Journée internationale contre les DRM le 4 décembre 2020

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Vendredi 4 décembre 2020, journée internationale contre les DRM (menottes numériques), organisée par la Fondation pour le logiciel libre. Une action qui s’inscrit dans sa campagne Defective by Design qui peut se traduire en français par « défectueux à dessein ou par conception ».

Cette nouvelle édition se concentre sur l’usage des DRM, par nature injuste, de certains services de streaming vidéo. À l’occasion de cette journée, la Fondation pour le logiciel libre appelle chacun et chacune à passer une journée entière – voire plus ! – sans utiliser de services contenant des DRM, qui restreignent nos libertés, et de partager cette expérience sur les réseaux avec les mots clef de la campagne (#IDAD pour International day against DRM ou #DayAgainstDRM notamment). Et il y aura sans doute des évènements organisés et des ressources qui permettent de vivre dans un monde sans DRM. Vous retrouverez tous les détails, et d’autres actions possible, sur le site de Defective by Design (en anglais).

Passez-vous donc de Netflix et profitez-en pour lire un bon livre… Par la barbe du GNU ! Il y a aussi des DRM sur les livres ! Nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir la fabuleuse vidéo avec la non moins fabuleuse Bookynette, réalisée à l’occasion de la journée contre les DRM de 2015, pour sensibiliser au danger des DRM pour les livres électroniques.

La vidéo

Les sous-titres de la vidéo : en français et en anglais (format SRT).

Le choix du terme compatibilité au lieu d’interopérabilité est volontaire pour cette vidéo destinée à un large public.

Source april.org

La Fondation Linux crée une certification pour débutant

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Il faut bien démarrer un jour et la Fondation Linux veut mettre le pied à l’étrier des débutants qui envisagent une carrière dans l’open source. Elle a donc lancer une certification accessible à ces personnes-là.

Pour attirer plus de candidats vers les métiers de l’open source, la Fondation Linux a lancé une initiative originale de certification. Baptisée, LFCA (pour Linux Foundation Certified IT Associate), elle valide un niveau débutant sur les connaissances à avoir sur l’écosystème Linux. Cet examen coûtera 300 dollars.

Dans le détail, les candidats devront répondre à 60 questions, réparties en six catégories : principes fondamentaux de Linux, de l’administration système, du cloud computing, de la sécurité, de DevOps, et le support aux applications et aux développeurs. Le test se déroulera en ligne via une webcam et un partage d’écran. Pour préparer l’examen, les participants ne seront pas livrés à eux-mêmes. Il existe quelques cours fournis par la Fondation et il est possible aussi de suivre des MooC edX qui sont également gratuits et couvrent des sujets tels que Linux, le cloud et les bases de DevOps, ainsi que l’ingénierie de la fiabilité des sites.

Un tremplin pour d’autres certifications

Ceux qui terminent la formation et obtiennent le certificat pourront passer à la certification intermédiaire Linux Foundation Certified SysAdmin (LFCS), et à la certification avancée Linux Foundation Certified Engineer (LFCE). A noter que les personnes intéressées peuvent s’inscrire immédiatement, les premiers examens étant disponibles après le 15 janvier. Le test est bien évidemment en langue anglaise.

Cette initiative s’adresse principalement à ceux ou celles qui sont intéressés par une carrière dans l’IT et veulent obtenir une certification professionnelle pour démarrer. Le monde de l’open source recrute beaucoup et un rapport récent de la Fondation Linux montrait que 93% des entreprises avaient du mal à recruter des talents dans ce domaine. Un tel certificat devrait séduire plus de candidats…

Source lemondeinformatique.fr

Linux : que faire en cas de kernel panic ?

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C’est quoi, kernel panic ?

La panique du noyau (kernel panic) est un mécanisme de signalement d’erreur système du noyau d’un système d’exploitation. Il concerne en particulier GNU/Linux, UNIX mais aussi macOS.

Kernel panic peut survenir dans plusieurs circonstances, traduisant des erreurs impossibles à corriger, qui empêchent le fonctionnement de l’ordinateur (ou du terminal). L’irruption est souvent précédée d’un message d’erreur du noyau.

Ce qui provoque une kernel panic

Les causes sont multiples. Par exemple :

Erreurs de programmation
Erreurs de conception du noyau
Mauvaise installation du noyau
Problèmes liés au matériel
Valeurs incorrectes détectées
Fichier initramfs corrompu

Kernel Panic : que faire ?

Tout administrateur système est confronté à ce problème au moins une fois dans sa carrière et sait alors qu’une réinstallation du système n’est pas la première solution. L’éditeur Red Hat a compilé une série de mesures à prendre pour faire face au kernel panic.

Que faire en cas de kernel panic sous Linux ?

Face à une kernel panic, voici ce qu’il faut faire, en partant de l’exemple d’un système RedHat/Fedora/CentOS :

Démarrer le système normalement avec la version de noyau actuelle pour voir le type d’erreur ;
Redémarrer la machine et choisir l’invite Rescue puis aller dans /boot et afficher les fichiers. C’est ici que vous trouverez initramfs, mais en mode rescue. Le fichier initramfs est lui manquant ;
Créer un nouveau fichier initramfs correspondant à votre noyau (commande #uname -r) grâce à la commande suivante : #dracut -f  ;
Vérifier que le nouveau fichier se trouve bien dans /boot ;
Redémarrer normalement.

L’erreur devrait être corrigée à ce stade.

La procédure complète est décrite dans cet article, avec des illustrations.

Source toolinux.com