La mort de Windows 7 va-t-elle profiter à Linux ?

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La fin de vie de Windows 7 est un moment important de cette année. Microsoft laisse sur le « bord de la route » des centaines de millions d’ordinateurs à travers le monde. Désormais livrés à eux même, ils doivent prendre une décision pour assurer leur sécurité.

L’arrêt de la maintenance de Windows 7 n’est pas anodine. Selon les derniers chiffres publiés par NetMarketShare, la part de marché de cet OS dépasse toujours les 25%. En clair environ un ordinateur sur quatre qui utilise cet environnement tous les jours. Malgré tous les efforts de Microsoft pour minimiser son importance, il reste à ce jour le deuxième système d’exploitation le plus utilisé sur PC de bureau. On estime qu’il y a encore plus de 440 millions de personnes sous Windows 7 dans le monde entier.

Sans mises à jour de sécurité tous ces systèmes informatiques doivent trouver une réponse à la question : Faut-il rester sous Windows 7, adopter Windows 10 ou migrer vers macOS ou Linux ?

Il n’y a malheureusement pas de réponse universelle. Elle va dépendre de nombreux paramètres, contraintes et impératifs. Depuis le 14 janvier 2020, jour de la mise à la retraite officielle de Windows 7, beaucoup espèrent que l’environnement Linux va profiter de cette situation. Certains s’attendent à ce que le monde de l’Open Source accueille une nouvelle grande communauté.

Ubuntu, Linux Lite, Linux Mint et quelques autres distributions profitent d’amélioration et d’optimisations pour répondre aux besoins du grand public. Leurs développeurs voient la mort de Windows 7 comme une vraie opportunité pour conquérir de nouvelles parts de marché. L’affaire n’est cependant pas si simple car il existe plusieurs « types » d’utilisateurs de Windows 7.

Windows 7, qui est susceptible d’adopter Linux ?

Aux yeux de certains Windows 10 n’est pas perçu comme une avancée avec son approche en tant que « Service ». Windows 7 répond parfaitement aux attentes aussi bien en termes de fonctionnalité que de performance tout en conservant « l’expérience Windows traditionnelle ». Ces utilisateurs ne souhaitent tout simplement pas de changement. Ils ne veulent pas perdre leur temps avec un « nouveau » Windows leur demandant de réapprendre à utiliser leur PC.  Nous avons là une communauté qui est peu susceptible d’être intéressée par le monde Linux.

Nous retrouvons aussi des utilisateurs un peu plus aventureux et à l’écoutent de certains arguments. La sécurité fait partie du discours de tous les développeurs de distributions Linux. Canonical affirme que sa distribution Ubuntu permet de bénéficier d’une sécurité renforcée sans avoir besoin d’acquérir de nouveaux matériels.

Source ginjfo.com

Linux 5.3: les correctifs du noyau doivent avoir un impact pour les utilisateurs

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Les développeurs du noyau Linux se voient rappeler une leçon que Linus Torvalds leur martèle depuis des années: s’il n’y a pas d’impact pour les utilisateurs, tais-toi.

Le mainteneur du noyau Linux, Linus Torvalds, a finalement annoncé la publication de Linux 5.3, après huit release candidates et un retard d’une semaine.

Selon Torvalds, ce retard a été une bonne chose : il a offert aux développeurs du noyau une leçon sur ce qui est important et sur la manière de cadrer les problèmes lorsqu’un bug est signalé.

Torvalds a eu un emploi du temps chargé la semaine dernière : il a donné deux interviews avec Steven J Vaughan-Nichols, responsable de l’open source chez ZDNet, lors de deux conférences principales: le Kernel Maintainers Summit et la Linux Plumbers Conference, qui se tenaient à Lisbonne, au Portugal, la semaine dernière.

Les développeurs du noyau ont planché sur les problemes dans « le processus de création et de maintenance du noyau Linux » en travaillant avec des équipes du monde entier, provenant de grandes organisations telles que Google, IBM, Intel et Nvidia.

Un bug peut en cacher un autre

Le retard dans la publication de la nouvelle version n’était pas une mauvaise nouvelle selon lui, car il a permis l’adoption de « bonnes solutions ». Torvalds souligne en particulier un problème qui ne constituait pas un bug, mais qui illustrait les difficultés du projet en matière de processus et de communication.

« Un des changements de dernière minute concernait le principal commit (outre le changement de version lui-même) effectué juste avant la publication, et bien que ce soit particulièrement ennuyeux, c’est peut-être aussi instructif », a écrit Torvalds.

Comme il l’explique, le commit lui-même n’était pas du tout buggé, mais il a tellement bien fonctionné que « les améliorations apportées aux entrées/sorties qu’il a provoqué ont finalement révélé une régression visible pour l’utilisateur en raison d’un véritable bug dans une zone totalement indépendante » qui aurait rendu la mise à niveau du noyau instable.

« Les détails réels de cette régression ne sont cependant pas la raison pour laquelle je dis que c’est un retour instructif. C’est plus qu’un exemple instructif de ce qui est considéré comme une régression et de ce que signifie la règle du noyau » sans régression «  », écrit Torvalds.

« Le commit annulé n’a modifié aucune API et n’a pas introduit de nouveaux bugs. Mais elle a fini par exposer un autre problème et a provoqué l’échec de la mise à niveau du noyau pour un utilisateur. Elle a donc été annulée. »

Retours instructifs

Ce qu’il explique, c’est que la décision de revenir sur une modification a été prise parce que celle-ci avait un impact clair sur l’utilisateur plutôt que de se baser sur une explication ésotérique qui ne prend pas en compte l’impact sur les utilisateurs.

« Faites abstraction du problème : il ne s’agit pas de changer le kernel-userspace ABI, de corriger un bug, ou de savoir si l’ancien code » n’aurait jamais dû être implémenté dés le départ « . Il s’agit de savoir si quelque chose remet en question les habitudes de travail des utilisateurs. »

Le patron de Linux a ensuite fait référence à l’un de ses emails les plus controversés, dans lequel il a intimé à l’un des contributeurs de « SHUT THE FUCK UP! » en 2012.

« En tout cas, c’était ma petite digression sur le principe de régression. Comme il s’agit de la » première règle de la programmation du noyau « , j’ai pensé que cela valait peut-être la peine de l’évoquer de temps en temps », a écrit Torvalds dimanche.

C’était une référence aux mails qu’il avait envoyés aux développeurs avant de prendre une pause sur le projet et de promettre d’adopter une approche moins agressive en matière de communication avec les développeurs du noyau.

Vieux démons

En 2012, il avait déclaré à un développeur: « C’est un bug dans le noyau, d’accord. Depuis combien de temps êtes-vous mainteneur? Et vous n’avez toujours pas appris la première règle de maintenance du noyau? Si un changement empêche les programmes de fonctionner, c’est un bug dans le noyau. Nous ne blâmons JAMAIS les programmes des utilisateurs. Ça n’est pas si difficile à comprendre?  »

La mise à jour inclut de nombreux correctifs pour les pilotes graphiques AMD et Intel, notamment une meilleure prise en charge des Radeon RX 5700 Navi, des cartes graphiques Intel Icelake Gen 11 et une prise en charge de l’affichage HDR Intel.

Source : Linus Torvalds releases Linux 5.3: Kernel fixes are about user impact, nothing else

Debian 10 disponible : Linux 4.19, Secure Boot, AppArmor et Wayland par défaut

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Comme prévu, Debian 10 est sortie samedi. Nommée Buster, elle fournit une importante modernisation de la distribution, d’autant plus significative que Debian sert de base à de très nombreuses distributions, dont Ubuntu.

Debian 10 repose sur un noyau Linux 4.19 et embarque GNOME 3.30, KDE Plasma 5.14, Cinnamon 3.8, LXDE 0.99.2, LXQt 0.14, MATE 1.20 et Xfce 4.12. On remarque l’ajout de LXQt, un environnement léger pensé pour les machines peu puissantes.

GNOME Shell est toujours aux commandes par défaut, mais avec une différence majeure cette fois : Wayland remplace X.org (toujours présent) comme serveur graphique. Un mouvement qui devrait encore accélérer son adoption.

Les architectures supportées sont toujours aussi nombreuses : i386, amd64, arm64, armel (ARM EABI), ARMv7, MIPS, mipsel, miçps64el, ppc64el et System z (IBM).

Comme d’habitude avec une distribution Linux, tous les paquets ont été mis à jour. On note en particulier LibreOffice 6.1, Calligra 3.1, GNUcash 3.4, Chromium 73, Firefox et Thunderbird 60.7, Python 3.7.2, Rustc 1.34, MariaDB 10.3, GNU CC 7.4 & 8.3, GnuPG 2.2, Emacs 26.1, Linux kernel 4.19 et GIMP 2.10.8.

Le cas de Firefox résume à lui seul la philosophie de Debian : une modernisation importante, mais des versions à support allongé quand c’est possible. Firefox 60 est ainsi la dernière version ESR (Extended Support Release) en date. Thunderbird ne se base que sur des composants ESR de Firefox et suit donc le mouvement.

Debian 10 embarque en tout 57 703 paquets, soit 13 370 de plus que Debian 9. 35 532 ont été mis à jour, tandis que 7 278 ont été supprimés. Ces derniers sont signalés comme obsolètes dans les outils de gestion de paquets. Important : 91 % des paquets de Buster disposent de binaires identiques au bit près, permettant une vérification d’authenticité pour les utilisateurs qui le souhaitent.

Parmi les autres apports majeurs, signalons en outre pour la première fois dans Debian le support officiel du Secure Boot de l’UEFI, l’activation par défaut d’AppArmor, l’inclusion de la méthode https pour APT et l’installation par défaut pour ce dernier de la sandbox seccomp-BPF.

Notes de version de Debian 10 

Télécharger Debian 10

Source nextinpact.com

Pourquoi le bureau GNU/Linux a besoin d’un mode sombre authentique

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Dans un long plaidoyer, bien documenté et publié sur Medium, Cassidy James Blaede (elementaryOS) estime qu’il est temps pour le FreeDesktop (le « bureau libre ») de se doter d’un véritable mode sombre. Le travail est déjà bien avancé.

Le développeur américain Cassidy James Blaede explique que, ces dernières années, macOS, Windows, Android, Safari, Chrome et même Firefox ont annoncé un support à une forme de « dark mode », qu’il serait grand temps de généraliser dans les systèmes d’exploitation libres.

Il utilise, dans son article, l’expression “Dark Style Preference” (préférence de style sombre) à dessein : « Il est important que ce mode soit traité comme une préférence de l’utilisateur et non comme un mode imposé à lui. » D’ailleurs, poursuit-il, ce n’est pas un thème, mais » un moyen pour le système d’exploitation de répondre à une préférence de l’utilisateur en adaptant l’interface des applications en ce sens. »

D’autres plateformes que les environnements de bureau GNU/Linux ont montré la voie et clairement exprimé à quoi peut ressembler un mode sombre au niveau du système d’exploitation, tel que l’utilisateur peut le souhaiter. Il ne faut donc pas réinventer la roue.


Dark mode sous Linux : un travail en cours.

Dans son plaidoyer, Blaede ajoute qu’il a, ces derniers temps, suivi et collaboré aux efforts en ce sens effectués sur la distribution elementaryOS. Le travail est déjà en cours au sein du projet « Prefer Dark Style » (préférence pour un mode sombre) (et il ne se contente pas de forcer une feuille de style GTK différente).

Quelques exemples ci-dessous.

Le développeur estime que le travail porte déjà ses fruits. Traduction : il ne faudra pas attendre des années avant d’en profiter. Il reste toutefois de nombreux détails à régler : le dock toujours clair, comme les notifications ou encore l’intégration à Webkit(GTK). Il faudra également appliquer des correctifs à des applications multiplateformes comme Chrome, Electron ou Firefox

Pour bien comprendre l’enjeu et le travail accompli, vous pouvez
lire (en anglais) l’article « The Need for a FreeDesktop  Dark Style Preference  https://medium.com/elementaryos/the… sur Medium. Quant à la distribution elementaryOS, elle dispose d’un site web (partiellement) traduit en français.

Source toolinux.co

Une entrée en bourse est toujours prévue pour Canonical (Ubuntu)

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Si le chiffre d’affaires de Canonical est dopé par l’IoT et le cloud, la distribution Ubuntu Linux de bureau génère des revenus de plus en plus importants. D’ailleurs, l’IPO est toujours sur la table pour Shuttleworth.

Mark Shuttleworth, fondateur d’Ubuntu et PDG de Canonical, s’est laissé aller à quelques confidences dans le cadre de l’Open Infrastructure Summit qui s’est tenu à Denver en début de semaine.

Selon des propos rapportés par ZDNet : « Nous voyons un grand nombre d’entreprises souscrire à des offres de support de Linux pour le bureau, notamment auprès des ingénieurs en intelligence artificielle. (…) D’ailleurs, nous voyons émerger une forte demande en support commercial de l’édition desktop d’Ubuntu. »

Qu’est-ce qui a fondamentalement changé ? Pour Shuttleworth, l’intérêt pour le support desktop « existait déjà, mais de manière plus officieuse, auprès des développeurs » : « On était davantage dans des déploiements de type ’don’t ask don’t tell’ (sous le manteau), mais aujourd’hui, ce sont les équipes IA qui réclament ce support et le sujet est pris plus au sérieux. »

Cloud et IoT tiennent les cordons de la bourse

Par rapport au cloud et à l’IoT, le desktop Linux ne rapporte pas des sommes importantes, mais cela ne signifie pas non plus que ces revenus sont négligeables. D’ailleurs, la bourse est toujours sur la feuille de route du patron, même s’il n’y a pas encore de date fixée.

Les objectifs sont pourtant clairement dessinés… et de plus en plus plausibles : « Plus de 200 millions de revenus (Ndlr : en dollars US), une croissance franche et l’alignement des planètes autour du cloud et de l’IoT. » Le cloud répond déjà franchement à ces critères : « 2 tiers des clouds publiques utilisent Ubuntu Linux. Bien sûr, ce peut être sur Azure, chez Google, chez Amazon, mais peu importe, c’est Ubuntu qui est à la manœuvre dans tous les cas. »

Source toolinux.com

La Provence relaie notre invitation !

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Martigues : 3 jours pour découvrir les logiciels libres.

Mint est l’un des systèmes d’exploitations Linux Open Source dont il sera question lors de la manifestation Libre

Du 3 au 6 avril, la manifestation Libre en Fête, voit les membres de l’association des Utilisateurs de Logiciels Libres du Pays Martégal, organiser à la médiathèque Louis Aragon de Martigues (quai des Anglais) une conférence, des ateliers, des échanges, autour des logiciels libres.

Aujourd’hui les géants de l’informatique sont américains et les produits qu’ils proposent sont, pour la plupart, payants et propriétaires. On peut donc les utiliser mais non les personnaliser. Leurs programmes étant fermés et protégés, leurs modifications sont interdites.

A l’inverse, les éditeurs de logiciels open source donnent l’accès à tout leur code.

Chacun peut alors les customiser à sa guise. Au-delà des économies pouvant être réalisées par les utilisateurs, c’est aussi leur liberté qui est en jeu.

En effet, le 13 mars dernier, le Conseil économique, social et environnemental de l’Europe a émis un avis où se déclinent 17 propositions pour « une politique de souveraineté européenne du numérique ».

Une plus grande utilisation des logiciels libres est clairement encouragée.

Et la France n’est pas en reste puisque déjà, en 2014, plus de 75% des postes de travail de la Gendarmerie nationale tournaient sous le système d’exploitation libre et open source Ubuntu.

Le choix est désormais entre les mains des utilisateurs.

Entrée libre, tout public, du mercredi 3 avril, 10h 00, au samedi 6 avril 2019, 17h 00.

Source la provence

Il sera bientôt plus facile de désinstaller une app Linux sur Chrome OS

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Les Chromebook sont-ils en train de devenir de vraies attractions pour les dévelopeurs ? La branche 75 du système d’exploitation ajouterait la possibilité de désinstaller les applications Linux aisément.

Jusqu’ici, il fallait passer par la ligne de commande « apt remove » pour effectuer une opération aussi anodine que la désinstallation d’une application Linux comme Steam, emacs ou GIMP depuis Chrome OS, alors que la même opération pour une applications web ou Android est une affaire de clic.

La branche stable 75 de Chrome OS apporte du changement, qui va ravir tous ceux qui ont choisi le système d’exploitation de Google pour faire tourner des applications Linux. Ainsi, après la découverte d’un bug assez gênant, les développeurs ont réagi : il suffira désormais d’un clic droit sur l’icône pour effectuer une commande « apt remove », un gain de temps plutôt appréciable, comme on peut le lire sur l’espace dédié aux bugs du site chromium.

Chrome OS 75 devrait également permettre de modifier la taille d’un disque Linux. Si vous n’avez pas la patience d’attendre le 11 juin prochain, passez en version bêta (à vos risques – calculés, certes – et périls).

Source toolinux.com

Le noyau Linux 5.0 vient de sortir

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Prévu pour l’été dernier, le noyau Linux stable 5.0 a été libéré ce lundi par Linus Torvalds. Il peut être téléchargé sur les serveurs du site officiel.

 

Ne vous attendez pas à des changements importants. Le passage de la génération 4.x à 5.0 est une décision des gardiens du noyaux, dont Torvalds. Les chiffres 4.X devenaient à la fois compliqués et importants, il fallait simplifier la numérotation et passer à autre chose.

Quoi de neuf ? D’une part, le support d’affichage FreeSync d’AMD et des fichiers d’échange dans le système Btrfs. D’autre part, une attention portée aux appareils à faible consommation énergétique, avec des améliorations dans le chiffrement (AES) du système de fichiers grâce à Adiantum et dans la gestion des tâches, notamment pour les téléphones.

Bien entendu, le noyau 5.0 améliore la gestion de la mémoire, la virtualisation, le chiffrement et le support de l’ensemble des architectures, de PowerPC à x86 en passant par Risc.

Le site kernel.org

Source toolinux.com

Il y a 35 ans, Richard Stallman annonçait Gnu

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La Free Software Foundation célèbre la création du système libre alternatif à Unix, « Gnu’s Not Unix », le

Il y a 35 ans, Richard Stallman annonçait Gnu

27 septembre 1983.

« Je considère comme une règle d’or que si j’apprécie un programme je dois le partager avec d’autres personnes qui l’apprécient » écrivit-il, comme intention centrale.

Deux ans plus tard, il fondait la Free Software Foundation (FSF), qui formalisa le mouvement vers le logiciel libre. En 1992, avec la libération du code de Linux par Linus Torvalds, naissait Gnu/Linux. Pour le projet Gnu, ce noyau était la pièce manquante.

Source nextinpact.com