Libre en Fête 2022 : découvrir le logiciel libre à l’arrivée du printemps

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L’initiative Libre en Fête de l’April revient pour la 21ᵉ année consécutive !
Pour accompagner l’arrivée du printemps, des événements de découverte des logiciels libres et de la culture libre en général seront proposés partout en France autour de 20 mars, dans une dynamique conviviale et festive.

À cette occasion, tous les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres (GULL), les espaces publics numériques (EPN), les bibliothèques et médiathèques, les clubs informatiques, les fablabs et hackerspaces, et toutes les organisations ayant à cœur la promotion du logiciel libre et de la culture libre en général sont invitées à organiser des événements à destination du grand public.

L’édition 2022 du Libre en Fête se déroulera du samedi 5 mars au dimanche 3 avril inclus. Bien sûr, un événement peu avant le 5 mars ou peu après le 3 avril est le bienvenu aussi.

Les événements organisés dans le cadre du Libre en Fête peuvent prendre de multiples formes : conférence de découverte, atelier d’initiation à un logiciel libre, à un service en ligne libre ou à un projet collaboratif comme Wikipédia ou OpenStreetMap, fête d’installation, exposition de panneaux de sensibilisation, comme l’Expolibre, diffusion de vidéos ou films sur le logiciel libre, mise à disposition de postes informatiques sous logiciels libres, de jeux vidéos libres, etc. Il est aussi possible de proposer plusieurs activités au sein d’une même journée de découverte.

Le site du Libre en Fête donne toutes les informations nécessaires pour participer à l’initiative. Vous y trouverez également des liens utiles pour la recherche de partenaires.

Pour cette nouvelle édition, le site du Libre en Fête s’est refait une beauté ! N’hésitez pas à utiliser et personnaliser les nouveaux visuels (logos, bannières, affiche…) pour votre communication.

⚠️ À l’heure où nous publions ces lignes, nous ne pouvons savoir si des événements en présentiel pourront avoir lieu autour du 20 mars 2022, dans quelles modalités et avec quelles contraintes. C’est pour cette raison que nous encourageons les organisations souhaitant participer à l’initiative Libre en Fête à prévoir, quand cela est possible, des événements de secours en ligne. ⚠️

Le référencement d’un événement dans le cadre du Libre en Fête se fait via l’Agenda du Libre, en ajoutant le mot‑clef « libre‑en‑fete‑2022 » (sans l’accent circonflexe) lors de sa soumission.

Proposer un événement pour le Libre en Fête 2022

Faites circuler cette annonce, merci !

Source linuxfr.org

GIMP 2.10.30

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Nouvelle mise à jour de la branche stable du logiciel libre d’édition et de retouche d’image : GIMP 2.10.30 est une fois de plus une version de correction de bogues, avec de nombreux correctifs et améliorations incrémentales. L’application s’adapte aux distributions Linux les plus récentes.

Dans cette nouvelle version, plusieurs supports de formats de fichiers ont été mis à jour avec des corrections ou des améliorations : AVIF, HEIF, PSD, DDS, RGBE et PBM.

Les backends ont été retravaillés pour suivre l’évolution des systèmes d’exploitation, notamment sur macOS. Sous Windows, les développeurs sont passés de GetICMProfile() à l’API WcsGetDefaultColorProfile() pour Windows 11.

Sous Linux et d’autres systèmes d’exploitation susceptibles d’utiliser les portails Freedesktop, ils ont implémenté la sélection des couleurs à l’écran (Colors dockable) avec l’API Freedesktop lorsqu’elle est disponible. Le plug-in de capture d’écran utilise maintenant en priorité l’API Freedesktop plutôt que les API spécifiques de KDE ou GNOME.

Plusieurs améliorations ont également été apportées à la prise en charge des métadonnées. L’annonce complète se trouve sur le site officiel, tout comme la liste des changements sont publiés sur Gitlab.

Pour télécharger GIMP, rendez-vous sur cette page. Le téléchargement est possible pour GNU/Linux, macOS et Windows.

Source toolinux.com

Sortie de Debian 11.2 Bullseye

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La version 11 de Debian est sortie en août dernier. La liste des nouveautés de Debian 11 Bullseye était costaude. La seconde révision du système d’exploitation vient de sortir. Que retenir de Debian 11.2 ?

« Après deux ans, un mois et neuf jours de développement, la communauté Debian est fière d’annoncer sa nouvelle version stable numéro 11« , annonçaient les représentants du projet le 14 août dernier. La distribution était attendue avant la fin de l’été 2021. Voici à présent sa deuxième importante mise à jour, Debian 11.2.

Debian : de quoi parle-t-on ?

Debian est une distribution GNU/Linux faite de logiciels libres et au code source ouvert. Elle est gratuite et 100% libre.

Debian dispose d’une vaste prise en charge matérielle. C’est en outre la base de nombreuses autres distributions dont Ubuntu, Knoppix, PureOS, SteamOS ou Tails.

Debian 11.2 : les nouveautés

Debian 11.2 est une version de maintenance publiée le 18 décembre 2021, autour du noyau 5.10.83-rt58.

Tout en réglant quelques problèmes importants, cette mise à jour corrige principalement des problèmes de sécurité de la version stable.

La liste des changements et des nouveautés est publiée en ligne.

Télécharger et installer Debian 11

Il est possible de télécharger et installer manuellement Debian 11 en suivant les instructions d’installation depuis cette page.

Tester Debian 11.1

Si vous voulez simplement essayer Debian 11.1 Bullseye sans l’installer, vous pouvez utiliser une des images autonomes pour amd64 et i386 qui exécutent le système d’exploitation complet sans installation.

Mettre à jour Debian 11.1

La mise à niveau vers Debian 11.1 depuis Debian 10 ou Debian 11 est gérée automatiquement par l’outil de gestion de paquets APT.

Quelles architectures supportées ?

Debian 11.1 gère neuf architectures : PC 64 bits/Intel EM64T/x86-64 (amd64), PC 32 bits/Intel IA-32 (i386), PowerPC 64 bits Motorola/IBM petit-boutiste (ppc64el), IBM S/390 64 bits (s390x), pour ARM, armel et armhf pour les anciens et nouveaux matériels 32 bits plus arm64 pour l’architecture 64 bits AArch64, et pour MIPS, mipsel (petit-boutiste) pour les matériels 32 bits et mips64el pour le matériel 64 bits petit-boutiste.

Les instructions d’installation, ainsi que les fichiers téléchargeables, sont disponibles pour chacune des architectures depuis cette page.

Source toolinux.com

 

 

Neutralité des appareils : c’est oui pour l’Europe (et la FSFE s’en réjouit)

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Nous vous en parlions ce mardi. Après de nombreuses itérations et amendements, le Parlement européen a adopté
la loi sur les marchés numériques par 642 voix pour, 8 voix contre et 46 abstentions. Satisfecit de la FSFE : la neutralité des dispositifs est actée.

La FSFE a exhorté les législateurs de l’UE à sauvegarder la neutralité des dispositifs dans le cadre du DMA. Ils ont été entendus, en partie au moins. « Avec ce vote, le principe de la neutralité des appareils est
introduit
« , explique la FSF Europe, mais tempère. « Dans le même temps, le Parlement a manqué l’occasion de d’introduire des exigences fortes pour l’interopérabilité basée sur des normes ouvertes. »

La neutralité des appareils se traduit dans la DMA par :
Des règles de consentement plus strictes pour les applications préinstallées
Des garanties contre le contre le verrouillage des fournisseurs
La portabilité des données en temps réel.

L’interopérabilité des services a également été introduite, mais « sans l’obligation de se baser sur des sur des normes ouvertes« , regrette la FSFE par la voix de Lucas Lasota, son coordinateur juridique adjoint.

Lisez également :
Neutralité des appareils : la FSFE enfonce le clou à 24h d’un vote par l’UE
Digital Markets Act : pourquoi la FSFE réclame la neutralité des appareils

Source toolinux.com

Neutralité des appareils : la FSFE enfonce le clou à 24h d’un vote par l’UE

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À la veille du vote en plénière du Digital Markets Act par le Parlement européen ce 15 décembre 2021, la FSFE appelle à consolider la neutralité des dispositifs afin de permettre une utilisation équitable et non discriminatoire des logiciels libres dans les dispositifs numériques.

Nous vous en parlions fin novembre. La FSFE milite auprès des instances européennes pour introduire le concept de neutralité des appareils pour « la protection des consommateurs dans des marchés numériques ouverts, équitables et contestables ».

L’Union européenne est sur le point, ce mercredi, d’introduire une révision majeure de la législation sur Internet avec la loi sur les marchés numériques (DMA). Après un vote réussi en commission le 22 novembre, le Parlement européen procédera au vote en plénière le 15 décembre. Et la FSFE veut faire entendre sa voix pour défendre la neutralité des dispositifs en exhortant le Parlement européen à garantir ce principe lors du vote final.

Le principe « Device Neutrality » consiste en 4 points :

Consentement strict de l’utilisateur final sur les applications préinstallées
Suppression du verrouillage par le fournisseur pour autoriser le chargement d’apps dans les systèmes d’exploitation dominants (iOS et Android)
Interopérabilité des services basée sur des normes et standards ouverts
Une portabilité des données inconditionnelle

Une discussion est en cours (en anglais) sur les forums de la FSFE.

Source toolinux.com

Mozilla déploie GPC pour tous les utilisateurs de Firefox

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Les utilisateurs de Firefox peuvent maintenant activer l’option Global Privacy Control, un paramètre qui signale aux éditeurs de site web que l’utilisateur ne souhaite pas vendre ou partager ses données personnelles.

Mozilla a étendu sa mise en œuvre du Global Privacy Control (GPC) à tous les utilisateurs après l’avoir déployé de manière limitée au mois d’octobre.

Cette fonctionnalité – qui indique aux sites web de ne pas vendre ou partager vos données personnelles – n’était disponible que dans Firefox Nightly, le canal de preview. Mais à partir de cette semaine, GPC sera disponible pour tous les utilisateurs de Firefox, qui pourront l’activer s’ils le souhaitent.

Améliorer les fonctions anti-pistage de Firefox

D’après ce que Mozilla a indiqué à ZDNet, GPC complète les fonctions techniques anti-pistage intégrées à Firefox, comme la protection améliorée contre le suivi et la protection totale contre les cookies.

« En envoyant un signal aux sites web visités, leur disant que le visiteur ne veut pas être pisté et que ses données soient vendues, il aide à résoudre le problème du tracking effectué par les sites web par le biais de cookies », explique Mozilla dans un communiqué.

« Nous pensons qu’il peut jouer un rôle essentiel pour rendre un droit de retrait significatif et facile à utiliser pour les consommateurs. GPC a fait son chemin en Californie et au Colorado. Maintenant que nous estimons que les sites web vont commencer à respecter GPC, nous voulons commencer à proposer cette option aux utilisateurs de Firefox. Pourtant, les règles relatives à l’applicabilité du GPC restent ambiguës et laissent la possibilité aux entreprises d’ignorer le signal envoyé par le navigateur au nom des consommateurs. »

En Californie et au Colorado

Jennifer Hodges, responsable de la politique publique américaine de Mozilla, explique que le signal GPC est envoyé par Firefox aux sites web, quel que soit l’état dans lequel se trouve l’utilisateur.

« Cependant, le GPC peut ne pas être applicable dans les juridictions qui n’ont pas de législation sur la protection de la vie privée incluant des dispositions qui permettent au signal GPC d’agir comme un opt-out universel », précise Jennifer Hodges. « Pour quelqu’un qui vit dans un Etat qui n’a pas de loi sur la protection de la vie privée, le GPC peut ne pas être exécuté. La Californie et le Colorado sont les seuls Etats [américains] qui ont des lois ouvrant la porte au respect du signal GPC pour le moment. »

Elle ajoute que l’histoire a montré que sans un mandat légal clair, la plupart des entreprises ne se conformeront pas aux signaux d’exclusion des consommateurs envoyés par les navigateurs. « Ce vide est la même raison pour laquelle le Do Not Track (« DNT ») n’a pas réussi à être adopté. Il a finalement été supprimé par tous les principaux navigateurs parce qu’il créait un faux sentiment de protection du consommateur qui ne pouvait pas être appliqué. »

Source : zdnet.com

La mise à jour 4.25 de la distribution Linux Tails est sortie

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Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une mise à jour de correction postée il y a quelques jours. Voici ce qu’il faut savoir sur Tails 4.25.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 4.25 : les nouveautés

La version 4.25 de Tails apporte un grand nombre de corrections et les dernières versions de plusieurs éléments clés, dont le navigateur Tor, qui passe ici en version 11.0.2. Tor est mis à jour vers la version 0.4.6.8. On note également un nouveau raccourci pour redémarrer Tails lorsque le Navigateur non sécurisé n’a pas été activé dans l’Écran de bienvenue.

Tails 4.25 propose également un utilitaire pour faire les sauvegardes du stockage persistent sur une autre clé USB Tails. Cet utilitaire automatise le processus pour créer une sauvegarde de votre stockage persistant, qui utilisait la ligne de commande.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Assistant de connexion Tor : améliorations

Tails intègre, depuis la version 4.20, un assistant de connexion baptisé Tor Connection.

Comment ça marche ? Après une connexion au réseau local, l’assistant Tor Connection vous aidera à vous connecter plus facilement au réseau Tor. Idéal pour les connexions à internet à bas débit ou dans des environnements où le risque de surveillance est accru.

La version 4.25 de Tails apporte un lien sur l’écran d’erreur de l’assistant de Connexion à Tor vers la documentation pour résoudre les problèmes de connexion à Tor (disponible en français).

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 4.26 et sortira le 11 janvier 2022.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Source toolinux.com

Une mise à jour de la Fondation Linux 2021 du directeur exécutif

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En 2021, la Linux Foundation (« LF ») est sortie de la pire pandémie depuis un siècle et a embrassé de nouveaux horizons. Les activités de collaboration dans nos communautés de projet ont exceptionnellement bien résisté à la crise du COVID-19, et de nombreuses communautés vont maintenant de l’avant avec un sens renouvelé de l’objectif.

Jim Zemlin

Le projet homonyme de notre organisation, le Noyau Linux, a fêté une étape importante : son 30e anniversaire. Au fil des ans, plus de 55 000 personnes ont contribué au code pour améliorer Linux, et aujourd’hui, Linux peut être trouvé partout. Plus de 5,4 milliards de personnes dépendent de Linux car il alimente la grande majorité des smartphones, les plus grands environnements cloud au monde et les ordinateurs les plus rapides au monde. Il contribue également à la découverte scientifique sur Mars. Après trois décennies de développement, le projet continue d’apporter de nouveaux codes, fonctionnalités et améliorations de performances.

Alors que notre communauté continue d’accélérer l’innovation dans le développement de logiciels, la marée montante des menaces de cybersécurité s’est solidement implantée sur nos côtes. Nous dépendons tous de chaînes d’approvisionnement logicielles qui sont constamment attaquées par un adversaire de plus en plus sophistiqué, ce qui nous amène à réfléchir sur notre rôle et notre responsabilité dans la sécurisation de l’infrastructure technologique critique du monde.

En 2021, nous avons vu beaucoup de progrès dans notre quête pour « renforcer » la chaîne d’approvisionnement des logiciels. Les Échange de données sur les progiciels® (SPDX®) a reçu une reconnaissance officielle en tant que norme internationale ISO/IEC (5962:2021), ce qui permet aux organisations d’exiger plus facilement une nomenclature logicielle (SBOM) avec les fournisseurs et les clients. Cela est venu sur les talons de Chaîne ouverte recevoir l’approbation ISO/IEC en tant que norme internationale (5230:2020) pour la conformité des licences open source. Nous avons également vu émerger de nouvelles collaborations cette année, comme sigstore, qui est en passe de devenir une norme de facto pour la signature de packages et d’artefacts numériques utilisés tout au long d’une chaîne d’approvisionnement.

Les Fondation de sécurité open source (OpenSSF), lancé en août 2020, a réuni une communauté d’experts axée sur les défis de la sécurité de la chaîne d’approvisionnement logicielle. Cette communauté a connu un début incroyable en publiant des conseils sur les meilleures pratiques (par exemple, des badges et des tableaux de bord), en créant de nouveaux outils et cadres (par exemple, SLSA), en établissant et en collectant des métriques, en développant du matériel de formation gratuit et accessible dans le monde entier et en publiant des recherches, telles que le résultats de son enquête FOSS Contributor Survey en collaboration avec le Harvard’s Laboratory for Innovation Science.

Nos membres ont réagi aux progrès en doublant et en réalisant des investissements supplémentaires importants dans OpenSSF en tant que véhicule pour résoudre les problèmes de sécurité de la chaîne d’approvisionnement dans le monde. En octobre, nous avons annoncé que la Linux Foundation et OpenSSF avaient levé plus de 10 millions de dollars pour investir dans le leadership et les initiatives, aspirant audacieusement à avoir un impact considérable sur la sécurité de la chaîne d’approvisionnement. Le LF n’aurait pas pu le faire sans le soutien important de nos membres, y compris les principaux membres d’OpenSSF 1Password, AWS, Cisco, Citi, Dell Technologies, Ericsson, Meta, Fidelity, GitHub, Google, Huawei, Intel, IBM, JP Morgan Chase, Microsoft , Morgan Stanley, Oracle, Red Hat, Snyk et VMWare.

L’importance de l’open source dans les efforts mondiaux de cybersécurité souligne son importance pour notre société moderne. Alors que de nouvelles organisations, de nouvelles industries et des décideurs politiques ont approché la LF pour obtenir des conseils sur l’open source, nous reconnaissons qu’il existe un besoin d’informations modernes sur le pourquoi et le fonctionnement de la collaboration ouverte. Il est nécessaire de comprendre la dynamique des communautés, où et comment la valeur est dérivée, et l’intersection des chaînes d’approvisionnement et de la collaboration open source. À cette fin, cette année, nous avons lancé Recherche de la Fondation Linux explorer le rôle des logiciels open source, des normes et des communautés en tant que cadre pour l’innovation de masse, la collaboration et la résolution de problèmes.

Des recherches sur des sujets importants tels que la cybersécurité et la préparation SBOM sont déjà en cours, ainsi que des informations spécifiques au projet recherchées par nos communautés de projet. Nous pensons que cet investissement fournira des données et des informations exploitables soutenant une prise de décision plus éclairée dans les écosystèmes technologiques et industriels. Enfin, alors que la plupart des organismes de recherche accumulent des données en privé, notre approche de recherche a un style ouvert — nous rendons toutes les données non personnellement identifiables disponibles sous le Contrat de licence de données communautaires — Permissif, version 2.0, un cadre de partage de données révisé que notre communauté juridique s’est efforcé de publier cette année.

Avoir une capacité de recherche offre également de nouvelles opportunités d’explorer plus en profondeur les défis et les opportunités de collaboration communautaire. Par exemple, cette année, LF Research s’est associé à AWS, CHAOSS, Comcast, Fujitsu, GitHub, GitLab, Hitachi, Huawei, Intel, NEC, Panasonic, Renesas, Panasonic, Red Hat et VMware examiner l’état de la diversité, de l’équité et de l’inclusion (DEI) dans les communautés open source. Pour nourrir et développer l’open source, nous devons mieux comprendre comment la DEI est pratiquée et encouragée dans les communautés open source. Nous espérons que cette recherche soutiendra également d’autres efforts de collaboration soutenant les objectifs de l’IED, tels que le Initiative de nommage inclusif, le Software Developer Diversity and Inclusion Project (SDDI), Fair Change et Open Sentencing.

Et avec nos partenaires de l’industrie, tels que Microsoft et Accenture, nous avons lancé plusieurs nouveaux projets et fondations qui sont significatifs pour l’humanité. La Green Software Foundation cherche à ajouter la durabilité aux efforts d’ingénierie logicielle. La Fondation AgStack, lancé en mai 2021, construit une infrastructure numérique open source pour l’agriculture afin d’accélérer la transformation numérique de cette industrie et de lutter contre le changement climatique.

Alors que l’open source a favorisé l’innovation dans le paysage technologique, il a également connu une accélération au sein des secteurs verticaux. Le LF a aidé à lancer plusieurs nouvelles collaborations axées sur la conduite de la 5G et des télécommunications, y compris le Super plan 5G, un partenariat avec Next Generation Mobile Network Alliance (NGMN), Magma Foundation et le nouveau Fondation Mobile Native. Nos membres ont également développé l’innovation open source dans l’industrie des médias et du divertissement avec le lancement de Ouvrez le moteur 3D (O3DE), un nouveau moteur 3D AAA open source pour les jeux, la simulation et la narration. L’écosystème O3DE complète nos Fondation du logiciel de l’Académie (ASWF). La communauté de l’ASWF a ajouté cette année un nouveau projet pour les matériaux d’ombrage dans les graphiques appelé MartialX. Les cinéphiles ont peut-être ressenti les effets de ce projet en Star Wars : Le Réveil de la Force.

Les ambitions de nos communautés de projets conduisent souvent à se concentrer sur la construction de communautés. Nous avons vu de nombreux experts continuer à collaborer à l’engagement communautaire dans le secteur très actif Groupe TODO. Cependant, il arrive un moment où nos communautés ont besoin d’outils pour les aider à évoluer et à soutenir leur croissance. En 2020, la FL s’est lancée dans un voyage avec les principaux dirigeants communautaires pour créer des outils qui permettent à ces dirigeants et à d’autres de mieux comprendre et de s’engager plus efficacement avec une communauté de projet. Les résultats de ces investissements commencent maintenant à être déployés en tant que plate-forme LFX. J’aimerais remercier tous ceux de notre communauté qui ont fourni des commentaires, des conseils, des suggestions et parfois les critiques brutes dont nous avions besoin pour construire quelque chose de mieux.

Nous avons commencé avec des outils dont nous savions qu’ils rendraient les responsables plus efficaces sur les tâches sur lesquelles ils ne voulaient vraiment pas passer du temps, comme le traitement électronique des accords de licence de contributeur (CLA) dans EasyCLA. De nombreux mainteneurs étaient également intéressés à comprendre la dynamique de leur communauté menant à la création de Perspectives LFX, qui agrège, analyse et contextualise les données de tous les référentiels, canaux de communication et contributeurs d’une communauté. Les conversations sur la santé communautaire ont conduit à des demandes d’outils pour recruter et engager de nouveaux participants au projet, en particulier de sources diverses, et Mentorat LFX est né. Une fois que les ingénieurs de nos projets ont vu ce que LFX pouvait faire, ils ont demandé des capacités supplémentaires pour configurer et gérer leurs projets. Centre de contrôle de projet LFX promet désormais de permettre aux ingénieurs de provisionner et de configurer des ressources en ligne en quelques minutes avec une automatisation pilotée par API pour les tâches de projet open source courantes telles que le provisionnement de nouvelles ressources cloud, la gestion du DNS, etc.

Le FL a également entendu les besoins de nos membres corporatifs d’avoir une meilleure visibilité sur la façon dont leur organisation est engagée dans nos communautés. Nous avons développé l’outil LFX MyOrg pour aider les dirigeants d’entreprise à avoir une meilleure vue d’ensemble de la participation de leur organisation, à trouver des chemins pour collaborer à des projets, à profiter des avantages dont ils disposent en tant que membres, et plus encore, le tout à partir d’un seul système. Tous ces outils sont désormais disponibles pour nos communautés et nos membres via lfx.linuxfoundation.org.

Bon nombre de nos membres ont été confrontés à une pénurie de compétences. les LF Rapport sur l’emploi 2021, sorti en octobre avec edX, montre que les professionnels de l’open source formés et certifiés, en particulier avec une expertise en matière de cloud et de conteneurs, sont très demandés et rares. Ces points de données mettent en évidence la nécessité de former les gens et de permettre de nouvelles opportunités de développer leur carrière dans l’open source. Nos efforts de formation et de certification ont continué de prendre de l’ampleur cette année. Plus de 68 000 personnes se sont inscrites pour de nouvelles certifications au cours de la dernière année, une augmentation de 50 % par rapport à 2020, tandis que 2 millions de personnes se sont inscrites aux cours de formation gratuits de la LF.

Et enfin, je terminerai en disant que nous avons sincèrement manqué de voir nos communautés en personne. Les deux dernières années ont été difficiles – voire éprouvantes – pour de nombreuses personnes souffrant de la pandémie persistante. Cependant, cette année, nous avons vu l’espoir se profiler à l’horizon. Nous avons produit des dizaines de conférences virtuelles réussies tout au long de 2021, mais le retour était clair : les gens voulaient se rencontrer à nouveau en personne. Notre équipe d’événements a fait un travail approfondi de recherche et de sollicitation des conseils d’experts et des autorités de santé publique. Cette préparation nous a permis d’accueillir à nouveau nos communautés ensemble, en personne, cet automne lors d’événements comme Open Source Summit à Seattle, Open Source Strategy Forum et OSPOCon Europe à Londres, et KubeCon+CloudNativeCon North America à Los Angeles, ce dernier a réuni plus de 3 000 membres de la communauté en personne. Ces événements n’auraient pas été possibles sans notre engagement envers la sécurité des participants en exigeant des vaccinations et en utilisant des technologies de vérification des vaccins, des contrôles de santé diligents sur place et une application stricte de l’utilisation de masques et des protocoles de distanciation sociale. Avec l’ouverture prochaine des frontières, nous sommes ravis de voir encore plus de notre communauté, en direct et en personne, à nouveau en 2022.

Au nom de toute l’équipe de la Linux Foundation, je félicite nos communautés pour leurs résultats exceptionnels au cours d’une autre année extrêmement difficile et vous souhaite à tous une heureuse et prospère année 2022, alors que j’espère que nous pourrons vous revoir en personne.

Jim Zemlin
Directeur exécutif,
La Fondation Linux

Ces efforts sont rendus possibles par nos membres. Pour savoir comment votre organisation peut s’impliquer dans le Fondation Linux, Cliquez ici.

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Source fr.techtribune.net

La Commission européenne veut mieux diffuser ses logiciels open source

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Un dépôt unique sera utilisé pour proposer les logiciels open source que la Commission européenne veut mettre à la disposition de tous.

Le bâtiment Berlaymont, siège de la Commission européenne à Bruxelles, en juin 2015. Photo: Fred Romero / Wikimedia Commons / CC by

La Commission européenne annonce ce mercredi adopter de nouvelles règles «sur les logiciels open source qui permettront que ses solutions logicielles soient accessibles publiquement dès qu’elles offrent des avantages potentiels aux citoyens, aux entreprises ou à d’autres services publics.» Ce sera sous licence EUPL, la licence publique de l’Union européenne créée en 2007.

« Faciliter la réutilisation »

L’étude publiée en septembre par la Commission «sur l’impact des logiciels et du matériel open source sur l’indépendance technologique, la compétitivité et l’innovation dans l’économie de l’Union européenne a montré que l’investissement dans l’open source génère en moyenne des rendements quatre fois plus élevés. Les services de la Commission pourront publier le code source du logiciel qu’ils possèdent dans un délai beaucoup plus court et avec moins de paperasse.»

La décision publiée ce jour indique (PDF):

«La présente décision devrait déterminer les conditions de partage des logiciels de la Commission en tant que logiciels libres, dans le but de faciliter la réutilisation plus large des logiciels, de promouvoir l’innovation logicielle et les logiciels libres, de capitaliser sur la politique d’ouverture de la Commission et d’éviter des contraintes administratives inutiles pour quiconque réutilise les logiciels et les services de la Commission.»

Pour le commissaire européen chargé du budget et de l’administration, Johannes Hahn, «la mise en commun des efforts pour améliorer le logiciel et la co-création de nouvelles fonctionnalités réduisent les coûts pour la société, car nous bénéficions également des améliorations apportées par d’autres développeurs. Cela peut aussi améliorer la sécurité, car des spécialistes externes et indépendants vérifient les logiciels, à la recherche de bugs et de failles de sécurité.»

La commissaire chargée de l’innovation, de la recherche, de la culture, de l’éducation et de la jeunesse, Mariya Gabriel, commente: «La Commission veut montrer l’exemple en menant la transition numérique de l’Europe. Avec les nouvelles règles, la Commission apportera une valeur significative aux entreprises, aux start-ups, aux innovateurs, aux citoyens et aux administrations publiques en mettant en libre accès ses solutions logicielles. Cette décision stimulera également l’innovation, grâce au code de la Commission accessible au public.»

« Déjà des centaines de projets partagés »

La Commission cite deux exemples des avantages de l’open source qu’elle partage:

eSignature, «un ensemble de normes, d’outils et de services gratuits qui aident les administrations publiques et les entreprises à accélérer la création et la vérification de signatures électroniques légalement valables dans tous les États membres de l’UE».

LEOS (Legislation Editing Open Software), «le logiciel utilisé dans l’ensemble de la Commission pour rédiger des textes juridiques. Initialement écrit pour la Commission, LEOS est maintenant développé en étroite collaboration avec l’Allemagne, l’Espagne et la Grèce.»

La Commission mettra ses logiciels à disposition dans un dépôt unique «pour en faciliter l’accès et la réutilisation. Avant sa sortie, chaque logiciel sera vérifié pour éviter les risques liés à la sécurité ou à la confidentialité, les problèmes de protection des données ou les atteintes aux droits de propriété intellectuelle de tiers.»

L’institution européenne rappelle qu’elle «partage déjà des centaines de projets logiciels en open source». Ses nouvelles règles sont dans la ligne de la stratégie de la Commission (présentée en octobre 2020) pour les logiciels open source 2020-2023, qui, sous le thème ‘Think Open’, a défini une vision pour encourager et tirer parti du pouvoir de transformation, innovant et collaboratif de l’open source, de ses principes et de ses pratiques de développement. La stratégie contribue aux objectifs de la stratégie numérique globale de la Commission et du programme Digital Europe.»

Source zdnet.fr