Mobilizon : l’arme libre contre les événements de Facebook est en campagne

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L’association Framasoft lance une collecte pour le logiciel Mobilizon. 50 mille euros sont recherchés, mais plus de 50% de l’objectif a déjà été récolté. Chacun peut participer.

C’est quoi, Mobilizon ?

Dans le cadre de sa campagne Contributopia, l’association Framasoft avait annoncé qu’elle lancerait un nouveau service qui permettrait à des communautés de créer des espaces de publication d’événements, afin de mieux s’émanciper des géants du web.

En effet, lorsque l’on organise des regroupements avec les outils Facebook ou via des plateformes à la Meetup, on « abandonne à ces plateformes dévoreuses de données toutes les informations des membres du groupe », déclare Framasoft.

Une alternative libre et fédérée à Meetup et Facebook Évènements

Mobilizon se présente comme un logiciel libre éthique, « respectueux des libertés fondamentales des personnes désireuses de se rassembler ».
Les membres de l’association ont passé ces derniers mois à analyser les outils déjà existants afin d’en comprendre les différentes fonctionnalités et à d’interroger sur « comment nous pourrions les déployer en respectant les utilisateurs ».

Le logiciel fédéré doit permettre aux différentes communautés d’installer leur propre instance (site web de publication d’événements). Les instances Mobilizon auront la possibilité technique de se connecter les unes avec les autres et ainsi de favoriser les interactions entre les communautés et leurs utilisateur⋅ices.

Le protocole de fédération ActivityPub permettant l’interaction entre logiciels utilisant ce même protocole, Mobilizon pourra ainsi être en lien avec Mastodon (alternative à Twitter), PeerTube (alternative à YouTube) et bien d’autres outils similaires.

Le site web

Source toolinux.com

Clandrier permanent

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Calendrier permanent des Lieux de Rendez-vous pour nos ateliers d’ici fin juin
Le programme est aléatoire et sera précisé ici à chaque occasion:

 

 

 

M.I.M Mutualisation Inter-Ministérielle Logiciels Libres.

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 MIMO                                             MIMPROD                                   MIMDEV
Outils pour poste de travail                   Outils de production                   Outils de développement
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Site des groupes de travail sur les logiciels libres dans les administrations.

Pour dégager le maximum d’efficacité aussi bien économique qu’en terme de qualité,  il convient d’utiliser le logiciel libre de manière concertée et coordonnée. Un cadre de convergence des logiciels à privilégier dans le développement des systèmes d’information de l’Etat est proposé.  Cet ensemble des logiciels libres préconisés se nomme  Socle Interministériel de Logiciels Libres (SILL)

Trois groupes de travail composés de représentants de différents ministères élaborent chaque année le SILL qui s’articule autours de trois thématiques : Poste de Travail, Outils Serveurs (Production), Outils de Développement.

Le SILL propose des logiciels libres répondant aux besoins des administrations françaises.  Chaque logiciel du SILL est suivi par un ministère référent.

Le SILL est mis à disposition de tous sans garantie de l’État. Il peut être utilisé librement et gratuitement, à titre public, professionnel ou privé.  Il peut être copié et diffusé sans restriction

 

Télécharger le SILL 2019 (document PDF)

 

Urgent, mobilisez-vous, contactez sénateurs et sénatrices pour la priorité au logiciel libre dans l’éducation

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L’examen en séance publique du projet de loi pour une école de la confiance va démarrer au Sénat mardi 14 mai 2019 à partir de 14h30. Deux amendements proposent que les logiciels mis à disposition des élèves dans le cadre du service public de l’enseignement soient en priorité des logiciels libres. L’April appelle chacun et chacune à contacter les sénatrices et sénateurs pour soutenir ces propositions. L’examen de ces amendements pourrait avoir lieu dès mardi 14 mai dans l’après-midi ou dans la soirée. Il est fondamental de se mobiliser rapidement pour encourager à l’adoption en priorité de l’amendement n° 187 rect. bis.

Dans le cadre de l’examen du projet de loi pour une école de la confiance en séance publique 482 amendements ont déjà été déposés. L’amendement n° 187 rect. bis, déposé par Céline Brulin, Pierre Ouzoulias et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste (CRCE), propose d’inscrire la priorité au logiciel libre dans le cadre du service public de l’enseignement. Et, par cohérence, l’amendement propose de modifier l’article L. 131-2 du code de l’éducation, issu de la loi de 2013, qui concerne le service public du numérique éducatif et de l’enseignement à distance.

La sénatrice Françoise Laborde, membre du groupe du Rassemblement Démocratique et Social Européen (RDSE) a déposé un amendement n° 425 qui ne propose que de modifier l’article L. 131-2.

Il est probable que les deux amendements seront discutés en même temps. Le débat pourrait être dès mardi après-midi ou dans la soirée. Il est fondamental de se mobiliser rapidement pour encourager à l’adoption de l’amendement n° 187 rect. bis.

Détails de l’amendement n° 187 rect. bis

L’amendement 187 rect. bis a pour objet de créer un nouvel article au Code de l’éducation. Il propose de renvoyer la définition des modalités d’application du principe à un décret en Conseil d’État. Il s’agit d’un point très important participant à faire du principe de priorité un principe normatif fort et stable dans le temps.

Après l’article 1er bis G

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code de l’éducation est ainsi modifié :

1° Le chapitre Ier du titre II du livre Ier de la première partie est complété par un article L. 121-… ainsi rédigé :

« Art. L. 121-…. – Les logiciels mis à disposition des élèves dans le cadre du service public de l’enseignement sont en priorité des logiciels libres. Les modalités d’application du présent article sont définies par décret en Conseil d’État. » ;

2° Au dernier alinéa de l’article L. 131-2, les mots : « tient compte de » sont remplacés par les mots « donne la priorité à ».

L’amendement propose également de modifier le dernier alinéa de l’article L. 131-2 du Code de l’éducation (issu de la loi pour la refondation de l’École de la République de 2013). Tel que cet article est actuellement rédigé, il ne fait qu’inciter les administrations à tenir compte de l’offre de logiciels libres. Rédaction sans aucune valeur normative qui ne relève que de la déclaration d’intention. Une politique se construit avec des priorités, pas avec des encouragements.

Rappelons qu’en 2013, avec l’adoption de la loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, le Parlement inscrivait pour la première fois dans la loi la priorité au logiciel libre pour un service public, celui de l’enseignement supérieur, avec la création de l’article L.123-4-1 du Code de l’éducation. Sans renvoi à décret, et en absence d’une politique publique volontariste en la matière, cette disposition n’a pas encore pu produire ses effets.

L’adoption de l’amendement 187 rect. bis apporterait une cohérence rédactionnelle au Code de l’éducation, donc une meilleure lisibilité de la Loi, et permettront de donner une nouvelle impulsion politique pour la défense, et la promotion, des libertés informatiques dans l’éducation.

Agir en faveur du logiciel libre pour une école de la confiance

Une manière d’agir est de relayer cette information concernant les amendements. En relayant cette page ou directement les amendements. Mais il faut se mobiliser rapidement.

Il est aussi possible d’agir en contactant par courriel et/ou par téléphone les parlementaires. L’ensemble des membres du Sénat ne participeront pas aux débats et aux votes, vous pouvez contacter en priorité :

  • le rapporteur du projet de loi Max Brisson
  • la présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication Catherine Morin-Desailly
  • les parlementaires qui ont déposé des amendements sur le projet de loi. Et notamment la première personne citée dans la liste, car c’est souvent elle qui défendra l’amendement en hémicycle et qui sera donc présente en séance.
  • les membres de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication qui seront les plus susceptibles d’être présents lors des discussions en séance publique

Vous pouvez leur expliquer l’importance du logiciel libre qui est en phase avec les missions du système éducatif et la culture enseignante de diffusion et d’appropriation par tous de la connaissance et des savoirs. Vous pouvez lire Former les citoyens de demain : lettre de l’April à Jean-Michel Fourgous (2009) ou encore notre cahier Candidats.fr sur l’éducation (2012), toujours d’actualité. Vous pouvez également consulter la page éducation sur l’Expolibre.

Mais surtout n’hésitez pas à utiliser votre propre argumentation. Un message personnel, ou mieux un appel téléphonique, aura infiniment plus de poids que l’envoi d’un mailing.

Un appel téléphonique est beaucoup plus efficace qu’un courriel. Un coup de fil est plus personnel et beaucoup plus dur à éviter. Une bonne technique consiste à envoyer un courriel, puis appeler quelques heures après pour demander s’il a bien été reçu, poser des questions à son sujet, demander ce que le parlementaire compte faire. Un courriel copié/collé à partir d’un courriel type un impact négatif : cela affaiblit le contenu et le fait ressembler à du spam. Il vaut toujours mieux envoyer des courriels personnalisés, même et surtout s’ils sont écrits dans un style personnel.

Pour trouver les coordonnées des parlementaires rendez-vous sur le site du Sénat ou sur le site NosSénateurs. Vous pouvez également appeler directement le standard du Sénat au 01 42 34 20 00 pour être mis en relation.

Source april.org

Applications Linux : les Chromebooks seront tous compatibles dès aujourd’hui

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L’annonce n’est pas passée inaperçue à Google I/O. Tous les appareils Chromebooks vendus dès aujourd’hui seront prêts à recevoir des applications Linux.

Tous les Chromebooks seront compatibles Linux

C’est à Mountain View à l’occasion de sa conférence annuelle des développeurs que Google a confirmé cette semaine que tous les appareils ChromeOS lancés cette année seront capables de faire tourner des systèmes et applications Linux directement. Peu importe leur architecture, ARM ou Intel.

Ce n’est pas une surprise, mais une confirmation. ChromeOS est, après tout, un OS construit sur Ubuntu Linux au départ (même s’il a ensuite migré vers Gentoo, puis vers le propre noyau Linux de Google).

Ce qui va changer

Avant, il fallait utiliser une solution d’émulation (comme le programme open source Crouton) pour faire tourner un système Linux comme Ubuntu ou Debian.

Désormais, l’opération est bien plus simple : il suffit d’utiliser le terminal fourni pour lancer un conteneur Debian 9.0 Stretch. Quelques commandes suffisent également pour faire tourner un autre système d’exploitation comme Fedora, Ubuntu ou pourquoi pas… Gentoo. Tout a été simplifié à partir de la barre de recherche du système.

En attendant que tout cela soit opérationnel, on apprenait le mois dernier que Chrome OS 75 dispose enfin du support USB dans les applications Linux.

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Blog officiel

FAQ francophone (pas encore à jour)

Source toolinux.com


Un documentaire sur le logiciel libre à ne pas manquer sur ARTE

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Cette semaine, ARTE diffusait un passionnant documentaire de Philippe Borrel intitulé « Internet ou la révolution du partage ». Au coeur du propos, la révolution du logiciel libre.

Dans l’univers numérique, deux logiques s’affrontent au cœur de la technologie, depuis que les principes émancipateurs du logiciel libre sont venus s’attaquer dans les années 1980 à ceux du droit de la propriété intellectuelle.

Il semblait impossible il y a vingt ans que des acteurs non industriels ou non étatiques puissent parvenir à produire collectivement un système d’exploitation informatique ou une encyclopédie. Pourtant, il existe aujourd’hui de nombreux objets, machines ou concepts, reproductibles et modifiables, à partager entre tous ceux qui le souhaitent grâce à la libre diffusion de leurs plans.

Les principes juridiques fondateurs du logiciel libre servent aujourd’hui d’exemple

Ces pratiques collectives et contributives essaiment dans bien d’autres domaines : semences, médicaments, connaissances… Au travers d’un fascinant voyage en Inde, aux États-Unis et en Europe, ce documentaire part à la rencontre des figures anonymes et des personnages publics qui militent pour mettre la technologie au service du bien commun plutôt qu’au seul bénéfice d’une minorité.

En mettant l’accent sur la liberté, la coopération et le partage, de nombreux défis qui semblent encore impossibles à atteindre aujourd’hui – climatique, énergétique ou sociaux – pourraient être relevés demain par l’ensemble de l’humanité grâce aux modèles expérimentés par les activistes du « Libre ».

Pour voir ou revoir le documentaire, rendez-vous sur ARTE TV. Durée : 56 minutes.

Source toolinux.com

Ce qui change avec l’arrivée de WordPress 5.2 cette semaine

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La mise à jour sécuritaire est accessible à tous les utilisateurs (et ils sont nombreux) du CMS open source. Cette mise à niveau est centrée sur l’administration.

WordPress 5.2 va permettre de mieux identifier et corriger les problèmes de configuration et les erreurs fatales. Cette nouvelle version ajoute deux nouveaux écrans pour résoudre les problèmes de configuration courants. Elle ajoute également un espace où les développeurs peuvent inclure des informations de débogage.

Niveau PHP, la version de PHP minimale est maintenant 5.6.20. WordPress 5.2, les thèmes et les extensions peuvent maintenant utiliser les espaces de nommage et les fonctions anonymes.

Cette mise à jour doit permettre de corriger ou gérer sans risque les erreurs fatales sans vous demander de temps de développement. Une meilleure prise en charge des fameux « écrans blancs de la mort » vous est proposée, ainsi qu’une manière de passer en « mode de récupération », ce qui permet de mettre en pause les extensions ou thèmes qui sont en erreur.

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WordPress (en français)
Les nouveautés de la version 5.2

Source toolinux.com

Le noyau Linux directement intégré à Windows 10

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L’ouverture à l’open source se poursuit chez Microsoft. Dans le cadre de sa conférence Build 2019, l’éditeur annonce l’intégration d’un noyau complet Linux au sein de Windows 10.

Jusqu’ici, il fallait installer une couche Linux à Windows par le biais de l’émulation. Désormais, Microsoft rend l’opération à la fois plus simple et plus fluide grâce à l’intégration directe au noyau au coeur de son propre système d’exploitation Windows 10.

La nouveauté porte un nom, c’est « Windows Subsystem for Linux 2 » (WSL2). La solution pourra être mise à jour directement via Windows Update, comme le reste des éléments du système d’exploitation.

Résultat ? Les opérations sont bien plus rapides. Des commandes comme git clone, npm install, apt update et apt upgrade peuvent être jusqu’à 20 fois plus rapides.

Les premières démos seront possibles le mois prochain pour les utilisateurs de Windows 10. Les premières versions de WSL2 seront proposées via le programme Windows Insider dès la fin du mois de juin, selon Craig Loewen, Program Manager de Windows Developer Platform.

Source toolinux.com

Les logiciels libres conseillés par l’État français cette année (SILL 2019)

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Les recommandations de l’État français en matière de logiciels libres sont connues pour les administrations. Le document 2019 se faisait un peu attendre. Il vient de sortir.

La Dinsic (modernisation de l’État) a enfin publié en ligne la version de travail du document de référence. Le « SILL » est géré par les correspondants ministériels, dans le cadre de l’instance de mutualisation sur les logiciels libres, sous le contrôle de la DINSIC. Il est mis à jour annuellement. Chaque version annuelle du SILL fait l’objet d’une validation.

Dans sa version actuelle, il porte sur le poste de travail, la gestion de parc, l’exploitation de serveurs, les bases de données et les environnements de développement.

Le socle interministériel de logiciels libres (SILL)

L’ensemble des logiciels libres préconisés se présente sous la forme du socle interministériel de logiciels libres (SILL). Le SILL se présente sous la forme d’un tableau par fonctionnalité ou cas d’usage. Pour chaque fonctionnalité, il présente le logiciel préconisé en précisant la version. Chaque logiciel du SILL est suivi par un référent, agent du secteur public.

« Pour dégager le maximum d’efficacité aussi bien économique qu’en terme de qualité, il convient d’utiliser le logiciel libre de manière concertée et coordonnée. Un cadre de convergence des logiciels à privilégier dans le développement des systèmes d’information de l’Etat, défini en 2012, est maintenu en concertation interministérielle. »

Chromium fait son entrée dans le SILL 2019

Il était sous surveillance, Chromium (version open source de Chrome de Google) est désormais recommandé pour les développeurs. Parmi les nouveautés, on peut également citer ARX Data Anonymization Tool, essentiel à l’heure du RGPD. Autre entrée : l’environnement de développement IS Designer.

Le document 2019 recommande également des mises à niveau de quelques logiciels libres clés dont Eclipse, Talend, Gitlab, Tomcat, Debian Linux, MariaDB, WordPress, LibreOffice, Mastodon, Drupal, PostgreSQL, etc.

L’édition 2019 du socle interministériel de logiciels libres peut être utilisé librement et gratuitement, à titre public, professionnel ou privé. Il peut être copié et diffusé sans restriction. Vous trouverez ci-dessous le lien direct vers le PDF.

Liens

Socle logiciels libres
Document complet (en PDF)
SILL (fiche Wikipedia)

Source toolinus.com

Extensions Firefox inopérantes : un premier correctif en déploiement

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Mise à jour : Mozilla vient d’annoncer qu’un certificat intermédiaire avait été mis en place à travers le système des « studies » de Firefox afin d’assurer un déploiement rapide en arrière-plan,  avant une solution plus pérenne. Les extensions concernées devraient ainsi progressivement être de retour dans les heures qui viennent. Un suivi de l’incident est assuré par ici.

Les erreurs les plus bêtes peuvent parfois avoir les conséquences les plus graves. Ainsi, depuis ce 4 may 2019, plus aucune extension ne peut être utilisée dans Firefox en raison d’un certificat qui n’est plus valable. De premiers correctifs arrivent.

Du fait du décalage horaire, certains utilisateurs ont alerté en amont les développeurs, mais cela n’a semble-t-il pas mal suffit. Ainsi, depuis minuit il est impossible d’installer ou d’utiliser des extensions sous Firefox.

Dès les premiers signalements, les équipes de Mozilla ont indiqué être au courant du problème et travailler sur un correctif. Il y a quelques minutes, elles ont indiqué qu’il était en test. Il ne sert donc à rien de bidouiller les paramètres du navigateur pour le moment, tout devrait rapidement rentrer dans l’ordre via la mise en place d’un nouveau certificat ou d’un patch.

On se demande tout de même comment l’organisation a pu laisser passer une erreur pareille. Espérons qu’elle reviendra en détail sur ce qui s’est passé pour s’en expliquer dans les jours à venir. Surtout que l’affaire n’a rien de nouveau, un premier problème du genre ayant déjà touché le navigateur il y a quelques années comme l’a relevé Cyril Brulebois.

The team is currently testing a fix for this issue.

In the meantime, signing of new extensions is disabled until the fix is in place.

Mozilla Add-ons (@mozamo) 4 mai 2019

Source nextinpact.com