Les CNIL européennes rendent leur avis sur le projet de règlement sur l’IA

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Le Comité européen et du Contrôleur européen de la protection des données ont rendu leur avis (en anglais) sur le projet de règlement établissant des règles harmonisées concernant l’intelligence artificielle.

Les autorités de protection, dont la CNIL en France, souligne « la nécessité de tracer des lignes rouges aux futurs usages de l’IA ». Elles demandent que les exceptions prévues à l’interdiction de l’identification biométrique à distance des personnes dans les espaces publics soient tout simplement retirées.

« L’avis recommande également une interdiction des systèmes biométriques utilisés aux fins de classer les individus dans des groupes basés sur l’ethnicité supposée, le sexe, l’orientation politique ou sexuelle, ou d’autres motifs pour lesquels la discrimination est interdite »

De même, « l’utilisation de systèmes d’IA pour déduire les émotions d’une personne physique est par ailleurs considérée comme hautement indésirable et devrait également être soumise à une interdiction de principe (sauf cas très spécifiques, tels que certains objectifs de santé ) ».

Même sort pour les systèmes utilisés pour la notation sociale qui « doivent être systématiquement interdits ».

La CNIL et ses homologues européens réclament aussi plus de précisions sur la gouvernance du « Comité européen de l’intelligence artificielle » (CEIA), instance introduite par le projet de règlement. Elles veulent à ce titre que soient définies plus finalement les règles destinées à « garantir son indépendance » et « renforcer ses pouvoirs » afin de « lui permettre ainsi d’exercer un véritable contrôle, notamment lors de la mise en œuvre de systèmes d’IA à l’échelle européenne ».

« Les autorités de protection des données devraient être désignées comme autorités de contrôle national de l’intelligence artificielle », réclament encore ces acteurs dans leur avis.

Source nextinpact.com

Sortie de Tor Browser 10.5 : résumé des nouveautés

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Le navigateur sécurisé Tor Browser, développé à partir de Firefox 78.9.0esr, s’offre une solide mise à jour en version 10.5. Les versions Linux, macOS, Windows et Android sont prêtes.

C’est quoi Tor ?

Tor est un réseau décentralisé permettant d’anonymiser l’origine des connexions. Le projet Tor développe un navigateur Web basé sur Firefox. Il s’agit de Tor Browser, un logiciel libre sous licence BSD révisée.

Nouveautés de Tor Browser 10.5

Le nouveau Tor Browser 10.5 est disponible pour Linux, Windows et macOS est bas sur Firefox 78.9.0esr, avec les mises à niveau de NoScript 11.2.9 et de Tor Launcher 0.2.30. Sont également présents d’importants correctifs de sécurité de Firefox et des traductions.

Un avertissement avant la disparition des sites V2 Onion Services en octobre prochain ;
La possibilité d’utiliser Snowflake comme bridge ;
Une amélioration de l’expérience utilisateur lors de la connexion à Tor ;
Pour Linux : migration vers Debian Jessie pour les binaires Linux, support de Wayland et la fin du support CentOS 6.

Télécharger Tor Browser 10.5

Pour télécharger Tor Browser, rendez-vous sur cette page. Les versions Linux, Windows et macOS y sont proposées, ainsi que l’édition Android.

Site officiel (en français)

Puis-je utiliser Tor sur un iPhone ou un iPad ?

Oui, la réponse se trouve sur le site officiel du projet :

« Nous recommandons une appli pour iOS appelée Navigateur Onion, qui est à code source ouvert, utilise le routage de Tor et développée par quelqu’un qui collabore étroitement avec le Projet Tor. Cependant, Apple exige que sur iOS, les navigateurs utilisent quelque chose appelé « Webkit » qui empêche au Navigateur Onion de proposer la même protection de la confidentialité et des données personnelles que le Navigateur Tor. »

Source toolinux.com

 

Les applications de Tutanota sont sorties de leur phase bêta

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Le service de courrier électronique sécurisé Tutanota annonce la fin du label bêta pour ses applications de bureau. La première version stable est disponible et le développement se poursuit.

Depuis le 21 juin, les utilisateurs du service Tutanota peuvent télécharger et installer la première version stable de l’application de courrier électronique de bureau. Elle est disponible, en plus du webmail, pour Windows, macOS et en version Linux.

Caractéristiques

Les clients de bureau s’intègrent plus profondément dans le système d’exploitation, y compris sous Linux, mais conservent les avantages de la version web au grand complet : boîte aux lettres, carnet d’adresses et calendrier cryptés, recherche de données cryptées en local, notifications d’email et de calendrier, raccourcis, filtres, liste d’autorisation pour les expéditeurs de confiance pour charger les images, mais aussi une authentification à deux facteurs avec TOTP.

Quelle différence avec la version web ?

Les clients sont plus avancés, car ils peuvent ouvrir des fichiers, envoyer des notifications, utiliser le stockage secret du système, effectuer une vérification orthographique plus poussée ou encore définir Tutanota comme client de courriel par défaut. L’éditeur annonce également une politique d’installation pour une utilisation professionnelle.

Et demain ?

Réclamée depuis plusieurs années, la fonction d’import de courrier électronique provenant d’un autre service n’est toujours pas d’actualité, contrairement à Proton ou Mailfence. Les développeurs annoncent également la mise en place d’un label blanc pour les clients de bureau et les applications, l’activation du support hors ligne et la possibilité d’ajouter l’authentification à deux facteurs en mode U2F.

Les clients sont-ils open source ?

Oui, les clients Linux, macOS et Windows sont open source, une stratégie assumée par l’éditeur et sous licence GPL-3.0. Le code source se trouve sur GitHub.

Où trouver les applications Tutanota ?

Les applications de bureau de Tutanota sont disponibles grauitement pour Windows, macOS et Linux. Les applications mobiles sont également proposées sur iOS/iPadOS et Android, notamment sur F-Droid, la boutique d’applications mobiles open source.

Source toolinux.com

Darktable 3.6 : mise à jour du logiciel de traitement d’image

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Le week-end dernier, une nouvelle grande mise à jour est sortie pour Darktable, 3.6.0, le logiciel libre de traitement d’image. Voici ce qui change et s’améliore.

C’est quoi Darktable ?

Darktable est un logiciel open source de traitement photographique qui permet de cataloguer ses photographies numériques et d’y appliquer des corrections et effets. Il autorise également le contrôle en temps réel d’appareil photographique numérique (APN) connecté par un câble à un ordinateur.

darktable dispose de deux modes principaux, la table lumineuse et la chambre noire. darktable est livré avec plus de 50 modules de traitement d’images qui couvrent l’ensemble des besoins, depuis les opérations de base.

La sortie de Darktable 3.6

L’application, qui permet de catalogue et d’éditer ses fichiers RAW sous Linux, Windows et macOS X a connu un grand nombre de nouveautés, dont 2.680 commits depuis la version 3.4, 954 pull requests et 290 problèmes résolus. Une copieuse mise à niveau en somme !

C’est la « première des deux versions prévues cette année, et nous prévoyons dorénavant sortir deux nouvelles versions chaque année, autour des solstices d’été et d’hiver », explique-t-on sur cette page francophone.

Mise à jour 3.6 de Darktable : quoi de neuf ?

Darktable 3.6 corrige un grand nombre de défauts et ajoute plusieurs fonctionnalités nouvelles, notamment

le panneau d’accès rapide vient remplacer le module ajustements de base ;
les modules peuvent à présent être rapidement ajoutés ou retirés des groupes de modules par un clic-droit sur les onglets des groupes ;
modules de science de la couleur : spline dans filmique RGB, balance couleur RGB ;
calibration des couleurs : ajout du support pour color checker ;
un module censurer vous permet de flouter et de pixéliser rapidement des parties de l’image ;
nouvel algorithme de dématriçage ;
amélioration du masque basé sur les détails ;
nouveau module aberrations chromatiques.

La liste des changements peut être consultée sur le compte Github du logiciel, mais aussi en français via la communauté francophone darktable.fr.

Télécharger Darktable

L’application est disponible gratuitement sur Windows, macOS X et, bien entendu, Linux. Des paquetages pour Ubuntu, openSUSE, Arch Linux, Fedora, Gentoo, Debian, Solaris et beaucoup d’autres distributions et systèmes sont directement accessibles depuis cette page.

Liens et documentation

Site web officiel
Téléchargement (Linux, Windows, macOS X)
Darktable FR
« Darktable 3.6.0 released »
Présentation de la version 3.6 (en français)

Source toolinux.com

Ce qu’il faut savoir sur GUADEC 2021 (GNOME)

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La prudence a joué. La conférence annuelle des développeurs et utilisateurs de GNOME se tiendra, cet été encore, en ligne. Voici les derniers détails pour y prendre part.

C’est quoi GUADEC ?

GUADEC est la plus grande conférence de la communauté GNOME. Elle rassemble des centaines d’utilisateurs, de contributeurs, de membres de la communauté durant une semaine de conférences et d’ateliers.

Quand a lieu GUADEC cette année ?

La GNOME Foundation annonce que GUADEC 2021 se tiendra cette année du 21 au 25 juillet 2021.

Où se déroule GUADEC en 2021 ?

Mexico aurait dû être la destination des participants, mais la situation sanitaire exige encore des mesures de prudence qui compliquent notamment les voyages : les échanges se feront en ligne en visioconférence.

Le programme

On y parlera du successeur de GNOME 40, à savoir la version 41 prévue pour l’automne prochain.

Les 2 premières journées (21 et 22 juillet) seront dédiées aux conférences et aux « talks » (interventions). Les 23 et 24 juillet seront eux consacrés aux ateliers, BoFs et autres réjouissances.

Où trouver le programme ?

Le programme est à présent complet pour GUADEC 2021. Il se trouve sur cette page.

Les orateurs

Parmi les orateurs de l’édition 2021 figurent ;

Hong Phuc Dang, FOSSASIA
Shauna Gordon-McKeon, Galaxy Rise Consulting et Tech Inquiry
Jonas Ådahl de Red Hat
Andi Artz qui parlera notamment de Mageia
Emmanuele Bassi de la GNOME Foundation
Tobias Bernard
Alessandro Castellani
Philip Chimento
Matthias Clasen
Valentin David
Molly de Blanc
Jonas Dreßler
Bilal Elmoussaoui
Carlos Garnacho

La liste complète des orateurs est publiée.

Comment s’inscrire

Il est possible de s’inscrire gratuitement en ligne sur le site officiel via ce lien. Si l’enregistrement est gratuit, il est possible de faire un don via la page d’inscription.

Source toolinux.com

Comment essayer Linux sans toucher à votre installation Windows

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Si vous êtes curieux de savoir à quoi ressemble Linux, mais que vous n’avez jamais osé tester de peur de casser votre PC, n’ayez crainte. Il est possible de tester Linux avec une clé USB et un peu d’huile de coude numérique.

La fin programmée de Windows 10 et les conditions trop strictes de compatibilité de Windows 11 vous inquiètent quant à l’avenir de votre PC ? Vous voudriez essayer Linux pour voir si ça vous convient, mais vous avez peur de sauter le pas ?

Bonne nouvelle, il est possible d’installer Linux sur une clé USB pour vous créer un petit OS alternatif à vous. Le tout sans rien casser sur votre ordinateur. Suivez le guide !

Précaution d’usage

Avant de se lancer, il est utile de rappeler une évidence : Linux n’est pas Windows. Vous retrouverez sans trop de problèmes vos applications favorites ou des équivalents, mais il faudra accepter de changer un peu ses habitudes et avoir la patience de réapprendre le fonctionnement de votre ordinateur.

Linux est aujourd’hui très loin de l’image clichée qu’on s’en faisait il y a quelques années. Bon nombre de systèmes embarquent une interface soignée et efficace, et des logiciels complets pour résoudre les petits tracas du quotidien. Si vous avez un usage assez basique de votre système (web, traitement de texte, vidéo), alors Linux vous conviendra probablement bien. Si vous utilisez des logiciels plus poussés, vérifiez leur disponibilité sous Linux.

Créez une clé USB de test

Pour tester Linux sur votre ordinateur sans effacer Windows, il faut créer une « live USB », soit une clé USB sur laquelle sera installé votre système d’exploitation. Cette dernière agira alors comme un disque dur, exactement comme celui dans votre ordinateur.

 

 

Pour créer cette clé de démarrage, il vous faudra donc une clé USB (d’au moins 4 Go et dont vous pouvez effacer les données sans vergogne) et un petit logiciel du nom de Rufus. L’application est entièrement gratuite et téléchargeable sur le site de l’éditeur.

Une fois le logiciel installé, vous vous retrouverez ensuite face à une fenêtre qui regorge de différentes options et de menus déroulants dans tous les sens. Pas de panique cela dit, on ne va pas toucher à tout.

Sur la toute première ligne, vous devriez voir le nom de votre clé USB listé. Sur la ligne d’en dessous, cliquez sur Sélection et utilisez l’explorateur pour retrouver le fichier ISO que vous avez téléchargé. Sélectionnez-le et cliquez ensuite sur Ouvrir. Le reste des champs dans Rufus devrait alors se remplir tout seul. Cliquez alors sur Démarrer.

Si une fenêtre vous informe qu’il est nécessaire de télécharger des fichiers complémentaires, cliquez sur Oui puis cliquez sur OK sur la fenêtre vous annonçant que votre système sera entièrement formaté. L’installation prendra quelques secondes ou minutes selon la vélocité de votre clé USB. Une fois la barre de progression entièrement remplie, vous pouvez quitter Rufus, votre clé USB devrait désormais porter le nom de Linux Mint.

Gardez-la bien insérée dans le port USB de votre ordinateur puisque la prochaine étape consistera à démarrer directement sur le système qui est installé dessus.

Basculer dans le BIOS

On rentre ici dans la partie la plus technique de l’expérience. Pour forcer votre ordinateur à démarrer sur votre clé USB et non pas sur son disque dur interne, il va falloir pénétrer dans le BIOS. Pour faire simple, le BIOS est un programme très léger installé sur votre carte mère qui gère les tâches système de base (alimentation des ports USB, rétroéclairage du clavier, etc.).

Windows offre une manière pratique de se rendre dans le BIOS. Lancez l’application Paramètres, allez dans la section Mise à jour et sécurité puis dans l’onglet Récupération. Dans la section Démarrage avancé, un bouton vous propose de Redémarrer maintenant. Cliquez dessus.

Après un rapide redémarrage, vous devriez vous retrouver devant un écran vous demandant de « Choisir une option ». Cliquez sur Dépannage, puis Options avancées, Changer les paramètres du microprogramme UEFI, puis Redémarrer.

Une fois dans le BIOS, cherchez une section nommée « Boot Option » ou « Boot Configuration ». Son emplacement varie en fonction des ordinateurs et il peut parfois être niché au sein d’un onglet « System Configuration » ou autre vocabulaire du genre.

Une fois que vous l’avez trouvé, glissez à l’aide de votre clavier (ou de votre souris si c’est possible) la clé USB en première position dans l’ordre affiché à l’écran. Cette dernière peut porter le nom de son fabricant ou plus génériquement le nom « USB Disk ». Une fois les modifications faites, appuyez sur la touche vous proposant de quitter en sauvegardant les changements. Sur notre appareil de test, cette option est assignée à la touche F10. Cela peut changer, mais généralement c’est indiqué quelque part sur l’écran.

Source numerama.com