Mobilizon, l’alternative décentralisée de Framasoft à Facebook pour les groupes et évènements

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En préparation depuis environ deux ans, Mobilizon est enfin disponible. Le service vient concurrencer Facebook sur le terrain des pages de groupes et évènements, avec la même approché décentralisée et fédérée que d’autres projets de Framasoft.

L’association française revient avec un nouveau service, attendu de pied ferme : Mobilizon. Comme elle le décrit elle-même, l’idée est née de besoins exprimés de proches impliqués dans des marches, permanences, ateliers ou évènements. Problème, il reste difficile de trouver un service capable de rassembler d’autres personnes avec une interface pratique et des outils organisationnels sans en venir à un réseau social tel que Facebook.

Il s’agissait au départ de proposer un produit facilitant les rassemblements de militants, quelles que soient les causes. L’association a donc développé petit à petit le projet, discutant notamment avec des designers pour comprendre les attentes des concernés. Rapidement, les contours étaient cernés : le logiciel devait être libre (il est diffusé sous licence AGPLv3), fédéré, orienté vers la gestion des évènements et des groupes, et accueillant.

Ce dernier point devait couvrir les explications d’utilisation, de découverte des hébergements et d’installation. On reprend, dans les grandes lignes, les bases de Mastodon. Mobilizon aurait normalement dû être finalisé cet été. Mais, comme le précise l’association, la pandémie de Covid-19 a tout bousculé.

De nombreux membres de l’équipe, dont le développeur principal (Thomas, coconcepteur avec la designer Marie-Cécile Godwin Paccard), ont dû mettre en suspens leurs projets pour soutenir « l’effort de guerre ».

Source nextinpact.com

Stratégie logiciel libre de la Commission européenne : un « esprit ouvert » qui manque de force

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La Commission européenne a publié sa stratégie en matière de logiciels libres pour la période 2020-2023. Au-delà de quelques rappels sur l’importance prise par le logiciel libre de nos jours, les objectifs concrets sont rares et on est loin d’une réelle priorité au logiciel libre. Principale mesure : la création d’un « bureau du programme open source » au sein de la DG DIGIT (La direction générale de l’informatique), mais sans détails sur les moyens financiers et humains dédiés à ce bureau.

La Commission européenne a mis à jour sa stratégie en matière de logiciel libre. La précédente couvrait la période 2014-2017. Il a donc fallu attendre trois ans pour cette nouvelle stratégie. Mais notons que c’est un document officiel, numéroté C(2020) 7149, de politique interne liant la Commission, contrairement aux documents précédents. Dans le document intitulé « Stratégie en matière de logiciels libres 2020 – 2023 » (16 pages) la Commission commence par souligner l’importance du logiciel libre. Cependant, à la lecture de cette introduction, on peut se demander si pour la Commission le logiciel libre c’est bien pour les logiciels d’infrastructures, et peu importe ensuite que des services privateurs soient conçus sur ces infrastructures.

La Commission explique vouloir partager plus d’outils développés en interne, et contribuer plus activement dans les principales communautés du libre. La Commission souhaite établir une « culture ouverte » et elle met en avant l’apport intrinsèque du logiciel libre pour les enjeux de souveraineté numérique, d’interopérabilité ou de mutualisation. Sauf que la stratégie manque d’actions concrètes, détaillées, par exemple sur les processus de passation des marchés publics ou encore, concernant sa dépendance à Microsoft pour le poste de travail, les outils bureautique et de messagerie. Ces sujets sont tout simplement passés sous silence.

Il est à ce titre marquant que la stratégie, dont le titre est l’« esprit ouvert », reprenne un critère maintes fois vu : « Les solutions «open source» seront privilégiées lorsqu’elles sont équivalentes en matière de fonctionnalités, de coût total et de cybersécurité » (page 10). Ambition molle qui n’appelle qu’au maintien d’une situation de dépendance à l’informatique privatrice, que seule une réelle priorité au logiciel libre serait de nature à renverser. Avec ce genre de formulation, Microsoft a encore de beaux jours sur les postes de travail de la Commission. Ce principe « d’équivalence » avait d’ailleurs déjà été adopté en 2018 par la Commission1.

La principale action concrète est sans doute la création d’un « Bureau du programme open source » :

« La stratégie et le plan d’action sont inextricablement liés. Le point central sera un bureau du programme open source, bénéficiant d’un véritable soutien politique et organisationnel et impliquant toutes les directions générales »

Ce bureau dépendra de la DG DIGIT (La direction générale de l’informatique). La création d’un tel bureau est une bonne chose. Mais aucune information n’est donnée concernant le budget qui sera alloué à ce bureau et les moyens humains.

D’ailleurs, dans le cadre de notre audition par la mission Bothorel sur l’ouverture des données et codes sources, nous avons défendu le besoin de la création d’une agence ou d’une mission interministérielle pour les logiciels libres, avec des moyens humains dédiés pour accompagner les administrations sur l’utilisation, la publication et la politique de contribution. Une telle structure aurait pour objet la mise en œuvre d’une réelle priorité au logiciel libre dans le secteur public.

Source april.org

Les emplois Linux et open source plus tendances que jamais

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Si vous cherchez à lancer votre carrière dans l’univers tech, il pourrait être intéressant de perfectionner vos compétences dans le domaine de Linux et des logiciels open source.

 

The Linux Foundation et edX, la principale entreprise de formation en ligne, ont publié ce 26 octobre le rapport 2020 sur les emplois de l’open source.

Une fois de plus, malgré la pandémie de Covid-19, la demande de compétences en matière de technologies open source est en augmentation. 37 % des responsables du recrutement disent qu’ils vont embaucher davantage de professionnels des technologies de l’information dans les six prochains mois.

L’open source est une priorité pour l’avenir

Plus précisément, 81 % des responsables du recrutement affirment que l’embauche de talents issus de l’open source est une priorité pour l’avenir. 56 % d’entre eux prévoient d’augmenter de recruter des professionnels de l’open source dans les six prochains mois.

Pourquoi ? La réponse à cette question est simple. Comme l’a révélé une récente enquête Red Hat, 86 % des responsables informatiques soulignent que les entreprises les plus innovantes utilisent des logiciels open source, citant comme raisons principales des solutions de meilleure qualité, un coût plus faible, une meilleure sécurité et des capacités natives cloud. Ainsi, même en ces temps difficiles, la demande de savoir-faire en matière de logiciels open source est plus forte que jamais.

A quel niveau ? 93 % des responsables du recrutement déclarent avoir du mal à trouver des employés qui connaissent les programmes open source. En effet, 63 % déclarent que leur organisation soutient ce type de projets avec du code ou d’autres ressources, juste pour pouvoir recruter des personnes ayant ces compétences logicielles. En 2018, seuls 48 % avaient cette démarche.

Le cas de SUSE

Il ne s’agit pas seulement d’entreprises qui sont nouvelles dans le domaine de l’open source et qui essaient de se présenter sous un jour favorable à des employés potentiels bien informés. SUSE, qui est l’un des principaux distributeurs de Linux depuis près de 30 ans, l’utilise. La directrice des ressources humaines de SUSE, Marie Louise van Deutekom, explique que « SUSE examine les contributions dans le cadre de notre stratégie de recrutement. C’est formidable de voir à quel point les gens contribuent réellement à ces communautés au fil du temps ».

Pourquoi ? « Parce que pour réussir dans une organisation open source », précise-t-elle, « il faut être fiable, digne de confiance et accessible. La crédibilité est extrêmement importante pour SUSE. Nous nous appuyons sur la transparence et utilisons cette stratégie lorsque nous travaillons avec nos clients et nos partenaires ».

De plus, poursuit-elle, « il est important de se considérer en apprentissage permanent, et de montrer sa volonté d’apprendre. L’une des conclusions du rapport de cette année est que 47 % des employeurs sont prêts à payer pour des certifications professionnelles, contre 33 % en 2016. Profitez de ces opportunités pour développer vos compétences et affiner votre expertise ».

L’importance du DevOps

Parmi les autres conclusions clés du rapport 2020 sur les emplois open source, on peut citer :

  • Le développement du DevOps : il s’agit des professionnels les plus recherchés, 65 % des entreprises cherchant à recruter davantage, contre 59 % en 2018.
  • Le nombre d’embauches est en baisse, mais elles ne sont pas gelées en raison de la Covid-19 : malgré la pandémie et le ralentissement économique, 37 % des responsables du recrutement prévoient d’embaucher davantage de professionnels de l’informatique prochainement.
  • La formation en ligne a gagné en popularité avec la pandémie : 80 % des employeurs indiquent qu’ils proposent aujourd’hui des formations en ligne pour permettre à leurs employés de maîtriser des logiciels open source, contre 66 % il y a deux ans.
  • Les certifications gagnent en importance : 52 % des recruteurs sont susceptibles d’embaucher une personne possédant une certification, contre 47 % il y a deux ans. Ils sont également prêts à payer pour des certifications. 74 % des employeurs proposent désormais de payer pour les certifications de leurs employés, contre 55 % en 2018, 47 % en 2017 et seulement 34 % en 2016.
  • Les technologies du cloud sont en vogue : en termes de domaines de connaissance, les recruteurs indiquent que la connaissance des technologies du cloud est parmi les principales compétences recherchées, 70 % d’entre eux étant susceptibles d’embaucher un professionnel possédant ces compétences, contre 66 % en 2018.

Le DevOps est devenu le premier critère de recherche : 65 % des entreprises cherchant à recruter des talents dans le domaine. La demande de développeurs passe donc au deuxième rang (59 %), pour la première fois dans l’histoire de ce rapport. Les ingénieurs restent en troisième position, avec 56 %, suivis par les architectes (41 %). Les administrateurs système ont connu une baisse massive, passant de 49 % en 2018 à 35 % aujourd’hui. Ce qui s’explique probablement par le fait que ces derniers sont passé de leur travail traditionnel, axé sur les serveurs, à un travail plus large, dans le spectre du DevOps.

Lorsqu’il s’agit de compétences spécifiques, les recrutent cherchent des candidats qui connaissent les technologies de l’informatique dématérialisée. 70 % d’entre eux sont susceptibles d’embaucher un professionnel possédant ces compétences, contre 66 % en 2018. Linux suit de près, avec 69 %. La sécurité est le troisième domaine de connaissance le plus recherché, par 48 % des recruteurs. Si vous maîtrisez ces trois domaines, vous pouvez rédiger votre propre descriptif de poste.

Plus de formation

« 2020 a été une année difficile pour tous, mais il est encourageant de voir que l’open source continue à offrir tant de possibilités », se réjouit Jim Zemlin, directeur exécutif de la Linux Foundation. « La Linux Foundation et nos membres continueront à travailler pour fournir des avancées technologiques qui profitent à tous, tout en s’efforçant de rendre plus accessibles les possibilités éducatives de l’open source. »

En effet, au cours de cette dernière année, la Linux Foundation a lancé nombre de nouvelles formations sur Linux et l’open source. Parmi elles figurent un Bootcamp pour les ingénieurs du cloud, une nouvelle certification informatique pour débutants et un Bootcamp avancé pour les ingénieurs du cloud. En 2020, la fondation a également accueilli le millionième étudiant dans sa formation gratuite d’introduction à Linux.

Le rapport se base sur des données provenant de plus de 175 responsables du recrutement de groupes, PME, administrations ou agences de recrutement du monde entier. Il s’appuie également sur les réponses de plus de 900 professionnels de l’open source.

Pour en savoir plus, le rapport complet est disponible ici en téléchargement.

Source : zdnet.com

Signez la pétition pour une commission d’enquête sénatoriale sur le Health Data Hub

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L’association Interhop, qui promeut le logiciel libre pour la santé, est partie prenante du collectif SantéNathon qui agit contre le recours au cloud de Microsoft pour la plateforme de recherche sur les données de santé Health Data Hub. Dans cette optique elle a lancé une pétition officielle via le site du Sénat pour obtenir la création d’une commission d’enquête sur l’accord avec la société Microsoft concernant la gestion des données de santé des Français. Pétition que nous vous encourageons à signer.

Ainsi qu’indiqué sur le site dédié du Sénat « la plateforme e-pétitions du Sénat permet de déposer une pétition ou de soutenir une pétition déjà publiée. Ces pétitions permettent, si plusieurs conditions sont réunies, de pouvoir saisir le Sénat d’une demande d’inscription à l’ordre du jour d’un texte législatif ou de création d’une mission de contrôle sénatoriale. Les pétitions ayant recueilli au moins 100 000 signatures dans un délai de 6 mois sont transmises à la Conférence des Présidents. »

Dans ce cadre Interhop a déposé une pétition visant à céer une « mission de contrôle sénatorial », qui a passé le premier contrôle de validité préalable à sa mise en ligne, dont la mission serait d’« examiner les conditions de passation d’un accord confiant la gestion des données de santé française à la société Microsoft [et d’] élaborer des préconisations pour renforcer l’autonomie numérique et pour assurer une gestion plus sûre des données de santé de notre système de santé et de nos concitoyen⋅ne⋅s. »

Signer la pétition

Nous vous encourageons à soutenir cette action, car elle donne de la visibilité à un enjeu important qui, au-delà des problématiques spécifiques du Health Data hub, concerne les relations entre l’État français et Microsoft à l’instar des Open Bar conclu avec le ministère des Armées et celui de l’Éducation nationale. Une commission d’enquête, par les pouvoirs qui sont les siens, serait un outil très efficace de mise en lumière de ces relations de dépendance. Pour signer cette pétition il est nécessaire de s’identifier en utilisant « FranceConnect » (par exemple avec son compte des impôts ou de l’assurance maladie). Cette demande d’identification a pour principal objectif d’éviter un « bourrage d’urne » et a le mérite, du point de vue du Sénat et des instances politiques en général, de renforcer la légitimité des résultats de la pétition.

Si le seuil affiché de 100 000 signatures peut paraître difficilement atteignable, et qu’il n’y a pas de garantie que la Conférence des Présidents donne suite à la demande, toute signature n’en demeure pas moins utile pour faire masse et créer un rapport de force politique favorable. Rapport de force qui pourrait, par exemple, faciliter l’inscription à l’ordre du jour d’une autre demande de création d’une commission d’enquête sur le même sujet déposée par la sénatrice Nathalie Goulet.

Il est à ce titre intéressant de noter que, outre la crise sanitaire, cette demande de commission n’intervient pas dans un contexte politique neutre. En juillet 2020, suite à l’action du militant autrichien Max Schrems, la Cour de Justice de l’Union européenne a invalidé l’accord « Privacy Shield » qui encadrait le transfert et le stockage des données personnelles aux États-Unis des personnes ressortissants d’États membres de l’Union européenne 1. S’appuyant sur cette décision, le collectif SantéNathon a saisi le Conseil d’État d’un référé liberté, dont l’objet est de demander en urgence la cessation d’une situation gravement attentatoire aux libertés. Le Conseil d’État, sans aller jusqu’à invalider l’accord entre Microsoft et le Health Data Hub a enjoint les deux parties à mettre à jour le contrat pour limiter le risque d’accès aux données hébergées par les services de renseignement étasunien, reconnaissant ainsi la réalité de ce risque (Lire l’ordonnance, en PDF). Dans le cadre de cette procédure la CNIL a rendu ses observations rappelant et précisant sa position très sévère sur le choix de Microsoft, et globalement d’entreprises de droit américain, pour l’hébergement des données. Enfin, le 9 octobre 2020, lendemain de l’audience, un arrété ministériel est venu préciser qu’ « aucun transfert de données à caractère personnel ne peut être réalisé en dehors de l’Union européenne ». Parallèlement, interrogé par la commission d’enquête sur la gestion de la crise sanitaire, Cédric 0, secrétaire d’État au numérique, a annoncé que le gouvernement cherchait des alternatives, françaises ou européennes, à Microsoft pour le Health Data Hub suite à l’invalidation du « Privacy Shield » (à la minute 15:02:10 de la vidéo).

Autant d’éléments qui inscrivent cette demande dans une dynamique politique favorable et qui valident, s’il en était besoin, la nécessité de faire la lumière sur les conditions de passation de ce contrat et d’envisager des alternatives pour la gestion des données de santé des Français. Une commission d’enquête, de par son indépendance et les forts pouvoirs qui sont les siens, semble un cadre parfaitement adapté.

Pour en savoir plus sur les problématiques de ce dossier, nous vous encourageons à écouter les podcasts ou à lire les transcriptions, des émissions Libre à vous ! #51 du 28 janvier 2020 et #76 du 29 septembre 2020 en grande partie consacrées à ce sujet ainsi que de consulter le site internet du collectif SantéNathon.

Source april.org

Gigaset GS290, nouveau smartphone recommandé pour /e/OS

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Et si vous vous offriez un smartphone européen doté d’un système d’exploitation Android sans Google ? C’est la proposition de la fondation /e/ avec le portage du système sur le smartphone GS290.

Qui est Gigaset ?

Gigaset est une entreprise allemande basée à Bocholt. Elle fabrique des produits de communication depuis 1941. C’est l’une des dernières entreprises européennes – peut-être avec AVM (Fritz) – à produire des téléphones sur le continent.

Outre des téléphones fixes (et DECT), Gigaset propose également une gamme de smartphones sous Android.

GS290 sous /e/OS, c’est possible

Le Gigaset GS290 est un smartphone possédant plusieurs caractéristiques intéressantes :

Écran 6,3 pouces FHD 19,5:9 ;
Encoche en forme de V pour la caméra frontale ;
Processeur Octo-Core Helio P23 avec 4G LTE
Compatibilité VoLTE et VoWiFi
Double capteur photo arrière de 16 et 2 mégapixels ;
Batterie lithium polymère longue durée de 4700 mAh avec charge rapide ;
Recharge par induction 15W.

Le smartphone, actuellement proposé à 265 €, est normalement fourni avec Android 10, mais il est possible d’y installer /e/OS aisément.

« Nous pensons que le gage de qualité Fabriqué en Allemagne associé avec /e/OS seront une combinaison gagnante« , annonce la Fondation /e/. Pour obtenir plus d’informations, il est possible de contacter /e/ par courriel.

Source toolinux.com

La Commission européenne dévoile sa stratégie sur le logiciel libre pour 2020-2023

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La Commission européenne a publié le 21 octobre sa stratégie sur le logiciel libre pour la période 2020-2023.

Dans un document en français de seize pages, on peut prendre connaissance de la vision de la Commission : « [exploiter] la puissance de transformation, d’innovation et de collaboration du code source ouvert en encourageant le partage et la réutilisation de solutions logicielles, de connaissances et d’expertise, afin de fournir de meilleurs services européens qui visent à réduire les coûts pour la société et l’enrichissent », de son lien avec la stratégie de la Commission en matière de souveraineté numérique (« il est encore temps pour parvenir à une souveraineté technologique dans certains domaines technologiques essentiels »), de sa volonté de partager et de contribuer (« Nous partageons notre code et rendons possible les contributions incidentes aux projets à code source ouvert associés. […] Nous nous efforçons d’être un membre actif de l’écosystème diversifié du code source ouvert. »), et enfin des leviers et actions concrets envisagés par la Commission, dont, par exemple :

privilégier les solutions « open source » lorsqu’elles sont équivalentes en matière de fonctionnalités, de coût total et de cybersécurité (ce principe a déjà été adopté par la Commission en 2018 et discuté dans ce communiqué) ;

adopter une culture de travail fondée sur les principes du code source ouvert, le partage et la réutilisation ;

s’assurer que les codes utilisés et partagés sont exempts de failles en appliquant des tests de sécurité continus ;

encourager des normes et spécifications ouvertes qui sont mises en œuvre et diffusées selon le principe du code source ouvert ;

mettre en place un bureau de programme open source (OSPO, Open Source Program Office) qui agira en tant que facilitateur pour toutes les activités décrites dans la stratégie et le plan d’action ; il aidera les spécialistes des différents domaines concernés, encouragera les directions générales et contribuera à équilibrer les priorités internes et les activités externes.

Le CNLL se réjouit de cette publication, d’autant qu’il a participé à un certain nombre de travaux préparatoires avec la Commission et d’autres organisations européennes représentatives de l’écosystème du logiciel libre (APELL, OpenForum Europe, FSFE, OW2, OSI…).

Le CNLL et ses partenaires nationaux européens invitent les gouvernements des États membres, et en premier lieu le gouvernement français, à suivre l’exemple de la Commission et à prendre des initiatives similaires : priorité au logiciel libre dans les achats publics, respect des standards ouverts, coopération avec les communautés et les écosystèmes d’entreprises du Libre, mise en place de bureaux de programmes open source nationaux coordonnés avec celui de la Commission.

Aller plus loin

Le document de la Commision

Le commentaire du CNLL

L’adoption par la Commission européenne du principe de la préférence pour le logiciel libre (2018)

Source linuxfr.org

Firefox 82 améliore son Picture-in-Picture

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La nouvelle mouture du navigateur ne va pas bouleverser vos habitudes, puisqu’elle se focalise essentiellement sur la mise en miniature des vidéos au sein d’une page, la fonctionnalité se voulant plus simple d’accès.

Les développeurs disent avoir revu la position et le look du bouton pour le rendre plus visible, un raccourci est également mis en place sur macOS, mais il est tout sauf simple : Option + Command + Majuscule + ].

Les performances auraient aussi été améliorées : 17 % de gain sur le temps de restauration d’une session, 20 % de mieux pour les sites exploitant les flexbox, l’ouverture d’une nouvelle fenêtre sous Windows 10 % plus rapide.

Pour le reste on a droit aux évolutions habituelles : correctifs de sécurité, extension de WebRender à plus de machines, accessibilité, etc. Les nouveautés pour les développeurs sont détaillées par ici.

Télécharger Firefox

Source nextinpact.com

Extensions pour Firefox : des badges Par Firefox et Vérifié (… pour faire payer les développeurs)

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Mozilla ajoute de nouveaux badges pour les extensions de son navigateur Firefox. Des développeurs pourront payer pour l’évaluation de leurs extensions et leur promotion.

Avec les extensions – ou modules complémentaires – pour le navigateur Firefox, il existe un badge Recommandé qui signifie une conformité à des normes plus élevées de Mozilla en matière de sécurité et de performances.

Deux nouveaux badges ont été annoncés avec le portail officiel des modules pour Firefox, ainsi que dans le gestionnaire des modules complémentaires dans le navigateur lui-même. Un badge porte la mention Par Firefox (By Firefox) afin d’indiquer que le module complémentaire en question a été développé par Mozilla. Un autre badge porte la mention Vérifié.

Pour le moment, ce badge Vérifié entre dans le cadre d’un programme pilote débuté en septembre et jusqu’à la fin du mois de novembre. Au final, ce sera un programme payant pour les développeurs d’extensions.

Firefox-addons

» Les extensions vérifiées sont développées par des tiers et sont évaluées pour la sécurité et la conformité aux politiques. Les développeurs d’extensions vérifiées paient des frais pour faire évaluer leur code « , écrit Mozilla.

De telles extensions vérifiées pourront également faire l’objet d’une promotion sur la page d’accueil du portail de Mozilla pour les modules complémentaires et ailleurs.

Lors de l’introduction du programme Promoted Add-ons Pilot, Mozilla a justifié un objectif d’augmenter le nombre d’extensions qui peuvent être évaluées et vérifiées pour la conformité à ses politiques, et pour offrir aux développeurs des options visant à améliorer la découverte de leurs extensions.

Source generation-nt.com

Raspberry Pi 4 et Ubuntu 20.10 : une image Desktop ARM64 sera disponible

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On y est ! Ubuntu 20.10 sera la première version de la distribution à être proposée pour Raspberry Pi 4 dans sa déclinaison pour ordinateur de bureau (Desktop). Canonical vient de l’annoncer et organisera un live sur YouTube le 23 octobre prochain.

Canonical ne se rapproche pas que de Microsoft à travers son sous-système Linux. L’entreprise derrière la distribution Ubuntu multiplie depuis des mois les initiatives en faveur du Raspberry Pi. On a désormais droit à la publication d’une image spécifique à chaque nouvelle version, mais uniquement pour l’édition Server.

Linux Desktop sur Raspberry Pi : c’est déjà possible

Certes, il est possible d’installer manuellement une interface graphique et de l’utiliser comme un système pour PC de bureau, mais ce n’est pas exactement la même chose. C’est surtout une façon de faire en retrait avec Raspbian OS ou ce que propose par exemple Manjaro, qui met en ligne des images avec i3, KDE Plasma, Sway ou Xfce.

Nombreux sont ceux qui attendaient qu’Ubuntu fasse un choix similaire. Et si des déclarations ici ou là laissaient penser que c’était imminent, rien n’avait clairement été annoncé dans ce sens. Les dernières sorties publiques de Canonical concernaient surtout le monde de l’entreprise et la mise en place des appliances (qui n’ont pas que des avantages).

La feuille de route diffusée l’année dernière n’évoquait tout simplement pas le sujet.

Canonical confirme, une présentation sera organisée en ligne

Mais un live, qui sera organisé sur YouTube le lendemain de la sortie d’Ubuntu 20.10, le 23 octobre à 18h, vient tout changer. Il s’agit cette fois d’une annonce officielle, qui ne laisse plus place au doute :

« Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur la nouvelle image Ubuntu Desktop pour Raspberry Pi. La communauté Ubuntu et Canonical sont fiers d’annoncer que la nouvelle version 20.10 de la distribution apportera l’expérience Ubuntu Desktop complète aux Raspberry Pi 4 de 4 et 8 Go. »

On note que les modèles de 1 et 2 Go semblent exclus, pour des raisons évidentes de confort sur un système complet avec interface graphique, selon la quantité de mémoire disponible. Reste à savoir si l’installation sera tout de même possible. Il y a de grandes chances que ce soit le cas, peut-être avec des avertissement sur les limites d’un tel choix.

Il faudra également se pencher sur la question de l’accélération graphique de l’interface, des scènes 3D ou du contenu vidéo. C’est souvent ce qui pêche sur le Raspberry Pi 4 utilisé comme une machine classique. Des optimisations spécifiques auront-elles été mises en œuvre ? On le découvrira d’ici un peu moins de deux semaines.

Source inpact-hardware.com

Visioconférence avec Jitsi

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Comme vous l’avez sans doute constaté, la colonne de droite à évoluée, il y a visioconférence.

On clique sur le sigle CercLL. 

En effet, vous avez dès à présent la possibilité de participer à notre service de visioconférence basé sur le logiciel libre Jitsi…En savoir plus sur 01net.com

NB Certain utilisateurs peuvent rencontrer des difficultés avec le navigateur Firefox. Si c’est le cas, télé-chargez/utilisez  Chromium qui donne entière satisfaction.

Source https://cercll.wordpress.com/