Ubuntu Linux en option sur le nouveau XPS 13 Plus de Dell

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Dell dévoile son nouvel ordinateur portable XPS 13 Plus dans le cadre du CES 2022, avec un processeur Intel Core de 12e génération à 28 W. Un design minimaliste élégant, mais recyclable à 100%, qui est fourni avec Windows 11 par défaut, mais pour lequel Ubuntu peut être installé également.

L’ordinateur portable, plébiscité par nombre de développeurs, a été entièrement redessiné. C’est également le premier XPS à être fabriqué avec des énergies renouvelables telles que l’hydroélectricité.

Le XPS 13 Plus est le premier XPS 13 conçu pour un processeur Intel Core 12e génération avec 28 W (contre 15 W pour la génération précédente). Le modèle est soutenu par des ventilateurs agrandis qui offrent un flux d’air plus performant. Autre nouveauté : l’ordinateur portable est rechargé à 80 % en moins d’une heure.

Un peu de patience pour vous l’offrir : le XPS 13 Plus sera disponible dans le monde entier au printemps 2022, avec Windows 11 par défaut. Toutefois, Ubuntu 20.04 sera directement disponible sur l’édition développeur du modèle.

Le prix de départ du XPS 13 Plus est de 1.199,99 USD, soit 1.060€, à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Source toolinux.com

CyberDog : le robot de Xiaomi tourne sur Ubuntu Linux

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Ce charmant petit robot animal s’appelle CyberDog. Dévoilé par Xiaomi fin de l’année dernière, il présente une double caractéristique intéressante : il est open source et tourne sous Linux.

Xiaomi a dévoilé CyberDog, un robot quadrupède, expérimental et open-source. Son but : améliorer l’environnement de développement des robots et favoriser le développement de l’industrie des robots.

CyberDog est équipé de servomoteurs haute performance fabriqués en interne par l’entreprise chinoise (couple maximal de 32 Nm, 220 tr/min et une vitesse de 3,2 m/s), avec une IA intégrée pour le système de détection visuelle et le système d’interaction vocale.

L’environnement de développement est open-source.

Commençons par le prix. Spot, le robot quadrupède développé par Boston Dynamics, est le principal concurrent de CyberDog. Son prix de base est de 70 mille euros environ. À l’inverse, le prix de base du CyberDog est de 1.350 euros.

Canonical est partie intégrante du projet. Ubuntu fournit en effet depuis de nombreuses années une base stable pour plusieurs projets robotiques open-source. Ubuntu est le système d’exploitation de niveau 1 pour ROS, prenant en charge de manière native les distributions ROS 1 et ROS 2. Il prend également en charge la pile logicielle des développeurs de drones, notamment PX4. ROS fait partie de l’infrastructure open source qu’Ubuntu débloque littéralement pour CyberDog.

Pour cette phase d’expérimentation, Xiaomi a mis en circulation 1.000 unités CyberDog.

Source toolinux.com

Plus de 2000 correctifs pour accélérer les builds du noyau Linux

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Depuis la fin 2020, le développeur hongrois Ingo Molnar travaillait sur une arborescence d’en-têtes de fichiers rapides pour le noyau Linux. Il vient de livrer un ensemble massif de correctifs destinés à accélérer la compilation du noyau et à résoudre « l’enfer des dépendances ».

L’arborescence fast-headers est constituée de plus de 25 sous-arborescence internes, couvrant plus 2200 commits qui sont accessibles sur git.kernel.org. (Crédit : lkml.org)

 

Un ensemble de 2 297 correctifs pour le noyau Linux ont été soumis hier, dimanche 2 janvier 2022, par Ingo Molnar, l’un des développeurs de longue date du kernel de l’OS open source. L’information a été relayée dans la foulée par les sites spécialisés, Phoronix et Tuxmachines, notamment. Dans un billet, Ingo Molnar présente cette première version publique de ses nouveaux « en-têtes rapides » (fast-headers) pour le kernel sur lesquels il dit travailler depuis la fin de l’année 2020.

L’objectif est double, expose le développeur. D’une part, cela va permettre d’accélérer les compilations du kernel, à la fois pour les builds « absolues » et pour les builds incrémentales. D’autre part, il s’agit de pouvoir découpler les définitions de type sous-systèmes et API les unes des autres. L’arborescence fast-headers est constituée de plus de 25 sous-arborescence internes, couvrant plus 2200 commits qui sont accessibles sur git.kernel.org. Suivant les configurations, cette arborescence apporte une amélioration de performances située entre plus de 50 et 80% sur la construction de builds absolues sur les architectures supportées. « Il s’agit d’une avancée majeure en termes d’efficacité et de performance de la construction du noyau Linux », pointe Ingo Molnar.

Parvenir à résoudre « l’enfer des dépendances »

« Comme la plupart des développeurs du noyau le savent, il y a environ 10 000 en-têtes .h principaux dans le noyau, dans les hiérarchies include/ et arch/*/include/ », rappelle Ingo Molnar. « Au cours des 30 dernières années, ils se sont développés en un ensemble compliqué et douloureux de dépendances croisées que nous appelons affectueusement ‘l’enfer des dépendances’ ».

Cette série massive de modifications est probablement la plus importante fonctionnalité du noyau par la taille du code, estime le site Phoronix, géré par l’ingénieur Linux Michael Larabel. Ce dernier note que les améliorations sur les temps de build du noyau semblent particulièrement alléchantes. Pour l’instant, les correctifs sont soumis sous la forme de « request for comments ».

Source lemondeinformatique.fr

Kubernetes en 2021 : l’infographie de Canonical

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2021 a été une année réjouissante pour l’écosystème Kubernetes et « cloud native ». Une fois encore, la pandémie a eu une conséquence : l’adoption du cloud a connu un nouveau regain d’adoption.

Pour en avoir le cœur net, Canonical (Ubuntu) a mobilisé ses troupes pour « réfléchir aux principales conclusions du rapport sur les opérations Kubernetes et cloud native« . Le résultat ? Une infographie intéressante qui couvre l’année 2021 et que vous pouvez retrouver ci-dessous ou sur le blog officiel.

Cette infographie ne sera toutefois pas la seule publication. D’ici la fin du mois de janvier, Canonical publiera également une nouvelle version du rapport pour 2022 de Kubernetes.

Source toolinux.com

Libre en Fête 2022 : découvrir le logiciel libre à l’arrivée du printemps

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L’initiative Libre en Fête de l’April revient pour la 21ᵉ année consécutive !
Pour accompagner l’arrivée du printemps, des événements de découverte des logiciels libres et de la culture libre en général seront proposés partout en France autour de 20 mars, dans une dynamique conviviale et festive.

À cette occasion, tous les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres (GULL), les espaces publics numériques (EPN), les bibliothèques et médiathèques, les clubs informatiques, les fablabs et hackerspaces, et toutes les organisations ayant à cœur la promotion du logiciel libre et de la culture libre en général sont invitées à organiser des événements à destination du grand public.

L’édition 2022 du Libre en Fête se déroulera du samedi 5 mars au dimanche 3 avril inclus. Bien sûr, un événement peu avant le 5 mars ou peu après le 3 avril est le bienvenu aussi.

Les événements organisés dans le cadre du Libre en Fête peuvent prendre de multiples formes : conférence de découverte, atelier d’initiation à un logiciel libre, à un service en ligne libre ou à un projet collaboratif comme Wikipédia ou OpenStreetMap, fête d’installation, exposition de panneaux de sensibilisation, comme l’Expolibre, diffusion de vidéos ou films sur le logiciel libre, mise à disposition de postes informatiques sous logiciels libres, de jeux vidéos libres, etc. Il est aussi possible de proposer plusieurs activités au sein d’une même journée de découverte.

Le site du Libre en Fête donne toutes les informations nécessaires pour participer à l’initiative. Vous y trouverez également des liens utiles pour la recherche de partenaires.

Pour cette nouvelle édition, le site du Libre en Fête s’est refait une beauté ! N’hésitez pas à utiliser et personnaliser les nouveaux visuels (logos, bannières, affiche…) pour votre communication.

⚠️ À l’heure où nous publions ces lignes, nous ne pouvons savoir si des événements en présentiel pourront avoir lieu autour du 20 mars 2022, dans quelles modalités et avec quelles contraintes. C’est pour cette raison que nous encourageons les organisations souhaitant participer à l’initiative Libre en Fête à prévoir, quand cela est possible, des événements de secours en ligne. ⚠️

Le référencement d’un événement dans le cadre du Libre en Fête se fait via l’Agenda du Libre, en ajoutant le mot‑clef « libre‑en‑fete‑2022 » (sans l’accent circonflexe) lors de sa soumission.

Proposer un événement pour le Libre en Fête 2022

Faites circuler cette annonce, merci !

Source linuxfr.org

GIMP 2.10.30

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Nouvelle mise à jour de la branche stable du logiciel libre d’édition et de retouche d’image : GIMP 2.10.30 est une fois de plus une version de correction de bogues, avec de nombreux correctifs et améliorations incrémentales. L’application s’adapte aux distributions Linux les plus récentes.

Dans cette nouvelle version, plusieurs supports de formats de fichiers ont été mis à jour avec des corrections ou des améliorations : AVIF, HEIF, PSD, DDS, RGBE et PBM.

Les backends ont été retravaillés pour suivre l’évolution des systèmes d’exploitation, notamment sur macOS. Sous Windows, les développeurs sont passés de GetICMProfile() à l’API WcsGetDefaultColorProfile() pour Windows 11.

Sous Linux et d’autres systèmes d’exploitation susceptibles d’utiliser les portails Freedesktop, ils ont implémenté la sélection des couleurs à l’écran (Colors dockable) avec l’API Freedesktop lorsqu’elle est disponible. Le plug-in de capture d’écran utilise maintenant en priorité l’API Freedesktop plutôt que les API spécifiques de KDE ou GNOME.

Plusieurs améliorations ont également été apportées à la prise en charge des métadonnées. L’annonce complète se trouve sur le site officiel, tout comme la liste des changements sont publiés sur Gitlab.

Pour télécharger GIMP, rendez-vous sur cette page. Le téléchargement est possible pour GNU/Linux, macOS et Windows.

Source toolinux.com

Sortie de Debian 11.2 Bullseye

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La version 11 de Debian est sortie en août dernier. La liste des nouveautés de Debian 11 Bullseye était costaude. La seconde révision du système d’exploitation vient de sortir. Que retenir de Debian 11.2 ?

« Après deux ans, un mois et neuf jours de développement, la communauté Debian est fière d’annoncer sa nouvelle version stable numéro 11« , annonçaient les représentants du projet le 14 août dernier. La distribution était attendue avant la fin de l’été 2021. Voici à présent sa deuxième importante mise à jour, Debian 11.2.

Debian : de quoi parle-t-on ?

Debian est une distribution GNU/Linux faite de logiciels libres et au code source ouvert. Elle est gratuite et 100% libre.

Debian dispose d’une vaste prise en charge matérielle. C’est en outre la base de nombreuses autres distributions dont Ubuntu, Knoppix, PureOS, SteamOS ou Tails.

Debian 11.2 : les nouveautés

Debian 11.2 est une version de maintenance publiée le 18 décembre 2021, autour du noyau 5.10.83-rt58.

Tout en réglant quelques problèmes importants, cette mise à jour corrige principalement des problèmes de sécurité de la version stable.

La liste des changements et des nouveautés est publiée en ligne.

Télécharger et installer Debian 11

Il est possible de télécharger et installer manuellement Debian 11 en suivant les instructions d’installation depuis cette page.

Tester Debian 11.1

Si vous voulez simplement essayer Debian 11.1 Bullseye sans l’installer, vous pouvez utiliser une des images autonomes pour amd64 et i386 qui exécutent le système d’exploitation complet sans installation.

Mettre à jour Debian 11.1

La mise à niveau vers Debian 11.1 depuis Debian 10 ou Debian 11 est gérée automatiquement par l’outil de gestion de paquets APT.

Quelles architectures supportées ?

Debian 11.1 gère neuf architectures : PC 64 bits/Intel EM64T/x86-64 (amd64), PC 32 bits/Intel IA-32 (i386), PowerPC 64 bits Motorola/IBM petit-boutiste (ppc64el), IBM S/390 64 bits (s390x), pour ARM, armel et armhf pour les anciens et nouveaux matériels 32 bits plus arm64 pour l’architecture 64 bits AArch64, et pour MIPS, mipsel (petit-boutiste) pour les matériels 32 bits et mips64el pour le matériel 64 bits petit-boutiste.

Les instructions d’installation, ainsi que les fichiers téléchargeables, sont disponibles pour chacune des architectures depuis cette page.

Source toolinux.com

 

 

Neutralité des appareils : c’est oui pour l’Europe (et la FSFE s’en réjouit)

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Nous vous en parlions ce mardi. Après de nombreuses itérations et amendements, le Parlement européen a adopté
la loi sur les marchés numériques par 642 voix pour, 8 voix contre et 46 abstentions. Satisfecit de la FSFE : la neutralité des dispositifs est actée.

La FSFE a exhorté les législateurs de l’UE à sauvegarder la neutralité des dispositifs dans le cadre du DMA. Ils ont été entendus, en partie au moins. « Avec ce vote, le principe de la neutralité des appareils est
introduit
« , explique la FSF Europe, mais tempère. « Dans le même temps, le Parlement a manqué l’occasion de d’introduire des exigences fortes pour l’interopérabilité basée sur des normes ouvertes. »

La neutralité des appareils se traduit dans la DMA par :
Des règles de consentement plus strictes pour les applications préinstallées
Des garanties contre le contre le verrouillage des fournisseurs
La portabilité des données en temps réel.

L’interopérabilité des services a également été introduite, mais « sans l’obligation de se baser sur des sur des normes ouvertes« , regrette la FSFE par la voix de Lucas Lasota, son coordinateur juridique adjoint.

Lisez également :
Neutralité des appareils : la FSFE enfonce le clou à 24h d’un vote par l’UE
Digital Markets Act : pourquoi la FSFE réclame la neutralité des appareils

Source toolinux.com

Neutralité des appareils : la FSFE enfonce le clou à 24h d’un vote par l’UE

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À la veille du vote en plénière du Digital Markets Act par le Parlement européen ce 15 décembre 2021, la FSFE appelle à consolider la neutralité des dispositifs afin de permettre une utilisation équitable et non discriminatoire des logiciels libres dans les dispositifs numériques.

Nous vous en parlions fin novembre. La FSFE milite auprès des instances européennes pour introduire le concept de neutralité des appareils pour « la protection des consommateurs dans des marchés numériques ouverts, équitables et contestables ».

L’Union européenne est sur le point, ce mercredi, d’introduire une révision majeure de la législation sur Internet avec la loi sur les marchés numériques (DMA). Après un vote réussi en commission le 22 novembre, le Parlement européen procédera au vote en plénière le 15 décembre. Et la FSFE veut faire entendre sa voix pour défendre la neutralité des dispositifs en exhortant le Parlement européen à garantir ce principe lors du vote final.

Le principe « Device Neutrality » consiste en 4 points :

Consentement strict de l’utilisateur final sur les applications préinstallées
Suppression du verrouillage par le fournisseur pour autoriser le chargement d’apps dans les systèmes d’exploitation dominants (iOS et Android)
Interopérabilité des services basée sur des normes et standards ouverts
Une portabilité des données inconditionnelle

Une discussion est en cours (en anglais) sur les forums de la FSFE.

Source toolinux.com