Noyau 5.11 de Linux : le résumé des nouveautés

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Après la sortie de la version 5.10 LTS en décembre, place au kernel 5.11. Il a été officialisé ce dimanche 14 février.

 

Linus Torvalds a confirmé ce 14 février la sortie de la version 5.11 du noyau Linux (kernel) :

« Rien d’inattendu ou de particulièrement effrayant ne s’est produit cette semaine, nous voilà donc avec une version 5.11 étiquetée et prête à l’emploi. L’ensemble de commits a été plus petit que la moyenne entre la rc7 et cette édition finale. »

Quoi de neuf dans Linux 5.11 ?

Les points forts de ce nouveau noyau Linux 5.11, qui succède à la version LTS 5.10, sont les suivants :

Prise en charge des GPU AMD « Van Gogh » et « Dimgrey Cavefish » dans le pilote AMDGPU
Prise en charge de KASAN sur ARM (32 bits)
Prise en charge d’Intel SGX (Software Guard Extensions)
Un tout nouveau « bus » virtuel pour les périphériques multifonctions
De nouvelles options de montage pour le système de fichiers Btrfs pour la récupération d’un disque et des données.

Les informations complètes devraient être à jour dans le courant de la journée ce 15 février sur le site officiel.

Source toolinux.com

Canonical plus que jamais la tête dans les containers et Openstack

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Un an après la sortie de la LTS 20.04 de sa distribution Ubuntu, Canonical s’apprête à lancer la v21.04 intermédiaire, Hirsute Hippo. Pour séduire les entreprises, la société mise sur bien d’autres produits orientés autour des containers, d’Openstack mais aussi de l’internet des objets.

« On maintient un très haut niveau de sécurité pour être sur d’adresser toutes les dernières vulnérabilités et on permet de gérer et orchestrer l’orchestration des containers sur K8S mais aussi des workloads traditionnels et de l’infrastructure elle-même », explique Thibault Rouffineau, directeur marketing de Canonical. (crédit : Canonical)

 

Iconique société du monde open source avec sa distribution Ubuntu, Canonical a depuis sa création en 2004 par Mark Shuttleworth, pris le virage vers le cloud. Objectif : accompagner les entreprises vers leurs projets de transformation numérique et répondre à la fois à leurs besoins tant en termes d’agilité que de scalabilité. Autrefois pierre angulaire de sa stratégie, la distribution Ubuntu, n’est plus seule au catalogue et d’autres solutions et technologies sont poussées depuis quelques années. En particulier dans les domaines clés que sont les containers, Openstack et l’internet des objets. « Canonical est connu comme éditeur d’Ubuntu, mais le nombre de produits que l’on a est nettement supérieur à cela, dans l’infrastructure mais aussi dans le monde applicatif », nous a indiqué Thibault Rouffineau, directeur marketing de Canonical. « Le gros de notre portfolio va du datacenter au cloud public avec des partenariats avec Azure, AWS et Google ».

Pour ce qui est de la prochaine version d’Ubuntu 21.04 prévue le 22 avril 2021, à quoi faut-il s’attendre ? Pas au nouveau bureau GNOME 40 ni de GTK4, mais plutôt à de modestes changements comme l’afficheur Wayland par défaut ainsi que le support par défaut de Python 3.9, et du noyau Linux 5.11. De même des améliorations de sécurité sont prévues avec un home folder privé par défaut. En termes de pénétration d’Ubuntu actuellement, difficile d’en savoir beaucoup, la société ne communiquant pas sur ces chiffres. Mais en termes de projets, la grande tendance qui se dessine pour Canonical est autour de Kubernetes, d’abord aux Etats-Unis avec une évolution ensuite pour le reste du monde. « Du point de vue des coûts on ne se base sur aucune licence ou souscription mais uniquement sur un prix par CPU », argumente Thibault Rouffineau. « En gérant la stack logicielle avec Charms, on permet aux entreprises de diminuer les coûts de maintenance et d’éviter d’installer un cloud spaghetti car tout est plus facile à upgrader ».

Des grands projets de remplacement de clouds privés internalisés

Côté Ubuntu, la version Core dédié aux environnements IoT commence aussi à monter en puissance. « Elle a été lancée il y a 6 ans autour de la robotique et poursuit son adoption dans le monde industriel », indique Thibault Rouffineau. Mais encore une fois, difficile d’obtenir plus d’indicateurs chiffrés. 50 à 70% des workloads tournant sur des clouds publics fonctionneraient sur Ubuntu. Parmi les éléments différenciateurs de cette distribution, outre le tarif par CPU, la sécurisation des images Docker au niveau des repository ou du Docker Hub constituent aussi des points forts. « On maintient un très haut niveau de sécurité pour être sur d’adresser toutes les dernières vulnérabilités et on permet de gérer et orchestrer l’orchestration des containers sur K8S mais aussi des workloads traditionnels et de l’infrastructure elle-même », avance Thibault Rouffineau.

Les grands projets d’équipements sont également amorcés pour installer Ubuntu, Charms et d’autres piles d’infrastructures ou applicatives dans les entreprises. « Nous travaillons sur des projets de remplacement pour des grands comptes de 9 cloud privés internalisés dont 5 en Europe pour un coût total sur 3 ans à un sixième du prix », nous a expliqué quant à lui Reg Deraed, responsable Europe du Sud chez Canonical. Au coeur de ce changement de modèle, on trouve Openstack Charms 18.04, qui a séduit les entreprises aussi bien pour son coût de support « bien moindre » avec des économies opérationnelles quantifiables immédiatement d’après l’éditeur, mais ce n’est pas le seul. « La tendance de nos clients c’est aussi d’aller vers le IaaS et le container as a service, et ce que l’on voit c’est une tendance à fusionner les projets Kubernetes et Openstack », poursuit Reg Deraed.

Le cloud native passé de projet tactique à stratégique

Qu’en est-il de la France ? « La tendance est clairement autour de Kubernetes et du cloud native avec beaucoup de migration de projets existants, avec aussi beaucoup de grandes sociétés qui passent leurs postes de travail vers de l’Ubuntu. Ce qui était tactique auparavant d’allers vers du cloud native, est aujourd’hui un projet stratégique », souffle Reg Deraed. Et à ce petit jeu, Canonical semble bien tirer son épingle du jeu avec l’annonce de la sortie récente de SuSE sur Openstack. « Même si SuSE ne vendait pas beaucoup de solutions Openstack, cela fait un interlocuteur de moins pour les clients, ce qui améliore notre position concurrentielle », poursuit Red Jarry.

Mais c’est surtout sur sa propre force technologique que Canonical veut avant tout convaincre les entreprises de se tourner vers son offre, plus que profiter d’un effet d’aubaine de marché : « la grande différence c’est que pour exploiter Openstack d’un point de vue opérationnel on containerise le control plane et le fait de livrer avec Kubernetes le code pour le customiser et le configurer, cela donne une agilité que le concurrent n’a pas », indique Reg Deraed.

BNP Paribas, Docaposte et TDF friands d’Openstack Ubuntu

En termes business, difficile – mais on s’en doutait encore – d’obtenir des chiffres précis de marché pour la France qui reste toutefois pour Canonical « une des plus grosses économies » pour des ventes effectuées aussi bien en direct qu’en indirect En France, parmi ses plus gros clients, on trouve en particulier BNP Paribas (Openstack couplé à Kubernetes et du support applicatif) ou encore Docaposte pour du cloud infogéré par Canonical, ou encore TDF pour un projet Openstack avec support 24/7. Si une introduction en bourse n’est toujours pas dans les tuyaux à court terme – plutôt à horizon de quelques années – Canonical compte étoffer ses équipes dont en France, actuellement d’une vingtaine de personnes, et lance un appel pour du recrutement d’ingénieurs pour des missions clients et de l’appui à l’installation, plus que de l’avant-vente uniquement.

Source lemondeinformatique.fr

Faille critique du noyau Linux : il faut mettre à jour votre système

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Une faille a récemment été découverte dans le noyau Linux 5.8, répertoriée comme CVE-2021-26708. Elle est déjà corrigée et une mise à jour de votre distribution s’impose. Informations pour Ubuntu, Red Hat, Debian et SUSE.

Alerte à la faille CVE-2021-26708 dans le noyau Linux. Le degré d’importance est jugé critique à 7/10 dans la base CVE.

Red Hat l’a corrigée le 5 janvier et Canonical a suivi : une faille a bien été identifiée dans le noyau 5.8 de Linux par Alexander Popov au niveau d’AF_VSOCK. Le risque est grand : un hacker (local) pourrait l’exploiter pour faire planter un système par attaque en déni de service ou en prenant le rôle d’administrateur (root) sur le système en question.

L’alerte concerne les systèmes dotés d’un noyau Linux 5.8. Sont notamment concernés par la mise à jour urgente les utilisateurs d’Ubuntu 20.10 et 20.04 LTS, y compris sur Raspberry Pi, Amazon Web Services, Google Cloud, Oracle Cloud et Microsoft Azure.

Des mises à jour sont proposées pour corriger le tir.

Red Hat a également réagi, car son système d’exploitation Red Hat Enterprise Linux, à partir de l’édition 8.3 GA, est lui aussi concerné. Les versions antérieures ne sont par contre pas touchées.

Si vous utilisez Debian Linux, les informations se trouvent sur cette page. Même avertissement pour SUSE.

Source toolinux.com

Libre en Fête 2021 : découvrir le logiciel libre à l’arrivée du printemps !

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Pour la vingtième année consécutive, l’April lance l’initiative nationale Libre en Fête. Pour accompagner l’arrivée du printemps, des événements de découverte des logiciels libres et de la culture libre en général sont proposés partout en France autour de 20 mars, dans une dynamique conviviale et festive. L’édition 2021 du Libre en Fête aura lieu du samedi 6 mars au dimanche 4 avril.

 

 

 

À l’occasion du Libre en Fête, tous les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres (GULL), les espaces publics numériques (EPN), les bibliothèques et médiathèques, les clubs informatiques, les fablabs et hackerspaces, et toutes les organisations ayant à cœur la promotion du logiciel libre et de la culture libre en général sont invitées à organiser des évènements à destination du grand public. Le site du Libre en Fête donne toutes les informations nécessaires pour participer à l’initiative.

Les événements organisés dans le cadre du Libre en Fête peuvent prendre de multiples formes : conférence de découverte, atelier d’initiation (à un logiciel libre, à un service en ligne libre ou à un projet collaboratif dérivé des principes du Logiciel Libre comme Wikipédia ou OpenStreetMap), fête d’installation1, exposition de panneaux sur le logiciel libre comme par exemple l’Expolibre, diffusion de vidéos ou films sur le logiciel libre, mise à disposition de postes informatiques sous logiciel libre, de jeux vidéos libres, etc. Bien sûr, il est possible de proposer plusieurs activités au sein d’une même journée de découverte. Et si un fond musical est prévu pour les moments les plus informels, le choix de morceaux diffusés sous licence libre est recommandé.

La coopération entre différentes structures au niveau local est vivement encouragée. Les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de Logiciels Libres (GULL) peuvent notamment être sollicités en raison de leurs connaissances et leur expertise en matière de Logiciel Libre. D’autres structures peuvent mettre à disposition d’autres ressources telles que les locaux, le matériel informatique et multimédia, voire des compétences en communication et/ou animation. Ainsi, le Libre en Fête, c’est aussi l’occasion de nouer de nouveaux partenariats et/ou de renforcer des liens existants. Des liens utiles pour la recherche de partenaires sont disponibles sur le site de l’initiative.

Lors de l’édition de 2020, la plupart des événements ont dû être annulés à cause de l’épidémie de Covid-19. À l’heure où nous publions ces lignes, nous ne pouvons savoir si des événements en présentiel pourront avoir lieu autour du 20 mars, dans quelles modalités et avec quelles contraintes. C’est pour cette raison que nous encourageons les organisations souhaitant participer à l’initiative Libre en Fête à prévoir, quand cela est possible, des événements de secours en ligne.

Proposer un événement pour le Libre en Fête 2021

Une liste de diffusion a été mise en place pour que les structures participant à l’initiative puissent échanger leurs expériences et idées. L’inscription à cette liste est libre.

Pour toute question sur le Libre en Fête, vous pouvez contacter l’équipe de coordination.

Faites circuler cette annonce, merci !

Source april.org

Le gouvernement va créer une mission logiciels libres et communs numériques

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Jean Castex a annoncé que cette mission, qui fait suite au rapport Bothorel, sera créée au sein de la direction interministérielle du numérique (Dinum).

Lors du 5e comité interministériel de la transformation publique (CITP), vendredi 5 février à Mont-de-Marsan, le gouvernement a mis en avant sa stratégie autour des données publiques. Le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé de nouvelles ouvertures de bases de données, «à la suite des travaux du député Eric Bothorel». Le rapport qu’avait remis fin décembre le député LREM, «Pour une politique publique de la donnée» soulignait entre autres les insuffisances de l’État en matière de logiciel libre.

« Une première pierre », demandée dans le rapport Bothorel

Or, rapporte le site Acteurs publics, «concernant l’ouverture des codes sources et l’utilisation des logiciels libres par l’administration, le gouvernement a annoncé, lors du CITP, la création prochaine d’une mission “Logiciels libres et communs numériques”. (…)

Une mission verra ainsi le jour au sein de la direction interministérielle du numérique (Dinum), sans que ses modalités organisationnelles ne soient encore arrêtées. Une manière de faire en sorte que la stratégie de l’État en la matière ne soit plus impensée et qu’elle ne dépende pas des volontés individuelles ou de services plus ou moins actifs sur le sujet. Hormis la politique de contribution aux logiciels libres formalisée en 2018, rien n’organise ni ne valorise aujourd’hui la contribution des agents publics, pour certains très investis, à la constitution et à l’amélioration de projets de “communs numériques”.»

Dans son rapport, la mission Bothorel notait:

«S’agissant de l’ouverture des codes et de l’utilisation de logiciels libres, il faut structurer la communauté du secteur public et renforcer l’appui qui lui est apporté. (…) La mission considère que la création d’un Open Source Program Office (OSPO), visible et pérenne, au sein de la DINUM, serait une première pierre pour relever ce défi.»

Etienne Gonnu, responsable affaires publiques à l’April, souligne devant l’annonce qu’il faut que «la « mission logiciel libre » envisagée dispose de moyens humains dédiés, de ressources propres et s’inscrive dans une stratégie globale; de l’utilisation à la contribution.»

Source zdnet.fr

Ce qu’il faut savoir sur la mise à jour de Debian 10.8 et la future version 11

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En attendant Debian 11, le projet Debian a publié ce samedi 6 février la huitième mise à jour de sa distribution stable Debian 10 (nom de code Buster). Cette nouvelle édition corrige plusieurs problèmes importants de sécurité de la branche stable.

L’annonce officielle a été publiée ce 6 février 2021.

Quoi de neuf dans Debian 10.8 ?

La liste des éléments mis à jour se trouve sur le site officiel de Debian, à cette adresse, d’atftp à wireshark.
Les mises à jour de sécurité s’y trouvent également.

Télécharger Debian 10.8

Pour télécharger et installer Debian Buster 10.8, de nouvelles images d’installation ont fait leur apparition Une liste complète des miroirs est disponible à l’adresse suivante.

Le serveur FTP français de Debian est accessible ici. Le système est disponible pour un grand nombre d’architectures (y compris en 32 bits).

PC 64 bits (amd64)
ARM 64 bits (AArch64)
EABI ARM (armel)
ARM avec unité de calcul flottant (armhf)
PC 32 bits (i386)
MIPS (gros-boutiste)
MIPS (petit-boutiste)
MIPS 64 bits (petit-boutiste)
PowerPC 64 bits (petit-boutiste)
System z

Faut-il mettre à jour Debian en 10.8 ?

Tout dépend de l’état de votre distribution Debian 10.

La mise à jour Debian 10.8 ne constitue pas une nouvelle version de Debian 10 en soi, mais constitue plutôt une mise à niveau complète de certains des paquets qu’elle contient.

D’ailleurs, si vous installez fréquemment les mises à jour à partir de security.debian.org, la plupart des éléments mis à niveau le seront déjà. Il n’est donc pas nécessaire de télécharger et réinstaller Debian 10.

Quelle sera la prochaine version de Debian ?

La prochaine grande version de Debian sera Debian 11 BullsEye. C’est l’actuelle version de test de la distribution communautaire.

Quand sort Debian 11 ?

Debian 11 devrait sortir au printemps 2021. La date de sortie de la version finale n’est pas encore planifiée à l’heure où nous écrivons ces lignes (8 février 2021). Il est possible de suivre le développement depuis cette page.

Créée en juillet 2016, Debian 11 BulssEye devrait subir un « Soft freeze » ce vendredi 12 février. Le gel définitif du code « Hard freeze » est planifié le 12 mars 2021.

Lisez également « Quoi de neuf dans Debian 10.6 Buster ? »

Source toolinux.com

Voici la mascotte d’Ubuntu 21.04 : Hirsute Hippo de Sylvia Ritter

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Voilà à quoi ressemble l’hippopotame hirsute (« Hirsute Hippo) », surnom donné à la prochaine version de la distribution Ubuntu prévue pour avril. Un dessin réalisé par une illustratrice allemande.

Le dessin de Sylvia Ritter a été publié sur Deviantart. L’illustratrice allemande Sylvia Ritter l’a entièrement conçu avec un logiciel libre, Krita. Il incarnera la toute prochaine version de la distribution Ubuntu 21.04, dont la sortie est prévue au printemps prochain, en avril.

C’est quoi Krita ?

Krita est un logiciel libre de peinture numérique, open source et gratuit. Destiné aux graphistes et illustrateurs, il regorge d’outils abordables pour la création de concept art, de textures et matte painting, mais aussi pour des illustrations et des bandes dessinées

Quand sort Ubuntu 21.04 ?

La distribution GNU/Linux Ubuntu 21.04 sortira le 22 avril 2021 selon le calendrier officiel.

Elle sera suivie par Ubuntu 21.10, dont la sortie est prévue le 14 octobre 2021.

Source  toolinux.com

VLC a 20 ans : ce qu’il faut savoir sur VideoLAN

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Saluons cette semaine un anniversaire important : tout comme Wikipedia, VideoLAN fête cette année ses 20 ans. VLC reste l’un des principaux lecteurs multimédia open source dans le monde. Un projet démarré dans un contexte académique, en France, en 2001.

C’est quoi VLC ?

VLC est un lecteur multimédia gratuit et libre, issu du projet VideoLAN. Le logiciel est fait partie de la liste de logiciels libres préconisés par l’État français.

D’où vient VLC media Player ?

VLC (VideoLAN Client) était un projet étudiant de création d’un logiciel permettant la diffusion de vidéos via un réseau informatique. Le projet a été lancé à l’École centrale Paris.

Qui a créé VLC ?

L’auteur principal du projet est Jean-Baptiste Kempf. un informaticien français qui a reçu la médaille de l’ordre national du Mérite pour 12 ans de services dans le monde associatif et le développement informatique. En septembre 2020, il a été nommé directeur de la technologie chez Blade.

Quand a été publiée la première version de VLC ?

VLC a été publié pour la première fois le 1er février 2001 sous licence GNU GPL.

L’association a publié la lettre officielle qui autorisait la publication du projet sous licence libre.

Qu’est devenu VLC ?

20 ans après sa naissance, VLC media player (VLC) est un devenu un lecteur multimédia utilisé par 400 millions de personnes dans le monde. Il est multiplateforme et disponible sous Linux, BSD, macOS, tvOS, iOS, Android TV, Windows et Android. 20 plateformes sont représentées au total. Le logiciel est toujours distribué sous licence GNU GPL.

Ça ressemble à quoi VLC ?

Voici une capture d’écran de VLC sous Linux dans l’environnement GNOME :

Peut-on personnaliser VLC ?

Oui, il existe toute une série de « skins » (apparences) pour personnaliser VLC.

Quelle est la dernière version de VLC ?

À l’heure où nous écrivons, la dernière version officielle stable est VLC 3.0.12 « Vetinari ». Publiée en janvier 2021, elle apporte le support natif des nouvelles puces Apple Silicon.

Source toolinux.com

Mozilla VPN : Vers un lancement en Allemagne et en France au premier trimestre 2021

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Mozilla VPN est actuellement disponible uniquement aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Nouvelle-Zélande, à Singapour et en Malaisie.

Mozilla devrait étendre son offre de réseau privé virtuel (VPN) en Allemagne et en France d’ici la fin du premier trimestre 2021, marquant ainsi le lancement du service au sein de l’UE.

Cette décision intervient alors que l’éditeur du navigateur a officiellement lancé le service Mozilla VPN l’été dernier aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Nouvelle-Zélande, à Singapour et en Malaisie.

Construit autour du protocole WireGuard

Le service Mozilla VPN, initialement lancé sous la forme d’une extension Firefox nommée Firefox Private Network, a été développé en client VPN complet, disponible pour les appareils Windows 10, macOS, Linux, Android et iOS.

Le service, construit autour du protocole WireGuard, utilise des serveurs fournis par Mullvad et est actuellement tarifé à 5 dollars par mois.

Selon Mozilla, le service VPN fonctionne actuellement sur plus de 280 serveurs, dans plus de 30 pays à travers le monde, avec des politiques de « no log » (pas de journalisation) et de « no bandwith restriction » (pas de restriction de bande passante).

Liste d’attente

Depuis son annonce en 2019 et après son lancement officiel en 2020, Mozilla VPN est l’une des offres VPN les plus attendues sur le marché, principalement en raison de la réputation de Mozilla en matière de respect de la vie privée.

L’éditeur du navigateur gère actuellement une liste d’attente où les utilisateurs peuvent s’inscrire et être informés du lancement du service VPN dans leur pays.

Le service VPN est également le premier produit entièrement commercial de Mozilla, lancé dans le cadre d’une nouvelle stratégie commerciale adoptée l’année dernière par l’éditeur de navigateurs. En août 2020, Mozilla a licencié plus de 250 employés et a pris ses distances sur plusieurs produits open source qui ne généraient pas de revenus, pour se concentrer sur le développement de ses propres sources de revenus. L’objectif est de disposer d’une alternative à son contrat de recherche Google qui a représenté la majeure partie du budget de l’organisation au cours de la décennie précédente.

Source : zdnet.com

Ubuntu Core 20 disponible pour l’internet des objets (IoT)

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Canonical vient de publier Ubuntu Core 20, une version minimaliste et conteneurisée du système d’exploitation Ubuntu, destinée au secteur de l’embarqué et de l’IoT.

On le sait depuis 2016. Ubuntu Core 20 vient de sortir, deux ans après la version 18. Il s’agit d’une version conteneurisée minimale de la distribution Ubuntu 20.04 LTS (Focal Fossa).

Il s’agit également d’une version bénéficiant d’un support de très long terme, puisque les maintenances et correctifs seront garantis, sauf surprise, durant 10 ans. Traduction : Ubuntu Core 18 sera encore maintenue durant 8 ans !

Aujourd’hui, des dizaines de milliers d’appareils connectés utilisent déjà Ubuntu Core par des marques comme Bosch, DELL, ABB, Plus One Robotics et Jabil.

Ubuntu Core 20 : quoi de neuf ?

Ubuntu Core 20 ajoute la prise en charge des architectures récentes ARMv7 et ARMv8, notamment à destination du Raspberry Pi. La version 20 assure également la prise en charge expérimentale de MAAS 2 de Canonical.

Tous les détails techniques et pratiques se trouvent sur le blog de Canonical.

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Source toolinux.com