La plupart des ordinateurs Lenovo seront certifiés Linux à l’avenir

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Lenovo va certifier une grande partie de ses ordinateurs de bureau et portables Thinkpad pour Red Hat Linux et Ubuntu. L’idée : encourager au déploiement de Linux dans l’entreprise.

La plupart des ordinateurs Lenovo seront certifiés Linux à l’avenir

Nous vous parlions, début mai, de l’arrivée de Fedora Linux sur des ordinateurs portables Thinkpad. Le constructeur chinois poursuit dans cette voie avec la certification de nouveaux ordinateurs de bureau ThinkPad et ThinkStation Workstation. Il sera désormais possible d’y installer Red Hat Linux ou Ubuntu LTS.

250 millions d’ordinateurs personnels sont vendus chaque année et environ 7,2 millions le sont avec Linux selon NetMarketShare. Une niche dans laquelle Lenovo compte bien se positionner en certifiant ses propres machines pour une utilisation optimale des principales distributions Linux.

L’idée de Lenovo est de certifier l’ensemble des ordinateurs de bureau et portables ThinkStation et ThinkPad série P pour qu’ils tournent sous Ubuntu Linux ou Red Hat Linux Entreprise (ainsi que Fedora). Le constructeur explique que les modèles offriront désormais un support complet allant « des correctifs aux pilotes en passant par des optimisations au niveau du bios« .

Le support de Linux sur les ordinateurs Lenovo sera assuré sur le web et via des forums Linux. Pour l’heure, cette section n’est disponible qu’en anglais.

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Des portables Lenovo Thinkpad avec la distribution Linux Fedora 32

Source toolinux.com

Hambourg veut plus de logiciels libres dans son administration

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La nouvelle coalition au pouvoir dans cette ville du Nord de l’Allemagne entend privilégier le recours aux logiciels libres. Une initiative saluée la FSFE, mais avec quelques réserves.

À Hambourg, la coalition SPD/Grünen (socio-démocrates et écologistes) ont signé un accord de législature où le pouvoir en place entend donner une place prépondérante au logiciel libre.

L’accord de coalition – traitant du logiciel libre – est d’ailleurs disponible en ligne (en allemand). On y apprend par exemple que « partout où cela fera du sens, la coopération avec d’autres niveaux de pouvoirs et administrations sera établie« .

Souveraineté, indépendance et collaboration

La décision prise par les autorités locales de donner la préférence au logiciel libre revêt un triple objectif :

Assurer la souveraineté de Hambourg ;
Diminuer la dépendance aux fournisseurs tiers ;
Assurer la transparence.

La Free Software Foundation Europe se réjouit des déclarations d’intention, mais se montre encore attentiste : à la lecture de l’accord de gouvernement, des zones d’ombre subsisteraient autour de « la protection de certains éditeurs et vendeurs de logiciels propriétaires« . Alexander Sander, le Policy Manager de la FSFE, précise : « Nous allons surveiller la mise en place du programme et nous assurer que le code créé avec de l’argent public soit accessible aux citoyens« .

Source : FSFE, Public Code