Les eurodéputés votent un amendement en faveur du logiciel libre au Parlement

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Le Parlement européen recommande que tout logiciel développé pour lui soit mis sous licence libre.

Parmi les motifs du déménagement de la fondation Eclipse, qui quitte les Etats-Unis pour s’installer à Bruxelles, il y a le sentiment que «l’Europe aime beaucoup, et de plus en plus, l’open source», nous expliquait récemment Gaël Blondelle, qui dirige l’équipe européenne de la fondation. Et cela tant côté entreprises qu’institutions, d’où le choix de la capitale de l’Union.

«Valeur ajoutée des logiciels libres et ouverts»

Ce soutien au Libre se vérifie, dans le secteur public, par la résolution qu’a votée le 15 mai le Parlement européen, dans un rapport de décharge budgétaire, vote rapporté sur Linuxfr par Stéfane Fermigier (coprésident du CNLL, Union des Entreprises du Logiciel Libre et du Numérique Ouvert).

Le texte adopté par les eurodéputés recommande «vivement» de libérer tout logiciel développé pour le Parlement. Il est indiqué (point 49 de la résolution):

[Le Parlement] «reconnaît la valeur ajoutée que les logiciels libres et ouverts peuvent apporter au Parlement; souligne en particulier leur rôle dans l’amélioration de la transparence et dans la prévention des effets de blocage des fournisseurs; reconnaît également leur potentiel en matière d’amélioration de la sécurité étant donné qu’ils permettent de relever et de corriger les faiblesses; recommande vivement que tout logiciel développé pour l’institution soit rendu public sous licence de logiciel libre et ouvert.»

Open data et réseaux sociaux open source

Juste avant, le même texte (point 48) prône l’open data avec des formats ouverts:

[Le parlement] «reconnaît que la production de données publiques sous un format ouvert, lisible par machine, facilement accessible et réutilisable offre de grandes possibilités tant pour la transparence envers le public que pour l’innovation ; salue les initiatives en cours visant à créer et à convertir une partie de ses données qui revêtent un intérêt pour le public sous ce format ; souligne la nécessité d’adopter une approche plus conviviale, systématique et coordonnée pour de telles initiatives, dans le cadre d’une politique bien définie des données ouvertes du Parlement.»

Le point 79 de la résolution prône quant à lui l’usage de réseaux sociaux open source et autohébergés:

Le Parlement «prend acte en outre de l’amélioration substantielle de l’utilisation des réseaux sociaux par le Parlement et encourage en outre l’utilisation de plateformes de réseaux sociaux open source gratuites et autohébergées, qui accordent une attention particulière à la protection des données des utilisateurs; prend acte par ailleurs des actions destinées à informer des activités de l’Union et prie instamment le Parlement d’intensifier ses activités sur les réseaux sociaux afin de diffuser les résultats de ses travaux auprès des citoyens de l’Union.»

Stéfane Fermigier précise que c’est l’eurodéputé tchèque et vice-président du Parlement européen Marcel Kolaja, du Parti pirate européen, qui est à l’origine de ces amendements.

Source zdnet.fr

Rothschild Patent Imaging vs GNOME : un cas particulier de brevet résolu, mais pas de jurisprudence

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La Fondation GNOME règle un problème de brevet et obtient un engagement de non-poursuite pour tout logiciel publié sous une licence de logiciel libre approuvé par l’Open Source Initiative. Contrairement à l’annonce initiale, la Fondation GNOME n’est pas allée en justice pour faire invalider ce brevet.

En octobre 2019, la Fondation GNOME, attaquée par un patent troll 1, avait décidé de répliquer en justice pour se défendre et défendre les communautés du logiciel libre contre les abus du système de brevets. L’April avait soutenu la Fondation dans sa démarche en faisant un don au fonds de défense de GNOME contre les trolls des brevets.

GNOME est un environnement de bureau libre, facile d’utilisation, convivial dont l’objectif est de rendre accessibles les systèmes d’exploitation libres. Comme elle l’expliquait, la fondation GNOME était attaquée par un patent troll Rothschild Patent Imaging (RPI) pour atteinte à un brevet relatif à la distribution d’images (concernant Shotwell le logiciel de GNOME d’organisation d’images et de photos). La Fondation avait décidé de ne pas se laisser faire et avait décidé d’aller en justice pour « envoyer un message à tous les trolls de brevets dans le domaine du logiciel ».

En effet, dans son annonce d’octobre 2019, la Fondation GNOME annonçait notamment une requête en irrecevabilité du brevet pour le faire invalider : « Nous voulons envoyer un message à tous les patent trolls dans le domaine du logiciel — nous nous battrons, nous gagnerons et nous ferons reconnaître l’invalidité de votre brevet. »

Le 20 mai 2020, La Fondation GNOME, Rothschild Patent Imaging et Leigh M. Rothschild ont annoncé que le différend avait été réglé : la Fondation a obtenu une clause de non-poursuite pour tout brevet détenu par Rothschild Patent Imaging. De plus, l’accord prévoit que les logiciels libres sous licence Open Source Initiative (consulter la licence des licences) ne pourront pas être poursuivis par Rothschild Patent Imaging sur l’ensemble des brevets (une centaine).

Cet accord est sans doute un bon accord pour GNOME et permet de neutraliser une centaine de brevets pour les logiciels libres sous une licence validée par l’OSI. Mais au final la Fondation considère le brevet logiciel pour lequel RPI attaquait – et incidement tous les autres de son portefeuille – comme valide. Cet accord à l’amiable résout un cas particulier – la menace des brevets de RPI – alors que la contre-attaque annoncée par GNOME aurait pu donner lieu à une jurisprudence s’étendant au-delà de ce seul cas, dans un domaine où justement les jurisprudences sont rares. Les patent trolls ont tout intérêt, en évitant les procès, à maintenir l’incertitude juridique qui est un élément déterminant de leur capacité de nuisance.

Source april.org

Le Parlement européen adopte la préférence pour le logiciel libre pour les institutions de l’UE

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Le 15 mai 2020, en séance plénière, le Parlement européen a approuvé plusieurs rapports de décharge budgétaire qui comprennent des amendements invitant les institutions de l’UE à utiliser principalement des solutions open source. En pratique, à partir de maintenant, toutes les solutions informatiques développées par et pour les institutions de l’UE devront d’abord être évaluées par rapport à la possibilité d’utiliser des solutions open source. Les évaluations devront ensuite être rapportées à la commission du contrôle budgétaire du Parlement sur une base annuelle, lors de la procédure de décharge.

Le texte exact et officiel de la résolution concernant la préférence pour le logiciel libre :

« [Le parlement] reconnaît la valeur ajoutée que les logiciels libres et ouverts peuvent apporter au Parlement ; souligne en particulier leur rôle dans l’amélioration de la transparence et dans la prévention des effets de blocage des fournisseurs ; reconnaît également leur potentiel en matière d’amélioration de la sécurité étant donné qu’ils permettent de relever et de corriger les faiblesses ; recommande vivement que tout logiciel développé pour l’institution soit rendu public sous licence de logiciel libre et ouvert »

Une autre résolution concernant les formats ouverts :

[Le parlement] reconnaît que la production de données publiques sous un format ouvert, lisible par machine, facilement accessible et réutilisable offre de grandes possibilités tant pour la transparence envers le public que pour l’innovation ; salue les initiatives en cours visant à créer et à convertir une partie de ses données qui revêtent un intérêt pour le public sous ce format ; souligne la nécessité d’adopter une approche plus conviviale, systématique et coordonnée pour de telles initiatives, dans le cadre d’une politique bien définie des données ouvertes du Parlement »

Merci au Parti pirate européen, et en particulier à l’eurodéputé tchèque et vice‑président du Parlement européen, Marcel Kolaja, qui sont à l’origine des amendements en question.

Précisons que ces résolutions ne concernent que les institutions de l’UE, et pas celles des États membres. Elles donnent néanmoins un signal fort dont on espère qu’il sera aussi suivi par les gouvernements nationaux, et en particulier le nôtre, qui s’est avéré très timide sur la promotion du logiciel libre depuis trois ans.

Source linuxfr.org

Comment installer Debian sur une cible iSCSI (diskless)

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Tant qu’à déporter des volumes de stockage sur un serveur via des protocoles comme iSCSI, pourquoi ne pas y placer un système d’exploitation entier ? Une installation de type diskless rendue possible par certains OS, dont Debian.

iSCSI est une solution d’accès en blocs aux données, couramment utilisée dans les datacenters. Elle permet de centraliser la capacité de stockage des serveurs au sein de « disk arrays » via un SAN (Storage Area Network). Mais on peut l’exploiter de manière plus simple, via un serveur « NAS », pour y déporter des volumes (LUN) à partitionner côté client.

De quoi augmenter la capacité de stockage d’une machine ou ne la laisser accéder à des données que lorsqu’elle est sur le réseau local. Ce, avec une meilleure efficacité que des solutions de type File Storage nécessitant la mise en place de protocoles de partage réseau comme Samba (SMB/CIFS), NFS (Network File System) ou AFP (Apple Filing Protocol).

Ainsi, le client n’a accès qu’à certains volumes de données, limitant l’impact d’attaques de type ransomware. Via le serveur, on pourra facilement sauvegarder les différents LUN, que ce soit de manière classique ou via la création d’instantanés.

Source nextinpact.com

Pré-ouverture du service visio.chapril.org

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Avec François, nous avons le plaisir de vous annoncer la pré-ouverture
du service visio.chapril.org, un service pour faire de la
visioconférence \o/

C’est une instance Jitsi Meet, un produit déjà connu et disposant d’une
offre riche en ce moment. Mais combien en restera-t-il dans 2 mois ?
D’où l’intérêt de proposer le service au sein du Chapril.

Donc, testez, testez et testez encore. Pour faire des retours :

visio-support@chapril.org ;
chapril@april.org ;
https://agir.april.org/projects/visio-chapril-org/issues

À vos tests, prêts, partez !

Chaprilement,

Christian (Cpm).

Mozilla se débarrassera définitivement de Flash dans Firefox 84

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Cette fois, c’est la bonne. Flash, la technologie d’Adobe, réputée pour être une vraie passoire en termes de sécurité, tirera définitivement sa révérence en fin d’année 2020.

Et Mozilla d’annoncer que Firefox 84, l’une des prochaines versions majeures de son navigateur Web, ne prendra plus en charge le format Flash qui, de toute façon, est déjà désactivé par défaut sur les versions actuelles.

Firefox 84 tire un trait sur Flash

Prévu pour le mois de décembre 2020, Firefox 84 ne permettra plus, d’aucune façon, de lire du contenu Flash.

Une décision qui était attendue, étant donnée l’intention d’Adobe d’abandonner purement et simplement sa technologie à l’horizon 2021.

En lieu et place, Adobe et Mozilla encouragent ainsi les administrateurs du Web à transiter rapidement vers du HTML5 ou tout autre langage leur permettant d’animer leurs pages Internet sans pour autant compromettre la sécurité des utilisateurs.

Pourquoi tant de haine pour Flash ?

Conçu en 1996, Flash était alors un format révolutionnaire. Pensez donc : il permettait d’animer des pages Web afin de les sortir — enfin ! — de leur immobilisme glacial.

Si toutes les tentatives d’animations ne se sont pas souvent traduites par de grandes réussites esthétiques, Flash est surtout un programme capricieux, qui demande à l’utilisateur de le télécharger et le maintenir à jour pour pouvoir lire le contenu inclus sur les sites Web.

En 2010, Apple met au jour un certain nombre de problèmes liés à l’utilisation de Flash. Outre des failles de sécurité qui commencent à inquiéter, la technologie a aussi tendance à drainer énormément d’énergie, et à consommer beaucoup de mémoire vive. Résultat : Flash n’a plus droit de cité sur aucun appareil Apple. Radical.

Citons également d’énormes problématiques en termes de sécurité et de confidentialité des données (Flash peut exécuter du code malveillant, activer le microphone et la webcam sans le consentement de l’utilisateur, etc.).

Aussi l’industrie commença doucement sa transition vers le HTML5, un langage qui permet peu ou prou les mêmes choses, sans poser les problèmes précités.

Bref : une page du Web qui se tourne, à n’en pas douter. Mais il est permis de douter que Flash manque à qui que ce soit.

Source clubic.com

SILL 2020 : quels mouvements dans le socle interministériel des logiciels libres ?

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L’État a mis à jour son socle de logiciels libres recommandés aux administrations. Le point sur les entrants et les sortants.

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Quels entrants et quels sortants dans le socle interministériel des logiciels libres (SILL) ?

Publié pour la première fois en 2013, ce catalogue de référence pour les administrations françaises est actualisé une fois par an.

La version 2020 vient d’être mise en ligne.

Quatre outils signalés l’an dernier comme « en fin de recommandation » disparaissent effectivement de la liste. Il s’agit de Pencil (maquettage IHM), FitNesse et DbFit (injection pour tester les couches basses) ainsi que phpBB (création de forums).

On recense une trentaine de nouveaux venus.

Dans la catégorie « Conception & Développement », deux d’entre eux sont en « observation » : l’analyseur statique d’apk Exodus Privacy et l’outil de monitoring Cachet.

Les autres entrants dans cette catégorie sont au statut « recommandé ». On trouve :

Dans la catégorie « Données et contenu », l’outil de génération de sites statiques Jekyll fait son entrée au statut « recommandé ». Tout comme le système de gestion de base de données Redis, en version 5.0.7 à Sorbonne Université, nous précise-t-on.

PeerTube en observation ; Prometheus et Grafana aussi

La catégorie « Espace utilisateur et canal » est la plus riche en nouveautés.

Deux outils font leur apparition au statut « en observation » : Opale (création de modules de formation) et PeerTube (plate-forme décentralisée d’hébergement de vidéos).

Les 11 autres ajouts sont au statut « recommandé » :

  • GNU Emacs (éditeur de texte)
  • RStudio (environnement de développement pour le langage R, en version 1.2 à l’Agence nationale de la cohésion des territoires)
  • SoGo et Zimbra (outils de webmail)
  • Zammad (application web pour la gestion du support)
  • OpenShot (logiciel d’édition de vidéos)
  • ProjectQtOr (module kanban)
  • NAPS2 (scan de PDF)
  • BigBlueButton (serveur de visioconférence pour navigateurs web ; l’académie de Versailles l’utilise pour des cours en ligne, de la formation et des présentations à distance)
  • VITAM (solution d’archivage électronique)
  • Archifiltre (système d’aide à l’archivage de fichiers, en version 2.0 aux ministère sociaux)

Dans la catégorie « Opérations », la majorité des outils ajoutés le sont « en observation ». Ils sont cinq :

  • Pulse (télédéploiement sur les postes de travail)
  • Rancher (orchestration de conteneurs)
  • Yunohost (déploiement d’applications)
  • Prometheus et Grafana (supervision de l’infrastructure et des composants)

Au statut « recommandé », les nouveaux s’appellent OpenFisca (moteur de calcul socio-fiscal), Proxmox VE (gestion des VM), postfix.admin (gestion de configuration postfix) et Matomo (statistiques de fréquentation de sites web).

CodiMD (outil de partage de notes) constitue le seul ajout à la catégorie « Orchestration & logique métier ».

Source silicon.fr

Logiciel graphique gratuit et open source pour Windows 10, Linux, macOS : jetez un oeil sur Inkscape 1.0

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La version 1.0 de l’éditeur graphique vectoriel libre et gratuit du projet Inkscape regorge de nouvelles fonctionnalités. Voici un aperçu.

Le projet Inkscape, vieux de 16 ans, a publié la version 1.0 de l’éditeur de graphiques vectoriels libre et gratuit, après trois ans de développement. Inkscape 1.0 est disponible pour Linux, Windows et MacOS. Inkscape 1.0 regorge de nouvelles fonctionnalités et est désormais disponible en 20 langues avec de nombreuses améliorations de performances qui devraient le rendre sensiblement plus fluide.

Inkscape offre aux designers, artistes et scientifiques une alternative gratuite à Adobe Illustrator. Cette version apporte une prise en charge native de MacOS, ce qui signifie que les utilisateurs n’ont plus besoin de XQuartz pour qu’Inkscape fonctionne s’ils exécutent El Capitan ou une version plus récente. Il prend également en charge la résolution d’écran Apple Retina et est fourni avec Python 3 pour prendre en charge les extensions Inkscape.

Les points forts de la version 1.0 comprennent une boîte à outils plus logique, et des fonctions d’édition améliorées de Live Path Effects (LPE). Le projet indique que les améliorations de performances sont plus visibles lors de l’édition d’objets lourds, en utilisant le dialogue Objets, et lors du regroupement et du dégroupement.

Les artistes qui utilisent la main levée peuvent maintenant faire des rotations et des miroirs et utiliser les modes de vue Xray et Split. Il existe également un nouveau mode PowerPencil dans l’outil Crayon qui offre une largeur dépendant de la pression. Les utilisateurs peuvent également vectoriser des dessins au trait.Il existe plusieurs nouveaux outils pour les personnes travaillant sur des dessins techniques, notamment la possibilité d’aligner les grilles sur la page. De plus, l’indicateur de longueur de parcours de l’outil de mesure et l’axe Y inversé peuvent faire correspondre les coordonnées entre le code SVG et l’interface utilisateur d’Inkscape.

Le projet Inkscape pense que les utilisateurs de dessin technique apprécieront le nouveau LPE appelé Corners (Fillet/Chamfer) pour arrondir et couper les coins de chemin, ainsi que Ellipse from Points pour construire des cercles et des ellipses. Les segments de mesure devraient également être utiles pour les plans architecturaux. L’outil Cercle peut créer des arcs fermés ou des « filets » d’un simple clic, tandis que cette version prend en charge les hachures de vecteurs SVG2 et peut rendre et exporter des lignes de fuite.

Les concepteurs peuvent désormais exporter des PDF avec des liens cliquables et des métadonnées et disposent également de nouvelles palettes et de nouveaux dégradés de maille qui fonctionnent dans le navigateur. Il y a aussi la prise en charge de polices variables, un texte en flux compatible avec le navigateur et de puissants paramètres de hauteur de ligne.

Il existe également de nouveaux modèles pour différentes tailles d’écran, des guides de marge et un fond en damier coloré. Il y a aussi une extension pour créer des maquettes interactives afin de simuler l’interaction de l’utilisateur avec l’application web. Le projet avertit que le passage à Python 3 entraîne des modifications importantes avec des extensions tierces, qui n’ont pas toutes été mises à jour pour supporter Python 3.

Source : zdnet.com

Fedora Linux 32 : disponibilité, nouveautés, téléchargement

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Prête à équiper de nouveaux ordinateurs portables Lenovo (mais pas que), la nouvelle mouture de la distribution communautaire de Red Hat est déconfinée. Fedora 32 vient d’être publiée et elle est disponible gratuitement en ligne.

’annonce a été officialisée fin avril. Fedora 32 est à présent disponible et la communauté francophone s’est activéepour en livrer tous les secrets en français.

Qu’est-ce que Fedora ?

Fedora est une distribution Linux communautaire développée par le projet Fedora et sponsorisée par RedHat (IBM), qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora peut se voir comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.

Fedora 32 : quoi de neuf ?

Comme on peut le lire dans l’annonce officielle de l’association Fedora francophone, la version 32 de Fedora s’articule, entre autres, autour des éléments suivants :

Noyau Linux 5.6 ;
Passage à GNOME 3.36 Gresik, sorti en mars dernier ;
Plusieurs polices bitmaps sont converties en OpenType ;
Le service fstrim.timer est activé par défaut ;
Le gestionnaire de base de données MariaDB est mis à jour vers la version 10.4 ;
La suite de compilateurs GCC 10 est proposée ;

Les notes de sortie complètes et officielles sont disponibles en anglais sur cette page.

Trois versions disponibles

Comme toujours, trois éditions de Fedora sont disponibles pour trois types d’utilisation différents :

Fedora Workstation 32 pour le bureau (desktop), articulée autour de GNOME 3.36 ;
Fedora Server 32 pour les administrateurs système ;
Fedora CoreOS 32 est un système minimaliste destiné à une utilisation en conteneur.

Pour télécharger Fedora 32, rendez-vous sur le site web suivant : getfedora.org.

Source toolinux.com