Fluent est le nouveau système de localisation de Mozilla (et il est open source)

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La Fondation annonce le lancement d’un nouveau système de localisation. Fluent (1.0) vise à rendre la traduction de logiciels et applications plus rapide, facile et naturelle. Voici ce qu’il faut en retenir.

Jusqu’ici, la localisation a été dominée par un paradigme que Mozilla juge obsolète. Les traductions correspondent à la langue source (la plupart du temps, ne nous voilons pas la face, il s’agit de l’anglais). C’est oublier les aspects grammaticaux, culturels et stylistiques qui ne correspondent pas entre les langues. Cela a souvent mené à des compromis et c’est cela que Fluent veut changer.

Firefox est aujourd’hui localisé dans près de 100 langues, un projet d’envergure qui est forcément confronté à des impératifs, des impasses et des défis de traduction. Fluent peut aider à y répondre, mais voit plus loin que le bout du navigateur de Mozilla. Il s’agit de l’extension au plus grand nombre d’un ensemble de bonnes pratiques développées par la Fondation et déjà utilisées pour la localisation du navigateur web Firefox.

Concrètement, avec Fluent, les développeurs pourront écrire du code agnostique de la langue : aux traducteurs de réaliser des localisations plus naturelles (libres et créatives). Les fichiers de localisation peuvent être ouverts et édités dans n’importe quel éditeur ou traitement de texte. Mozilla proposera également un support étendu de Pontoon, le système de traduction open source de Mozilla.

« Avec Fluent, les concepteurs, les développeurs et les traducteurs peuvent créer des interfaces qui sonnent naturelles et regorgent d’informations. Fluent permet d’aider à créer des applications mobiles et de bureau localisées, des sites Web responsives, des services dynamiques pour les réseaux sociaux, et des jeux. » – Mozilla

Site web officiel de Fluent

Source toolinux.com

Ubuntu 19.04 cache l’essentiel de ses nouveautés sous le capot

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La bêta publique d’Ubuntu 19.04 est disponible depuis quelques jours maintenant. Elle n’offre pas un grand nombre de nouvelles fonctions, mais se distingue par une série d’optimisations visibles, particulièrement en cas de ressources limitées. Le système ne gardera toutefois pas longtemps ces améliorations pour lui seul.

Comme toujours en avril, une nouvelle version d’Ubuntu se prépare. Nommée Disco Dingo, la 19.04 proposera une évolution très en douceur de la distribution GNU/Linux, dans la lignée de la précédente.

Comme nous allons le voir en effet, l’essentiel du travail des développeurs a consisté à intégrer des nouveautés provenant de composants tiers mais majeurs, en particulier le noyau Linux 5.0 et GNOME 3.32 (avec son Shell). Ce qui fait également d’Ubuntu 19.04 une version intéressante sur un plan technique, l’équipe ayant travaillé les performances du système.

Avec de vrais résultats à la clé.

Télécharger la bêta d’Ubuntu 19.04

Source nextinpact.com

Apéro April Marseille

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Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April.

Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Où et quand cela se passe-t-il?

L’apéro marseillais aura lieu vendredi 17 mai 2019 à partir de 19 h 00 dans les locaux du Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Le glou et lemiam??

Nous vous invitons donc à venir nous rejoindre dans une ambiance conviviale, à partager cet apéro, chacun porte quelque chose, boissons, grignotages… et on partage.

Entrée libre et gratuite.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

L’April demande la publication du SILL 2019 et la feuille de route de la DINSIC

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Des événements et des interviews récents concernant la place du logiciel libre et des données ouvertes au sein de l’État sont inquiétants. Cédric O, nommé récemment secrétaire d’État chargé du numérique, sera évidemment jugé à l’aune de son action mais d’ores et déjà il peut appuyer deux actions concrètes : la publication officielle du SILL 2019 (Socle interministériel de logiciels libres) et la feuille de route de la DINSIC.

Fin février 2019, le journal Contexte annonçait que Christian Quest avait remis sa démission à Nadi Bou Hanna, nommé fin 2018 à la tête de la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC). Christian Quest, par ailleurs porte-parole d’OpenStreetMap, était chargé de mission au sein d’Etalab1. Par sa démission il souhaitait tirer une sonnette d’alarme concernant les changements de priorité de la DINSIC suite à la nouvelle nomination. Il explique son départ par une « une feuille de route utilitariste et court-termiste n’intégrant quasiment aucune des valeurs qui l’ont fait rejoindre Etalab ».

Dans une interview donnée à Next INpact en mars 2019, Nadi Bou Hanna expliquait notamment que la priorité au logiciel libre était un « «débat du début des années 2000 » et qu’il préférait « une approche pragmatique ». En mars également, dans un article publié par Acteurs publics il était écrit « dans l’écosystème, certains craignent une remise à plat par le nouveau directeur, alors qu’une nouvelle dynamique animait l’Etat depuis peu, entre la promotion du logiciel libre et de l’ouverture des données au sein des administrations via le programme Entrepreneurs d’Intérêt Général (entre autres), la nomination d’un référent logiciels libres à la Dinsic et le lancement d’une communauté d’acteurs du libre au service de l’intérêt général dénomée « Blue Hats ». ».

Autre signe inquiétant, la non publication du SILL (Socle interministériel des logiciels libres). Ce document a notamment vocation à encourager l’usage concerté et coordonné des solutions libres dans l’administration. Le SILL est généralement publié en tout début d’année depuis 2013 et pour le moment aucune publication ne semble prévue.

Un retour en arrière qui serait d’autant plus étonnant et inquiétant que la Cour des comptes validait en février 2018 la stratégie mise en place par la DINSIC, notamment sur le recours aux logiciels libres, et émettait des recommendations pour qu’elle soit amplifiée et relayée au sein des services de l’État.

L’April demande solennellement au secrétaire d’État chargé du numérique la publication officielle du SILL 2019 et la publication de la feuille de route de la DINSIC.

Source april.org

Atelier ULLM

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Ce jeudi 18 avril de 14h00 à 17h00 à LA MAISON DE LA VIE ASSOCIATIVE le thème de notre Atelier est de proposer une rencontre au cours de laquelle tous les sujets informatiques peuvent être le point de départ d’échanges entre les participants : le libre, la sécurité, trucs et astuces, les thèmes des prochains ateliers…

 

Présentation de VLC

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Le prochain Atelier aura lieu le jeudi 11 avril de 14h00 à 17h00 à l’EPN de la Médiathèque . Il sera composé de 2 parties :

- une présentation rapide de VLC media player (lecteur vidéo)

- un échange à partir d’un problème ou d’une difficulté (avec un logiciel ou un ordi) que vous avez rencontré, et la possibilité de les résoudre ensemble.

Librement.

 

Firefox va intégrer nativement le lazy loading

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Un an après Chrome, Firefox va intégrer le lazy loading, cette fonction qui consiste à ne charger que ce qui s’affiche dans le cadre de la fenêtre du navigateur.

Alors que Google Chrome a commencé à tester cette option dès janvier 2018, les développeurs de Firefox envisagent d’intégrer nativement une option de lazy loading.

Ce procédé permet au navigateur de ne charger que les images qui se trouvent dans le cadre de la fenêtre du navigateur afin de limiter les débits de données et réduire le temps de chargement. Il n’y a que lorsque l’utilisateur fait défiler la page que le reste des images s’affiche au fur et à mesure des besoins.

Le lazy loading a plus de 10 ans

Ce procédé est loin d’être une nouveauté, et cela fait plus de dix ans, qu’on la trouve sur de nombreux sites. C’est via un code JavaScript que cette fonction se déclenche, et Mozilla compte à son tour rendre native l’option.

Rappelons que Google avait essuyé les plâtres, puisque le lazy loading engendrait quelques inconvénients lorsqu’il s’agissait d’imprimer une page Web : les images n’étaient pas toutes chargées. Ce souci est désormais réglé.

Avec l’intégration de ce système dans Firefox, et en attendant que Edge valide son passage sous Chromium, c’est l’ensemble des navigateurs du marché qui seront pourvus de cette option de lazy loading.

Source silicon.fr

L’usage des logiciels libres un des critères d’obtention du label « numérique inclusif »

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Le label « numérique inclusif » visant à « identifier, reconnaître et promouvoir les dispositifs œuvrant au développement de la diffusion de la culture et des outils numériques, et de leur appropriation par toute la population » vient d’être créé. Parmi les critères d’obtention du label figure l’usage des logiciels libres et le partage du contenu et de la documentation sous licence libre. L’April se réjouit de la création de ce label qui rappelle que le logiciel libre et les licences libres constituent une base essentielle pour une société numérique libre, innovante, ouverte et inclusive.

Le label a été créé par un arrêté du 26 mars 2019, publié au Journal officiel du 27 mars 2019. Le label est délivré par l’Agence du numérique.

L’article 1 dispose :

« Il est créé un label « Numérique inclusif » afin d’identifier, de reconnaître et de promouvoir les dispositifs œuvrant au développement de la diffusion de la culture et des outils numériques, et de leur appropriation par toute la population. Les entreprises, notamment relevant du secteur de l’économie sociale et solidaire ou disposant de l’agrément « Entreprises solidaires d’utilité sociale », les associations, les établissements publics et les collectivités territoriales peuvent demander et recevoir ce label. »

Le référentiel « Numérique inclusif » comporte deux niveaux.

Pour le niveau « 1 – Pass numérique », parmi les critères notons :

  • « utiliser principalement des logiciels libres et ouverts en vue de la réalisation de ses missions. Les outils développés seront partagés sur un dépôt public et devront être documentés ; »
  • « agréger et ouvrir des données sur les usages du dispositif (acteurs et services référencés, formations et accompagnements suivis…) avec l’une des licences spécifiées dans l’article article D323-2-1 du code des relations entre le public et l’administration ; »

Pour le niveau « 2 – Initiative pour un numérique inclusif », parmi les critères notons :

  • « utiliser des logiciels libres et ouverts en vue de la réalisation de ses missions. Les outils développés seront partagés sur un dépôt public et devront être documentés ; »
  • « partager le contenu intellectuel et la documentation selon une licence creative commons ou avec l’une des licences spécifiées dans l’article article D323-2-1 du code des relations entre le public et l’administration ; »

Les dispositifs « Initiative pour un numérique inclusif » devront donc utiliser que des logiciels libres. Quand aux dispositifs « Pass numérique » ils devront utiliser principalement des logiciels libres.

Notons que l’expression « selon une licence creative commons » peut inclure des licences interdisant la modification ou la réutilisation commerciale. Espérons que dans la pratique, le choix des structures se portera sur des licences Creative Commons qui autorisent ces types de réutilisation.

Source april.org

Les itinéraires arrivent sur Qwant Maps

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Lancé en décembre dernier, Qwant Maps se bonifie lentement. Toujours en alpha, il permet de calculer un itinéraire.

Toujours pas d’application mobile. Toujours pas de collecte de données personnelles (malgré la possibilité de sauvegarder des favoris, ce qui est objectivement très utile). Pas de transports en commun non plus à ce stade, mais la possibilité de choisir entre voiture, vélo ou piéton.

Alors, quoi de neuf sur Qwant Maps ? La possibilité de calculer un itinéraire depuis son ordinateur portable ou sa tablette vient d’arriver, toujours en utilisant les cartes OpenStreetMap.Nous avons testé la solution et elle propose plusieurs itinéraires plutôt fiables par rapport à Google Maps, ce qui prouve que Qwant Maps semble tenir compte des informations de trafic.

On est certes très loin de Waze, Google Maps ou Apple Maps, mais le projet avance et c’est un chantier à la fois ouvert et open source. D’ailleurs, il est toujours possible d’y contribuer via la page Github de Qwant Maps.

Liens

Qwant Maps
OpenStreetMap France

Source toolinux.com

ULLM communique

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Bonjour,

POUR DES RAISONS DE SÉCURITÉ, L’ESPACE QUI NOUS ÉTAIT RÉSERVÉ VIENT DE NOUS AVOIR ÉTÉ INTERDIT. LES SOLUTIONS DE REPLI PROPOSÉES NE NOUS CONVENANT PAS, « LIBRE EN FÊTE » EST ANNULÉ.

MILLE EXCUSES.

L’Atelier prévu jeudi 4 avril de 14h00 à 17h00 à La Maison de la Vie Associative est donc de nouveau programmé et donnera l’occasion de reparler de cette situation.

Bien librement.