L’April Camp à Marseille est repoussé au second semestre 2018

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Nous avions prévu d’organiser un April Camp les 14 et 15 avril 2018. Mais avec les perturbations SNCF annoncées le camp à Marseille est repoussé au second semestre 2018. Un sondage va bientôt être ouvert pour fixer la nouvelle date.

Rappel sur ce qu’est un « April Camp » :

L’idée d’un « April Camp » est de se réunir pendant plus de deux jours entre membres et soutiens de l’April pour faire avancer des projets en cours, lancer de nouveaux projets. Les projets peuvent être de nature technique, des outils de communication, etc. Chacun est invité à participer en fonction de son temps disponible, de ses compétences, de ses envies.

L’« April Camp » a lieu physiquement à un endroit (jour et nuit si nécessaire), mais également en ligne. Des outils pour participer en ligne sont disponibles : IRC, Pads, pont téléphonique, serveur de voix sur IP.

Source april.org

RMLL 2018 à Strasbourg 7 au 12 juillet

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Intégralité du communiqué de Marc Hépiégne (APRIL)
Publié par Yves le 03/03/2018

Bonjour,

L’équipe de Strasbourg lance un appel à participations.

L’édition est centrée sur le fil rouge « Éducation numérique : fabrique de la captivité ou nouvelle émancipation ? »

Extraits de la page https://2018.rmll.info :

« Cette thématique centrale se retrouvera sur toute la durée du festival. Elle n’est donc pas exclusive, mais nous privilégierons les propositions de formats qui s’y rattachent. La question de l’enseignement numérique permettra d’aborder les enjeux majeurs de l’éducation par/aux usages de ces technologies. Cette thématique recouvre les enseignements du primaire au supérieur, en passant par l’apprentissage associatif, amateur et continu, tout en questionnant leurs implications sociétales de manière générale.

Au-delà de cette thématique centrale, nous souhaitons souligner le caractère transversal et transdisciplinaire du Libre. Le libre englobe la musique libre, les livres libres, les licences libres, et les problématiques de vie privée et de gouvernance des technologies parmi d’autres choses. En somme, le Libre revendique une conception humaniste de la culture : chaque individu devrait avoir le droit d’utiliser, d’étudier, de modifier, de partager une ressource. Nous encourageons donc les participants à dépasser le simple aspect technique du logiciel informatique.

Pendant l’édition, chaque événement sera rattaché à un ou plusieurs des quatre thèmes suivants : Initiation, Technique, Société, Arts et culture, qui peuvent contenir plusieurs sous-thèmes selon les propositions.

Nous proposons les formats d’évènements suivants :

Conférence

Format classique, interactive ou non, la conférence permet de mettre en avant un progrès technique, une problématique, toute autre idée ou projet pertinent.

Durée : 30 min ou 1 h, plus interactions avec l’audience, sauf exceptions.

Public : 50, 210 ou 520 personnes.

Atelier

Destinés ou non à un public spécifique, l’atelier permet une découverte ou un approfondissement d’une pratique précise.

Nous vous demandons de présenter la méthode pédagogique que vous pratiquerez pendant l’atelier.

Durée : par séance(s) de 1 h à 4 h.

Public : 50 personnes max.

Salon / Devroom

Nommés en référence aux t’chats, les salons de discussions permettent la rencontre physique entre toutes les personnes et communautés sensibles à un sujet particulier.

Nous vous encourageons à rendre ces moments accueillants et conviviaux.

Durée : de 1 h à 4 h.

Public : 50 personnes max.

Débat / table-rondes

Les débats ou tables-rondes permettent de discuter collectivement de questions majeures. Vous choisirez ou nous confierez la nomination du modérateur.

Nous vous laissons le choix du dispositif (frontal, forum, etc.), en tenant compte de l’intérêt que présentera le degré choisi de participation du public.

Durée : 50 min.

Public : 50 personnes max.

Création

Vous pouvez nous proposer une sorte de résidence d’un à plusieurs jours pour produire des formes libres : théâtre, musique, dessin, cinéma, cuisine, etc.

La création est à prendre au sens large : il peut aussi bien s’agir d’une projection audiovisuelle que d’une performance musicale, culinaire ou sportive, en intérieur ou extérieur.

Durée : libre.

Public : selon les cas.

Autre

Si votre idée ne correspond à aucune case proposée, ce n’est pas un problème tant que vous en identifiez précisément le cadre. Nous pourrons discuter avec vous de la faisabilité du projet.

Nous mettrons à disposition sur le portail un formulaire de réponse à partir du 15 mars. Date limite le 15 avril.

Pour tout besoin d’information supplémentaire, n’hésitez donc pas à contacter l’équipe par mail à l’adresse contact@listes2018.rmll.info.

Par ailleurs il est possible de contribuer en s’inscrivant sur les listes de diffusion de l’édition : https://listes2018.rmll.info/

Pour connaître la configuration de la liste, gérer votre abonnement à la liste april et vos informations personnelles :

http://www.april.org/my

 Source lsdm

April Camp 2018

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Projet d’April Camp à Marseille dans la 1re moitié de l’année 2018

L’idée d’un « April Camp » est de se réunir pendant plus de deux jours entre adhérents et soutiens de l’April pour faire avancer des projets en cours, lancer de nouveaux projets. Les projets peuvent être de nature technique, des outils de communication, etc. Chacun est invité à participer en fonction de son temps disponible, de ses compétences, de ses envies.

L’« April Camp » a lieu physiquement à un endroit (jour et nuit si nécessaire), mais également en ligne. Des outils pour participer en ligne sont disponibles : IRC, Pads, pont téléphonique, serveur de voix sur IP.

N’hésitez pas à vous inscrire, à proposer des thèmes de travail, à juste passer nous voir. Membre ou pas de l’April vous êtes les bienvenus.

Wiki April Camp 2018

Pad April.org/p/aprilcampprintemps2018

Les Logiciels Libres

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L’association CercLL vous donne rendez-vous pour les Logiciels Libres, avec l’ April le

21 octobre 2017 au Foyer du Peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille à 15h00.

Les logiciels Libres représentent un enjeu majeur, autant dans la maîtrise des outils qu’on utilise au quotidien.

Quel est donc le projet de société que délimitent les logiciels Libres, et en quoi cette question est-elle fondamentale dans notre démocratie ?

C’est à ces questions que répondront Magali Garnero, Jean-Christophe Becquet (sous réserve) secrétaire et président de l’April, association que l’on ne présente plus.

Suite à ces échanges un apéro est prévu.

Entrée Libre.Tout Public.

Source cercll

Conférence de Jean-Christophe Becquet à Gardanne (13)

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Début: 31 Janvier 2017 – 18:30
Fin: 31 Janvier 2017 – 20:30

Jean-Christophe Becquet, animera une conférence, mardi 31 janvier 2017 à la Médiathèque Nelson Mandela, boulevard Paul Cézanne à Gardanne (13)

Les logiciels libres sont nés sous l’impulsion de Richard Stallman, dans les années 80. Ils sont définis comme conférant à leurs utilisateurs quatre libertés fondamentales : liberté d’exécuter le programme, liberté d’étudier le fonctionnement du programme, liberté de redistribuer des copies du programme et liberté d’améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public. Les logiciels libres représentent aujourd’hui un enjeu majeur, autant dans la maîtrise des outils qu’on utilise au quotidien que dans la communauté qui en découle.

Quel est donc le projet de société qu’ils délimitent, et en quoi cette question est-elle fondamentale dans notre démocratie ? C’est à ces questions que répondra Jean-Christophe Becquet de l’association April, principale organisation de défense des logiciels libres en France, qui vient de fêter ses 20 ans.

Source april.org

Projet de loi numérique : des codes sources communicables sous conditions et des logiciels libres simplement encouragés

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La commission mixte paritaire (CMP) pour le projet de loi pour une « République numérique » réunie le 29 juin a été conclusive, un texte commun ayant été adopté. Texte dans lequel la commission confirme l’ouverture par défaut des codes sources des logiciels des administrations, toujours limitée par une exception très large de « sécurité des systèmes d’information », et maintient une disposition d’ « encouragement » au logiciel libre dans le secteur public dénuée de portée normative.

Article 1er bis : ouverture des codes sources, mais une exception sous forme de blanc-seing

La rédaction finale de l’article 1er bis entérine la reconnaissance de la qualité de documents administratifs communicables pour les codes sources des logiciels des administrations. S’il s’agit d’une avancée réelle en termes d’ouverture et de transparence, le troisième alinéa de l’article introduit une exception à la communicabilité des documents administratifs en cas de risque d’atteinte « à la sécurité des systèmes d’information des administrations ». Exception disproportionnée, ancrée dans le fantasme de la sécurité par l’obscurité et qui porte le risque de vider l’avancée de cet article de sa substance.

Par ailleurs, la CMP est fort heureusement revenue sur un amendement adopté au Sénat, qui instaurait une exclusion systématique de certains codes sources du champ du droit à communication. Exception dangereuse contre laquelle l’April s’est mobilisée auprès des parlementaires.

Notons également que l’article 1er ter du projet de loi, tel qu’il est issu de la CMP, instaure que la communication de documents administratifs sous forme électronique « se fait dans un standard ouvert, aisément réutilisable et exploitable par un système de traitement automatisé ». Une rédaction à saluer et qui prend d’autant plus de sens avec la récente révision du référentiel général d’interopérabilité le 25 avril 2016.

Article 9 ter : une simple « déclaration de bonnes intentions » sur le logiciel libre

À compter de l’entrée en vigueur de la loi, les administrations devront encourager « l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts lors du développement, de l’achat ou de l’utilisation, de tout ou partie, de ces systèmes d’information ». Cette disposition souffre d’un manque flagrant de portée politique, est dénuée de toute portée contraignante et n’est assurément pas à la hauteur des enjeux. Seule une réelle priorité au logiciel libre dans le secteur public est à même de garantir l’indépendance technologique des administrations et leur souveraineté numérique. Priorité qui correspond à l’obligation d’un choix raisonné de privilégier le recours à une licence libre quand cela est possible, et selon des critères objectivement définis par décret.

Malgré la qualité des débats autour de cet article, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, le Parlement et le Gouvernement ont manqué cette occasion de doter les administrations d’une informatique loyale en faveur de l’intérêt général.

Le texte issu de la CMP est disponible. La prochaine étape est la présentation des conclusions de la CMP, suivie du vote définitif, dans les deux chambres parlementaires. D’abord à l’Assemblée nationale, le 20 juillet, puis au Sénat la première quinzaine de septembre.

Les articles 1er bis et 9 ter tels qu’ils devraient être votés dans le texte final :

Article 1er bis

I. – À la seconde phrase du premier alinéa de l’article L. 300-2 du code des relations entre le public et l’administration, après le mot : « prévisions », sont insérés les mots : « , codes sources ».

II. – Le 2° de l’article L. 311-5 du code des relations entre le public et l’administration est ainsi modifié :

1° À la fin du d, les mots : « ou à la sécurité des personnes » sont remplacés par les mots : « , à la sécurité des personnes ou à la sécurité des systèmes d’information des administrations » ;

2° Le g est ainsi rédigé :

« g) À la recherche et à la prévention, par les services compétents, d’infractions de toute nature ; ».

Article 9 ter

Les administrations mentionnées au premier alinéa de l’article L. 300-2 du code des relations entre le public et l’administration veillent à préserver la maîtrise, la pérennité et l’indépendance de leurs systèmes d’information.

Elles encouragent l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts lors du développement, de l’achat ou de l’utilisation, de tout ou partie, de ces systèmes d’information. Elles encouragent la migration de l’ensemble des composants de ces systèmes d’information vers le protocole IPV6, sous réserve de leur compatibilité, à compter du 1er janvier 2018.

Source april.org

Quand Microsoft instrumentalise l’Éducation Nationale

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Autant il est courant de reprendre des citations d’écrivains, philosophes, personnalités politiques, autant il est invraisemblable de voir des décideurs de l’Éducation Nationale utilisés comme caution morale par la société Microsoft dans un marketing ambigu en direction du monde de l’éducation faisant suite au partenariat contesté signé en novembre 2015. Même s’il semble clair que le Ministère n’ait pas été acteur de cette campagne qui l’instrumentalise, cela renforce ce que nous dénoncions à savoir sa mise sous tutelle par cette entreprise américaine qui se poursuit au détriment d’une formation à l’informatique indépendante pour nos élèves qui ne peut se faire qu’en utilisant des logiciels libres et des formats ouverts.

Pour rappel, le texte intégral de l’accord, disponible sur le site de l’Éducation Nationale, présente plusieurs axes, dont la formation des enseignants à la maîtrise des environnements Microsoft en classe, la mise à disposition d’un écosystème Cloud, d’une plateforme de formation à distance. L’apprentissage du code se fera aussi sous l’égide de l’entreprise américaine. Cet accord prévoit aussi la formation de « décideurs de haut niveau » au sein des services du Ministère ou des académies. Il est également prévu de former 2500 chefs d’établissements.

Ce partenariat ressemble fort à un traité d’occupation de l’École numérique réalisé de plus sans consultation des acteurs de l’éducation. En interne la société peut compter sur de nombreux relais, souvent des enseignants en exercice, qu’elle regroupe dans un réseau nommé : « Microsoft Innovative Educator (MIE) Expert ».

Parmi les axes de ce partenariat ne figuraient pas les aspects liés au marketing. C’est désormais chose faite via le compte Twitter de Microsoft Education France qui semble considérer qu’elle a acquis tous les droits sur l’image et les propos des ministres français.

Voici un premier message avec Catherine Becchetti Bizot, Inspectrice générale de l’éducation nationale, chargée de mission numérique et surtout ancienne directrice du numérique pour l’éducation :

Becceti Bizot

Voici un autre avec Thierry Mandon, Secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche :

Thierry Mandon

Même Mme la Ministre Najat Vallaud-Belkacem se retrouve instrumentalisée :

Najat Vallaud-Belkacem

Au-delà d’un marketing qui entretient volontiers la confusion, il est navrant de voir la direction prise par l’École dite numérique alors que nombre de personnels ont signé notre appel en faveur de l’utilisation des formats ouverts et ont dénoncé ce partenariat le tout sans réelle réponse de la part du Ministère. Il serait d’ailleurs intéressant de connaître la position des personnalités publiques concernées sur cette instrumentalisation de leurs propos.

Et Rémi Boulle, vice-président de l’April, de se poser la question : « Mme la Ministre Najat Vallaud-Belkacem serait-elle la nouvelle égérie de Microsoft ? Il s’agit d’un montage réalisé par Microsoft mais qui nous rappelle la mauvaise direction prise par l’École numérique : des logiciels privateurs et des formats fermés éloignés de toute vision politique forte qui aurait le mérite de contribuer à structurer davantage le marché du logiciel libre pour l’éducation en France ».

Plus de six mois après la signature de ce partenariat, il serait intéressant d’avoir un premier bilan : combien de « décideurs de haut-niveau » ont été formés sur les produits Microsoft ? Combien de chefs d’établissements et d’enseignants formés aux environnements numériques proposés par Microsoft ?

Source april.org