Auto-hébergement : sortie de YunoHost 4.2

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Le logiciel libre YunoHost vous permet de gérer aisément un serveur web pour vos besoins personnels, professionnels ou associatifs. La version 4.2 vient de sortir début mai. Mode d’emploi.

C’est quoi YunoHost ?

YunoHost est un système d’exploitation basé sur Debian. Il permet de faciliter l’administration d’un serveur et démocratiser l’auto-hébergement. C’est un projet de logiciel libre maintenu par des contributeurs bénévoles.

Quoi de neuf dans YunoHost 4.2 ?

La sortie de la version 4.2 de YunoHost s’accompagne de plusieurs nouveautés :

Réécriture de la webadmin en Vue.js, un framework web plus moderne ;
Passage à Python 3 comme langage de programmation interne, ce qui prépare aussi le terrain pour la transition vers la version Bullseye de Debian, attendue cet été ;
Correctifs pour les domaines nohost.me / noho.st et ynh.fr ;
Permissions pour SSH et SFTP ;
Améliorations au niveau des backups du système.

Mettre à jour YunoHost

Vous pouvez mettre à jour YunoHost de deux manières :

Depuis la webadmin, via le menu “Mettre à jour le système” ;
En ligne de commande avec les 2 instructions suivantes

$ sudo yunohost tools update
$ sudo yunohost tools upgrade —system

Tester YunoHost

Vous pouvez tester YunoHost depuis l’interface utilisateur, en utilisant les identifiant/mot de passe « demo ». Une démo est également possible de l’interface d’administration (même mot de passe).

Télécharger et installer YunoHost

Vous pouvez télécharger YunoHost depuis cette page, en fonction du matériel dont vous disposez : VirtualBox, Raspberry Pi, carte ARM, ordinateur standard personnel ou ordinateur distant (« Cloud »).

Ensuite, vous pouvezinstaller les applications dont vous avez besoin, depuis un catalogue varié, allant d’AgenDAV à Drupal en passant par NextCloud, Plume, Noalyss, Collabora, Piwigo, etc.

La documentation peut vous aider à choisir le mode d’hébergement le mieux adapté à vos besoins (à la maison, au bureau, via un VPS).

Source toolinux.com

Dessin vectoriel : les nouveautés d’Inkscape 1.1

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Le logiciel libre Inkscape n’en finit pas de soigner sa monture pour se mesurer à Adobe Illustrator et séduire les illustrateurs, amateurs comme professionnels. La version 1.1 débarque avec une copieuse liste d’améliorations.

C’est quoi Inkscape ?

Inkscape est un logiciel de dessin vectoriel pour sur Windows, macOS et GNU/Linux. Il est utilisé par des graphistes et concepteurs professionnels, mais aussi par des amateurs.

Que peut-on faire avec Inkscape ?

Inkscape permet de créer des illustrations, des icônes, des logos, des diagrammes, des cartes et des rendus pour le web. L’application utilise le format – standard ouvert du W3C – SVG.

Est-ce un logiciel libre ?

Oui, Inkscape est un logiciel libre et open source sous licence GPL.

Inkscape 1.1 : les nouveautés

Inkscape 1.1 est considéré comme une version majeure, avec de nombreuses nouveautés et fonctionnalités, dont :

Une boîte de dialogue de bienvenue, qui permet de sélectionner l’apparence d’Inkscape et de choisir la taille du nouveau document ou le fichier à ouvrir
Une palette de commandes qui s’ouvre lorsque vous appuyez sur la touche ?
Un système d’ancrage des boîtes de dialogue réécrit
Un nouveau mode d’incrustation des contours
Des options des préférences désormais plus faciles à trouver grâce au nouveau champ de recherche
Une extension pour la mise à jour des extensions et l’installation d’extensions supplémentaires (en bêta)

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les notes de publication complètes d’Inkscape 1.1 (en anglais pour l’instant).

Le site officiel est quasi entièrement traduit en français à cette adresse.

Télécharger Inkscape

Vous pouvez télécharger gratuitement la dernière version d’Inkscape pour Windows, macOS ou encore GNU/Linux depuis cette page. Le code source se trouve ici.

Pour télécharger Inkscape sous Linux, 3 formats sont disponibles prêts à l’emploi : AppImage, Snap et PPA.

Source toolinux.com

Le tout nouveau Firefox arrivera le 1er juin

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Mozilla mène actuellement une campagne de « teasing » à l’approche de la nouvelle version de son navigateur web. Firefox 89 débarque ce 1er juin, la Fondation en livre les secrets de fabrication.

Un message posté le 18 mai sur Twitter donne le ton : « Un navigateur ne tient pas 20 ans sans améliorations le long de la route. Alors, le 1er juin, c’est exactement ce que nous allons faire. Préparez-vous pour le nouveau Firefox. »

You don’t last 20 years as a browser without making improvements along the way. So on June 1, that’s exactly what we’re doing. Get ready for a fresh new Firefox. pic.twitter.com/K9PDawM3zb

— Firefox (@firefox) May 18, 2021

Le blog officiel est un tantinet plus prolixe : on y apprend que Firefox 89, prévu le 1/6/2021 en version stable, sera porteur d’une toute nouvelle interface, laquelle a été « revue en profondeur, pixel après pixel » : « Nous avons mesuré la valeur que les utilisateurs retiraient de batterie de nouvelles fonctionnalités et nous avons finalement rationalisé l’expérience Firefox pour qu’elle soit à la fois plus propre, plus accueillante et plus facile à utiliser sur tous les appareils« .

Une refonte superficielle ? Pas pour la Fondation Mozilla, qui explique que si elle apporte régulièrement de petites améliorations à la conception, « les refontes majeures sont des projets de grande envergure qui ne sont pas si fréquents, car le changement peut être… difficile« .

Sortie de Firefox 89

Le nouveau Firefox débarquera le 1er juin sur tous les appareils, non seulement sur le bureau (Windows, Linux, macOS), mais également pour iOS et pour Android.

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Cookies : la CNIL met en demeure une vingtaine d’organismes, dont des acteurs publics

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La CNIL « fête » l’anniversaire du RGPD en annonçant avoir envoyé ses premières mises en demeure avec un message : les cookies doivent pouvoir être refusés aussi facilement qu’on peut les accepter. La mise en conformité doit intervenir sous un mois, faute de quoi des sanctions pourront suivre.

La Commission nationale de l’informatique et des libertés a le sens du timing. Alors que le RGPD est en application depuis très exactement trois ans, elle tape – enfin diront certains – du poing sur la table sur un sujet sensible : « La Présidente de la CNIL a adressé le 18 mai 2021 une vingtaine de mises en demeure à des organismes ne permettant pas aux internautes de refuser les cookies aussi facilement que de les accepter ».

En avril, elle avait prévenu que la période de « grâce » était terminée et que des vérifications allaient débuter pour de bon concernant les pratiques de gestion des cookies et autres dispositifs de pistage. Le résultat ne surprendra personne : des manquements ont été identifiés. Si le bouton pour « tout accepter » est généralement bien visible et facilement cliquable, celui pour refuser joue parfois à cache-cache, ce qui est contraire au RGPD.

La Commission précise qu’il « s’agit de la première campagne de vérifications et de mesures correctrices depuis l’expiration du délai accordé aux acteurs pour mettre en conformité leurs sites et applications mobiles aux nouvelles règles en matière de cookies ». Les acteurs concernés « sont principalement d’importantes sociétés de l’économie numérique », explique la gardienne des libertés. Aucun nom n’est par contre donné.

On apprend néanmoins que parmi les organismes mis en demeure, « figurent également des acteurs publics », là encore sans plus de précision. Ils ont désormais « un mois pour se mettre en conformité et encourent des sanctions pécuniaires pouvant aller jusqu’à 2 % de leur chiffre d’affaires si ce délai n’est pas respecté ».

Bien évidemment, la CNIL ne compte pas en rester là et prévient : « des actions similaires seront conduites au cours des prochains mois, ce sujet étant l’une des thématiques prioritaires de contrôles de la CNIL en 2021 ».

Source nextinpact.com

Réduire l’empreinte environnementale du numérique : début des débats en commission à l’Assemblée le 25 mai 2021

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La commission du développement durable de l’Assemblée nationale commencera mardi 25 mai 2021, à partir de 18 h 30, ses travaux sur la proposition de loi issue du Sénat « visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France ». Plusieurs amendements proposent des pistes intéressantes pour lutter contre l’obsolescence logicielle et inscrire les libertés informatiques comme élément structurant de la lutte écologiste.

Dans la continuité de son engagement sur le projet de loi pour une économie circulaire et contre le gaspillage1, l’April s’est saisie de cette proposition de loi pour faire des propositions d’amendements en vue de lutter contre l’obsolescence logicielle. Propositions reprises par divers parlementaires et qui seront donc soumises à discussion en commission du développement durable à partir du 25 mai. L’April tient d’ailleurs à remercier le collectif GreenIT, très mobilisé sur cette proposition de loi et sur ces enjeux en général, de s’être fait le relais de ses propositions pour une meilleure prise en compte des libertés informatiques. (Retrouvez la liste des amendements déposés).

Un facteur important d’obsolescence consiste en la présence de « restrictions d’installation de logiciel ». Ces restrictions — à l’instar du Secureboot de Microsoft — rendent difficile, voire impossible, l’installation d’un système d’exploitation libre sur un ordinateur, souvent sous prétexte de sécurité. Une couche logicielle, présente dans la carte mère, contrôle ce qu’il est possible ou non d’installer sur son propre matériel. Ces restrictions sont des atteintes évidentes aux libertés informatiques et un frein fort à la réparabilité et au reconditionnement des matériels informatiques concernés. Les amendements CD123 déposé par Paula Forteza et CD47 déposé par le groupe socialiste et apparenté reprennent une proposition de l’April pour interdire ces pratiques. L’amendement CD164, déposé par le groupe Modem, reprend cette proposition en réduisant sa portée, « après une période d’exclusivité d’une durée égale à la fourniture des mises à jour de conformité est interdite », un compromis qui semble, de façon indirecte, valider une pratique restrictive de liberté injustifiée.

Amendement CD123, créant un nouvel article après l’article 7, déposé par Paula Forteza et CD47, créant un nouvel article après l’article 14bis, déposé par le groupe socialiste et apparenté :
L’article L. 441‑4 du code de la consommation est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Toute technique, y compris logicielle, dont l’objet est de restreindre la liberté d’un consommateur d’installer les logiciels de son choix sur son équipement est interdite. »

L’amendement CD109 déposé par Paula Forteza vise à permettre l’accès aux interfaces de programmation des « objets connectés », les « API », et à leur documentation, dans des conditions non discriminatoires et sans restrictions de mise en œuvre. Tirés d’une proposition défendue par GreenIT.fr, Halte à l’obsolescence programmée et l’April, cet amendement est déterminant pour permettre la durabilité et la maîtrise des « objets connectés ».

Amendement CD109, créant un nouvel article après l’article 11, déposé par Paula Forteza :
Après l’article L. 111‑4 du code de la consommation, il est inséré un article L. 111‑4‑1 ainsi rédigé :
« Art. L. 111‑4‑1. – Les fabricants d’objets connectés mettent à la disposition du consommateur les interfaces de programmation de l’objet. Ces interfaces de programmation sont disponibles à compter de la date de mise sur le marché de la dernière unité du modèle concerné et pour une durée illimitée. Les documents de spécifications des interfaces de programmation sont intégralement accessibles librement et gratuitement ou pour un coût minimal, dans des conditions non discriminatoires et sans restriction, juridique ou technique, de mise en œuvre. »

Une proposition intéressante de l’association Halte à l’obsolescence programmée, reprise par la députée Paula Forteza dans un amendement CD118, entend imposer la libre diffusion et l’utilisation des codes sources des logiciels embarqués dans des équipements dès lors que le vendeur ne fournirait plus de mises à jour.

Amendement CD118 à l’article 9, déposé par Paula Forteza :
« I. bis. – L’article L. 217‑23 du code de la consommation est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Dès lors que le vendeur ne fournit plus de mises à jour, il diffuse gratuitement sous format électronique, dans un standard ouvert et librement réutilisable, les codes sources afférents au produit concerné. »

La question de l’obsolescence logicielle est complexe et ne pourra, évidemment, être adressée par cette seule proposition de loi. La lutte contre l’informatique déloyale (vente forcée, DRM, démarrage exclusif…), le droit à l’interopérabilité et, plus globalement, la défense effective des libertés informatiques sont des considérations qui ne peuvent être ignorées pour pleinement adresser l’enjeu en cause. C’est seulement en redonnant aux utilisateurs et utilisatrices la totale maîtrise de leurs équipements , en leur donnant les moyens d’être indépendants face aux choix commerciaux des fabricants et des éditeurs de logiciels privateurs, avec des logiciels libres, que l’on pourra répondre à l’objectif de réparabilité et de durabilité des équipements informatiques.

Source april.org

S’engager pour le logiciel libre à l’occasion des régionales et départementales de juin 2021

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À l’occasion des élections régionales et départementales des 20 et 27 juin 2021, l’April propose aux personnes candidates de signer le Pacte du Logiciel Libre afin de marquer leur engagement, si elles sont élues, à mettre en place une priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts dans leur collectivité. Nous invitons bien sûr toutes celles et ceux qui le souhaitent à contacter les candidates et candidates, particulièrement les têtes de liste pour les régionales, pour les encourager à signer le Pacte du Logiciel Libre et profiter de l’occasion pour les sensibiliser aux enjeux des libertés informatiques.

Télécharger le PDF du Pacte du logiciel libre pour les élections régionales

Télécharger le PDF du Pacte du logiciel libre pour les éléctions départementales

Pacte du Logiciel Libre

Le Pacte du Logiciel Libre 1 s’inscrit donc dans une double démarche : fournir une base au dialogue entre les citoyen⋅nes et les candidat·es avant les élections autour des enjeux du logiciel libre ; disposer d’engagements clairs pris en conscience. Il s’appuie sur la plateforme candidats.fr où la liste des signataires sera disponible et régulièrement mise à jour.

Les personnes candidates aux élections régionales et départementales sont invitées à nous retourner le pacte signé par voix postale ou en version numérisée par courriel, ainsi qu’à afficher leur engagement pour le logiciel libre sur leur site web.

Source april.org

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Source tux-usb.com

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Linux shop

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Source linuxshop.fr

Ce que l’on sait déjà sur l’environnement GNOME 41

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Alors que GNOME 40 a fait son apparition fin mars, l’environnement de travail graphique lance le chantier de sa prochaine révision, prévue pour la rentrée 2021. Au menu : GTK4 et la nouvelle bibliothèque libadwaita.

GNOME 40 est sorti le 24 mars 2021, mais toutes les distributions n’ont pas encore reçu leur version optimisée (par exemple, Fedora 34 sortira avec GNOME 40 d’ici la fin avril). Ce qui n’empêche pas la prochaine grande version de se préparer.

Quoi de neuf dans GNOME 41 ?

On ne connait pas, à l’heure qu’il est, l’ensemble des nouveautés de GNOME 41. Le saut de GNOME 33 à GNOME 40 était un signe de changements majeurs, notamment dans l’interface. Pour la sortie de GNOME 41, il ne faut pas s’attendre à des changements importants ou radicaux, mais on sait déjà que la transition sera opérée vers GTK4.

Une nouvelle bibliothèque libadwaita

C’est Adrien Plazas qui a révélé l’information dans un billet publié sur LinuxFR : GNOME 41 va intégrer libadwaita, la première bibliothèque à intégrer les Human Interface Guidelines de GNOME, à savoir les « directives pour les interfaces humaines« . Cela va permettre à GTK de « redevenir plus indépendante de la plateforme GNOME« .

Concrètement, « Adwaita est à la fois le langage visuel de GNOME et le thème par défaut de GTK » :

« La bibliothèque sera implémentée comme le successeur GTK4 et remplaçant de libhandy et elle sera développée par les développeurs actuels de libhandy. (…) Comme elle implémentera les HIG de GNOME, les développeurs de la bibliothèque travailleront en étroite collaboration avec l’équipe design de GNOME. L’équipe design fera également des revues de l’ensemble de départ des widgets et styles hérités de libhandy, s’assurant qu’ils sont d’équerre avec les directives qu’ils ont développées et qu’ils rafraîchiront pour GNOME 41. »

Pour en savoir plus, lisez « GNOME annonce la nouvelle bibliothèque libadwaita » ou encore cet article (en anglais).

Quand sort GNOME 41 ?

GNOME 41 sortira le 22 septembre 2021.

Trois cycles sont prévus : alpha, bêta et RC. La version bêta devrait coïncider avec la tenue de l’événement GUADEC 2021, qui se déroulera en ligne fin juillet. La version candidate n’arrivera elle qu’en septembre.

Source toolinux.com

Circulaire données et codes sources en France : réaction de l’APRIL

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Le Premier ministre français, Jean Castex, a signé une circulaire posant les bases d’une « politique publique de la donnée, des algorithmes et des codes sources ». Un premier pas dans la bonne direction qui devra être confirmé et détaillé, selon l’APRIL dans un communiqué.

La circulaire signée le 27 avril 2021 a pour objet la politique publique « de la donnée, des algorithmes et des codes sources » au sein de l’ensemble des administrations de l’État, centrales et déconcentrées. Elle s’appuie notamment sur le rapport remis en décembre 2020 par le député Éric Bothorel. C’était déjà l’ambition d’une circulaire de 2012 du Premier ministre Jean-Marc Ayrault sur « le bon usage du logiciel libre dans les administrations ».

Selon l’APRIL, la circulaire ne s’arrête pas au simple affichage d’une ambition de renforcement de l’usage du logiciel libre. Elle reprend une des principales propositions du rapport Bothorel sur le logiciel libre : « la création d’une mission dédiée à l’animation et la promotion interministérielles en matière de logiciel libre et de communs numériques ».

« Il faudra être particulièrement vigilant quant aux moyens réellement accordés et veiller à ce qu’il ne s’agisse pas d’une simple nouvelle compétence attribuée par décret à la DINUM à moyen constant, sinon l’ambition affichée restera lettre morte« , estime l’association.

L’April voit également comme un signe encourageant l’annonce de la mise en place d’un site code.gouv.fr, mis en œuvre par la mission précitée. Pourvu qu’il s’agisse d’une véritable forge logicielle publique, accueillant les codes sources produits par les administrations et librement accessible.

« La circulaire donne des signes encourageants, certes, mais l’inertie actuelle au sein de l’État où l’opacité et les fonctionnements en silos semblent toujours être la règle nous incite à la réserve tant que des décisions concrètes ne seront pas prises. Un premier pas dans la bonne direction qui doit donc être confirmé« , conclut l’APRIL dans son communiqué.

Lisez également « Rapport Bothorel : réactions de l’APRIL et d’OW2 »

Source toolinux.com

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