Neutralité des appareils : la FSFE enfonce le clou à 24h d’un vote par l’UE

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À la veille du vote en plénière du Digital Markets Act par le Parlement européen ce 15 décembre 2021, la FSFE appelle à consolider la neutralité des dispositifs afin de permettre une utilisation équitable et non discriminatoire des logiciels libres dans les dispositifs numériques.

Nous vous en parlions fin novembre. La FSFE milite auprès des instances européennes pour introduire le concept de neutralité des appareils pour « la protection des consommateurs dans des marchés numériques ouverts, équitables et contestables ».

L’Union européenne est sur le point, ce mercredi, d’introduire une révision majeure de la législation sur Internet avec la loi sur les marchés numériques (DMA). Après un vote réussi en commission le 22 novembre, le Parlement européen procédera au vote en plénière le 15 décembre. Et la FSFE veut faire entendre sa voix pour défendre la neutralité des dispositifs en exhortant le Parlement européen à garantir ce principe lors du vote final.

Le principe « Device Neutrality » consiste en 4 points :

Consentement strict de l’utilisateur final sur les applications préinstallées
Suppression du verrouillage par le fournisseur pour autoriser le chargement d’apps dans les systèmes d’exploitation dominants (iOS et Android)
Interopérabilité des services basée sur des normes et standards ouverts
Une portabilité des données inconditionnelle

Une discussion est en cours (en anglais) sur les forums de la FSFE.

Source toolinux.com

Blender 3.0 est disponible

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Le 3 décembre, après quelques déconvenues et autres reports, la Blender Foundation annonçait officiellement la sortie de Blender 3.0, avec emphase, parlant d’une « nouvelle ère pour la création de contenu 2D/3D open source« .

La technologie 3D fait désormais intégralement partie de nos vies. Au cours de la prochaine décennie, elle influencera la façon dont nous communiquons et interagissons entre nous et avec le monde. La solution open source Blender 3.0 représente une avancée majeure pour ses utilisateurs.

C’est quoi Blender ?

Blender est un logiciel libre de modélisation, d’animation par ordinateur et de rendu en 3D. Il a été créé en 1998 et se développe sour l’égide de la Fondation Blender en open source.

Quoi de neuf dans Blender 3.0 ?

La nouvelle version de Blender offre une réécriture complète du moteur de rendu Cycles, avec des gains importants de performances.

Le logiciel s’offre également un navigateur d’Asset (Asset Browser) permettant de gérer plus facilement vos assets (objects, materials, worlds).

Blender 3 support l’importation USD (pour « Universal Scene Description ») un format lancé par Pixar de plus en plus utilisé pour les échanges de données.

Autre nouveauté : le support de la bibliothèque OpenImageDenoise 1.4, développée en open source par Intel.

La liste complète des nouveautés de Blender 3.0 se trouve sur le site web officiel à cette adresse.

Une ambition forte de la Fondation

« Tous les grands acteurs de l’industrie technologique anticipent cette évolution. Pour cette raison, il est trop important de laisser l’avenir aux seules entreprises et aux pratiques dictées par les actionnaires« , explique la Fondation.

Blender et sa communauté entendent clairement faire entendre leur voix et « rester une force indépendante pour garantir que les anciennes et les nouvelles méthodes de création d’expériences 3D – qu’il s’agisse de graphiques, de films et de jeux – soient librement et ouvertement accessibles à tous« .

Télécharger Blender

Blender 3.0 est disponible en téléchargement libre et gratuit sur blender.org pour Windows, macOS (Intel et Apple Silicon) et Linux (tar.gz ou Snap Store).

Le code source est lui aussi accessible depuis le site du projet.

Nouveautés en vidéo

La Fondation Blender a créé deux vidéos de présentation de Blender 3.0 diffusées sur YouTube.

Présentation générale (vidéo)

https://youtu.be/QRqY_20ti9A

Présentation détaillée (en 6 minutes vidéo)

https://youtu.be/JZIFWEY3l6k

Source toolinux.com

Kiel et l’état allemand du Schleswig-Holstein migrera vers LibreOffice et Linux

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En Allemagne, l’État septentrional du Schleswig-Holstein envisage de se passer de Microsoft Office. La transition vers des logiciels libres, dont LibreOffice, est en marche dans son administration et ses écoles.

Alors que le rêve de Munich, élaboré dès 2004, de migrer vers les logiciels libres s’est heurté à un échec en 2017, le Schleswig-Holstein vient d’annoncer l’officialisation d’un projet de grande ampleur visant à généraliser l’utilisation des logiciels libres dans ses administrations.

Le neuvième état fédéra allemand en nombre d’habitants (douzième pour la superficie) entend réduire sa dépendance à l’égard des logiciels propriétaires et, à terme, y mettre un terme. Dans 5 ans (2026), Microsoft Office devra être remplacé par LibreOffice sur les 25 mille ordinateurs utilisés par les fonctionnaires et les employés (y compris les enseignants). Tout aussi symbolique : le système d’exploitation Windows devra être remplacé par une distribution GNU/Linux.

Les étapes nécessaires à cet effet sont précisées dans la planification du parlement (PDF en allemand) de l’État. Des membres de la Documentation Foundation (association autour de LibreOffice) ont d’ailleurs été invités à une réunion avec les responsables de l’état fédéré. « L’accent a été mis sur les solutions de cloud, l’intégration avec LibreOffice et d’autres systèmes, et les outils de vidéoconférence« , peut-on lire dans un communiqué.

Un test est effectué par des membres de l’administration de l’État depuis plus de six mois, qui semblent être concluants. LibreOffice ne poserait aucun problème majeur de compatibilité avec les documents officiels et les habitudes des départements.

Interrogé par le journal Heise, le Ministre Jan Philipp Albrecht explique que le projet d’ampleur commence en effet par LibreOffice, mais se poursuivra par la généralisation de Linux. Une question de ressources, selon le Ministre : »Libre Office et le projet Phoenix sont les premières étapes importantes. Mais nous avons déjà testé Linux. Et cela aussi sera pour nous un grand pas vers une plus grande souveraineté numérique. De plus, en raison des exigences matérielles élevées de Windows 11, nous aurions un problème avec les ordinateurs plus anciens. Avec Linux, nous n’avons pas ce problème« .

Quelle distribution Linux sera choisie ? Pas de réponse à ce stade de Jan Philipp Albrecht : « Nous avons constaté dans une étude que cinq grandes distributions conviennent en principe à nos objectifs. Dans la prochaine étape, nous allons lancer un appel d’offres pour l’implémentation et la maintenance d’un poste de travail Linux en tant que service. Il s’agira donc d’une concurrence transparente. »

Source toolinux.com

Silence

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Silence est un logiciel libre, open-source de chiffrement de messagerie, issu d’un fork du logiciel TextSecure. Il permet l’échange sécurisé de messages de type SMS et MMS avec d’autres utilisateurs de Silence, ou de TextSecure. Le programme donne la possibilité de chiffrer ses messages et de vérifier l’identité de ses correspondants en comparant l’empreinte (fingerprint) des clés de chiffrement (sur l’appareil de son correspondant, soit en lisant l’empreinte ou en scannant un code QR). L’application Android peut fonctionner en remplacement de l’application de messagerie native d’Android. La base de données conservant localement les messages et les clés privés peut être chiffrée avec un mot de passe.

Silence met en œuvre le protocole de chiffrement Axolotl développé pour TextSecure, mais sans messagerie « push »2. Silence est développé par l’équipe de Silence, principalement Bastien Le Querrec et Carey Metcalfe. https://silence.im/fr/

Source wikipedia 

Acteurs du Libre 2021 : les lauréats sont connus

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Le CNLL (Union des Entreprises du Logiciel Libre et du Numérique Ouvert) annonce les lauréats du concours des Acteurs du Libre 2021, qui en est déjà à sa 5ème édition. Voici la liste.

Nous vous l’annoncions en septembre. Clap de fin pour les Acteurs du Libre 2021. Le CNLL a organisé ce mardi la cérémonie de remise de prix lors d’une session plénière de Open Source Experience, à 13h00.

Prix du meilleur projet Open Source

Le prix du meilleur projet open source revient à SimpleLogin, une société récente créée en 2020 développant une solution de masquage d’email, et adressant ainsi une problématique liée à la vie privée de tout un chacun.

Prix de la meilleure stratégie Open Source

Le prix de la meilleure stratégie open source est attribué à ARAWA pour son positionnement en tant que société militante de l’open source et de la souveraineté numérique.

Prix pour un numérique ouvert et éthique

DALIBO obtient le prix pour un numérique ouvert et éthique. Engagé historiquement dans la communauté PostgreSQL, DALIBO fait preuve à plusieurs titres d’une approche éthique et ouverte remarquable. Les choix de développement de l’entreprise reposent sur la mise en œuvre d’une philosophie orientée vers l’intérêt général, le respect et le partage.

Prix spécial du jury

Le prix spécial du jury 2021 est décerné à la DINUM (Direction Interministérielle du Numérique) pour avoir poussé Démarches Simplifiées, qui au delà d’une solution 100 % open source de dématérialisation des démarches, offre une approche différente de la relation usager/agent.

Prix du développement commercial

SMILE obtient le prix du développement commercial pour ses performances en termes de croissance, de chiffre d’affaires et d’internationalisation.

Le jury en question

Les vainqueurs ont été désignés par « un jury composé à la fois de personnalités de l’écosystème open source, de membres d’associations régionales membres du CNLL et de quelques gagnants de l’édition précédente« . Ce jury est modifié chaque année. Les organisations représentées dans le jury 2021 incluent : Adullact, Prestashop, Telecom Valley, Linuxfr.org, SensioLabs, Magazine IT for Business.

Source toolinux.com

Les logiciels libres devraient stimuler l’économie européenne et accroître son autonomie

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Une augmentation de 10% des contributions aux logiciels libres créerait annuellement 0,4% à 0,6% de PIB dans l’UE, affirme une étude pour la Commission européenne. Elle préconise plusieurs mesures pour accélérer le recours au Libre.

La Commission européenne a publié hier une étude sur l’impact des logiciels libres (OSS, Open Source Software) et du matériel libre (OSH, Open Source Hardware) sur l’économie européenne, réalisée par Fraunhofer ISI et OpenForum Europe. Ce rapport de 390 pages est disponible ici en anglais et là en résumé de 12 pages en français (en PDF).

Un impact annuel sur l’économie de l’UE de 65 à 95 milliards d’euros

Le CNLL, qui diffuse et commente la nouvelle ce mardi, «se réjouit de la publication de ce rapport qui confirme les principales observations et recommandations qu’il a présentées récemment».

Dans son résumé, les auteurs du rapport indiquent:

«Cette étude analyse l’impact économique des logiciels libres (OSS) et matériels libres (OSH) sur l’économie  européenne. Elle a été commandée par la DG CONNECT de la Commission européenne. Les entreprises dans l’UE ont investi environ 1 milliard d’euros dans les logiciels libres en 2018, avec un impact sur l’économie européenne entre 65 et 95 milliards d’euros. L’analyse estime un rapport coûts-bénéfices supérieur à 1:4 et prédit qu’une augmentation de 10% des contributions aux logiciels libres créerait annuellement 0,4% à 0,6% de PIB en plus ainsi que plus de 600 start-ups technologiques supplémentaires dans l’UE. Des études de cas révèlent qu’en privilégiant les logiciels libres, le secteur public pourrait réduire le coût total de possession, éviter un effet de dépendance à l’égard des fournisseurs et accroître ainsi  son  autonomie  numérique.  L’étude  analyse  également  les  actions  de  politique publique en Europe et dans le monde.»*

Elle estime que «le nombre de contributeurs individuels se chiffrait [en 2018] à au moins 260.000, soit 8% des près de 3,1 millions d’employés de l’UE travaillant dans le secteur de la programmation informatique en 2018. Au total, les plus de 30 millions de commits provenant des États membres de l’UE en 2018 représentent un investissement en personnel (sur la base d’équivalents temps plein) égal à près d’un milliard d’euros, et les résultats de cet investissement étant disponibles dans le domaine  public,  ils  n’ont  pas  besoin, par conséquent, d’être à nouveau développés par d’autres personnes.»

Des politiques du secteur public « souvent infructueuses »

Dans son analyse comparative de plusieurs pays*, l’étude «a révélé que les politiques de logiciels libres du secteur public ont souvent été infructueuses, même dans le cas des marchés publics. Les seules mises en œuvre véritablement convaincantes ont eu lieu dans les cas où l’Open Source est devenu un  élément central d’un virage numérique et s’est par conséquent ancré dans la culture numérique de l’administration concernée. Les lois exigeant le développement et la réutilisation des logiciels libres dans le secteur public n’ont généralement pas été couronnées de succès, souvent en  raison de l’absence de directives de mise en œuvre concrètes.

Dans les pays qui ont aujourd’hui augmenté les capacités logicielles dans le secteur privé (c’est-à-dire  la  Corée du Sud et la Chine), l’Open Source a joué un  rôle important dans la politique industrielle. Les gouvernements européens ayant adopté une approche plus libérale, l’UE est aujourd’hui en retrait en ce qui concerne les capacités dans ce domaine. Le succès observé dans le secteur privé est lié aux incitations économiques associées à l’Open Source, lesquelles jouent un rôle moins important dans le secteur public.»

L’étude, résume le CNLL, préconise que l’Union européenne:

– mène une politique industrielle dédiée à l’open source et l’inclut dans ses principaux cadres politiques, tels que le pacte vert pour l’Europe et la stratégie industrielle européenne, ainsi que dans les politiques relatives aux PME,

– mette en place un réseau européen d’unités administratives dédiées à l’accélération de l’utilisation des logiciels libres et des technologies ouvertes (OSPO ou “Missions logiciels libres”),

– fournisse un financement substantiel aux mécanismes de support, ainsi qu’aux projets open source, par exemple par le biais du programme de R&D Horizon Europe,

– améliore l’inclusion des logiciels libres dans les marchés publics,

– et plus globalement promeuve l’autonomie numérique et la souveraineté technologique via l’Open Source.

Le CNLL espère «que le gouvernement français, qui peut se targuer du leadership de l’administration et du secteur privé français en matière d’adoption et de production des logiciels libres, saura se saisir du sujet à l’occasion de la Présidence française de l’UE au premier semestre 2022 pour apporter son expérience à la construction de l’Union européenne du logiciel libre».

* L’étude  a  examiné  «la  portée,  l’efficacité  et  l’impact  des  politiques  gouvernementales  des secteurs  public  et  privé  relatives  aux  logiciels  libres  dans  un  certain  nombre  d’États membres  de  l’UE  (Bulgarie,  France,  Allemagne,  Italie,  Pologne  et  Espagne)  et  d’autres pays,  en  Europe  (Royaume-Uni),  dans  les  Amériques  (États-Unis  et  Brésil)  et  en  Asie (Chine, Japon, Inde et Corée du Sud)».

Source zdnet.fr

Darktable 3.6 : mise à jour du logiciel de traitement d’image

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Le week-end dernier, une nouvelle grande mise à jour est sortie pour Darktable, 3.6.0, le logiciel libre de traitement d’image. Voici ce qui change et s’améliore.

C’est quoi Darktable ?

Darktable est un logiciel open source de traitement photographique qui permet de cataloguer ses photographies numériques et d’y appliquer des corrections et effets. Il autorise également le contrôle en temps réel d’appareil photographique numérique (APN) connecté par un câble à un ordinateur.

darktable dispose de deux modes principaux, la table lumineuse et la chambre noire. darktable est livré avec plus de 50 modules de traitement d’images qui couvrent l’ensemble des besoins, depuis les opérations de base.

La sortie de Darktable 3.6

L’application, qui permet de catalogue et d’éditer ses fichiers RAW sous Linux, Windows et macOS X a connu un grand nombre de nouveautés, dont 2.680 commits depuis la version 3.4, 954 pull requests et 290 problèmes résolus. Une copieuse mise à niveau en somme !

C’est la « première des deux versions prévues cette année, et nous prévoyons dorénavant sortir deux nouvelles versions chaque année, autour des solstices d’été et d’hiver », explique-t-on sur cette page francophone.

Mise à jour 3.6 de Darktable : quoi de neuf ?

Darktable 3.6 corrige un grand nombre de défauts et ajoute plusieurs fonctionnalités nouvelles, notamment

le panneau d’accès rapide vient remplacer le module ajustements de base ;
les modules peuvent à présent être rapidement ajoutés ou retirés des groupes de modules par un clic-droit sur les onglets des groupes ;
modules de science de la couleur : spline dans filmique RGB, balance couleur RGB ;
calibration des couleurs : ajout du support pour color checker ;
un module censurer vous permet de flouter et de pixéliser rapidement des parties de l’image ;
nouvel algorithme de dématriçage ;
amélioration du masque basé sur les détails ;
nouveau module aberrations chromatiques.

La liste des changements peut être consultée sur le compte Github du logiciel, mais aussi en français via la communauté francophone darktable.fr.

Télécharger Darktable

L’application est disponible gratuitement sur Windows, macOS X et, bien entendu, Linux. Des paquetages pour Ubuntu, openSUSE, Arch Linux, Fedora, Gentoo, Debian, Solaris et beaucoup d’autres distributions et systèmes sont directement accessibles depuis cette page.

Liens et documentation

Site web officiel
Téléchargement (Linux, Windows, macOS X)
Darktable FR
« Darktable 3.6.0 released »
Présentation de la version 3.6 (en français)

Source toolinux.com

Auto-hébergement : sortie de YunoHost 4.2

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Le logiciel libre YunoHost vous permet de gérer aisément un serveur web pour vos besoins personnels, professionnels ou associatifs. La version 4.2 vient de sortir début mai. Mode d’emploi.

C’est quoi YunoHost ?

YunoHost est un système d’exploitation basé sur Debian. Il permet de faciliter l’administration d’un serveur et démocratiser l’auto-hébergement. C’est un projet de logiciel libre maintenu par des contributeurs bénévoles.

Quoi de neuf dans YunoHost 4.2 ?

La sortie de la version 4.2 de YunoHost s’accompagne de plusieurs nouveautés :

Réécriture de la webadmin en Vue.js, un framework web plus moderne ;
Passage à Python 3 comme langage de programmation interne, ce qui prépare aussi le terrain pour la transition vers la version Bullseye de Debian, attendue cet été ;
Correctifs pour les domaines nohost.me / noho.st et ynh.fr ;
Permissions pour SSH et SFTP ;
Améliorations au niveau des backups du système.

Mettre à jour YunoHost

Vous pouvez mettre à jour YunoHost de deux manières :

Depuis la webadmin, via le menu “Mettre à jour le système” ;
En ligne de commande avec les 2 instructions suivantes

$ sudo yunohost tools update
$ sudo yunohost tools upgrade —system

Tester YunoHost

Vous pouvez tester YunoHost depuis l’interface utilisateur, en utilisant les identifiant/mot de passe « demo ». Une démo est également possible de l’interface d’administration (même mot de passe).

Télécharger et installer YunoHost

Vous pouvez télécharger YunoHost depuis cette page, en fonction du matériel dont vous disposez : VirtualBox, Raspberry Pi, carte ARM, ordinateur standard personnel ou ordinateur distant (« Cloud »).

Ensuite, vous pouvezinstaller les applications dont vous avez besoin, depuis un catalogue varié, allant d’AgenDAV à Drupal en passant par NextCloud, Plume, Noalyss, Collabora, Piwigo, etc.

La documentation peut vous aider à choisir le mode d’hébergement le mieux adapté à vos besoins (à la maison, au bureau, via un VPS).

Source toolinux.com

Dessin vectoriel : les nouveautés d’Inkscape 1.1

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Le logiciel libre Inkscape n’en finit pas de soigner sa monture pour se mesurer à Adobe Illustrator et séduire les illustrateurs, amateurs comme professionnels. La version 1.1 débarque avec une copieuse liste d’améliorations.

C’est quoi Inkscape ?

Inkscape est un logiciel de dessin vectoriel pour sur Windows, macOS et GNU/Linux. Il est utilisé par des graphistes et concepteurs professionnels, mais aussi par des amateurs.

Que peut-on faire avec Inkscape ?

Inkscape permet de créer des illustrations, des icônes, des logos, des diagrammes, des cartes et des rendus pour le web. L’application utilise le format – standard ouvert du W3C – SVG.

Est-ce un logiciel libre ?

Oui, Inkscape est un logiciel libre et open source sous licence GPL.

Inkscape 1.1 : les nouveautés

Inkscape 1.1 est considéré comme une version majeure, avec de nombreuses nouveautés et fonctionnalités, dont :

Une boîte de dialogue de bienvenue, qui permet de sélectionner l’apparence d’Inkscape et de choisir la taille du nouveau document ou le fichier à ouvrir
Une palette de commandes qui s’ouvre lorsque vous appuyez sur la touche ?
Un système d’ancrage des boîtes de dialogue réécrit
Un nouveau mode d’incrustation des contours
Des options des préférences désormais plus faciles à trouver grâce au nouveau champ de recherche
Une extension pour la mise à jour des extensions et l’installation d’extensions supplémentaires (en bêta)

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les notes de publication complètes d’Inkscape 1.1 (en anglais pour l’instant).

Le site officiel est quasi entièrement traduit en français à cette adresse.

Télécharger Inkscape

Vous pouvez télécharger gratuitement la dernière version d’Inkscape pour Windows, macOS ou encore GNU/Linux depuis cette page. Le code source se trouve ici.

Pour télécharger Inkscape sous Linux, 3 formats sont disponibles prêts à l’emploi : AppImage, Snap et PPA.

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Sortie d’Audacity 3.0 : un nouveau format d’enregistrement

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Ce sont des dizaines de bugs qui ont été éradiqués pour mener à la sortie d’Audacity 3.0 pour Linux, Windows et macOS. Avec un nouveau format d’enregistrement par défaut.

C’est quoi Audacity ?

Audacity est un logiciel d’enregistrement et de montage sonores.

Qui a créé Audacity ?

Audacity a été créé par Dominic Mazzoni de l’Université Carnegie en 2000.

Logiciel libre ?

Oui, Audacity est un logiciel libre, open source et gratuit. Il est distribué sous licence libre (GPL).

Audacity 3 : les nouveautés

160 bugs ont été neutralisés selon la présentation officielle, mais la principale nouveauté de la version 3.0 d’Audacity est l’introduction d’un nouveau format audio d’enregistrement, .aup3, qui succède à .aup. Ce dernier regroupe l’ensemble des « petits’ fichiers d’un projet au sein d’un seul fichier doté d’une basé de données SQlite. La version .aup3 serait moins gourmande en ressources et plus fiable.

On note également une nouvelle version du ‘Noise Gate’ et un tout nouvel outil d’analyse ‘Label Sounds’ (sons et silences).

Toujours en attente par contre : un ravalement de façade, notamment sous Linux et macOS, où l’interface commence clairement à dater et à ne plus correspondre aux standards de l’époque. Cela tombe bien : un sondage a été lancé en ligne pour connaître les attentes des utilisateurs.

Télécharger et installer Audacity

Audacity peut être téléchargé gratuitement via le site officiel pour Linux, Windows et macOS.

Le code source est accessible via cette page.

Le support du MP3 est toujours conditionné à une extension.

Source toolinux.com