ZorinOS 16 Education : un système Linux idéal pour les écoles

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Après la sortie d’une édition Lite de ZorinOS 16, place à une version dédiée au monde de l’enseignement et de l’éducation. Zorin OS 16 Education se veut accessible à tous.

ZorinOS 16 Lite sortait en décembre 2021, basé sur Ubuntu 20.04.3 LTS. Objectif : fournir un système d’exploitation moderne à des ordinateurs vieux parfois de 15 ans. Aujourd’hui, c’est une version dédiée aux écoles et aux étudiants qui est proposée par l’éditeur irlandais, ZorinOS Education.

Quoi de neuf ?

La distribution en version 16 inclut de nouvelles applications et des jeux éducatifs. Quelques exemples :
Minder, application de cartographie mentale ;
Foliate, un lecteur de livres électroniques avec un énorme catalogue de livres intégré et la possibilité de rapatrier des livres du domaine public ;
OpenBoard pour les tableaux blancs interactifs dans les salles de classe ;
Minuet pour enseigner la musique.

La console de gestion Veyon permet aux enseignants de voir ce que fait chaque élève, de prendre le contrôle des ordinateurs des élèves lorsqu’ils ont besoin d’aide ou encore de diffuser leur écran à leurs élèves, à distance et sans fil sur le réseau local.

ZorinOS Education intègre Kolibri

Zorin OS 16 Education (et sa variante Education Lite) associent les logiciels les plus récents à des applications éducatives pour l’apprentissage dans les écoles maternelles, primaires et secondaires.

Nouveauté : c’est la première version à inclure l’application Kolibri, un ensemble de solutions ouvertes spécialement développées pour l’apprentissage et qui fonctionne même sans accès à Internet.
Les administrateurs scolaires peuvent ainsi créer leur propre programme d’études ou télécharger des livres, des vidéos et des leçons interactives prêts à l’emploi dans différentes langues à partir de sources comme Open Stax, MIT, Sikana ou encore la Khan University.

Support jusqu’en 2025

C’est un projet au long cours, comme le promettent ses développeurs. D’ailleurs, Zorin OS 16 Education bénéficiera de mises à jour logicielles et de correctifs de sécurité jusqu’en avril 2025. Un choix idéal pour les grands déploiements dans les écoles.

Télécharger ZorinOS Education

Il est possible de télécharger ZorinOS Education gratuitement depuis cette page.

Source toolinux.com

Linux Mint Debian Edition 5 déboule en bêta

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LMDE est une version spécifique de Linux Mint qui, au lieu d’être basée sur Ubuntu, prend ses racines dans Debian. Une manière à la fois de répondre à une demande et – surtout – de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, au cas où les relations avec Canonical se dégraderaient.

Il n’y a pas vraiment grand-chose à en dire : le système est globalement le même que le Linux Mint standard, à ceci près qu’il s’appuie sur Debian.

L’équipe de développement précise qu’il sera possible de migrer de cette bêta vers la version finale quand elle sera disponible, bien qu’aucune date ne soit encore donnée.

L’image ISO peut être téléchargée depuis une liste de liens sous l’annonce.

Source nextinpact.com

Linus Torvalds va faire passer le noyau de Linux à une version plus moderne du langage C

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Le noyau Linux est fondé sur l’ancienne norme C89 du langage C. Mais Linus Torvalds aimerait passer à la norme C11, plus moderne, qui date de 2011.

Nous savons tous que Linux est écrit en C. Ce que vous ne savez peut-être pas en revanche, c’est que Linux est écrit dans un dialecte C dépassé depuis longtemps : la version 1989 de la norme du langage C, C89, également connue sous le nom de ANSI X3.159-1989, ou ANSI C. Pour le fondateur de Linux, Linus Torvalds, il est temps pour le noyau de faire passer son langage C officiel à la norme C11, qui date de 2011.

Reste que le C89 bénéficiera toujours d’un support quasi universel. Comme tout compilateur C est rétrocompatible avec les versions antérieures, vous n’aurez aucun problème pour compiler ou exécuter un programme C89. Ainsi, un compilateur conforme à C11 n’aura aucun problème avec le code C89 hérité. Alors, pourquoi s’en préoccuper ? D’autant que la modification apportée n’inclut pas les fonctionnalités utiles qui apparaissent dans les versions plus récentes.

La situation a été portée à l’attention de Linus Torvalds lorsque, pour corriger un problème de sécurité potentiel avec les fonctions primitives d’exécution spéculative de la liste liée du noyau, un autre problème a été révélé dans le patch. En corrigeant ce problème, Linus Torvalds a réalisé qu’en C99, l’itérateur passé aux macros de parcours de liste doit être déclaré dans une portée en dehors de la boucle elle-même.

C99 ou C11 ?

Pour le fondateur du noyau Linux, « la raison pour laquelle ce genre de bug non spéculatif peut se produire est que nous n’avons pas historiquement avec le style C99 « déclarer des variables dans les boucles ». Ainsi, list_for_each_entry() – et toutes les autres – laissent fondamentalement toujours échapper la dernière entrée HEAD de la boucle, simplement parce que nous ne pouvions pas déclarer la variable iterator dans la boucle elle-même ». La réponse ? Passer enfin du C89 à un C standard plus récent qui fait que ce genre de problème ne peut pas se produire.

Ainsi, « le temps était venu d’envisager le passage à la norme C99 – elle a toujours plus de 20 ans, mais elle est au moins assez récente pour permettre les déclarations de variables au niveau du bloc », fait valoir l’informaticien.

Arnd Bergmann, développeur du noyau Linux, convient que c’est faisable. Et d’ajouter qu’il devrait même être possible de passer à la norme C11 de 2011. Etant donné que C99 n’a jamais été très populaire et que C11 a introduit le support standardisé du multithreading et rendu le langage un peu plus sûr, cela semble être une bonne idée.

Un retard à combler

Ce serait également une décision facile à prendre. Le compilateur C minimum du noyau Linux, GCC version 5.1, supporte déjà C11. Cela fonctionne pour Linus Torvalds. « J’aimerais vraiment aller enfin de l’avant sur ce sujet, considérant que cela a été brassé pendant de nombreuses années. »

Puis, après s’être assuré que le nouveau standard C devrait fonctionner sans problème dans le noyau, Linus Torvalds a décidé d’appuyer sur la gâchette. « Essayons juste au début de la fenêtre de fusion 5.18. » Comme la fenêtre de fusion 5.18 est presque là, nous pourrions avoir du code C11 dans le noyau dès le mois de mars.

Ou pas. Pour Jonathan Corbet, développeur du noyau Linux et journaliste, « il faut cependant garder à l’esprit que beaucoup de choses peuvent se passer entre la fenêtre de fusion et la version 5.18. Le passage à une nouvelle version de la norme de langage pourrait révéler un certain nombre de surprises dans des endroits obscurs du noyau ; il n’en faudrait pas beaucoup pour que la modification soit annulée pour le moment. Mais, si tout va bien, le passage au C11 se fera dans la prochaine version du noyau ».

Source : zdnet.com

F-Droid, tout savoir sur l’app store open source pour Android

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Si vous souhaitez télécharger des applications open source pour Android, F-Droid est un app store qui regroupe un grand nombre de logiciels libres et open source. On vous explique ce que vous pouvez y trouver et comment installer F-Droid sur votre smartphone ou votre tablette.

C’est quoi F-Droid : une boutique d’applications open source pour Android

Table des matières

C’est quoi F-Droid ?
Fonctionnalités
Versions open source des apps populaires
Qui est derrière F-Droid ?
Télécharger F-Droid
F-Droid pour iOS
Faut-il un compte ?
Gestion des dépendance
Décentralisation des dépots (nouveau)

Dernière mise à jour : 26 février 2022.

C’est quoi F-Droid ?

F-Droid est un dépôt d’applications et de logiciels libres Android. C’est un projet open source tenu par la communauté et développé par un grand nombre de contributeurs.

Qui est derrière F-Droid ?

L’infrastructure de base de f-droid.org est gérée par F-Droid Limited, une société privée de droit britannique, mais F-Droid est un projet communautaire. Les dons pour son développement sont gérés sur OpenCollective.

F-Droid : dons via OpenCollective

Que peut-on trouver sur F-Droid ?

F-Droid se présente comme un site web offrant un dépôt avec des applications FOSS pour Android. Le projet dispose de son application Android. Elle permet d’effectuer des installations et mises à jour. Elle présente également des évaluations.

On trouve, par exemple, un navigateur web open source, FOSS Browser.

Toutes les applications Android sont-elles sur F-Droid ?

Non, certaines applications populaires ne sont pas disponibles sur F-Droid, car ces applications ne sont pas open source. F-Droid est un dépôt ne contenant que des applications FOSS.

On trouve par contre une alternative à de nombreuses applications propriétaires Android. C’est le cas, par exemple, de Barinsta, un clone open source de l’application Instagram.

Barinsta, une application Instagram open source pour Android

Dois-je supprimer Google Play ou Amazon App Store ?

Non, F-Droid fonctionne en complément de Google Play Store en ne proposant que des applications FOSS. Vous pouvez continuer d’utiliser votre boutique d’applications Android habituelle (Google, Amazon, Aptoide, APKMirror, Aurora Store, Galaxy Store, etc.).

F-Droid existe-t-il pour iOS et iPadOS ?

Non, Apple n’autorise pas les boutiques d’applications tierces. Pour trouver des applications open source pour iOS, rendez-vous sur cette page Wikipedia, en anglais. Elle répertorie la liste des applications iPadOS et iOS libres and open-source.

Comment télécharger F-Droid ?

Vous trouverez le fichier d’installation de F-Droid (apk) sur cette page. L’application est disponible aussi bien sur smartphone que sur tablette.

L’application F-Droid

Il s’agit d’une application mobile Android publiée sous GNU General Public License v3.0. Elle nécessite Android 5.1 ou ultérieur.

Faut-il un compte pour utiliser F-Droid ?

Non, l’application F-Droid assure qu’elle respecte votre vie privée.

« Nous ne suivons à la trace ni vous ni vos données. Nous ne suivons pas ce que vous installez. Vous n’avez pas besoin de compte pour utiliser le client et il n’envoie aucune donnée supplémentaire à notre serveur qui pourrait vous identifier, à part son numéro de version. «

Décentralisation des dépôts

En février 2022, le projet F-Droid a annoncé son projet de décentralisation de la distribution d’applications : « Les dépôts d’applications décentralisés offrent aux utilisateurs une plus grande flexibilité sans devoir s’éloigner de l’infrastructure principale de F-Droid« . Le travail mené se concentre sur le renforcement des fondations de F-Droid tout en « permettant aux référentiels d’être hébergés sur un stockage décentralisé et en diffusant la plateforme comme une alternative viable pour tous les types d’utilisateurs et d’organisations« .

Gestion des dépendances

Ce qui rend les distributions GNU/Linux si populaires est bien souvent la gestion des dépendances, directement intégrée au système d’exploitation. Dans Debian, tous les logiciels installés sont empaquetés sous forme de .deb, et tous sont installés à partir des dépôts Debian.

Android a toujours manqué de ce type de gestion des dépendances. Le modèle d’Android est que toutes les dépendances doivent être incluses dans le fichier APK de l’application, alors que le système d’exploitation ne fournit que les API les plus basiques.

L’expérience de gestion des dépendances la plus récente dans F-Droid a pour nom « Push Requests ». L’idée de base est d’avoir une liste de dépendances par Repo. Elles sont toutefois supprimées, pour des raisons liées à la sécurité : cette « plomberie » des requêtes push restera disponible dans la base de code, « de sorte que les forks labellisés pourront toujours l’utiliser« .

Peut-on créer un app store avec F-Droid ?

Oui, F-Droid est également un kit pour magasin d’applications. Il fournit les outils nécessaires à la mise en place et le fonctionnement d’un app store, c’est à dire une boutique ou un magasin d’applications en ligne et sur mobile.

Vous trouverez une liste de consultants F-Droid à cette adresse.

Source toolinux.com

Quelle part de marché pour Linux dans le monde ? Les derniers chiffres

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Linux occupe aujourd’hui 2,19% du marché des systèmes d’exploitation de bureau. Android continue de dominer le mobile, mais pas les tablettes.

Nous savons, grâce à Statcounter, quels sont les systèmes d’exploitation les plus répandus, à la fois sur les ordinateurs, les mobiles et les tablettes. Voici les derniers chiffres (janvier 2022).

Sur ordinateur

Pour le marché des ordinateurs, Windows continue de dominer le marché mondial avec 75,5% des ordinateurs de bureau ou portables. C’est un léger recul : en janvier 2021, le système d’exploitation de Microsoft était crédité de 76,26%. Son plus proche concurrent s’appelle macOS et 15,85% de parts de marché. C’est un peu moins bien que les 16,91% de l’an dernier.

Quelle est la part de marché de Linux ?

Linux occupe la 4e place avec 2,19 %, une petite progression par rapport au même mois en 2021, où Linux était crédité de 1,91%.

Et ChromeOS ?

ChromeOS occupe aujourd’hui 2,6% du gâteau, contre 1,91% l’an dernier. La progression est notable.

Quelles versions des OS ?

Windows 10 est le système d’exploitation le plus utilisé (81,15%)) devant Windows 7 (11,92%) pour Microsoft.

Windows 11 apparaît pour la première fois avec 2,6%.

Pour Linux, le détail des distributions n’est pas fourni par StatsCounter.

Sur le mobile

Android est le premier système d’exploitation sur mobile : il est crédité de 69,74% des terminaux en circulation, devant iOS à 29,49%. KaiOS compte pour 0,14%. Les chiffres sont très stables d’une année à l’autre.

Quant aux versions d’Android, elles avancent toujours en ordre très dispersé : 37,6% pour Android 11, 25,5% pour Android 10, 12,58% pour Android 9 et encore 6,54% pour Android 8.1. Android 12 pourrait changer la donne, mais ne concerne pour l’instant que 2,98%. C’est sa première apparition dans le classement.

Sur tablette

Pour les tablettes, Android occupe toujours la 2e place, avec un score moins élevé que sur smartphone : 45,17%. iOS et iPadOS cumulés font 54,73% du marché.

Sur ce segment, Windows occupe 0,04% et Linux 0,03%.

Source toolinux.com

Ubuntu Touch OTA-22 disponible pour smartphones et tablettes

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Une nouvelle mise à jour du système d’exploitation Ubuntu Touch, à destination des terminaux tactiles, est disponible depuis quelques heures. Sur quels modèles ? Quoi de neuf ? Tous les détails.


Accéder directement : C’est quoi Ubuntu Touch ?
Ubuntu Touch OTA-22
Smartphones compatibles (et tablettes)
Installation Ubuntu Touch
Applications et App Store

C’est quoi Ubuntu Touch ?

Ubuntu Touch est une version mobile du système d’exploitation Ubuntu pour les appareils mobiles.

Histoire

La première version smartphone a été dévoilée le 2 janvier 2013. Le projet Ubuntu Phone de Canonical a rapidement été arrêté. Une partie des développeurs de la communauté Ubuntu Touch décide de créer une fondation à but non lucratif basée en Allemagne, UBPorts.

Applications de base

Ubuntu Touch est livré préinstallé avec un ensemble d’applications de base aux côtés des fonctionnalités principales du smartphone. Ubuntu Touch est fourni avec des applications comme Navigation (OpenStreetMap), Dekko (e-mail) ou encore InstantFX (montage photo). On peut télécharger des applications supplémentaires via un app store libre.

Usage

Le système d’exploitation est adapté pour fonctionner naturellement dans un environnement mobile à écran tactile, mais il est également capable de fonctionner comme un ordinateur de bureau en mode desktop, comme on peut le voir ci-dessous.

Pour cela, il suffit de le connecter à des périphériques comme une souris, un écran et un clavier. C’est le principe de convergence d’Ubuntu Touch.

Ubuntu Touch OTA-22 : quoi de neuf ?

Comme on peut le lire sur le blog officiel, les nouveautés d’Ubuntu Touch sont nombreuses :

Support de la caméra dans le navigateur Morph. Les appels vidéo fonctionnent enfin
Pour certains appareils dotés d’une radio FM, elle fonctionne désormais dans la plupart des cas
Les applications QQC2 suivent maintenant le thème du système, si celui-ci est réglé sur sombre
L’écran d’accueil (écran de verrouillage) a été amélioré
Pour les Pixel 3a / 3a XL, beaucoup d’améliorations sur la qualité du son et le contrôle du volume
Le portage est désormais complet pour les Oneplus 5 / 5T
WebGL enfin activé pour la plupart des appareils
Autocomplétion du clavier dans l’application de numérotation

Cette version d’Ubuntu Touch est toujours basée sur Ubuntu 16.04. Les prochaines versions d’Ubuntu Touch seront basées sur Ubuntu 20.04.

Sur quels appareils puis-je installer Ubuntu Touch OTA-22 ?

La liste officielle des téléphones et tablettes compatibles est la suivante.

Asus Zenfone Max Pro M1
BQ E4.5 Ubuntu Edition
BQ E5 HD Ubuntu Edition
BQ M10 (F)HD Ubuntu Edition
BQ U Plus
Cosmo Communicator
F(x)tec Pro1
Fairphone 2
Fairphone 3
Google Pixel 2 and 2 XL
Google Pixel 3a and 3a XL
Nexus 6P
LG Nexus 4
LG Nexus 5
Meizu MX4 Ubuntu Edition
Meizu Pro 5 Ubuntu Edition
Nexus 7 2013 (Wi-Fi et 4G)
OnePlus One
OnePlus 2
OnePlus 3 and 3T
Oneplus 5 and 5T
OnePlus 6 and 6T
Samsung Galaxy Note 4 (910F, 910P, 910T)
Samsung Galaxy S3 Neo+ (GT-I9301I)
Sony Xperia X
Sony Xperia X Compact
Sony Xperia X Performance
Sony Xperia XZ
Sony Xperia Z4 Tablet (LTE et Wi-fi)
Vollaphone et Vollaphone X
Xiaomi Mi A2
Xiaomi Mi A3
Xiaomi Mi MIX 3
Xiaomi Poco F1
Xiaomi Poco M2 Pro
Xiaomi Redmi 3s/3x/3sp (land)
Xiaomi Redmi 4X
Xiaomi Redmi 7
Xiaomi Redmi Note 7 et 7 Pro
Xiaomi Redmi 9 and 9 Prime
Xiaomi Redmi Note 9, 9 Pro, 9 Pro Max et 9S

Le PinePhone et le PineTab Pine64 sont mis à jour indépendamment du reste de ces appareils. Attention, le canal stable pour le PinePhone et le PineTab ne recevra pas de mise à jour étiquetée « OTA-22 ».

On remarquera que la plupart des modèles sont plus anciens, d’où l’importance d’une gestion optimisée de la mémoire.

Où trouver des applications pour Ubuntu Touch ?

Outre les applications officielles de base, il est possible de télécharger des applications pour Ubuntu Touch depuis l’Open Store, qui est une boutique en ligne de logiciels libres et open source pour le système d’exploitation mobile. On y trouve même un navigateur Tor (Onion Browser) ou encore Deezer.

Comment installer Ubuntu Touch ?

Vous pouvez utiliser n’importe quel ordinateur : l’application est disponible pour Windows, Linux et macOS depuis cette page. Pour Linux, l’outil pour installer Ubuntu Touch est disponible aux formats Snap, deb et AppImage.

Contrairement à certains systèmes d’exploitation Android, l’installateur UBports officiel permet de simplifier la procédure. Il faudra toutefois disposer d’un terminal débloqué pour installer Ubuntu Touch.

Source toolinux.com

GNOME 42 sortira fin mars

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Intrépides, développeurs et testeurs peuvent passer à GNOME 42 dès maintenant. Le cycle bêta se poursuit pour aider la communauté à développer l’environnement graphique de nouvelle génération. Voici ce qui va changer.

La version 42 de GNOME promet d’être beaucoup plus importante que la série 40 qui l’a précédée. Les changements sont significatifs pour l’avenir de GNOME et sont répartis entre GNOME Shell, Mutter, les applications natives et les bibliothèques de base.

Quoi de neuf dans GNOME 42 ?

La gtk4-ification est en marche ! En effet, Libadwaita est publié et GNOME 42 en dépendra fortement, puisque GNOME 42 doit assurer la migration vers GTK 4.

D’ailleurs, quelques applications et modules migrent déjà vers GTK 4 et libadwaita, un processus qui va se poursuivre dans les prochains cycles également.

Exemple récent : Evan Welsh a porté Fonts et Weather vers GTK4 + libadwaita. Le portage de Fonts modifie la façon dont se chargent les aperçus de polices, ce qui permet de les recolorer pour qu’ils fonctionnent avec le style sombre.

Dans la prochaine version de GNOME 42, Horloges, Cartes, Calendrier et Météo utiliseront le portail de localisation lorsqu’ils seront en sandbox. Ce qui signifie qu’ils ne pourront plus accéder à l’emplacement sans le consentement de l’utilisateur.

La liste des nouveautés est copieuse et peut être consultée ici.

Comment tester GNOME 42 bêta

Si vous souhaitez compiler GNOME 42 version bêta, vous pouvez suivre cette page. Cette version reste une bêta. Bien qu’elle soit utilisable, elle est principalement destinée aux tests.

Quand sort GNOME 42 ?

GNOME 42 devrait sortir le 24 mars 2022.
Le cycle bêta devrait se terminer le 26 février.
La version RC sortira le 5 mars.

Pur tout savoir sur GNOME 42 et sur le calendrier de sortie, rendez-vous sur cette page.

Source toolinux.com

Menus d’interface Linux Mint Cinnamon

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Mon souci des menus d’interface qui ne s’affichent pas, cela vient de se régler.

Après recherche, c’est un bug de la version 20.03 version Linux-Mint Cinnamon.

Sur le git, ils conseillent de réinitialiser le paquet certifi.

sudo -H pip3 uninstall certifi

Puis :

sudo apt reinstall python3-certifi

cf : https://github.com/linuxmint/cinnamon/issues/10531

Et ça marche.

Problème réglé.

Proposition de loi sur le contrôle parental : la vente d’équipements sans système d’exploitation hors de danger

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Le jeudi 17 février la commission mixte paritaire (CMP) chargée de proposer un texte de compromis entre les positions de l’Assemblée nationale et du Sénat sur la proposition de loi visant à encourager l’usage du contrôle parental a tranché : les équipements mis sur le marché sans système d’exploitation ne sont pas concernés par le dispositif. L’April, qui avait exprimé ses craintes à ce sujet, avait contacté les rapporteurs et les parlementaires membres de la commission et salue leur décision.

Lire le texte de la CMP

Dans sa rédaction initiale la proposition de loi laissait craindre comme potentiel effet de bord l’interdiction de la vente d’ordinateur sans système d’exploitation, son article 1er disposant qu’un dispositif de contrôle parental doit être préinstallé sur les équipements terminaux « donnant accès à des services et contenus en ligne […] ». Impossible donc sans système d’exploitation installé sur l’équipement. Un amendement adopté au Sénat, loin d’adresser la crainte, avait créé une exception spécifique pour les équipements « nus » à usage professionnel, renforçant le doute pour la vente aux particuliers 1. Fort heureusement, les membres de la commission mixte paritaire ont compris les risques et ont exclu, dans leur texte de compromis, l’ensemble des équipements mis sur le marché sans système d’exploitation du champ d’application de la loi.

« Le dispositif prévu au premier alinéa du présent I ne s’applique pas aux équipements mis sur le marché sans systèmes d’exploitation. »

L’April remercie les membres de la CMP, en particulier les rapporteurs Bruno Studer et Sylviane Noël, d’avoir répondu aux craintes exprimées.

En ce qui concerne la possibilité de désinstaller le logiciel de contrôle parental, la liberté n’est pas garantie en tant que telle mais il est précisé que la désinstallation doit se faire sans surcoût.

Les équipements vendus avec un système d’exploitation GNU/Linux sont concernés par l’obligation. Les modalités du texte, y compris les fonctionnalités minimales et les caractéristiques techniques, seront déterminées par décret en Conseil d’État.

Le texte doit être à présent approuvé par les deux chambres parlementaires. Le vote à l’Assemblée aura lieu le mardi 22 février, lors de la séance de 21 h 30, et celui du Sénat lors de la séance de 14 h 30 du jeudi 24 février.

Source april.org

Proposition de loi sur le contrôle parental : le doute demeure pour la vente d’équipements nus à des particuliers

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Le Sénat s’est réuni en séance publique mercredi 9 février pour discuter d’une proposition de loi sur la pré-installation de logiciel de contrôle parental. L’April avait transmis des propositions d’amendements pour adresser de potentiels risques pour les libertés informatiques. Malheureusement un amendement adopté entretient encore davantage le doute quant à une possible interdiction de fait de vendre à des particuliers des équipements sans système d’exploitation.

La proposition de loi — portée par Bruno Studer (député LREM) et discuté à l’Assemblée nationale avant d’arriver au Sénat – prévoit d’imposer aux fabricants d’équipements terminaux la pré-installation d’un dispositif de contrôle parental que la personne qui acquiert l’équipement pourra activer lors de la mise en service de l’appareil. L’April avait identifié deux risques pour les libertés informatiques, plus précisément pour la liberté de désinstaller le logiciel et la crainte que par effet de bord la vente d’ordinateur sans système d’exploitation se retrouve interdite. Elle avait transmis des propositions d’amendements pour adresser ces risques qui ont été repris par des sénateurs et sénatrices1.

Malheureusement, loin de garantir le droit d’acheter du matériel informatique sans système d’exploitation, l’adoption de l’amendement n°10 de la rapporteure — qui exclut du périmètre de la proposition de loi « équipements terminaux à usage professionnel mis sur le marché sans être équipés de systèmes d’exploitation » – nourrit l’incertitude. Qu’en est-il en effet des équipements terminaux mis sur le marché sans système d’exploitation pour les particuliers ? En défense de son amendement, si la rapporteure semble vouloir expliciter que seuls les équipements vendus avec des systèmes d’exploitation pré-installés rentreraient dans le champ d’application de la loi, elle entretient la confusion en laissant entendre que le marché des équipements « nus » ne concerne que des professionnels. La vidéo des débats, ainsi qu’un compte-rendu analytique sont disponibles sur le site du Sénat.

Plus clair dans sa prise de parole le ministre, Cédric O, énonce que, selon lui, aucun équipement terminal vendu sans système d’exploitation n’entre dans le champ d’application de la loi, ces équipements ne permettant pas en tant que tels d’accéder à des services de communication au public en ligne. Si cela n’apporte pas les garanties d’une exclusion explicite dans la loi elle-même, cette prise de parole n’en demeure pas moins utile pour confirmer, en cas d’éventuels contentieux, une interprétation plus restrictive du champ d’application. Cependant, au lieu de s’opposer en toute logique à l’amendement de la rapporteure il a préféré dire « sagesse », s’en remettant donc à la sagesse des sénatrices et sénateurs.

En ce qui concerne la possibilité de désinstaller le logiciel de contrôle parental, c’est l’amendement de repli de la rapporteure qui a été adopté. Il ne garantit pas cette liberté, mais précise que la désinstallation doit se faire sans surcoût.

L’April appellera les membres de la commission mixte paritaire qui se réunira pour aboutir à un texte final — compromis entre les versions des deux chambres parlementaires – à supprimer la mention « à usage professionnel » du nouvel alinéa introduit par l’amendement n°10, ou à défaut à supprimer complètement l’alinéa.

Source april.org