Pourquoi la prochaine Ubuntu ne va pas embarquer GNOME 40

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Ubuntu 21.04 va s’en tenir à GTK3 et GNOME 3.38 pour la prochaine grande révision de la distribution prévue en avril. Un développeur de Canonical s’est expliqué sur le sujet.

Canonical y avait préparé les utilisateurs mi-décembre dernier via une annonce. ,Dans un article intitulé « Staying on GTK3 and GNOME 3.38 this cycle« , Sebastien Bacher explique pourquoi l’entreprise et la communauté ont choisi de ne pas effectuer la transition vers GNOME 40 et GKT4 trop tôt.

« Le sujet de ce qu’il faut faire à propos du nouveau GNOME est arrivé sur la table. Après réflexion, nous avons décidé de nous en tenir à GTK3 et GNOME 3.38, en tout cas pour ce cycle. »

Pourquoi Ubuntu conserve GNOME 3.38

Plusieurs questions entourent GNOME 40 : la stabilité du nouveau shell, l’impact sur les extensions ou encore la cohabitation entre yaru et GTK. Si Debian se charge de l’empaquetage de GTK4, ce qui va faciliter la tâche pour Ubuntu, mais il est difficile d’avoir une vue à la fois sur la stabilité et sur les risques encourus par la transition. D’où une position plus attentiste sur le sujet.

« Nous devons faire attention en apportant toute mise à jour vers GTK4 dans l’installation par défaut, en tout cas jusqu’à ce que la question de thème soit résolue. Mais restons positifs ! Nous profitons du fait que Debian démarre son « gel » : il est donc peu probable que les synchronisations automatiques créent des problèmes pour nous. »

GNOME 40 dans Ubuntu, c’est pour quand ?

Sauf surprise, GNOME 40 attendra la révision suivante de la distribution, à savoir la version 21.10 en octobre 2021. Ce qui ne vous empêchera pas d’effectuer la mise à niveau quand bon vous semble, une fois les éléments stabilisés et disponibles pour votre système.

Quand sort Ubuntu 21.04 ?

La version 21.04 d’Ubuntu Linux sortira en avril 2021, selon le calendrier officiel.

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Brave adopte l’IPFS : en route pour un web décentralisé

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Le navigateur open source Brave s’offre une longueur d’avance avec l’intégration sur ordinateur de l’InterPlanetary File System.

C’est quoi IPFS ?

L’InterPlanetary File System (IPFS) est, selon Framalibre, un protocole p2p qui se rêve en successeur du World Wide Web et du HTTP. Son but : « lutter contre la centralisation du web, la censure, et le manque de résilience des infrastructures du web ».

L’IPFS est avant tout une technologie permettant aux créateurs de distribuer du contenu sans coûts élevés de bande passante grâce à la déduplication et à la réplication des données.

La commande à utiliser est la suivante : ipfs ://

Protocol Labs et Brave lancent l’IPFS

Brave est le premier navigateur web à adopter IPFS (ou InterPlanetary File System). L’annonce a été officialisée le 19 janvier 2021 par Brian Bondy, CTO et cofondateur du navigateur basé sur Chromium (édition open source de Chrome).

Pour y arriver, une collaboration a été mise en place avec l’inventeur de l’IPFS, Protocol Labs, un laboratoire de recherche et de développement à l’origine d’autres projets comme Filecoin et libp2p.

IPFS dans Brave : comment ça marche ?

Le support IPFS annoncé cette semaine permet aux utilisateurs de Brave sur ordinateur de télécharger du contenu en utilisant un « hachage de contenu », connu sous le nom de Content identifier (CID). Il faut utiliser la version 1.19 du navigateur web pour en profiter pour Linux, Windows et macOS.

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Linux sur les nouveaux Mac M1 : c’est possible et voici comment ça marche !

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Le projet de porter Linux sur Apple Silicon avance de manière… spectaculaire : Corellium et Asahi Linux n’ont jamais été aussi près du but. Cette semaine, le mystère du Mac mini M1 a été percé.

Tout est parti d’un tweet posté ce mercredi 20 janvier 2021 par Chris Wade, CTO de l’entreprise australienne Corellium, celle qui a récemment remporté une bataille devant les tribunaux contre Apple. Sa technologie de virtualisation dans le cloud permet aux développeurs et chercheurs en sécurité d’utiliser iOS sans devoir passer par l’iPhone ou l’iPad.

Chris Wade s’est félicité que Corellium ait réussi, en un temps record, à rendre utilisables les systèmes Linux sur le nouveau Mac mini M1 (une puce ARM développée par Apple pour ses ordinateurs de bureau et portables).

Linux is now completely usable on the Mac mini M1. Booting from USB a full Ubuntu desktop (rpi). Network works via a USB c dongle. Update includes support for USB, I2C, DART. We will push changes to our GitHub and a tutorial later today. Thanks to the @CorelliumHQ team  pic.twitter.com/uBDbDmvJUG

— Chris Wade (@cmwdotme) January 20, 2021

Dans les heures qui ont suivi, une explication et un tutoriel ont été mis en ligne (en anglais), expliquant comment il a été possible de porter Ubuntu sur la puce M1 en… quelques jours seulement.

Pour l’heure, il faut démarrer le système Linux en USB et la partie réseau est possible grâce à un adaptateur USB-C, mais nul doute que les choses vont rapidement évoluer. Et pour cause : les travaux se déroulent en toute transparence sur Github.

Un petit exploit qui ouvre la voie à d’autres distributions Linux

Des informations qui permettront à un autre projet d’avancer, dont nous vous parlions début décembre, Asahi Linux et lancé par Marcan, le développeur qui a rendu Linux compatible avec la PS4. D’ailleurs, à en croire un autre tweet, une collaboration n’est pas exclue :

We welcome all contributors to the Linux ecosystem with open arms, and are genuinely excited about @CorelliumHQ‘s work on M1 Linux. We look forward to it being upstreamed, and are happy to help review all M1 related patches. Please CC us on all upstream patch submissions !  https://t.co/cEOiWb8iuP

— Asahi Linux (@AsahiLinux) January 16, 2021

 

Liens utiles

How We Ported Linux to the M1
Compte Github « corellium/linux-m1 »
Linux sur Apple Silicon : le nouveau projet de Marcan (après la PS4)
Asahi Linux

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