La conférence State of the Word 2021 de WordPress ce 14 décembre

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Tout comme en 2020, le discours annuel du patron de WordPress sera diffusé depuis les États-Unis ce 14 décembre prochain. Voici comment y participer.

L’an dernier, en raison de la pandémie, les organisateurs avaient déplacé l’événement en streaming. Il en sera autant en 2021. Les fans de WordPress ont rendez-vous pour une diffusion en ligne le 14 décembre prochain depuis New-York.

C’est quoi State of the Word ?

State of the Word est le discours annuel prononcé par le co-fondateur du projet WordPress, Matt Mullenweg. L’événement entend réfléchir aux progrès du projet Wordrepss et à l’avenir de l’open source.

State of the Word 2021 : le programme

Matt Mullenweg donnera une rétrospective des avancées de 2021, ce qui permettra de discuter des dernières tendances et de l’avenir, de WordPress 5.9 et Openverse au Web3 en passant par les jetons non fongibles (NFT).

Comment participer

L’événement sera diffusé en ligne le 14 décembre 2021 entre 23h et 1h du matin (heure de Paris/Bruxelles), depuis cette adresse.

Ce qu’il faut savoir sur LibreOffice 7.2.3 Community

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La nouvelle version de la suite bureautique libre LibreOffice Community, 7.2.3, est sortie ce 27 novembre 2021. Une mise à jour de correction importante pour tous les utilisateurs des applications open source.

60% des améliorations et corrections apportées à la nouvelle version concernaient directement l’interopérabilité avec Microsoft Office pour faciliter la transition vers la suite bureautique libre. Avec la troisième révision 7.2.3, LibreOffice soigne de nouveaux quelques bugs et failles de sécurité.

LibreOffice 7.2 : principales nouveautés

Rappelons que LibreOffice 7.2 Community offre de nombreuses améliorations des performances dans la gestion des fichiers volumineux, l’ouverture de certains fichiers DOCX et XLSX, la gestion de la mise en cache des polices et l’ouverture des présentations et des dessins contenant de grandes images.

Quant à la version 7.2.2, elle corrige près de 112 bugs et améliorations dans le domaine de la compatibilité des documents.

Résumé des nouveautés

Voici un aperçu des nouveautés de LibreOffice 7.2, d’un point de vue général puis application par application.

GÉNÉRAL

Liste contextuelle pour rechercher des commandes de menu
Sélecteur de style déroulant dans la méta barre
Panneau Fontwork dans le volet latéral
Nouvelle vue de liste pour la boîte de dialogue des modèles
Inspecteur d’objets UNO de type « Xray » intégré

WRITER

Le remplissage des arrière-plans peut couvrir des pages au-delà des marges
Les styles de page peuvent désormais avoir une marge de gouttière
Le publipostage affiche un avertissement concernant les sources de données inexistantes
Métadonnées RDF dans l’inspecteur de style
Ombrages de champs de métadonnées de couleurs personnalisées

CALC

Calc peut désormais filtrer par couleur dans l’AutoFiltre
Les tableaux HTML répertoriés dans la boîte de dialogue Données externes affichent désormais des légendes
Curseur « Croix épaisse » disponible dans les options
Le type peut être sélectionné dans les courbes de tendance « Moyenne glissante »

IMPRESS & DRAW

Nouveaux modèles : Candy, Freshes, Grey Elegant, Growing Liberty, Yellow Idea
Plusieurs colonnes désormais disponibles dans les zones de texte
Accès direct au facteur d’échelle via la barre d’état

macOS : version native Apple Silicon

LibreOffice 7.2.3 est également disponible en mode natif pour Apple Silicon via ce lien.

Comment télécharger LibreOffice 7.2.2

La suite LibreOffice 7.2.3 peut être téléchargée depuis le site officiel à cette adresse dans 119 langues, dont le français. Téléchargement et utilisation sont entièrement gratuits.

Vidéo de présentation

https://peertube.opencloud.lu/videos/watch/d9413c81-a568-4a0e-b570-6200fc1d062c?start=0s

Source toolinux.com

Upcycling Android : prolonger la vie d’un smartphone avec des Logiciels Libres

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La FSF Europe lance une nouvelle initiative pour une utilisation plus durable des ressources. Upcycling Android entend aider à casser l’obsolescence des logiciels et permettre aux individus de continuer d’utiliser leurs téléphones avec des Logiciels Libres.

Dans le cadre de la Semaine européenne pour la réduction du gaspillage, la FSFE inaugure sa nouvelle initiative Upcycling Android. Objectif : aider à sauvegarder les ressources en réutilisant notre téléphone mobile.

Contre l’obsolescence des logiciels

Chaque année, les fabricants produisent 1,5 milliard de téléphones dans
le monde. La courte durée de vie de ces téléphones découle souvent de ce que l’on appelle « l’obsolescence des logiciels », la situation dans laquelle les utilisateurs sont mis face au dilemme de soit acheter un nouveau
matériel soit se débrouiller avec des logiciels désuets.

« Chaque fois que nous continuons d’utiliser notre téléphone actuel au lieu d’en acheter un nouveau, nous aidons à éviter la production de nouveaux téléphones et controns la disposition à croître du gaspillage électronique« , explique la FSFE.

Ce que fait Upcycling Android

Upcycling Android veut aider à flasher les téléphones avec des systèmes d’exploitation Libres. Ce processus offre un plus grand contrôle de votre téléphone. Dans le cas où les téléphones cessent de recevoir les mises à jour logicielles de la société fabricante, passer à un système d’exploitation Libre aide à garder votre téléphone à jour.

Activités à venir

Dans les mois à venir, les activités de la FSFE dans l’initiative Upcycling Android seront doubles : en coopération avec des groupes locaux, organiser plusieurs ateliers autour du sujet du recyclage des téléphones, mais également expérimenter ou recevoir de l’aide pour flasher son téléphone. L’occasion d’expliquer les intérêts des Logiciels Libres pour « une utilisation plus durable de nos produits aux preneurs de décisions« .

Source toolinux.com

Vie privée : pourquoi passer à Firefox Relay Premium

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Firefox Relay est désormais disponible avec une offre de service étendue, mais payante. Quels sont les avantages de Firefox Relay Premium et combien ça coûte ?

Lancement de Firefox Relay Premium

Pour financer son développement communautaire, Firefox mise désormais clairement sur des services dits premium, dont le plus connu est Mozilla VPN, que nous vous présentions dans cet article. Au tour de Firefox Relay !

C’est quoi Firefox Relay ?

Firefox Relay est une fonction gratuite et respectueux de la vie privée qui cache votre véritable adresse électronique pour vous aider à protéger votre identité. Une fonctionnalité également disponible pour les clients Apple dotés d’un compte iCloud+, mais sans l’interopérabilité exceptionnelle des produits Mozilla.

L’extension permet de partager des alias de messagerie ⁨Relay⁩ à la place de votre véritable adresse e-mail pour protéger votre boîte de réception, ainsi que votre identité. Le but est d’éviter que votre boîte de réception ne soit inondée d’e-mails provenant notamment de sites de commerce électronique, en particulier les sites sur lesquels vous faites des achats ou que vous visitez plusieurs fois par an.

Firefox Relay versus Firefox Relay Premium : les différences

Firefox Relay disponible avec une nouvelle offre de service Premium payant, peut-on lire sur le blog officiel.

Dans l’offre gratuite, vous disposez de 5 adresses alias avec 150 kb de pièce jointe.

Quelle différence avec l’offre Premium ?

L’offre premium permet d’obtenir un nombre illimité d’alias via un sous-nom de domaine de mozmail.com. Ainsi, vous pourriez utiliser magasin-untel@votredomaine.mozmail.com.

Vous pouvez également répondre aux emails transférés depuis l’interface relay.firefox.com.

Pour l’instant, la limite de 150 Kb pour les pièces jointes est la même.

Comment acheter un nom de domaine

Si vous ne disposez pas d’un nom de domaine, vous pouvez l’acheter en ligne. Chez Gandi, en France, vous recevez actuellement une réduction de 20% sur un nom de domaine (et 75% de réduction sur de l’hébergement Web) grâce à notre partenariat. Profitez-en.

Dans quels pays Firefox Relay Premium est-il disponible ?

Le lancement de Firefox Relay Premium couvre les pays suivants :
Canada, États-Unis, Royaume-Uni, Malaisie, Singapour et Nouvelle-Zélande ;
en Europe dans certains pays : Autriche, Belgique, France, Allemagne, Irlande, Pays-Bas, Espagne et Suisse.

Combien coûte Firefox Relay Premium ?

Pour son lancement, Firefox Relay Premium est proposé au prix de ⁨0,99 €⁩ par mois.

Source toolinux.com

Proton (Valve) 6.3-8 : les nouveaux jeux Windows compatibles avec Linux

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La dernière version de Proton 6.3-8 va ravir ceux qui souhaitent utiliser des jeux Windows sur un système Linux. De nouveaux titres font leur apparition dans la liste, dont Age of Empires 4, Assassin’s Creed et Breath of Death VI.

Valve a libéré Proton 6.3-8, une version permettant à de nouveaux titres d’être compatibles avec Linux via Steam Play.

C’est quoi Proton de Valve ?

Proton est un outil permettant au client Steam de faire tourner des jeux Windows depuis un système d’exploitation Linux. Il utilise Wine pour ce faire. En outre, il est gratuit et open source

Quoi de neuf dans Proton ?

La nouvelle version 6.3-8 apporte une série de mises à niveau, dont DXVK v1.9.2-13-g714ca482, la dernière version de vkd3d-proton, le support DLSS pour DX11 et DX12, mais aussi des correctifs et un support expérimental des jeux BattlEye.

Quels sont les nouveaux jeux disponibles ?

Proton 6.3-8 ajoute une vingtaine de nouveaux jeux à la liste de compatibilité :

Age of Empires 4
Assassin’s Creed
Breath of Death VI
Call of Duty : Black Ops II (1 seul joueur, 202970)
DEATHLOOP
FIA European Truck Racing Championship
Fly’N
Game Dev Tycoon
Ghostbusters : The Video Game Remastered
GreedFall
Mafia II (Classic)
Magicka
Marvel’s Guardians of the Galaxy (AMD GPUs uniquement)
Mass Effect Legendary Edition (avec un problème d’audio)
Monster Boy and the Cursed Kingdom
Monster Energy Supercross – The Official Video Game
Monster Energy Supercross – The Official Video Game 2
Nickelodeon All-Star Brawl
Penny Arcade’s On the Rain-Slicked Precipice of Darkness 3
RiMS Racing
The Riftbreaker
Sol Survivor
TT Isle of Man Ride on the Edge
TT Isle of Man Ride on the Edge 2

 

Obtenir Proton de Valve

Il est possible de télécharger les sources depuis le compte Github de Proton (Valve). Pour un paquetage prêt à l’emploi, il faut se reporter aux dépôts de votre distribution Linux. Les sources sont disponibles au format ZIP.

Source toolinux.com

Mozilla met fin à la prise en charge de son gestionnaire de mots de passe Firefox Lockwise

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Firefox Lockwise, l’application de gestion des mots de passe, sera remplacée par une fonctionnalité déjà existante dans le navigateur de Mozilla.

Mozilla, l’éditeur de Firefox, a envoyé un courriel aux utilisateurs de Lockwise pour les informer de la fin du support de son application de gestion de mots de passe à compter du 13 décembre. Pour rappel, cette application a deux visages : l’une dans le navigateur lui-même, à l’adresse about:logins, et une application distincte pour iOS et Android, qui peut devenir le gestionnaire de mots de passe par défaut de votre téléphone, sans qu’il soit nécessaire de lancer le navigateur Firefox.

C’est cette dernière option, plus légère, qui n’est plus prise en charge. « L’application Firefox Lockwise ne sera plus mise à jour ni prise en charge par Mozilla, et ne sera plus disponible dans l’App Store d’Apple et dans le Play Store de Google », fait en effet savoir Mozilla dans son courriel.

« Après cette date, les utilisateurs actuels de Lockwise pourront continuer à accéder à leurs mots de passe enregistrés et à leur gestion de mots de passe dans les navigateurs de bureau et mobiles de Firefox », indique l’organisation. Une note d’assistance, qui a remplacé le site de Lockwise, indique que l’application pourrait continuer à fonctionner après le 13 décembre, mais qu’elle ne recevra plus de mises à jour. Les utilisateurs d’Android peuvent remplacer la fonctionnalité de remplissage automatique de mots de passe par Firefox lui-même, et constater une amélioration discutable de son fonctionnement.

Les utilisateurs d’iOS en rade

Les utilisateurs d’iOS qui comptent sur Lockwise devront pour leur part patienter. « Revenez pour des mises à jour en décembre 2021 sur la façon d’utiliser Firefox pour iOS comme votre gestionnaire de mots de passe à l’échelle du système », indique Mozilla. Les utilisateurs d’iOS devront ouvrir le navigateur pour copier les mots de passe à l’ancienne. Bien qu’il n’ait pas l’aura de ses concurrents commerciaux, Lockwise est devenu assez performant ces derniers temps pour qu’on puisse s’en contenter, et il est soutenu par une organisation open source qui a plus de respect pour la vie privée que certains dans le domaine.

Mozilla étant fortement dépendant de son rival Google, l’éditeur de Chrome, pour son financement, Lockwise en tant qu’application aurait pu être un moyen d’augmenter sa ligne de financement hors Google, mais cela n’a pas été le cas. La semaine dernière, Mozilla a décidé que les utilisateurs pourraient vouloir payer pour cacher leur adresse e-mail en dévoilant Firefox Relay Premium. Le service Relay standard fournit cinq alias gratuits qui transfèrent les e-mails vers une adresse primaire, le nouveau niveau payant proposant un alias de sous-domaine pour permettre aux utilisateurs de créer un nombre illimité d’alias, tels que yourdomain.mozmail.com, un tableau de bord récapitulatif et la possibilité de répondre aux e-mails à partir de l’alias.

Firefox Relay Premium a actuellement un prix de lancement de 1 euro par mois en France, en Belgique, en Autriche, en Espagne, en Italie, en Suisse, aux Pays-Bas et en Irlande, ainsi qu’aux Etats-Unis, au Canada, à Singapour, en Malaisie et en Nouvelle-Zélande.

Source : zdnet.com

Kiel et l’état allemand du Schleswig-Holstein migrera vers LibreOffice et Linux

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En Allemagne, l’État septentrional du Schleswig-Holstein envisage de se passer de Microsoft Office. La transition vers des logiciels libres, dont LibreOffice, est en marche dans son administration et ses écoles.

Alors que le rêve de Munich, élaboré dès 2004, de migrer vers les logiciels libres s’est heurté à un échec en 2017, le Schleswig-Holstein vient d’annoncer l’officialisation d’un projet de grande ampleur visant à généraliser l’utilisation des logiciels libres dans ses administrations.

Le neuvième état fédéra allemand en nombre d’habitants (douzième pour la superficie) entend réduire sa dépendance à l’égard des logiciels propriétaires et, à terme, y mettre un terme. Dans 5 ans (2026), Microsoft Office devra être remplacé par LibreOffice sur les 25 mille ordinateurs utilisés par les fonctionnaires et les employés (y compris les enseignants). Tout aussi symbolique : le système d’exploitation Windows devra être remplacé par une distribution GNU/Linux.

Les étapes nécessaires à cet effet sont précisées dans la planification du parlement (PDF en allemand) de l’État. Des membres de la Documentation Foundation (association autour de LibreOffice) ont d’ailleurs été invités à une réunion avec les responsables de l’état fédéré. « L’accent a été mis sur les solutions de cloud, l’intégration avec LibreOffice et d’autres systèmes, et les outils de vidéoconférence« , peut-on lire dans un communiqué.

Un test est effectué par des membres de l’administration de l’État depuis plus de six mois, qui semblent être concluants. LibreOffice ne poserait aucun problème majeur de compatibilité avec les documents officiels et les habitudes des départements.

Interrogé par le journal Heise, le Ministre Jan Philipp Albrecht explique que le projet d’ampleur commence en effet par LibreOffice, mais se poursuivra par la généralisation de Linux. Une question de ressources, selon le Ministre : »Libre Office et le projet Phoenix sont les premières étapes importantes. Mais nous avons déjà testé Linux. Et cela aussi sera pour nous un grand pas vers une plus grande souveraineté numérique. De plus, en raison des exigences matérielles élevées de Windows 11, nous aurions un problème avec les ordinateurs plus anciens. Avec Linux, nous n’avons pas ce problème« .

Quelle distribution Linux sera choisie ? Pas de réponse à ce stade de Jan Philipp Albrecht : « Nous avons constaté dans une étude que cinq grandes distributions conviennent en principe à nos objectifs. Dans la prochaine étape, nous allons lancer un appel d’offres pour l’implémentation et la maintenance d’un poste de travail Linux en tant que service. Il s’agira donc d’une concurrence transparente. »

Source toolinux.com

Les meilleures distributions de bureau Linux pour les débutants 2021

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Vous en avez assez de Windows ? Vous en avez assez de payer cher pour des Macs ? Vous voulez un meilleur système d’exploitation de bureau, plus sûr ? Essayez Linux.

Certaines personnes insistent encore sur le fait qu’utiliser Linux est difficile. Bien sûr, c’était difficile — quand j’ai commencé dans les années 1990. Mais c’était il y a longtemps. Aujourd’hui, la distribution de bureau la plus simple de tous, Chrome OS, est simplement Linux avec le navigateur Web Chrome par-dessus. Les distributions de bureau Linux les plus complètes sont aussi faciles à utiliser en 2021 que Windows ou macOS.

Oui, vous pouvez obtenir beaucoup plus de Linux si vous savez comment faire de la programmation shell et autres. Mais c’est également vrai pour Windows et PowerShell. Avec ces deux systèmes d’exploitation, vous n’avez pas besoin de connaître les tenants et aboutissants de l’un ou l’autre pour accomplir votre travail.

Alors pourquoi changer de système ? Eh bien, pour commencer, Linux est beaucoup plus sûr que ses rivaux. À l’avenir, comme le souligne Ed Bott, beaucoup d’entre vous risquent d’être confrontés à un désastre en matière de sécurité si vous continuez à utiliser Windows 10.

De plus, Linux, comme Windows 11, fonctionnera sur pratiquement tous les PC que vous avez sous la main. Linux n’a pas besoin de beaucoup de puissance pour fonctionner correctement. Par exemple, j’ai un PC HP Pavilion Media Center TV m7360n datant de 2007 avec un processeur Pentium D 920 à double cœur de 2,8 GHz, 2 Go de RAM et un disque SATA de 300 Go qui fonctionne toujours sous Linux à ce jour. Bonne chance pour faire tourner une version moderne de Windows là-dessus.

Il était autrefois difficile d’installer des programmes sur Linux, mais ce n’est plus le cas. Sous le capot, certaines choses peuvent encore être complexes, mais maintenant presque toutes les distributions ont des magasins d’applications.

Si vous avez encore besoin de certains programmes Windows, vous pouvez toujours essayer Crossover Linux pour les exécuter sous Linux. Il n’exécute pas toutes les applications Windows, mais la plupart d’entre elles fonctionnent étonnamment bien.

En tout état de cause, étant donné que la plupart de ces programmes sont désormais disponibles sous forme de Software as a Service (SaaS), les programmes natifs pour Windows sont moins nécessaires que jamais. En effet, nous évoluons vers un monde professionnel où tout ce dont vous avez besoin, c’est d’un navigateur Web pour pouvoir utiliser une plateforme Desktop-as-a-Service (DaaS).

L’avenir du poste de travail mis à part, contrairement à Windows, où les seuls choix réels aujourd’hui sont Windows 10 ou 11, il existe des centaines de distributions de bureau basées sur Linux. À cela s’ajoutent de nombreuses interfaces de bureau Linux, chacune ayant son propre aspect et son propre ressenti, comme KDE, GNOME, Cinnamon, Lxde, Xfce, et bien d’autres encore. La plupart des distributions ont une interface utilisateur principale, comme Fedora et GNOME et OpenSUSE et KDE, mais vous permettent également d’en choisir une à trois autres. Si vous débutez avec Linux, je vous recommande de vous en tenir à l’interface principale de la distribution.

Alors que choisir ? Heureusement pour vous, vous n’avez pas besoin de tout essayer pour trouver votre bonheur.

La question clé est la suivante : « Dans quel but voulez-vous utiliser Linux ? » Pour les débutants, je propose ce qui est la plus facile à prendre en main, la meilleur distribution bureau Linux global, la distribution la plus facile à apprendre, la plus simple pour les utilisateurs de Windows et la plus facile pour les utilisateurs de machines plus anciennes.

Pour ceux d’entre vous qui ne me connaissent pas encore, j’utilise Linux comme système d’exploitation de bureau depuis 1993, soit deux ans après la création de Linux. Et, bien avant cela, j’utilisais Unix comme système d’exploitation de bureau. Depuis, j’ai utilisé des dizaines de distributions Linux différentes, et j’ai dirigé le site Desktop Linux pendant de nombreuses années. Aujourd’hui, bien que j’utilise également Windows et macOS, Linux est mon bureau principal. En bref, je connais les distribution Linux pour le bureau.

Donc, avec tout cela, voici mes suggestions pour les meilleurs ordinateurs de bureau pour les débutants.

Chrome OS

Vous utilisez le Web pour tout ? Vous écrivez avec Google Docs, utilisez Mint pour vos finances personnelles et Gmail pour votre courrier électronique ? Si c’est votre cas, alors ce qu’il vous faut, c’est un Chromebook.

Chrome OS, le système d’exploitation des Chromebooks, est basé sur Gentoo Linux. Gentoo est un système Linux réservé aux experts, mais vous n’avez pas besoin d’y connaître grand-chose ici. Bien que vous puissiez accéder à Linux à partir de Chrome OS, vous n’aurez jamais besoin de regarder sous le capot.

Tout le monde peut utiliser Chrome OS. Si vous lisez cet article via un navigateur Web, ce qui est très certainement le cas, vous savez déjà suffisamment utiliser « Linux » pour travailler avec un Chromebook.

Vous n’avez pas non plus besoin d’acheter un Chromebook pour utiliser Chrome OS. Neverware, ancienne société indépendante et désormais filiale de Google, propose CloudReady. Avec cette variante gratuite de Chrome OS, vous pouvez convertir pratiquement tous les PC ou Mac construits depuis 2007 en clone de Chromebook beaucoup plus sûr et utilisable. Rien de compliqué et beaucoup plus utile que ce que vous exécutez actuellement sur un vieux PC.

Linux Mint

Que conseiller à un utilisateur de Windows 10 ? De se tourner vers Linux Mint, en particulier la version utilisant l’interface Cinnamon.

Contrairement à Chrome OS, Mint avec Cinnamon ressemble beaucoup à XP ou Windows 7. Il utilise une interface WIMP (Windows Icon, Menu, and Pointer) semblable à celle que vous connaissez et aimez probablement déjà. Il ne s’agit pas d’une correspondance parfaite avec XP ou Windows 7, mais la plupart des utilisateurs de Windows trouveront que Cinnamon leur convient parfaitement.

Les utilisateurs de Linux qui ont grandi avec l’interface de style GNOME 2.x aimeront également Cinnamon. Une autre alternative intéressante pour les personnes qui aiment GNOME 2.x, et qui est également intégrée à Mint, est MATE. Cinnamon repose sur les fondations du bureau GNOME 3.x, tandis que MATE est un fork GNOME 2.x pur et simple. MATE est également disponible sur Mint.

Quoi qu’il en soit, mon système d’exploitation de bureau préféré est actuellement Linux Mint 20.2. Je le recommande vivement à tout le monde.

Ubuntu

Ubuntu et Unity sont-ils faciles à utiliser ? J’ai réussi à faire passer ma belle-mère de 82 ans à Ubuntu, et nous ne parlions même pas la même langue !

Ubuntu est simple, direct et bénéficie d’un grand soutien de la part de la communauté. Si vous avez une question, il y a certainement quelqu’un qui a eu le même problème et qui a trouvé une réponse.

Par défaut, Ubuntu utilise l’interface GNOME 3.x. Cela demande un peu d’apprentissage si vous n’avez connu que Windows auparavant, mais ce n’est pas si difficile.

Zorin OS

Donc, vous n’aimez vraiment, vraiment pas l’idée d’apprendre ne serait-ce qu’un peu de GNOME. OK, dans ce cas, essayez Zorin OS. Il est basé sur Ubuntu, tout comme Mint. Mais vous pouvez utiliser son application Zorin Appearance pour donner au bureau une apparence Windows.

La raison d’être de Zorin est de vous aider à passer de Windows, ou macOS, à Linux. Il existe en quatre versions différentes : Les éditions Core, Lite et Education sont gratuites, tandis que l’édition Ultimate, qui peut reproduire l’apparence de macOS, coûte 39 dollars. L’édition Core vous offre vraiment tout ce dont vous avez besoin, tandis que la version Lite donne un nouveau souffle aux machines plus anciennes. L’édition Education fait ce que son nom indique : elle est livrée avec des programmes éducatifs préinstallés.

Ce système d’exploitation est également accompagné d’une documentation conçue pour vous aider à passer de Windows à Linux.

MX Linux

Il y a quelques années, l’une de mes distribution de bureau Linux préférés était MEPIS Linux. Cette distribution basée sur Debian Linux fonctionnait bien. Cependant, son fondateur et mainteneur, Warren Woodford, a dû se tourner vers d’autres activités. Les fans de MEPIS ont uni leurs forces à celles de la communauté antiX Linux et ont relancé le projet sous le nom de MX Linux.

Aujourd’hui, c’est un bon bureau léger et solide qui utilise Xfce comme interface. Il fonctionne bien et est très populaire. Il est facile à prendre en main pour les débutants et vous pouvez l’exécuter même sur un ancien Pentium II. En bref, c’est l’outil idéal si vous souhaitez vous familiariser avec Linux sur un PC qui, sinon, prendrait la poussière dans votre placard.

Alors, prêt à essayer Linux ? Cela a bien fonctionné pour moi pendant presque 30 ans, et il peut bien fonctionner pour vous pendant les 30 prochaines années. Alors que la plupart des ordinateurs de bureau semblent se diriger vers un modèle DaaS – y compris Windows, je peux vous garantir que Linux sera toujours disponible pour votre PC dans plusieurs décennies.

Est ce que je peux utiliser des programmes Windows sous Linux?

Si vous avez encore besoin de certains programmes Windows, vous pouvez toujours essayer Crossover Linux pour les exécuter sous Linux. Il n’exécute pas toutes les applications Windows, mais la plupart d’entre elles fonctionnent étonnamment bien. Certains programmes Microsoft sont désormais disponibles en mode natif sur Linux. Il s’agit notamment du navigateur Edge et de Teams.

Vous pouvez également exécuter Windows 365 Cloud PC, un bureau complet Windows 10 ou 11 basé sur le cloud, à partir de Linux. Ce service d’abonnement coûte très cher. Ou, gratuitement, vous pouvez exécuter Microsoft 365 for the web (anciennement Office 365), qui vous donne accès à un sous-ensemble des fonctionnalités de Word, Excel, PowerPoint, Outlook et OneNote.

Ai-je besoin de logiciels de sécurité sur Linux?

Non, pas vraiment. Certes, si Linux est beaucoup plus sûr que Windows, il n’est pas totalement à l’abri des attaques. Mais ces attaques ont tendance à être beaucoup plus rares que celles qui visent Windows ou macOS. Cela étant dit, vous devez toujours utiliser un pare-feu, que Linux intègre, et pour arrêter les logiciels malveillants, vous pouvez envisager d’installer ESET Endpoint AntiVirus for Linux ou ClamAV.

Mentions honorables

Comme je l’ai mentionné précédemment, il existe des centaines de distributions Linux. Beaucoup d’entre elles sont également adaptées aux débutants. Parmi celles-ci, vous pouvez également vous intéresser à elementary OS, qui, de par sa conception, ressemble beaucoup à macOS ; à Pop!_OS, qui est une distribution Ubuntu légère de System76, une entreprise de PC Linux de premier plan ; et à Peppermint OS. Cette dernière est une autre distribution Linux basée sur Ubuntu. Elle a la particularité d’intégrer au bureau des applications cloud et des applications Web compatibles avec Chrome grâce à Ice.

Source : zdnet.com

Déjà une première révision pour Tor Browser 11 et sa nouvelle interface

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Le navigateur sécurisé Tor Browser s’est récemmente une nouvelle mise à jour importante, 11.0. Au menu : une nouvelle interface inspirée par Firefox et la fin officielle des services onion 2. La première révision est disponible.

Le nouveau Tor Browser 11.0.1 est disponible pour Linux, Windows et macOS.

C’est quoi Tor ?

Tor est un réseau décentralisé permettant d’anonymiser l’origine des connexions.

Le projet Tor développe un navigateur Web basé sur Firefox. Il s’agit de Tor Browser, un logiciel libre sous licence BSD révisée.

Nouveautés de Tor Browser 11.0.1

La dernière version 11.0.1 sortie le 15 novembre permet de corriger quelques bugs et de mettre à niveau Tor Launcher 0.2.32. Elle introduit Blockchair dans les options de recherche. Il s’agit d’un explorateur de blockchain qui intègre actuellement 17 blockchains différentes dans un seul moteur de recherche.

Parmi les nouveautés annoncées lors de l’annonce de Tor 11, on peut citer une toute nouvelle interface utilisateur, largement inspirée par le ravalement de façade opéré dans Firefox en juin dernier, dont nous vous parlions ici.

Firefox ESR 91 introduit ce nouveau design dans le navigateur Tor pour la première fois.

Chaque élément de l’interface utilisateur de Tor Browser a été modernisé pour correspondre à la nouvelle apparence de Firefox : mise à jour des éléments fondamentaux comme la couleur, la typographie et les boutons jusqu’à la re-création de chacune des icônes pour correspondre au nouveau gabarit.

Tor 11 met fin aux services v2 onion. Depuis la mise à jour de Tor 0.4.6.8, les services v2 ne sont plus accessibles dans le navigateur Tor,.

Télécharger Tor Browser 11.0.1

Pour télécharger Tor Browser, rendez-vous sur cette page. Les versions Linux, Windows et macOS y sont proposées, ainsi que l’édition Android.

Site officiel (en français)

Puis-je utiliser Tor sur un iPhone ou un iPad ?

Oui, la réponse se trouve sur le site officiel du projet :

« Nous recommandons une appli pour iOS appelée Navigateur Onion, qui est à code source ouvert, utilise le routage de Tor et développée par quelqu’un qui collabore étroitement avec le Projet Tor. Cependant, Apple exige que sur iOS, les navigateurs utilisent quelque chose appelé « Webkit » qui empêche au Navigateur Onion de proposer la même protection de la confidentialité et des données personnelles que le Navigateur Tor. »

Campagne Privacy is a Human Right

Tor a officiellement lancé sa campagne de récolte de dons « Privacy is a Human Right » (la vie privée est un droit humain) le 25 octobre dernier. Les dons sont possibles via ce lien.

Source toolinux.com

Logiciels open source : le gouvernement a dévoilé son plan d’action

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Animé par l’objectif de soutenir la transformation numérique de l’État, le plan d’action du gouvernement en faveur des logiciels open source va prendre vie autour de trois axes : une plus grande ouverture, une libération et un renforcement de l’attractivité des logiciels libres.

Le gouvernement a dévoilé, il y a quelques jours, son plan d’action logiciels libres et communs numériques qui, comme son nom l’indique, vise à renforcer le recours à l’open source et à favoriser l’ouverture des données publiques. Ce plan, conçu par le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques, vise à faire franchir un cap à l’État dans son processus de transformation numérique des pratiques et des territoires, conscient qu’une ouverture des codes sources et une plus grande utilisation des logiciels libres renforceraient mécaniquement l’accès à l’information et le développement d’outils communs entre les différentes administrations étatiques.

Soutenir l’utilisation des logiciels libres

Le premier objectif majeur de ce plan d’action vise à « mieux connaître, utiliser et concevoir les logiciels libres et les communs numériques ». Qu’est-ce que le gouvernement entend par-là ? D’abord, il souhaite référencer un certain nombre de solutions numériques proposées par les entreprises aux services publics. Ce catalogue doit permettre aux éditeurs logiciels qui possèdent un établissement en France de faire la promotion de leurs diverses solutions auprès des administrations publiques. La mission LABEL de la direction interministérielle du numérique (DINUM), qui chapeaute ce référencement, précise que les éditeurs sont libres d’élaborer leurs propres fiches, et qu’elles n’engagent qu’eux, et non l’État. Sur le catalogue, on retrouve des centaines de start-up ou entreprises qui œuvrent dans de multiples secteurs, comme la cryptographie/chiffrement, la télécommunication, la cybersécurité, l’IoT, le juridique, la santé et bien d’autres.

Le deuxième pan de ce premier objectif consiste à référencer les logiciels libres et les communs numériques utilisés dans l’administration. Cette fois-ci, pas de catalogue mais des cartes (OpenStreetMap), des bases de données (Open Food Facts) ou des projets communautaires (Wikimédia, Commons, Wikidata etc.). Ces outils numériques libres et collaboratifs (dont découlent d’autres outils comme transport.data.gouv.fr, qui rassemble les données de toute l’offre de mobilité à travers la France) sont aujourd’hui déjà bien connus, mais l’État encourage les administrations à y contribuer davantage. Outre la mise en avant de ces bibliothèques libres et open source, le plan veut inciter à la réutilisation des codes sources développés par d’autres administrations.

L’État veut aller encore plus loin en facilitant l’accès au marché de supports logiciels libres, et en poussant à la création de nouveaux communs numériques libres et collaboratifs pour accompagner la conduite des politiques publiques.

Un plan pour l’ouverture et la libération des codes sources

Toujours sous l’égide de la DINUM, le plan soutient le développement et l’accompagnement de l’ouverture et de la libération des codes sources. L’État veut en effet accompagner les administrations dans l’ouverture de leurs codes sources et les aider à mobiliser leurs écosystèmes autour des codes sources publiés. Il rappelle au passage que tout organisme remplissant une mission de service public qui obtient ou développe son code source relève des obligations de publication en open data. En l’occurrence, ici, le code source est juridiquement considéré comme un document administratif.

Pour publier leurs codes sources, les administrations publiques ont à leur disposition tout un tas d’outils. L’État préconise un dépôt sur GitHub, GitLab ou sur des instances locales de GitLab. Au final, c’est la plateforme code.gouv.fr qui référence les codes et bibliothèques publiés par les administrations. Elle met aussi en lumière les codes sources susceptibles d’être fortement réutilisés.

Dans son exercice d’ouverture et de libération des cordes sources, le plan étatique a mis en place divers guides (pratiques, juridiques, liste des licences autorisées) qui équivalent à des ressources dont le but est d’aider les administrations à ouvrir leurs codes sources.

Attirer et mettre en avant des experts du logiciel libre

L’État veut, comme troisième axe de son plan, « s’appuyer sur les logiciels libres et open source et les communs numériques pour renforcer l’attractivité de l’État-employeur auprès des talents du numérique ». L’idée, ici, est d’animer le réseau BlueHats, composé de toutes les personnes qui contribuent aux logiciels libres utilisés ou développés aujourd’hui par l’administration publique. Le réseau des BlueHats comprend par exemple des agents publics mais aussi des citoyens ayant contribué à l’amélioration de certains logiciels libres.

La direction interministérielle du numérique n’est pas à l’origine de la communauté des BlueHats (aussi appelés « hackers d’intérêt général »), mais elle publie une gazette, tous les deux mois, autour des logiciels libres utilisés par les administrations publiques.

L’intérêt de ce troisième axe est donc de mettre en avant les agents et chercheurs qui contribuent aux logiciels libres ou aux communs numériques, mais aussi d’en attirer d’autres, au sein de l’administration, en les référençant dans le vivier des talents du numérique. L’État espère aboutir à l’organisation d’un événement annuel porteur, le « sprint du libre et de l’open source », pour passer à la vitesse supérieure.

Source : Gouvernement