Le nouveau Firefox pour Android est arrivé (et il fait débat)

Featured

Firefox Daylight est là. Lancée le 27 août dernier, la dernière version du navigateur Firefox pour Android adopte une nouvelle interface, qui en déstabilise plus d’un. Voici ce qui change.

Les utilisateurs de la version de développement, Firefox Preview, ne seront pas vraiment dépaysés. Pour les autres, Firefox pour Android adopte sa nouvelle interface depuis quelques jours… et c’est un solide changement qui s’impose à eux.

Ces nouveautés ne sont pas goût de toute le monde. La preuve ? Ces nombreux commentaires postés sur le Play Store : « Je ne trouve plus rien, naviguer dans les onglets est super compliqué » ou encore « cette nouvelle mise à jour est déplorable. Pas du tout pratique« .

Tout changement impose du temps et de la patience, mais la Fondation tient à rassurer ses utilisateurs : tout a été révisé à l’intérieur pour de meilleures performances, une rapidité accrue et des outils de protection à jour.

Firefox for Android « Daylight » : ce qui change

La nouvelle version du navigateur Firefox pour Android introduit une nouvelle interface utilisateur, de nouvelles options de personnalisation et de sécurité et des changements en profondeur dans le code de l’application.

Les nouveautés en résumé :

Passage au moteur GeckoView ;
Possibilité de placer la barre de recherche en haut ou en bas de l’application ;
Protection contre la fraude et le pistage, activée par défaut, avec une reconnaissance de plus de 2.000 traqueurs en ligne ;
Des collections pour les onglets avec la technologie Pocket ;
Le choix du mode sombre ou clair ;
Plusieurs choix de moteur de recherche ;
Incrustation vidéo native ;
Installation de modules d’extension complémentaires (plugins, greffons) depuis l’application ;

La Fondation Mozilla a publié une vidéo en français pour expliquer ces changements : Vidéo

Firefox peut être téléchargé depuis le Play Store de Google ou encore APK Pure pour ceux qui ne disposent pas des services Google sur leur smartphone. Cette version ne se trouve pas sur F-Droid, où vous pourrez tout de même trouver Fennec et Klar.

Firefox pour Android (Google Play Store)
FAQ et assistance

Source toolinux.com

Firefox chiffre désormais les requêtes DNS, voici comment l’activer

Featured

Firefox propose désormais le DNS over HTTPS, un protocole qui remplace le DNS classique pour réduire le risque d’interception de vos données personnelles de navigation. La fonctionnalité est dorénavant activée par défaut – Mozilla explique que ce sera à terme le cas dans plus de pays. Il est néanmoins possible d’activer manuellement le DNS over HTTPS dans Firefox si vous souhaitez renforcer la sécurité de vos données.

DNS over HTTPS est un nom vraiment barbare pour décrire finalement quelque chose d’assez simple. Lorsque vous entrez une adresse web dans votre navigateur ou cliquez sur un lien, le nom de domaine et ses sous-domaines sont transformés en une adresse IP par le serveur DNS. Ce dernier peut être celui de votre fournisseur d’accès internet ou un fournisseur tiers – que vous avez paramétré sur votre routeur ou sur votre machine. Ainsi, l’adresse http://www.phonandroid.com est transformée en 104.25.191.29 sans que vous ne vous en rendiez compte, une fraction de seconde avant que la page d’accueil de notre site commence à se charger.

Les DNS classiques ne sont pas sécurisés

Cette adresse IP n’est normalement pas visible dans la barre d’adresse – mais vous pouvez tout à fait remplacer si vous le désirez https://www.phonandroid.com/ par https://104.25.191.29/ sans que cela ne fasse la moindre différence dans le chargement de la page. Or, il y a tout de même un problème côté sécurité. Notre site est en HTTPS, ce qui signifie que le trafic qui transite entre nos serveurs et votre machine est en permanence chiffré. Il est donc a priori très difficile pour un acteur malveillant de savoir quelles pages vous visitez sur notre site. Sauf qu’en réalité, ce n’est pas le cas, à cause de vos serveurs DNS.

Dès que vous cliquez sur un lien, la requête est en effet transmise en clair au premier serveur DNS configuré disponible sur votre machine. Ainsi il devient possible pour un pirate d’intercepter ces requêtes et donc connaitre toutes les pages que vous avez visitées sur internet. En activant le protocole DNS over HTTPS Firefox vous permet de chiffrer toutes ces requêtes via HTTPS et donc de rendre toute attaque ou interception presque impossible. Mozilla explique dans un billet de blog : « A la création d’internet, ce genre de menaces envers la vie privée et sécurité des gens était connu, mais n’était pas encore exploité ».

Et Mozilla d’ajouter : « On sait aujourd’hui que les DNS en clair sont non seulement vulnérables à l’espionnage mais sont aussi activement exploités, c’est pourquoi nous aidons internet à passer à des alternatives plus sécurisées ». Le DNS over HTTPS permet selon Mozilla de « d’empêcher des attaquants sur le même réseau de voir votre historique de recherche, d’aider à prévenir la collecte de données par des tiers […] qui lient votre ordinateur aux sites que vous visitez ».

La fonctionnalité est désormais activée par défaut sur le navigateur, mais uniquement aux Etats-Unis. Mozilla explique néanmoins réfléchir à une mesure similaire sur d’autres marchés (dont peut-être la France).

Il est néanmoins possible d’activer dès maintenant le DNS over HTTPS dans Firefox :

Comment activer dès maintenant le DNS over HTTPS dans Firefox

Pour cela :

Ouvrez Firefox (et mettez-le à jour si nécessaire)

Allez dans le menu « hamburger » (≡) en haut à droite

Allez dans Préférences

Descendez tout en bas de la page de l’onglet Général

Dans la section Paramètres réseau cliquez sur Paramètres…

Descendez tout en bas de la page

Cochez la case Activer le DNS over HTTPS

Dans la liste Utiliser le fournisseur, choisissez CloudflareNextDNS, ou un fournisseur personnalisé.

Cliquez sur OK

Source  mozilla

Ubuntu 20.04.1 est disponible en téléchargement

Featured

Canonical a récemment publié une nouvelle version de son système d’exploitation, Ubuntu 20.04.1 LTS. Nous sommes devant la première grande maintenance de la branche 20.04 avec à la clé de nombreuses corrections de bugs.

Ubuntu 20.04.1 LTS est disponible en téléchargement depuis quelques jours maintenant. Canonical apporte de nombreuses améliorations à commencer par un nouveau support d’installation. En clair si le PC fonctionne sous Windows ou une ancienne version d’Ubuntu l’image ISOproposera directement l’installation de la version 20.04.1 LTS.

A ce sujet Canonical précise que les utilisateurs d’Ubuntu 18.04 LTS se verront bientôt proposer une mise à niveau automatique vers 20.04.1 LTS. Elle sera disponible au travers du gestionnaire de mise à jour. A noter que les grandes déclinaisons profitent également de cette première maintenance. Il est ainsi possible de télécharger

Kubuntu 20.04.1 LTS

Ubuntu Budgie 20.04.1 LTS

Ubuntu MATE 20.04.1 LTS

Lubuntu 20.04.1 LTS

Ubuntu Kylin 20.04.1 LTS

Ubuntu Studio 20.04.1 LTS

Xubuntu 20.04.1 LTS

Ubuntu 20.04.1 LTS, quoi de neuf ?

Canonical déploie un grand nombre de corrections, changements et amélioration. Tous les détails sont disponible sur cette page.

Nous pouvons souligner un travail autour du gestionnaire de mise à jour afin d’améliorer de manière générale l’expérience. Plusieurs correctifs sont déployés dont l’un corrige un bug de plantage lors d’une mises à jour instantanée.

Ubuntu 20.04.1 LTS prend également en charge les nouveaux pilotes « serveur » de NVIDIA et les puces Intel Tiger Lake. Des correctifs de microcode supplémentaires destinés aux processeurs Skylakesont aussi de la partie.

A tout ceci s’ajoute des nouveautés concernant certaines applications préchargées. Cela comprend la suite bureautique LibreOffice. Enfin des correctifs visent Thunderbird, Mesa, Firefox et Pulse audio. Dans l’ensemble distribution Linux gagne en qualité, stabilité et performance.

Source ginjfo.com

Protection renforcée contre le pistage dans Firefox

Featured

Début août, Mozilla annonçait la version 2.0 de la Protection renforcée contre le pistage (ETP). Elle est intégrée directement à Firefox 79, sur Windows, Linux et macOS.

L’an dernier, la Protection renforcée contre le pistage a été activée par défaut dans Firefox. Depuis lors, Firefox aurait bloqué rien moins que… 3,4 trillions de cookies de suivi. Il fallait s’en douter, le secteur de la publicité a trouvé « d’autres façons de pister les internautes en créant des solutions alternatives et de nouveaux moyens pour collecter les données« .

Le 4 août dernier, Firefox a donc officialisé la version 2.0 de cette technologie baptisée ETP, destinée à offrir une « expérience de navigation sécurisée et privée« . Le déploiement de cette nouvelle version est en cours.

Quoi de neuf dans ETP version 2 ?

Mozilla explique que cette nouvelle version protège les internautes « contre une technique de suivi avancée appelée pistage par redirection, également appelée pistage par rebond« .

« Avec la version 2.0, les utilisateurs et utilisatrices de Firefox seront désormais protégés contre ces méthodes puisque les cookies et les données des sites provenant de ces traqueurs seront vérifiés et supprimés chaque jour. La nouvelle version empêche les traqueurs identifiés d’avoir accès à vos informations, même ceux des sites que vous avez visités par inadvertance. ETP 2.0 supprime les cookies et les données des sites de pistage toutes les 24 heures. »

Blog dédié à la sécurité de Firefox

Source toolinux.com

Appel d’offres de la Centrale d’Achat de l’Informatique Hospitalière sur le logiciel libre

Featured

La CAIH (Centrale d’Achat de l’Informatique Hospitalière) vient de lancer un appel d’offres pour proposer des logiciels libres à ses 1 200 membres établissements de santé. C’est une bonne nouvelle et l’April encourage les entreprises du libre à se saisir de cette opportunité. La date de clôture est le 25 septembre 2020 à 12 h 30.

Pour rappel, la CAIH a un accord-cadre avec Microsoft depuis 2015, renouvelé en 2019 pour quatre ans. Cet appel d’offres est donc plutôt un bon signe d’une volonté de la CAIH de proposer une alternative respectueuse des libertés et des données personnelles. L’appel d’offres porte sur la fourniture 1:

  • D’étude de faisabilité, de chiffrage et d’analyse de risque de migration d’un pan fonctionnel du SI de santé vers de l’Open Source ;
  • De solutions « clients », « serveurs » et services en ligne « Open Source » agréé HDS ou opérés sur des cloud HDS de nos adhérents ;
  • De prestations de migration depuis les technologies « Oracle » et « Microsoft » vers de l’Open source ;
  • De services de maintenance, de tierce maintenance applicative, de prestations autours de technologies Open Source ;
  • De services d’infogérance de solutions Open Source.

Le CCTP (cahier des clauses techniques particulières) détaille les besoins fonctionnels et les unités d’œuvre : étude de faisabilité de migration vers le libre ; poste de travail libre ; serveurs ; visioconférence ; espace collaboratif ; suite bureautique libre et logiciels métiers ; base de données pour remplacer Oracle… C’est un marché qui couvre donc de très nombreuses technologies libres.

Le contrat est un accord-cadre mono-attributaire non alloti 2. L’April regrette ce choix. L’accord-cadre multi-attributaire est la règle par défaut de la commande publique. Notamment parce que cela permet de renforcer la concurrence en permettant aux entreprises type PME d’accéder plus largement aux marchés publics. Et le monde du logiciel libre est avant tout constitué de PME. Espérons que cela n’empêchera pas des réponses à cet appel d’offres, soit par une entreprise unique soit par un groupement d’entreprises.

Tous les documents utiles pour répondre à cet appel d’offres sont disponibles sur la plateforme des achats de l’État.

Source april.org

Le logiciel libre arrive au sein de la Centrale d’achat de l’informatique hospitalière

Featured

La CAIH vient de lancer un appel d’offres. Objet ? Proposer des logiciels sous licence libre à ses 1 200 membres établissements de santé. Un mouvement qu’avait réclamé Olivier Véran, du moins lorsqu’il était député.

En février 2018, Olivier Véran questionnait la ministre de la Santé Agnès Buzin sur l’accord-cadre en vigueur jusqu’à fin 2019, passé entre Microsoft et la Centrale d’achat de l’informatique hospitalière (CAIH). Le parlementaire LREM voulait alors savoir si sa reconduction était toujours prévue, « et si oui dans quelles conditions ».

Il interrogeait surtout la ministre sur l’éventualité d’un calendrier de migration des systèmes d’informations des établissements publics de santé vers des logiciels libres outre « la généralisation et la rationalisation de l’utilisation des formats ouverts ».

En guise de plaidoyer, il s’armait de la loi pour une République numérique, qui « appelle les administrations à encourager l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts ». Il citait le RGI, ou référentiel général d’interopérabilité, qui « a déclassé le format propriétaire OOXML de Microsoft lui assignant le statut « en observation » et recommande le format ouvert Open Document ». Non sans se souvenir de la validation par la Cour des comptes du recours aux logiciels libres au sein de l’État.

Le parlementaire y ajoutait des considérations plus politiques, mâtinées de RGPD et sécurité : « À l’aune des débats sur les données personnelles, dont celles de santé sont particulièrement sensibles, et considérant les enjeux de sécurité informatique notamment mis en exergue par la faille Wannacry qui avait affecté de nombreux hôpitaux à travers le monde utilisant des logiciels Microsoft, cette question de souveraineté informatique des établissements publics de santé mérite une attention particulière ».

L’attention est devenue moins particulière au fil des mois. Sa question fut automatiquement retirée le 31 mars 2020 pour cause de « fin de mandat ». Et jamais elle n’a trouvé de réponse, pas même lorsque le même Olivier Véran fut nommé… ministre à la place d’Agnès Buzin, un mois et demi plus tôt. Fin 2019, l’accord-cadre avec Microsoft était dans le même temps reconduit jusqu’en 2023.

En plein mois d’août, le mouvement est toutefois enfin engagé. La décision revient non au ministère, mais à la Centrale d’achat de l’informatique hospitalière. L’association loi 1901, intervenant en matière de nouvelle technologie pour le compte plus de 1 200 établissements de santé, a en effet lancé un appel d’offres, sous forme d’un accord-cadre conclu pour 4 ans en faveur du libre.

Source nextinpact.com

1Password débarque sous Linux : comment tester l’application

Featured

Une application officielle de 1Password arrive sous Linux d’ici la fin de l’année. Cette première application native pour Linux entre en phase de tests.

Prévue en version finale avant la fin 2020, l’application Linux de 1Password est disponible depuis quelques jours. Tout n’est pas encore tout à fait stable et vous êtes encouragé à continuer d’utiliser l’extension pour le navigateur à ce stade, mais le projet avance rapidement et entre dans sa première phase de distribution publique.

Les développeurs précisent qu’ils ne s’agit pas d’un portage Electron pur, mais d’une application basée sur Rust. Elle introduit d’ailleurs le support du cryptage de bout-en-bout. 1Password version Linux s’intègre avec les principaux environnements de bureau et supporte le mode sombre GTK, le partage du presse-papier X11, ainsi que le déverouillage biométrique.

La présentation complète se trouve sur le forum de discussion de l’éditeur Agilebits.

Installer 1Password sous Linux

Si vous avez envie de tester 1Password sous Linux, vous pouvez télécharger et installer l’application depuis cette page.

1Password pour Linux est disponible :
Sur le Snap Store
Pour Debian et Ubuntu
Pour CentOS, Fedora et Red Hat
au format AppImage

Pour une version plus stable, vous pouvez également utiliser une extension pour votre navigateur web sous Linux.

Source toolinux.com

Mozilla licencie 250 employés

Featured

« Notre plan pré-COVID n’est plus réalisable » a expliqué la PDG Mitchell Baker. La Mozilla Corporation entend se recentrer sur ses produits commerciaux.

La Mozilla Corporation a annoncé aujourd’hui qu’elle licenciait environ 250 membres de son personnel afin de consolider l’avenir financier de l’organisation.

Les licenciements ont été annoncés publiquement dans un article de blog aujourd’hui. Les employés ont été informés quelques heures auparavant par un email [PDF] envoyé par Mitchell Baker, PDG de Mozilla Corporation et présidente de la Fondation Mozilla.

Le message de M. Baker mentionnait la nécessité pour l’organisation d’adapter ses finances à un monde post-COVID-19 et de recentrer l’organisation sur de nouveaux services commerciaux.

Baker a déclaré qu’après le début de la pandémie COVID-19, Mozilla a tenté de minimiser l’impact financier de la crise via « des mesures d’économie immédiates telles que l’interruption de nos embauche, la réduction de notre allocation de bien-être et l’annulation de nos réunions ».

Cependant, Baker a déclaré que le « plan pré-Covid » de Mozilla n’etait plus réalisable.

« Nous avons parlé de la nécessité d’un changement – y compris de la probabilité de licenciements – depuis le printemps. Aujourd’hui, ces changements deviennent une realité », a déclaré le PDG de Mozilla.

« Nous réduisons la taille de la main-d’œuvre de MoCo (Mozilla Corporation, organisation differente de la Fondation Mozilla, ndlr) d’environ 250 postes,ce qui comprend la fermeture de nos opérations actuelles à Taipei, Taiwan. Une soixantaine de personnes supplémentaires changeront d’équipe. Les personnes concernées par cette réduction sont à la fois de véritables Mozilliens et des professionnels hautement qualifiés, compétents et engagés. Cette action n’est en aucun cas une réflexion sur les qualités personnelles ou professionnelles « .

M. Baker a déclaré que les 250 employés et plus qui ont été licenciés aujourd’hui recevront une indemnité de départ pour le reste de l’année, ainsi que des primes pour le premier semestre 2020.

L’entreprise prévoit également de publier un « annuaire des talents » où elle compte faire connaître les compétences et l’expérience des membres du personnel qu’elle licencie aujourd’hui (si les employés acceptent que leur nom y figure).

À l’avenir, M. Baker a déclaré que Mozilla allait également repenser son modèle commercial de base et se concentrer davantage sur des produits financièrement viables.

« Reconnaître que l’ancien modèle où tout était gratuit a des conséquences, signifie que nous devons explorer une série d’opportunités commerciales différentes et d’autres échanges de valeurs », a déclaré M. Baker.

« Nous devons apprendre et développer de nouvelles façons de nous soutenir et de construire une entreprise qui n’est pas ce que nous voyons aujourd’hui. »

Cela inclut très probablement une plus grande attention à l’offre VPN de Mozilla, que Mozilla a officiellement lancée le mois dernier. Les applications de réseau privé virtuel (VPN) sont aujourd’hui l’une des plus grandes sources de revenus dans le domaine de la technologie, et Mozilla, malgré son arrivée tardive sur le marché, est en passe de devenir l’un des plus grands acteurs du marché, principalement en raison de sa réputation d’organisation privilégiant le respect de la vie privée et de défenseur des droits civils.

En outre, le contrat de Mozilla avec Google pour inclure Google comme fournisseur de recherche par défaut dans Firefox doit expirer plus tard cette année. Celui ci n’ayant pas été renouvelé, cela devrait paralyser le futur budget de l’organisation en 2021

Source : zdnet.com

LibreOffice 7.0 est disponible : voici les nouveautés

Featured

C’est une étape importante pour la suite bureautique open source : la version 7.0 de LibreOffice est arrivée pour Linux, macOS et Windows. Qu’est-ce qui va changer pour vous au quotidien ?

La Document Foundation annonce la mise à disposition de LibreOffice 7.0, une nouvelle version qualifiée de majeure offrant de nouvelles fonctionnalités.

LibreOffice 7.0 : les nouveautés

Le principales nouveautés sont :

La prise en charge du format OpenDocument Format 1.3 (ODF 1.3) ;
Le moteur graphique Skia ;
L’accélération basée sur le GPU Vulkan ;
Compatibilité améliorée avec les fichiers DOCX, XLSX et PPTX de dernière génération.

Compatibilité ODF 1.3

OpenDocument, le format natif ouvert et standard de LibreOffice pour les documents bureautiques, a été récemment mis à jour vers la version 1.3 en tant que spécification du comité technique OASIS.

Les nouvelles fonctionnalités les plus importantes sont la signature numérique des documents et le chiffrage OpenPGP des documents XML, avec des améliorations dans des domaines tels que le suivi des modifications, et des détails supplémentaires dans la description des éléments des premières pages, du texte, des nombres et des graphiques.

Graphisme et accélération

La suite bureautique a soigné la fluidité de ses applications, grâce notamment au moteur graphique Skia et à l’accélération basée sur le GPU Vulkan. Le moteur graphique Skia a été implémenté grâce au parrainage d’AMD, et est désormais la valeur par défaut sur Windows. Skia est une bibliothèque de graphiques 2D open source qui fournit des API communes qui fonctionnent sur une variété de plates-formes matérielles et logicielles, et peuvent être utilisées pour dessiner du texte, des géométries et des images. Vulkan est une API graphique et de calcul.

Compatibilité Microsoft Office renforcée

Malgré une montée en force des formats Google Docs, LibreOffice choisit de poursuivre son engagement dans l’interopérabilité des formats, avec une meilleure compatibilité avec les fichiers DOCX, XLSX et PPTX de Microsoft.

DOCX enregistre désormais en mode natif 2013/2016/2019, au lieu du mode de compatibilité 2007, pour améliorer l’interopérabilité avec plusieurs versions de la suite Office, sur la base de la même approche Microsoft.

LibreOffice inclut des filtres pour de nombreux formats de documents anciens.

Quelle version de LibreOffice choisir ?

Pour les utilisateurs qui préfèrent une version qui a subi plus de tests et de corrections de bogues par rapport aux nouvelles fonctionnalités, The Document Foundation maintient la famille LibreOffice 6.4, qui comprend quelques mois de correctifs rétroportés. La version actuelle est LibreOffice 6.4.5.

Si vous privilégiez les nouvelles fonctionnalités et pouvez excuser quelques bogues, vous pouvez opter pour LibreOffice 7.0.

Télécharger LibreOffice 7

Si vous souhaitez télécharger la suite LibreOffice 7.0, rendez-vous sur le site officiel, à la rubrique Téléchargement. La suite bureautique est disponible pour Windows (32 et 64 bits), Linux (32 et 64 bits) et macOS X (64 bits).

Nouveautés en vidéo

watch?v=XusjjbBm81s&feature=emb_logo

Source toolinux.com

 

Linus Torvalds livre la version 5.8 du noyau Linux

Featured

Il n’y aura pas de RC8 pour Linux 5.8. Le créateur du système d’exploitation a estimé qu’il n’était pas utile d’attendre une semaine de plus pour livrer la dernière version du noyau.

Linus Torvalds a décidé de livrer Linux 5.8 sans faire de release candidate 8. Après l’avoir envisagé « jusqu’à la dernière minute », le créateur du noyau a estimé dans son billet du 2 août qu’il n’était finalement pas très utile de passer par cette étape, compte-tenu du peu de problèmes qui restaient encore à régler. Il a de nouveau souligné l’intérêt qu’il y aurait à disposer d’un outil pour supprimer automatiquement les dépendances de fichiers d’en-tête. Sinon, parmi les derniers changements sur la 5.8, la semaine dernière a principalement été consacrée aux fonctionnalités réseau, notamment pilotes mellanox, selftests et autres « petites choses », ainsi qu’à des corrections sur le mécanisme de synchronisation RCU. Le reste des modifications a consisté en de petits ajustements sur les pilotes (gpu, rdma, pinctrl principalement) et sur l’architecture (arm, x86, powerpc), explique le mainteneur principal de Linux.

En juin dernier, au moment de la RC1, Linus Torvalds avait annoncé que la version 5.8 du noyau Linux était l’une des plus grosses mises à jour jamais réalisées pour le système d’exploitation open source, avec 800 000 nouvelles lignes de code et plus de 14 000 fichiers modifiés. Cela correspond à une révision d’environ 20% des fichiers du noyau. Linux 5.8 est donc là avec ses mises à jour pour étendre le support matériel, renforcer la sécurité, notamment sur l’architecture ARM64 (Shadow Call Stack, Branch Target Identification) et améliorer la prise en charge des pilotes graphiques (Radeon…). Des évolutions concernent aussi les processeurs Power10 et AMD (pilote de consommation d’énergie pour les CPU Zen/Zen2 et nouvelles capacités de compression F2FS).

La version 5.8 du noyau devrait être celle que l’on va trouver sur les distributions Linux de l’automne, comme Ubuntu 20.10.

Source lemondeinformatique.fr