DigiKam 7.7 disponible

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L’application photo de KDE intègre désormais le support des formats JPEG-XL et AVIF/AVOM. La version 7.7 de DigiKam est sortie ce 26 juin. Voici toutes les nouveautés apportées.

C’est quoi DigiKam ?

DigiKam est une application de gestion d’images open source intégrée à KDE lancée en 2002 et distribué sous licence GNU GPL.

Elle importe et organise les photos par dossiers (albums), mais permet aussi d’apporter des retouches grâce à des greffons (plugins).

DigiKam 7.7 : quoi de neuf ?

La nouvelle version de DigiKam apporte les changements et nouveautés suivants :
Ajout du support (lecture/écriture) JpegXL et AVIF/AOM (Linux, macOS, Windows)
Suppression de libheif and libde265 au profit des bibliothèques du système
Amélioration du support Olympus OM-1
Mise à jour de KF5 en version 5.95
La version macOS passe au framework Qt 5.15.3.

On compte également 80 corrections de bugs. La liste complète des changements se trouve sur cette page.

Télécharger DigiKam

Vous pouvez télécharger gratuitement DigiKam via cette page pour les systèmes d’exploitation suivants :
Linux (des paquets sont proposés pour la plupart des grandes distributions)
Windows
macOS
FreeBSD

Source toolinux.com

L’Europe veut promouvoir les communs numériques

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Wikipédia, Linux, OpenStreetMap et Open Food Facts sont cités en exemples par le rapport du groupe de travail sur les communs numériques de l’Assemblée numérique de l’Union européenne.

Le bâtiment Berlaymont, siège de la Commission européenne à Bruxelles, en juin 2015. Photo: Fred Romero / Wikimedia Commons / CC by

L’Union européenne a réuni les 21 et 22 juin à Toulouse son Assemblée numérique. Y ont été abordés plusieurs sujets – dons de technologies numériques à l’Ukraine, transition climatique, avenir de l’Internet – et communs numériques. Le groupe de travail sur ce sujet créé en février 2022  a étudié les «possibilités de financement, de la création d’un incubateur européen pour les communs numériques, ainsi que des moyens ou d’une structure permettant de fournir des orientations et une assistance aux États membres».

« Maîtrise collective et valorisation des données »

Le groupe de travail sur les communs numériques s’est réuni lors de cette Assemblée numérique et les résultats de ces discussions sont disponibles dans un rapport publié en ligne.

En résumé:

«Les communs numériques sont des ressources numériques non rivales et non exclusives définies par une production, une gestion et une gouvernance partagées. Cette initiative vise à permettre à l’Europe de faire un pas en avant en répondant aux besoins des communs numériques afin de libérer tout leur potentiel pour l’économie, la sécurité, la résilience et la démocratie de l’Europe, conformément aux valeurs et aux principes de l’Union.»

Le communiqué de la présidence du Conseil de l’Union européenne pour une initiative européenne pour les Communs numériques déclare d’entrée:

«Wikipédia, Linux, OpenStreetMap et Open Food Facts, dont trois sont européennes, en sont des exemples particulièrement visibles. Dans de bonnes conditions, les communs numériques participent à la préservation de la maîtrise collective et la valorisation des données, et en conséquence améliorent la sécurité des outils et des innovations numériques.»

Le texte européen poursuit:

« En outre, les biens communs numériques remettent en question les stratégies de fermetures poursuivies par certains gouvernements et principaux fournisseurs de services numériques. De plus, ils fournissent des services numériques abordables et régis de manière éthique. Les communs numériques constituent un levier important pour la mise en place d’une gouvernance multilatérale».

«Dans le contexte d’un monde de plus en plus numérisé, les communs peuvent devenir un pilier de la souveraineté numérique de l’Europe.» »Le rapport (en anglais) note que «des exemples de communs numérique peuvent inclure des wikis, des bibliothèques open source, des logiciels libres et open source, et des licences open source».

Proposition: un guichet unique européen

Le site Acteurs publics consacre ce mercredi un article à ces déclarations. Il explique:

«Le groupe propose notamment de créer un guichet unique européen pour orienter les communautés vers les financements et aides publiques disponibles et de lancer un appel à projets pour “déployer rapidement une aide financière aux communs les plus stratégiques”.

Mais un coup de pouce financier ne suffit pas à garantir la viabilité à long terme d’un commun numérique. Le groupe propose donc aux Européens de s’investir plus activement, à travers une fondation européenne des communs numériques dont la gouvernance serait partagée entre les États, la Commission européenne et les communautés des communs numériques. (…)

Cette fondation européenne permettrait notamment de protéger encore plus ces communs de l’influence d’un pays étranger, comme les États-Unis ou la Chine. Un logiciel libre géré par une structure américaine comme la fondation Apache reste en effet soumis au droit extraterritorial américain et à ses éventuelles sanctions.

Dernier coup de pouce, et non des moindres, il est préconisé de faire des outils numériques développés par les administrations publiques des communs numériques par défaut, pour faire de ces communs non pas une troisième voie, mais bien la “première”. Selon l’ambassadeur pour le numérique, Henri Verdier, le secrétariat général à l’investissement public a déjà montré son intérêt pour les communs numériques, et la création du guichet unique et d’une fondation européenne semblent acquises. Tout l’enjeu, à présent, pour la France et ses alliés, est de convaincre la Commission européenne et l’ensemble des autres États membres d’allouer des moyens à la hauteur des enjeux.».

Source zdnet.fr

Et si on parlait de Linux en France ?

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Que penser de la mise en avant de GNU/Linux en France ?

En parcourant les médias spécialisés comme le fait Le Site Du Manchot quotidiènnement, on s’aperçoit rapidement que les seules distributions qui trouvent grace aux « spécialistes » sont basées sur des distributions US dérivées de Debian et ses .deb. avec, en arrière plan des sociétés commerciales.

Savent-ils, ces spécialistes qu’en France, il n’existe qu’une seule ditribution produite par une association loi 1901 (statuts, comptes rendus de CA, PV d’AG disponibles en ligne) et, comble de l’incongruité, est basée sur non pas des .deb mais sur des .rpm). Oui, je sais, « si c’est français, c’est de la m…, ça ne peut pas marcher « .

Et conclusion, je souhaite que nos dirigeants, nos ministères,  les associations nationales de promotion, d’échanges, de défense du libre pensent à regarder avec un peu plus d’attention ce qui se fait ici.

Source lsdm

Protection totale contre les cookies par défaut dans Firefox

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Ce 14 juin, Mozilla a activé une fonctionnalité jusqu’alors en phase d’expérimentation : la protection totale contre les cookies dans le navigateur Firefox. De quoi s’agit-il ? Quels avantages ?

Firefox déploie depuis lundi, partout dans le monde, la fonction « Total Cookie Protection« , à savoir une protection totale contre les cookies. Cette option est désormais activée par défaut pour tous les utilisateurs de Firefox, que ce soit sur Windows, macOS ou Linux.

C’est quoi la protection totale contre les cookies ?

La protection totale contre les cookies est une fonctionnalité de Firefox qui limite l’application des cookies au site où ils ont été créés, empêchant ainsi les sociétés de traçage d’utiliser ces cookies pour suivre votre navigation de site en site.

« La protection totale contre les cookies offre des protections solides contre le suivi sans affecter votre expérience de navigation« , assure Mozilla.

Comment ça marche ?

La protection totale contre les cookies fonctionne en créant une boîte à cookies distincte pour chaque site Web que vous visitez. Au lieu de permettre aux traqueurs de relier votre comportement sur plusieurs sites, ils ne voient que le comportement de chaque site. Aucun autre site web ne peut pénétrer dans la boîte à cookies qui ne lui appartient pas et découvrir ce que les cookies des autres sites web savent sur vous. « Vous êtes ainsi à l’abri des publicités envahissantes et la quantité d’informations que les entreprises recueillent sur vous est réduite« , explique Mozilla sur son blog.

Une illustration indique clairement le fonctionnement et ses avantages.

Comment activer la protection totale contre les cookies ?

Pour profiter de la protection totale contre les cookies dans Firefox, il suffit de mettre à jour votre navigateur sous Linux, macOS ou Windows. La fonction est activée par défaut. Pour l’heure, Android et iOS/iPadOS ne sont pas encore concernés.

Source toolinux.com

10 ans déjà !

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Le CercLL a fêté ses 10 ans samedi dernier avec, à la clef, un sympathique repas pris avec tous les adeptes du logiciel libre et de GNU/Linux.

Que c’est bon de se retrouver entre ami(e)s après de si longues semaines pendant lesquelles cela était impossible. Merci aux organisateurs bénévoles, merci aux personnes du Foyer (ils/elles ont eux-memes confectionné un très bon repas et tout ce qui va avec …). Merci à toi Christian qui tiens à bout de bras ce Gull marseillais et aux initiatives cytoyennes que tu propulses envers les personnes peu familiarisées avec notre monde connecté.

Bon vent au CercLL et, comme dit la chanson : « Rendez-vous dans 10 ans«

Source lsdm

La version 5.1 de Tails est bien arrivée (mais en retard)

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une édition corrigée de la version 5 sortie en mai dernier. La distribution Tails 5.1 a été publiée ce 4 juin, avec quelques jours de retard. Voici toutes ses nouveautés.

Le projet Tails a diffusé Tails 5.1, la dernière version de la distribution sécuritaire. C’est la 2e version à être basée sur Debian 11 (Bullseye), sortie l’été dernier.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 5.1 : les nouveautés

La version 5 de Tails publiée le 4 juin 2022 apporte un grand nombre de corrections et les dernières versions de plusieurs éléments clés :

La sortie a accusé quelques jours de retard pour attendre la publication de Tor Browser 11.0.14, dont nous vous parlions dans cet article.

Tor Browser 11.0.14
Noyau Linux 5.10.113
tor 0.4.7.7
Thunderbird 91.9

Tails 5.1 comprend de nombreuses améliorations de l’assistant de connexion à Tor, qui peut désormais corriger automatiquement l’horloge de l’ordinateur si vous choisissez de vous connecter à Tor automatiquement. Cela permet aux personnes en Asie de contourner la censure beaucoup plus facilement. Le dernier écran de l’assistant de connexion Tor indique clairement si vous êtes connecté en utilisant les ponts Tor ou non.

La prise en charge de l’impression et de la numérisation sans pilote sous Linux permet de faire fonctionner plus facilement les imprimantes et les scanners récents dans Tails.

Enfin, Kleopatra vient remplacer l’applet OpenPGP et l’utilitaire Password and Keys, également connu sous le nom de Seahorse. « L’applet OpenPGP n’était plus activement développée et il était compliqué pour nous de la conserver dans Tails« , expliquent les développeurs.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 5.2 et sortira le 28 juin 2022.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Où trouver une clé USB avec Tor ?

Cette clé USB vendue pour 19,99€environ propose 3 distributions Linux sécurisées : Tails, Kali & BackBox Linux sur un support USB de 16 Go.

Source toolinux.com

Linux : la colorée Garuda se distingue par son esthétique et ses performances

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Dans notre série d’articles sur les distributions Linux, voici Garuda. Basée sur Arch Linux, elle se différencie dans la foule par une esthétique propre et des choix techniques marqués. Prise en main d’un système au style néon.

Garuda Linux est une distribution relativement jeune. Elle est apparue il y a quelques années comme rejeton d’Arch Linux et en possède les attributs de base, notamment son architecture et son aspect rolling release. Cependant, à l’instar de Manjaro, elle veut en simplifier l’utilisation, notamment l’installation qui passe par Calamares.

Comme nous allons le voir, le parti pris du système est prononcé, et pas uniquement dans son esthétique très colorée. Cette distribution est développée par des passionnés sur un rythme rapide et possède quelques très bonnes idées.

Une installation simple et sans histoire

Garauda est proposée en diverses variantes, selon l’environnement de bureau choisi. Nous avons téléchargé l’image ISO de la distribution mise en avant, utilisant KDE et nommée officiellement « KDE Dr460nized », ou simplement « KDE Dragonized ». Elle pèse environ 2,4 Go.

Des versions GNOME, Cinnamon, Xfce, MATE, LXQt-Kwin, Wayfire, Sway, i3WM et Qtile sont disponibles. Des moutures KDE Lite et KDE-Git sont également présentes. La première contient le strict minimum pour fonctionner, tandis que la seconde intègre les versions git des paquets, plus récentes donc mais également moins testées. Ces deux variantes sont fournies sans support et s’utilisent donc en connaissance de cause.

Garuda

Source nextinpact.com