M.I.M Mutualisation Inter-Ministérielle Logiciels Libres.

Featured

 MIMO                                             MIMPROD                                   MIMDEV
Outils pour poste de travail                   Outils de production                   Outils de développement
      Lire la suite                                            Lire la suite                                      Lire la suite

Site des groupes de travail sur les logiciels libres dans les administrations.

Pour dégager le maximum d’efficacité aussi bien économique qu’en terme de qualité,  il convient d’utiliser le logiciel libre de manière concertée et coordonnée. Un cadre de convergence des logiciels à privilégier dans le développement des systèmes d’information de l’Etat est proposé.  Cet ensemble des logiciels libres préconisés se nomme  Socle Interministériel de Logiciels Libres (SILL)

Trois groupes de travail composés de représentants de différents ministères élaborent chaque année le SILL qui s’articule autours de trois thématiques : Poste de Travail, Outils Serveurs (Production), Outils de Développement.

Le SILL propose des logiciels libres répondant aux besoins des administrations françaises.  Chaque logiciel du SILL est suivi par un ministère référent.

Le SILL est mis à disposition de tous sans garantie de l’État. Il peut être utilisé librement et gratuitement, à titre public, professionnel ou privé.  Il peut être copié et diffusé sans restriction

 

Télécharger le SILL 2019 (document PDF)

 

Un documentaire sur le logiciel libre à ne pas manquer sur ARTE

Featured

Cette semaine, ARTE diffusait un passionnant documentaire de Philippe Borrel intitulé « Internet ou la révolution du partage ». Au coeur du propos, la révolution du logiciel libre.

Dans l’univers numérique, deux logiques s’affrontent au cœur de la technologie, depuis que les principes émancipateurs du logiciel libre sont venus s’attaquer dans les années 1980 à ceux du droit de la propriété intellectuelle.

Il semblait impossible il y a vingt ans que des acteurs non industriels ou non étatiques puissent parvenir à produire collectivement un système d’exploitation informatique ou une encyclopédie. Pourtant, il existe aujourd’hui de nombreux objets, machines ou concepts, reproductibles et modifiables, à partager entre tous ceux qui le souhaitent grâce à la libre diffusion de leurs plans.

Les principes juridiques fondateurs du logiciel libre servent aujourd’hui d’exemple

Ces pratiques collectives et contributives essaiment dans bien d’autres domaines : semences, médicaments, connaissances… Au travers d’un fascinant voyage en Inde, aux États-Unis et en Europe, ce documentaire part à la rencontre des figures anonymes et des personnages publics qui militent pour mettre la technologie au service du bien commun plutôt qu’au seul bénéfice d’une minorité.

En mettant l’accent sur la liberté, la coopération et le partage, de nombreux défis qui semblent encore impossibles à atteindre aujourd’hui – climatique, énergétique ou sociaux – pourraient être relevés demain par l’ensemble de l’humanité grâce aux modèles expérimentés par les activistes du « Libre ».

Pour voir ou revoir le documentaire, rendez-vous sur ARTE TV. Durée : 56 minutes.

Source toolinux.com

Les logiciels libres conseillés par l’État français cette année (SILL 2019)

Featured

Les recommandations de l’État français en matière de logiciels libres sont connues pour les administrations. Le document 2019 se faisait un peu attendre. Il vient de sortir.

La Dinsic (modernisation de l’État) a enfin publié en ligne la version de travail du document de référence. Le « SILL » est géré par les correspondants ministériels, dans le cadre de l’instance de mutualisation sur les logiciels libres, sous le contrôle de la DINSIC. Il est mis à jour annuellement. Chaque version annuelle du SILL fait l’objet d’une validation.

Dans sa version actuelle, il porte sur le poste de travail, la gestion de parc, l’exploitation de serveurs, les bases de données et les environnements de développement.

Le socle interministériel de logiciels libres (SILL)

L’ensemble des logiciels libres préconisés se présente sous la forme du socle interministériel de logiciels libres (SILL). Le SILL se présente sous la forme d’un tableau par fonctionnalité ou cas d’usage. Pour chaque fonctionnalité, il présente le logiciel préconisé en précisant la version. Chaque logiciel du SILL est suivi par un référent, agent du secteur public.

« Pour dégager le maximum d’efficacité aussi bien économique qu’en terme de qualité, il convient d’utiliser le logiciel libre de manière concertée et coordonnée. Un cadre de convergence des logiciels à privilégier dans le développement des systèmes d’information de l’Etat, défini en 2012, est maintenu en concertation interministérielle. »

Chromium fait son entrée dans le SILL 2019

Il était sous surveillance, Chromium (version open source de Chrome de Google) est désormais recommandé pour les développeurs. Parmi les nouveautés, on peut également citer ARX Data Anonymization Tool, essentiel à l’heure du RGPD. Autre entrée : l’environnement de développement IS Designer.

Le document 2019 recommande également des mises à niveau de quelques logiciels libres clés dont Eclipse, Talend, Gitlab, Tomcat, Debian Linux, MariaDB, WordPress, LibreOffice, Mastodon, Drupal, PostgreSQL, etc.

L’édition 2019 du socle interministériel de logiciels libres peut être utilisé librement et gratuitement, à titre public, professionnel ou privé. Il peut être copié et diffusé sans restriction. Vous trouverez ci-dessous le lien direct vers le PDF.

Liens

Socle logiciels libres
Document complet (en PDF)
SILL (fiche Wikipedia)

Source toolinus.com

Les itinéraires arrivent sur Qwant Maps

Featured

Lancé en décembre dernier, Qwant Maps se bonifie lentement. Toujours en alpha, il permet de calculer un itinéraire.

Toujours pas d’application mobile. Toujours pas de collecte de données personnelles (malgré la possibilité de sauvegarder des favoris, ce qui est objectivement très utile). Pas de transports en commun non plus à ce stade, mais la possibilité de choisir entre voiture, vélo ou piéton.

Alors, quoi de neuf sur Qwant Maps ? La possibilité de calculer un itinéraire depuis son ordinateur portable ou sa tablette vient d’arriver, toujours en utilisant les cartes OpenStreetMap.Nous avons testé la solution et elle propose plusieurs itinéraires plutôt fiables par rapport à Google Maps, ce qui prouve que Qwant Maps semble tenir compte des informations de trafic.

On est certes très loin de Waze, Google Maps ou Apple Maps, mais le projet avance et c’est un chantier à la fois ouvert et open source. D’ailleurs, il est toujours possible d’y contribuer via la page Github de Qwant Maps.

Liens

Qwant Maps
OpenStreetMap France

Source toolinux.com

L’utilisation de logiciels libres, un critère du label « numérique inclusif »

Featured

Avant de quitter le gouvernement, le secrétaire d’État au Numérique Mounir Mahjoubi a créé un label pour les dispositifs destinés à aider les publics « loin du numérique ».

Le 26 mars, à la veille de son départ du gouvernement, quitté comme son concurrent Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, pour pouvoir disputer l’investiture LREM aux élections municipales 2020 à Paris, Mounir Mahjoubi a signé un arrêté créant le label Numérique inclusif.

Le secrétaire d’État au Numérique – remplacé ce dimanche par Cédric O, jusqu’alors conseiller du président Emmanuel Macron et du Premier ministre Edouard Philippe – a ainsi créé un label « afin d’identifier, de reconnaître et de promouvoir les dispositifs œuvrant au développement de la diffusion de la culture et des outils numériques, et de leur appropriation par toute la population.

Les entreprises, notamment relevant du secteur de l’économie sociale et solidaire ou disposant de l’agrément ‘Entreprises solidaires d’utilité sociale’, les associations, les établissements publics et les collectivités territoriales peuvent demander et recevoir ce label. »

Le numérique pour tous ! Très heureux de signer ce matin l’arrêté créant le label officiel « Numérique Inclusif ». 1 an de travail avec les associations de la médiation numérique et les collectivités locales : merci à vous! pic.twitter.com/CkbHHB2lvs

— Mounir Mahjoubi (@mounir) 27 mars 2019

Outils partagés et documentés

Cette certification, délivrée par l’Agence du numérique (créée début 2015), « est accessible aux entreprises, aux associations, aux établissements publics et aux collectivités territoriales ». Elle vise les dispositifs destinés aux publics « éloignés du numérique ».

Elle comporte deux niveaux:

1) pass numérique, dont une des caractéristiques est : « Utiliser principalement des logiciels libres et ouverts en vue de la réalisation de ses missions ».

2) Initiative pour un numérique inclusif, ayant notamment comme caractéristiques:

« – Utiliser des logiciels libres et ouverts en vue de la réalisation de ses missions. Les outils développés seront partagés sur un dépôt public et devront être documentés.

– Partager le contenu intellectuel et la documentation selon une licence creative commons ou avec l’une des licences spécifiées dans l’article D323-2-1 du code des relations entre le public et l’administration. »

Des associations comme Emmaüs Connect, active depuis des années contre l’exclusion numérique, devraient pouvoir bénéficier de ce label.

L’alerte du Défenseur des droits: risque d’exclusion

En janvier, le Défenseur des droits Jacques Toubon a lancé une alerte sur « les inégalités d’accès aux services publics ». Il soulignait:

« La dématérialisation offre de nouveaux moyens d’accès aux services publics et permet de simplifier l’accès aux informations et aux documents administratifs pour une majorité d’usagers mais, si les facultés de chacun ne sont pas réellement prises en compte, elle comporte un risque de recul de l’accès aux droits et d’exclusion pour de très nombreux usagers.

Selon les chiffres 2018 du Baromètre numérique du CREDOC, 89% de la population est internaute (12 ans et plus). Toutefois, 36% des personnes interrogées (16 ans et plus) éprouvent une inquiétude à l’idée d’accomplir la plupart de leurs démarches administratives en ligne en mettant en exergue leur sentiment d’incompétence informatique (notamment vis-à-vis des sites administratifs).

Les personnes les plus concernées sont celles qui ne maîtrisent pas l’usage d’internet, ne comprennent pas le langage administratif ou ne parlent pas très bien le français, ou encore celles qui ne disposent pas d’une connexion Internet de qualité, ne sont pas équipées d’ordinateur et de scanner, etc. »

13 millions de Français « éloignés du numérique »

L’arrêté publié au J.O le 27 mars expose en annexe:

« Même si le taux d’équipement des Français et le niveau général de compétence progressent, 13 millions de Français demeurent éloignés du numérique: ils n’utilisent pas ou peu internet et se sentent en difficulté avec les usages. Face à cette réalité, les services publics territoriaux sont en première ligne et s’appuient sur un réseau de médiation numérique insuffisant et hétérogène. Assurer une citoyenneté pleine et entière à tous demande une action structurée dans l’accompagnement aux usages du numérique. (…)

Pour la mise en œuvre de cette stratégie, l’Etat décide de labelliser des dispositifs concourant à des objectifs d’inclusion sociale numérique sur l’ensemble du territoire.

L’objectif est de garantir et de favoriser l’accès au numérique des publics vulnérables, dans un contexte de dématérialisation des services publics et de numérisation de la société. Ces dispositifs doivent par ailleurs contribuer à favoriser l’accès et la réinsertion de ces publics vulnérables au marché de l’emploi. »

Source zdnet.fr

Les logiciels libres, un instrument pour restaurer une souveraineté numérique de l’Europe

Featured

Un avis du Conseil économique, social et environnemental décline 17 propositions pour « une politique de souveraineté européenne du numérique ». Il prône un recours accru aux logiciels libres.

Loin derrière la domination des géants du Net américains et la puissance émergente des géants chinois, les GAFAM et les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi), l’Europe peut et doit réagir. C’est ce que développe l’avis « Pour une politique de souveraineté européenne du numérique », présenté et voté cette semaine au Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Présenté par son rapporteur, l’ancien président du Conseil national du numérique Benoît Thieulin (membre du groupe des personnalités qualifiées au CESE), cet avis – pour lequel le Conseil s’est autosaisi – a été adopté le 13 mars. Il porte sur plusieurs points (fiscalité, concurrence, environnement, soutien aux start-up etc.), et énumère 17 préconisations.

« Le modèle des biens communs », face aux modèles US et chinois

La dernière partie de l’avis (pages 42 et 43), qui aboutit à la préconisation n° 17, invite à plus d’utilisation de logiciels libres.

« Face à un modèle numérique américain fondé sur le marché et la concentration capitalistique et technologique, et un modèle chinois fondé sur un contrôle et une surveillance étroits du Net par les autorités, elle [l’Union européenne] gagnerait à privilégier le modèle des biens communs – celui d’un socle technologique et juridique reposant sur des règles élaborées en commun – et sous contrôle public. »

L’avis propose que l’UE se dote d’infrastructures indépendantes et de ses propres normes et standards, « afin de ne pas être contrainte d’adopter les normes et standards élaborés par les opérateurs américains ou chinois ». Il préconise aussi de:

« développer le recours à des logiciels libres (open source), dont le code est accessible et auditable: le logiciel Open Street Map, utilisé par les services de la présidence de la République française pour l’organisation des déplacements présidentiels, la plateforme Wikipédia, qui draine à elle seule plus du tiers des 300 millions de sollicitations journalières du moteur de recherche Google Search, ou encore la messagerie électronique protégée Proton, sont autant d’exemples de telles ressources ouvertes, écrites en open source en dehors des entreprises et des institutions et qui constituent de véritables opérateurs du bien commun. »

Des quotas dans les appels d’offres

Pour développer ce recours au Libre:

« Une politique de soutien au développement de ces ressources peut passer par la mise en place de coopératives permettant de réunir plusieurs développeurs de petite taille, de manière à atténuer le déséquilibre de forces existant face aux GAFAM; elle peut également prévoir l’obligation d’une proportion de logiciels libres dans les réponses aux appels d’offres publics. Un soutien financier pourra être apporté aux niveaux européen, national et régional aux projets visant à développer des solutions alternatives fondées sur le logiciel libre pour des services jugés d’intérêt général (géolocalisation, contenus éducatifs et culturels, valorisation des régions et du patrimoine, etc.). »

La préconisation en résultant est celle-ci:

« Etablir au niveau européen les régulations fondamentales de l’usage des blockchains et des logiciels libres et soutenir leur développement par la mise en place de coopératives de développeurs, l’introduction de quotas dans les appels d’offres publics et le financement de projets répondant à des besoins collectifs au plus près des territoires. Les régulations devront permettre l’émergence de gouvernances non énergivores ouvertes sur la société civile, et garantir l’interopérabilité et la neutralité des solutions proposées. »

Pierre-Jean Coulon, président de la section TEN (en charge entre autres du numérique) du CESE européen, assistait à la présentation de l’avis. Il en a approuvé le contenu et a invité son rapporteur Benoît Thieulin à venir exposer ses conclusions devant le CESE européen. Les dirigeants de l’UE entendront-ils ses recommandations?

Source zdnet.fr