La collaboration, « seul moyen » d’impact sur la transformation du système énergétique

Parmi les déclarations des soutiens de cette nouvelle entité européenne, on note celle-ci qui fait le lien entre l’open source et la crise climatique:

«La transition énergétique est en train de bouleverser le système énergétique à l’échelle mondiale, avec des ambitions élevées en matière de réduction des émissions de CO2. En tant que gestionnaire de réseau de distribution chez Alliander, nous sommes convaincus que la collaboration est le seul moyen d’avoir un impact sur la transformation du système énergétique. Le fait d’être actif dans le domaine de l’open source depuis près de dix ans (et trois ans à la Linux Foundation Energy) a prouvé à Alliander que l’open source est un pilier stratégique essentiel pour atteindre nos objectifs», a déclaré Arjan Stam, directeur des opérations système chez Alliander.

La fondation Linux n’est pas la première entité américaine de l’open source à s’implanter en Europe: en 2020, la fondation Eclipse, créée en 2004, avait quant à elle déménagé son siège à Bruxelles en y adoptant le statut d’association internationale sans but lucratif (AISBL): une structure juridique belge «faite pour les gens comme nous, puisqu’elle permet de garder  une couverture internationale tout en étant basé en Belgique», nous expliquait Gaël Blondelle, qui dirige l’équipe européenne de la fondation Eclipse.

Source zdnet.fr

Qu’est-ce qu’un terminal Linux drop-down et pourquoi en utiliser un ?

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Voici pourquoi vous devriez utiliser un terminal drop-down sous Linux.

Tout le monde n’aime pas utiliser le terminal d’un ordinateur. La plupart des utilisateurs et utilisatrices ne sauraient même pas par où commencer une fois le terminal ouvert d’ailleurs. La majorité des internautes ont été habitués à des environnements de bureau qui ne nécessitent pas l’écriture d’une seule commande.

Mais même en sachant très bien que je pourrais passer toute ma vie sans jamais avoir à écrire une seule commande Linux, j’ai toujours tendance à utiliser cet outil. Pourquoi ? Parce qu’il est efficace. Il y a des moments où je sais exactement ce que je dois faire et comment le faire.

Le plus souvent, le « comment » se résume à deux options : la ligne de commande ou l’interface graphique. Mais sachant que mes doigts tapent plus vite que mes mains ne s’exécutent avec une souris ou un pavé tactile, je passe prioritairement par l’interface en ligne de commande (CLI). C’est devenu une seconde nature pour moi.

Tout est question d’efficacité. Si une commande est plus efficace que la recherche dans les paramètres du système ou dans une interface graphique, c’est la solution que je privilégie.

Mais cela ne signifie pas forcément que la fenêtre de terminal par défaut est l’option la plus efficace. Elle nécessite encore de lever ma main du clavier, de bouger mon curseur vers le menu et d’ouvrir le terminal avant de pouvoir taper une commande.

Il existe pourtant une solution plus simple : le terminal drop-down.

Comment fonctionne un terminal drop-down ?

Voici les étapes d’utilisation d’un terminal drop-down :

  • Une fois installé, le terminal s’exécute en arrière-plan.
  • Lorsque vous avez besoin d’utiliser le terminal, tapez une combinaison de touches sur votre clavier.
  • Votre terminal apparaîtra en surimpression.
  • Utilisez le terminal comme vous le feriez normalement.
  • Lorsque vous avez terminé, utilisez la même combinaison de touches pour fermer le terminal.

Ainsi, vos doigts n’ont jamais à quitter le clavier. Lorsque vous êtes très occupé tout au long de la journée, même ces quelques secondes peuvent faire la différence.

Deux terminaux drop-down à choisir

J’utilise principalement deux terminaux drop-down : Guake et Yakuake. Guake est le terminal pour GNOME et Yakuake est le terminal pour KDE Plasma. Aucun de ces terminaux n’est installé par défaut, vous devez donc les ajouter vous-même. Sur les systèmes basés sur Ubuntu, ces terminaux peuvent être installés à l’aide des commandes suivantes :

  • sudo apt install guake -y
  • sudo apt install yakuake -y

Sur les systèmes basés sur RHEL, ces terminaux peuvent être installés de manière similaire :

  • sudo dnf install guake -y
  • sudo dnf install yakuake -y

Ici, nous utiliserons Guake pour ce tutoriel.

Comment commencer à utiliser un terminal descendant

1. Ouvrez les propriétés de Guake

Lorsque vous installez Guake, vous devez ouvrir la fenêtre de configuration. Cela se fait à l’aide de la commande :

  • guake -p

2. Activer Guake au démarrage

Dans cette fenêtre, vous pouvez configurer pas mal de choses (y compris l’aspect du terminal). Le plus important, cependant, est de s’assurer que l’option Lancer Guake au login est activée. Si vous ne le faites pas, vous devrez à chaque fois démarrer Guake à partir du terminal avant de pouvoir l’utiliser.

Image : Jack Wallen.

3. Se déconnecter et se reconnecter

Fermez la fenêtre des préférences, puis déconnectez-vous de votre session. Lorsque vous vous reconnecterez, Guake fonctionnera en arrière-plan et sera prêt à bondir.

4. Ouvrez Guake

Pour ouvrir Guake, appuyez sur la touche F12 de votre clavier. Utilisez ensuite le terminal comme vous le feriez normalement et, une fois que vous avez terminé, appuyez sur la touche F12 pour fermer le terminal.

Voilà comment et pourquoi j’utilise un terminal drop-down sous Linux. Non seulement il est plus efficace, mais il élimine le fouillis (en n’occupant pas l’espace précieux du dock). Il est également très agréable à utiliser.

Source : zdnet.com

Le noyau Linux 6.0 est disponible, la version 6.1 débutera le support de Rust

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Nouvelle mouture importante pour le noyau Linux. Même si la nomenclature ne donne plus la même importance aux « comptes ronds » et a été surtout introduite pour simplifier la numérotation, cette version 6.0 reste significative.

Les améliorations y sont très nombreuses, ne serait-ce que sur le support matériel.  On y trouve notamment la prise en charge des processeurs Alder Lake et GPU Arc d’Intel (expérimentale celle-ci), du Soc Snapdragon 8cx Gen 3 de Qualcomm ou encore un meilleur support des bibliothèques 3D du Raspberry 4.

On trouve également plusieurs améliorations pour l’architecture RDNA3 d’AMD ainsi qu’une meilleure prise en charge pour les Ryzen 7000 (plateforme Raphael).

Le noyau Linux 6.0 introduit en outre un important mécanisme de vérification à l’exécution pour la sécurité des systèmes critiques. Autre apport significatif, l’API H.265/HEVC est maintenant considérée comme stable.

Comme toujours, les nouveaux noyaux ne sont pas forcément disponibles tout de suite. Tout dépend de la distribution utilisée. Si vous êtes sur une rolling release de type Manjaro, la mise à jour est peut-être déjà là. Pour les autres, comme Ubuntu, il faudra attendre la version suivante du système.

Maintenant que la version 6.0 est sortie, la 6.1 est en préparation et pourrait être encore plus importante. Elle introduira un support initial pour l’infrastructure Rust, le langage initialement créé par Mozilla et depuis géré par une fondation dédiée. Si vous voulez en savoir davantage, le site Phoronix (en anglais) propose déjà une liste des améliorations connues.

TUXEDO OS 1 : le constructeur allemand officialise son système d’exploitation

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Le système d’exploitation Linux du constructeur allemand Tuxedo est arrivé, après six de mois de travail intensif et sous forme d’image ISO. Quel intérêt et à qui s’adresse Tuxedo OS 1.0 ?

Tuxedo OS pourra désormais devenir le système d’exploitation par défaut des ordinateurs – fixes et portables – vendus par la marque européenne (qui propose la plupart de ses modèles avec des claviers français en option). L’avantage ? Un système prêt à l’emploi, contenant déjà l’ensemble des pilotes nécessaires.

L’OS va bien au-delà des retouches visuelles apportées à l’identité visuelle du constructeur. Le noyau utilisé est un noyau Ubuntu avec quelques correctifs.

Depuis la sortie d’Ubuntu 22.04 LTS « Jammy Jellyfish », TUXEDO OS bénéficie d’un nouvel environnement de bureau avec KDE Plasma, remplaçant Budgie comme bureau par défaut. La décision d’utiliser KDE Plasma comme environnement de bureau a été prise en raison de sa configurabilité. « GNOME dans Ubuntu laisse beaucoup moins de marge de manœuvre« , estime-t-on chez Tuxedo.

La liste de applications de bureau embarquées est relativement exhaustive : la suite bureautique LibreOffice, le navigateur Mozilla Firefox, le client de messagerie Thunderbird ou le lecteur multimédia VLC. On trouve également VirtualBox pour la création de machines virtuelles. Les TUXEDO Control Center (TCC) et TUXEDO Tomte sont également inclus.

Si le jeu vidéo vous passionne, le constructeur fournit une version récente de l’Open Gaming Platform Lutris ainsi que le paquet Heroic-Games-Launcher dans son dépôt.

Vous pouvez télécharger Tuxedo OS gratuitement depuis cette page (images ISO). Cette page contient l’ensemble des paquets intégrés au système d’exploitation.

Source toolinux.com

Ubuntu Pro : ce qu’il faut savoir sur la version gratuite

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Canonical vient de lancer une version gratuite de son offre Ubuntu Pro. Vous pourrez étendre la couverture des mises à jour de sécurité jusqu’à 10 ans et d’accéder à des outils professionnels. Tous les détails.

Ubuntu Pro est un abonnement permettant d’étendre la période de mises à jour, de maintenance et de sécurité pour les systèmes d’exploitation Ubuntu, à destination des centres de données, mais aussi des postes de travail. Petite nouveauté : une version gratuite est lancée par l’éditeur Canonical pour une utilisation personnelle et commercialise jusqu’à 5 machines.

Une version gratuite

Ubuntu Pro est disponible pour toutes les versions Ubuntu LTS à partir de 16.04 LTS. L’abonnement standard couvre l’ensemble des mises à jour de sécurité pour tous les paquets d’Ubuntu, y compris les CVE (expositions communes critiques) pour des milliers d’applications tierces. La liste est d’ailleurs impressionnante : Ansible, Apache Tomcat, Apache Zookeeper, Docker, Drupal, Nagios, Node.js, phpMyAdmin, Puppet, PowerDNS, Python 2, Redis, Rust, WordPress.

Les utilisateurs peuvent obtenir un abonnement personnel gratuit à Ubuntu Pro sur le site web Ubuntu.com, pour un maximum de cinq machines. Au-delà, c’est le modèle payant qui s’impose.

En vidéo

Source toolinux.com

 

 

Comment configurer le fichier hosts sous Linux

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Voici à quoi sert le fichier hosts sur Linux, et pourquoi il est important de le connaître et de le personnaliser.

Linux est un système d’exploitation très puissant qui est aussi l’un des plus flexibles du marché. Cette flexibilité a toujours été l’un des principaux arguments de vente du système d’exploitation. Tout utilisateur qui n’aime pas le fonctionnement de Linux peut toujours le modifier pour mieux l’adapter à ses besoins.

Un exemple très simple pour illustrer ça est le fichier hosts de Linux.

Qu’est-ce que le fichier hosts ?

Le fichier hosts permet de faire correspondre facilement des adresses IP à des noms de domaine. Cela vous rappelle quelque chose ? C’est exactement ce que font les DNS aujourd’hui. Mais à l’époque d’ARPANET, il n’y avait pas de DNS, il fallait donc trouver un moyen de mapper ces adresses. C’est là que le fichier hosts est entré en jeu. Etant donné que le DNS s’occupe maintenant de cela pour nous, pourquoi le fichier hosts subsiste-t-il me demanderez-vous ?

Le meilleur exemple que je puisse vous donner est celui d’une configuration basée sur un réseau local où vous voulez vous connecter à des machines sans avoir à taper leurs adresses IP complètes. Vous avez peut-être un serveur sur votre réseau local auquel vous accédez régulièrement via la commande :

  • ssh jack@192.168.1.100

Vous pouvez mapper cette adresse IP dans le fichier hosts de façon à ce que vous n’ayez qu’à taper :

  • ssh jack@invoiceplane

Cela évite d’avoir à se souvenir de l’adresse IP du serveur à chaque fois. C’est très utile lorsque vous devez travailler avec un grand nombre de serveurs sur votre réseau local. Vous pouvez même travailler avec ces surnoms dans votre navigateur web. Par exemple, si vous avez installé Invoiceplan (qui est une solution de facturation) sur un serveur de votre réseau local et que la racine du du service est /var/www/html/invoiceplane, vous pouvez associer l’adresse IP du serveur au pseudonyme invoice et taper simplement invoice/invoiceplane dans la barre d’adresse de votre navigateur pour ouvrir le service.

Comment configurer le fichier hosts de Linux

Comment configurer ce fichier ? C’est très simple.

Prérequis

Les seules choses dont vous aurez besoin sont une distribution Linux en état de fonctionnement et de quelques adresses IP à mapper.

1. Ouvrez le fichier hosts

Connectez-vous à votre machine Linux et ouvrez un terminal. Pour ouvrir le fichier hosts afin de le modifier, tapez la commande suivante :

  • sudo nano /etc/hosts

2. Ajoutez une nouvelle entrée à hosts

Chaque ligne du fichier hosts est un mappage pour une adresse IP unique et se présente sous la forme suivante :

  • Adresse IP Pseudonyme Nom de domaine

Par exemple (en restant dans notre exemple Invoiceplane), vous pouvez mapper l’adresse IP 192.168.1.11 au surnom invoice avec le domaine invoiceplane.lan. Cette entrée ressemblerait à ceci (et serait ajoutée au bas du fichier) :

  • 192.168.1.11 invoice invoiceplane.lan

Une fois cette entrée enregistrée dans le fichier hosts, vous pouvez atteindre ce serveur de trois manières différentes :

  • via l’adresse IP (ssh 192.168.1.11)
  • via son pseudonyme (ssh invoice)
  • via son nom de domaine (ssh invoiceplane.lan)

La seule réserve concernant l’enregistrement du nom de domaine est que vous ne pourrez pas atteindre ce serveur en utilisant cette entrée dans un navigateur web (seuls les adresses IP et les pseudonymes sont acceptés).

3. Enregistrez et fermez

Une fois que vous avez ajouté les entrées nécessaires, enregistrez et fermez le fichier avec la combinaison de touches Ctrl + X. Une fois le fichier sauvegardé, vous n’avez pas besoin de redémarrer le système d’exploitation, car le sous-système de mise en réseau prendra immédiatement en compte les modifications.

Pour ceux qui découvrent Linux, vous n’aurez probablement pas besoin de vous préoccuper du fichier hosts au début. Cependant, plus vous vous plongerez dans l’utilisation de Linux, plus vous rencontrerez de situations où le fichier hosts vous sera utile.

Source : zdnet.com

Comment partager des dossiers sur votre réseau à partir de Linux ?

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Si vous avez besoin de partager des fichiers et des dossiers avec d’autres utilisateurs de votre réseau à partir de votre ordinateur Linux, suivez le guide.

Si vous avez plusieurs ordinateurs sur votre réseau et que vous souhaitez pouvoir partager des fichiers et des dossiers à partir de votre machine Linux, le processus n’est pas aussi difficile que vous pourriez le penser.

Le plus facile pour effectuer cette manipulation est d’utiliser Samba et le terminal. Mais n’ayez crainte, je vais vous montrer comment faire en termes clairs et simples. Une fois l’opération terminée, n’importe qui sur votre réseau local devrait pouvoir accéder à vos dossiers et fichiers partagés.

Pour que cela fonctionne, vous aurez besoin d’une installation Linux à jour avec un utilisateur disposant des privilèges sudo. Je vais démontrer le processus avec le bureau Ubuntu 22.04, mais le processus est le même pour la plupart des distributions (la seule exception étant l’installation de Samba).

Installation de Samba

La première chose à faire est d’installer Samba. Nous allons le faire à partir de la ligne de commande, donc connectez-vous à votre session Linux et ouvrez votre application Terminal. Installez ensuite Samba grâce à la commande :

sudo apt-get install samba -y

Si vous êtes sur un OS basé sur Fedora (ou RHEL), la commande sera la suivante :

sudo dnf install samba -y

Vous constaterez peut-être que Samba est déjà installé. Quoi qu’il en soit, vous voici prêt à continuer.

Démarrez et activez le service Samba avec :

sudo systemctl enable –now smbd

Certains gestionnaires de fichiers Linux vous permettent de partager des dossiers directement depuis l’interface graphique. Je vais partager avec vous le processus manuel, au cas où votre gestionnaire de fichiers n’inclurait pas cette option.

Création du partage

Disons que le dossier que vous voulez partager est le dossier Public de votre répertoire personnel (donc /home/USER/Public – où « USER » est votre nom d’utilisateur). Dans le terminal, nous allons ouvrir le fichier de configuration Samba avec la commande :

sudo nano /etc/samba.smb.conf

Au bas de ce fichier, collez le texte qui suit :

[Public]
path = /home/USER/Public
browsable = yes
writable = yes
read only = no
force create mode = 0666
force directory mode = 0777

« USER » est votre nom d’utilisateur. Si vous ne souhaitez pas que les autres utilisateurs puissent modifier les fichiers, indiquez no sur la valeur writeable.

Enregistrez et fermez le fichier. Redémarrez Samba avec :

sudo systemctl restart smbd

A ce stade, votre partage Samba sera visible sur le réseau, mais personne ne pourra y accéder. Corrigeons cela.

Autorisation de l’accès au partage

Si vous ne voulez pas donner vos identifiants de connexion à d’autres personnes et que vous ne voulez pas non plus autoriser l’accès anonyme au répertoire (car cela pourrait poser un problème de sécurité), il faut créer un nouveau compte sur votre machine. Ce dernier pourra être utilisé par d’autres personnes pour accéder aux fichiers et aux dossiers partagés.

Dans la fenêtre du terminal, créez un compte nommé guestshare avec la commande :

sudo adduser guestshare

Donnez à ce compte un mot de passe sécurisé, nommez-le Samba Guest (ou quelque chose d’approchant), puis appuyez simplement sur la touche Entrée pour finir la manipulation.

Ensuite, nous devons activer ce compte pour Samba. Exécutez les deux commandes suivantes :

sudo smbpasswd -a guestshare

sudo smbpasswd -e guestshare

La première commande ajoute le compte, et la deuxième l’active.

Après avoir entré la première commande, vous serez invité à ajouter un nouveau mot de passe pour Samba. Vous pouvez utiliser le même mot de passe que vous avez utilisé lors de la création du compte guestshare.

Tout utilisateur ou utilisatrice de votre réseau devrait maintenant être en mesure d’accéder à ce dossier en utilisant les informations d’identification de guestshare.

Et c’est tout ce qu’il y a à faire pour créer un dossier partagé sous Linux. Les utilisateurs ou utilisatrices peuvent non seulement voir les fichiers et les dossiers qu’ils contiennent, mais aussi les créer et les modifier.

Source : zdnet.com

Voici la première tablette de Juno Computers sous Linux

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Le constructeur Juno Computers annonce la sortie imminente de sa première tablette Linux. Elle tourne sur un système d’exploitation Linux basé sur Debian. Tous les détails.

Les précommandes sont lancées. La Juno Tablet sous Linux sera livrée dans les prochaines semaines aux États-Unis et en Europe.

Fiche technique

La Juno Tablet est une tablette dotée d’un mécanisme arrière avec pied. Ses caractéristiques :

Intel Celeron N5100 (4 cœurs / 4 Threads) – 1.10GHz (Turbo 2.80 GHz)
Carte graphique Intel UHD
Stockage 256 GB
Écran tactile IPS capacitif de 10,1 pouces
Résolution de 1920×1200 pixels
Wi-Fi Intel Wireless AC 9460/9560 et Bluetooth 4.2
Caméra frontale 2 MP
Caméra arrière 5 MP
Niveau de sensibilité à la pression de 1024 points pour le stylet
Mini HDMI et micro-SD
Prise casque 3,5 mm
249mm x 167mm x 11mm pour 670 grammes
Chargeur USB-C 36W

La capacité de stockage est de 256 GB, 512 GB ou 1 To au choix.

Pour qui ?

La tablette tourne sous Linux et peut être utilisée avec un clavier et une souris sans fil en option. Elle est destinée principalement aux utilisateurs de Linux qui cherchent une alternative à Android sur le marché des tablettes.

Quel système d’exploitation ?

La tablette Juno est disponible avec le système d’exploitation Linux de votre choix parmi les trois distributions suivantes :

Mobian Linux (basée sur Debian)
Manjaro Linux avec KDE Plasma
Manjaro Linux avec Gnome (Phosh)

Toutefois, la tablette peut exécuter à peu près n’importe quelle distribution/système d’exploitation x86 (Linux ou même Windows).

Commander la tablette Juno

La Juno Tablet est disponible en précommande sur le site web européen et britannique du constructeur au prix de £449.00, soit 515€ TVAC à l’heure où nous écrivons ces lignes (17 octobre 2022). Le stylet est proposé en option pour 22€.

Source toolinux.com

Comment choisir la bonne distribution Linux

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Avec des milliers d’options à examiner, voici nos meilleurs conseils pour choisir la distribution Linux qui répond à vos besoins.

Linux est une plateforme puissante, polyvalente, sécurisée et fiable qui peut être utilisée partout. Du serveur au bureau, de l’IoT aux conteneurs, aux systèmes embarqués et bien plus encore….

Vous ne réalisez peut-être même pas à quel point le système d’exploitation open source est répandu. Il est littéralement présent partout.

Mais il y a un domaine dans lequel Linux n’a pas encore beaucoup progressé : l’ordinateur de bureau. Ce n’est pas parce que ce n’est pas une option viable, j’utilise Linux comme système d’exploitation depuis des décennies et je n’ai jamais eu de problème. Il fonctionne à merveille et m’offre une stabilité et une flexibilité qu’aucun autre système d’exploitation ne peut égaler.

Ceci étant dit, comment se fait-il que Linux ait eu tant de mal à gagner des parts de marché sur ce secteur ?

L’une des raisons en est le choix. Pour les utilisateurs qui sont déjà familiers avec Linux, le choix est un argument de vente important, car il signifie qu’il y a plein d’options à choisir (sur à peu près tous les sujets).

Pléthore de choix

Il existe des milliers de distributions parmi lesquelles choisir, toutes offrant des environnements de bureau différents, des gestionnaires de paquets et des design propres. Cependant, pour ceux qui ne sont pas familiers avec Linux, un tel choix peut être problématique.

Par où commencer ? Avec autant de choix, il peut être presque impossible de savoir par où commencer sa recherche. C’est pourquoi j’ai voulu vous donner mes meilleurs conseils pour choisir une distribution Linux, afin que vous n’ayez pas à patauger dans un océan d’options.

Mais avant d’aller plus loin, une précision : je ne vais pas me plonger dans toute la complexité de Linux.

Ceux qui font leurs premiers pas avec un nouveau système d’exploitation n’ont pas besoin de connaître les options telles que systemd, les fonctions de sécurité comme SELinux, les gestionnaires de fenêtre comme LightDM ou les chargeurs d’amorçage comme GRUB.

Les nouveaux utilisateurs ont simplement besoin de savoir comment faire un choix qui les aidera à se familiariser avec un nouveau système d’exploitation. Ils veulent être en mesure d’être productifs sans avoir à plonger en profondeur dans quoi que ce soit.

Tout tourne autour du bureau

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : le choix le plus important que vous ferez au cours de votre aventure avec Linux est l’environnement de bureau que vous choisirez. Bien qu’il n’y ait pas autant d’environnements de bureau que de distributions, il en existe tout de même un grand nombre, comme GNOME, KDE Plasma, Pantheon, Budgie, Xfce, Cinnamon, Mate, Enlightenment, Deepin Desktop, LXDE, i3, LXQt, Sugar, et bien d’autres encore. Tous ces environnements de bureau ne constituent cela dit pas des bons choix pour un nouvel utilisateur.

Pour ceux qui n’ont jamais utilisé Linux, il n’y a vraiment qu’une poignée d’environnements de bureau à envisager :

  • GNOME
  • KDE Plasma
  • Cinnamon
  • Mate
  • Xfce

Dans la liste ci-dessus, je ne recommanderais pas Xfce, simplement parce qu’il pourrait être un peu trop complexe pour l’utilisateur moyen. Même si Xfce est un environnement de bureau très convivial, il y a beaucoup d’options de configuration disponibles, ce qui pourrait devenir rapidement intimidant. Et bien que j’utilise un bureau basé sur GNOME, je ne recommanderais pas le bureau GNOME à ceux qui n’ont jamais utilisé Linux, simplement parce qu’il est très différent par rapport à ce qui se fait aujourd’hui.

Il reste donc KDE Plasma, Cinnamon et Mate. Parmi les trois, KDE Plasma est l’un des bureaux les plus élégants, mais il offre beaucoup de fonctionnalités accessoires pas forcément utiles.

Il ne reste donc plus que Cinnamon et Mate. Entre les deux je recommande Cinnamon pour deux raisons : c’est le bureau par défaut de Linux Mint et il est en phase de développement actif.

L’importance des gestionnaires de paquets

Dans la plupart des cas, les gestionnaires de paquets ont tendance à être assez similaires. Par exemple, pour installer un logiciel sur Ubuntu à partir de la ligne de commande, la commande ressemblera à ceci :

sudo apt install firefox -y

Sur Fedora, cette commande ressemblera à ceci :

sudo dnf install firefox -y

Cependant, sur une distribution basée sur Arch, cette commande sera :

sudo pacman -S firefox

Vous vous demandez probablement « Pourquoi on parle de ligne de commande dans un article destiné aux nouveaux utilisateurs ? » Bonne question. Le fait est que la plupart des distributions Linux sont livrées avec une interface graphique pour leurs gestions des paquets. Par exemple, les bureaux basés sur GNOME ont GNOME Software et KDE Plasma a Discover. Les distributions basées sur Arch Linux ont Pamac. De fait, la plupart des nouveaux utilisateurs ne devraient pas avoir de problème pour installer des applications. Au lieu d’exécuter des commandes, il leur suffit d’ouvrir la boutique d’applications, de chercher un logiciel et de l’installer.

C’est aussi simple que cela. Cependant, parmi tous les gestionnaires de paquets disponibles, je conseille vivement aux nouveaux utilisateurs de s’en tenir à une distribution qui utilise soit apt, soit dnf, c’est-à-dire soit basé sur Ubuntu ou Fedora.

À ce stade, nous nous intéressons aux distributions de type Ubuntu ou Fedora qui utilisent le bureau Cinnamon. Notre choix s’est réduit à deux distributions différentes :

Pour tout utilisateur novice en matière de Linux, je n’hésiterais pas à recommander l’une ou l’autre de ces distributions.

Alternatives

Il faut malgré tout prendre en compte les points suivants :

  • Préférez-vous un bureau d’apparence plus moderne et qui fonctionne sans avoir rien à faire ? Si oui, optez pour Ubuntu.
  • Si vous voulez un système d’exploitation de bureau plus élégant qui se comporte de la même manière que celui auquel vous êtes habitué et qui jouit de la même convivialité, alors choisissez Kubuntu
  • Si vous souhaitez une distribution qui se concentre sur la stabilité, mais qui ne publie pas de mises à jour aussi souvent que les autres distributions, optez pour Debian
  • Si vous recherchez un système d’exploitation de bureau efficace, mais qui conserve un haut niveau de convivialité, choisissez Pop!_OS.

Que vous souhaitiez vous en tenir à quelque chose de familier, essayer quelque chose de complètement différent ou trouver un juste milieu, Linux offre des options qui peuvent répondre à tous les besoins.

Source : zdnet.com

Comment protéger vos mots de passe enregistrés dans Firefox avec un mot de passe principal

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Pour une meilleure sécurité, ne comptez pas sur la synchronisation des navigateurs pour gérer vos mots de passe. Voici une meilleure solution.

Dans un monde parfait, vous ne laisseriez jamais un navigateur web enregistrer vos mots de passe. Pourquoi ? Parce que les navigateurs web ne sont pas exactement les logiciels les plus sûrs de votre ordinateur. Pour compliquer les choses, la plupart des navigateurs modernes vous permettent de synchroniser vos mots de passe avec un compte, de sorte qu’ils sont disponibles pour tout navigateur associé à ce compte.

Ce n’est pas idéal question sécurité.

Vous ne me croyez pas ? Si vous utilisez le navigateur web Firefox (qui est bien plus sûr que, disons, Chrome), ouvrez le navigateur, puis allez dans Paramètres, puis Vie privée et sécurité et cliquez sur Identifiants enregistrés.

Ce que vous allez voir pourrait vous surprendre. Vous pouvez faire défiler toute la liste et afficher n’importe quel mot de passe enregistré en cliquant simplement sur l’icône en forme d’œil associée à l’entrée.

Vous n’êtes pas invité à saisir un mot de passe ou quoi que ce soit d’autre… vous bénéficiez simplement d’un accès illimité à tous les identifiants enregistrés.

Que faire alors ?

Qu’est ce qu’un mot de passe principal ?

Si vous tenez absolument à ce que Firefox enregistre vos mots de passe, vous devez les protéger avec un mot de passe principal. Une fois que vous aurez activé le mot de passe principal (anciennement appelé mot de passe maître), vous serez invité à saisir ce mot de passe chaque fois que vous ouvrirez Firefox et chaque fois que vous voudrez consulter un mot de passe enregistré.

La seule chose que vous devez garder à l’esprit, c’est que si vous oubliez ce mot de passe principal, vous risquez d’avoir quelques soucis. Pour réinitialiser ce mot de passe, vous devez ouvrir Firefox, aller sur chrome://pippki/content/resetpassword.xhtml, puis cliquer sur Effacer. Lorsque vous faites cela, tout ce que vous avez sauvegardé est perdu.

Donc, si vous voulez conserver ces identification intactes, il est dans votre intérêt de ne pas perdre ce mot de passe.

Comment protéger vos mots de passe enregistrés dans Firefox avec un mot de passe principal ?

Êtes-vous prêt à configurer cette option ? Allons-y.

Prérequis

La seule chose dont vous aurez besoin est d’une version à jour de Firefox. Je vous recommande de toujours garder vos navigateurs web à jour avec les dernières versions pour éviter les vulnérabilités logicielles.

1. Ouvrez Paramètres

Ouvrez Firefox, puis cliquez sur le bouton de menu (trois lignes horizontales) en haut à droite de la fenêtre. Dans le menu déroulant, cliquez sur Paramètres.

2. Naviguez jusqu’à identifiants et mots de passe

Dans la fenêtre Paramètres, cliquez sur Vie privée et sécurité dans le volet de gauche, puis recherchez Identifiants et mots de passe.

3. Activer le mot de passe principal

Cochez la case Utiliser un mot de passe principal. Une fenêtre contextuelle apparaît alors. Saisissez et vérifiez votre mot de passe principal. Vous verrez également un avertissement très clair concernant la mémorisation du mot de passe principal. Tenez compte de cet avertissement et notez votre mot de passe principal (de préférence dans un gestionnaire de mots de passe).

4. Cliquez sur OK pour définir votre mot de passe principal

Cliquez sur OK et votre mot de passe principal sera défini. Désormais, chaque fois que vous lancerez Firefox ou que vous tenterez d’afficher un mot de passe, vous serez invité à saisir ce mot de passe.

Félicitations, vous avez ajouté une couche de sécurité bienvenue à Firefox. Désormais, la seule personne qui peut voir vos mots de passe enregistrés, c’est vous.

Source : zdnet.com

Le Conseil national du numérique affirme son soutien au Libre

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Le Conseil national du numérique (CNNum) promeut à travers l’usage de plusieurs outils les logiciels libres, « source de convivialité, de partage, de coopération et de liberté ».

Logo du Conseil national du numérique

Commission consultative indépendante (créée en 2011, elle a connu plusieurs soubresauts), le Conseil national du numérique (CNNum) communique sur son « soutien à la promotion du Libre », et affirme: « Source de convivialité, de partage, de coopération et de liberté autant qu’outils nécessaires pour garantir un web ouvert, le libre est un sujet qui tient à cœur au Conseil national du numérique depuis de nombreuses années. Le Conseil renforce son soutien et rejoint la démarche collective de promotion du libre au sein de l’Etat et en dehors à travers plusieurs objets: des ateliers de contribution à Wikipédia, un agenda ouvert sur Framagenda, une chaîne Peertube et une carte des déplacements sur uMap. »

Wikipédia, agenda, PeerTube

Le CNNum précise:

– avoir organisé cinq ateliers de sensibilisation à la contribution à Wikipédia, une démarche présentée dans un billet de Louis Magnes, responsable plaidoyer au CNNum, sur LinkedIn. Autour de l’Observatoire sur l’utilisation du numérique dans la guerre en Ukraine, un travail de documentation a été mené, et « quel meilleur endroit pour collaborer collectivement à l’agrégation et au partage d’un savoir que Wikipédia? »

– ouvrir son agenda (vie du Conseil, événements ouverts au public, initiatives signalées…) et entre autres « montrer par l’expérience qu’il existe des outils ouverts, libres, participatifs, contributifs et qui œuvrent à la construction de savoirs communs ».

– migrer sur PeerTube, pour y diffuser plusieurs contenus (interviews, exposés…).

Jean Cattan, secrétaire général du Conseil national du numérique, explique: “Le Conseil national du numérique a toujours eu à cœur de soutenir la démarche du libre et des communs numériques. Les outils que nous déployons aujourd’hui sont essentiels pour renforcer notre soutien – par l’action et en totale cohérence avec notre mission d’agora scientifique et citoyenne. Je suis ravi que le Conseil rejoigne concrètement ce mouvement collectif, qui apporte également beaucoup de plaisir.”

« L’État est paradoxal »

Parmi les nombreuses publications du CNNum, voir cet échange avec Angie Gaudion, de Framasoft (sur la philosophie de cette association remarquable, tout est à lire).

Dont ce passage:

« Framasoft est devenue une association d’éducation populaire aux enjeux du numérique et des communs culturels. Notre objet social n’est plus de faire la promotion du logiciel libre, mais de transmettre des connaissances, des savoirs et de la réflexion autour de pratiques numériques émancipatrices. Pourtant, nous continuons à offrir des services en ligne afin de démontrer que ces outils existent et sont des alternatives probantes aux services des géants du web. Nous transmettons davantage désormais connaissances et savoirs-faire sur ces outils et accompagnons les internautes dans leur autonomisation vis-à-vis des géants du web. »

« L’État contribue aux communs. Par exemple, l’Éducation nationale propose la page apps.education.fr qui référence un ensemble de services pédagogiques en ligne basés sur du logiciel libre. Mais l’État est paradoxal : il contribue aux communs et signe des accords avec Microsoft pour implémenter Windows sur les postes informatiques des écoles. De plus, cette initiative de l’Éducation nationale est très bonne, mais elle reste très méconnue du corps enseignant. Au-delà de la contribution, il y a donc aussi un enjeu important de promotion. »

Source zdnet.fr

2 mises à jour coup sur coup pour Tor Browser (11.5.6)

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Le navigateur Tor 11.5 s’est offert, en quelques jours, 2 mises à niveau importantes, ce qui porte la dernière version du navigateur privé à 11.5.6. Elle comporte un nombre de correctifs de sécurité. Disponible sous Linux, macOS, Windows et Android.

Le nouveau Tor Browser 11.5.6 est disponible depuis le 27 octobre pour Linux, Windows et macOS, mais aussi sur Android. Il a été annoncé sur le blog officiel, quelques jours à peine après la sortie de la version 5.5. Voici tout ce qui a changé

C’est quoi Tor ?

Tor est un réseau décentralisé permettant d’anonymiser l’origine des connexions.

Le projet Tor développe un navigateur Web basé sur Firefox. Il s’agit de Tor Browser, un logiciel libre sous licence BSD révisée.

Le navigateur est également présent dans la dernière version de la distribution sécurisée Tails, dont nous vous parlons ici.

Tor Browser 11.5.6 : nouveautés

La nouvelle version de Tor est ce que les développeurs appellent une « version d’urgence » qui résout un problème avec l’intégration du transport pluggable Snowflake dans le navigateur Tor 11.5.5. Les utilisateurs de la version 11.5.5 ne pourront pas se connecter au réseau Tor via la passerelle Snowflake intégrée jusqu’à la mise à jour de la version 11.5.6.

Outre Go 1.18.7, cette version comprend les nouveautés de Tor Browser 11.5.5, qui rétrocomportait les mises à jour de sécurité de Firefox ESR 102.4 vers Firefox ESR 91.13 sur Windows, macOS et Linux. Tor Browser 11.5.5 mettait aussi à jour GeckoView sur Android à 102.4.0esr avec d’importantes mises à jour de sécurité.

Vous pouvez consulter le « changelog » officiel via cette page.

Ce qui a changé avec Tor Browser 11.5

Les développeurs ont commencé à remodeler l’expérience de la connexion à Tor avec la sortie de Tor Browser 10.5 l’année dernière, notamment par la suppression du Tor Launcher.

Contourner la censure du réseau Tor lui-même est parfois compliqué ou confus : « Nous avons cherché à réduire ce fardeau avec l’introduction de l’assistance à la connexion : une nouvelle fonctionnalité qui, lorsqu’elle est requise, proposera d’appliquer automatiquement la configuration du pont que nous pensons être la plus efficace pour vous dans votre région« , pouvait-on lire début juillet sur le blog officiel.

Assistant de connexion et paramètres Tor

Le nouvel assistant de connexion fonctionne en recherchant et en téléchargeant une liste à jour d’options spécifiques à chaque pays pour essayer d’utiliser votre localisation (avec votre consentement). Il parvient à le faire sans avoir besoin de se connecter au réseau Tor. Les développeurs préviennent : il ne s’agit que de la version 1.0 et il faut à ce stade intensifier les tests.

La version 11.5 introduit également une refonte des paramètres du réseau Tor, avec les statuts de connexion, des options de passerelle simplifiées, une assistance à la connexion et de toutes nouvelles cartes de pont. Ainsi, vos ponts sauvegardés apparaissent dans une pile plus pratique.

Enfin, le mode HTTPS-Only est activé par défaut pour le bureau. Conséquence : HTTPS-Everywhere ne sera plus fourni avec Tor Browser. Pourquoi ? « Les recherches menées par Mozilla indiquent que la fraction des pages non sécurisées visitées par les utilisateurs moyens est très faible. (…) Ce changement aidera à protéger nos utilisateurs contre les attaques SSL et réduit fortement l’incitation à la création de relais de sortie pour les attaques Man-in-the-Middle en premier lieu« .

Consultez le blog officiel de Tor pour connaître l’ensemble des nouveautés de Tor (en anglais).

Onion v2, c’est bien fini

a version précédente, Tor 11, a mis fin aux services v2onion. Depuis la mise à jour de Tor 0.4.6.8, les services v2 ne sont plus accessibles dans le navigateur Tor.

Télécharger Tor Browser 11.5.6

Pour télécharger Tor Browser, rendez-vous sur cette page. Les versions Linux, Windows et macOS y sont proposées, ainsi que l’édition Android.

Site officiel (en français)

Puis-je utiliser Tor sur un iPhone ou un iPad ?

Oui, la réponse se trouve sur le site officiel du projet :

« Nous recommandons une appli pour iOS appelée Navigateur Onion, qui est à code source ouvert, utilise le routage de Tor et développée par quelqu’un qui collabore étroitement avec le Projet Tor. Cependant, Apple exige que sur iOS, les navigateurs utilisent quelque chose appelé « Webkit » qui empêche au Navigateur Onion de proposer la même protection de la confidentialité et des données personnelles que le Navigateur Tor. »

Source toolinux.com