Darktable 3.6 : mise à jour du logiciel de traitement d’image

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Le week-end dernier, une nouvelle grande mise à jour est sortie pour Darktable, 3.6.0, le logiciel libre de traitement d’image. Voici ce qui change et s’améliore.

C’est quoi Darktable ?

Darktable est un logiciel open source de traitement photographique qui permet de cataloguer ses photographies numériques et d’y appliquer des corrections et effets. Il autorise également le contrôle en temps réel d’appareil photographique numérique (APN) connecté par un câble à un ordinateur.

darktable dispose de deux modes principaux, la table lumineuse et la chambre noire. darktable est livré avec plus de 50 modules de traitement d’images qui couvrent l’ensemble des besoins, depuis les opérations de base.

La sortie de Darktable 3.6

L’application, qui permet de catalogue et d’éditer ses fichiers RAW sous Linux, Windows et macOS X a connu un grand nombre de nouveautés, dont 2.680 commits depuis la version 3.4, 954 pull requests et 290 problèmes résolus. Une copieuse mise à niveau en somme !

C’est la « première des deux versions prévues cette année, et nous prévoyons dorénavant sortir deux nouvelles versions chaque année, autour des solstices d’été et d’hiver », explique-t-on sur cette page francophone.

Mise à jour 3.6 de Darktable : quoi de neuf ?

Darktable 3.6 corrige un grand nombre de défauts et ajoute plusieurs fonctionnalités nouvelles, notamment

le panneau d’accès rapide vient remplacer le module ajustements de base ;
les modules peuvent à présent être rapidement ajoutés ou retirés des groupes de modules par un clic-droit sur les onglets des groupes ;
modules de science de la couleur : spline dans filmique RGB, balance couleur RGB ;
calibration des couleurs : ajout du support pour color checker ;
un module censurer vous permet de flouter et de pixéliser rapidement des parties de l’image ;
nouvel algorithme de dématriçage ;
amélioration du masque basé sur les détails ;
nouveau module aberrations chromatiques.

La liste des changements peut être consultée sur le compte Github du logiciel, mais aussi en français via la communauté francophone darktable.fr.

Télécharger Darktable

L’application est disponible gratuitement sur Windows, macOS X et, bien entendu, Linux. Des paquetages pour Ubuntu, openSUSE, Arch Linux, Fedora, Gentoo, Debian, Solaris et beaucoup d’autres distributions et systèmes sont directement accessibles depuis cette page.

Liens et documentation

Site web officiel
Téléchargement (Linux, Windows, macOS X)
Darktable FR
« Darktable 3.6.0 released »
Présentation de la version 3.6 (en français)

Source toolinux.com

Ce qu’il faut savoir sur GUADEC 2021 (GNOME)

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La prudence a joué. La conférence annuelle des développeurs et utilisateurs de GNOME se tiendra, cet été encore, en ligne. Voici les derniers détails pour y prendre part.

C’est quoi GUADEC ?

GUADEC est la plus grande conférence de la communauté GNOME. Elle rassemble des centaines d’utilisateurs, de contributeurs, de membres de la communauté durant une semaine de conférences et d’ateliers.

Quand a lieu GUADEC cette année ?

La GNOME Foundation annonce que GUADEC 2021 se tiendra cette année du 21 au 25 juillet 2021.

Où se déroule GUADEC en 2021 ?

Mexico aurait dû être la destination des participants, mais la situation sanitaire exige encore des mesures de prudence qui compliquent notamment les voyages : les échanges se feront en ligne en visioconférence.

Le programme

On y parlera du successeur de GNOME 40, à savoir la version 41 prévue pour l’automne prochain.

Les 2 premières journées (21 et 22 juillet) seront dédiées aux conférences et aux « talks » (interventions). Les 23 et 24 juillet seront eux consacrés aux ateliers, BoFs et autres réjouissances.

Où trouver le programme ?

Le programme est à présent complet pour GUADEC 2021. Il se trouve sur cette page.

Les orateurs

Parmi les orateurs de l’édition 2021 figurent ;

Hong Phuc Dang, FOSSASIA
Shauna Gordon-McKeon, Galaxy Rise Consulting et Tech Inquiry
Jonas Ådahl de Red Hat
Andi Artz qui parlera notamment de Mageia
Emmanuele Bassi de la GNOME Foundation
Tobias Bernard
Alessandro Castellani
Philip Chimento
Matthias Clasen
Valentin David
Molly de Blanc
Jonas Dreßler
Bilal Elmoussaoui
Carlos Garnacho

La liste complète des orateurs est publiée.

Comment s’inscrire

Il est possible de s’inscrire gratuitement en ligne sur le site officiel via ce lien. Si l’enregistrement est gratuit, il est possible de faire un don via la page d’inscription.

Source toolinux.com

Comment essayer Linux sans toucher à votre installation Windows

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Si vous êtes curieux de savoir à quoi ressemble Linux, mais que vous n’avez jamais osé tester de peur de casser votre PC, n’ayez crainte. Il est possible de tester Linux avec une clé USB et un peu d’huile de coude numérique.

La fin programmée de Windows 10 et les conditions trop strictes de compatibilité de Windows 11 vous inquiètent quant à l’avenir de votre PC ? Vous voudriez essayer Linux pour voir si ça vous convient, mais vous avez peur de sauter le pas ?

Bonne nouvelle, il est possible d’installer Linux sur une clé USB pour vous créer un petit OS alternatif à vous. Le tout sans rien casser sur votre ordinateur. Suivez le guide !

Précaution d’usage

Avant de se lancer, il est utile de rappeler une évidence : Linux n’est pas Windows. Vous retrouverez sans trop de problèmes vos applications favorites ou des équivalents, mais il faudra accepter de changer un peu ses habitudes et avoir la patience de réapprendre le fonctionnement de votre ordinateur.

Linux est aujourd’hui très loin de l’image clichée qu’on s’en faisait il y a quelques années. Bon nombre de systèmes embarquent une interface soignée et efficace, et des logiciels complets pour résoudre les petits tracas du quotidien. Si vous avez un usage assez basique de votre système (web, traitement de texte, vidéo), alors Linux vous conviendra probablement bien. Si vous utilisez des logiciels plus poussés, vérifiez leur disponibilité sous Linux.

Créez une clé USB de test

Pour tester Linux sur votre ordinateur sans effacer Windows, il faut créer une « live USB », soit une clé USB sur laquelle sera installé votre système d’exploitation. Cette dernière agira alors comme un disque dur, exactement comme celui dans votre ordinateur.

 

 

Pour créer cette clé de démarrage, il vous faudra donc une clé USB (d’au moins 4 Go et dont vous pouvez effacer les données sans vergogne) et un petit logiciel du nom de Rufus. L’application est entièrement gratuite et téléchargeable sur le site de l’éditeur.

Une fois le logiciel installé, vous vous retrouverez ensuite face à une fenêtre qui regorge de différentes options et de menus déroulants dans tous les sens. Pas de panique cela dit, on ne va pas toucher à tout.

Sur la toute première ligne, vous devriez voir le nom de votre clé USB listé. Sur la ligne d’en dessous, cliquez sur Sélection et utilisez l’explorateur pour retrouver le fichier ISO que vous avez téléchargé. Sélectionnez-le et cliquez ensuite sur Ouvrir. Le reste des champs dans Rufus devrait alors se remplir tout seul. Cliquez alors sur Démarrer.

Si une fenêtre vous informe qu’il est nécessaire de télécharger des fichiers complémentaires, cliquez sur Oui puis cliquez sur OK sur la fenêtre vous annonçant que votre système sera entièrement formaté. L’installation prendra quelques secondes ou minutes selon la vélocité de votre clé USB. Une fois la barre de progression entièrement remplie, vous pouvez quitter Rufus, votre clé USB devrait désormais porter le nom de Linux Mint.

Gardez-la bien insérée dans le port USB de votre ordinateur puisque la prochaine étape consistera à démarrer directement sur le système qui est installé dessus.

Basculer dans le BIOS

On rentre ici dans la partie la plus technique de l’expérience. Pour forcer votre ordinateur à démarrer sur votre clé USB et non pas sur son disque dur interne, il va falloir pénétrer dans le BIOS. Pour faire simple, le BIOS est un programme très léger installé sur votre carte mère qui gère les tâches système de base (alimentation des ports USB, rétroéclairage du clavier, etc.).

Windows offre une manière pratique de se rendre dans le BIOS. Lancez l’application Paramètres, allez dans la section Mise à jour et sécurité puis dans l’onglet Récupération. Dans la section Démarrage avancé, un bouton vous propose de Redémarrer maintenant. Cliquez dessus.

Après un rapide redémarrage, vous devriez vous retrouver devant un écran vous demandant de « Choisir une option ». Cliquez sur Dépannage, puis Options avancées, Changer les paramètres du microprogramme UEFI, puis Redémarrer.

Une fois dans le BIOS, cherchez une section nommée « Boot Option » ou « Boot Configuration ». Son emplacement varie en fonction des ordinateurs et il peut parfois être niché au sein d’un onglet « System Configuration » ou autre vocabulaire du genre.

Une fois que vous l’avez trouvé, glissez à l’aide de votre clavier (ou de votre souris si c’est possible) la clé USB en première position dans l’ordre affiché à l’écran. Cette dernière peut porter le nom de son fabricant ou plus génériquement le nom « USB Disk ». Une fois les modifications faites, appuyez sur la touche vous proposant de quitter en sauvegardant les changements. Sur notre appareil de test, cette option est assignée à la touche F10. Cela peut changer, mais généralement c’est indiqué quelque part sur l’écran.

Source numerama.com