Dessin vectoriel : les nouveautés d’Inkscape 1.1

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Le logiciel libre Inkscape n’en finit pas de soigner sa monture pour se mesurer à Adobe Illustrator et séduire les illustrateurs, amateurs comme professionnels. La version 1.1 débarque avec une copieuse liste d’améliorations.

C’est quoi Inkscape ?

Inkscape est un logiciel de dessin vectoriel pour sur Windows, macOS et GNU/Linux. Il est utilisé par des graphistes et concepteurs professionnels, mais aussi par des amateurs.

Que peut-on faire avec Inkscape ?

Inkscape permet de créer des illustrations, des icônes, des logos, des diagrammes, des cartes et des rendus pour le web. L’application utilise le format – standard ouvert du W3C – SVG.

Est-ce un logiciel libre ?

Oui, Inkscape est un logiciel libre et open source sous licence GPL.

Inkscape 1.1 : les nouveautés

Inkscape 1.1 est considéré comme une version majeure, avec de nombreuses nouveautés et fonctionnalités, dont :

Une boîte de dialogue de bienvenue, qui permet de sélectionner l’apparence d’Inkscape et de choisir la taille du nouveau document ou le fichier à ouvrir
Une palette de commandes qui s’ouvre lorsque vous appuyez sur la touche ?
Un système d’ancrage des boîtes de dialogue réécrit
Un nouveau mode d’incrustation des contours
Des options des préférences désormais plus faciles à trouver grâce au nouveau champ de recherche
Une extension pour la mise à jour des extensions et l’installation d’extensions supplémentaires (en bêta)

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les notes de publication complètes d’Inkscape 1.1 (en anglais pour l’instant).

Le site officiel est quasi entièrement traduit en français à cette adresse.

Télécharger Inkscape

Vous pouvez télécharger gratuitement la dernière version d’Inkscape pour Windows, macOS ou encore GNU/Linux depuis cette page. Le code source se trouve ici.

Pour télécharger Inkscape sous Linux, 3 formats sont disponibles prêts à l’emploi : AppImage, Snap et PPA.

Source toolinux.com

Le tout nouveau Firefox arrivera le 1er juin

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Mozilla mène actuellement une campagne de « teasing » à l’approche de la nouvelle version de son navigateur web. Firefox 89 débarque ce 1er juin, la Fondation en livre les secrets de fabrication.

Un message posté le 18 mai sur Twitter donne le ton : « Un navigateur ne tient pas 20 ans sans améliorations le long de la route. Alors, le 1er juin, c’est exactement ce que nous allons faire. Préparez-vous pour le nouveau Firefox. »

You don’t last 20 years as a browser without making improvements along the way. So on June 1, that’s exactly what we’re doing. Get ready for a fresh new Firefox. pic.twitter.com/K9PDawM3zb

— Firefox (@firefox) May 18, 2021

Le blog officiel est un tantinet plus prolixe : on y apprend que Firefox 89, prévu le 1/6/2021 en version stable, sera porteur d’une toute nouvelle interface, laquelle a été « revue en profondeur, pixel après pixel » : « Nous avons mesuré la valeur que les utilisateurs retiraient de batterie de nouvelles fonctionnalités et nous avons finalement rationalisé l’expérience Firefox pour qu’elle soit à la fois plus propre, plus accueillante et plus facile à utiliser sur tous les appareils« .

Une refonte superficielle ? Pas pour la Fondation Mozilla, qui explique que si elle apporte régulièrement de petites améliorations à la conception, « les refontes majeures sont des projets de grande envergure qui ne sont pas si fréquents, car le changement peut être… difficile« .

Sortie de Firefox 89

Le nouveau Firefox débarquera le 1er juin sur tous les appareils, non seulement sur le bureau (Windows, Linux, macOS), mais également pour iOS et pour Android.

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Cookies : la CNIL met en demeure une vingtaine d’organismes, dont des acteurs publics

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La CNIL « fête » l’anniversaire du RGPD en annonçant avoir envoyé ses premières mises en demeure avec un message : les cookies doivent pouvoir être refusés aussi facilement qu’on peut les accepter. La mise en conformité doit intervenir sous un mois, faute de quoi des sanctions pourront suivre.

La Commission nationale de l’informatique et des libertés a le sens du timing. Alors que le RGPD est en application depuis très exactement trois ans, elle tape – enfin diront certains – du poing sur la table sur un sujet sensible : « La Présidente de la CNIL a adressé le 18 mai 2021 une vingtaine de mises en demeure à des organismes ne permettant pas aux internautes de refuser les cookies aussi facilement que de les accepter ».

En avril, elle avait prévenu que la période de « grâce » était terminée et que des vérifications allaient débuter pour de bon concernant les pratiques de gestion des cookies et autres dispositifs de pistage. Le résultat ne surprendra personne : des manquements ont été identifiés. Si le bouton pour « tout accepter » est généralement bien visible et facilement cliquable, celui pour refuser joue parfois à cache-cache, ce qui est contraire au RGPD.

La Commission précise qu’il « s’agit de la première campagne de vérifications et de mesures correctrices depuis l’expiration du délai accordé aux acteurs pour mettre en conformité leurs sites et applications mobiles aux nouvelles règles en matière de cookies ». Les acteurs concernés « sont principalement d’importantes sociétés de l’économie numérique », explique la gardienne des libertés. Aucun nom n’est par contre donné.

On apprend néanmoins que parmi les organismes mis en demeure, « figurent également des acteurs publics », là encore sans plus de précision. Ils ont désormais « un mois pour se mettre en conformité et encourent des sanctions pécuniaires pouvant aller jusqu’à 2 % de leur chiffre d’affaires si ce délai n’est pas respecté ».

Bien évidemment, la CNIL ne compte pas en rester là et prévient : « des actions similaires seront conduites au cours des prochains mois, ce sujet étant l’une des thématiques prioritaires de contrôles de la CNIL en 2021 ».

Source nextinpact.com