Ubuntu Touch OTA-18 disponible pour smartphones et tablettes

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Une nouvelle mise à jour du système d’exploitation Ubuntu Touch, à destination des terminaux tactiles, est disponible depuis quelques heures. Sur quels modèles ? Quoi de neuf ? Tous les détails.

C’est quoi Ubuntu Touch ?

Ubuntu Touch est une version mobile du système d’exploitation Ubuntu pour les appareils mobiles.

Il est adapté pour fonctionner naturellement dans un environnement mobile à écran tactile, mais il est également capable de fonctionner comme un ordinateur de bureau en mode desktop, comme on peut le voir ci-dessous. Pour cela, il suffit de le connecter à des périphériques comme une souris, un écran et un clavier.

Ubuntu Touch OTA-18 : quoi de neuf ?

Comme on peut le lire sur le blog officiel, les nouveautés d’Ubuntu Touch sont nombreuses, toujours basées sur basée sur Ubuntu 16.04. Outre une copieuse liste de corrections et d’optimisations aux quatre coins de l’OS, cette mise à jour apporte une gestion plus efficace de la mémoire, ce qui apporte plus de fluidité sur des appareils plus anciens, souvent limités à 1 Go de RAM.

Les prochaines versions d’Ubuntu Touch seront basées sur Ubuntu 20.04.

Sur quels appareils puis-je installer Ubuntu Touch OTA-18 ?

La liste officielle des téléphones et tablettes compatibles est la suivante. On remarquera que la plupart des modèles sont plus anciens, d’où l’importance d’une gestion optimisée de la mémoire :

LG Nexus 5
OnePlus One
Fairphone 2
LG Nexus 4
BQ E5 HD Ubuntu Edition
BQ E4.5 Ubuntu Edition
Meizu MX4 Ubuntu Edition
Meizu Pro 5 Ubuntu Edition
BQ M10 (F)HD Ubuntu Edition
Nexus 7 2013 (Wi-Fi et 4G)
Sony Xperia X
Sony Xperia X Compact
Sony Xperia X Performance
Sony Xperia XZ
Sony Xperia Z4 Tablet
Huawei Nexus 6P
OnePlus 3 et 3T
Xiaomi Redmi 4X
Google Pixel 3a
OnePlus 2
F(x)tec Pro1
Xiaomi Redmi 3s/3x/3sp
Xiaomi Redmi Note 7
Xiaomi Redmi Note 7 Pro
Xiaomi Mi A2
Volla Phone (qui vient de sortir en juillet 2021)
Samsung Galaxy S3 Neo+ (GT-I9301I)
Samsung Galaxy Note 4

Ubuntu Touch sur le Volla Phone

Les Pine64 PinePhone et PineTab nécessitent encore un peu de travail et recevront la mise à jour un peu plus tard.

Comment installer Ubuntu Touch ?

Vous pouvez utiliser n’importe quel ordinateur : l’application est disponible pour Windows, Linux et macOS depuis cette page. Pour Linux, l’outil pour installer Ubuntu Touch est disponible aux formats Snap, deb et AppImage.

Contrairement à certains systèmes d’exploitation Android, l’installateur UBports officiel permet de simplifier la procédure. Il faudra toutefois disposer d’un terminal débloqué pour installer Ubuntu Touch.

Source toolinux.com

Mozilla revoit sa gestion des scripts sur Firefox 90

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Les traceurs Facebook restent bloqués par défaut en mode strict et dans les fenêtres privées, mais si un utilisateur veut se connecter en utilisant Facebook, SmartBlock 2.0 baissera ses boucliers.

La version Firefox 90 vient d’être lancée par son éditeur, Mozilla. Parmi les nouvelles fonctionnalités du navigateur figure une meilleure prise en charge de la connexion à l’aide des identifiants Facebook lorsque le navigateur est en mode strict de blocage des trackers, ou dans une fenêtre privée. Apparu pour la première fois dans Firefox 87, publié en mars, SmartBlock fournit des substituts locaux pour les scripts de suivi tiers bloqués.

« Ces scripts de substitution se comportent juste assez comme les scripts originaux pour garantir le bon fonctionnement du site web. Ils permettent aux sites endommagés qui s’appuient sur les scripts d’origine de se charger avec leurs fonctionnalités intactes », indiquait à l’époque Mozilla. SmartBlock a cependant échoué dans un domaine, à savoir la prise en charge des boutons de connexion Facebook sur le web. Dans un billet de blog, Mozilla explique que le problème trouve sa source dans le fait que les trackers Facebook étaient inclus dans la liste des trackers fournie par son partenaire.

Reste que la mise à jour de SmartBlock 2.0 devrait corriger ce problème. « Avant Firefox 90, si vous utilisiez une fenêtre de navigation privée, lorsque vous cliquiez sur le bouton « Continuer avec Facebook » pour vous connecter, la connexion échouait parce que le script Facebook tiers requis avait été bloqué par Firefox », indique le blog.

Un navigateur plus réactif

« Désormais, SmartBlock 2.0 dans Firefox 90 élimine ce problème de connexion. Au départ, les scripts Facebook sont tous bloqués, comme auparavant, ce qui garantit la préservation de votre vie privée. Mais lorsque vous cliquez sur le bouton « Continuer avec Facebook » pour vous connecter, SmartBlock réagit en débloquant rapidement le script de connexion Facebook, juste à temps pour que la connexion se déroule sans problème. »

Mozilla précise que la nouvelle fonctionnalité fonctionne sur « de nombreux sites web », et que Firefox continuera à bloquer les traceurs Facebook sur tous les sites où un utilisateur ne s’est pas connecté.

Les utilisateurs de Windows verront désormais Firefox mis à jour en arrière-plan, Firefox 90 vérifiant toutes les 7 heures la présence d’une nouvelle version. Pour activer la mise à jour en arrière-plan, les utilisateurs doivent autoriser l’installation automatique des mises à jour et cocher la case « Lorsque Firefox n’est pas en cours d’exécution ». La fonctionnalité ne marche que lorsque le navigateur a été installé à partir de son programme d’installation, plutôt que décompressé à partir d’un fichier zip, et qu’aucun pack de langues n’est installé.

Si Mozilla déploiera progressivement cette fonctionnalité, un drapeau permet aux utilisateurs de l’activer dès maintenant. Firefox sur Windows bénéficiera également d’une page répertoriant les modules, tels que les antivirus injectés dans le navigateur, qui pourraient causer des problèmes. Firefox 90 prendra aussi en charge les en-têtes de requête Fetch Metadata, pour permettre aux applications web de se défendre contre certaines attaques intersites.

La dernière édition de Firefox marque aussi la fin de la prise en charge du FTP dans le navigateur, et la plupart des utilisateurs qui ne disposent pas de WebRender accéléré par le matériel utiliseront le logiciel WebRender à la place.

Source : zdnet.com

Les Européens suspendent leur projet de taxe numérique sous la pression de Washington

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L’Union européenne a accepté de suspendre son projet de taxe GAFA pour ne pas compromettre l’accord sur une nouvelle fiscalité internationale des entreprises actuellement à l’étude.

L’accord sur la fiscalité des multinationales actuellement à l’étude aura-t-il la peau de la taxe GAFA ? Pour ne pas compromettre l’accord sur la fiscalité des multinationales actuellement à l’étude, l’Union européenne a accepté ce lundi de geler son projet sous la pression de Washington. « La réussite de ce processus nécessitera une dernière impulsion de la part de toutes les parties, et la Commission s’est engagée à se concentrer sur cet effort. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre en pause notre travail sur une proposition de taxe numérique », confirme un porte-parole de la Commission.

Le projet de taxe GAFA souhaité par Bruxelles devait pourtant appuyer le plan de relance de 750 milliards d’euros décidé par la Commission européenne. Reste que Washington le jugeait discriminatoire pour ses champions du numérique, avant d’appeler – par la voix de Janet Yellen, sa secrétaire au Trésor – l’UE à reconsidérer la mise en place de cette taxe.

La décision de Bruxelles de suspendre son projet de taxe a été saluée par le CCIA, un lobby des géants des technologies qui regroupe notamment Amazon, Facebook, Google, Twitter et Uber. « Il est positif que la Commission européenne donne la priorité à une réforme fiscale mondiale plutôt qu’à une taxe numérique unilatérale qui risque de faire dérailler les efforts internationaux », explique Christian Borggreen, vice-président et responsable de l’antenne bruxelloise du CCIA.

Cap sur les 15 %

La décision de la Commission européenne fait suite à l’approbation de l’approche à deux piliers de l’OCDE par les ministres des Finances du G20 ce lundi. Celui-ci vise à garantir que les multinationales paient leur juste part d’impôt dans les pays où elles opèrent. Le projet, qui doit être discuté cet automne au sein de l’OCDE, porte à la fois sur une modification de la répartition des bénéfices des entreprises ainsi que sur la garantie d’un niveau minimum d’imposition d’au moins 15 % au niveau mondial.

Le mois dernier, les ministres des Finances des pays du G7 avaient convenu d’introduire un taux minimum mondial d’imposition des sociétés, d’au moins 15 %. Ils expliquaient alors que ce taux d’imposition serait utilisé pour cibler « les entreprises multinationales les plus grandes et les plus rentables », précisant qu’ils rencontreraient les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales du G20 ce mois-ci, pour voir si cet accord pouvait obtenir un soutien plus large de la part d’autres pays.

Bruno Le Maire estimait, en marge de cette même réunion du G7, que cet impôt minimal, appliqué notamment aux géants du numérique, pourrait rapporter à la France « quelque chose de plus important que les 400 millions d’euros que nous touchons avec la taxe nationale » adoptée en 2019. Il précise que ce pourrait être « entre 500 millions d’euros et un milliard d’euros » par an.

Source zdnet.fr